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Saint-Omer (Pas-de-Calais)

Saint-Omer [sɛ̃.t‿omɛʁ] est une commune française, sous-prĂ©fecture du dĂ©partement du Pas-de-Calais en rĂ©gion Hauts-de-France.

Saint-Omer
Saint-Omer (Pas-de-Calais)
Le « Moulin à Café », théùtre de Saint-Omer et ancien hÎtel de ville.
Blason de Saint-Omer
Blason
Saint-Omer (Pas-de-Calais)
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Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Omer
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
François Decoster
2020-2026
Code postal 62500
Code commune 62765
DĂ©mographie
Gentilé Audomarois
Population
municipale
14 782 hab. (2020 en augmentation de 4,36 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 901 hab./km2
Population
agglomération
62 250 hab. (2017)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 44â€Č 46″ nord, 2° 15â€Č 42″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 27 m
Superficie 16,4 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Omer
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Omer
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives HuitiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Omer
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Saint-Omer
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Saint-Omer
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Saint-Omer
Liens
Site web ville-saint-omer.fr

    Avec une population de 14 782 habitants en 2020, elle est la 11e ville du Pas-de-Calais. Elle est Ă©galement la ville la plus peuplĂ©e de son aire urbaine qui compte 91 256 habitants en 2015[1]

    Sa position géographique centrale par rapport aux principales villes nordistes (Lille, Arras, Lens, Boulogne, Calais et Dunkerque) lui confÚre une place relativement importante à l'échelle régionale.

    Elle fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, dont elle est la commune la plus peuplée. L'agriculture et la nature occupent une place importante sur le territoire avec le premier marais maraßcher de France, à l'hydrographie complexe, et des étangs classés en réserve naturelle nationale. Si la commune offre de nombreux commerces, loisirs et services, elle est fortement dépendante d'Arques et notamment de sa cristallerie Arc Holdings, deuxiÚme employeur privé régional. C'est également une ville au passé riche, ayant laissé de nombreux vestiges. Son patrimoine et sa proximité avec l'Angleterre, la Belgique et les Pays-Bas participent au tourisme local.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
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    3. Carte topographique

    La ville est situĂ©e dans le Nord de la France, dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais, sur l'axe fluvial Dunkerque-Escaut. Saint-Omer est dans le pays de l'Artois, en plein cƓur du marais audomarois. La ville est Ă  la limite de la Flandre traditionnelle et de la Flandre française. Elle est Ă©galement, avec Arques et Clairmarais, Ă  la limite Est du Parc naturel rĂ©gional des Caps et Marais d'Opale.

    Saint-Omer se situe Ă  16 km d'Aire-sur-la-Lys, Ă  environ 35 km de Calais et de BĂ©thune, Ă  63 km d'Arras (prĂ©fecture du dĂ©partement) et 57 km de Lille (prĂ©fecture de rĂ©gion). Saint-Omer se trouve Ă©galement Ă  211 km de Paris, 587 km de Lyon et 862 km de Marseille Ă  vol d'oiseau[2].

    Le mont Sithieu, Ă  21 mĂštres d'altitude, constitue le point le plus haut de la ville. À son pied s'est formĂ©e l'agglomĂ©ration autour de l'abbaye Saint-Bertin, et son sommet accueille la cathĂ©drale Notre-Dame. La riviĂšre de l'Aa traverse la ville-basse du sud vers le nord, et sĂ©pare l'ancienne ville fortifiĂ©e de ses faubourgs situĂ©s au nord-est : le Haut-Pont Ă  l'ouest et Lysel Ă  l'est. Ces deux faubourgs ont longtemps parlĂ© flamand occidental, tandis que le reste de la ville sur la rive occidentale de l'Aa parlait picard. À l'ouest des boulevards Pierre-Guillain et Charles-de-Gaulle (tracĂ© des anciens remparts Vauban) se trouvent plusieurs grands ensembles rĂ©novĂ©s Ă  la fin des annĂ©es 2000.

    La ville fait partie d'une conurbation appelée « communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer » (CAPSO) et regroupant, entre autres, Saint-Omer, Saint-Martin-lez-Tatinghem, Longuenesse et Arques.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :

    GĂ©ologie et relief

    La ville de Saint-Omer est située à la rencontre des collines de l'Artois, du marais audomarois, et de la Flandre intérieure :

    • l’Artois au sud-ouest de la commune, de formation ancienne (-130 Ă  -65 millions d’annĂ©es), sĂ©parĂ© de la Flandre intĂ©rieure par l'Aa ;
    • le Marais audomarois, cuvette de 4 000 hectares, qui correspond au cours de l’Aa, limitĂ© au sud par l'agglomĂ©ration de Saint-Omer, et au nord par le goulet formĂ© Ă  Watten par la « montagne » de Watten et la colline d’Éperlecques ;
    • la Flandre intĂ©rieure ou Houtland Ă  l'est de la ville (-65 Ă  -2 millions d’annĂ©es), rĂ©gion de collines (les monts des Flandres) ou buttes tĂ©moins, vestiges d’un plateau qui a Ă©tĂ© ravinĂ© par la fonte successive des glaces (-2,4 millions d’annĂ©es Ă  10000 av. J.-C.).

    L'argile locale, plus claire, donne à la ville des rues caractéristiques aux façades de briques claires, bien que des façades rouge foncé existent également.

    Hydrographie

    L’Aa canalisĂ©e traverse la commune du sud-ouest vers le nord-est, en direction de Gravelines pour se jeter dans la mer du Nord[5]. Les premiers travaux de canalisation se terminĂšrent vers 1165 avec le comte de Flandre Baudoin VII. Ainsi la riviĂšre est devenue navigable depuis Saint-Omer jusqu'Ă  la mer. Gravelines constituait au Moyen Âge l'avant-port de la citĂ© audomaroise.

    Cependant les eaux suivent des ramifications complexes du fait de la faible altitude de la commune, situĂ©e au mĂȘme niveau que la mer, qui rend difficile l'Ă©coulement naturel des eaux vers les fleuves sur des sols qui sont dĂšs lors largement couverts de marais, parcourus de nombreux canaux construits et entretenus par l'homme, avec de nombreux ouvrages hydrauliques prĂ©venant leur inondation par une rĂ©gulation du cours de l'Aa selon le rĂ©gime des marĂ©es en Mer du Nord. On distingue au sud l'Aa Haute Meldyck puis au nord le canal du Haut Pont, et Ă  l'est le canal de NeufossĂ© (dĂ©viation de Saint-Omer). Entre ces canaux principaux, de nombreux petits canaux et watergangs (localement appelĂ©s aussi watringues) drainent les sols.

    Le nord de la commune est d'ailleurs dominé par les parcelles de marais maraßcher.

    De nombreux ouvrages hydrauliques sont aujourd'hui menacĂ©s d'inefficacitĂ© et d'obsolescence du fait du manque d'entretien (et du coĂ»t de plus en plus Ă©levĂ© pour les propriĂ©taires de parcelles et leurs syndicats) et de l'Ă©lĂ©vation progressive du niveau de la mer, et les marais pourraient Ă  l'avenir s'Ă©tendre sur de nouvelles terres par inondation quasi permanente (et devront alors ĂȘtre Ă©vacuĂ©s et dĂ©sartificialisĂ©s) ou devront ĂȘtre protĂ©gĂ©s par la construction et l'entretien de digues pour protĂ©ger les zones habitĂ©es, les zones de culture encore exploitables (pour Ă©viter leur salinisation par les surcotes marines) et la route de Saint-Momelin (D 928) qui longe les canaux de NeufossĂ© et de l'Aa (qui Ă©vacuent tant bien que mal le trop-plein des marais alors que stagnent les dĂ©bits en eau douce apportĂ©e par le bassin versant et que s'accroissent la frĂ©quence et l'importance des surcotes marines).

    L'étang Degezelle est sur le territoire communal en limite nord. Les étangs du Romelaëre débordent dans leur moitié est sur la commune voisine de Nieurlet, et leur accÚs se fait au sud-est des étangs par Clairmarais. La zone est classée en réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre.

    Climat

    Le climat, de type ocĂ©anique, subit les influences continentales de l'est : les prĂ©cipitations, plus faibles qu'en façade maritime, sont de l'ordre de 500 Ă  600 mm par an. La tempĂ©rature annuelle moyenne est d'environ 10 °C, avec des gelĂ©es plus prĂ©coces et plus tardives que dans d'autres secteurs de la rĂ©gion[6].

    Statistiques 1981-2010 et records Station LICQUES (62) Alt: 75m 50° 47â€Č 00″ N, 1° 56â€Č 36″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 0,8 2,9 4,1 7,4 10,1 12,3 12,1 9,7 7,2 4 1,6 6,1
    Température moyenne (°C) 3,8 4 6,6 8,7 12,2 14,8 17,1 17 14,3 11,1 7,1 4,3 10,1
    Température maximale moyenne (°C) 6,6 7,2 10,3 13,4 17 19,5 21,9 22 18,9 14,9 10,2 6,9 14,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22
    08.1985
    −14,5
    11.2012
    −12
    04.2005
    −5,5
    13.2021
    −2,6
    05.1996
    0
    01.1975
    2,5
    01.1984
    0,4
    25.1980
    0
    30.2018
    −6
    29.1997
    −8,5
    24.1998
    −13
    07.1969
    −22
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    14,5
    09.1998
    19,5
    26.2019
    25
    31.2021
    28,5
    19.2018
    32,2
    27.2005
    35,3
    21.2017
    40,9
    25.2019
    37,5
    07.2020
    32,7
    13.2016
    29,5
    01.2011
    20,2
    19.1969
    15,5
    19.2015
    40,9
    2019
    PrĂ©cipitations (mm) 99,8 75,4 78,4 65,3 73,5 72 71,2 82,9 100 131,2 131,7 122,3 1 103,7
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 1 mm 14,9 11,7 12,6 10,5 10,6 9,8 9,3 9,8 12,4 14,3 15,2 14,6 145,6
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 6,5 5,4 5,7 4,6 5,2 4,7 4,6 4,9 6,2 7,9 8 8,1 71,8
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 10 mm 3,6 2,4 2,3 1,8 2,2 2,4 2,5 2,5 3,2 4,7 4,6 4,1 36,2
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 62506001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/05/2021 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[7].

    Marais audomarois

    Marais audomarois.

    Le marais audomarois situé en grande partie sur la commune de Saint-Omer accueille de nombreuses espÚces animales et végétales remarquables. Il inclut une zone classée en réserve naturelle.

    Réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre

    La réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre abrite plusieurs espÚces remarquables, le blongios nain (petit héron dont le PNR réalise un suivi depuis plusieurs années), une grande colonie de grands cormorans, des stations de stratiotes.

    • Blongios nain mĂąle.
      Blongios nain mĂąle.
    • Cormoran se sĂ©chant les ailes.
      Cormoran se séchant les ailes.

    La réserve est équipée d'un cheminement accessible tout public (guide au sol pour les aveugles, panneaux d'informations en relief et en braille, platelage plat et de largeur adaptée au passage des fauteuils roulants et poussettes) et d'un observatoire d'oiseaux en bois. La réserve est fermée en hiver.

    Eden 62 (conseil gĂ©nĂ©ral du Pas-de-Calais) en est le gestionnaire depuis 2009 (il succĂšde ainsi au parc naturel rĂ©gional). Le classement en rĂ©serve nationale a Ă©tĂ© obtenu en 2008 ; auparavant, la rĂ©serve bĂ©nĂ©ficiait d'un classement rĂ©gional. Le site est Ă©galement inscrit dans le rĂ©seau europĂ©en Natura 2000 et en ZNIEFF (zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique) de type 2.

    Complexe Ă©cologique du marais Audomarois et de ses versants

    La commune est situĂ©e, pour partie, sur un site classĂ© en zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le complexe Ă©cologique du marais Audomarois et de ses versants. Cette ZNIEFF est un Ă©lĂ©ment de la dĂ©pression prĂ©artĂ©sienne, drainĂ© par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordĂ© Ă  l’Ouest par la retombĂ©e crayeuse de l’Artois et Ă  l’Est par les collines argileuses de la Flandre intĂ©rieure[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Omer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Omer, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 23 communes[12] et 74 682 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[15] - [16].

    Briques en terre cuite claires de Saint-Omer sur une façade.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (62,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (63,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (47,3 %), zones urbanisĂ©es (23 %), zones humides intĂ©rieures (10,5 %), terres arables (9,7 %), prairies (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,3 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[18].

    Morphologie urbaine

    Le territoire communal est partagĂ© entre le quart sud-ouest du territoire, qui correspond aux derniers reliefs de l'Artois (Ă  environ 10 Ă  20 mĂštres d'altitude), et une majoritĂ© de sols trĂšs bas (environ 3 mĂštres), qui font partie du marais audomarois. L'urbanisme, dominĂ© par la cathĂ©drale, se concentre dans la partie haute. Le mont Sithieu est le point culminant de la ville, Ă  21 mĂštres. À l'ouest, les remparts crĂ©ent un dĂ©nivelĂ© au bas duquel se trouve un espace vert ; le sol y remonte jusqu'Ă  la limite de Saint-Martin-au-LaĂ«rt. La ville-basse est occupĂ©e par des faubourgs, et le marais reste en grande majoritĂ© agricole, avec du maraĂźchage et de nombreux watringues qui drainent les sols.

    Voies de communications et transports

    Carte des infrastructures routiÚres et ferroviaires de la région.

    RĂ©seau routier

    L'autoroute A26, entre Calais et Troyes (via Arras, Cambrai et Reims), passe à proximité de la commune et la dessert par le biais des sorties Sortie 3 et Sortie 4.

    La ville est Ă©galement sur le trajet de plusieurs routes dĂ©partementales et nationales, dont l'ancienne route nationale 42 vers Boulogne-sur-Mer Ă  l'ouest, Hazebrouck, Bailleul et l'A25 (vers Lille) Ă  l'est. Une portion de cette route est appelĂ©e « rocade de Saint-Omer », contournant l'ouest et le sud de la ville sur presque 10 km entre Saint-Martin-lez-Tatinghem et Arques.

    RĂ©seau ferroviaire

    La gare de Saint-Omer.

    La gare de Saint-Omer est desservie par des TER Hauts-de-France entre Calais-Ville, d'un cÎté, et Hazebrouck, Arras et Lille-Flandres, de l'autre.

    Elle a Ă©tĂ© construite en 1902 pour la Compagnie des chemins de fer du Nord par les architectes Ligny, Aumont et Vainet. La gare est de style classique. La partie centrale de la gare, endommagĂ©e pendant la seconde Guerre mondiale, a Ă©tĂ© remise en Ă©tat en 1948. En 1984, la gare de Saint-Omer est inscrite Ă  l’inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques[19].

    La gare est devenue, depuis 2014, un pĂŽle d’échanges multimodal. Avec entre autres l’amĂ©nagement d’une gare routiĂšre, d'une piĂ©tonisation de son parvis et des espaces de stationnement afin de faciliter les transports en commun et d’offrir une alternative au transport individuel[20].

    Transport aérien

    Les aéroports les plus proches de Saint-Omer sont :

    L'aĂ©rodrome de Saint-Omer - Wizernes, situĂ© Ă  Longuenesse, Ă  2,5 km au sud-ouest de Saint-Omer, est utilisĂ© pour la pratique d'activitĂ©s de loisirs et de tourisme (aviation lĂ©gĂšre).

    Transport en commun

    Le réseau de transport en commun de la ville de Saint-Omer se définit en trois points :

    • 7 lignes urbaines organisĂ©es autour de pĂŽles de correspondances la gare et le complexe aquatique ScĂšneo qui relie Saint-Omer Ă  ses communes mitoyennes ;
    • un rĂ©seau de transport sur commande CASOTAD qui permet aux habitants des communes rurales de rejoindre Saint-Omer et son agglomĂ©ration et vice versa ;
    • il existe Ă©galement un rĂ©seau de 38 circuits scolaires spĂ©ciaux destinĂ©s Ă  desservir les 8 collĂšges et 7 lycĂ©es de l'agglomĂ©ration[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sitdiu (662) ; Sithiu (685) ; Sithius (VIIIe-IXe siÚcles) ; Villa Sancti Audomari (1042) ; Sithuu (1119) ; Sanctus Hotmarus (1198) ; Seynt Homer (XIIe siÚcle) ; Sanctus Audomarus in Flandria (XIIe siÚcle) ; Saint Omeir (1202) ; Saint Omerk (1253) ; Saint Homeir (1255) ; Saint Omer (1259) ; Sanctus Odemerius (1293) ; Sanctus Odomarus (1298) ; Saint-Homer (1311) ; Saint-Omel (1321) ; Saint-Aumer (1369) ; Villa Audomarensis (XIVe siÚcle) ; Sente-Omaers (XVe siÚcle) ; Odomaropolis (1561) ; Morin-la-Montagne (1793)[22].

    Saint-Omer (Sint-Omaars en flamand[23]) apparaĂźt dans les Ă©crits de chroniqueurs au cours du VIIe siĂšcle sous le nom de Sithiu (Sithieu ou Sitdiu), nom du mont Sithiu, en contrebas duquel fut bĂątie l’abbaye Saint-Bertin fondĂ©e sous l'impulsion d'Audomar (Audomarus, Odemaars ou Omer), moine de Luxeuil, Ă©vĂȘque de Noyon-Tournai puis de ThĂ©rouanne en 637, fondateur de l'Abbaye de Saint-Bertin autour de laquelle la ville a Ă©tĂ© bĂątie. Il meurt le Ă  Wavrans-sur-l'Aa. L'abbaye doit son nom Ă  Saint-Bertin qui travailla comme compagnon d'Audomar. C’est au cours du Xe siĂšcle que l'endroit a pris son nom actuel de Saint-Omer.

    Durant la Révolution, la commune porte les noms de La BarriÚre et de Morin-la-Montagne du nom du peuple gaulois des Morins occupant les lieux durant la période celte[24].

    Ses habitants sont appelés les Audomarois du nom d'Audomar de Thérouanne[25].

    Le faubourg du Haut-Pont aurait pour origine un pont de bois trĂšs haut sur l'Aa, sous lequel pouvaient passer les vaisseaux en provenance de la mer du Nord par l'ancien golfe de l'Aa. Ses habitants portent le nom de Haut-Ponnais.

    L'origine du nom du faubourg de Lysel proviendrait des nombreux canaux séparant les parcelles agricoles en ßles. Ses habitants portent le nom de Lyselards.

    De nombreux canaux et lieux-dits dans le marais sur la rive orientale de l'Aa ont des noms qui ont une origine flamande : le Brockus (brouck ou marais), le Westbrouck (marais de l'ouest), le Bogarwaert, le Hongarwaert, le Stackelwaert. D'autres lieux ont un nom d'origine commune franco-flamande : la Grande Meer, la Haute Meldyck, la Basse Meldyck (Meldyck signifiant "farine" en flamand car ces canaux ont Ă©tĂ© construit en 795 pour le bon fonctionnement d'un moulin), tandis que certains ont un nom d'origine française : l'Île Flottante, l'Île Sainte-Marie, le Bac.

    Histoire

    Depuis la fin de l'Úre tertiaire et avec les périodes glaciaires, une transgression marine (Dunkerque II) submerge les terres dans une zone correspondant au triangle que forme aujourd'hui Calais, Dunkerque et Saint-Omer, et les deltas de l'Aa et de l'Yser se confondent. Le littoral est occupé par les Morins, peuple Gaulois d'origine celte dont la capitale est Tarvenna (actuellement Thérouanne)[26].

    En 55 avant J.-C., c'est là que Jules César réunit dans le golfe de Portus Itius huit cents bateaux pour envahir la Bretagne (Grande-Bretagne actuelle)[27] - [28] - [26].

    Moyen Âge

    Omer et son serviteur, XIe siĂšcle.

    Vers 600, le roi Dagobert Ier, nomme le moine de l'abbaye de Luxeuil, Audomar (Saint-Omer) Ă©vĂȘque de ThĂ©rouanne dans le but d'Ă©vangĂ©liser la rĂ©gion. Il s'installe Ă  Sithiu (ou Sithieu, ancien nom de Saint-Omer), terre marĂ©cageuse oĂč il convertit le seigneur des lieux, Adroald qui va lui donner sa terre aux alentours de 650. Audomar va construire sur le mont Sithiu (13m) une Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă  la Vierge, Ă©glise qui se transformera en une collĂ©giale puis qui deviendra la cathĂ©drale Notre-Dame de Saint-Omer[26].

    Il fait venir de Luxeuil trois moines, Bertin, Momelin et Ebertram pour lui prĂȘter main-forte. Ils vont s'installer sur une butte Ă  une lieue de lĂ  (aujourd'hui Saint-Momelin). La communautĂ© s'agrandit et construit en contrebas du mont un monastĂšre dĂ©diĂ© Ă  saint Paul et saint Pierre (future abbaye Saint-Bertin), Bertin en est Ă©lu pĂšre abbĂ©. Une route va ĂȘtre construite entre le monastĂšre haut et le monastĂšre bas[Note 3] (aujourd'hui rue Saint-Bertin). Autour de cet axe vont se construire les huttes des hommes venus aider les moines, Sithiu devient alors un bourg[29] - [26]. Audomar meurt en 670 Ă  Wavrans sur l'Aa, il est canonisĂ© en Saint Omer, Bertin et Momelin le seront aussi.

    ChildĂ©ric III par Émile Signol, XIXe siĂšcle.

    Entre le et le , Childéric III, dernier roi de France de la dynastie Mérovingienne est enfermé et tondu à l'abbaye Saint-Bertin aprÚs sa destitution par Pépin le Bref. Il devient moine et meurt dans l'abbaye vers 755. Inhumé dans le cloitre, les fouilles archéologiques n'ont pas permis d'identifier sa sépulture[26].

    Charlemagne visite l'abbaye et nomme un certain Lydéric grand forestier des Flandres[26].

    En 795, sous l'abbé Odland (795-804), La Basse-Meldyck (« farine » en Flamand) autrement dit l'Aa est creusé pour alimenter un moulin à eau, suivra la Haute-Meldyck[30].

    Pendant l'abbatiat de Fridogise(824-830), les moines de l'abbaye se sĂ©parent. 60 moines restent Ă  l'abbaye tandis que 30 autres adoptent la rĂšgle de Saint-Augustin et partent s'installer dans le monastĂšre haut oĂč ils forment un collĂšge de chanoines. L'Ă©glise devient une collĂ©giale[26].

    En juin 843, Hugues, fils de Charlemagne et abbĂ© de Saint-Quentin ainsi que de Saint-Bertin, retire de Sithieu le corps de saint Omer pour l'amener Ă  Saint-Quentin. L'Ă©vĂȘque de ThĂ©rouanne, saint Folquin, prĂ©venu, fait mobiliser la population et les reliques retournent dans la ville dans la liesse populaire et accompagnĂ© de fleurs, juin Ă©tant la pĂ©riode de floraison. C'est l'origine de la fĂȘte de Saint-Omer en fleurs qui fut fĂȘtĂ©e durant le Moyen Âge. Folquin cacha dans l'abbaye les reliques de Saint-Bertin pour les protĂ©ger des Vikings, elle ne seront retrouvĂ©es qu'en 1050[31] - [26]

    La ville, de par les richesses que contient l'abbaye Saint-Bertin fut par trois fois la cible de raids vikings marquant l'histoire de cette cité[32] - [26].

    La premiĂšre fois, c'est en 860, oĂč les troupes d'un certain Weland tentent de prendre par surprise l'abbaye Saint-Bertin mais les moines ont eu le temps de s'enfuir avec les trĂ©sors du lieu en laissant un religieux qui se fera torturer et tuer par les Normands.

    Une seconde fois, vers 882, une importante flotte pille et incendie l'abbaye aprÚs avoir détruit Thérouanne, qui ne s'en remettra que 100 ans plus tard.

    Une troisiÚme fois, le , d'aprÚs un témoin oculaire qui raconte dans le livre Miracles de Saint Bertin, plusieurs centaines de Vikings apparurent dans les hauteurs de Longuenesse, incendiÚrent les fermes et pillÚrent le bétail. Mais les soldats audomarois prévenus à l'avance de leur arrivée, les mirent en déroute et en tuÚrent une bonne partie dans les marais, sous les yeux des habitants massés sur les remparts (construits autour de la ville et spécialement autour des monastÚres haut et bas aprÚs la seconde attaque normande). Ils réapparurent le 2 mai, mais Saint-Omer serait apparu en songe à un moine pour l'avertir du danger. Les vikings occupÚrent l'abbaye pour ensuite attaquer en vain le petit chùteau de Sithiu.

    Baudoin II de Flandre, Pierre Balthasar, 1598.

    En 874, un marché est institué par Charles le chauve et s'installe au pied du chùteau seigneurial, marché qui deviendra 100 ans plus tard le grand et seul marché de la région (Thérouanne ayant été détruite et ruinée par les Normands)[33] - [26].

    Vers 890, une concurrence s'installe entre le pouvoir religieux et le seigneur de Sithiu. Foulques le vĂ©nĂ©rable, abbĂ© de Saint-Bertin prĂȘte allĂ©geance au comte de Flandre, Baudoin II. Ce dernier va fortifier la ville et construire une Motte castrale pour la protĂ©ger aprĂšs le traumatisme des incursions normandes, c'est aujourd'hui la seul encore debout en Flandre[34] - [26].

    Foulques est assassinĂ© le sur ordre de Baudoin II car il avait des convoitises sur l'abbaye Saint-Bertin. Il se fait nommer abbĂ© par Charles le Chauve la mĂȘme annĂ©e. Fin stratĂšge il va entourer par une mĂȘme enceinte les deux monastĂšres, la bourgade devient une ville qui prend les limites et formes quelle gardera pendant 1000 ans[26].

    C'est vers 900, que la ville prend le nom définitif de Saint-Omer[26].

    Aux XIe et XIIe siÚcles, les marchands de Saint-Omer sont organisés en guilde, dotée de statuts[35]. Y sont codifiés, les beuveries mais aussi les conditions d'admission, le rÎle des doyens, l'entraide, la charité envers les pauvres, l'entretien des places et des remparts, etc.

    Vers 1014-1048, une derniÚre transgression marine (Dunkerque III) submerge la plaine maritime créant un golfe, le Graveninga.

    Le roi de France Philippe Ier, peu aprÚs la défaite de la Bataille de Cassel (1071), va revenir piller la ville, probablement en guise de représailles, puis se retire.

    Baudoin II de JĂ©rusalem. donnant une partie de son palais Ă  Hugues de Payns et Godefroy de Saint-Omer (fondation des Templiers), Guillaume de Tyr Histoire des croisades

    En 1096, Guillaume Ier de Saint-Omer participe avec trois de ses fils, Godefroy (cofondateur de l'ordre du Temple), GĂ©rard et Hugues Ă  la premiĂšre croisade. Le nom de se dernier figure dans la cinquiĂšme salle des croisades du chĂąteau de Versailles

    Vers 1100, est creusé le nouvel Aa (Le Grand Large), premier exutoire vers la mer. Des petits canaux entourant la butte et débouchant dans le Grand Large sont creusés, c'est l'apparition du Vinquai et du Haut-Pont[26].

    Au cours des XIIe et XIIIe siĂšcles, l'industrie textile y fut florissante[36]. Au cours de sa pĂ©riode de plus grande prospĂ©ritĂ©, la ville fut en Occident une des premiĂšres Ă  bĂ©nĂ©ficier d’institutions communales, peut-ĂȘtre au dĂ©but des annĂ©es 1070[37] (Saint-Omer dispose d'un sceau dĂšs 1050, le sceau Ă©tant un des attributs de la commune[38]). Ces institutions prennent la suite d’institutions d’entraide de voisinage, formalisĂ©es sous forme de confrĂ©rie, qui Ă©volue ensuite en guilde marchande, qui a donnĂ© naissance Ă  la commune[39]. Cette commune est un soutien pour le comte de Flandre qui lui a accordĂ© ces libertĂ©s[40]. Saint-Omer reçoit une charte communale qui confirme les anciennes libertĂ©s dĂ©jĂ  accordĂ©es le 14 avril 1127 par Guillaume Cliton, comte de Flandre ce qui en fait la deuxiĂšme ville de France aprĂšs Le Mans Ă  devenir commune[41]. Par la suite, elle dut cĂ©der Ă  Bruges la premiĂšre place pour le tissage.

    Guillaume II, chĂątelain de Saint-Omer, et son fils Oston, renouvellent entre les mains du patriarche de JĂ©rusalem la donation des Ă©glises de Slype et Leffinge faite Ă  l'ordre du Temple. JĂ©rusalem, 1137. Archives nationales de France.

    De 1160 à 1170, le réseau navigable est perfectionné et l'artÚre vitale « la Grande riviÚre » (actuel canal de Neufossé) est creusée et fortifiée du Haut-Pont jusqu'à la Grande écluse de Gravelines.

    Ainsi devenu un port de mer, Saint-Omer est capable d'accueillir des bateaux ayant jusqu'à 500 tonneaux. La ville se développe ainsi que les rues principales (Rue Saint-Bertin, Grosse Rue [Rue Carnot] et Tenne Rue [Rue de Dunkerque]), qui acheminent les marchandises du port en contrebas jusqu'au marché sur la butte[26].

    ParallÚlement se fait l'aménagement du marais en marais cultivable dont 600 ha seront propriété de la commune.

    Vers 1200, apparait la quatriÚme fortification encerclant de 100 à 110 ha. Elle comprend 70 tours, quatre portes et quatre waterportes. La piÚce maitresse est le chùteau comtal de l'Esplanade (actuellement parking de l'esplanade). L'enceinte contient deux grands monastÚres (St-Bertin et Notre Dame), six églises paroissiales, la chapelle du marché, la halle échevinale (sur la Grand place), les deux vieux et Grands marchés et ports (le Vinquai, le Haut-Pont et l'Estate)[26].

    Saint-Omer fut perdue par le comté de Flandre au traité de Pont-à-Vendin du 25 février 1212 et devint une des principales places du comté d'Artois qui venait de se créer. Ferrand de Flandre essaya de reprendre la ville mais il fut vaincu à la bataille de Bouvines. DÚs lors la francisation commença et les documents officiels furent écrits en français; le flamand n'en resta pas moins la langue courante dans la population et, au XIIIe siÚcle, le chroniqueur Guillaume d'Andres nous affirme que, de son temps, les affaires se plaidaient en flamand. Encore en 1507 la coutume de Saint-Omer précise dans son article 7 que «ses majeurs et eschevins ont accoustumé faire raidigier leurs dictes sentences criminelles en langaige flamang»[42]. La ville resta d'ailleurs dans une large mesure au sein du réseau économique des Pays-Bas dont elle était officiellement séparée.

    En 1231, Ă  une pĂ©riode ou la ville se construit beaucoup, Saint Louis et sa mĂšre Blanche de Castille vienne Ă  Saint-Omer oĂč ils confirment les privilĂšges accordĂ©s Ă  l'abbaye Saint-Bertin. La tour de l'abbaye sera achevĂ©e deux siĂšcles plus tard[26].

    Ville Ă©conomiquement prospĂšre, Saint-Omer paraĂźt Ă©galement avoir Ă©tĂ© Ă  la fin du Moyen Âge, entre la Flandre et l'Artois et Amiens, un centre artistique relativement important. Les chantiers de construction de la puissante abbaye Saint-Bertin et de la collĂ©giale voient intervenir dĂšs le XIIIe siĂšcle des Ă©quipes d'artistes en provenance de Picardie et d'Île-de-France[Note 4].

    En 1294, la population flamande se révolte, Saint-Omer de par sa position stratégique subit de plein fouet cette révolte[26].

    Vers l'an 1300 la ville compta prĂšs de quarante mille habitants[43].

    En 1325, le collÚge des Bons-Enfants dirigé par les Chartreux et futur collÚge des Jésuites anglais est fondé.

    En 1337, la guerre de cent ans éclate, les partisans du comte de Flandres Louis Ier de Nevers et de Philippe VI se réfugient à Saint-Omer. Le peuple flamand ralliés à Jacob van Artevelde se solidarise avec les Anglais. En prévision d'attaques, une enceinte est bùtie, on inonde les marais, on plante des pieux dans les riviÚres, on brûle préventivement les Faubourgs et l'on rentre les récolte dans la ville[26].

    Bataille de Saint-Omer (Fleurs des chroniques - Besançon ~1384).

    Le siĂšge et la bataille de Saint-Omer ont lieu le , c'est la premiĂšre bataille terrestre de la guerre de cent ans.

    La ville subit de nombreux assauts pendant la guerre, en 1349 les Flamands et les Anglais assiĂšgent en vain la ville[26].

    SĂ»rement arrivĂ©e de Calais vers 1346-1349 la peste noire fait des ravages Ă  Saint-Omer oĂč un tiers de la population meurt. Les maisons sont abandonnĂ©es et tombent en ruines et les bourgeois quittent la ville[26].

    Jean II le Bon, XVe siĂšcle.

    Une paix fragile est conclue, mais devant payer la rançon de Jean II le Bon, ironiquement capturé par Denys de Morbecque de la famille des seigneurs de Saint-Omer à la Bataille de Poitiers en 1356 (rançon pour laquelle fut frappé les premiers franc). La ville sombre dans la misÚre et la criminalité. Les biens ruraux disparaissent et il faudra attendre 1360 pour que la ville reprenne en vitalité[26].

    En 1384, Saint-Omer revient aux ducs de Bourgogne, mais la paix de NimÚgue (1678) la céda définitivement à la France. Les épidémies firent chuter le nombre d'habitants à quinze mille au XVe siÚcle.

    Malgré cela il y aura des raids anglais dans la ville jusqu'en 1435 des suite de la paix d'Arras[26].

    En 1413, particuliĂšrement les Anglais pillent quelques rues et capturent une trentaine d'habitants[26].

    En 1396, Charles VI et sa cour logent Ă  l'abbaye Saint-Bertin pour le mariage de sa fille, Isabelle de France avec le roi Richard III d'Angleterre Ă  Calais. Pour ce mariage des fĂȘtes sont organisĂ©es en ville, des joutes sont disputĂ©es sur la Grand Place[26].

    En mai 1439, étant donné que le comté de Flandre appartient au duc de Bourgogne, Phillipe III le bon, le mariage de son fils Charles le Téméraire et de la fille du roi Charles VII, Catherine de France se tient à l'abbaye Saint-Bertin[44] - [26].

    Le 6e chapitre de l'ordre de la toison d'or se tient en 1440 Ă  l'abbaye Saint-Bertin.

    La mĂȘme annĂ©e, c'est au tour du Duc Charles d'OrlĂ©ans et de Marie de ClĂšves, niĂšce de Phillipe III le bon de se faire marier Ă  l'abbaye Saint-Bertin[26].

    Vers 1448, se tient le célÚbre Tournoi de la croix Pélerine au Nard (Saint-Martin-au-Laërt), Il dure 26 jours[45] - [26].

    C'est sous l'abbatiat de Guillaume Fillastre (1450/1451-1473) chancelier de l'ordre de la toison d'or et pendant le passage à Saint-Omer de Charles d'Orléans que va se tenir en 1461 à l'abbaye Saint-Bertin le 10e chapitre de l'ordre de la toison d'or (créé en 1430)[26].

    C'est au XVe siÚcle surtout, quand la région du Haut-Pays rentre en « terre de promission bourguignonne », que l'activité artistique y connaßt ses plus belles heures. Entre 1454 et 1459, le célÚbre Simon Marmion, originaire d'Amiens, y est de passage avant de rejoindre Valenciennes; il peint, à la commande du puissant abbé Guillaume Fillastre, les volets du retable de l'abbaye Saint-Bertin, aujourd'hui à Berlin et à Londres, dont la huche orfévrée avait été réalisée par les Steclin, orfÚvres valenciennois d'origine rhénane[Note 5].

    Époque moderne

    Plan-relief de Saint-Omer, vue de l'est (fait en 1758 sous la direction de Jean-Baptiste Larcher d'Aubencourt (1711-1793). Échelle 1/600e.

    Le La guerre de succession de Bourgogne Ă©clate Ă  la mort de Charles le TĂ©mĂ©raire, Saint-Omer va plusieurs fois ĂȘtre assiĂ©gĂ©, passant de main Française Ă  Bourguignonne.

    Les troupes de Louis XI assiÚgent Saint-Omer,puis suivra le traité d'Arras le qui octroya officiellement le compté d'Artois au royaume de France grùce aux fiançailles de Marguerite d'Autriche avec Charles VIII. Toutefois Saint-Omer parvient à rester neutre jusqu' au Mariage[46] - [26].

    Par ses lettres patentes, le roi Louis XI confirma en septembre 1464 les privilÚges octroyées par ses prédécesseurs à la ville fraichement conquise[47].

    En 1466, Jacques de Pardieu, échevin de la ville devenu lépreux et trÚs affaibli par quatorze ou quinze ans d'exercice ne peut plus remplir aucune charge et cÚde sa place d'échevin à Guilbert d'Ausque (originaire de Montreuil).

    En 1482, juste aprĂšs le traitĂ© d'Arras une guerre civile Ă©clate entre les partisans de Maximilien de Habsbourg et du roi de France. Saint-Omer reste fidĂšle aux Pays-Bas Bourguignons et obtient le la promesse de n’ĂȘtre jamais « dĂ©membrĂ©e de la maison de Bourgogne»[46] - [26].

    La nuit du , grùce à la trahison du Maréchal d'Esquerdes 700 à 800 Français entrent dans la ville avec l'aide des échevins et des grands marchands, ils rétablissent la souveraineté française[46] - [26].

    Le , grĂące Ă  une conjuration de 22 paysans et bourgeois, les Bourguignons libĂšrent la ville et le 17, les français l'Ă©vacuent dans la liesse populaire. Ce jour a longtemps Ă©tĂ© chĂŽmĂ© et une confrĂ©rie de Saint-DĂ©sirĂ© (saint fĂȘtĂ© le jour de la libĂ©ration) organise pendant longtemps une procession dite du chat, le mot de passe des conjurĂ©s Ă©tait « miaou »[46] - [26].

    Le 23 mai 1493, est signé le traité de Senlis qui mais définitivement fin à la guerre. Le compté d'Artois revient à Phillipe le Beau, fils de Maximilien de Habsbourg. Il visite la ville en mai 1500. Saint-Omer reste aux Pays-Bas Bourguignons[26].

    Le lendemain de sa visite, le jour de l'Ascension il prĂȘte le serment des comtes d'Artois dans la collĂ©giale[26].

    Avec son mariage avec Jeanne de Castille en 1504, Le comté d'Artois passe sous domination espagnole[26].

    Le (rĂ©organisation religieuse des Pays-Bas espagnols), que la collĂ©giale est terminĂ©e, elle accueillera bientĂŽt le siĂšge du nouvel Ă©vĂȘchĂ© de la rĂ©gion, ThĂ©rouanne ayant Ă©tĂ© dĂ©truite par les troupes de Charles Quint en 1553. La collĂ©giale devient une CathĂ©drale[26].

    En 1563, Gérard d'Haméricourt est nommé abbé de Saint-Bertin, il fonde en 1568, à la place du collÚge des Bons-Enfants un collÚge Jésuite pour les réfugiés anglais qui fuient les persécutions anglicanes. Les anciens élÚves du collÚges des Bons-Enfants envoyés chez les Jésuites Wallons pour continuer leurs études se distinguent de par les manches blanches de leur uniforme[26].

    C'est sous Gérard d'Haméricourt que l'empreinte religieuse sur l'urbanisme de la cité audomaroise fut multipliée lors de la Contre-Réforme catholique au XVIe siÚcle. Saint-Omer accueillit alors de nombreux collÚges et séminaires britanniques et wallons. La chapelle des jésuites wallons est construite de 1615 à 1640[26].

    Valentin de Pardieu, nĂ© en 1520 ou 1521, Ă  Saint-Omer, seigneur de la Motte, seigneur d'Esquelbecq, mayeur de Saint-Omer[48] puis gouverneur de Gravelines dĂ©cĂ©dĂ© le 16 juillet 1595 lors de la bataille de Doullens fit bĂątir en 1578 dans la ville de Saint-Omer un local qu'il donne en propriĂ©tĂ© aux sƓurs de Sainte-Catherine. En 1580, ces religieuses prirent possession des lieux et y firent construire une Ă©glise consacrĂ©e en 1595 par l'Ă©vĂȘque de Saint-Omer, Jean Six[49]. À la RĂ©volution, les sƓurs de Sainte-Catherine furent dispersĂ©es. En 1791, elles Ă©taient trente religieuses de chƓur et cinq converses. Les rĂ©volutionnaires prirent possession du couvent et y Ă©tablirent une fonderie. Ce sont dans ses creusets que finirent la plupart des cloches de la ville, transformĂ©es en piĂšces de monnaie, sonnantes et trĂ©buchantes[26].

    Jacques de Pardieu et Valentin de Pardieu veulent que l'échevinage montre les privilÚges anciennement octroyés aux habitants de Saint-Omer par les comtes d'Artois, comme si la Charte communale eût été violée par "Messieurs de la ville" et, pour premiÚre satisfaction, ils veulent que le conseiller pensionnaire de la ville, Guilbert d'Ausque, envoyé l'année précédente de Montreuil à Saint-Omer pour remplacer Jacques de Pardieu, « devenu lépreux et trÚs pauvre aprÚs quatorze ou quinze ans d'exercice » ne puisse plus remplir aucune charge[26].

    En 1636 une digue est construite le long du grand canal pour laisser passer les chevaux qui tire les barges de marchandises.

    Le 24 mai 1638, dans le cadre des guerres entre la France et l'Espagne Saint-Omer est attaquée par les Français au niveau de la porte Sainte-Croix. Les échevins décident pour se défendre d'inonder les fossés en détournant l'Aa[26].

    Le « Plan Titelouze » représentant la ville en 1655 est dressé (voir: Archive BAPSO).

    À la fin du mois de mars 1677 commence le siĂšge de Saint-Omer par les armĂ©es françaises (25 000 hommes) dirigĂ©es par Philippe d'OrlĂ©ans, frĂšre cadet de Louis XIV. Le 5 avril, les armĂ©es de la coalition nĂ©erlandaise et espagnole (30 000 hommes), dirigĂ©es par le Stathouder Guillaume d'Orange, sont Ă  Ypres. Les Français partent Ă  leur rencontre. La bataille a lieu les 10 et dans la vallĂ©e de la Peene, entre les villages de Noordpeene, Zuytpeene et Bavinchove. Philippe d'OrlĂ©ans remporte la bataille de la Peene en infligeant une perte de 3 000 hommes cotĂ© hollandais. Ses armĂ©es sont Ă  nouveau devant Saint-Omer le 14 avril. Mal informĂ©s, espĂ©rant des renforts - qui bien sĂ»r ne viendront pas - les Audomarois rĂ©sistent encore six jours ! Finalement, le , la ville de Saint-Omer tombe. Un an plus tard, en 1678, les traitĂ©s de NimĂšgue valident les consĂ©quences de la bataille de la Peene ; Saint-Omer et le nord de l'Artois, ainsi que les chĂątellenies flamandes de Cassel et Bailleul deviennent dĂ©finitivement françaises[26].

    Le 30 avril 1677, le roi Louis XIV victorieux visite Saint-Omer. Le lendemain il entre à cheval dans la cathédrale pour écouter un Te Deum chanté en compagnie du cardinal de Bouillon[26].

    La ville en 1698

    Les fortifications de la ville furent remaniées par Vauban dÚs 1678, dans le cadre de son projet de pré carré. Le commissaire général des fortifications de Louis XIV superposa à l'enceinte, déjà renforcée par Charles Quint au XVIe siÚcle, son propre systÚme de défense. Des ouvrages avancés, de nouveaux bastions, et de nouvelles plates-formes sont créés pour accueillir l'artillerie. Trois portes donnent accÚs à la ville, Porte de Calais, d'Arras et du Hauts-Pont (ou de Dunkerque, c'est aussi une porte d'eau).

    Fontaine Sainte-Aldegonde sur la place Victor Hugo. Le bĂątiment derriĂšre est contemporain de la fontaine, l'Ă©glise Sainte-Aldegonde s'y tenait Ă  la place.

    La ville devenue française, Louis XIV veut franciser la ville, notamment en remplaçant et en construisant des bĂątiments dans le style français classique, c'est l'arrivĂ©e de la brique jaune. L'hĂŽpital gĂ©nĂ©ral est construit dans ce style par Louis-Alphonse de Valbelle. C'est dans cet esprit que monseigneur Armand-Anne-Tristan de La Baume de Suze va dĂ©buter la construction en 1680 par un architecte du roi d'un nouveau palais Ă©piscopal (transformĂ© en palais de justice en 1795). Son successeur, Louis-Alphonse de Valbelle, Ă©vĂȘque de Saint-Omer va l'achever en 1702. Sur son fronton est inscrit la devise de Louis XIV Nec pluribus Impar[50] - [26]

    En 1717, la famille Piette construit le grand orgue de la cathédrale sur commande du chapitre.

    La fontaine Sainte-Aldegonde (place Victor Hugo) est construite en 1757 par Julien de Nézot, ingénieur du roi, pour commémorer la naissance du comte d'Artois, futur Charles X[26].

    À la fin du XVIIIe siĂšcle, de nombreux hĂŽtels particuliers sont construits dans la ville. L'hĂŽtel Sandelin (Aujourd'hui musĂ©e des beaux-arts) en 1775, le bailliage (Aujourd'hui siĂšge de la caisse d'Ă©pargne), l'hĂŽtel Ringot (Aujourd'hui hĂŽtel des ventes), etc. La fontaine des six pipes (angle de la rue Carnot et Valbelle) est construite Ă  cette pĂ©riode[26].

    Les casernes débutées sous l'occupation espagnole sont finies par Louis XIV (casernes de la Barre[51], d'Albret et du Cygne).

    Fortifications de Saint-Omer.

    Une fabrique de faĂŻence ouvre sous l'impulsion de M. Saladin et M. LevĂȘque, la faĂŻence de Saint-Omer connait un grand succĂšs mais l'entreprise fait faillite en 1780. En 1763, Thomas Fiolet fonde la premiĂšre manufacture de pipes de Saint-Omer[26].

    De 1787 à 1795, quelques milliers de patriotes des Pays-Bas du Nord se réfugiÚrent à Saint-Omer ou dans les villes voisines de Béthune, Watten, Bergues, Gravelines et Dunkerque. Saint-Omer se dote d'une bibliothÚque municipale, devenue depuis bibliothÚque d'agglomération, en 1799, le premier conservateur fut Jean-Charles Joseph Aubin[26].

    En janvier 1789, la réunion des Etats-généraux est annoncée, les représentants des différents corps de métiers et les habitants se réunissent le 30 mars, le lendemain au soir, ils se quittent en ayant rédigé le cahier des doléances, plaintes et remontrance du Tiers-Etats, de la ville et des faubourgs. 20 Des représentants sont désignés pour prendre part à l'assemblée du Bailliage, qui se réunit le 6, 7 et 8 avril 1789 à la grande chambre de la Conciergerie. Le 20 avril 1789, à Arras se tient l'assemblée générale des trois ordres, le 5 mai se réunissent à Versailles, les Etats-Généraux. Louis Joseph Thomas Le Sergeant d'Isbergues lieutenant des maréchaux à Saint-Omer représente la noblesse mais personne ne représente le Tiers-Etats Audomarois[26].

    Le 17 juillet 1789, est annoncĂ©e de la prise de la Bastille trois jours plus tĂŽt, le 23 est jour de fĂȘte. Des cocardes sont vendues au profit des pauvres. Les vitres du bailliage sont brisĂ©es et ceux qui ne prennent pas part aux festivitĂ©s sont pris Ă  partie. Saint-Omer est patriote, et le 11 juin 1790 est organisĂ©e la FĂȘte de la fĂ©dĂ©ration, le rĂ©giment de Provence. La Garde Nationale de Saint-Omer et les dĂ©tachements des communes voisines y participent.

    Le 28 mars 1791, Pierre-Joseph Porion est Ă©lu Ă©vĂȘque du Pas-de-Calais, il vient Ă  Saint-Omer le 14 avril avec des intentions de paix et d'apaisement pour la population. Le 21 septembre, Lazare Carnot (grand pĂšre du prĂ©sident français Sadi Carnot) et son frĂšre Claude son Ă©lus dĂ©putĂ©s du Pas-de-Calais[26].

    Novembre et dĂ©cembre 1791 son marquĂ©s par des rĂ©voltes. La citoyenne Vandenbosche ou dite « la Colonelle » est Ă  la tĂȘte des violences et parcourt les rues accompagnĂ©e de deux tambours. En avril 1792 un arbre de la libertĂ© est plantĂ© sur la Grand Place.

    Le 20 avril 1792 la France déclare la guerre au roi de Hongrie et de BohÚme cette guerre tourne au fiasco et 113 jeunes Audomarois s'enrÎlent comme volontaires. En aout le roi est suspendu et des élections ont lieu. Dans le Pas-de-Calais, Robespierre arrive au 1er rang de la liste mais opte pour Paris, Lazare Carnot arrive au second rang et devient premier élu du Pas-de-Calais. Avoué à Saint-Omer, c'est Jean-Baptiste Personne qui représente les Audomarois à l'Assemblé[26].

    Lazare Carnot

    Au procÚs du roi, Lazare Carnot vote la mort tandis que Jean-Baptiste Personne vote la vie, le 13 janvier 1793 l'Assemblée du District transforme le nom de la ville pour un nom laïc, Saint-Omer devient Morins la Montagne. Un nouvel appel à volontaires est donné pour la guerre de la premiÚre coalition.

    Le 28 fĂ©vrier 1794, une fĂȘte de la dĂ©esse raison est organisĂ©e dans l'Ă©glise Saint-SĂ©pulcre, aprĂšs la RĂ©volution c'est la premiĂšre Ă©glise Ă  revenir Ă  son culte initial. En mars 1799 l'abbatiale de Saint-Bertin est mise en vente Ă  Arras L.-J. Carette remporte la vente. La conservation de la tour est stipulĂ©e dans le cahier d'adjudication et les pierres serviront de carriĂšre et les blocs de pierre seront rĂ©utilisĂ©s (pour l' Ă©cole de musique, l' Ă©cole des beaux arts ou la bibliothĂšque)[26].

    En 1800, Saint-Omer était encore la ville la plus peuplée du département[52].

    Le (Concordat), le diocĂšse de Saint-Omer se rallie Ă  ce lui d'Arras, La cathĂ©drale continue d'ĂȘtre appelĂ©e comme telle par la population jusqu'Ă  nos jours, malgrĂ© le dĂ©part de l'Ă©vĂȘque[26].

    Époque contemporaine

    Le XIXe siÚcle est une période de développement urbain et économique, avec l'arrivée du chemin de fer en 1848. Mais la ville est peu marquée par la Révolution industrielle. La Grand'Place est conçue selon des plans de l'architecte Lefranc, un nouvel hÎtel de ville associé à un théùtre à l'italienne est construit de 1831 à 1838 avec les pierres de l'ancienne abbaye Saint-Bertin. Les fortifications sont en partie rasées pour faire place à des boulevards. Il ne subsiste des fortifications que dans le jardin public (de vingt hectares avec arboretum, kiosque à musique, et parterre à la française) qui est créé en 1894 aux pieds de la cathédrale.

    Le 27 et 28 aout 1804, Napoléon Ier passe à Saint-Omer pour inspecter ses troupes au camp d'Helfaut[53] - [54] - [26].

    Coralie Ferey, Allégorie de la Morinie, 1839 (reprise de la vignette des antiquaires de la Morinie)

    1815, création de la cristallerie d'Arques.

    Le 5 septembre 1831, est fondĂ©e la SociĂ©tĂ© acadĂ©mique des antiquaires de la Morinie, autorisĂ©e le 19 janvier 1832 et reconnue d’utilitĂ© publique le 21 avril 1833. C'est une des plus anciennes sociĂ©tĂ© savantes de France[55] - [26].

    En 1837, est construite au Haut-Pont une nouvelle Ă©cluse.

    En 1843, prĂšs de l'abbaye Saint-Bertin est construite une usine Ă  gaz, l'Ă©clairage public arrive Ă  Saint-Omer.

    En 1848, l'ancien collÚge des Jésuites wallons devient le premier Lycée du Pas-de-Calais, il sera pendant un siÚcle le seul du département[26].

    En 1856, est construit rue Saint-Bertin sur l'ancien couvent des Recollets le collÚge Saint-Bertin, le maréchal Pétain y fera ses études.

    1884, premiĂšre adduction d'eau Ă  domicile.

    Vers 1855, l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie viennent à Saint-Omer[26].

    Tour de l'abbaye Saint-Bertin, mai 1887
    Le géant maraicher Batistin de nos jours.

    La gare de Saint-Omer actuelle est construite en 1904 par l'architecte Clément Ligny, en remplacement de la premiÚre gare jugée trop petite. La partie centrale de la gare équipée d'un clocheton et d'ouvrages en fer forgé est endommagée lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Le recensement de 1911 révÚle que 75 % des maraßchers de Saint-Omer parlent le flamand occidental[56].

    Au moment de la mobilisation générale le , stationne à Saint-Omer la 4e brigade d'infanterie, formée du 8e régiment d'infanterie (Saint-Omer, Boulogne, Calais) et du 110e régiment d'infanterie (Dunkerque, Bergues, Gravelines). Le colonel Pétain commande l'état-major de la 4e brigade. Il est secondé par un capitaine et par un capitaine de réserve. L'état-major comprend un caporal, neuf soldats et huit chevaux. Il part de Saint-Omer par rail le et gagne Hirson, gare régulatrice. Il aboutit finalement à Martigny. Il va combattre à l'Est[57].

    L'Etat-Major anglais du maréchal French loge au 37 rue Saint-Bertin. Les hÎtes de marque tels que le roi George V, la reine Mary ou le prince de Galles Edouard VIII sont logés à l'hÎtel de Bergues (20 rue Saint-Bertin)[26].

    Le 12 octobre 1914, c'est le premier bombardement aérien de la ville, dans les 6 mois qui suivent, les Taubes feront dix bombardements qui feront onze morts chez les civils, notamment le 22 aout 1917 sur le quai de Haut-Pont. En tout, c'est 25 bombardements aériens qui causeront 54 victimes civiles que subit la ville.

    L'armistice est signé le 11 novembre 1918, Saint-Omer pleure ses 586 Audomarois morts au champ d'honneur et ses 54 victimes civiles. Un monument aux morts est construit.

    Les soldats anglais quittent peu à peu la ville et le calme revient. Les rues sont électrifiées, la ville se modernise[26].

    Un ballon gonflĂ© au gaz de ville s'envole de la Grand Place chaque aprĂšs-midi et la Ducasse est Ă  cette pĂ©riode la grande fĂȘte de la ville. Elle se dĂ©roule le deuxiĂšme dimanche aprĂšs la PentecĂŽte. Elle est ouverte par la procession du Saint-Sacrement qui se termine dans le reposoir sur la Grand Place. Le soir, des feux d'artifice sont lancĂ©s et les festivitĂ©s se poursuivent en compagnie des gĂ©ants Tutu (1952) et Batistin (1925)[58] jusqu'au lundi, Jour fĂ©riĂ© oĂč les pompiers organisent des manƓuvres sur la Grand Place[26].

    Saint-Omer en 1929 (Ă©chelle 1/5000)

    En septembre 1939, la guerre est déclarée, des troupes de la 7e armée sont cantonnées à Saint-Omer[26].

    Dans la nuit du 22 au 23 mai 1939, Saint-Omer est bombardĂ©, la quartier Mathurin est dĂ©truit. À l'aube, les troupes allemandes entrent dans la ville, des soldats rĂ©sistent et font sauter le pont de la gare. Des soldats anglais, coupĂ©s de leur unitĂ©, se cachent dans les marais.

    L'As anglais Douglas Bader est abattu le 8 aout 1941 Ă  Wardecques. Il est transfĂ©rĂ© Ă  la clinique StĂ©rin d'oĂč il organise une Ă©pique Ă©vasion le dimanche 17 aoĂ»t 1941 grĂące Ă  un petit groupe d'Audomarois, pour se cacher dans le quai du Haut-Pont et ĂȘtre finalement repris[Note 6] - [26].

    Le 8 dĂ©cembre 1941, le rĂ©sistant Audomarois DĂ©sirĂ© Didry est arrĂȘtĂ©, il est dĂ©capitĂ© en Allemagne le 30 juin 1943.

    Le 27, 28 avril et 1er mai 1942, des bombardements détruisent en partie la gare[26].

    Dans la rĂ©gion, sont construits par l'armĂ©e de l'Allemagne nazie le blockhaus d'Éperlecques en 1942, et la coupole d'Helfaut en 1943. Ces Ă©quipements, qui devaient Ă  l'origine servir de bases de lancement des fusĂ©es V2, sont bombardĂ©s par l'armĂ©e alliĂ©e et ne sont jamais entrĂ©s en service.

    Missile V2.

    Tragique est l'année 1943 pour la ville, les alliés ayant eu connaissance de l'importance des sites d'Helfaut Eperlecques, ils décident d'y lancer des bombardements intensifs. Mais le 13 mai 1943 à 16h 37, l'incompétence des pilotes causa le tristement célÚbre bombardement de la rue d'Arras qui détruit le quartier audomarois. 110 morts, 300 blessés et 417 immeubles partiellement ou totalement détruits. Le 9 aout, le premier missile V1 est lancé sur l'Angleterre, les bombardements alliés se font incessants. Le 28 aout, un bombardement touche l'usine à gaz et un contrefort de l'abbaye Saint-Bertin[26].

    La ville est libérée le par la 1re division blindée polonaise du général Maczek. Quelques résistants mourront durant la bataille.

    Le 22 juillet 1947, autour de 21h, la tour de l'abbaye Saint-Bertin s'effondre sur elle mĂȘme des causes de l'abandon du site et des bombardements qui l'ont touchĂ©e.

    • Cheval blessĂ© par obus en cours de traitement Ă  l'hĂŽpital vĂ©tĂ©rinaire de guerre.
      Cheval blessé par obus en cours de traitement à l'hÎpital vétérinaire de guerre.
    • MĂ©morial Ă  la 1re division blindĂ©e polonaise.
      Mémorial à la 1re division blindée polonaise.
    • Vue ascendante de la Coupole d'Helfaut, base secrĂšte construite dans une ancienne carriĂšre de craie.
      Vue ascendante de la Coupole d'Helfaut, base secrĂšte construite dans une ancienne carriĂšre de craie.
    • Installations anti bombardement dans la cathĂ©drale.
      Installations anti bombardement dans la cathédrale.

    La ville se reconstruit dans une architecture moderne et fonctionnelle, la place Perpignan est construite, elle est nommée en reconnaissance de l'aide apportée par la ville du Sud de la France. La cristallerie d'Arques dénombre 13000 employés et devient une entreprise internationale.

    Le 20 novembre 1962, sous l'impulsion de maitre Senelart, le district de la région de Saint-Omer comprenant à sa fin 18 communes est créé[26].

    La ville se dĂ©veloppe, des logements sociaux sont construits, une zone commerciale se dĂ©veloppe en pĂ©riphĂ©rie, le centre historique et ses commerces attirent des touristes et la production maraichĂšre se modernise avec la mise en place du marchĂ© au cadran. Les fĂȘtes se renouvellent, en effet, chaque annĂ©e le cortĂšge nautique au Haut-Pont, la ducasse du Bachelin et ses gĂ©ants attirent les foules.

    Logo de la CAPSO

    En mai 1969, jumelage de la ville avec Ypres (Belgique) dont les liens avec la ville sont Ă©troits depuis le Moyen Âge. En juin, c'est Detmold (Allemagne) qui est jumelĂ©e avec Saint-Omer. Et enfin, en octobre 1972, Deal (Royaume-Uni) est la derniĂšre ville jumelĂ©e avec la Saint-Omer[26].

    Le 1er janvier 2001, le district de Saint-Omer devient avec l'arrivée d'une 19e commune, la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO).

    Le 8 juillet 2001, la premiĂšre Ă©tape du tour de France part de Saint-Omer.

    Saint-Omer compte 34 clubs sportifs et de nombreux aménagements sportifs, certains comme le SCRA, ou le Canoë-Kayak Club de Saint-Omer atteignent des niveaux nationaux et internationaux[26].

    Championnat d'Europe de kayak polo 2017.

    Le 1er janvier 2017, la CASO fusionne avec la communauté de communes du canton de Fauquembergues, la communauté de communes de la Morinie et la communauté de communes du Pays d'Aire, pour former la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO) qui compte aujourd'hui 53 communes[26].

    Du 22 au 25 juin 2017, Saint-Omer accueille les championnats de France de cyclisme sur route.

    du 23 au 27 août 2017, les Championnats d'Europe de kayak-polo sont organisés à la base nautique de Saint-Omer.

    Le 5 juillet 2022, la quatriĂšme Ă©tape du tour de France passe par Saint-Omer.

    Du 16 au 21 août 2022, les Championnats du monde de kayak-polo sont organisés à la base nautique de Saint-Omer.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

    Saint-Omer est une sous-préfecture du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    Saint-Omer fait partie de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes, soit 105 000 habitants. L'arrondissement, qui comporte huit cantons (liste), compte 153 523 habitants, dont 15 785 habitants pour le canton Nord et 24 039 habitants pour le canton Sud.

    Saint-Omer fait partie du Syndicat mixte Lys-Audomarois (SMLA) pour la rédaction du schéma de cohérence territoriale avec l'Agence d'urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer. La ville fait partie du Pays de Saint-Omer.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Saint-Omer.

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitiÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Listes des maires depuis 1945[59]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avril 1945 octobre 1947 CĂ©lina Roye Directrice d’école
    L'une des premiĂšres femmes maires de France[60]
    octobre 1947 avril 1953 Marcel Merlin
    avril 1953 septembre 1965
    (décÚs)
    Pierre Guillain DVG puis CNIP NĂ©gociant en tissus
    DĂ©putĂ© de la 8e circonscription du Pas-de-Calais (1958 → 1962)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Omer-Nord (1945 → 1964)
    octobre 1965 mars 1977 Raymond Senellart DVD Notaire
    mars 1977 mars 1983 Jean Saint-André PS Pharmacien
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Omer-Sud (1976 → 2001)
    Conseiller rĂ©gional du Nord-Pas-de-Calais (1977 → 1982)
    mars 1983 mars 2008 Jean-Jacques Delvaux RPR puis UMP Professeur d'enseignement Ă©conomique
    DĂ©putĂ© de la 8e circonscription du Pas-de-Calais (1993 → 1997)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-Omer-Nord (1982 → 2008)
    Conseiller rĂ©gional du Nord-Pas-de-Calais (1986 → 1993 puis 1998 → 2001)
    mars 2008 avril 2014[61] - [62] - [63] - [64] Bruno Magnier PS Proviseur de lycée
    Conseiller rĂ©gional du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2015)
    Vice-président de la CA de Saint-Omer
    avril 2014[65] - [66] - [67] En cours
    (au 5 avril 2022)
    François Decoster UDI puis MoDem Chef d'entreprise
    Conseiller rĂ©gional des Hauts-de-France (2015 →)
    8e vice-prĂ©sident du conseil rĂ©gional des Hauts-de-France (2016 →)[68]
    PrĂ©sident de la CA de Saint-Omer (2014 →)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[69] - [70]

    Tendances politiques et résultats des élections en 2007

    En 2007, il y avait 10 277 Ă©lecteurs inscrits. Les rĂ©sultats des Ă©lections prĂ©sidentielles 2007 sont conformes aux rĂ©sultats nationaux : sur 7 543 votes exprimĂ©s, Nicolas Sarkozy obtient 4 006 voix (53,11 %) et SĂ©golĂšne Royal 3 537 voix (46,89 %)[71]. Lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2007, pour 5 683 votes exprimĂ©s, Michel Lefait (PS) est Ă©lu au premier tour avec 2 539 voix (44,68 %), devant Marie-Pascale Bataille (UMP) avec 2 304 voix (40,54 %)[72].

    Finances communales

    La taxe d'habitation s'élevait en 2006 à 25,07 %, à laquelle s'ajoute un taux départemental de 9,29 %. La taxe fonciÚre est de 26,45 % en 2006 sur les propriétés bùties (à laquelle s'ajoute 11,50 % pour le département et 3,70 % pour la région), et de 48,06 % sur les propriétés non-bùties (à laquelle s'ajoute 33,36 % pour le département et 12,56 % pour la région)[73].

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats de Saint-Omer.
    VillePaysPĂ©riode
    Deal[74]Royaume-Unidepuis
    Detmold[74]Allemagnedepuis
    Ypres[74]Belgiquedepuis
    Ć»agaƄ[75]Polognedepuis

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    La collecte sélective des déchets est en place sur la commune.

    La gestion des déchets est assurée par la Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO).

    L'opération Marais Propre a lieu annuellement, avec pour but le nettoyage du marais audomarois. Cette opération est actuellement organisée par RAMSAN, le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, et la CAPSO[76].

    Le tri sélectif est en place sur la commune. La CAPSO a également incité les particuliers à s'équiper de composteurs, et réalise une étude avec des foyers témoins volontaires (objectif de réduction des déchets).

    Un incinérateur Flamoval[77] a été construit et mis en service en juin 2012[78]dans l'agglomération, sur le territoire de la commune d'Arques .

    Plusieurs associations de protection de l'environnement, ainsi que des élus et parlementaires se sont opposés à son installation[79].

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    Sur le territoire de la commune se trouve quatorze établissements scolaires publics et privés[80]. On trouve différents établissements secondaires publics (collÚge de la Morinie, collÚge de l'Esplanade, lycée Alexandre-Ribot) et privés, dont certains trÚs anciens (école et collÚge Saint-Bertin[81], collÚge et lycée Notre-Dame-de-Sion, lycée privé technique Saint-Denis).

    L'enseignement supérieur s'effectue à l'université du littoral, sur Saint-Omer ou Longuenesse (campus) : IUT de Saint-Omer (génie industriel et maintenance, gestion administrative et commerciale)[82], IUP Génie des SystÚmes Industriels-Maintenance Industrielle, DEUST Animation des Activités Physiques et Sportives, Institut de formation en soins infirmiers[83]. Le campus de la Malassise accueille également une école d'ingénieur et une école supérieure de commerce. De nombreux étudiants vont par ailleurs à Lille.

    • L'Ă©cole Saint-Bertin.
      L'Ă©cole Saint-Bertin.
    • La rue Saint-Bertin avec ses pavĂ©s et ses trĂšs anciens lycĂ©es.
      La rue Saint-Bertin avec ses pavés et ses trÚs anciens lycées.
    • Le lycĂ©e Notre-Dame-de-Sion.
      Le lycée Notre-Dame-de-Sion.

    Postes et télécommunications

    La commune, avec trois autres communes voisines que sont Salperwick, Tilques et Serques, a la particularité, unique en France, d'avoir le courrier distribué par un facteur en barque pour une partie des habitants demeurant dans le marais, situé au nord[84].

    Santé

    Les centres hospitaliers les plus proches sont le centre hospitalier de la rĂ©gion de Saint-Omer Ă  Helfaut, Ă  km au sud, et la clinique privĂ©e de Longuenesse. De nombreux professionnels de la santĂ© (mĂ©decins, spĂ©cialistes, dentistes) et Ă©quipements (pharmacies) sont prĂ©sents sur la commune. Les personnes ĂągĂ©es peuvent ĂȘtre accueillies au sein de la maison de retraite Saint-Jean (capacitĂ© d'accueil de 14 personnes), ou de la rĂ©sidence « Arpage », qui accueille des rĂ©sidents atteints de la maladie de Parkinson (70 lits).

    Justice

    Saint-Omer est siĂšge de plusieurs instances judiciaires :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[85] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 14 782 habitants[Note 8], en augmentation de 4,36 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    20 13520 10920 36218 24619 34419 03220 66121 07822 054
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    21 98722 01121 86922 38121 85521 55621 26621 66121 481
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    20 86720 99320 46919 23819 77417 81518 37318 10619 280
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    19 28318 20516 93215 41514 43415 74715 00414 06414 443
    2020 - - - - - - - -
    14 782--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[86].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  44,6 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 20,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 7 121 hommes pour 7 605 femmes, soit un taux de 51,64 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,50 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[87]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,5
    4,4
    75-89 ans
    7,7
    12,7
    60-74 ans
    14,1
    18,3
    45-59 ans
    16,6
    17,2
    30-44 ans
    17,5
    25,6
    15-29 ans
    23,4
    21,2
    0-14 ans
    19,2
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[88]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    En 1999 Saint-Omer comptait 6 709 rĂ©sidences principales et 76 rĂ©sidences secondaires. Le nombre total de logements augmente de 13,9 % entre 1990 et 1999, pour faire face au solde dĂ©mographique positif. Le nombre de logements vacants s'est rĂ©duit de 23,8 % entre 1990 et 1999, mais il restait encore 521 logements vacants en 1999[89].

    Le niveau d'étude montre une scolarisation de la population totale de 24,2 % de niveau primaire, 32,5 % de niveau collÚge, 13,7 % de niveau BAC, et de 16,2 % de niveau études supérieures[90].

    Manifestations culturelles et festivités

    Un cinéma de neuf salles projette des films tous les jours et réalise des avant-premiÚres. Le centre culturel La propose des piÚces de théùtre et une programmation musicale.

    Différents événements marquent le calendrier annuel local :

    • le carnaval.
    • le feu d'artifice du 14 juillet.
    • festival de Jazz, en juillet.
    • le dĂ©filĂ© nautique, plutĂŽt appelĂ© cortĂšge nautique, qui a lieu le dernier dimanche de juillet ; le Groupement de Loisirs du Haut Pont organise cet Ă©vĂ©nement[91].
    • la fĂȘte de la biĂšre, en septembre.
    • la fĂȘte du lĂ©gume, en octobre.
    • la fĂȘte de la Saint-Nicolas et le marchĂ© de NoĂ«l, en fin d'annĂ©e.
    • Le Born to Chill Festival, fin mai/dĂ©but juin qui se dĂ©roule sur le site historique de l'aĂ©rodrome de Saint-Omer pour une programmation Rock, Blues et Electro.

    Sports et loisirs

    La commune est équipée d'un boulodrome, d'un terrain d'athlétisme, de terrains de football et de rugby et du vélodrome Jacques-Anquetil, plus ancien vélodrome de l'Hexagone (1892) et siÚge du VELO CLUB DE SAINT OMER, club formateur qui accueille les compétiteurs de tous ùges et de toutes disciplines (route, VTT, BMX, cross) et qui bénéficie, pour les plus jeunes, d'une école de cyclisme. En outre, les espaces verts, les canaux et les étangs permettent la pratique de nombreux sports et loisirs de nature. Outre le Vélo Club de Saint-Omer, d'autres clubs sont actifs : l'US Saint-Omer (Régional 1), le Canoë-Kayak Club de Saint-Omer, le Skating Club de la Région Audomaroise (niveau national pour le rink hockey), le Rugby Club audomarois et l'Aviron audomarois.

    La ville voisine d'Arques a construit deux équipements homologués pour les jeux olympiques, pour la gymnastique et le tir.

    L'Ă©quipe de cricket local, le Saint-Omer Cricket Club Stars, a la particularitĂ© d'ĂȘtre entiĂšrement composĂ©e de rĂ©fugiĂ©s[92]. Cette Ă©quipe gagne le prix du citoyen europĂ©en 2017, dĂ©cernĂ© par le parlement europĂ©en.

    Un chemin au bord de l'eau rejoint le chemin de halage du canal et permet des promenades à pied ou à vélo. Une réhabilitation est en projet.

    Cultes

    Catholique

    • CathĂ©drale Notre-Dame.
    • CollĂšge anglais de Saint-Omer (devenu le lycĂ©e Alexandre-Ribot) : « L'Angleterre avait, dĂšs le milieu du XVIe siĂšcle, interdit aux catholiques toute forme d'enseignement religieux sur son sol. Ceux-ci avaient donc crĂ©Ă©, dans les Pays-Bas espagnols, plusieurs collĂšges catholiques, dont ceux de Douai et de Saint-Omer. Ils resteront en activitĂ© jusqu'Ă  la RĂ©volution, attirant non seulement des Ă©lĂšves anglais mais aussi des fils de colons amĂ©ricains. Les colons catholiques venus d'Angleterre avaient tendance Ă  s'installer soit dans la Maryland, dont le « propriĂ©taire », Lord Baltimore, avait une rĂ©putation de grande tolĂ©rance, soit en Virginie. Mais avec l'avĂšnement des co-rĂ©gents William et Mary, l'enseignement catholique est interdit, y compris dans le Maryland en 1704, ce qui explique l'envoi, pendant prĂšs de trois-quarts de siĂšcle, de gĂ©nĂ©rations de jeunes AmĂ©ricains pour Ă©tudier sous la fĂ©rule de professeurs jĂ©suites, au collĂšge de Saint-Omer. On parlait alors plutĂŽt de Blandike, par anglicisation de Blendecques, petite ville proche de Saint-Omer oĂč le collĂšge avait achetĂ© une propriĂ©tĂ© et oĂč les Ă©lĂšves pouvaient passer leurs vacances. »[93]

    Islam

    • La ville compte une mosquĂ©e, rue de l'Abbaye, gĂ©rĂ©e par l'association musulmane audomaroise.

    Mormon

    ÉvangĂ©lique

    • AssemblĂ©e Ă©vangĂ©lique de Saint-Omer, quai du Haut Pont.

    TĂ©moins de jehovah

    • Salle du royaume, rue Monsigny.

    Presse Ă©crite

    Radio

    • RDL (Radio Dallas) dont les studios sont situĂ©s Ă  Saint-Omer. Elle Ă©met sur la frĂ©quence 89.6 depuis Saint-Omer. Cette radio peut aussi ĂȘtre entendue du cĂŽtĂ© de Dunkerque (89.8), BĂ©thune (99.2), Montreuil (92.3) et Saint-Pol-sut-Ternoise (89.1).

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 13 203 â‚Ź, ce qui plaçait Saint-Omer au 30 308e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 mĂ©nages en mĂ©tropole[95].

    Emploi

    Rue des ÉpĂ©ers Ă  Saint-Omer.
    Bouteille de biĂšre Saint-Omer.

    La vie économique de Saint-Omer et de ses alentours s'est développée autour de l'eau. L'aménagement du marais audomarois a permis le développement d'activités d'élevage et de maraßchage importantes (culture du chou-fleur) ; c'est devenu aujourd'hui un pÎle touristique remarquable. Il y a également une activité fluviale autour de l'Aa et du canal de Neufossé avec un port fluvial que gÚre la Chambre de commerce et d'industrie. Saint-Omer accueille aussi une brasserie industrielle qui produit la biÚre de Saint-Omer, et une brasserie locale, la brasserie audomaroise, qui produit différents types de biÚres (à la chicorée, à la rhubarbe...).

    La rĂ©gion de Saint-Omer comprend le deuxiĂšme employeur privĂ© de la rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais, la cristallerie Arc International, situĂ©e sur le territoire de la commune d'Arques. À proximitĂ© se situe l'usine Bonduelle de Renescure, Bonduelle Ă©tant la premiĂšre entreprise de la conserve en Europe et le quatriĂšme employeur privĂ© du Nord-Pas-de-Calais[96].

    entreprises et commerces

    Saint-Omer est également un centre tertiaire important. Le centre-ville est composé de nombreuses boutiques commerciales, et d'un grand nombre de restaurants, brasseries et friteries. La clientÚle est enrichie par les touristes anglais.

    Saint-Omer possĂšde une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie Grand Lille.

    Culture locale et patrimoine

    Saint-Omer, classée ville d'art et d'histoire en 1997, a vu cet agrément étendu en 2014 au territoire constitué par la communauté d'agglomération de Saint-Omer et la communauté de communes de la Morinie[97].

    Monuments historiques

    Dans la commune de Saint-Omer, vingt-huit monuments sont inscrits ou classés au titre des monuments historiques[98].

    Édifices civils
    • La bibliothĂšque d'agglomĂ©ration de Saint-Omer au patrimoine d'une richesse peu commune (voir l'article sur le premier conservateur Jean-Charles Joseph Aubin).
    • Le musĂ©e Henri-Dupuis, du nom de son fondateur, situĂ© au 9, rue Henri-Dupuis, actuellement fermĂ©. Ce musĂ©e dispose d'une collection de minĂ©raux, d'oiseaux naturalisĂ©s et de coquillages[99] - [100] - [101].
    • Le collĂšge Saint-Bertin
    • La Grande Place
    • L'ancien hĂŽtel de ville, dit le Moulin Ă  cafĂ©.
    • Le thĂ©Ăątre Ă  l'italienne, ancien hĂŽtel de ville.
    • La fontaine et l'hĂŽtel Sainte-Aldgonde.
    • Les caves mĂ©diĂ©vales.
    • Le jardin public, de l'architecte Guinoiseau (XXe siĂšcle), situĂ© dans les fossĂ©s des fortifications de Vauban. Il comprend un jardin Ă  la française, un kiosque, des jeux pour enfants, des arbres remarquables, un petit parc animalier.
    • Le quartier du Haut-pont, ancien quartier maraĂźcher avec façades typiques, traversĂ© par l'Aa canalisĂ©e.
    • Le Palais de la CathĂ©drale, Maison et musĂ©e de styles Louis XVIII et Charles X entiĂšrement conservĂ© dont les parties les plus anciennes dates du 8e siĂšcle[102].
    • Le cĂŽtĂ© gauche de la salle de la bibliothĂšque.
      Le cÎté gauche de la salle de la bibliothÚque.
    • Le cĂŽtĂ© droit de la salle de la bibliothĂšque.
      Le cÎté droit de la salle de la bibliothÚque.
    • Les commentaires de Jules CĂ©sar traduction dont ont ne connait que 23 exemplaires.
      Les commentaires de Jules CĂ©sar traduction dont ont ne connait que 23 exemplaires.
    • Vue sur le jardin Ă  la française au pied des anciens remparts de Vauban.
      Vue sur le jardin à la française au pied des anciens remparts de Vauban.
    Édifices religieux
    L'Ă©glise Saint-SĂ©pulcre.
    • Chapelle des JĂ©suites, rue du LycĂ©e, ancien collĂšge des JĂ©suites wallons, de style renaissance italienne, construite de 1615 Ă  1640.
    • Les ruines de l’abbaye Saint-Bertin, rue des Ruines Saint-Bertin, Ă©difiĂ©e de 1325 Ă  1520, bien national en 1789 et dĂ©truite par la municipalitĂ© en 1830.
    • L'ancien sĂ©minaire Ă©piscopal, de style flamand (pignon Ă  pas de moineaux) fut Ă©difiĂ© de 1605 Ă  1625.
    • L'Ă©glise de l'ImmaculĂ©e-Conception, place de la GhiĂšre dans le quartier du Haut-Pont, construite en style nĂ©ogothique par Charles Leroy, l'architecte du XIXe siĂšcle de la basilique-cathĂ©drale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille et de plus d'une soixantaine d'Ă©difices de la rĂ©gion.
    • L'Ă©glise Saint-SĂ©pulcre, enclos Saint-SĂ©pulcre. Elle fut Ă©rigĂ©e en l'honneur du seigneurs de la ville et de ses fils ayant participĂ© Ă  la premiĂšre croisades.
    • La chapelle nĂ©ogothique de l'hĂŽpital Saint-Jean rue de Wissocq.
    • La chapelle du collĂšge Saint-Denis, place Saint-Jean.
    • La chapelle, rue Henri Dunant.
    • La chapelle, rue de Courteville (groupe scolaire Notre-Dame de Sion).
    • La chapelle, rue des Bleuets (Centre d'Accueil Permanent de l'Éducation Nationale).
    • La chapelle, rue Carnot (École EuropĂ©enne SupĂ©rieur).
    • La chapelle, rue Saint-Bertin (collĂšge Saint-Bertin).

    Trésors de Saint-Omer

    Patrimoine culturel

    • La bibliothĂšque d'agglomĂ©ration de Saint-Omer possĂšde une salle du patrimoine, ou sont rassemblĂ©s les livres rares et prĂ©cieux. Un exemplaire du premier tome de la bible de Gutenberg (premier livre imprimĂ© en Europe) y est conservĂ©, ainsi qu'un exemplaire du Premier Folio de William Shakespeare[103] - [104].

    Un autre exemplaire du Premier folio est conservé à la BibliothÚque nationale de France.

    La Marseillaise

    Rouget de Lisle a Ă©crit La Marseillaise. Et on l’a appelĂ©e ainsi parce qu’elle Ă©tait chantĂ©e par les fĂ©dĂ©rĂ©s marseillais Ă  leur entrĂ©e dans la capitale en 1792. Son vĂ©ritable auteur s’appellerait Jean-Baptiste Lucien Grisons, un compositeur mĂ©connu et dont quasiment toute l’Ɠuvre a disparu, nĂ© Ă  Lens en 1746 et maĂźtre de chapelle de Saint-Omer de 1775 Ă  1787. C’est la thĂšse notamment soutenue en 1886 par Arthur Loth dans Le chant de la Marseillaise et son vĂ©ritable auteur (on peut consulter des extraits de la rĂ©Ă©dition de 1992 sur Google books).

    L'abbé Suger

    L'abbĂ© Suger, conseiller des rois de France, est restĂ© cĂ©lĂšbre pour avoir thĂ©orisĂ© la reconstruction et l'ornementation de l'abbatiale Saint-Denis, dans les premiers temps de l’architecture gothique.

    InstallĂ© face Ă  la tour de l'abbaye Saint-Bertin, sa statue de marbre est due Ă  Jean-Baptiste Stouf (1817). Cet hommage local s'appuie sur une lĂ©gende forgĂ©e de toutes piĂšces par les Ă©rudits artĂ©siens entre le XVIIIe siĂšcle et la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle : Suger serait nĂ© Ă  Saint-Omer et aurait Ă©tĂ© Ă©levĂ© avec son « frĂšre », Alvise, dans le cloĂźtre de Saint-Bertin, avant d'entrer comme oblat Ă  l'Ă©cole monastique de Saint-Denis en 1091. Alvise serait devenu prieur de l'abbaye audomaroise, puis abbĂ© d'Anchin et enfin Ă©vĂȘque d'Arras.

    Personnalités liées à la commune

    • Omer, ou Audomarus ou Audemer (600-670), moine de Luxeuil, nommĂ© Ă©vĂȘque de ThĂ©rouanne canonisĂ© sous le nom de saint Omer, fondateur de la commune.
    • ChildĂ©ric III (vers 714-vers 755), roi des Francs, de Neustrie, de Bourgogne et d'Austrasie de 743 Ă  751, dernier roi mĂ©rovingiens, est enfermĂ© puis passe la fin de sa vie Ă  l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer.
    • Godefroy de Saint-Omer (nĂ© vers 1075 ou 1076-?), cofondateur de l'ordre des Templiers avec Hugues de Payns en 1118, nĂ© Ă  Saint-Omer.
    • Valentin de Pardieu (1529-1595), seigneur de la Motte, nĂ© Ă  Saint-Omer vers 1529. Il avait fait campagne avec les armĂ©es de Charles Quint. Il fut mayeur de Saint-Omer en 1570.
    • Jehan Titelouze (vers 1563-1633), musicien, considĂ©rĂ© comme le pĂšre de la musique d'orgue française, nĂ© Ă  Saint-Omer.
    • Claude Dausque (1566-1644), philologue, humaniste, considĂ©rĂ© comme l'un des hommes les plus instruits de son temps, nĂ© Ă  Saint-Omer.
    • Françoise de Saint-Omer, (1581-1642), nĂ©e et morte Ă  Saint-Omer, fondatrice de l'ordre religieux des capucines rĂ©formĂ©es.
    • Arnould de Vuez, (1642-1720), peintre, nĂ© Ă  Saint-Omer.
    • Anselme Flamen (1647-1717), sculpteur, nĂ© Ă  Saint-Omer.
    • Pierre-Alexandre Monsigny (1729-1817), compositeur. Il Ă©tudia au collĂšge des JĂ©suites de Saint-Omer.
    • Daniel Carroll (1730-1796), homme politique amĂ©ricain. Il Ă©tudia au collĂšge des JĂ©suites de Saint-Omer.
    • John Carroll (1735-1815), prĂȘtre jĂ©suite. Il Ă©tudia au collĂšge des JĂ©suites de Saint-Omer.
    • Charles Carroll de Carrollton (1737-1832), homme politique amĂ©ricain. Il Ă©tudia au collĂšge des JĂ©suites de Saint-Omer.
    • Guillaume Liborel (1739-1829), juriste et homme politique français, nĂ© Ă  Saint-Omer.
    • Albert Louis Valentin Taviel (1767-1831), nĂ© Ă  Saint-Omer, gĂ©nĂ©ral de la RĂ©volution et de l'Empire, mort Ă  Paris.
    • Pierre Alexandre Joseph Allent (1772-1837), gĂ©nĂ©ral français de la RĂ©volution et de l’Empire, nĂ© Ă  Saint-Omer, mort Ă  Paris.
    • Martin Gobrecht (1772-1845), gĂ©nĂ©ral français de la RĂ©volution et de l’Empire, mort dans la commune.
    • Eustache-Louis-Joseph Toulotte (1773-1860), rĂ©volutionnaire et Ă©crivain français, nĂ© dans la commune.
    • EugĂšne Casimir Lebreton (1791-1876), militaire et homme politique, nĂ© dans la commune.
    • Narcisse Lefebvre-Hermant (1795-1860), homme politique, mort dans la commune.
    • Émile-ThĂ©ophile Blanchard (1795-1860), peintre naturaliste, nĂ© dans la commune.
    • Joseph BienaimĂ© Caventou (1795- 1887), pharmacien chimiste, nĂ© dans la commune.
    • Émile Lefranc (1798-1854), historien, gĂ©ographe, auteur d'ouvrages scolaires, nĂ© dans la commune.
    • Hippolyte Carnot (1801-1888), homme politique français, pĂšre du prĂ©sident Sadi Carnot, nĂ© dans la commune.
    • Louis NoĂ«l (1807-1875), sculpteur, mort dans la commune.
    • Alfred FrĂ©dĂ©ric Philippe Auguste NapolĂ©on Ameil (1807-1886), gĂ©nĂ©ral de division de l'armĂ©e française, nĂ© dans la commune.
    • Joseph Liouville (1809-1882), mathĂ©maticien, nĂ© dans la commune.
    • Louis Martel (1813-1892), prĂ©sident du SĂ©nat, ministre de la Justice, nĂ© dans la commune.
    • Louis de Backer (1814- 1896) avocat, nĂ© dans la commune.
    • François-Nicolas Chifflart (1825-1901), peintre, dessinateur et graveur, nĂ© Ă  Saint-Omer.
    • LĂ©on Belly, (1827-1877), peintre orientaliste, nĂ© Ă  Saint-Omer.
    • Alphonse de Neuville (1836-1885), peintre acadĂ©mique, nĂ© Ă  Saint-Omer.
    • EugĂ©nie Salanson (1836-1912), artiste peintre, Ă©tudie dans la commune.
    • Alexandre Ribot (1842-1923), homme politique, nĂ© dans la commune.
    • Édouard Lormier (1849-1919), sculpteur, nĂ© dans la commune.
    • Marie Fontaine (1853-1937), riche hĂ©ritiĂšre de la bourgeoisie industrielle, nĂ©e dans la commune.
    • Philippe PĂ©tain (1856-1951), marĂ©chal de France, arrive Ă  Saint-Omer Ă  l'Ăąge de onze ans, il y reste durant 8 ans au sein du CollĂšge Saint-Bertin.
    • Paul Ridoux (1867-1920), architecte français, nĂ© dans la commune.
    • Edmond Lefebvre du Prey (1866-1955), avocat et homme politique, nĂ© dans la commune.
    • Tanguy Malmanche (1875-1953), Ă©crivain et auteur dramatique, nĂ© dans la commune.
    • RenĂ© de Saint-Delis (1876-1958), artiste peintre, nĂ© dans la commune.
    • Raoul Castex (1878-1968), amiral français, nĂ© dans la commune.
    • Jules Joets (1884-1959), peintre, nĂ© dans la commune.
    • Germaine Acremant (1889-1986), Ă©crivaine, nĂ©e dans la commune.
    • Marie-Madeleine Descelers (1901-?), peintre, morte dans la commune.
    • Jean-Pierre Évrard (1936-), photographe, nĂ© dans la commune.
    • Max MĂ©reaux (1946-), compositeur de musique et musicologue, nĂ© dans la commune.
    • Éric Morena (1951-), chanteur, nĂ© dans la commune.
    • FrĂ©dĂ©ric LodĂ©on (1952-), musicien et animateur de radio, arrive Ă  Saint-Omer Ă  l'Ăąge de huit ans, il suit son pĂšre directeur de l'Ă©cole de musique de Saint-Omer.
    • Guy David (1957-), mathĂ©maticien spĂ©cialiste de l'analyse, nĂ© dans la commune.
    • Jean-Yves Berteloot (1957-), comĂ©dien, nĂ© dans la commune.
    • Florence Emptaz (1965-) Ă©crivaine, nĂ© dans la commune.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    L'arrivĂ©e de la croix patriarcale sur les Armes de Saint-Omer vient de Godefroy de Saint-Omer cofondateur de l'Ordre du Temple qui adopte comme symbole avec ses compagnons la croix Ă  double traverse en 1116 probablement empruntĂ© Ă  l'Ordre religieux du Saint-sĂ©pulcre dont il dĂ©pendait. Il rapporte cet emblĂšme des Etats Latins d'Orient Ă  son retour Ă  Saint-Omer en 1127. Alors les seigneurs de Saint-Omer et d'Ypres (trĂšs proche des Saint Omer) l'incorporent Ă  leurs Armes oĂč sa plus ancienne apparition connue figure sur le sceau aux causes de la ville de Saint-Omer dĂšs 1209.

    Logo de la commune avec les croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945.
    Blason de Saint-Omer Blason
    De gueules Ă  la croix patriarcale d'argent[105].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Croix de guerre 1939-1945
    Devise
    Fideles audomarenses (fidĂšles Audomarois)
    DĂ©tails
    Aux Armes approchantes : Louches « de gueules à la croix alésée d'argent, à deux traverses égales »
    Le blason a été confirmé le 25 novembre 1815 par autorisation royale.
    Sceau aux causes de la ville de Saint-Omer (1209)
    Maison de Saint-Omer
    Blason de Maison de Saint-Omer Blason
    D’azur, à la fasce d’or[106].
    DĂ©tails
    Armes de la maison de Saint-Omer, brandies en Flandres, Artois, Palestine, Galilée, Tibériade et GrÚce.
    Aujourd'hui c'est le blason officiel des communes de Fauquembergues, Morbecque, Beaurepaire-sur-Sambre, Prisches et Borre, ou aux armes approchantes : Zuytpeene et Pitgam ; toutes étant historiquement rattachées à la seigneurie de Saint-Omer.
    La Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze décerné à la ville.
    La Croix de guerre 1914-1918 avec palme de bronze décerné à la ville.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Thomas Delvaux, Le Sang des Saint-Omer des Croisades Ă  la quenouille en Artois, Flandre, Normandie, Angleterre et dans les États latins d'Orient, Tatinghem, 2007
    • Alain Derville (dir), Histoire de Saint-Omer, PULille, 1983
    • Alain Derville, Saint-Omer, des origines au dĂ©but du XIVe siĂšcle, Saint-Omer, 1995
    • Raymond Dufay, 1968, ce mois-lĂ  : le mai de l'Audomarois, Saint-Omer, 1984
    • Raymond Dufay, La Vie dans l'Audomarois sous l'Occupation : 1940-1944, Saint-Omer, 1990
    • Michel Lancelin, La rĂ©volution en province, Saint-Omer de 1789 Ă  1791, Saint-Omer, 1972
    • Michel Lancelin, La RĂ©volution en province, Saint-Omer en 1792, l'annĂ©e tournante, Saint-Omer, 1983
    • Michel Lancelin, La RĂ©volution en province, Saint-Omer Ă  la veille de la Terreur, Saint-Omer, 1988
    • Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, 1921.
    • Henri Piers, VariĂ©tĂ©s historiques sur la ville de Saint-Omer, Saint-Omer : Imprimerie de Vaneslandt, 1832. Texte en ligne disponible sur NordNum
    • Hector Piers, Biographie de la ville de Saint-Omer, Saint-Omer, 1835
    • Charles Revillion, Recherches sur les peintres de la ville de Saint-Omer, Saint-Omer : H. d'Omont, 1904. Texte en ligne disponible sur NordNum
    • J.-L. Derheims (nĂ© Ă  Calais le 19 fĂ©vrier l798 et mort le 30 dĂ©cembre 1861) auteur de nombreux articles dans les journaux et almanachs et auteur de l’Histoire de la ville de Saint-Omer publiĂ© en 1843.
    • Annales 1868, du ComitĂ© flamand de France, Lille, page 310
    • Arthur Giry, Histoire de la ville de Saint-Omer et de ses institutions jusqu'au XIVe siĂšcle, Paris : F. Vieweg, 1877. Texte en ligne disponible sur NordNum
    • Louis de Lauwereyns de Roosendaele, CuriositĂ©s historiques des archives de Saint-Omer, Saint-Omer : Impr. Fleury-Lemaire, 1878. Texte en ligne disponible sur NordNum.

    Filmographie liée à la ville

    Articles connexes

    Liens externes

    Bases de données et dictionnaires

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. les qualificatifs de « monastÚre haut » et de « monastÚre bas » son respectivement utilisés pour qualifier la cathédrale notre dame (sur les hauteurs du mont Sithiu) et l'abbaye Saint-Bertin (en contrebas).
    4. Le portail sud de la collégiale (vers 1270) offre un témoignage trÚs intéressant de cette sculpture monumentale dans le Nord de la France, d'autant plus remarquable que sa composition paraßt avoir été directement inspirée de la miniature de pleine page d'un manuscrit des commentaires de la Bible, probablement audomarois, aujourd'hui conservé à la BibliothÚque de l'Arsenal à Paris.
    5. Son implantation provisoire Ă  Saint-Omer, longtemps discutĂ©e, est accrĂ©ditĂ©e par l'existence d'autres Ɠuvres de provenance audomaroise avĂ©rĂ©e et de style nettement marmionesque, ainsi notamment d'un panneau, aujourd'hui au Louvre, qui appartenait Ă  un polyptyque Ă  l'origine Ă  Saint-Bertin, illustrant le double Ă©pisode de l'Invention et de la VĂ©rification de la Croix. À ce propos, Marc Gil et Ludovic Nys, Saint-Omer gothique, Valenciennes, 2003.
    6. Pour les détails, voir la section dédié dans la page Douglas Bader.
    7. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Dossier completAire urbaine de Saint-Omer (099) », Rencensement général de la population 2015, INSEE (consulté le ).
    2. « Orthodromie », sur le site Lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Limites communales de Saint-Omer » sur Géoportail..
    4. « Limites communales de Saint-Omer » sur Géoportail..
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa canalisée (E4--001-) » (consulté le )
    6. Les collines de l'Artois sur le site de la DRAAF
    7. « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    8. « ZNIEFF 310013353 - Le complexe écologique du Marais Audomarois et de ses versants », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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