Saint-Martin-au-Laërt
Saint-Martin-au-LaĂ«rt [sÉÌ maÊtÉÌ o laÊ] est une ancienne commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais en rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais, devenue, entre le et le , une commune dĂ©lĂ©guĂ©e de la commune nouvelle de Saint-Martin-lez-Tatinghem.
Saint-Martin-au-Laërt | |||||
La mairie (dessinée par l'architecte Joseph Philippe) | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nord-Pas-de-Calais | ||||
DĂ©partement | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | CASO (communauté d'agglomération de Saint-Omer) | ||||
Code postal | 62500 | ||||
Code commune | 62757 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint-Martinois | ||||
Population | 3 903 hab. (2013) | ||||
Densité | 790 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 45âČ 21âł nord, 2° 14âČ 12âł est | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 46 m |
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Superficie | 4,94 km2 | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Saint-Omer | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Saint-Martin-lez-Tatinghem | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois.
Toponymie
Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Sanctus Martinus (1139) ; Sanctus Martinus extra burgum (1184) ; Sanctus Martinus extra muros Sancti Audomari (1240) ; Les forbourgs de Saint-Martin (1307) ; LâAard (1337) ; Saint-Martin dehors les murs de Saint-Omer (1347) ; Saint-Martin dehors le porte Boulizienne (1441) ; Sanctus Martinus de Lart (1469) ; Saint-Martin hors la ville (1559) ; Sanctus Martinus extra oppidum (1560) ; Le Nard (1623) ; Saint-Martin-du-Lart (1651) ; Saint Martin en Lard (1720) ; Saint-Martin-au-Nart (1782)[1].
Saint-Martin est un hagiotoponyme.
LaĂ«rt (Le) ou lâAĂ«rt est un lieu-dit de la commune de Saint-Martin-au-LaĂ«rt et de l'ancienne commune de Tatinghem[2].
Laërt signifie en flamand « pùturages communaux ».
Histoire
Le , le conseil municipal de la commune valide la fusion avec la commune voisine de Tatinghem à l'unanimité. La nouvelle commune de Saint-Martin-lez-Tatinghem sera créée le [3].
La commune déléguée est supprimée par décision du conseil municipal de la commune nouvelle de Saint-Martin-lez-Tatinghem du [4] - [5].
Politique et administration
DĂ©mographie
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[11] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 3 903 habitants, en augmentation de 3,39 % par rapport Ă 2008 (Pas-de-Calais : 0,77 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ùgée. Le taux de personnes d'un ùge supérieur à 60 ans (29,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). à l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,1 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'ùge est, en 2007, la suivante :
- 46,9 % dâhommes (0 Ă 14 ans = 17,3 %, 15 Ă 29 ans = 17,2 %, 30 Ă 44 ans = 18,7 %, 45 Ă 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 25 %) ;
- 53,1 % de femmes (0 Ă 14 ans = 15,4 %, 15 Ă 29 ans = 13,7 %, 30 Ă 44 ans = 16,9 %, 45 Ă 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 32,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
- Le moulin (Base MĂ©rimĂ©e PA62000046) 50° 45âČ 09âł N, 2° 13âČ 38âł E: inscription par arrĂȘtĂ© du [16]. Grand Moulin (Saint-Martin-au-LaĂ«rt)
Il s'agit d'un moulin en pierre ronde de type moulin à vent, qui servait de moulin à farine. Ce moulin existait déjà en 1801. Il appartenait alors à Jean François Spéneux, qui acheta un certain nombre de biens confisqués pendant la Révolution française. L'activité du moulin avait déjà été abandonnée en 1867 et, vers 1900, le moulin n'était qu'une ruine. Les travaux de restauration ont débuté en 1978. Le 18 septembre 1983, le moulin est inauguré, entiÚrement restauré, et en 2001, le moulin est classé Monument Historique. Il s'agit du seul moulin de ce type dans le Pas de Calais[16].
Patrimoine religieux
- Ăglise Saint-Martin, rĂ©alisĂ©e par Charles Leroy, architecte de nombreuses Ă©glises nĂ©ogothiques de la rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais et notamment de la cathĂ©drale Notre-Dame-de-la -reille Ă Lille.
- La Croix PĂšlerine[17]50° 45âČ 30âł N, 2° 13âČ 50âł E: ErigĂ©e Ă l'occasion du pas d'armes de la belle PĂ©lerine de 1449, organisĂ© et gagnĂ© par Jean de Luxembourg. Le nom de "Belle pĂ©lerine" provient de l'histoire imaginĂ©e pour justifier le pas d'arme : Jean aurait sauvĂ© des griffes de brigands une "Belle pĂ©lerine", sur la route de Rome, montrant ainsi sa force, et dĂ©fiait les meilleurs chevaliers de son temps[18]. La croix a fait ensuite partie des dĂ©pendances d'un manoir dit de "la Rouge-Clef" qui jouxtait le chĂąteau du Long Jardin (voir croquis)[18].
Patrimoine commémoratif
- Le monument aux morts, commémorant les guerres de 1914-1918, 1939-1945 et d'Algérie.
- La plaquette du Souvenir Français, commémorant la guerre de 1870.
- Le calvaire commémoratif, souvenir de la guerre 1939-1944.
- Au cimetiĂšre, trois tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission.
- Monument aux morts.
- Plaquette du Souvenir Français (1870).
- Calvaire commémorant 1939-1944.
- Tombes de la CWGC.
HĂ©raldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : taillĂ© : au 1) de sinople au heaume dâargent, au 2) de gueules au monde croisĂ© aussi dâargent ; Ă la cotice en barre dâargent brochant sur la partition. |
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Notes et références
Notes
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
Références
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 344.
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 215.
- « Saint-Martin-lez-Tatinghem devient réalité », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord,
- ValĂ©ry Duhaut, « Les communes Saint-Martin-au-LaĂ«rt et Tatinghem nâexisteront plus que dans nos souvenirs », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Commune de Saint-Martin-lez-Tatinghem : ProcÚs verbal de la réunion du 19 juin 2020 », sur stmartinleztatinghem.fr, (consulté le ).
- David Monnery, « Le bilan du maire de Saint-Martin-au-LaĂ«rt : « On ne peut pas dire que nous nâavons pas tenu nos engagements » : Bertrand Petit sera candidat Ă sa succession. Ce nâest pas une surprise, mais plus dâun tiers de son Ă©quipe (dix sur vingt-sept) devrait ĂȘtre renouvelĂ©, avec le retour dâun ancien maire⊠celle dâun conseil municipal des enfants qui a dĂ©sormais atteint lâĂąge dâentrer dans la cour des grands », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Municipales : Bertrand Petit Ă la tĂȘte dâun conseil renouvelĂ© dâun tiers, Ă Saint-Martin-au-LaĂ«rt : Le maire saint-martinois entame son troisiĂšme mandat dans la commune », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- David Monnery, « Projets des maires: Bertrand Petit, Ă Saint-Martin-au-LaĂ«rt, le retour en grĂące dâun socialiste Ă part : Le maire de Saint-Martin-au-LaĂ«rt tient sa revanche. Lui qui peinait Ă se faire entendre au sein de lâagglomĂ©ration du temps oĂč ses « amis » du Parti socialiste Ă©taient aux commandes, dĂ©couvre dĂ©sormais le devant de la scĂšne avec lâambition de ne pas sâarrĂȘter en si bon chemin », La Voix du Nord,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Ăvolution et structure de la population Ă Saint-Martin-au-LaĂ«rt en 2007 », sur le site de l'Insee (consultĂ© le )
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- Bases de données MinistÚre de la culture
- Gravure
- La croix pĂšlerine sur le site de la ville
Pour approfondir
Bibliographie
- Les frais du pas d'armes de la croix pélerine, 1449
- Evelyne van den Neste Tournois, joutes, pas d'armes dans les villes de Flandre Ă la fin du Moyen Age (1300-1486)
- Henri Piers, Tournois (Saint-Martin-au-Laërt, la Croix pÚlerine), 1834, 16 pages (Extrait des Mémoires de la société des antiquaires de la Morinie).
- Quenson, La Croix pÚlerine. Notice historique sur un monument des environs de Saint-Omer, Douai : Wagrez aßné, 1835, 44 pages.
- Hugues Beylard, L'église de Saint-Martin-au-Laërt au diocÚse d'Arras, 1960, 13 pages.
- « Saint-Martin-au-Laërt. La restauration du moulin : une entreprise familiale », dans Les Moulins ; n° 5 (2e semestre 1980), page 72.
- Didier Paris, La belle Ă©poque Ă Saint-Martin-au-LaĂ«rt, 1890-1913, Saint-Omer : CollĂšge de lâEsplanade, 2009, 86 pages + annexes.