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Le VĂ©sinet

Le Vésinet est une commune française située à l'est du département des Yvelines en région Île-de-France.

Le VĂ©sinet
Le VĂ©sinet
L'hĂ´tel de ville.
Blason de Le VĂ©sinet
Blason
Le VĂ©sinet
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité CA Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Bruno Coradetti
2020-2026
Code postal 78110
Code commune 78650
DĂ©mographie
Gentilé Vésigondins, Vésigondines
Population
municipale
15 619 hab. (2020 en diminution de 1,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3 124 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 53′ 41″ nord, 2° 07′ 59″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 47 m
Superficie 5,00 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Chatou
LĂ©gislatives 5e circonscription des Yvelines
Localisation
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Le VĂ©sinet
Liens
Site web https://www.levesinet.fr/

    Officiellement érigée en commune autonome le , elle présente la particularité d'être née d'un des premiers lotissements créés en région parisienne à la fin du XIXe siècle.

    C'est une commune résidentielle de l'Ouest parisien s'ordonnant autour de parcs, lacs et rivières artificiels, desservie par des artères vertes aux arbres plus que centenaires.

    Ses habitants sont appelés Vésigondins.

    GĂ©ographie

    Position du VĂ©sinet dans les Yvelines.

    Localisation

    La commune du VĂ©sinet se trouve au milieu d'un mĂ©andre de la Seine, sans accès au fleuve, Ă  19 kilomètres Ă  l'ouest de Paris et Ă  quatre kilomètres Ă  l'est de Saint-Germain-en-Laye. Les communes limitrophes sont Chatou Ă  l'est, Croissy-sur-Seine au sud, Le Pecq Ă  l'ouest et au nord, Montesson au nord.

    Le territoire est constituĂ© par une plaine alluviale s'Ă©tageant entre 28 mètres (au niveau du rond-point du Pecq) et 45 mètres d'altitude (Ă  l'extrĂ©mitĂ© est de la route de Montesson), en lĂ©gère pente du nord-est vers le sud-ouest.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Communes limitrophes

    Le Vésinet a été créée par prélèvement de territoires sur Chatou à l'est, Croissy-sur-Seine au sud, Le Pecq à l'ouest, Montesson La Borde au nord.

    Urbanisme

    Typologie

    Le VĂ©sinet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[4] et 10 816 803 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7] - [8].

    C'est une commune entièrement urbanisée, formée très majoritairement d'habitations individuelles. Les espaces verts représentent 20 % du territoire. Dans ces espaces verts, distribués dans la commune, ont été aménagés des plans d'eau : le lac Supérieur, le lac Inférieur, le lac de la Station, le lac de Croissy et le Grand lac, possédant une grande île centrale, l'île des Ibis ; le Grand Lac est aussi appelé « Lac des Ibis »[9] ou « Grand Lac des Ibis »[10]. Ces plans d'eau sont reliés les uns aux autres par près de quatre kilomètres de ruisseaux artificiels appelés « Les petites rivières », sous la forme de deux réseaux indépendants séparés par la voie de chemin de fer.

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 7 387, alors qu'il Ă©tait de 7 239 en 2014 et de 7 335 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 45,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Vésinet en 2019 en comparaison avec celle des Yvelines et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,7 %) supérieure à celle du département (2,6 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,1 % en 2014), contre 58,6 % pour les Yvelines et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement au Le VĂ©sinet en 2019.
    Typologie Le Vésinet[I 1] Yvelines[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 88,7 91 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,7 2,6 9,7
    Logements vacants (en %) 8,6 6,4 8,2

    La commune est une ville rĂ©sidentielle. Selon plusieurs palmarès, Le VĂ©sinet est une des villes regroupant le plus d'expatriĂ©s et la plus chère de l'immobilier d'ĂŽle-de-France avec un prix mĂ©dian des maisons de 1 000 000 â‚¬[11].

    La commune ne respecte pas ses obligations instituées par l'article 55 de la loi SRU de 2000, qui lui font obligation de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux, alors qu'elle n'en a que 12,2 % en 2021[12] - [13]. Elle est donc placée en état de carence et les permis de construire sont donc délivrés par le préfet.

    Voies routières

    Les communications sont assurées par quatre grands axes rayonnant à partir de la place de la République située sur l'emplacement de l'étoile forestière : la route de Sartrouville (RD 121) en direction du nord, la route de Montesson (RD 311) en direction du nord-est, le boulevard Carnot (RD186) en direction de l'est et la route de Croissy (RD 121) en direction du sud-est. Le boulevard Carnot relie le pont du Pecq au pont de Chatou et constitue l'artère principale de la commune.

    La commune est reliée à l'A86 via le pont de Chatou et à l'A13 via les échangeurs de Saint-Germain-en-Laye ou de Rocquencourt.

    Transport en commun

    Le VĂ©sinet est desservie par deux stations du RER A : Le VĂ©sinet-Centre et Le VĂ©sinet - Le Pecq, qui la relient Ă  Paris via La DĂ©fense et Ă  Saint-Germain-en-Laye.

    Elle dispose également de gares de bus dans les deux stations du RER assurant les liaisons avec les gares de Sartrouville, Houilles-Carrières, le Pecq (Vignes-Benette, Mexique) et Chatou.

    Via le boulevard Carnot, la ligne RATP du Noctilien Paris / Saint-Germain-en-Laye la dessert (arrĂŞt proche de la gare Le VĂ©sinet-Le Pecq).

    Un mini-bus Ă©lectrique assure une liaison entre le centre et le sud de la commune[14].

    Transport actif

    Le Vésinet est parcouru par un réseau de sentiers piétonniers qui serpente le long des pelouses et lacs et a sécurisé la traversée piétonne de sa voie la plus passante, le boulevard Carnot (RD 186).

    Le Vésinet a des dénivelés modérés. Le stationnement va de payant en cœur de ville à limité à h, les résidents étant identifiés par une carte délivrée par la mairie.

    La ville a adopté une signalétique de voies partagées entre automobiles et vélo sur les quelques axes secondaires.

    Le conseil départemental des Yvelines n'a procédé à aucun aménagement cyclable des quatre départementales qui la traversent. Notamment, l'absence de tout aménagement sur le boulevard Carnot, l'importance du trafic routier et la présence de nombreux giratoires rendent cette voie particulièrement dangereuse pour les cyclistes et rompt la continuité avec les pistes existantes sur les communes proches, privant ainsi les cyclistes de la possibilité de parcourir en sécurité l'axe historique reliant Saint-Germain-en-Laye à la Porte Maillot via la Défense.

    Cependant, la continuité des pistes cyclables réalisées sur la commune de Croissy, chemin de ronde et sur la RD 121, est en passe de s'étendre au Vésinet dans le cadre du Plan Vélo 2019-2026 de la CASGBS, qui inscrit la création de cet aménagement.

    Toponymie

    La mention du Vésinet apparaît pour la première fois dans une charte de 704, du roi Childebert III sous l'appellation Visinolium[15], vesiniolum[16], visiniotum[17] - [18], Visiniolo en 768[19] - [20].

    Selon Dauzat, le nom « Vésinet » viendrait du latin vicinicum et signifierait « hameau ». Mais l'origine est visiniolum « lieu voisin ». Cette seconde hypothèse est plus probante, car au moment de la rédaction des documents les plus anciens, entre le VIIIe et le IXe siècle, lorsque apparaissent les mots visiniolum et visiniolo, il n'y a pas encore de hameau, mais seulement une terre, un bois qui est cédé à Alpicum (Le Pecq) en sous-fief. C'est une réserve de bois pour le modeste prieuré qui s'établit au Pecq et pour les quelques dizaines de familles qui se serrent autour du petit oratoire en bois de Saint-Wandrille, sur la rive gauche de la Seine[21] - [22].

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    Dans une charte de 704, le roi Childebert III octroie la terre du Pecq et son annexe Le Vésinet aux moines de l'abbaye de Fontenelle devenue Saint-Wandrille au XIIe siècle.

    Le territoire actuel du Vésinet est alors recouvert par une forêt, une partie de l'ancienne forêt d'Yveline, acquise par le roi François Ier au XVIe siècle et restant longtemps un domaine de chasse de la couronne.

    Du Moyen Âge au règne de Louis XIV, la forêt a mauvaise réputation ; cela n'empêche cependant pas Louis XIV d'y chasser au vol.

    Temps modernes

    La forĂŞt du VĂ©sinet dans une boucle de la Seine vers 1780 (carte de Cassini).

    Le cardinal de Noailles fait défricher la forêt et y bâtit des maisons et une chapelle pour les cultivateurs.

    Le VĂ©sinet est un hameau de Chatou avant 1726, puis du Pecq entre 1726 et 1874[23].

    Révolution française et Empire

    Sous la Révolution, le 20 frimaire an II (soit le 10 décembre 1793), ce territoire est partagé entre les nouvelles communes de Croissy (qui en récupère 120 hectares), Chatou (138 hectares), Montesson (53 hectares et demi) et Le Pecq (97 hectares). Le territoire du Pecq a désormais un pied sur la rive droite de la Seine[24].

    Époque contemporaine

    Woodcottage.
    La ligne de train et l'ancienne gare

    En 1837, la nouvelle ligne de chemin de fer de Paris-Saint-Lazare au Pecq est inaugurée. Le train ne pouvant franchir le dénivelé jusqu'à Saint-Germain-en-Laye, la gare se situe sur la commune du Pecq, sur la rive droite de la Seine, au pied du pont dit « pont du Pecq », reconstruit en 1963 et baptisé « pont Georges Pompidou » en 1996 . Grâce à un chantier pour un programme immobilier, des vestiges de cette gare ont été découverts début 2017.

    En 1848, la construction d'un viaduc enjambant la Seine, et la création d'un train dit « atmosphérique », permet le prolongement de la ligne jusqu'à Saint-Germain-en-Laye ; ce train subit un accident dans la gare du Vésinet le 6 septembre 1858, qui fait trois morts et 35 blessés[25].

    Le tracé de la ligne étant modifié pour se raccorder avec le viaduc, cette première gare est abandonnée et, en 1862, une deuxième gare est ouverte, 1 km en amont. Bien que située sur la commune du Vésinet, cette nouvelle gare s'appelle « Le-Pecq ». En 1955, un nouveau bâtiment voyageurs est construit rue Watteau 50 mètres plus loin, sans détruire le précédent bâtiment, qui est désaffecté et en attente d'une réhabilitation lourde (mai 2023) et d'une destination non définie.

    Lorsque la ligne deviendra la ligne A du RER, en 1972, une nouvelle gare est construite 100 m en amont. Elle s'appelle « Le Vésinet - Le-Pecq », pour la distinguer de la gare du « Vésinet-Centre », située au centre-ville, 1 km avant.

    Création de la ville

    En 1855, Napoléon III décrète qu'il sera bâti au sud du bois du Vésinet un asile pour les ouvriers convalescents ou mutilés dans le cours de leurs travaux. Le , l'asile impérial du Vésinet est inauguré. C'est toujours actuellement un établissement de santé, propriété du département des Yvelines.

    Par ailleurs, Henri Place, banquier, possède de nombreux espaces boisés dans la région de Saint-Germain-en-Laye et Marly. Sa gestion de la banque donne des signes de fragilité, et le duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, est inquiet pour les deux millions qu'il y a déposés.

    Morny (ou l’un de ses proches) a l’idée de provoquer l’échange de la plaine dite « de la Jonction » située entre Saint-Germain-en-Laye et Marly pour agrandir la chasse de l’État, contre les bois du Vésinet situés sur trois communes et peu propres à la chasse mais qui peuvent être d’un excellent rapport pour les créanciers du banquier. Pour diriger l’opération Morny pense à Alphonse Pallu, dynamique industriel installé en Auvergne, mais aussi maire de Pontgibaud et conseiller général du Puy-de-Dôme.

    Le contrat provisoire d’échange est signé le 2 octobre 1855 entre Achille Fould, ministre des Finances, et Henri Place.

    Le est fondée la société Pallu et Cie, dont l'objectif est d'urbaniser la forêt du Vésinet afin de fonder une ville nouvelle. Le gérant est Alphonse Pallu, associé à Auguste Morny, à l'origine également de l'urbanisation de Deauville et Biarritz. Est donc ainsi acté l’échange de terrains avec Napoléon III, troquant 321 ha de terrains situés entre les forêts de Saint-Germain-en-Laye et Marly, ce qui permet de réunir les terrains de chasse en un seul tenant contre 436 ha au Vésinet et 49 ha dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye[26].

    La création du plan de la ville est confiée au comte de Choulot suivant un plan de cité-jardin « à l'anglaise » avec un plan en damier pour le centre-ville, mais des voies courbes en second réseau de circulation ainsi que des coulées vertes accompagnées de rivières artificielles. Les travaux de défrichement, de terrassement, de création des réseaux de lacs et rivières, d'installation du réseau d'eau potable ainsi que les ouvrages d'art sont réalisés par Pierre-Joseph Olive, architecte attitré de la société Pallu. Choulot et Olive cosignent la vue cavalière du Vésinet (mairie du Vésinet) datée de 1858. Comme le veut la tradition, le centre-ville comporte une église, Sainte-Marguerite, consacrée le 2 juillet 1865, l'un des premiers bâtiments publics réalisés en béton en France.

    La société Pallu aménage ce qui va devenir un des tout premiers lotissements de France et la vente par adjudication des premiers lots commence le . Des affiches sont éditées pour promouvoir le caractère de villégiature de la ville et attirer ainsi les bourgeois parisiens[27] : prendre le train à partir de la gare Saint-Lazare pour s'y rendre est très prisé.

    En 1858, un cahier des charges est établi et modifié en septembre 1865 et mai 1869. Il fixe les règles auxquelles doivent se conformer les acquéreurs pour préserver le caractère résidentiel du lotissement. En particulier, sont interdites toutes les activités industrielles ; seuls sont autorisés à s'installer « les commerces, métiers et industries utiles aux constructions ou aux besoins domestiques pourront seuls s'établir [...] sur ceux des lots seulement qui seront spécialement indiqués à cet effet par MM. Pallu et Cie. » Les jardiniers et fleuristes sont libres de s'installer où bon leur semble.

    C'est l'un des premiers règlements d'urbanisme établis en France.

    En 1866, est installé un champ de courses autour de l'actuel Grand Lac, appelé aussi lac des Ibis (appelé à l'époque « lac du Champ de Courses »)[28] - [29].

    Le , le Vésinet est érigée en commune autonome[30]. Alphonse Pallu en est le premier maire.

    En 1934, la plus grande partie des pelouses et des rivières sont classés ou inscrits à l'inventaire des sites pittoresques protégés[31].

    Le Tour de France

    Le Tour de France part du Vésinet en 1925 puis, chaque année, de 1927 à 1939 inclus. Le démarrage de l'épreuve se fait à Paris, à proximité de l'Étoile, mais le départ réel est donné au Vésinet et parfois de nuit, vers deux ou trois heures du matin. L'organisateur du départ est Julien Rudolphe, coureur sur piste, cycliste de demi-fond d'avant la Première Guerre mondiale. En 1917, il installe au Vésinet son atelier et son magasin de construction et de réparation de cycles dans l'immeuble qu'il fait construire au 15 bis boulevard Carnot, bâtiment qui appartient maintenant à la Ville. Une plaque commémorative est posée sur la façade.

    Seconde Guerre mondiale

    La ville est bombardée notamment trois fois[32] :

    • par les Allemands le 3 juin 1940, au moins une victime ;
    • par les Britanniques le 3 mars 1942, deux ou trois morts, quinze blessĂ©s ;
    • par les AmĂ©ricains le 1er juin 1944, trois ou quatre morts.

    André Douminjou est fusillé par les Allemands le 21 août 1944 au Vésinet lors d'une prise d'otages devant le café de la Mairie, boulevard Carnot[33].

    L'après-guerre

    En 1970, l'ensemble des secteurs résidentiels d'habitations individuelles de la commune est à son tour inscrit à l'inventaire des sites pittoresques du département des Yvelines[34]. Enfin, en 1983 est classé l'ensemble des lacs, rivières, pelouses, coulées et autres espaces verts publics[35].

    Le parc des Ibis.

    Le lac des Ibis (ou Grand Lac ou lac du Champ de Courses) est acheté par la ville en 1914. Les quatre autres lacs et les rivières qui les relient, relevant d'un traité de concession conclu entre la Lyonnaise des Eaux et la ville (en 1949, renouvelé en 1974), sont intégrés au domaine public plus tard, en 2005.

    Cet ensemble de mesures de protection permet au Vésinet de demeurer l'exemple unique en France de « ville-parc ». Par ailleurs, depuis 1997, Le Vésinet bénéficie de la distinction suprême des Quatre Fleurs au Concours des villes et villages fleuris.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[36], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription des Yvelines.

    De sa création en 1875 à 1964, la commune faisait partie du canton de Saint-Germain-en-Laye, année où elle rejoint le canton de Chatou. Lors de la mise en place du département des Yvelines, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton du Vésinet[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle réintègre le canton de Chatou, dans une composition redéfinie.

    Intercommunalité

    La commune était membre fondateur de la communauté de communes de la Boucle de la Seine, créée fin 2004 et qui s'est transformée ultérieurement en communauté d'agglomération sous le nom de la communauté d'agglomération de la Boucle de la Seine.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante en Île-de-France, capables de dialoguer avec la métropole du Grand Paris, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, dont la commune est désormais membre.

    Tendances politiques et résultats

    Au second tour des élections municipales de 2014 marqué par une quadrangulaire, la liste menée par Bernard Grouchko (DVD) remporte la majorité des voix avec 36,94 % des suffrages exprimés, suivi par la liste de Philippe Bastard De Crisnay (DVD, 24,15 %), celle de Stanislas Chesnais (DVD, 21,98 %) et celle d'André Michel (PS-PCF-EELV , 16,92 %)t[38].

    Au second tour des élections municipales de 2020, quatre listes restent à nouveau en présence. Celle de Bruno Coradetti, investi par LREM, qui obtient 32,53 % des suffrages exprimés (22 élus), suivi par celles de Thibault Gripoix (LR), 31,64 % (5 élus), celle du maire sortant Bernard Grouchko (DVD), 18,31 % (3 élus) et celle de François Bonnin : 17,50 % (3 élus)

    Politique locale

    Après avoir eu deux maires en 43 ans entre 1965 et 2008 (Alain Jonemann avec cinq mandats et Alain-Marie Foy avec deux mandats), la commune est marquée par une très forte instabilité politique avec quatre maires élus entre 2008 et 2014 dont trois ne sont pas parvenus au terme de leur mandat.

    • Robert Varèse (mars 2008-janvier 2012) dĂ©missionne, officiellement pour raison de santĂ©[39] ;
    • Philippe Bastard de Crinay (janvier 2012-avril 2013) perd son poste après de nouvelles Ă©lections dues Ă  sa mise en minoritĂ© par le conseil municipal[40] ;
    • Didier Jonemann (avril 2013-avril 2014) voit son Ă©lection invalidĂ©e par le Tribunal de Versailles au vu de ses comptes de campagne[41] ;
    • Bernard Grouchko, Ă©lu en mars 2014, mis en minoritĂ© au sein de sa majoritĂ©[42] - [43] dĂ©but 2018, annonce sa dĂ©mission en mars 2018 avant de la retirer et de constituer une nouvelle alliance au sein du conseil municipal[44] - [45] - [46] avec une partie de ses anciens opposants, certains de ses anciens partisans rejoignant l'opposition.

    Les conseils municipaux deviennent houleux et tendus[47].

    Le 29 mars 2019, le conseil municipal rejette le projet de budget primitif 2019 présenté par le maire. Le préfet des Yvelines saisit la Chambre régionale des comptes Île-de-France (article L.1612-2 du code général des collectivités territoriales).

    Le 24 mai 2019, la Chambre régionale des comptes procède à divers ajustements des dépenses et des recettes de la section de fonctionnement[48] - [49].

    Lors des Ă©lections municipales de 2020, la liste du maire sortant Bernard Groucko est largement battue par celle du LREM Bruno Coradetti.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[50]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1875 1879 Alphonse Pallu Industriel
    1879 1887 Jean Laurent Commerçant (restaurateur)
    1887 1888 Aimé Foucault Républicain radical Avoué
    1888 1892 Alphonse Ledru Union républicaine (clérical) Avocat
    1892 1904 Charles Drevet Union républicaine (clérical) officier d'académie
    1904 1908 Gaston de Casteran Union républicaine Avocat
    1908 1919 Gaston Rouvier Radical socialiste Journaliste, haut fonctionnaire
    1919 1929 Camille Saulnier Radical socialiste
    1929 1934 Henri Cloppet Union républicaine démocratique Journaliste
    1934 1935 Émile Aubrun Négociant
    1935 1941 Émile Thiébaut Commerçant (horticulteur, fleuriste)
    DĂ©missionnaire
    mai 1941[51] 1944 Georges Dessoudeix[52] Journaliste, écrivain, critique littéraire
    Nommé conseiller départemental de Seine-et-Oise (1943 → 1944)
    Nommé par le Gouvernement de Vichy
    octobre 1944 1945 Max Boisville[53] Électricien
    Membre du Comité de Libération du Vésinet
    Nommé par le préfet de la Libération
    avril 1945 1953 Jean-Marie Louvel[54] - [55] - [56] MRP Polytechnicien
    Ministre de l'industrie et du commerce (1950 → 1954)
    Sénateur du Calvados (1959 → 1970)
    Député du Calvados (1945 → 1958)
    Maire de Caen (1959 → 1970)
    1953 1965 Marc Ferlet[57] Ingénieur
    1965 1995 Alain Jonemann[58] RI puis
    UDF-PR puis RPR
    Journaliste puis chef d'entreprise (transports)
    Député des Yvelines (5e circ) (1988 → 1993)
    Conseiller général du Vésinet (1967 → 1992)
    Vice-président du conseil général des Yvelines (1970 → 1992)
    Conseiller régional (1976 → 1986)
    1995 2008[59] Alain-Marie Foy[60] RPR puis UMP Cadre de banque
    Président de la CC Boucle de la Seine (2005 → 2008)
    2008 janvier 2012[39] Robert Varèse[61] UMP Ingénieur civil du Génie maritime
    Vice-président de la CC Boucle de la Seine (2008 → 2012[62])
    DĂ©missionnaire
    janvier 2012[63] avril 2013[40] Philippe Bastard de Crisnay[64] - [65] UMP Chef d'une grande entreprise
    Vice-président de la CC Boucle de la Seine (2012[62] → ?)
    Mandat écourté à la suite de la démission de 11 conseillers municipaux
    avril 2013[66] - [67] avril 2014[41] Didier Jonemann[68] DVD Médecin généraliste.
    Fils d'Alain Jonemann, maire de 1965 Ă  1995
    Déclaré inéligible en mai 2014 à la suite du rejet de son compte de mandat de la municipale partielle d'avril 2013
    avril 2014 juillet 2020 Bernard Grouchko[69] DVD Dirigeant de société
    Vice-président de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2016 → 2020)
    juillet 2020[70] En cours Bruno Coradetti[71] LREM Cadre commercial
    Vice-président de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2020 → )

    Distinctions et labels

    Le panneau des Villes fleuries, avec les Quatre fleurs détenues jusqu'en 2022.

    Site résidentiel classé, Le Vésinet est protégée au titre des sites (loi de 1930) et des monuments historiques (loi de 1913).

    La commune, qui disposait depuis la fin des années 1990 de quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris, n'a plus que trois fleurs en 2023, le jury ayant relevé un manque d’entretien, de mobilier urbain ainsi que le faible fleurissement de certains secteurs[72].

    La ville envisage de valoriser son patrimoine arboré en étant candidate au label 4 arbres que projette de créer le ministère de la Transition écologique[72].

    Jumelages

    Pacte d’amitié

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Le lycée Alain, vue du côté de la route de Croissy.
    Enseignement public
    • Cinq Ă©coles maternelles : Centre, Charmettes, la Borde, Princesse, les Cygnes
    • Quatre Ă©coles Ă©lĂ©mentaires : Merlettes, Pallu, Pasteur, Princesse
    • Un collège : Le Cèdre
    • Un lycĂ©e d'enseignement gĂ©nĂ©ral : Alain (pseudonyme de l'Ă©crivain Émile Chartier, qui habita le VĂ©sinet jusqu’à sa mort en 1951)
    Enseignement privé sous contrat
    • L'Ă©cole Saint-Charles (Ă©lĂ©mentaire) (Fondation des Orphelins apprentis d'Auteuil)
    • L'ensemble scolaire Le Bon-Sauveur (de la maternelle au lycĂ©e)
    • L’école Sainte-Odile (maternelle et Ă©lĂ©mentaire)
    • L'Ă©cole Sainte-Jeanne-d'Arc (maternelle et Ă©lĂ©mentaire)

    Par ailleurs, la fondation des Orphelins Apprentis d'Auteuil, possède l'Institution Saint-Charles au no 23 de l'avenue de Lorraine.

    Petite enfance

    Le Vésinet possède six crèches, une halte-garderie et une crèche intercommunale.

    Personnes âgées

    Il y a trois résidences-autonomie (ex-foyers-logements) (Jean Laurent, Sully et Pallu) et un Ehpad à l'hôpital du Vésinet , avenue de la Princesse.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[73] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 15 619 habitants[Note 4], en diminution de 1,95 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    2 2852 4653 3294 4604 3424 8955 4145 6806 353
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    7 6109 40511 22211 71213 02015 66517 96418 45917 986
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 - -
    17 27215 94515 92116 41915 92916 04715 619--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 7 590 hommes pour 8 275 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[75]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,0
    7,6
    75-89 ans
    9,9
    13,8
    60-74 ans
    15,4
    22,1
    45-59 ans
    21,6
    17,8
    30-44 ans
    18,7
    16,5
    15-29 ans
    14,7
    21,1
    0-14 ans
    17,8
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[76]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Manifestations culturelles et festivités

    La bibliothèque municipale est renommée en avril 2018 bibliothèque Marcel-Gotlib, du nom du dessinateur qui habita longtemps la commune[77].

    Du 18 au 26 octobre 2019, pour commémorer les 150 ans de l'Asile, a lieu l'exposition « 1859 : inauguration de l’Asile impérial du Vésinet », dans la salle des spectacles de l’hôpital du Vésinet, organisée par la Société d’histoire du Vésinet et l’association historique La Mémoire de Croissy.

    Du 5 au 16 novembre 2019 l'exposition est visible dans le foyer du Théâtre du Vésinet puis en janvier 2020 dans la chapelle Saint-Léonard de Croissy.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 56 706 â‚¬, ce qui place Le VĂ©sinet au 71e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[78].

    En 2012, la part des ménages fiscaux imposables est de 84,9 %[79].

    Emploi

    En 2009, la commune du Vésinet fait partie de la zone d’emploi de Nanterre[80].

    Recensement de 2006

    La commune compte 4 727 emplois dont 4007 salariĂ©s (84,8 %) et 720 non salariĂ©s (15,2 %). Ces emplois se rĂ©partissent massivement (4371 soit 92,7 %) dans le secteur tertiaire (administration, enseignement, santĂ©, commerce, services, transports, immobilier).

    Répartition des emplois par domaines d'activité

    Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont Commerce dont Services
    Le VĂ©sinet 0,3 % 3,5 % 3,4 % 92,7 % 7,9 % 31,9 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 74,8 % 13,3 % 20,9 %
    Sources des données : INSEE[81]

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles

    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres, professions
    intellectuelles
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Le VĂ©sinet 0,0 % 6,9 % 19,1 % 28,1 % 36,8 % 9,1 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Sources des données : INSEE[81]

    La population active compte 7 130 personnes, soit un taux d'activitĂ© de 72,2 %. Parmi celles-ci, 6 549 ont un emploi, soit un taux d'emploi de 66,3 % et 581 sont en chĂ´mage, soit un taux de chĂ´mage de 8,2 %[81], très proche du taux national (8,3 %) mais un peu plus Ă©levĂ© que la moyenne dĂ©partementale Ă©gale Ă  6,3 %. Les moins de 24 ans sont les plus touchĂ©s, avec un taux de chĂ´mage de 16,8 %. Parmi les personnes ayant un emploi, près des deux-tiers (63,6 %) travaillent dans un autre dĂ©partement francilien, seulement 17,4 % dans la commune et Ă©galement 17,4 % dans une autre commune des Yvelines[82]. Pour les dĂ©placements domicile-travail, 43,2 % d'entre elles utilisent des vĂ©hicules automobiles et 43 % les transports en commun, ce dernier chiffre s'Ă©levant Ă  60,7 % pour les personnes travaillant dans un autre dĂ©partement de la RĂ©gion[83]. Ces chiffres reflètent l'importance de la liaison directe assurĂ©e par la ligne A du RER entre Le VĂ©sinet et les zones d'emploi de La DĂ©fense et de Paris.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Villa Olivia bâtie par l'architecte Pierre-Joseph Olive au bord du Lac de la Station.

    Le Vésinet comporte de nombreuses villas à l'architecture pittoresque et très diverse en styles (anglo-normand, néo-gothique, « romain »...) des fin du XIXe siècle et début du XXe siècle.

    Beaucoup d'entre elles sont répertoriées dans l'Inventaire général du patrimoine culturel d'Île-de-France par le ministère de la Culture[84].

    Cinq édifices sont classés ou inscrits comme Monuments historiques ISMH :

    • Wood Cottage (122, boulevard des États-Unis) : maison fabrique construite en 1864 par l'entrepreneur Tricotel pour M. Taconnet . Ses façades prĂ©sentent des modĂ©natures en bĂ©ton reprĂ©sentant des banches d'arbre. Inscrite Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire en 1993, cette maison fut classĂ©e Monument historique en 2000. Elle fut lĂ©guĂ©e Ă  la Ville en 2007 par Monique SuzannĂ©, sa dernière propriĂ©taire, pour ĂŞtre amĂ©nagĂ©e en musĂ©e ;
    • la villa Berthe ou La Hublotière (72, route de Montesson) : construite en 1896, elle est l'une des rares rĂ©alisations de l'architecte Hector Guimard, le crĂ©ateur des entrĂ©es des bouches de mĂ©tro parisiennes, inscrite en 1979 Ă  l'Inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques (ISMH) ;
    • le Palais Rose du VĂ©sinet (12, rue Diderot) : villa construite sur le modèle du Grand Trianon de Versailles vers 1900 pour l'ingĂ©nieur Arthur Schweitzer ; celui-ci ne la conserva que deux ans car ruinĂ©, il dut vendre le bâtiment au milliardaire PârsĂ® Ratanji Jamsetji Tata. Ă€ nouveau vendu, le palais est habitĂ© de 1908 Ă  1921 par le poète et esthète Robert de Montesquiou, qui le laissa Ă  son dernier secrĂ©taire Henri Pinard. Ce dernier le vendit en 1923 Ă  Luisa Amann, marquise Luisa Casati, muse de nombre d'artistes de la première moitiĂ© du XXe siècle qui, ruinĂ©e, l'abandonna Ă  ses crĂ©anciers en 1932. En 1912, Robert de Montesquiou avait achetĂ© un terrain boisĂ© contigu, oĂą il fit dessiner un parc et dresser de nombreux vases et statues. Il y fit surtout construire une rotonde, baptisĂ©e Temple de l’Amour, abritant la vasque qui avait Ă©tĂ© la baignoire de marbre de l’appartement de Madame de Montespan Ă  Versailles[85]. Le Palais Rose est inscrit Ă  l'ISMH depuis 1986 ;
    • l'HĂ´pital du VĂ©sinet (72, avenue de la Princesse) : ancien asile impĂ©rial construit en 1859, inscrit en partie en 1998 Ă  l'Inventaire supplĂ©mentaire ISMH.
    Sortie de messe en 1913 Ă  Sainte-Marguerite.
    • l'Ă©glise Sainte-Marguerite (place de l'Église) : c'est le premier bâtiment non industriel rĂ©alisĂ© en bĂ©ton en France. L'Ă©glise est construite de 1862 Ă  1865 sur commande de la sociĂ©tĂ© Pallu par l'architecte Louis-Auguste Boileau qui adopte un parti novateur, l'emploi d'une structure mĂ©tallique accompagnĂ©e d'une maçonnerie de remplissage prĂ©fabriquĂ© en bĂ©ton selon le procĂ©dĂ© Coignet, imitant la pierre, couverte par un système de pendentifs Ă  nervures mĂ©talliques. Cette Ă©glise est très critiquĂ©e lors de sa rĂ©alisation en raison de sa morphologie mais aussi du procĂ©dĂ© Coignet qui fait dĂ©bat. Les vitraux de la nef et du chĹ“ur, offerts par Alphonse Pallu et de gĂ©nĂ©reux paroissiens, sont mis en place entre 1865 et 1904. En 1866, est Ă©rigĂ©e la paroisse du VĂ©sinet par NapolĂ©on III. En 1896, une sacristie est ajoutĂ©e dans l'axe du chĹ“ur ainsi que deux chapelles latĂ©rales reliĂ©es par un dĂ©ambulatoire sur les plans de l'architecte Louis Gilbert. De 1901 Ă  1903, Maurice Denis dĂ©core les chapelles qui sont entièrement restaurĂ©s en 2007-2008. En 1980, Emmanuel Chauche, maĂ®tre-verrier et VĂ©sigondin, restaure les vitraux et en pose trois nouveaux. En juillet 2009, un incendie en endommage gravement une partie rendant indispensable une nouvelle restauration, poursuivie par celles du chĹ“ur et du dĂ©ambulatoire (2012-2014). Inscrite Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire en 1978, elle est classĂ©e Monument historique depuis avril 2016.

    On peut Ă©galement signaler :

    • l'Ă©glise Sainte-Pauline (55, boulevard d'Angleterre) : en 1905, après la sĂ©paration de l'Église et de l'État, une VĂ©sigondine, Mme Chardon, offre Ă  l'Ă©vĂŞchĂ© de Versailles le terrain sur lequel sera bâtie l'Ă©glise Sainte-Pauline. Celle-ci, construite grâce Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© de Mme Chardon et d'autres VĂ©sigondins, est appelĂ©e Sainte-Pauline, en mĂ©moire de sa fille unique morte en 1886. L'Ă©glise est consacrĂ©e le 13 juillet 1913 par Mgr Gibier, Ă©vĂŞque de Versailles. D'abord rattachĂ©e Ă  Sainte-Marguerite, Sainte-Pauline est devenue paroisse le 15 janvier 1919 ;
    • la villa « romaine » Olivia, au 12 avenue Rembrandt, due Ă  Pierre-Joseph Olive ;
    • le temple protestant du VĂ©sinet, dont la paroisse rĂ©formĂ©e est membre de Église protestante unie de France, est inaugurĂ© en 1880 ;
    • Au centre du rond point du cerf se trouve une sculpture Le cerf d’Europe en fonte de fer de Pierre Louis Rouillard.

    La ville du Vésinet est classée au Conseil national des Villes et Villages Fleuris. La ville présente un cadre paysager né des travaux du comte Paul de Lavenne de Choulot, paysagiste français, réalisés à partir de 1830.

    • L'Ă©glise Sainte-Pauline.
      L'Ă©glise Sainte-Pauline.
    • Porche de l'Ă©glise Sainte-Pauline.
      Porche de l'Ă©glise Sainte-Pauline.
    • Panneau d'information sur l'Ă©glise Sainte-Marguerite.
      Panneau d'information sur l'Ă©glise Sainte-Marguerite.
    • Temple protestant du VĂ©sinet.
    • Monument aux morts au cimetière.
      Monument aux morts au cimetière.

    Personnalités liées à la commune

    La maison du Vésinet où vécut le philosophe Alain de 1917 à 1951, au 75, rue Maurice-Berteaux.
    • Alain (1868-1951), Ă©crivain et philosophe, a vĂ©cu au VĂ©sinet jusqu'Ă  sa mort au 75, rue Maurice-Berteaux dans une villa achetĂ©e en 1917 et nommĂ©e « La maisonnette ». Une plaque commĂ©morative, visible de la rue, est apposĂ©e sur la façade. Le lycĂ©e situĂ© sur la commune porte son nom.
    • Guillaume Apollinaire (1880-1918), poète, a vĂ©cu son enfance au VĂ©sinet avec sa mère et son frère Albert, au 8, boulevard Carnot (dĂ©molie).
    • Robert Aron (1898-1975), Ă©crivain et acadĂ©micien français, est nĂ© au VĂ©sinet au 55, avenue Georges-Clemenceau (Ă  l'Ă©poque avenue Centrale).
    • JosĂ©phine Baker (1906-1975), chanteuse, danseuse et meneuse de revues, a vĂ©cu de 1929 Ă  1947 dans la villa « Le Beau-ChĂŞne »[86] au 52, avenue Georges-Clemenceau.
    • Jean-Louis Barrault (1910-1994), acteur, metteur en scène et directeur de théâtre, naĂ®t au VĂ©sinet le 8 septembre 1910 au 11, rue de l'Église oĂą son père tenait une pharmacie.
    • AndrĂ© Beaunier (1869-1925), Ă©crivain et critique littĂ©raire, a vĂ©cu avenue de la Prise-d'Eau dans les annĂ©es 1920.
    • Emmanuel Berl (1892-1976), journaliste, est nĂ© au VĂ©sinet.
    • Walerian Borowczyk (1923-2006), cinĂ©aste, plasticien et Ă©crivain a vĂ©cu au VĂ©sinet durant une trentaine d'annĂ©es jusqu'Ă  la fin de sa vie.
    • Antoine Bourdelle (1861-1929) est un sculpteur français. En 1929, il est malade. Son ami fondeur, Eugène Rudier, l'invite Ă  passer l'Ă©tĂ© au VĂ©sinet[87] au 18, route des Bouleaux. Le sculpteur y meurt en octobre et est enterrĂ© au cimetière du Montparnasse.
    • Philippe Bouvard (1929-), journaliste et animateur de radio, a rĂ©sidĂ© durant une trentaine d'annĂ©es au 82 route de Montesson.
    • YaĂ«l Braun-Pivet (1970-), femme d'État, dĂ©putĂ©e depuis 2017 et prĂ©sidente de l'AssemblĂ©e nationale depuis 2022, vit au VĂ©sinet, dont elle est conseillère municipale depuis 2020.
    • Julien Carette (1897-1966), acteur prolifique, a vĂ©cu au VĂ©sinet jusqu'Ă  son dĂ©cès au 13 avenue du Grand-Veneur.
    • Luisa Casati (1881-1957), muse et mĂ©cène d'un grand nombre d'artistes du dĂ©but du XXe siècle, a vĂ©cu de 1924 Ă  1932 au Palais rose.
    • CĂ©cile Chaminade (1857-1944), pianiste et compositrice, soutenue par Georges Bizet, vĂ©cut au 39 boulevard du Midi (aujourd'hui 41 boulevard du PrĂ©sident-Roosevelt) de 1865 Ă  1925. Elle fut la première musicienne Ă  ĂŞtre promue chevalier de la LĂ©gion d'honneur.
    • François Ceyrac (1912-2010), industriel, prĂ©sident de l'Union des Industries MĂ©tallurgiques et Minières (UIMM) puis du Conseil national du patronat français (CNPF), a occupĂ© Ă  partir de 1959, une villa Ă  l'angle du boulevard de Belgique et de l'avenue des Courlis, construite pour Jeanne Lanvin par l'architecte Robert Fournez.
    • Charles de Gaulle (1890-1970) installa son quartier gĂ©nĂ©ral en mai 1940 Ă  « la Gouvrière », 34 boulevard Carnot.
    • Robert de Montesquiou (1855-1921), Ă©crivain et dandy, fut propriĂ©taire du Palais Rose (14 allĂ©e des FĂŞtes) et y habita de 1908 Ă  1921
    • Maurice de Vlaminck (1876-1958) a passĂ© son enfance au VĂ©sinet.
    • Claude Darget (1910-1992) - Christian Savarit de son nom de naissance - journaliste de tĂ©lĂ©vision, rĂ©sidait au dĂ©but des annĂ©es soixante au 1 boulevard de la RĂ©publique (2 boulevard Carnot) Villa Les ChĂŞnes.
    • Marcel Delannoy (1898-1962), compositeur, a vĂ©cu au VĂ©sinet, au 36 rue Alphonse-Pallu, de la fin des annĂ©es vingt Ă  1940[88].
    • Sylvine Delannoy (1929-1993), actrice française et fille de Marcel Delannoy, est nĂ©e au VĂ©sinet.
    • Bianca Donadio (1848-1911), soprane française nĂ©e Fanny DieudonnĂ©, a vĂ©cu au 11 rue Thiers, de 1878 Ă  sa mort.
    • Jacques Duboin (1878-1976), dĂ©putĂ©, sous-secrĂ©taire d'État au TrĂ©sor, Ă©conomiste, Ă©crivain et journaliste, vĂ©cut au 88 boulevard Carnot[88].
    • Patrick Font (1940-2018), humoriste et chansonnier français ancien membre de l'Ă©quipe de Laurent Ruquier.
    • Fernand Fournier-Aubry dit Don Fernando (1901-1972), aventurier. Sa famille Ă©tait originaire du VĂ©sinet[88] - [89].
    • Louis Gilbert (1831-1904), architecte de la mairie en 1877, il rĂ©alise de nombreuses villas cossues au VĂ©sinet.
    • Georges Gimel (1898-1962) artiste expressionniste français[88] habitait avec son Ă©pouse, Madeleine Louise Jeannest, au 16 avenue du Grand-Veneur.
    • Jean Gorin (1899-1981), peintre et sculpteur nĂ©o-plasticien, a rĂ©sidĂ© 8 rue Thiers Ă  partir de 1934.
    • Marcel Gottlieb dit Gotlib (1934-2016), dessinateur et scĂ©nariste de bande dessinĂ©e, a vĂ©cu des annĂ©es 1970 Ă  son dĂ©cès dans la maison qu'il avait fait construire au 2 rue du Petit-Montesson, au quartier des Charmettes[90] - [88] - [91].
    • Julien Green (1900-1998), Ă©crivain amĂ©ricain de langue française, a vĂ©cu au VĂ©sinet dans la grande maison « villa du Lac », 1 avenue Scribe, que ses parents avaient louĂ©e de dĂ©but 1913 Ă  septembre 1915[88].
    • LĂ©on Groc (1882-1956), journaliste et Ă©crivain, a vĂ©cu au VĂ©sinet[88], de 1930 Ă  1938 au 23 allĂ©e de la Meute et de 1938 Ă  1941 au 43 avenue Corot.
    • Alain Jonemann (1919-1998) homme politique français, maire du VĂ©sinet (Yvelines) de 1965 Ă  1995. Il a exercĂ© des mandats dans les Yvelines et dans les organismes reprĂ©sentatifs des transports.
    • Madeleine Louise Jeannest (1892-1957), dessinatrice de mode et haute-couture Parisienne, Ă©pouse de Georges Gimel
    • Jeanne Lanvin (1867-1946), crĂ©atrice de mode et de parfums, vĂ©cut plusieurs annĂ©es au VĂ©sinet dans sa villa, « les Vieilles Tuiles », au 8 boulevard de Belgique. Elle est enterrĂ©e dans le cimetière communal[88] - [92].
    • Jean Lattès (1917-1996), photographe, habita Le VĂ©sinet de 1955 Ă  1996 au 49 ter avenue de la Princesse.
    • Auguste Le Breton (1913-1999), Ă©crivain, a vĂ©cu ses dernières annĂ©es au VĂ©sinet, au 12 rue Pasteur. Il est enterrĂ© dans le cimetière communal.
    • Lucien LĂ©vy-Dhurmer (1865-1953), peintre pastelliste et cĂ©ramiste, est mort au VĂ©sinet au 9 avenue des Pages.
    • Francis Lopez (1916-1995), compositeur d'opĂ©rettes, habita au VĂ©sinet de 1948 Ă  1950 dans une villa situĂ©e dans l'Ă®le-du-RĂŞve (lac InfĂ©rieur) dĂ©truite par un incendie en 1991.
    • Jean-Marie Louvel (1900-1970), industriel, homme politique, maire du VĂ©sinet de 1945 Ă  1953. Il rĂ©sidait au 74 boulevard de Belgique.
    • Brigitte Lozerec'h (1945), Ă©crivain, y a vĂ©cu de 1950 Ă  1960.
    • Jean Marais (1913-1998), acteur de cinĂ©ma, vĂ©cut une partie de son enfance au VĂ©sinet, boulevard de Belgique, actuellement au n° 90[93], oĂą il fut Ă©levĂ© avec son frère par leur mère, leur tante et leur grand-mère. Il frĂ©quenta l'Ă©cole Saint-Charles[94]. Le cinĂ©ma du VĂ©sinet porte son nom.
    • Luis Mariano (1914-1970), chanteur d'opĂ©rettes, habita dans la villa « Magreluma » situĂ©e au 86 boulevard Carnot, devenue « Les Lionceaux ».
    • Alphonse PĂ©phau (1837-1921), ami de LĂ©on Gambetta, directeur de l'hospice national des Quinze-Vingts, fondateur de la SociĂ©tĂ© d'assistance pour les aveugles, reconnue d'utilitĂ© publique en 1886, habita au 14 rue des ChĂŞnes, oĂą il est mort[95].
    • Anne Marie Peysson (1935-2015), journaliste et prĂ©sentatrice de tĂ©lĂ©vision, habita de nombreuses annĂ©es dans une villa avenue des Pages.
    • Ruddy Pomarede (1978), acteur, rĂ©alisateur et scĂ©nariste des web-sĂ©ries Damned et Flander's Company, est professeur de physique-chimie au collège du Cèdre.
    • Charles Rigoulot (1903-1962), haltĂ©rophile et coureur automobile français, est nĂ© au VĂ©sinet au 63 boulevard Carnot oĂą son père tenait une boucherie. Mort d'un cancer le 22 aoĂ»t 1962 Ă  Paris, il est inhumĂ© Ă  Saint-MandĂ©.
    • Albert Robida (1848-1926) dessinateur, lithographe, aquafortiste, caricaturiste et romancier, fait construire une villa au 15 route de la Plaine. Il la quitte après la Première Guerre mondiale. Il a Ă©tĂ© conseiller municipal du VĂ©sinet de 1900 Ă  1908.
    • Robert Rodrigue (1900-1982), peintre affichiste, vit la plus grande partie de sa vie au VĂ©sinet.
    • Eugène Rudier (1855-1952), fondeur, s'installe au VĂ©sinet en 1918, au 18 rue des Bouleaux puis au 84-86 rue Georges-Clemenceau. Il meurt le 18 juin 1952 Ă  Malakoff. Il est inhumĂ© au cimetière du VĂ©sinet. Une sculpture de Rodin, La Grande Ombre, dĂ©core sa tombe.
    • Pierre Satre (1909-1980), ingĂ©nieur aĂ©ronautique, "père" du Caravelle, habita au 2 allĂ©e du Lac-SupĂ©rieur. Mort le Ă  Saint-Germain-en-Laye, il est inhumĂ© au cimetière du VĂ©sinet[96].
    • Jean SĂ©phĂ©riades (1922-2001), champion de France d'aviron (de 1942 Ă  1946) habitait au 46bis route de Croissy.
    • Jean Schiffer (1891-1965), ancien combattant de la guerre 14-18, grand officier de la LĂ©gion d'honneur, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat d'initiative au dĂ©but des annĂ©es 1930, auteur d'un ouvrage sur l'amĂ©nagement du VĂ©sinet (1932), conseiller municipal (1941-1945) ; il habita au 77 route de Croissy de 1931 Ă  1960[97].
    • Jeanne Thil (1887-1968), artiste-peintre française, a vĂ©cu et est morte au VĂ©sinet.
    • Maurice Utrillo (1883-1955), artiste-peintre, a vĂ©cu au VĂ©sinet avec sa femme peintre Lucie Pauwels dite Lucie Valore une vingtaine d'annĂ©es jusqu'Ă  sa mort en 1955, tout d'abord au 27 route de la Plaine jusqu’en 1936 puis au 18 route des Bouleaux (villa La Bonne Lucie).
    • Pierre-Jean Vaillard (1918-1988), humoriste et chansonnier, a vĂ©cu au 31 route de Montesson et est mort Ă  Paris.
    • Iannis Xenakis (1922-2001), compositeur, architecte et ingĂ©nieur civil, a sĂ©journĂ© au VĂ©sinet dans la villa « Les Vertes Feuilles » au 35 avenue de la Princesse, maison que les Ă©ditions Salabert mettaient Ă  la disposition des artistes pour leur permettre de travailler au calme.

    HĂ©raldique

    Blason de Le VĂ©sinet Blason
    De gueules au cor de chasse d'or, contourné et virolé d'argent, au chef cousu d'azur, chargé d'une marguerite d'argent, boutonnée d'or, tigée et feuillée de sinople, accostée de deux feuilles de chêne d'or en bande et en barre.
    DĂ©tails
    Les armoiries ont été dessinées par Eugène Bénard, deuxième secrétaire de mairie du Vésinet, et définitivement officialisées en 1898. Il n'y a plus de devise associée aux armoiries[98].
    Elles font apparaître un cor, rappelant la légende selon laquelle Ganelon avait préparé dans la forêt du Vésinet la défaite du col de Roncevaux où Roland avait fait retentir son olifant. Le cor est également associé aux parties de chasse que faisaient les rois dans la forêt du Vésinet.
    La guirlande de feuille de chĂŞne entourant l'Ă©cu symbolise l'ancienne forĂŞt.
    La marguerite, hommage à sainte Marguerite, patronne du Vésinet, évoque le prénom des deux filles d'Alphonse Pallu, le créateur de la commune, Marie-Marguerite et Marguerite-Marie.
    Pour finir, la couronne rappelle l'appartenance de la forêt au domaine royal durant de nombreux siècles[99].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Le VĂ©sinet dans les arts et la culture

    Le Vésinet a servi de cadre à plusieurs scènes du film Hibernatus (1968) d’Édouard Molinaro. Mais le tournage a eu lieu en fait à Versailles dans le parc de Glatigny, dont les rues ressemblent au Vésinet.

    Un pavillon du Vésinet, près du lac de Croissy, a servi d'extérieur à la maison de Lady Hodwin, l'un des personnages de la série française de 1965, Belphégor ou le Fantôme du Louvre, réalisée par Claude Barma.

    Le Vézinet (avec un Z) est aussi la commune où est censée résider l’héroïne de la série télévisée Maguy (1985-1993).

    Dans la saison 4 de la série Les Brigades du tigre, l'épisode 2 intitulé « Les demoiselles du Vésinet » se déroule dans la ville à la Belle Époque. Deux femmes âgées (« vieilles gamines » selon un auxiliaire de police au commissaire Faivre) séquestrent dans leur pavillon du Vésinet des parlementaires français dans le but d'obtenir le droit de vote des femmes.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Michet de la Baume, Petites et grandes heures du Pecq et du VĂ©sinet, Diguet-Deny, Saint-Germain-en-Laye, , 120 p.
    • Geneviève Petit, Le VĂ©sinet en cartes postales anciennes, 2e Ă©dition, Bibliothèque europĂ©enne - Zaltbommel, , 78 p. (ISBN 90-288-1253-9).
    • Georges Poisson, La curieuse histoire du VĂ©sinet, Ville du VĂ©sinet, 1975 (rĂ©Ă©ditĂ© en 1986 et 1998), 253 p. (ISBN 978-2-9513471-0-6 et 2-9513471-0-3).
    • Le VĂ©sinet, modèle français d'urbanisme paysager 1858-1930, Paris/Association pour le patrimoine de l'Ile-de-France, Inventaire gĂ©nĂ©ral des monuments et des richesses artistiques de la France, coll. « Cahiers de l’Inventaire », , 144 p. (ISBN 2-11-081019-X).
    • Le VĂ©sinet au fil du temps, Le VĂ©sinet, SociĂ©tĂ© d'Histoire du VĂ©sinet, , 125 p. (ISBN 2-9508691-0-6).
    • Michèle Courbis, Le VĂ©sinet, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton Eds, , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0264-4)[100].
    • Michèle Courbis, Le VĂ©sinet : Tome II, Saint-Avertin, Alan Sutton Eds, , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0552-2)[101].
    • Michèle Courbis, Le VĂ©sinet : Tome III, Tours, Alan Sutton Eds, , 128 p. (ISBN 978-2-8138-1000-7)[102] - [103] - [104].
    • Alain-Marie Foy, Le VĂ©sinet en Chemins, 2e Ă©dition, SociĂ©tĂ© d'Histoire du VĂ©sinet, , 144 p. (ISBN 978-2-9508691-1-1).
    • Jacques Catinat, Les XII Grandes Heures de Chatou et la naissance du VĂ©sinet, Ă©dition SOSP, 1972.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Le VĂ©sinet », Ministère de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales (consultĂ© le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

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