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François Ceyrac

Biographie

Famille et formation

François Ceyrac naît à Meyssac (Corrèze) le 12 septembre 1912 dans une famille catholique. Il est le fils de Paul Ceyrac, notaire à Meyssac, républicain et proche du Sillon de Marc Sangnier. Sa mère est Action française. François Ceyrac sera lui-même monarchiste toute sa vie, « sauf pendant trois mois à l'ENS, sous l'influence d'un petit groupe dirigé par Georges Pompidou »[1].

Il est le frère aîné du missionnaire jésuite Pierre Ceyrac et du député UDR Charles Ceyrac. Il est aussi l'oncle de Pierre Ceyrac, ancien député FN du Nord.

François Ceyrac fait ses études au collège Saint-Joseph de Sarlat (Dordogne)[1]. Il est licencié ès lettres et en droit, diplômé de l'École libre des sciences politiques.

Carrière professionnelle

Après ses études, François Ceyrac se destine au Conseil d'État, mais intègre l'Union des industries et métiers de la métallurgie en 1936 en tant que chef de service. Il en devient secrétaire général adjoint en 1945, délégué général adjoint entre 1952 et 1968 puis président entre 1969 et 1973. Il y a fondé la caisse EPIM[2].

Il est président directeur-général de la société nouvelle des Établissements Syam et Dreyfus entre 1968 et 1970 puis des Établissements Danois entre 1970 et 1977, membre du conseil de surveillance de Peugeot depuis 1973.

Président du CNPF

François Ceyrac est secrétaire général en 1946, vice-président en 1967 puis président de la commission sociale du Conseil national du patronat français (CNPF) entre 1968 et 1972, membre du bureau en 1967 puis vice-président en 1968 et président du CNPF entre 1972 et 1981.

Autres mandats

  • Membre du Conseil Ă©conomique et social (1969-1984)
  • Vice-prĂ©sident en 1981 puis prĂ©sident entre 1982 et 1984 de la chambre de commerce internationale
  • PrĂ©sident du comitĂ© Ă©conomique et social des communautĂ©s europĂ©ennes de 1982 Ă  1984.
  • C'est l'un des fondateurs de l'Institut de l'entreprise.

Affaire de l'UIMM

En , il fut placĂ© sous le statut de tĂ©moin assistĂ© dans une procĂ©dure judiciaire concernant un complĂ©ment de salaire de 5 000 euros par mois en liquide, prĂ©levĂ© sur la caisse noire de l'Union des industries et mĂ©tiers de la mĂ©tallurgie, qu'il aurait perçus pendant plusieurs dĂ©cennies[3]. Entendu par la justice, François Ceyrac avait assurĂ© ne plus se souvenir des faits[4].

Distinctions

DĂ©corations

Autres

Il était membre du Cercle de l'Union interalliée, du Nouveau Cercle de l'Union, de The Travellers-club, et du Cercle renaissance[5].

Notes et références

  1. Michel Noblecourt, « François Ceyrac », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Libération, 22/04/2008
  3. « UIMM : un ancien patron des patrons placé sous le statut de « témoin assisté » », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  4. Jean-François Polo, « François Ceyrac Un demi-siècle au service des entreprises patronales », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  5. Sylvain Laurens, « Le Club de l'horloge et la haute administration : promouvoir l'hostilité à l'immigration dans l’entre-soi mondain », Agone no 54, 2014, p. 88(lire en ligne).

Voir aussi

Liens externes

Articles connexes

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