AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

ForĂȘt de Rambouillet

La forĂȘt de Rambouillet ou forĂȘt d’Yveline, ou forĂȘt d'Iveline, situĂ©e dans le sud du dĂ©partement des Yvelines, est un des principaux massifs forestiers d'Île-de-France. Il s'agit d'un espace boisĂ© de 200 kmÂČ, dont 145,5 km2 (14 550 ha) de forĂȘt domaniale, qui s'Ă©tend sur le territoire de 29 communes. Le peuplement est constituĂ© principalement de chĂȘnes, Ă  hauteur de 68 %, et de rĂ©sineux (pin sylvestre et pin laricio) pour 25 %. Ce massif comporte des Ă©tangs, des zones rocheuses, des Ă©tendues de sable, des vallons et des cascades. Une partie de la forĂȘt se trouve dans le parc naturel rĂ©gional de la haute vallĂ©e de Chevreuse.

ForĂȘt de Rambouillet
Image illustrative de l’article ForĂȘt de Rambouillet
Une futaie au nord-est du massif forestier.
Localisation
CoordonnĂ©es 48° 38â€Č 00″ nord, 1° 54â€Č 00″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
GĂ©ographie
Superficie 22 000[1] ha
Longueur 35 km
Largeur 15 km
Altitude 110-180[1] m
Compléments
Statut domaniale et privée
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
ForĂȘt de Rambouillet
GĂ©olocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
ForĂȘt de Rambouillet

La forĂȘt de Rambouillet faisait autrefois partie d'un ensemble plus vaste, la « forĂȘt de l'Yveline », une vaste forĂȘt unique qui s'Ă©tendait au-delĂ  des frontiĂšres du dĂ©partement actuel, elle s’étendait sur un vaste territoire de Paris Ă  Meudon en passant par la vallĂ©e de Chevreuse, Dourdan et Rambouillet[2]. AprĂšs les dĂ©frichements du Moyen Âge, il ne subsiste plus que des massifs forestiers disjoints. La forĂȘt de Rambouillet, une des reliques de ce vaste ensemble, est progressivement amĂ©nagĂ©e pour les chasses royales du XVIe au XVIIIe siĂšcle. De cette Ă©poque date la crĂ©ation du rĂ©seau de routes en Ă©toile, la constitution d'un ensemble homogĂšne et la plantation des futaies. La forĂȘt de Rambouillet, qui a hĂ©ritĂ© de son passĂ© royal de nombreux amĂ©nagements, est la deuxiĂšme des forĂȘts d'Île-de-France par la frĂ©quentation, aprĂšs la forĂȘt de Fontainebleau.

Toponymie

Cette forĂȘt a Ă©tĂ© mentionnĂ©e anciennement : secus Aequalina[3], (S)equalina silva en 615[4] - [5], Æqualina en 615[4], Æqualina en 768[6], foreste
 quae vocatur Equalina en 774[7] - [8], in silva Evelina v. 825[8], silva Aquilina en 877[9], silve que dicitur Eulina en 884[10], et 989[11], dicitur Evline 997[12], in silva Aquilina vel potius Ivelina en v.1014[13], silve Aquiline en 1043[12], in Aquilino en 1083[14], Equiligna dicitur 
. in jam dicta silva Equiligne en 1140[15], Evlinie silve en 1158[16], in foresta Aquiline en 1212[16].

En 1937, une Ă©tymologie a Ă©tĂ© proposĂ© par P. Lebel Ă  partir de Aequalina, Equalina[17]. Ce terme parait rĂ©sulter de l'addition du suffixe gallo-romain -inus, -ina Ă  un terme indigĂšne *Equala. Il serait une dĂ©rivation gauloise en -l- du terme *equa[17]. Mais comment traduire ce terme, A. Thomas a conjecturĂ© que Aequilina silva venait du latin aequalis "Ă©gal". Si *equa avait eu le sens d'eau, l'appellation *Equala conviendrait parfaitement Ă  cette forĂȘt remarquable par le nombre de ses Ă©tangs et de ses ruisseaux[17]. On admet que *equa et Sequana ont Ă©tĂ© empruntĂ©s par les Gaulois Ă  leurs prĂ©dĂ©cesseurs. C'est la seule façon d'expliquer la conservation de qn qui avait Ă©voluĂ© en p chez les Gaulois, avant leur arrivĂ©e en Gaule. On remarquera que les termes *Equoranda, Equabona, Sequana dĂ©signaient, les deux premiers des stations routiĂšres, le troisiĂšme un des principaux fleuves de notre pays. Or, les voies terrestres ou fluviales Ă©taient sacrĂ©es dans l'AntiquitĂ©; d'autre part, les noms des mois du calendrier de Coligny, en particulier equos[18], appartenaient probablement au vocabulaire religieux. Ces diffĂ©rents termes auraient Ă©tĂ© conservĂ©s rituellement pendant des siĂšcles; c'est une maniĂšre d'expliquer qu'ils soient arrivĂ©s intacts jusqu'Ă  l'Ă©poque historique[17]. Enfin Aqualina a depuis longtemps Ă©tĂ© rapprochĂ© d'un ensemble de noms de lieux exprimant l'idĂ©e de limite, GĂ©rard Taverdet qui a fait le point sur cette question aequa, aqua pouvant signifier : - 1 ° aqua, l'eau, mais tous les Equoranda ne sont pas des "limites d'eau". - 2° aequa, aequalis "Ă©galitĂ©, justice", c'est-Ă -dire «la juste limite», rĂ©sultant d'un traitĂ© matĂ©rialisĂ© par une borne, un tumulus
 - 3° Cheval, du latin equus, est l'ancien nom de "la limite du cheval" (sous-entendu, que l'on change en cet endroit) d'oĂč l'idĂ©e de relais aux chevaux souvent dans le voisinage des anciennes frontiĂšres, lĂ  oĂč passaient les voies antiques[19]. Mais Taverdet oublie que ce terme equa signifie "jument", equata "petite jument" dont dĂ©rive la riviĂšre Yvette. Ces trois significations pourraient bien correspondre aux anciennes dĂ©esses celtiques, dont on connait la liaison avec les sources et fontaines, qui sont aussi gardiennes du territoire et de ses limites, et ont un cĂŽtĂ© chevalin : Epona la (DĂ©esse) Jument[20]. Cela serait un argument pour faire de Aequalina, Iveline une ancienne forĂȘt sacrĂ©e gauloise. Ceci est renforcĂ© par le voisinage : le nom de Jouars, bourgade frontiĂšre, signifie en gaulois "L'enclos de la DivinitĂ©", MĂ©rĂ©, au bord de la forĂȘt d'Iveline, qui pourrait ĂȘtre l'ancien capitale du comtĂ© mĂ©rovingien de Madrie, qui signifie en gaulois "le Domaine de la (DĂ©esse) MĂšre".

Il existe une autre possibilitĂ© Aequalina pourrait ĂȘtre composĂ© de deux mots Equa- "?" + gaul. -linna "manteau, couverture"[21], ce qui pourrait signifier "Le Manteau d'Equa", allusion Ă  la forĂȘt, on sait que les dĂ©esses celtiques incarnaient la Nature, les arbres[20]. À cĂŽtĂ© de MĂ©rĂ©, Ă  Mareil-le-Guyon le lieu-dit "Le Cheval-Mort", pourrait ĂȘtre issu d"une traduction erronĂ©e par les scribes mĂ©diĂ©vaux d'un mot gaulois incompris latinisĂ© *Equamori, formĂ© de Equa "?" + gaul. mori "mer", pouvant signifier "La Mer d'Equa"[21]. Comme ces scribes remplaçaient Auteuil par Haut-ƒil, Autouillet par Haut-ƒillet et Mormaire par Morte-Mer

Histoire

Carte de Cassini de la forĂȘt de Rambouillet vers 1780.
Borne du XVIIe siÚcle délimitant le domaine royal, à proximité des étangs de Hollande.

Le massif forestier de Rambouillet est une relique d'une antique forĂȘt beaucoup plus Ă©tendue, la « forĂȘt de l'Yveline », qui ceinturait Paris jusqu'Ă  la Seine au nord, et comprenait les forĂȘts de Laye, de Fontainebleau, d'OrlĂ©ans et de Dreux.

Rien ne s’oppose Ă  ce que la rĂ©gion comprise entre Houdan, Étampes, Corbeil et Poissy n’ait formĂ© Ă  une Ă©poque aussi Ă©loignĂ©e qu’incertaine, une seule forĂȘt. En 1358 encore, les prĂ©rogatives du concierge du Palais de Paris, "gruyer de l'Yveline et de toutes les apendances et dĂ©pendances d'icelle s'Ă©tendaient du pont de Saint-Cloud Ă  Poissy, de Saint-LĂ©ger-en-Yvelines, Ă  Nogent-le-Roi, Coulombs, Bullion, Saint Arnoult, Chastres-sous-MontlhĂ©ry (Arpajon) et Ă  Longjumeau"[22].

MĂ©rovingiens - Carolingiens

  • 558 - Childebert Ier (551-558), Ă  sa mort, donne la forĂȘt d'Yvelines Ă  l'abbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s. ChildĂ©ric Ier et ChilpĂ©ric cĂšdent Ă  l'abbaye de Saint-Denis la presque totalitĂ© de la forĂȘt d'Yveline[23]. À cette Ă©poque elle constitue une marche forestiĂšre, dont l'origine semble fiscale. L'ensemble de cet espace est situĂ© au point de rencontre de la Madrie, du Pincerais, du Parisis, de l'Étampois, et du Chartrain[7].
  • 768, PĂ©pin le Bref donne Ă  l'abbaye Saint-Denis la partie occidentale de la grande forĂȘt d'Yveline (Hurepoix[24])[25].
  • Donation confirmĂ© par ses fils, Carloman en 771[7], puis Charlemagne en 774[7].
  • En 989, Hugues Capet, pourvu de la forĂȘt d'Yveline domaine royal en donne une partie Ă  l'abbaye Saint-Magloire[26], en particulier un groupe de villages autour de MĂ©rĂ©, Ă  la limite du Pincerais et de la Madrie[27].

Moyen Âge

La forĂȘt d’Yveline reste pratiquement intacte jusqu'au dĂ©but du Moyen Âge : Ă  cette Ă©poque, les dĂ©frichements se multiplient sous l'impulsion des communautĂ©s religieuses. En 1202, la forĂȘt devient la propriĂ©tĂ© des comtes de Montfort. Ceux-ci organisent l'exploitation rationnelle de la forĂȘt et de nombreux mĂ©tiers en relation avec la coupe des bois apparaissent Ă  cette Ă©poque dans la rĂ©gion, comme les tonneliers et les charbonniers. La guerre de Cent Ans permet Ă  la forĂȘt de se reconstituer en partie. Le mariage d'Anne de Bretagne, hĂ©ritiĂšre des Montfort, avec Charles VIII donne aux rois de France la propriĂ©tĂ© du massif forestier. Ceux-ci l'utilisent pour la chasse. En 1384, la forĂȘt d'Yveline devient la propriĂ©tĂ© de la famille d'Angennes. Au XVIe siĂšcle, les dĂ©frichements font disparaitre la forĂȘt d'Yveline dont il ne subsiste plus que des massifs forestiers isolĂ©s les uns des autres[28].

XVIIe siĂšcle

Une partie du massif forestier, qui correspond aujourd'hui Ă  la forĂȘt de Rambouillet, est transformĂ©e pour les chasses royales : un rĂ©seau de routes en Ă©toile, facilitant la pratique de la chasse Ă  courre, se met en place Ă  partir de Henri IV et est achevĂ© sous Louis XIV. Le Roi achĂšte des parcelles pour former un ensemble homogĂšne qui prĂ©figure la forĂȘt domaniale actuelle. L’ordonnance de Colbert de 1669 impose un plan de gestion de la forĂȘt et la crĂ©ation de futaies pour satisfaire les besoins de la Marine Royale. Au XVIIe siĂšcle, des rigoles et une suite d'Ă©tangs (dits « Ă©tangs de Hollande, ou Ă©tang Rompu ») sont creusĂ©s pour former une succession de plans d'eau s'alimentant les uns les autres par Ă©coulement gravitaire, afin de remplir les bassins et les fontaines du chĂąteau de Versailles. PrĂšs de 15 000 hectares de terrains marĂ©cageux assainis par ces travaux peuvent ĂȘtre mis en culture[28].

XIXe – XXe siùcle

La disparition de l'autoritĂ© royale sous la RĂ©volution française entraĂźne, comme partout ailleurs dans le domaine royal, la multiplication des coupes sauvages. Le code forestier de 1827 rĂ©tablit un rĂ©gime de coupes rĂ©glementĂ©es. Dans le cadre des reboisements opĂ©rĂ©s Ă  cette Ă©poque, les plantations de pin sylvestre se multiplient. La surexploitation de la forĂȘt, liĂ©e Ă  la l'utilisation du bois pour le chauffage, diminue progressivement. Le sol humide est drainĂ© grĂące Ă  la crĂ©ation de fossĂ©s. Des enclos sont mis en place pour limiter les dĂ©gĂąts provoquĂ©s par la multiplication des lapins ; ce flĂ©au sera endiguĂ© bien plus tard, en 1957, par une Ă©pidĂ©mie de myxomatose qui, en dĂ©cimant les populations de lapins, favorisera la rĂ©gĂ©nĂ©ration de la forĂȘt. En 1892, un premier plan d'amĂ©nagement de la forĂȘt est rĂ©digĂ©. Il sera amendĂ© plusieurs fois au cours du siĂšcle suivant, la derniĂšre fois aprĂšs la tempĂȘte de 1999. Le taillis sous futaie est abandonnĂ© aprĂšs la Seconde Guerre mondiale au profit de la futaie, entĂ©rinant le fait que les sous-bois ne sont plus exploitĂ©s pour le chauffage domestique. Au XXe siĂšcle, la forĂȘt devient un espace de loisirs apprĂ©ciĂ© et frĂ©quentĂ© ; des Ă©quipements rĂ©servĂ©s aux promeneurs et aux cyclistes sont amĂ©nagĂ©s Ă  compter des annĂ©es 1970 et les amĂ©nagements crĂ©Ă©s au cours de son histoire sont mis en valeur ; la chasse se maintient mais est pratiquĂ©e dĂ©sormais par des catĂ©gories de population plus larges[28].

GĂ©ographie

La forĂȘt de Rambouillet est entaillĂ©e par plusieurs vallĂ©es pĂ©nĂ©trantes Ă  l'origine de dĂ©nivelĂ©s d'environ 60 mĂštres.

Le massif forestier de Rambouillet est de grande taille (22 000 hectares) mais forme un ensemble discontinu. Il s'Ă©tend sur environ 35 kilomĂštres entre Orgerus et BĂ©houst au nord et Rochefort-en-Yvelines au sud et sur environ 15 kilomĂštres d'est en ouest. Il est entrecoupĂ© de clairiĂšres et de zones cultivĂ©es, englobant plusieurs villages, et traversĂ© selon une direction nord-est - sud-ouest par un important axe de communication empruntĂ© par la route nationale 10 et par la ligne ferroviaire de Paris-Montparnasse Ă  Brest, le long duquel l'urbanisation s'est dĂ©veloppĂ©e. Il est entourĂ© par la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines au nord, et par les rĂ©gions naturelles de la Beauce au sud et au sud-ouest, du Hurepoix Ă  l'est et du Drouais et du Mantois Ă  l'ouest et au nord-ouest. La partie orientale de la forĂȘt se trouve dans le parc naturel rĂ©gional de la haute vallĂ©e de Chevreuse dont elle constitue 40 % du territoire.

La forĂȘt de Rambouillet s'inscrit dans un territoire gĂ©ologique parcouru par un axe tectonique ouest-nord-ouest est-sud-est dont on retrouve la trace au sol dans l'orientation des Ă©tangs de Hollande et des Vaux de Cernay. La forĂȘt occupe l'extrĂ©mitĂ© nord du plateau de Beauce qui est fortement attaquĂ© Ă  l'approche de la Seine par de nombreuses vallĂ©es. Le massif forestier se dĂ©ploie dans sa partie occidentale sur un plateau d'une altitude moyenne de 160 mĂštres (point culminant Ă  174 mĂštres) au relief dĂ©coupĂ© par l'Ă©rosion tandis que dans le secteur oriental, le relief est plus variĂ©. La forĂȘt occupe les sols les plus acides et les plus pauvres qui ont Ă©tĂ© dĂ©laissĂ©s par l'agriculture. Le massif forestier comporte trois sous-ensembles principaux : le massif de Saint-LĂ©ger au nord, la forĂȘt de Rambouillet situĂ©e en son sud qui est sĂ©parĂ©e par la RN10 de la forĂȘt d'Yvelines Ă  l'est caractĂ©risĂ©e par un relief plus vallonnĂ© comportant de nombreuses zones humides[29].

Le climat du massif forestier est trĂšs proche du climat moyen rencontrĂ© en Île-de-France. Il est de type ocĂ©anique dĂ©gradĂ© avec des vents dominants de secteur sud-ouest. À Rambouillet, on relĂšve une tempĂ©rature annuelle moyenne de 10,2° infĂ©rieure de 0,5° Ă  celle de la ville voisine de Trappes : la diffĂ©rence est imputĂ©e au microclimat induit par la forĂȘt. Les prĂ©cipitations moyennes Ă  Rambouillet Ă©taient de 635 mm entre 1951 et 1980 mais, pour les derniĂšres dĂ©cennies, les chiffres sont en croissance rĂ©guliĂšre (+15 % sur Trappes) sans que l'on puisse dĂ©terminer s'il s'agit d'une tendance figĂ©e. De mĂȘme, il a Ă©tĂ© observĂ© une croissance de la tempĂ©rature moyenne de 2 °C depuis les annĂ©es 1960 qui a dĂ©jĂ  une influence sur la flore avec l'apparition d'espĂšces plus mĂ©ridionales dans le massif[29].

Hydrographie

L'un des étangs de Hollande creusés pour alimenter le chùteau de Versailles en eau.

Le massif de Rambouillet est parfois qualifié de « chùteau d'eau des Yvelines » car de nombreux cours d'eau y prennent naissance et s'écoulent dans toutes les directions, bien que tous soient tributaires de la Seine. Ce sont notamment la Vesgre, vers l'ouest, et la Drouette, vers le sud (avec son affluent la Guéville), toutes deux affluents de l'Eure, l'Yvette, vers l'est, et divers ruisseaux rejoignant les bassins de la Mauldre et de la Vaucouleurs vers le nord.

Cette réserve d'eau a été exploitée dÚs le XVIIe siÚcle par l'aménagement de rigoles et d'un réseau linéaire d'étangs (dits « étangs de Hollande ») formant une succession de plans d'eau communiquant les uns avec les autres par écoulement gravitaire et destinés à alimenter les bassins et les fontaines du chùteau de Versailles. Ces étangs sont aujourd'hui aussi devenus un abri ou un milieu de substitution pour de nombreuses espÚces de zones humides, l'un des plus riches de la région. Ils sont gérés par un syndicat mixte (SMAGER)[30].

Le massif forestier

Le massif forestier est coupĂ© Ă  peu prĂšs en deux par une large bande de terrains centrĂ©e sur la Nationale 10 : la partie occidentale est constituĂ©e essentiellement par la forĂȘt domaniale gĂ©rĂ©e par l’Office national des forĂȘts (ONF) qui totalise une superficie de 13 825 hectares. La forĂȘt privĂ©e (10 627 hectares), beaucoup plus fragmentĂ©e, est prĂ©pondĂ©rante dans la partie orientale.

Une faible fraction de la forĂȘt (3 %) est dĂ©tenue par les communes, les dĂ©partements et d'autres collectivitĂ©s et Ă©tablissements publics.

Dans la forĂȘt domaniale l'essence principale est le chĂȘne (68 % en 2005), reprĂ©sentĂ© par 3 espĂšces : le chĂȘne pĂ©donculĂ©, le chĂȘne sessile et enfin le chĂȘne rouge introduit dans les annĂ©es 1970 dans un but ornemental. Les conifĂšres (pin sylvestre et pin laricio), qui reprĂ©sentent 25 % des plantations, ont Ă©tĂ© introduits Ă  la fin du XIXe siĂšcle et aprĂšs la Seconde Guerre mondiale sur les sols les plus pauvres (sables). Ils ont Ă©tĂ© particuliĂšrement touchĂ©s par la tempĂȘte de 1999. Le chĂątaignier se substitue au chĂȘne sur certaines parcelles (2,3 %) tandis que le hĂȘtre (1,7 %), reprĂ©sentĂ© par des arbres de grande taille, se trouve mĂ©langĂ© avec le chĂȘne[28].

Le mĂ©lange futaie de feuillus et taillis domine avec 58 % de la superficie, devant la futaie de conifĂšres (25 %), la futaie de feuillus (8 %), la futaie mixte (9 %) et les taillis (2 %). La forĂȘt privĂ©e, dont l'inventaire est plus difficile Ă  Ă©tablir, est composĂ©e des mĂȘmes essences avec une prĂ©sence moins forte des conifĂšres (futaie de conifĂšres 8 % et futaie mixte 4 %) et une proportion plus importante des taillis (13 %)[28].

La faune

Cerf dans l'Espace Rambouillet.

Pratiquement tous les mammifĂšres qui peuvent se rencontrer normalement Ă  ces latitudes sont prĂ©sents dans la forĂȘt de Rambouillet mais le cerf constitue l'animal emblĂ©matique du lieu. On trouve, selon la richesse du milieu naturel, de 2 Ă  4 cerfs pour 100 hectares de forĂȘt. Le sanglier est Ă©galement trĂšs prĂ©sent comme l'indique le nombre de bĂȘtes abattues sur la seule forĂȘt domaniale (200-300 par an pour les annĂ©es 1995-2000 mais 700 par an en 2002-2004). Le troisiĂšme grand mammifĂšre prĂ©sent est le chevreuil. Les prĂ©dateurs naturels de ces grands animaux, le loup et le lynx, ont disparu. Pour limiter la pression des populations sur leur milieu naturel, des plans de chasse sont organisĂ©s pĂ©riodiquement[28].

Les petits mammifĂšres qui sont les plus frĂ©quents dans la forĂȘt sont le liĂšvre, le lapin, le blaireau europĂ©en, le renard, la belette, la fouine, la martre, le putois, le lĂ©rot, le loir, le mulot sylvestre, le campagnol roussĂątre, la taupe, l'Ă©cureuil et le hĂ©risson et des musaraignes. De nombreuses espĂšces d'oiseau profitent des diffĂ©rents biotopes offerts par le massif forestier dont un certain nombre d'espĂšces protĂ©gĂ©es au niveau europĂ©en comme le Pic noir, la Pie-griĂšche Ă©corcheur, le Pic mar, le Blongios nain, l'Engoulevent d'Europe et la BondrĂ©e apivore[28]. Dix-neuf espĂšces de chauve-souris sont reprĂ©sentĂ©es dont une espĂšce forestiĂšre, le Murin de Bechstein, est particuliĂšrement prĂ©sent[29] .

La forĂȘt de Rambouillet abrite toutes les espĂšces de reptile courantes en Île-de-France. Le LĂ©zard vert, le LĂ©zard des murailles, le LĂ©zard des souches et le LĂ©zard vivipare, la couleuvre Coronelle lisse et la Couleuvre Ă  collier et enfin l'orvet. Les amphibiens prĂ©sents sont la Salamandre tachetĂ©e, les Triton ponctuĂ©, Triton palmĂ©, Triton crĂȘtĂ©, Triton marbrĂ©, Triton alpestre, le Crapaud commun, la Grenouille rousse, la Grenouille agile, la Rainette verte et le groupe des grenouilles vertes. Parmi les insectes on trouve de nombreuses espĂšces de libellules dont la Leste dryade, le Sympretum noir, la Grande ĂŠschne, le Sympetrum jaune d'or et l'Agrion nain (Ischnura pumilio), de nombreuses espĂšces de papillons dont deux d'intĂ©rĂȘt communautaire (annexe II de la directive de la CEE) — l'Écaille chinĂ©e et le Damier de la succise — plusieurs espĂšces de colĂ©optĂšres protĂ©gĂ©es dont deux relevant de la mĂȘme directive communautaire — le Grand capricorne et le Lucane cerf-volant[28].

Plusieurs espĂšces animales introduites accidentellement ont une incidence parfois nĂ©gative sur les populations indigĂšnes. Ce sont la Tortue de Floride relĂąchĂ©e dans certains Ă©tangs, le ragondin qui est apparu dans le dĂ©partement des Yvelines il y a quelques annĂ©es, le Rat musquĂ© prĂ©sent depuis plus longtemps, le Wallaby de Bennett probablement Ă©chappĂ© de la rĂ©serve zoologique de Sauvage Ă  ÉmancĂ©, qui se maintient dans le sud du massif, le Faisan de Colchide peut-ĂȘtre Ă  l’origine de l’absence de vipĂšres, la Bernache du Canada dont la population est en expansion continue, l'Écrevisse amĂ©ricaine et la Perche soleil, prĂ©dateurs qui concurrencent les espĂšces indigĂšnes, et la Coccinelle asiatique[29]. Une centaine de wallabies de Bennett Ă©chappĂ©s accidentellement de la rĂ©serve zoologique de Sauvage vivent dans la forĂȘt. Comme ce ne sont pas des prĂ©dateurs et que leur rĂ©gime alimentaire (Ă  base de feuilles, de bourgeons, de glands ou de baies) ressemble Ă  celui du chevreuil, ils ont peu d'impact sur la faune et la flore locales[31].

Les aménagements

Plan de la forĂȘt et de ses environs.
Un rĂ©seau de pistes cyclables permet de pĂ©nĂ©trer au cƓur de la forĂȘt.

La forĂȘt est parcourue par des allĂ©es rectilignes, se recoupant en Ă©toiles, qui ont Ă©tĂ© tracĂ©es autrefois pour les besoins de la chasse Ă  courre. Les Ă©quipements destinĂ©s Ă  l'accueil du public, concentrĂ©s essentiellement dans la forĂȘt domaniale qui est la partie du massif forestier la plus frĂ©quentĂ©e, ont Ă©tĂ© mis en place dans les annĂ©es 1970 avec l'aide financiĂšre des collectivitĂ©s locales. Dans la partie gĂ©rĂ©e par l'ONF, ces Ă©quipements comprennent principalement un rĂ©seau de sentiers de grandes et petites randonnĂ©es de 92 km, 60 km de pistes cyclables, 3 sentiers de dĂ©couvertes de la nature et 57 sites touristiques d'accueil amĂ©nagĂ©s (table-bancs, panneaux d'information). Les sommiĂšres et layons, crĂ©Ă©s pour l'entretien de la forĂȘt, sont ouverts aux cavaliers[28].

La forĂȘt domaniale de Rambouillet inclut Ă©galement le parc du chĂąteau de Rambouillet (domaine de chasse prĂ©sidentiel) d'une superficie de 600 hectares et l'espace Rambouillet sur 250 hectares qui regroupe 3 parcs animaliers : la « forĂȘt des cerfs » qui est un sentier pĂ©destre d'observation permettant aux visiteurs d'observer ces animaux, la « forĂȘt des aigles » permet d'observer plusieurs espĂšces de rapaces en vol libre et la « forĂȘt sauvage » qui permet d'observer librement les animaux grĂące Ă  un sentier amĂ©nagĂ© Ă  cet effet[28].

Fréquentation

La forĂȘt de Rambouillet reçoit environ 11 millions de visiteurs annuels (chiffres 1998-99), ce qui la place au deuxiĂšme rang des forĂȘts d’Île-de-France, aprĂšs la forĂȘt de Fontainebleau, en termes de frĂ©quentation[32]. Les visites sont particuliĂšrement concentrĂ©es sur certains sites : les Ă©tangs de Hollande, les Vaux de Cernay, la SabliĂšre du Pont Grandval, les rochers d'Angennes, les Ă©tangs situĂ©s dans la forĂȘt et certains carrefours comme celui de Pecqueuse et celui du Comte de Toulouse[28].

La chasse à Rambouillet est un héritage de son passé royal mais répond aujourd'hui à la nécessité d'éviter la prolifération des grands animaux dont la population n'est plus régulée par des prédateurs et de contenir le nombre d'animaux nuisibles (renard, 
). Différents types de chasse sont pratiquées : la chasse à courre se déroule sur l'ouest du massif forestier avec un nombre de prises annuelles contingenté à 30 cerfs. Des chasses en battue sont organisées par l'ONF. Les plans de chasse recensés sur une année portent sur 145 chevreuils, prÚs de 300 cerfs, une dizaine de daims et plusieurs centaines de sangliers[28].

Les mesures de protection du massif forestier

Selon la prĂ©fecture des Yvelines, « la biodiversitĂ© a rĂ©gressĂ© dans l’ensemble du massif. Face Ă  cela, l’Office national des forĂȘts a mis en place un rĂ©seau de RĂ©serves biologiques domaniales dirigĂ©es, sur des sites particuliers du domaine public (576 ha au total). Mais il faut stopper, en parallĂšle, le morcellement et le mitage insidieux du massif qui le fragilisent, aussi bien dans le domaine privĂ© de l’État que des particuliers »[33].

Le classement en forĂȘt de protection

Le massif de Rambouillet est classĂ© « forĂȘt de protection » par dĂ©cret en Conseil d'État le 11 septembre 2009[34]. Le pĂ©rimĂštre de classement englobe la forĂȘt domaniale, au centre, et la forĂȘt privĂ©e en pĂ©riphĂ©rie, soit une surface ainsi protĂ©gĂ©e de 25 250 hectares. La forĂȘt de Rambouillet est ainsi, par sa superficie, la deuxiĂšme forĂȘt de protection depuis que ce statut a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1992[29].

Les sites Natura 2000

Trois sites Natura 2000 concernent la forĂȘt de Rambouillet[28] :

  • le site « ForĂȘt de Rambouillet » d'une superficie de 1 983 hectares protĂšge plusieurs sites caractĂ©risĂ©s par une flore originale comme les vieilles chĂȘnaies acidophiles des plaines sablonneuses Ă  Quercus robur[35] ;
  • le site « TourbiĂšres et prairies tourbeuses de la forĂȘt d’Yveline » (820 ha) protĂšge plusieurs milieux tourbeux abritant par ailleurs des espĂšces vĂ©gĂ©tales protĂ©gĂ©es[36] ;
  • le site « Massif de Rambouillet et zones humides proches » qui protĂšge 17 110 hectares et qui recoupe en grande partie les deux autres sites[37].

Risques pour les promeneurs

En raison de populations relativement denses de cerfs et de chevreuils, et en l'absence de leurs rĂ©gulations par des prĂ©dateurs sauvages (loups, lynx
 ont disparu depuis plus d'un siĂšcle), les visiteurs et forestiers peuvent ĂȘtre exposĂ©s au risque d'ĂȘtre piquĂ©s par une tique. Plusieurs espĂšces de tiques peuvent vĂ©hiculer diverses maladies dites maladies Ă  tiques, dont la maladie de Lyme qui semble en pleine expansion depuis la fin du XXe siĂšcle[38]. Il est donc recommandĂ©, pour limiter le risque de piqĂ»res de tiques, de rester dans les chemins, rentrer le bas de pantalon dans les chaussettes et pulvĂ©riser Ă©ventuellement un rĂ©pulsif Ă  base de DEET sur le pantalon. Au retour, il faut s'inspecter et se faire inspecter en recherchant d'Ă©ventuelles tiques dĂ©jĂ  accrochĂ©es, et, le cas Ă©chĂ©ant, les enlever, si possible avec un tire-tique ou outil similaire.

Galerie

  • Sentier non loin de Dampierre.
    Sentier non loin de Dampierre.
  • Le hameau de Gambaiseuil.
    Le hameau de Gambaiseuil.
  • Panneau de directions prĂšs du Haut Planet.
    Panneau de directions prĂšs du Haut Planet.
  • DĂ©but de piste cyclable.
    DĂ©but de piste cyclable.
  • Secteur en cours de reboisement.
    Secteur en cours de reboisement.
  • Futaie.
    Futaie.
  • FougĂšre et bruyĂšre.
    FougĂšre et bruyĂšre.
  • Maison forestiĂšre.
    Maison forestiĂšre.

Notes et références

  1. Île-de-France, Chartres, Chantilly, Senlis - Volume 13 de Guide de tourisme, Michelin, 2006 (ISBN 9782067117532), p. 351.
  2. Toponymes de notre région. Alain Guyot Bulletin no 4, année 1999.
  3. Busson (abbé G.) Ledru (abbé A.) Actus pontificum Cenomannis in urbe degentium (1902), p. 112.
  4. Brequigny (L. G. de) Porte du Theil (F.) Diplomata chartae, epistolae, leges aliaque instrumenta ad res Gallo
 (1843), t.1, Testamentum Bertrannni, episcopi cenomensis (ann. 615), p. 198, 202.
  5. Fustel de Coulange (Numa) Histoire des institutions politiques de l'ancienne France. (1889),p. 126.
  6. Felibien(Dom Michel)Histoire de l'Abbaye Royale de Saint-Denys en France: contenant la vie des 
(1706), recueil de piùce justificatives p. xxx-xxxi, § XLIV, charte du roy Pepin.
  7. Bouquet (Dom Martin) Recueil des historiens des Gaules et de la France (1744), t. 5, p. 721, 727.
  8. Guerard Polyptyque Irminon (1844), t. 2, p. 24, 62
  9. Mabillon De re diplomatica libri VI, in quibus... (1681), p. 314-15.
  10. Bouquet (Dom Martin) Recueil des historiens des Gaules et de la France (1874), t. 9, Louis le BĂšgue, p. 59.
  11. Grave (E.) SupplĂ©ment au Nobiliaire et Armorial du ComtĂ© de Montfort-l’Amaury. SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Rambouillet (1906), t. 19, 215.
  12. Tardif (Jules) Cartons du Roi. Inventaires & Docunuments - A.N. (1866), 997 : no 240, p. 151; 1043 : p. 167, no 268, col. 2.
  13. Bouquet (Dom Martin) Recueil des historiens des Gaules et de la France
 (1760), t. 10, p. 115, 726
  14. Mabillon De Re diplomatica libri VI, in quibus
 (1709), p. 292.
  15. Moutie (Aug) Dion (A. de) Cartulaires de Saint-Thomas d'Epernon et de Notre-Dame de Maintenon, (1878), p. 11.
  16. Rhein (André) seigneurie de Montfort. Société archéologique de Rambouillet (1910), t. 21, p. 307, 319
  17. Lebel (Paul) OĂč en est le problĂšme d'*Equoranda, *Equaranda?. In- Romania, (1937), t. 63 no 250, p. 145-203. p ; 161 – n.3 ; p. 162 Aequalina silva
  18. neuviĂšme mois, vers juillet.
  19. Cahiers de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région d'Ile-de-France (1998), t. 120-121, p. 144
  20. Beck (NoĂ©mie) Moderne Goddesses in Celtic Religion — Cult and Mythology/ A Comparative Study of Ancient Ireland, Britain and Gaul. Univ. Lyon2 (2009);, p. 33, 48, 286, 406.
  21. Delamarre (X.) Dictionnaire de la langue Gauloise (2003), p. 203, 229.
  22. Janti (Pierre de) ForĂȘt, chasses et chĂąteau de Rambouillet (1947), p. 11.
  23. ElĂ©ments de bibliographie sur l'historique de la forĂȘt de Rambouillet. SynthĂšse effectuĂ©e par l'ONF et publiĂ©e sur son site onf.fr.
  24. Lebeuf (Abbé) Histoire de la ville et de tout le diocÚse de Paris. (1757), t. 8, p. 337 (Montreuil), 460 (Mesnil-Saint-Denis).
  25. Laborde (de) Musée des Archives (de l'Empire) Nationales, Actes importants de l'histoire (1867), p. 30.
  26. Lorin (F.) Rambouillet : la ville, le chĂąteau, ses hĂŽtes (1906), t. 19, p. 270.
  27. Bourgeois (L.) L’occupation du sol dans l’ouest parisien du Ve au Xe siùcle. Thùse, Paris I-Sorbonne (1995), t. 1, p. 46, 56-57, 68 et 2e partie, cartes Madrie (Fig. 21), Pincerais (Fig. 15)
  28. Direction dĂ©partementale de l'Ă©quipement et de l'agriculture des Yvelines, « Une « forĂȘt de protection » Ă  Rambouillet ProcĂšs-Verbal d'Ă©tat des lieux Dossier de classement », .
  29. [PDF] Institut d'amĂ©nagement et d'urbanisme d'Île-de-France, « Diagnostic territorial du Parc naturel rĂ©gional de la Haute VallĂ©e de Chevreuse », .
  30. [PDF] Conseil général des Ponts et Chaussées - Audit technique du programme de travaux du Syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Etangs et Rigoles - SMAGER - du chùteau de Versailles, juillet 2005.
  31. François Feuilleux, « Une centaine de kangourous sauvages vivent dans la forĂȘt de Rambouillet », sur lechorepublicain.fr,
  32. [PDF] Bruno Maresca (CREDOC), « La frĂ©quentation des forĂȘts publiques en Ile de France », , p. 33.
  33. DDEA des Yvelines 2007, p. 2/65
  34. « PiĂšces du dossier relatif au classement en forĂȘt de protection du massif de Rambouillet », sur yvelines.gouv.fr, (consultĂ© le )
  35. Site Natura 2000 ForĂȘt de Rambouillet.
  36. Site Natura 2000 TourbiĂšres et prairies tourbeuses de la forĂȘt d'Yveline.
  37. Site Natura 2000 Massif de Rambouillet et zones humides proches.
  38. Pichon B, Mousson L, Figureau C, Rodhain F, PĂ©rez-EID C. Density of deer in relation to the prevalence of Borrelia burgdorferi s.l. in Ixodes ricinus nymphs in Rambouillet forest, France. Exp. Appl. Acarol. 1999;23:267-275.

Voir aussi

Bibliographie

  • La ForĂȘt de Rambouillet de Jean-Pierre Hervet et Patrick MĂ©rienne, Ă©d. Ouest-France, coll. Tourisme-Guides, 112 p., 1996 (ISBN 2737319412)
  • VTT, no 6 : ForĂȘt de Rambouillet, guide Arfaz, coll. VTT, 2002 (ISBN 2847440003)
  • La ForĂȘt de Rambouillet en VTT, guide ONF, coll. Les Parcours VTT Évasion, 1994 (ASIN B00008D6BH)
  • DDEA des Yvelines, Classement en forĂȘt de protection du massif de Rambouillet (Dossier de classement - Notice de gestion), PrĂ©fecture des Yvelines, , 65 p. (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.