Triton marbré

En vert, aire de répartition de Triturus marmoratus.

Cette espèce se rencontre en Espagne, au Portugal et dans le Sud-Ouest et plus rarement dans le Nord-ouest de la France[1].

Il vit dans les plaines et collines, près de points d'eau (mares, fossés, puits, sous terre…).

Triturus marmoratus mesure entre 12 et 18 cm, ce qui en fait un triton de grande taille pour une espèce européenne. Les femelles sont un peu plus grandes que les mâles. Son corps est relativement trapu, avec des pattes massives et une large tête. Sa queue est assez longue et aplatie verticalement.

La couleur de base est le noirâtre marbré de taches bien vertes sur tout le corps, sauf le ventre qui est assez uniformément sombre et un peu moucheté de grains clairs. Les deux sexes présentent une ligne rouge-orangé vif le long de la colonne vertébrale en phase terrestre. Cette ligne rouge disparait chez le mâle durant la phase aquatique pour se transformer en crête dorsale, haute et non dentée (contrairement à celle du triton crêté qui est dentée). Les femelles n'ont pas de crête et conservent cette ligne rouge durant la phase aquatique.

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  Triturus marmoratus mâle en phase aquatique, reconnaissable à sa haute crête non dentée.
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  Triton marbré mâle de Corrèze (phase aquatique).
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  Triton marbré en phase terrestre.
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  Triton marbré vu dans les Landes.
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  Triton marbré. En phase terrestre, mâles et femelles se ressemblent.

La reproduction débute au printemps et peut durer deux à trois mois. Le mâle exécute une parade nuptiale, durant laquelle il entoure la femelle en agitant la queue. Lors de l'accouplement, le mâle dépose un spermatophore qui est absorbé par le cloaque de la femelle. Celle-ci pond jusqu'à une centaine d'œufs déposés de façon isolée sur la végétation aquatique.

Les larves sont noires et mesurent environ un centimètre à l'éclosion. Elles consomment divers petits invertébrés et leurs larves, jusqu'à leur métamorphose en adultes, ce qui survient durant l'été.

Le triton marbré s'hybride parfois avec le triton crêté. Le produit de cette hybridation est le triton de Blasius.

Auparavant il existait deux sous-espèces : Triturus marmoratus marmoratus et Triturus marmoratus pygmaeus. Cette dernière a été élevée au rang d'espèce sous le nom de Triturus pygmaeus.

• Latreille, 1800 : Histoire naturelle des Salamandres de France, Précédée d'un Tableau Méthodique des Autres Reptiles Indigènes. Paris, Imprimerie de Crapelet (texte intégral).

• (en) Référence Animal Diversity Web : Triturus marmoratus (consulté le 13 septembre 2021)
• (en) Référence Amphibian Species of the World : Triturus marmoratus (Latreille, 1800) (consulté le 7 mars 2014)
• (en) Référence AmphibiaWeb : espèce Triturus marmoratus (consulté le 7 mars 2014)
• (en) Référence Catalogue of Life : Triturus marmoratus (Latreille, 1800) (consulté le 13 septembre 2021)
• (en) Référence Fauna Europaea : Triturus marmoratus (Latreille, 1800) (consulté le 13 septembre 2021)
• (fr) Référence INPN : Triturus marmoratus (Latreille, 1800) (TAXREF) (consulté le 13 septembre 2021)
• (fr+en) Référence ITIS : Triturus marmoratus (Latreille, 1800) (consulté le 7 mars 2014)
• (fr+en) Référence GBIF : Triturus marmoratus (Latreille, 1800) (consulté le 13 septembre 2021)
• (en) Référence NCBI : Triturus marmoratus (taxons inclus) (consulté le 7 mars 2014)
• (en) Référence Paleobiology Database : Triturus marmoratus Latreille 1800 (consulté le 7 mars 2014)
• (en) Référence uBio : site déclaré ici indisponible le 7 avril 2023
• (en) Référence UICN : espèce Triturus marmoratus (Latreille, 1800) (consulté le 13 septembre 2021)