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Yvette (rivière)

L'Yvette est une rivière française, affluent de l'Orge et donc sous-affluent de la Seine, qui prend sa source au lieu-dit Yvette, commune de Lévis-Saint-Nom puis coule dans la vallée de Chevreuse à travers les départements des Yvelines et de l'Essonne, dans la région Île-de-France.

L'Yvette
Illustration
L'Yvette Ă  Orsay.
Carte.
Cours de l'Yvette.
Caractéristiques
Longueur 39,3 km [1]
Bassin 286 km2 [2]
Bassin collecteur Seine
DĂ©bit moyen 1,32 m3/s (Villebon-sur-Yvette) [3]
Organisme gestionnaire Siahvy[2]
Régime Pluvial océanique
Cours
Origine L'Yvette
· Localisation Les Essarts-le-Roi
· Altitude 134 m
· CoordonnĂ©es 48° 43′ 12″ N, 1° 54′ 23″ E
Confluence L'Orge
· Localisation Épinay-sur-Orge
· Altitude 36 m
· CoordonnĂ©es 48° 40′ 03″ N, 2° 20′ 18″ E
GĂ©ographie
Principaux affluents
· Rive gauche Le ru du Pommeret, le Rhodon, la Mérantaise
· Rive droite Le ru des Vaux de Cernay et le Rouillon de Valence, le Ru d'Écosse Bouton, le ruisseau de Montabe, le Vaularon, le ruisseau de Paradis, le Rouillon
Pays traversés Drapeau de la France France
DĂ©partements Yvelines, Essonne
Régions traversées Île-de-France
Principales localités Lévis-Saint-Nom, Dampierre-en-Yvelines, Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Gif-sur-Yvette, Bures-sur-Yvette, Longjumeau, Épinay-sur-Orge, Orsay,Villebon-sur-Yvette

Sources : SANDRE:« F46-0420 », Géoportail, Banque Hydro, Siahvy[2]

Hydronymie

Le nom de ce cours d'eau apparaît pour la première fois sous la forme de Rhodon comme en témoigne une charte de 774-775 concernant un écart de Palaiseau : Filcherolas super fluvium Rosdon[4]. Ce mot s'est restreint à l'un de ses affluents. Au milieu du VIIIe siècle, le toponyme Yvette apparait dans un don de Charles le Chauve à l'abbaye des Fossés: villa nomine Aequata in finibus silvae Aquilinae[5]. Aequata, ou equata au XIe siècle, le mot n'est plus compris et est confondu avec le mot «jument» qui est devenu en ancien français ive, le scribe a compris «ivette» ou «petite jument» et l’a traduit par equata[6]. C’est un exemple d’interprétation ou d’erreur d’écriture car en latin «eau» se dit aqua et en vieux français eve.

Au XIIIe siècle, aequilina comme bordure de la forêt des Yvelines à la frontière des "Carnutes"[7].

GĂ©ographie

La vallée de l'Yvette, au niveau de Villebon.

La rivière donne son nom à plusieurs communes des Yvelines et du nord-ouest de l'Essonne : Maincourt-sur-Yvette (rattachée en 1974 à Dampierre qui a alors pris le nom de Dampierre-en-Yvelines), Gif-sur-Yvette, Bures-sur-Yvette, et Villebon-sur-Yvette.

Longue de 39,3 kilomètres[1], le dĂ©bit de 1,34 m3/s est la moyenne annuelle des mesures effectuĂ©es Ă  la station de Villebon-sur-Yvette[3]. Cependant, le dĂ©bit varie fortement au cours de l'annĂ©e : fort en hiver, il est beaucoup plus faible en Ă©tĂ© en raison d'une Ă©vaporation importante de l'eau.

La qualité de l'eau est en cours d'amélioration, notamment grâce à l'impulsion donnée par le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse.

D'importants bassins de retenue sont installĂ©s Ă  Saint-Forget, Chevreuse, Gif-sur-Yvette (bassin de Coupières), Bures-sur-Yvette, Villebon-sur-Yvette (bassin du moulin de la Planche) et Saulx-les-Chartreux de façon Ă  limiter les consĂ©quences des crues (bassins Ă©crĂŞteurs de crues). Un septième bassin est situĂ© sur la MĂ©rantaise Ă  Gif-sur-Yvette. En tout, les bassins totalisent une capacitĂ© de 1 750 000 m3.

Départements et communes traversées

L'Yvette Ă  Chevreuse.

L’Yvette traverse 17 communes :

Bassin versant

Son bassin versant recouvre une surface de 286 kilomètres carrĂ©s[2].

Organisme gestionnaire

Le Syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique de la vallée de l'Yvette (SIAHVY), a été créé en 1945. Il regroupe actuellement 38 communes riveraines.

Il est chargé de l'entretien de la rivière et des bassins de retenue. Il est chargé de la préservation des écosystèmes et veille à la qualité de l'eau. Dans ce but, des stations de mesure sont installées à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Orsay et Épinay-sur-Orge.

Le syndicat a établi en 2015 son siège dans le moulin de Saulx-les-Chartreux réhabilité qui comprend une installation de production d'électricité et un système de récupération d'énergie pour le chauffage à partir des eaux usées[8].

En , une campagne de mesures de la qualité de l'eau de l'Yvette et de ses affluents a qualifié l'eau de l'Yvette de correcte, quoique présentant des présences de pollutions d'origine urbaine à certains endroits de son cours[2].

  • Inscription sur le moulin du SIAHVY.
    Inscription sur le moulin du SIAHVY.
  • Moulin de Saulx.
    Moulin de Saulx.
  • Logo du SIAHVY.
    Logo du SIAHVY.

Hydrographie

Elle alimentait 24 moulins en 1750, selon la carte de Cassini, 40 si l’on compte ceux de ses affluents. Dès le Moyen Âge, les moulins offraient le moyen principal de produire l’énergie nécessaire à tous les travaux. Deux moulins, aujourd'hui disparus, étaient situés à Villebon. Le moulin situé au lieu-dit Grimperet, était construit au confluent de l’Yvette avec un ruisseau venant de Palaiseau et face à la boële : on y foulait les draps, puisque tout près se trouvait une remise dite Foulon, citée en 1683 et 1751 sur les prés (ou parc) du Foulon ou Parts de La Roche ; un autre moulin était situé près du pont Bergeotte. À Gif-sur-Yvette, il y avait un moulin proche de l'abbaye du Val-de-Gif[9].

L'Yvette court au cĹ“ur de la vallĂ©e de Chevreuse, depuis les confins du plateau de la Beauce vers l'ancienne province du Hurepoix, intĂ©grĂ©e Ă  l'ĂŽle-de-France. Son parcours se fait entre une altitude de 134 mètres Ă  LĂ©vis-Saint-Nom et 36 mètres Ă  Épinay-sur-Orge, sur un terrain mĂŞlant sable de Fontainebleau et meulière sur les coteaux et argile dans le fond de la vallĂ©e Ă©rodĂ© par le courant, restes des divers sĂ©diments laissĂ©s lors de l'occupation par la mer.

Longue de près de 34 km, la rivière possède un bassin-versant occupant 286 km2 et comptant 17 cours d'eau affluents, auxquels s'ajoutent divers plans d'eau, Ă©tangs et lacs[2]. De l'amont Ă  l'aval, la rivière est d'abord bordĂ©e par un Ă©tang dans le hameau Yvette Ă  LĂ©vis-Saint-Nom, rejointe par le Ru du Pommeret sur sa rive gauche, bordĂ©e sur la rive droite Ă  Maincourt-sur-Yvette par le bassin de rĂ©tention de Saint-Forget, bordĂ©e et rejointe Ă  Dampierre-en-Yvelines par le canal du château de Dampierre, le Rouillon de Valence et le Ru des Vaux de Cernay sur la rive droite, sur la rive gauche elle alimente un Ă©tang et le parc du château de Mauvières, Ă  Chevreuse, elle est rejointe sur sa rive droite par le Ruisseau d'Écosse-Bouton et sur la rive gauche par le Ruisseau de la Goutte d'Or, Ă  Saint-RĂ©my-lès-Chevreuse ce sont le Rhodon sur la rive gauche et le ruisseau de MontabĂ© sur la rive droite qui la rejoignent en centre-ville, puis Ă  Courcelle-sur-Yvette, la rive droite voit venir le Vaugondran, la rive gauche la MĂ©rantaise Ă  Gif-sur-Yvette, Ă  Bures-sur-Yvette, c'est le Ruisseau d'AngoulĂŞme et le Vaularon qui coulent par la rive droite, dans le centre-ville d'Orsay, elle alimente le lac du Mail puis le lac de Lozère Ă  Palaiseau, Ă  Villebon-sur-Yvette elle est rejointe sur sa rive droite successivement par le Vatencul, le Ruisseau du Coq et le Ru des Glaises Ă  Palaiseau, avant d'alimenter le ruisseau La BoĂ«lle qui la rejoint avant le Ruisseau de Paradis sur la rive droite Ă  Saulx-les-Chartreux, les deux alimentant le lac de Saulx-les-Chartreux avec le Ru de Chauffour. Elle entre Ă  Longjumeau oĂą elle se scinde pour crĂ©er la rivière Morte avant d'ĂŞtre rejointe sur la rive gauche par le Ru de Bief puis le Rouillon sur la rive droite et alimente les Ă©tangs de Gravigny. Elle se jette enfin dans l'Orge Ă  la frontière entre Épinay-sur-Orge, Savigny-sur-Orge et Villemoisson-sur-Orge.

Affluents

L'Yvette a onze affluents pour une longueur totale de 105 km[2].

  • rive gauche : Le ru du Pommeret, le ruisseau de la Goutte d'Or, le Rhodon, la MĂ©rantaise ;
  • rive droite : Le ru des Vaux de Cernay, le Rouillon de Valence, le ru d'Écosse-Bouton, le ruisseau de MontabĂ©, le Vaularon, le ruisseau de Paradis, le Rouillon.

Hydrologie

L'Yvette est une rivière assez peu régulière.

L'Yvette Ă  Villebon-sur-Yvette

Son dĂ©bit a Ă©tĂ© observĂ© sur une pĂ©riode de 41 ans (1968-2008), Ă  Villebon-sur-Yvette, localitĂ© du dĂ©partement de l'Essonne situĂ©e Ă  quelques kilomètres de sa confluence avec l'Orge [3]. Ă€ cet endroit le bassin versant de la rivière est de 224 km2 sur un total de 286 km2[2], soit 78 % du bassin.

Le module de la rivière Ă  Villebon-sur-Yvette est de 1,32 m3/s[3].

L'Yvette prĂ©sente des fluctuations saisonnières de dĂ©bit pas trop importantes, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le dĂ©bit mensuel moyen au niveau de 1,63 Ă  1,74 m3/s, de dĂ©cembre Ă  dĂ©but avril inclus (avec un maximum de 2,03 en fĂ©vrier), et des basses eaux d'Ă©tĂ©-automne de mai Ă  la mi-novembre, avec une baisse du dĂ©bit moyen mensuel jusqu'Ă  moins de 0,876 m3/s aux mois de septembre[3].

DĂ©bit moyen mensuel (en l/s)
Station hydrologique : H4243010 - L'Yvette Ă  Villebon-sur-Yvette pour un bassin versant de 224 km2[3]
(sur 41 ans de 1968 Ă  2008)
Source : Banque Hydro - MEDDE

Étiage ou basses eaux

Le VCN3 peut chuter jusque 0,26 m3/s, en cas de pĂ©riode quinquennale sèche[3].

Crues

Les crues, quant Ă  elles, sont relativement importantes. Ainsi le dĂ©bit instantanĂ© maximal enregistrĂ© a Ă©tĂ© de 18,2 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale Ă©tait de 17 m3/s le . Le QIX 10 est de 15 m3/s, le QIX 20 de 17 m3/s et le QIX 50 de 19 m3/s. Les QIX 2 et QIX 5 valent quant Ă  eux respectivement 9,4 et 13 m3/s[3], soit presque autant que l'Essonne qui est pourtant une rivière près de six fois plus puissante en moyenne. Il ressort de ceci que les crues de dĂ©cembre 1999 Ă©taient cinquantennales.

Lame d'eau et débit spécifique

L'Yvette est donc une rivière pas très abondante, mais irrĂ©gulière. La lame d'eau Ă©coulĂ©e dans son bassin versant est de 189 millimètres annuellement, ce qui est modĂ©rĂ©, infĂ©rieur Ă  la moyenne d'ensemble de la France ainsi qu'Ă  la totalitĂ© du bassin de la Seine (220 millimètres par an). Le dĂ©bit spĂ©cifique (ou Qsp) vaut 6,0 litres par seconde et par kilomètre carrĂ© de bassin[3].

Crues historiques

Des crues importantes ont eu lieu en 1966, 1978, 1981 et 2016.

En 1966, certaines maisons de Longjumeau ont été noyées sous plusieurs mètres d'eau.

Le , le dĂ©bit de l'Yvette a connu deux pics, le premier Ă  13 m3/s, et le deuxième Ă  26 m3/s. 123 ha ont Ă©tĂ© inondĂ©s, malgrĂ© la prĂ©sence des bassins de retenue. En consĂ©quence, le lit de la rivière a Ă©tĂ© recalibrĂ© (Ă©largissement, approfondissement, rĂ©gularisation de la pente) et curĂ©, et de nouveaux bassins de retenue ont Ă©tĂ© construits.

Ces mesures n'ont cependant pas empêché les inondations de 1981, provoquées par des pluies exceptionnelles.

Plus rĂ©cemment, des inondations se sont produites, en 1991, pendant la tempĂŞte de 1999, puis en 2000, en 2001 et en 2007. Le , des orages localisĂ©s ont provoquĂ© une brusque montĂ©e des eaux, notamment au niveau de la MĂ©rantaise. Ă€ la station de Villebon, la hauteur mesurĂ©e est passĂ©e en quelques heures de 31 cm (Ă  15 h) Ă  2,06 m (Ă  5 h le lendemain)[10]. Quant au dĂ©bit, il est passĂ© dans le mĂŞme temps de m3/s Ă  15 m3/s. Le centre de Gif-sur-Yvette a Ă©tĂ© sĂ©rieusement touchĂ©. Ce chiffre de 15 m3/s ne correspond cependant qu'au dĂ©bit d'une crue dĂ©cennale, et un tel Ă©pisode a une probabilitĂ© d'apparition de 1/10 chaque annĂ©e.

Le , l'Yvette est sortie de son cours et a inondĂ© le bas de Chevreuse. Il y a eu jusqu'Ă  m d'eau sur le parking en fond de vallĂ©e et le petit lac du parc a grandi jusqu'aux pieds des bancs publics. Elle a Ă©galement inondĂ© le bas de Saint-RĂ©my-lès-Chevreuse et Ă  Gif-sur-Yvette le bas du centre ville (marchĂ©, parc de la Mairie) et autres zones situĂ©es Ă  proximitĂ© de l'Yvette. Elle a inondĂ© une vingtaine d'habitations Ă  Orsay et Palaiseau, et une soixantaine Ă  Bures-sur-Yvette en aval du bassin de retenue. Le centre-ville et certaines rues du quartier des fleurs de Longjumeau ont vu jusqu’à 1,5 m d'eau.

Aménagements

Viaduc de la ligne B du RER Ă  Orsay.

Dans les Yvelines, le premier ouvrage d'aménagement de la rivière est situé en très en amont, une station d'épuration des eaux et station de mesure est implantée à Lévis-Saint-Nom peu après le hameau d'Yvette[11]. Suit à Dampierre-en-Yvelines, dans le hameau de Maincourt-sur-Yvette, un ancien moulin à eau et peu après, à la limite avec la commune de Saint-Forget une première zone d'expansion de crue composée de deux bassins. Le cours de la rivière est ensuite canalisé pour alimenter le canal du château de Dampierre. La rivière est ensuite à nouveau canalisée pour alimenter les bassins du château de Mauvières à Saint-Forget, juste avant l'entrée sur le territoire de Chevreuse. Un nouveau bassin d'expansion est aménagé avant l'entrée dans le bourg où se trouve aussi une stationd'étude piscicole, puis la rivière est artificiellement scindée en deux bras qui enserrent le parc de stationnement du stade municipal, au nord totalement canalisé, au sud laissé libre, ils se rejoignent à la sortie du village pour alimenter un ancien moulin. À l'entrée du bourg de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, la rivière alimente un nouveau moulin puis elle est canalisée pour la traversée du centre-ville. Une première station de mesure de la qualité des eaux est implantée à proximité de la mairie.

La rivière entre ensuite dans l'Essonne sur le territoire de Gif-sur-Yvette d'abord dans le quartier de Courcelle-sur-Yvette où elle est libre, jusqu'à l'aménagement d'un troisième bassin de rétention des eaux, plus vaste, juste avant l'entrée dans le centre-ville et la confluence avec la Mérantaise. Tout de suite à la sortie de ces espaces urbains se trouvent le quatrième espace d'expansion, le bassin de Bures-sur-Yvette qui oblige la rivière à se scinder en deux bras avant l'entrée dans le parc de l'université Paris-Sud 11. En centre-ville d'Orsay, un viaduc permet la traversée du cours d'eau par la ligne B du RER, suivi à quelques centaines de mètres d'une nouvelle station de mesure de la qualité de l'eau et par un autre viaduc pour la traversée par la route nationale 118. En aval, à Villebon-sur-Yvette sont ensuite installées une nouvelle zone de débordement contrôlé et une station de surveillance et de prévention des crues au niveau du pont de Fourcherolles[3]. Une nouvelle chaussée surélevée permet le passage de l'autoroute A10 à la frontière avec Palaiseau, puis de la LGV Atlantique alors que le cours est naturellement divisé en deux bras. À Saulx-les-Chartreux est ensuite aménagé le dernier bassin anti-crues, dans le lit du lac de Saulx-les-Chartreux, juste avant le pont de la route nationale 20 et l'entrée à Longjumeau. À proximité de la gare de Gravigny - Balizy, un pont permet le passage de la ligne C du RER, suivi d'un autre peu après la gare de Petit Vaux assurant aussi le passage de la route départementale 257, accompagné d'une dernière station de mesure de la qualité. Un dernier pont assure le passage d'une autre branche de la ligne C juste après la gare d'Épinay-sur-Orge, alors que la rivière rejoint l'Orge[12] - [13].

Dans son parcours sur les communes de Bures-sur-Yvette et d'Orsay à travers le campus de l'Université Paris-Sud, l'Yvette fait l'objet d'une « restauration écologique » dont les travaux ont commencé en 2019 et s'achèvent en 2020[14]. Son tracé qui avait été rendu linéaire, occasionnant de nombreuses inondations, est rendu à ses origines, Sur 2,6 km de berges, il retrouve son aspect sinueux, ses méandres « permettant de contenir les crues », et est parsemé d'ilots et de zones humides[15].

Milieu naturel

Malgré une qualité de l'eau relativement mauvaise, le biotope de l'Yvette est riche d'espèces variées. La flore rassemble ainsi quinze espèces végétales, parmi celles caractéristiques du département, le cresson de fontaine, la véronique des ruisseaux et la menthe aquatique, auxquels s'ajoutent l'épilobe à grandes fleurs, la massette à larges feuilles, la salicaire, l'épiaire des marais, du carex, la lysimaque, la sagittaire, des roseaux, l'iris des marais, la patience d'eau, le rubanier d'eau et la chanvrine[16].

La faune est aussi riche avec la présence continue de la bécassine des marais, du canard colvert, du faucon crécerelle, de la foulque macroule, de la poule d'eau et du héron cendré[17]. Les espèces piscicoles sont aussi variées avec l'habitat de tanche, du goujon, du gardon, du chevesne, du grand brochet, et notamment du sandre et de la perche qui sont très présents[18].

La Réserve naturelle régionale du Val et coteau de Saint-Rémy protège une partie du cours de la rivière. Le lac de Saulx-les-Chartreux a été placé en réserve naturelle volontaire entre 1998 et 2004[19].

Liens externes

Voir aussi

Notes et références

Références

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Yvette (F46-0420) » (consulté le )
  2. « Résultats de la campagne de mesure de la qualité de l'Yvette et de ses affluents des 1er et 2 août 2005 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  3. Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Yvette à Villebon-sur-Yvette (H4243010) » (consulté le )
  4. Luc Bourgeois, Territoires, réseaux et habitats : occupation des sols de l'ouest parisien du Ve au Xe siècle, t. 1, Thèse Paris I Sorbonne, 1995, p. 47, n. 69.
  5. Abbé Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, t. 3, 1883, p. 146.
  6. Marianne Mulon, Noms de lieux d’Ile de France, .
  7. Michel Roblin, Le terroir de Parisaux Ă©poques gallo-romaine et franque.
  8. « Moulin de Saulx », sur www.siahvy.org (consulté le ).
  9. J.-M. Alliot, Histoire de l'Abbaye du Val-de-Gif, Paris, Picard, 1892.
  10. Données obtenues sur la Fiche de la station de Villebon sur la carte de vigilance « cruee ».
  11. Fiche de la station de mesure de Lévis-Saint-Nom sur le site hydro.eaufrance.fr Consulté le .
  12. Carte des bassins de retenue sur le site du Siahvy. Consulté le .
  13. Carte des stations de mesure de la qualité de l'eau sur le site du Siahvy. Consulté le .
  14. Parc naturel régional Haute Vallée de Chevreuse, « La belle histoire de l'Yvette », sur youtube.fr, (consulté le ).
  15. L'Yvette au coeur d'un projet de restauration écologique par Marie Breuneu, université de Paris-Sud, en ligne le 20 février 2019
  16. « Flore de l'Yvette sur le site du Siahvy. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Consulté le .
  17. Liste des oiseaux dans la vallée de l'Yvette sur le site du Siahvy. Consulté le .
  18. « Liste des poissons de l'Yvette sur le site du Siahvy. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Consulté le .
  19. Fiche de l'étang de Saulx sur le site associatif NatureEssonne. Consulté le .
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