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Orsay

Orsay (prononcĂ© [ɔʁsɛ] ) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l’Essonne en rĂ©gion Île-de-France.

Orsay
Orsay
L’hîtel de ville.
Blason de Orsay
Blason
Orsay
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris-Saclay
(siĂšge)
Maire
Mandat
David Ros (PS)
2020-2026
Code postal 91400
Code commune 91471
DĂ©mographie
Gentilé Orcéens
Population
municipale
15 554 hab. (2020 en diminution de 5,07 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 952 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 41â€Č 58″ nord, 2° 11â€Č 15″ est
Altitude Min. 51 m
Max. 160 m
Superficie 7,97 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Palaiseau
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Orsay
Liens
Site web mairie-orsay.fr

    Place forte de la vallĂ©e de Chevreuse dĂšs le VIIIe siĂšcle, village agricole possession de personnages influents et gĂ©nĂ©reux, Orsay se dĂ©veloppe dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle avec l’arrivĂ©e du chemin de fer (aujourd'hui, le RER B dont deux stations sont situĂ©es Ă  Orsay) et de donateurs qui permettent l’édification d’un centre hospitalier encore en activitĂ© aujourd’hui. SiĂšge de l’universitĂ© Paris-Saclay, la commune, traversĂ©e par la RN 118, est devenue une citĂ© pavillonnaire de l’agglomĂ©ration parisienne et de la VallĂ©e de Chevreuse facilement accessible, Ă  l’environnement prĂ©servĂ© au cƓur du pĂŽle scientifique Paris-Saclay, avec sur son territoire des laboratoires du CNRS et de l’Institut Curie.

    Ses habitants sont appelés les Orcéens[1].

    GĂ©ographie

    Position d’Orsay en Essonne.

    Situation

    Orsay est situĂ©e dans la rĂ©gion naturelle du Hurepoix, dans la vallĂ©e de la riviĂšre l’Yvette aussi appelĂ©e vallĂ©e de Chevreuse sur un terrain sablonneux et argileux dont on a extrait des pierres meuliĂšres et du grĂšs. Elle occupe une superficie de sept cent soixante-seize hectares dans un rectangle de deux kilomĂštres neuf cents mĂštres de long et quatre kilomĂštres six cents mĂštres de large, entre la vallĂ©e et les plateaux de Saclay et de CourtabƓuf. Cent hectares d’espaces verts sont constituĂ©s de bois communaux, quatre cent trois hectares de construction sont rĂ©partis dans la vallĂ©e et sur le plateau de CourtabƓuf et deux cent trente-neuf hectares d’espaces agricoles subsistent au nord sur le plateau de Saclay[2]. L’Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°41'56" N et 02°11'18" E au point central de son territoire[3]. Sur le plateau de Saclay coule le ruisseau de Corbeville, canalisĂ© en rigoles jusqu’à l’étang de Saclay. Six passerelles, sept ponts dont un pour la route nationale 118 et un viaduc pour la ligne B du RER d'Île-de-France permettent de franchir l’Yvette qui parcourt le territoire d’ouest en est.

    La commune Ă©tait traversĂ©e par l’ancienne ligne de chemin de fer Paris-Chartres État qui est devenue la route dĂ©partementale 188. Un viaduc permet son passage au-dessus de la commune. Elle est traversĂ©e d’est en ouest par la ligne B du RER d'Île-de-France, anciennement la ligne de Sceaux, qui enjambe la vallĂ©e et l’Yvette par un viaduc en pierre de taille et pierre meuliĂšre. Deux gares desservent la commune, la gare du Guichet et la gare d'Orsay-Ville. Elle est coupĂ©e du nord au sud par la route nationale 118, axe majeur de circulation entre l’autoroute A10 et la capitale. Une partie du tronçon de la route dĂ©partementale 446 de Versailles Ă  Nangis passe encore par le centre-ville. La route dĂ©partementale 988 (aussi connue sous le nom de Route de Chartres) traverse la totalitĂ© de la commune d’est en ouest, elle serpente Ă  travers la vallĂ©e de Palaiseau Ă  Limours.

    Orsay est situĂ©e Ă  vingt-deux kilomĂštres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zĂ©ro des routes de France, vingt kilomĂštres au nord-ouest d’Évry[5], quatre kilomĂštres au sud-ouest de Palaiseau[6], neuf kilomĂštres au nord-ouest de MontlhĂ©ry[7], treize kilomĂštres au sud-ouest de Versailles[8], treize kilomĂštres au nord-ouest d’Arpajon[9], vingt-trois kilomĂštres au nord-est de Dourdan[10], vingt-quatre kilomĂštres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[11], vingt-six kilomĂštres au nord-ouest de La FertĂ©-Alais[12], trente kilomĂštres au nord d’Étampes[13] et trente-neuf kilomĂštres au nord-ouest de Milly-la-ForĂȘt[14].

    Hydrographie

    Vue de la riviĂšre l’Yvette et des berges enneigĂ©es en hiver.
    L’Yvette à Orsay.

    La riviĂšre l’Yvette traverse le territoire de la commune d’ouest en est sur 2,4 km[15]. Elle a fait en 2019 l'objet d'importants travaux (suppression des remblais artificiels et des clapets, remĂ©andrage), afin de prĂ©venir les risques d'inondation et de crĂ©er et prĂ©server les zones humides.

    Un ruisseau coule dans le bois de la Grille Noire au sud-est. Plusieurs lacs, restes d'amĂ©nagement du parc du chĂąteau d'Orsay, se succĂšdent en bordure de l'Yvette ; d’amont en aval : le lac de La Pacaterie, le lac du Mail, le lac de la ClartĂ©-Dieu, le lac du Temple de la Gloire et enfin le lac de LozĂšre.

    Sur le plateau de Saclay coule vers l'ouest la rigole de Corbeville, canalisĂ©e jusqu’à l’étang de Saclay par l’aqueduc des Mineurs.

    Relief et géologie

    Le territoire de la commune s’étale du plateau de Saclay au plateau de CourtabƓuf, en passant par la vallĂ©e de l’Yvette. Au point le plus bas, il atteint cinquante et un mĂštres. Sur le plateau de Saclay, l’altitude culmine Ă  cent soixante mĂštres, approximativement la mĂȘme que sur le plateau de CourtabƓuf en face. Comme tout le Bassin parisien, le sous-sol est constituĂ© de couches successives de sable, meuliĂšre et calcaire, dĂ©posĂ©es sur des argiles et de la marne d’origines marine[16].

    Communes limitrophes

    Au nord-ouest, au nord et au nord-est sur le plateau de Saclay, la commune est limitrophe de Gif-sur-Yvette, Saclay et Palaiseau, Ă  l’est et au sud-est, dans la vallĂ©e et sur le plateau de CourtabƓuf se trouve Villebon-sur-Yvette, au sud et au sud-ouest, la commune des Ulis, crĂ©Ă©e en 1977 sur d’anciens terrains d’Orsay entre autres, et Ă  l’ouest dans la vallĂ©e, la facultĂ© se partage sur Orsay et Bures-sur-Yvette.

    Climat

    Orsay, situĂ©e en Île-de-France, bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par divers grands axes qui la rendent facilement accessible en voiture. Elle est traversĂ©e du nord au sud sur sa frontiĂšre est par la route nationale 118 doublĂ©e par la route dĂ©partementale 446 et d’est en ouest par la route dĂ©partementale 188 au sud, la route dĂ©partementale 988 en centre-ville, la route dĂ©partementale 680 et la route dĂ©partementale 128 au nord.

    Elle dispose aussi d’une connexion ferroviaire par la ligne B du RER d'Île-de-France qui emprunte l’ancienne ligne de Sceaux, deux stations sont installĂ©es sur son territoire, la gare du Guichet et la gare d'Orsay-Ville. La ligne Noctilien N122 (stations Place de la RĂ©publique ou Mairie d’Orsay) assure la continuitĂ© de service entre 0 h 30 et 5 h 30, les lignes Paris-Saclay 2, 3, 5, 7, 8, DM10A, DM10S, 91-06 et 91-08 et rĂ©seau de bus Essonne Sud Ouest 91-02 desservent la commune.

    L’aĂ©roport de Paris-Orly, implantĂ© Ă  treize kilomĂštres au nord-est est accessible par l’Orlyval et une correspondance Ă  Antony avec le RER B, direction Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse. L’aĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle Ă  quarante-quatre kilomĂštres au nord-est est reliĂ© directement par le RER B direction Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse. L’aviation d'affaires est orientĂ©e vers l’aĂ©roport de Toussus-le-Noble situĂ© sur le plateau de Saclay Ă  huit kilomĂštres au nord-ouest.

    • La route nationale 118 Ă  Orsay.
      La route nationale 118 Ă  Orsay.
    • La route dĂ©partementale 188 Ă  Orsay.
      La route départementale 188 à Orsay.
    • La gare RER d’Orsay-Ville.
      La gare RER d’Orsay-Ville.
    • La gare du Guichet.
      La gare du Guichet.

    Lieux-dits, Ă©carts et quartiers

    Orsay est dĂ©coupĂ© en diffĂ©rents quartiers dont le centre-ville, le Guichet avec sa gare, MondĂ©tour, sur le plateau de CourtabƓuf, le Bois du Roi, situĂ© dans la descente entre MondĂ©tour et le centre, les Terrasses au bord de l’Yvette, le Petit Madagascar, Corbeville, Launay, la Troche, quartier commun Ă  Palaiseau, les Planches et le Domaine du Bois Persan[17], un quartier autogĂ©rĂ© excentrĂ© et enclavĂ© entre la forĂȘt et le parc d'activitĂ©s de CourtabƓuf. L’Insee dĂ©coupe la commune en six Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique soit Fond MondĂ©tour, Haut MondĂ©tour, Viaduc Est, Viaduc Ouest, Haut Guichet Centre Ouest et Bas Guichet Centre Est[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Orsay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [19] - [20] - [21]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[22] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25] - [26].

    Logement

    En 2009, le nombre de logements sociaux s’élevait Ă  quatre cent cinquante-six[27] soit 7 % du parc d’habitation, et 24 % si l’on inclut les chambres de rĂ©sidence universitaire (ce qui explique une opĂ©ration de rĂ©habilitation des logements Ă©tudiants).

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 30,94 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 12,79 % d'espaces ouverts artificialisés et 56,27 % d'espaces construits artificialisés[28]

    Toponymie

    Orceacum au IXe siĂšcle[29], Villula Orceacus au XIe siĂšcle, Orcei au XIIe siĂšcle, Orceiacus au XIIIe siĂšcle et peut-ĂȘtre Urticetum[30], puis Ourcet et Orsay[31].

    D’origine gallo-romaine incertaine qui viendrait d’un propriĂ©taire appelĂ© Orcius ou peut-ĂȘtre du nom Ursus[32].

    Histoire

    Les origines

    En 1993, la mise au jour de vestiges gallo-romains des Ier et IIe siĂšcles, dont une rĂ©sidence, des poteries, des monnaies, des verreries et des outils atteste la prĂ©sence sur le site d’habitants[33]. En 754, le roi PĂ©pin le Bref donnait le territoire de la commune Ă  l’abbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s. En 993[34] - [35], le nom du village Ă©tait mentionnĂ© dans un manuscrit de Eudes, moine bĂ©nĂ©dictin de l'abbaye de Saint-Maur-des-FossĂ©s relatant une bataille d'Orsay sanglante entre Bouchard I, dit le VĂ©nĂ©rable, comte de Corbeil et de Melun, fidĂšle du roi Hugues Capet[36] - [34] et Eudes II de Blois de Chartres qui revendiquait le comtĂ© de Melun. De nombreux combattants trouvĂšrent la mort prĂšs d'un lieu appelĂ© Maldestor (MondĂ©tour)[37]. En 1080, l’évĂȘque de Paris Geoffrey de Boulogne, fait don du territoire aux moines de Longpont. Cette donation est contestĂ©e par le seigneur Simon d'Orsay, fils de GalchĂ©rius au nom de ses fils Milon et Geoffroy. RĂ©signĂ©, Simon vend l'atrium de Saint Martin (redevances liĂ©es au cimetiĂšre) aux moines de Longpont qui entamĂšrent en 1089[38] puis en 1151 la construction de l’église Saint-Martin et d’une lĂ©proserie[39] - [40].

    Le Fief d'Orsay appartient par la suite à Milon de Chastel, fils de Simon d'Orsay. En 1150, Ferry de Palaiseau en est seigneur en partie et réalise plusieurs aveux de dénombrement.

    Des actes de succession et des aveux de dĂ©nombrement permettent d'identifier les diffĂ©rents seigneurs d'Orsay au Moyen Âge :Guillaume d'Orsay en 1140,Simon d'Orsay en 1152 et Geoffroy d'Orsay en 1162. De 1180 Ă  1207, le fief dĂ©pend de Guy de Paris, seigneur de Palaiseau et d'Orsay. En 1230, Guillaume d'Orsay, vassal du comte de MontlhĂ©ry, doit Ă  ce dernier annuellement deux mois de garde du ChĂąteau de Monthlery. En 1269, le fief appartient Ă  un dĂ©nommĂ© Simon d'Orsay.

    À partir de 1319, la terre d'Orsay passe Ă  Thibault de Puysieux dont la famille la conservera jusqu'au dĂ©cĂšs d'Arnoult de Puysieux le 17 aoĂ»t 1400

    Domaine de notables

    Carte du XVIIe siĂšcle montrant la rĂ©gion d’Orsay.
    Carte d’« OrĆżay » d’aprĂšs Cassini.

    En 1400, Raymond Raguier (apparentĂ© Ă  Jacques Raguier, Ă©vĂȘque de Troyes (1483-1518) et Antoine Raguier, Ă©vĂȘque de Lisieux (1474-1482)), maĂźtre des chambres aux deniers du Roi entreprend la construction du chĂąteau d'Orsay. Lors de son dĂ©cĂšs en 1421, son gendre Bureau boucher, maĂźtre des requĂȘtes et garde des sceaux lui succĂšde. En 1424, pendant la guerre de Cent Ans, le chĂąteau fort fut pris par les Anglais.Par mariage et hĂ©ritage, la seigneurie revint en 1675 Ă  Charles Boucher, conseiller au Parlement et prĂ©vĂŽt des marchands de Paris qui prĂ©sidait les travaux d’assainissement du quai de la GrenouillĂšre, devenu par arrĂȘtĂ© du roi Louis XIV le Quai d'Orsay.

    En 1743, Ă  la mort de Pierre Charles Louis Boucher, Pierre Grimod du Fort, fermier gĂ©nĂ©ral et intendant des Postes acheta le domaine, il rĂ©amĂ©nagea la ville, restructura le centre. Son fils, Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay poursuivit les travaux et fut titrĂ© comte d’Orsay. En 1790, la RĂ©volution permit Ă  Orsay de devenir une commune, dans le district de Palaiseau et le dĂ©partement de Seine-et-Oise et Ă  madame Hulot d’acquĂ©rir le chĂąteau. Le gĂ©nĂ©ral Moreau possĂ©dait le chĂąteau aprĂšs 1791. En 1801, Madame Hulot fit bĂątir le Temple de la Gloire, en l’honneur de son gendre, le gĂ©nĂ©ral Moreau pour cĂ©lĂ©brer sa victoire Ă  Hohenlinden et la paix retrouvĂ©e en Europe.

    Modernisation et recherche

    À partir de 1815, la citĂ© se modernisa sous l’impulsion de notables, Jean-Louis ArchangĂ© permit la crĂ©ation d’un hospice et d’une Ă©cole en 1832, Mme CourtĂ©pĂ©e finança la crĂ©ation de l’orphelinat de Sainte-Suzanne en 1878. En 1854, la ligne de Sceaux fut prolongĂ© jusqu'Ă  Orsay-Le Guichet, puis en 1867 jusqu'Ă  Limours via Orsay-Ville. Elle aboutit en 1895 au cƓur de Paris Ă  proximitĂ© du jardin du Luxembourg. L’urbanisation et le progrĂšs permirent Ă  la commune de bĂątir un hĂŽtel de ville en 1873 et de disposer dĂšs 1875 de l’eau courante dans tous les logements et de l’éclairage public au gaz en 1881.

    Le XXe siĂšcle apporta des changements dans la commune. En 1924, les terrains de MondĂ©tour furent lotis, en 1938, l’électrification de la ligne de chemin de fer permit de rallier Paris en trente minutes, en 1955, l’universitĂ© de Paris acheta les terrains du chĂąteau de Launay et s’installa en 1958, elle fut rejointe en 1957 puis 1965 par l’Institut Curie[41]. Le , aprĂšs le dĂ©membrement du dĂ©partement de Seine-et-Oise, Orsay fut intĂ©grĂ©e au nouveau dĂ©partement français de l’Essonne et abandonna son ancien code postal, le 78471. En 1973 fut conclu le jumelage avec la ville allemande de Kempen et en 1980 avec la ville anglaise d’Ely. En 1977, la ville nouvelle des Ulis est crĂ©Ă©e Ă  laquelle Orsay dut cĂ©der des terrains Ă  proximitĂ© de MondĂ©tour. Le , la commune cĂ©da deux hectares de terrains Ă  la ville voisine des Ulis et perdit alors quatorze habitants.

    Politique et administration

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire d'Orsay sont les suivantes :

    Politique locale

    Orsay est rattachée au canton de Palaiseau représenté par les conseillers départementaux Anne Launay (EELV) et David Ros (PS). Elle est rattachée à la cinquiÚme circonscription de l'Essonne représentée par le député Paul Midy (RE) depuis 2022. Trente-trois élus siÚgent au conseil municipal.

    Conseil municipal d'Orsay (mandature 2020-2026).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Ensemble, vivons Orsay » PS David Ros 26 Majorité
    « Orsay en action 2020 » SE Jean-Christophe Péral 3 Opposition
    « Orsay, la ville devant soi » DVD Louis Leroy 3 Opposition
    « Mieux Vivre à Orsay » DVD Eric Lucas 1 Opposition

    Liste des maires

    Quarante-six maires se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de l’administration municipale d’Orsay depuis l’élection du premier en 1790.

    Liste des maires successifs[42]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    François Leroux
    Christian Barré
    Jean Pinon
    Georges ThĂ©venon DVD Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Orsay (1973 → 1979)
    André Laurent PS
    Michel Lochot DVD Ingénieur Thomson
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Orsay (1985 → 1992)
    André Laurent PS
    Marie-HĂ©lĂšne Aubry UDF-PPDF puis
    UMP puis PR[43]
    Ancienne attachée parlementaire[44]
    ConseillĂšre rĂ©gionale d'Île-de-France (1998 → 2004)
    Vice-présidente de la CA du Plateau de Saclay
    Présidente du SIOM
    En cours David Ros[45] PS Enseignant-chercheur
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Orsay (2004 → 2015)
    Conseiller dĂ©partemental du canton de Palaiseau (2015 →)
    8e vice-prĂ©sident de la CA Paris-Saclay (2016 →)
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026

    Tendances et résultats politiques

    La vie politique d’Orsay est atypique avec une proportion de familles bourgeoises qui tend Ă  voter Ă  droite et une forte proportion d’étudiants et chercheurs qui ont tendance Ă  voter Ă  gauche. Ces derniĂšres annĂ©es, il semble que cette derniĂšre part du vote ait pris l’avantage lors des derniers scrutins. Les Ă©lections municipales de 2008 se sont jouĂ©es sur un tour, Ă  86 voix d’écart, avec seulement deux listes. C’est celle du candidat du PS David Ros qui l’a emportĂ© face Ă  Marie-HĂ©lĂšne Aubry (successivement UDF, UMP et aujourd’hui PR) qui occupait le poste depuis 1995. Les associations Amnesty International[46] et la Ligue des Droits de l’Homme sont prĂ©sentes dans la ville. Une cellule d’ATTAC est installĂ©e sur la commune, comme des sections du MoDem[47], du Parti socialiste[48] et du parti communiste français[49]. Le 17 juin 2012, Orsay vote Ă  plus de 58 % pour Maud Olivier (PS) qui est Ă©lue dĂ©putĂ©e de la cinquiĂšme circonscription de l'Essonne, succĂ©dant Ă  Pierre Lasbordes (UMP) qui exerçait le mandat depuis 1997.

    Élections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections cantonales et dĂ©partementales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections municipales, rĂ©sultat des deuxiĂšmes tours

    Référendums

    Finances municipales

    En 2013, la commune disposait d’un budget de 43 800 000 â‚Ź dont 27 100 000 â‚Ź de fonctionnement et 16 718 000 â‚Ź d’investissement[71], financĂ©s pour 49,95 % par les impĂŽts locaux[72], la dette municipale s’élevait la mĂȘme annĂ©e Ă  35 545 000 â‚Ź[73]. Les taux d’impositions en 2013 s’élevaient Ă  17,57 % pour la taxe d'habitation, 25,52 % et 93,32 % pour la taxe fonciĂšre (bĂąti et non bĂąti) et 7,64 % pour la taxe d'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres. La cotisation fonciĂšre des entreprises, identique pour toutes les communes membres de la CAPS, est au taux de 24,41 %[74].

    Jumelages

    Orsay a développé des associations de jumelage avec :

    Elle a par ailleurs dĂ©veloppĂ© un partenariat d’aide au dĂ©veloppement agricole sans jumelage avec la commune de Dogondoutchi au Niger[77].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[78] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 15 554 habitants[Note 4], en diminution de 5,07 % par rapport Ă  2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8529479489101 0111 0341 0691 2151 172
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1521 2711 4261 2971 3201 5661 6721 7731 852
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9042 1842 3922 5383 2133 7494 2135 1866 443
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 34412 08713 54414 07114 86316 23616 59715 90316 678
    2020 - - - - - - - -
    15 554--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[79] puis Insee Ă  partir de 2006[80].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Depuis les dĂ©buts du recensement des personnes et non des « feux », la commune a connu une relative stagnation de la population jusqu’à la moitiĂ© du XIXe siĂšcle et l’arrivĂ©e du chemin de fer venant de Paris. La guerre de 1870 fit perdre prĂšs de 10 % de la population Ă  la commune, mais elle connut ensuite une croissance soutenue de cent Ă  cent-cinquante personnes entre chaque recensement. Le XXe siĂšcle confirma cette croissance, qui permit de compenser les pertes des PremiĂšre et Seconde Guerre mondiale s’élevant Ă  cent neuf personnes pour cette petite commune[81]. Les annĂ©es 1960, avec l’urbanisation du quartier de MondĂ©tour pour accueillir les rapatriĂ©s d’AlgĂ©rie ou la construction de grands ensembles pour loger les Parisiens chassĂ©s par les restructurations de la capitale entraĂźna un doublement de la population entre 1954 et 1968. Depuis, la population orcĂ©enne croĂźt plus raisonnablement au rythme de l’avancĂ©e de l’urbanisation dans la vallĂ©e et sur le plateau de Saclay et a dĂ©passĂ© au cours des annĂ©es 1990 les 16 000 habitants. En 1999, 5,9 % de la population Ă©tait Ă©trangĂšre avec une communautĂ© importante du Portugal (2,1 %)[82], 9,6 % des foyers Ă©taient composĂ©s de familles monoparentales[83].

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  42,2 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 8 003 hommes pour 7 841 femmes, soit un taux de 50,51 % d'hommes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,98 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[84]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,7
    6,9
    75-89 ans
    10,4
    10,8
    60-74 ans
    13,8
    19,1
    45-59 ans
    19,9
    16,0
    30-44 ans
    16,4
    31,5
    15-29 ans
    25,1
    15,1
    0-14 ans
    12,7
    Pyramide des ùges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[85]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Enseignement

    La commune est rattachĂ©e Ă  l’acadĂ©mie de Versailles. Plusieurs structures accueillent les enfants et Ă©lĂšves de la ville, par ordre d’ñges, le centre multi-accueil Le Petit-Prince, les crĂšches du Parc et de La Farandole, les Ă©coles maternelles du Guichet, de Maillecourt, du Centre et de MondĂ©tour, les Ă©coles primaires du Centre, de MondĂ©tour, du Guichet[86], les collĂšges Alexander-Fleming et Alain-Fournier, le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique Blaise-Pascal[87] qui possĂšde une section de CPGE MathĂ©matiques supĂ©rieures et MathĂ©matiques spĂ©ciales parmi les meilleures de France[88].

    S’ajoutent deux Ă©tablissements privĂ©s catholiques, l’école maternelle et Ă©lĂ©mentaire Sainte-Suzanne[89] et le Cours secondaire d’Orsay, Ă©cole maternelle, Ă©lĂ©mentaire, collĂšge et lycĂ©e gĂ©nĂ©ral[90] qui est le second meilleur Ă©tablissement du dĂ©partement selon le classement 2009 de L'Express[91]. Cet Ă©tablissement met en Ɠuvre la pĂ©dagogie du PĂšre Faure, inspirĂ©e de Maria Montessori dans les classes maternelles et Ă©lĂ©mentaires.

    Enseignement supérieur

    Le laboratoire d’astrophysique de l’universitĂ©.

    La ville d’Orsay, au cƓur de la « VallĂ©e de la Science » et du pĂŽle Paris-Saclay accueille en centre ville et dans le parc de deux cents hectares la prĂ©sidence, les services gĂ©nĂ©raux de l’UniversitĂ© Paris-Saclay, et concentre une forte communautĂ© scolaire (13 000 Ă©tudiants, 1 700 enseignants, 2 100 doctorants, 1 800 membres des personnels administratifs et techniciens), Ă  travers les cinq unitĂ©s de formation et de recherche (les UFR de la facultĂ© des sciences d'Orsay et STAPS), les trois instituts universitaires de technologie (les IUT de Chimie, Informatique et Mesures Physiques), l'École polytechnique universitaire de l'universitĂ© Paris-Saclay, les soixante laboratoires, les 500 000 mĂštres carrĂ©s de locaux et les rĂ©sidences universitaires du centre rĂ©gional des Ɠuvres universitaires et scolaires (Crous).

    Le campus d'Orsay et l’hĂŽpital sont par ailleurs liĂ©s dans la recherche et la thĂ©rapie avec l’utilisation conjointe du troisiĂšme centre mondial de protonthĂ©rapie de l’Institut Curie depuis 1991[92]. Le centre national de la recherche scientifique (CNRS) est aussi prĂ©sent avec l’implantation de l’institut de physique nuclĂ©aire, le laboratoire de l'accĂ©lĂ©rateur linĂ©aire, le centre de spectromĂ©trie nuclĂ©aire et de spectromĂ©trie de masse[93].

    Enfin, l’hĂŽpital d'Orsay est dotĂ© d’un Institut de formation en soins infirmiers sur le site du Grand-Mesnil[94] Ă  Bures-sur-Yvette.

    Santé

    Le centre hospitalier prĂ©sente la particularitĂ© d'ĂȘtre constituĂ© en façade Ă  gauche, d'un bĂątiment du XIXe siĂšcle, Ă  droite, d'une construction des annĂ©es 1970 et au centre, d'une extension des annĂ©es 2010.

    La commune accueille sur son territoire le centre hospitalier d’Orsay inaugurĂ© en 1836, qui bĂ©nĂ©ficie d’une capacitĂ© de quatre cent trente-et-un lits, avec des services spĂ©cialisĂ©s en mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, cardiologie, gastro-entĂ©rologie, hĂ©patologie, neurologie, chirurgie, pĂ©diatrie et nĂ©onatalogie, gynĂ©cologie et obstĂ©trique, psychiatrie. La maternitĂ© d’Orsay rĂ©alise en moyenne 1 068 accouchements par an[95]. L’hĂŽpital est aussi Ă©quipĂ© d’un centre d’analyse, d’un centre de radiographie et d’imagerie mĂ©dicale par IRM. En outre, un centre de protonthĂ©rapie est installĂ© sur le campus, en partenariat avec l’hĂŽpital. Enfin, l’hĂŽpital d’Orsay est le centre de base des SMUR et SAMU pour le Nord-Ouest essonnien. Avec une note de 74,22 sur cent en 2009 dans le classement rĂ©alisĂ© par L’Express, il se situe dans la moyenne des Ă©tablissements Ă  la cent quarante-troisiĂšme place nationale[96]. Le « CHO » a Ă©tĂ© modernisĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2010, avec la crĂ©ation d'une extension reliant les deux bĂątiments, celui, original, construit au XIXe siĂšcle, et celui Ă©difiĂ© dans les annĂ©es 1970.

    Elle accueille aussi plus de cent quarante mĂ©decins[97] dans toutes les spĂ©cialitĂ©s, certains exerçant dans le cadre de l’hĂŽpital, d’autres en mĂ©decine de ville, dix-sept chirurgiens-dentistes[98] et six pharmacies[99] exercent dans la commune, deux rĂ©sidences adaptĂ©es aux personnes ĂągĂ©es pour un total de cent treize logements sont implantĂ©es en centre-ville. Un centre de la protection maternelle et infantile[100] et un centre de la planification familiale[101] sont implantĂ©s dans la commune.

    Par ailleurs, le Service hospitalier Frédéric Joliot est implanté dans cet hÎpital. Dépendant du centre CEA de Saclay, il a été créé pour développer les applications du nucléaire dans le domaine médical : scintigraphies classiques et aussi tomographie par émission de positons (TEP) grùce à l'usage d'un cyclotron sur place[102].

    Services publics

    La Poste centrale.

    La commune dispose d'un bureau de poste en centre-ville[103], d'une agence postale Ă  MondĂ©tour[104] et d'un centre de tri de La Poste situĂ© Ă  cĂŽtĂ© de la caserne de gendarmerie[105], d’un centre d'information et de documentation jeunesse[106], d’une trĂ©sorerie principale[107], d’un bureau d'accueil de la caisse primaire d'assurance maladie[108].

    Orsay dĂ©pend du commissariat de Police des Ulis, de la sous-prĂ©fecture de Palaiseau, de la prĂ©fecture d’Évry, de l'agence PĂŽle emploi des Ulis et du point d'accueil de la Caisse d'Allocations Familiales des Ulis.

    La commune est rattachĂ©e Ă  la juridiction d’instance de Palaiseau, de grande instance et de commerce d’Évry[109], Ă  la cour d'appel de Paris.

    Officiers ministériels et auxiliaires de justice

    Un office notarial[110] et neuf avocats[111] rattachĂ©s au barreau d’Évry exercent dans la commune.

    Culture

    Vue de la façade de la Grande BouvĂȘche, bĂątisse en pierre de taille couverte d’ardoise.
    La salle d’exposition La Grande BouvĂȘche.

    La commune propose diffĂ©rentes installations culturelles, la plupart regroupĂ©es en centre-ville dont la salle de cinĂ©ma « Les Trois Jacques », l’auditorium et la salle de spectacle Jacques-Tati, le centre d’exposition de la Grande BouvĂȘche, la MJC Jacques-Tati[112], la maison de quartier Pierre-MendĂšs-France, la maison des associations, la bibliothĂšque et discothĂšque Georges-Brassens, l’office de tourisme de la VallĂ©e de Chevreuse, et le Conservatoire Ă  Rayonnement DĂ©partemental Paris-Saclay disposant d'un auditorium de plus de 200 places.

    DiffĂ©rentes manifestations nationales sont relayĂ©es sur la commune : la FĂȘte de la musique, la FĂȘte de la science, la FĂȘte de l'Internet. La fĂȘte de la commune se dĂ©roule traditionnellement le deuxiĂšme dimanche de mai. Un groupe de Scouts et Guides de France est prĂ©sent Ă  Orsay et participe Ă  l’animation culturelle et sportive de la commune. Une tĂ©lĂ©vision associative disponible sur Internet organisĂ©e par les jeunes du collĂšge Alain-Fournier complĂšte le journal municipal pour relater les Ă©vĂ©nements de la commune.

    Sports

    Orsay dispose de nombreuses infrastructures sportives dont : le stade de la Terrasse avec deux terrains de rugby, quatre terrains de football, une piste d’athlĂ©tisme, un plateau d’évolution, des jardins et pas de tir Ă  l'arc, des courts de tennis en terre battue au bord de l'Yvette et des courts couverts rĂ©cemment rĂ©novĂ©s sur le plateau limitrophe des Ulis, les gymnases Marie-ThĂ©rĂšse-Eyquem (plateau d’évolution et deux salles spĂ©cialisĂ©es gymnastique aux agrĂšs et arts martiaux), du Guichet, Jean-Charles-Blondin et de MondĂ©tour, les tennis de MondĂ©tour et de l’ATO, la piscine olympique trois bassins dont deux couverts et une fosse de plongeon, un studio de danse de cent soixante mĂštres carrĂ©s et le centre municipal d’initiation aux sports offrant des stages.

    Le Club athlétique d'Orsay rugby club est l'un des plus actifs du département et évolue en Fédérale 2[113].

    • La piscine municipale vue du lac du Mail en hiver.
      La piscine municipale vue du lac du Mail en hiver.
    • Le stade municipal.
      Le stade municipal.

    Lieux de culte

    Le territoire de la commune est divisĂ© sur deux paroisses catholiques qui dĂ©pendent du diocĂšse d’Évry-Corbeil-Essonnes et du doyennĂ© de l’Yvette-Gif-Orsay : la Paroisse des Ulis-MondĂ©tour-Montjay pour les quartiers de MondĂ©tour, du bois du Roi et du bois Persan, et la Paroisse d'Orsay pour le reste de la commune. Elle dispose de l’église principale Saint-Martin-Saint-Laurent[114], de la chapelle de la ClartĂ©-Dieu et de la chapelle Notre-Dame-de-la-Plaine Ă  MondĂ©tour, dĂ©pendant de la paroisse des Ulis. Une paroisse Ă©vangĂ©lique portugaise et une protestante Ă©vangĂ©lique, une pagode bouddhiste KhuĂŽng ViĂȘt complĂštent l’offre de lieux de culte.

    • L’église Saint-Martin-et-Saint-Laurent.
      L’église Saint-Martin-et-Saint-Laurent.
    • La chapelle de la ClartĂ©-Dieu par Xavier ArsĂšne-Henry.
      La chapelle de la Clarté-Dieu par Xavier ArsÚne-Henry.
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Plaine.
      La chapelle Notre-Dame-de-la-Plaine.

    Le jardin des franciscains de la ClartĂ©-Dieu est un cloĂźtre ouvert. En inspiration de conceptions d'une nature rendant gloire Ă  Dieu, ce jardin comprend trois hectares oĂč l'ensemble des vĂ©gĂ©taux Ă©volue de façon spontanĂ©e. L'homme s'efface devant la nature. Le parcours des chemins y Ă©volue en fonction du dĂ©veloppement des vĂ©gĂ©taux[115].

    MĂ©dias

    L’hebdomadaire Le RĂ©publicain diffuse une Ă©dition pour le Nord-Essonne qui traite en partie des informations du secteur. La chaĂźne de tĂ©lĂ©vision rĂ©gionale TĂ©lif, qui a repris les programmes de TĂ©lĂ©ssonne diffuse des informations locales sur le rĂ©seau cĂąblĂ©, satellite et ADSL.

    Économie

    Vue d’une placette bordĂ©e de maisons de villes et fleurie.
    Vue du centre-ville d’Orsay.

    Bien que principalement rĂ©sidentielle, la commune accueille sept cent quatre-vingt-quatre entreprises, pour la plupart des commerces de proximitĂ© ou de jeunes organisations, au sein de la pĂ©piniĂšre d'entreprises[116] et du Parc-Club. La commune est ainsi le centre du bassin d'emploi d’Orsay dĂ©finit par l’Insee qui regroupait vingt-cinq communes et 125 975 habitants en 1999[117]. Le centre-ville est particuliĂšrement dense en commerces, services et cabinets mĂ©dicaux[118] - [119]. La commune dispose en outre de deux bureaux de Poste, d’agences de chaque banque nationale et sociĂ©tĂ©s d’assurance. En centre-ville, un marchĂ© se tient les mardis, vendredis et dimanche matins, un marchĂ© biologique le dimanche matin[120]. Un autre marchĂ© se tient les dimanches matin dans le quartier de MondĂ©tour. Un Lions Club et un Rotary Club agissent socialement et Ă©conomiquement sur le territoire de la commune. La commune dispose d’une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne[121].

    L’implantation de l’universitĂ© Paris XI sur la commune et les organisations associĂ©es comme l'IFIPS, les centres de recherche d’entreprises (Institut Curie ou anciennement Pfizer dont les locaux ont Ă©tĂ© repris par le siĂšge de Westinghouse France), du parc d'affaires Orsay-UniversitĂ© et du centre hospitalier permettent Ă  la commune de percevoir des revenus importants de taxe professionnelle et de bĂ©nĂ©ficier d’un fort dynamisme Ă©conomique. La prĂ©sence de deux gares du RER B permet en outre Ă  la population active de rallier rapidement les centres Ă©conomiques de la rĂ©gion. Depuis novembre 2005, la commune est au cƓur de l’OIN Paris-Saclay[122].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    Le taux de chĂŽmage en 2010 s’établissait Ă  4,8 %, l'un des plus bas de France, et le revenu moyen par mĂ©nage en 2010 Ă  39 113 € par an[123]. Environ 60 % des OrcĂ©ens sont propriĂ©taires de leur logement, des maisons individuelles dans 56 % des cas. SituĂ©e au cƓur de la vallĂ©e de la science, 25,4 % de la population est diplĂŽmĂ©e au-delĂ  de bac+2 ou 22,9 % sont encore Ă©tudiants. Cette prĂ©sence de nombreux Ă©tudiants se retrouve dans la pyramide des Ăąges avec un taux de 33,9 % de la population entre vingt et trente-neuf ans[124]. Avec un prix moyen au mĂštre carrĂ© de 4 290 €, Orsay est la commune la plus chĂšre du dĂ©partement Ă  la fin 2007[125]. Le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait en 2006 de 26 413 €, ce qui plaçait Orsay aux deux cent trente-cinquiĂšme rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante mĂ©nages en mĂ©tropole et au quatorziĂšme rang dĂ©partemental[126].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Orsay 0,0 % 2,8 % 45,5 % 23,6 % 20,7 % 7,3 %
    Zone d’emploi d’Orsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Orsay 0,3 % 6,8 % 3,4 % 5,1 % 29,4 % 5,8 %
    Zone d’emploi d’Orsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[127]

    Culture locale et patrimoine

    Anciennes carriĂšres de grĂšs de La Troche.
    Le lac du Mail.
    La porte de la Grande BouvĂȘche.
    Le Temple de la Gloire (1801).
    Le chĂąteau de Launay, siĂšge de la prĂ©sidence de l’universitĂ© Paris XI (XVIIe siĂšcle).
    Le chĂąteau de Corbeville.

    Patrimoine environnemental

    Les bois au sud et au nord de la commune sur les versants de la vallée ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[128].

    La commune, situĂ©e Ă  l’entrĂ©e de la vallĂ©e de Chevreuse, dispose de nombreux bois (la Troche, Croix de Bures, la Grille Noire, la BouvĂȘche, la Cyprenne, le bois Persan et le bois des Rames), de trois parcs paysagers (Charles Boucher - anciennement East Cambridgeshire, Grande BouvĂȘche et le parc botanique de Launay, labellisĂ© « Jardin Botanique de France » en 2001), de trois lacs (lac du Mail, lac de LozĂšre et lac du Temple de la Gloire).

    Elle s’est vu dĂ©cerner deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[129].

    Lieux et monuments

    La commune dispose de plusieurs monuments datant de diverses Ă©poques :

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Orsay :

    HĂ©raldique et logotype

    Blason d’Orsay

    Les armes d’Orsay se blasonnent : D’azur Ă  la fasce d’or accompagnĂ©e en chef d’un croissant accostĂ© de deux Ă©toiles et en pointe d’un poisson, le tout d’argent[132].

    Ce blason a pour origines les armes du premier comte d’Orsay, Pierre Gaspard Marie Grimod d'Orsay, dĂ©crites ainsi : Sur le tout d’azur Ă  la fasce d’argent accompagnĂ© en chef d’un croissant d’or entre deux Ă©toiles du mĂȘme et en pointe d’un poisson nageant sur une mer d’argent[133].

    La commune s’est en outre dotĂ©e d’un logotype.

    Logotype d’Orsay

    Orsay dans les arts et la culture

    • AprĂšs l’appellation de la commune, le nom d’Orsay a d’abord Ă©tĂ© attribuĂ© au quai d'Orsay en hommage au seigneur du domaine, puis par mĂ©tonymie au ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres mais aussi Ă  une gare, devenue un thĂ©Ăątre puis un musĂ©e. C’est aussi un nom qui s’exporte, comme en tĂ©moignent ces restaurants Ă  New York[134] ou Ă  QuĂ©bec[135], un hĂŽtel Ă  Toulouse[136], une banque[137] ou encore une franchise de mode[138] en Europe centrale et Europe du Sud. Et sans lien avec la commune, c’est aussi le nom d’une Ăźle Ă©cossaise.
    • La sitcom Tranches de vie diffusĂ©e sur Disney Channel, est tournĂ©e Ă  Orsay[139]. Certaines scĂšnes du film Une Ă©poque formidable... de GĂ©rard Jugnot sorti en 1991 furent tournĂ©es dans le centre-ville[140]. Certaines scĂšnes du film Le grand Pardon... furent tournĂ©es au restaurant Les Charmilles et dans son quartier.
    • Charles PĂ©guy cite le nom de la commune dans son poĂšme PrĂ©sentation de la Beauce Ă  Notre-Dame de Chartres :
      « Nous arrivons vers vous du lointain Palaiseau,
      Et des faubourgs d’Orsay par Gometz-le-Chñtel,
      Autrement dit Saint-Clair; ce n’est pas un castel,
      C’est un village au bord d’une route en biseau. »
    • Louis ClĂ©ment Faller (Colmar 1819 - Paris 1901) artiste peintre, Ă©lĂšve de Delaroche et de Delacroix, aprĂšs avoir enseignĂ© Ă  Saint Louis du Missouri et fondĂ© Ă  New York « l'American Barbizon School », s'installa Ă  Orsay en 1863 - Ses recherches sur la lumiĂšre, les contrastes, les impressions, les brumes, apportent dans ses paysages de la vallĂ©e de Chevreuse, de Ville d'Avray, du Guichet, d'authentiques Ă©motions. « L'heure de Faller Ă©tait en avance sur son Ă©poque - Elle marquait un art voisin de l'impressionnisme » (AndrĂ© Girodie).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Orsay », p. 835–840
    • Collectif d'auteurs, Orsay, D'un village d'antan... aux techniques de demain, Maury,
    • Collectif d'auteurs, Orsay, 999 - 1999, Maury, (ISBN 978-2-9506052-1-4)
    • Paul Brouzenq, Christiane Coudray, Rose Marx et Henri Sergolle, Orsay, un jardin pour la science, EDP Sciences, , 207 p. (ISBN 978-2-86883-756-1)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 18/05/2008.
    2. RĂ©partition du territoire d’Orsay sur l’IAURIF
    3. Fiche d’Orsay sur le site de l’IGN. ConsultĂ© le 06/09/2008.
    4. Orthodromie entre Orsay et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    5. Orthodromie entre Orsay et Évry sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 09/08/2012.
    6. Orthodromie entre Orsay et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    7. Orthodromie entre Orsay et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    8. Orthodromie entre Orsay et Versailles sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    9. Orthodromie entre Orsay et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    10. Orthodromie entre Orsay et Dourdan sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    11. Orthodromie entre Orsay et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    12. Orthodromie entre Orsay et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
    13. Orthodromie entre Orsay et Étampes sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 09/08/2012.
    14. Orthodromie entre Orsay et Milly-la-ForĂȘt sur le site lion1906.com ConsultĂ© le 09/08/2012.
    15. [PDF]Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 06/2019
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