Gif-sur-Yvette
Gif-sur-Yvette[1] (prononcĂ© [âÊif syÊ ivÉtÌȘ] ) est une commune française du dĂ©partement de lâEssonne en rĂ©gion Ăle-de-France. Elle est le bureau centralisateur du canton Ă©ponyme. Elle est situĂ©e Ă vingt-quatre kilomĂštres au sud-ouest de Paris.
Gif-sur-Yvette | |||||
LâhĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Palaiseau | ||||
Intercommunalité | CA Paris-Saclay | ||||
Maire Mandat |
Yann Cauchetier 2023-2026 |
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Code postal | 91190 | ||||
Code commune | 91272 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Giffois | ||||
Population municipale |
21 439 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 848 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 42âČ 07âł nord, 2° 08âČ 02âł est | ||||
Altitude | Min. 57 m Max. 172 m |
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Superficie | 11,60 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Gif-sur-Yvette (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | 5e circonscription de l'Essonne | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-gif.fr | ||||
Du village celte installĂ© sur le plateau du Moulon au VIe siĂšcle av. J.-C. Ă lâabbaye bĂ©nĂ©dictine fondĂ©e au XIIe siĂšcle, Gif fut trĂšs tĂŽt un site agricole et spirituel important du Hurepoix. ImplantĂ©e dans une vallĂ©e de Chevreuse verdoyante et reliĂ©e dĂšs le milieu du XIXe siĂšcle Ă Paris par le chemin de fer, la commune devint un lieu de villĂ©giature pour les bourgeois et les artistes, tels Juliette Adam, Fernand LĂ©ger ou le duc de Windsor.
La seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle vit lâĂ©volution rapide de la commune avec lâimplantation dâimportants centres de recherche et de formation scientifique, au nombre desquels le CNRS ou CentraleSupĂ©lec, et le lotissement « Ă lâamĂ©ricaine » du plateau sud avec la crĂ©ation du nouveau quartier de Chevry, multipliant par trois sa population. Celle-ci devrait encore s'accroĂźtre dans les annĂ©es Ă venir avec la rĂ©alisation d'une opĂ©ration d'amĂ©nagement dans le quartier de Moulon, qui prĂ©voit la construction de logements et de grandes Ă©coles dans le cadre du projet de pĂŽle technologique Paris-Saclay.
Ses habitants sont appelés les Giffois[2].
GĂ©ographie
Description
Gif-sur-Yvette est une ville situĂ©e dans la rĂ©gion Ăle-de-France, au nord-ouest du dĂ©partement de lâEssonne, totalement intĂ©grĂ© Ă lâagglomĂ©ration parisienne, dans ce qui Ă©tait autrefois le pays et aujourdâhui la rĂ©gion naturelle du Hurepoix.
La commune un territoire approximativement rectangulaire augmentĂ© de deux excroissances au nord-est et au sud, totalisant 1160 ha. LâInstitut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre attribue les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°42'13" N et 02°07'44" E au point central de ce territoire[3].
Relativement vaste, le territoire a conservĂ© un caractĂšre rural sur prĂšs de 40 % de sa superficie, avec plus de 300 ha boisĂ©s formant une ceinture sur les coteaux et plus de 110 ha de grande culture concentrĂ©e sur le plateau de Saclay au nord-est[4]. Au fond de la vallĂ©e, le territoire communal est traversĂ© dâouest en est par la riviĂšre lâYvette, augmentĂ©e par deux affluents coulant des versants nord pour la MĂ©rantaise et sud pour le Vaugondran. Sur le plateau de Saclay au nord ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es des rigoles et dans le lit de la riviĂšre, deux bassins de rĂ©tention des crues rĂ©gulent son cours.
Cette implantation entraĂźne un relief contrastĂ© entre une vallĂ©e encaissĂ©e oĂč se loge le centre-ville, des coteaux fortement pentus et boisĂ©s et des plateaux agricole au nord et pavillonnaire au sud, avec un point culminant Ă 172 m dâaltitude et un point bas Ă seulement 57 m au bord de la riviĂšre. Cet encaissement implique une relative pauvretĂ© dâaxes de communication sur le territoire avec le passage de quelques routes dĂ©partementales de desserte locale. Ce dĂ©ficit en voies routiĂšres dâimportance est heureusement compensĂ© par la prĂ©sence sur le versant sud de la vallĂ©e de lâancienne ligne de Sceaux aujourdâhui empruntĂ©e par la ligne B du RER d'Ăle-de-France avec deux gares rĂ©parties sur le territoire.
Limitrophe du dĂ©partement des Yvelines avec Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse Ă lâouest, Gif-sur-Yvette est ainsi relativement excentrĂ©e dans le dĂ©partement de lâEssonne, situĂ©e Ă 24 km au sud-ouest de Notre-Dame, point zĂ©ro des routes de France, Ă 24 km au nord-ouest de la prĂ©fecture Ăvry, Ă 8 km au sud-ouest de la sous-prĂ©fecture Palaiseau, Ă 28 km au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, 30 km au nord dâĂtampes, 13 km au nord-ouest de MontlhĂ©ry, 15 km au nord-ouest dâArpajon, 21 km au nord-est de Dourdan, 29 km au nord-ouest de La FertĂ©-Alais, 42 km au nord-ouest de Milly-la-ForĂȘt et seulement 12 km au sud de Versailles.
Communes limitrophes
Le territoire de Gif-sur-Yvette, relativement Ă©tendu et dĂ©coupĂ© est limitrophe de plusieurs communes : au nord se trouve le village de Saint-Aubin dont la limite est en partie matĂ©rialisĂ©e par la route de Belle-Image et le chemin du Fond Fanet, au nord-est, la rigole de Corbeville sĂ©pare la commune de Saclay, Ă lâest, les rues Noetzlin et Joliot-Curie sĂ©parent en deux le pĂŽle universitaire commun avec Orsay.
Au sud-est se trouve Bures-sur-Yvette avec une longue frontiĂšre courant Ă travers le bois de le Guyonnerie, le bassin de Gif-Bures et remontant jusquâau plateau de Limours en longeant la forĂȘt communale de Gif pour atteindre la limite avec Gometz-le-ChĂątel au sud, matĂ©rialisĂ©e par les rues et chemins de Frileuse jusquâau quartier pavillonnaire de Chevry 2. Ce mĂȘme quartier est limitrophe au sud-ouest de Gometz-la-Ville, en partie sĂ©parĂ©e par la rue des MoliĂšres et la rue de la Vacheresse jusquâau bois de Vaugondran. De ce bois commence le territoire de Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse, situĂ© dans le dĂ©partement des Yvelines Ă lâouest, et qui remonte vers le nord dans le bois dâAigrefoin. Dans ce bois coule le ruisseau de la Cure qui matĂ©rialise la limite avec le village de Villiers-le-BĂącle au nord-ouest.
Villiers-le-BĂącle | Saint-Aubin | Saclay | ||
Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse | N | Orsay | ||
O Gif-sur-Yvette E | ||||
S | ||||
Gometz-la-Ville | Gometz-le-ChĂątel | Bures-sur-Yvette |
Relief et géologie
Gif-sur-Yvette a la particularitĂ© dâĂȘtre implantĂ©e Ă la fois dans le talweg de la vallĂ©e de lâYvette pour son centre-ville, sur les versants nord et sud et sur le plateau de Saclay au nord et le plateau de CourtabĆuf au sud.
Il en rĂ©sulte une importante variation dâaltitude sur le territoire, le point le plus bas Ă©tant situĂ© Ă cinquante-sept mĂštres en centre-ville au bord de la riviĂšre[5] et le point le plus Ă©levĂ© Ă cent soixante-douze mĂštres dâaltitude dans le hameau de Chevry sur le plateau sud de CourtabĆuf[6]. Au sud, la dĂ©clivitĂ© du vallon est importante, avec une variation dâaltitude de trente mĂštres entre le centre-ville et le quartier de lâAbbaye[7], distants dâun kilomĂštre et une variation de soixante-six mĂštres entre lâAbbaye et le plateau de Belleville[8], distants de seulement quatre cents mĂštres. Au nord, elle est relativement plus mesurĂ©e, la variation entre le cours de la riviĂšre et lâĂ©glise, distants de quatre cents mĂštres atteint vingt mĂštres dâaltitude en sus[9], puis quatre-vingts mĂštres en plus sur le plateau de Saclay, dont la borne de rĂ©fĂ©rence est distante de prĂšs de quatre kilomĂštres[10].
CaractĂ©ristique de lâĂle-de-France et du Bassin parisien dans son ensemble, le sous-sol est composĂ© de couches successives de sable de Fontainebleau mĂȘlĂ© Ă la meuliĂšre, puis de marne et gypse, de calcaire et au fond de la vallĂ©e Ă©rodĂ©e, dâargile[11].
Hydrographie
La commune est implantĂ©e sur les deux versants de la vallĂ©e de lâYvette qui traverse son territoire dâouest en est sur une distance de trois kilomĂštres quatre cents mĂštres depuis Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse vers Bures-sur-Yvette.
Dans le hameau de Courcelle-sur-Yvette, elle est rejointe par deux affluents en rive droite, le Vaugondran en amont et le ruisseau des Fonds ou ru de Jaumeron en aval, puis enserre une petite Ăźle et alimente plusieurs petits Ă©tangs du parc de la Maison blanche. Ă proximitĂ© du Clos Rose, un vaste bassin de retenue des crues a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© (bassin de CoupiĂšres, 200 000 m3)[12], obligeant la riviĂšre Ă se sĂ©parer en trois bras distincts avant de se regrouper Ă la hauteur du Moulin de lâAbbaye.
Avant son entrĂ©e dans le centre-ville, la riviĂšre est rejointe par son affluent de rive gauche la MĂ©rantaise, les deux cours dâeau coulant ensuite vers un second bassin de rĂ©tention Ă Grignon (bassin de Gif-Bures, 190 000 m3)[12], partagĂ© avec la commune de Bures-sur-Yvette. Plusieurs mares sont dissĂ©minĂ©es sur le territoire, formant des rĂ©servoirs naturels. Au nord, sur le plateau de Saclay ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es des rigoles, dont la rigole de Saint-Aubin qui se jette pour partie dans la MĂ©rantaise et la rigole de Corbeville qui coule Ă lâextrĂȘme nord-est du territoire.
Climat
Gif-sur-Yvette est situĂ©e en Ăle-de-France et bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique. En moyenne annuelle, la tempĂ©rature relevĂ©e sâĂ©tablit Ă 10,8 °C avec des moyennes maximales de 15,2 °C et une minimales de 6,4 °C. La tempĂ©rature rĂ©elle maximale intervient en aoĂ»t avec 24,5 °C et la minimale en janvier avec 0,7 °C. Elles se distinguent de celles relevĂ©es Paris par un Ă©cart constant nĂ©gatif de deux degrĂ©s Celsius, qui sâexplique notamment par la diffĂ©rence de densitĂ© urbaine entre la capitale et sa banlieue. Lâinfluence du climat continental engendre des records extrĂȘmes avec â19,5 °C relevĂ©s le et 38,2 °C le . Lâensoleillement est comparable aux rĂ©gions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur lâannĂ©e, et les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur les saisons avec une moyenne mensuelle de cinquante millimĂštres et un total de 598,3 millimĂštres de pluie par an. Le record de prĂ©cipitations a Ă©tĂ© Ă©tabli le avec 78,9 millimĂštres tombĂ©s en vingt-quatre heures.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Urbanisme
Typologie
Gif-sur-Yvette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[18] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].
Occupation des sols
Morphologie urbaine
Lâurbanisation rapide et importante de la commune au cours du XXe siĂšcle a entraĂźnĂ© la constitution de plusieurs quartiers bien distincts, pour certains excentrĂ©s du centre-ville ancien, mĂȘlant grand ensemble comme Ă la MĂ©rantaise ou Ă lâAbbaye, secteurs pavillonnaires comme Ă Chevry ou la FĂ©vrie et centre Ă©tudiant et scientifique au Moulon.
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
La commune est composée de différents quartiers bien signalés par des panneaux indicateurs :
Dans la vallĂ©e se trouve Ă lâest le quartier de la Mairie, correspondant au centre-ville, le bassin de Bures occupĂ© par des petites copropriĂ©tĂ©s, la FĂ©vrie, pavillonnaire. Vers lâouest se trouvent les CoupiĂšres et les Sablons et Ă la frontiĂšre avec Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse, Rougemonts. Le versant nord est occupĂ© par les Quinconces et la Tuilerie, Ă dominante pavillonnaire et les Roches et la MĂ©rantaise, composĂ©s de plusieurs grands ensembles. Ă lâextrĂȘme nord-est, sur le plateau de Saclay se trouve le quartier du Moulon qui accueille le pĂŽle Ă©tudiant et scientifique.
Le versant sud de la vallĂ©e, sĂ©parĂ© par la voie ferrĂ©e, est occupĂ© Ă lâest par les Coudraies et la HacquiniĂšre, partagĂ©s avec la commune voisine de Bures-sur-Yvette, le grand ensemble de lâAbbaye, le quartier de Damiette et le hameau de Courcelle-sur-Yvette vers Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse. Plus au sud, au-delĂ du massif forestier, commence le plateau de CourtabĆuf, urbanisĂ© par de vastes lotissements pavillonnaires suivant le concept nord-amĂ©ricain de « grande copropriĂ©tĂ© horizontale » sur le modĂšle des maisons Levitt, avec le quartier de Belleville, la Plaine de Frileuse, Chevry 1 et 2 et la Vacheresse, regroupant toutes les infrastructures Ă©ducatives, commerciales et de loisirs.
LâInsee dĂ©coupe la commune en dix Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique soit Moulon-Vatonne-Centre, CoupiĂšres-MĂ©rantaise, Courcelle, Damiette-Belleville, Coudraies-HacquiniĂšres-Abbaye, Chevry centre, Chevry plaine, Chevry-Neuveries, Chevry Feuillarde et ForĂȘt[24].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 9 963, alors qu'il Ă©tait de 8 743 en 2014 et de 8 477 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 90,8 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 47,4 % des appartements[I 2].
En 2021, Gif-sur-Yvette est l'une des communes du département qui compte le plus de logements sociaux, avec 38 % de son parc de résidences principales. Elle respecte donc les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux[25].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gif-sur-Yvette en 2019 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,6 %) supérieure à celle du département (1,7 %) mais inférieure à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,7 % en 2014), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].
Voies de communication et transports
Commune fortement rĂ©sidentielle et pavillonnaire, Gif-sur-Yvette est cependant restĂ©e relativement Ă lâĂ©cart des grands axes de circulation. Ainsi, aucun axe routier dâimportance ne passe sur son territoire, la route nationale 118 lâĂ©vite en formant une lĂ©gĂšre boucle Ă lâextrĂȘme nord-est avant sa descente vers Orsay. Lâaxe routier le plus important est donc la l'ancienne ancienne Route nationale 306 (actuelle dĂ©partementale 306 ou route de Paris Ă Rambouillet) qui entre par le nord depuis Saint-Aubin et descend dans la vallĂ©e de l'Yvette, avant de continuer par celle-ci vers Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse. Elle est coupĂ©e Ă mi-chemin par la route dĂ©partementale 95 dâimportance strictement locale puisquâelle permet de relier lâancienne route nationale 188 (actuelle RD 988 ou route de Chartres) Ă Bures-sur-Yvette et lâancienne route nationale 838 (actuelle RD 938 ou route de Versailles) Ă ChĂąteaufort en irriguant le centre-ville. Au nord-est passe la route dĂ©partementale 128, sorte de rocade sud du plateau de Saclay et Ă lâextrĂȘme sud du quartier de Chevry passe la route dĂ©partementale 40 ceinturant par le nord le plateau de Limours.
Ces axes routiers permettent cependant Ă la commune dâĂȘtre relativement bien desservie par les diffĂ©rents rĂ©seaux dâautobus avec sur le plateau de Saclay des stations des lignes 6, 7 et 9 du |rĂ©seau de bus de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du plateau de Saclay, et des lignes 91.06 et 91.08 du rĂ©seau de bus Albatrans[26]. La ligne 10 du rĂ©seau de bus de la CAPS[27] relie Gif Ă la commune de Buc, via le plateau de Saclay. La ligne 11 du mĂȘme rĂ©seau relie le quartier de Chevry Ă la gare RER de Gif-sur-Yvette. La ligne 12 relie la commune des Ulis Ă la gare RER de Courcelle-sur-Yvette et au lycĂ©e via le quartier de Chevry. La ligne 13 dessert le collĂšge et le lycĂ©e de Gif via les quartiers des Rougemonts, de Courcelle et de Damiette. Les lignes 39-02, 39-30, 39-35 du rĂ©seau de bus SAVAC relient respectivement Chevreuse, Limours et Cernay-la-Ville Ă Gif. Sâajoute la N122 qui assure la continuitĂ© de service nocturne du rĂ©seau express rĂ©gional d'Ăle-de-France.
La ligne B du dit RER passe par la commune en empruntant les voies de lâancienne ligne de Sceaux qui suivent le cours de la vallĂ©e, la commune disposant ainsi de deux gares, la gare de Gif-sur-Yvette Ă proximitĂ© du centre-ville et la gare de Courcelle-sur-Yvette dans le quartier du mĂȘme nom. Ă noter que peu avant cette gare se trouvait le dernier passages Ă niveau de la ligne permettant le passage du chemin de Jaumeron. Ce passage a Ă©tĂ© supprimĂ© en Ă la suite de lourds travaux pour permettre au RER de passer sur un viaduc tandis que les voitures, les piĂ©tons et les cyclistes ont leurs propres voies en souterrain[28] - [29].
- RER en gare de Gif-sur-Yvette.
- La gare de Courcelle-sur-Yvette.
- L'ancien passage Ă niveau du chemin de Jaumeron.
La municipalité a mis en place plusieurs lignes de pédibus qui desservent les groupes scolaires de la Feuillarde, des Neuveries, du Centre, des Sablons et depuis fin 2012 de Courcelle (deux lignes sont prévues : Damiette déjà en fonctionnement et chùteau de Courcelle)[30].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Gito au IXe siÚcle[31].
Il s'agit d'un toponyme obscur, probablement prĂ©latin qu'il convient peut-ĂȘtre de rapprocher de Gien[32].
Le nom de la riviĂšre lâYvette est issu de l'ancien français ive, eve (du latin aqua) signifiant « eau », suivi du suffixe diminutif -ette, d'oĂč le sens global de « petite eau ». La mention du nom de la riviĂšre fut ajoutĂ©e en 1932.
Histoire
Les origines
La prĂ©sence humaine est attestĂ©e sur le plateau de Moulon dĂšs le nĂ©olithique grĂące Ă une fouille archĂ©ologique prĂ©ventive, au cours de laquelle les restes dâun village celtique, datant de la fin du VIe siĂšcle av. J.-C. au dĂ©but du Ve siĂšcle av. J.-C., furent dĂ©couverts sur le territoire communal, en fĂ©vrier 2006[33]. Il sâagissait dâun assez gros village composĂ© dâune quinzaine de bĂątiments construits en bois, sur pilotis, avec des murs en torchis. Des bĂątiments secondaires Ă vocation agricole (grange, Ă©table, grenier) et peut-ĂȘtre artisanale ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă proximitĂ© de ces maisons. Ce village sâinscrivait dans un palĂ©o-paysage agricole, et possĂ©dait peut-ĂȘtre une capacitĂ© dĂ©fensive grĂące Ă son implantation en rebord de plateau. AprĂšs la conquĂȘte romaine (de -58 Ă -51), la commune se trouva sur le passage de la voie romaine entre LutĂšce et Autricum.
Du Moyen Ăge Ă la RĂ©volution industrielle
Au VIIe siĂšcle fut entreprise la construction dâune Ă©glise qui ne fut achevĂ©e quâĂ la fin du IXe siĂšcle. Au XIIe siĂšcle fut mentionnĂ©e lâexistence de lâabbaye du Val-de-Gif, tenue par des bĂ©nĂ©dictines qui disposait alors dâun domaine de dix hectares. Lâabbaye bĂ©nĂ©ficia dâune restauration commandĂ©e par lâĂ©vĂȘque de Paris Maurice de Sully.
Des vestiges d'habitations dans le bourg actuel, datant du IXe siĂšcle et du XIe siĂšcle, ont Ă©tĂ© mises en jour lors de fouilles rĂ©alisĂ©es en 2011[34]. Durant la guerre de Cent Ans, le territoire et lâabbaye furent dĂ©vastĂ©s.
Au XVIIe siĂšcle, lâabbaye proche du jansĂ©nisme fut disgraciĂ©e et le domaine partagĂ©. Deux familles se succĂ©dĂšrent Ă la tĂȘte de la seigneurie, les MĂ©rault puis les DĂ©bonnaire. Ă cette Ă©poque, le bourgeois parisien Gilles de Trapu fit construire le chĂąteau de Belleville. En 1754, Claude MĂ©rault commanda la construction du chĂąteau de Button, quâil ne vit jamais fini puisquâil en fut achevĂ© quâen 1771 alors que la famille DĂ©bonnaire avait pris possession du domaine.
Lors de la RĂ©volution, lâabbaye fut dissoute et vendue le Ă un bourgeois versaillais qui dĂ©mantela les bĂątiments pour en vendre les pierres[35].
Au XIXe siĂšcle, Gif restait un village agricole cultivant en particulier la fraise dans la vallĂ©e et les cĂ©rĂ©ales sur les plateaux. Des Ă©quipements importants furent ajoutĂ©s, des lavoirs, une Ă©cole, un marchĂ©. En 1859, NapolĂ©on III offrit Ă la paroisse un tableau de Louis Dauberon reprĂ©sentant un Ecce Homo[36]. En 1867, Gif fut reliĂ©e Ă la Ligne de Sceaux et sa Gare de Gif-sur-Yvette fut inaugurĂ©e le . Celle de Courcelle (la maison du garde-barriĂšre qui a Ă©tĂ© agrandie) a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le [37]. En 1831, le baron Claude François de MĂ©neval, secrĂ©taire de NapolĂ©on Ier fit construire le chĂąteau de lâErmitage.
En 1882, lâĂ©crivain et salonniĂšre Juliette Adam sâinstalla dans lâancien domaine de lâabbaye et y organisa des fĂȘtes littĂ©raires. Elle participa ainsi Ă la mode des rĂ©sidences secondaires, construites par les bourgeois parisiens dans la vallĂ©e de Chevreuse.
Histoire contemporaine
En 1912, Ădouard Noetzlin, directeur de la Banque de Paris et des Pays-Bas, acquit le chĂąteau de Button. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, le chĂąteau de Courcelle devient un HĂŽpital auxiliaire pour convalescents militaires (HACM)[38]. AprĂšs la guerre qui vit la perte de quarante-cinq Giffois, la commune de Gif connut une importante croissance dĂ©mographique. La ville prit le nom de Gif-sur-Yvette en 1932. Le fut inaugurĂ© le monument aux morts communal[39]. En 1922, le chĂąteau de Belleville fut transformĂ© en Ă©cole agricole et mĂ©nagĂšre par sa propriĂ©taire LĂ©ontine Thome. En 1938, la commune acheta le chĂąteau de lâErmitage pour y installer la mairie.
En 1946, le Centre national de la recherche scientifique racheta au fils dâĂdouard Noetzlin, le gĂ©ologue Jacques Noetzlin (de), la propriĂ©tĂ© de Button pour y construire des laboratoires de recherche[40], dont le Phytotron[41]. Des logements de fonction du Commissariat Ă l'Ă©nergie atomique furent construits dans la propriĂ©tĂ© du Val Fleury, acquise en 1947. En 1952, Fernand LĂ©ger acheta lâancienne guinguette du Gros Tilleul pour y installer son atelier. La mĂȘme annĂ©e, le duc de Windsor et Wallis Simpson y acquirent une maison de campagne, Le Moulin de la Tuilerie, vaste demeure crĂ©Ă©e Ă partir d'un ancien moulin et de plusieurs granges (ils vivaient Ă Paris villa Windsor). Ce fut le seul bien immobilier que possĂ©da le couple ensemble, et ils y passĂšrent leurs week-ends pendant une vingtaine d'annĂ©es, y recevant de nombreux invitĂ©s cĂ©lĂšbres, parmi lesquels Richard Burton et Elizabeth Taylor, Cecil Beaton et Marlene Dietrich.
Dans les annĂ©es 1960 et 1970 Gif connut un important dĂ©veloppement dĂ©mographique. Au dĂ©but des annĂ©es 1960, la municipalitĂ© dĂ©cida la construction d'un vaste ensemble de logements mĂȘlant HLM, « immeubles Ă loyers normaux » et appartements en accession Ă la propriĂ©tĂ©. Elle acquit alors un terrain vierge de 17 ha Ă l'emplacement du potager de l'ancienne abbaye. Selon Robert Trimbach, maire de 1959 Ă 2001, il s'agissait de crĂ©er « un jardin au sein duquel on habite et on vit », les voitures seraient parquĂ©es Ă l'Ă©cart et les immeubles s'ouvriraient sur des espaces verts avec cheminements pour piĂ©tons. Les premiers habitants de ce programme de 600 logements s'installĂšrent en 1967. Des Ă©quipements collectifs suivirent : centre social en 1968, Ă©cole en 1969, bibliothĂšque en 1970[42]. Un autre projet d'envergure prit naissance en 1969 : la crĂ©ation d'une zone d'habitation majoritairement pavillonnaire « Ă l'amĂ©ricaine » sur le plateau sud de la vallĂ©e, qui allait devenir le quartier de Chevry. La zone envisagĂ©e se trouvait sur trois communes : Gometz-la-Ville (52 %), Gif-sur-Yvette (42 %) et Gometz-le-ChĂątel (5 %). Les trois communes crĂ©Ăšrent une zone d'amĂ©nagement concertĂ© (ZAC), dont le rattachement entier Ă Gif-sur-Yvette fut finalement dĂ©cidĂ© en 1974[42].
En 1972, lâancienne demeure de Fernand LĂ©ger accueillit les diplomates Henry Kissinger et LĂȘ Äức Thá» pour nĂ©gocier les Accords de paix de Paris[43]. En 1974 sâinstalla sur le plateau du Moulon lâĂcole supĂ©rieure d'Ă©lectricitĂ©, confirmant encore la vocation de la ville dans les domaines des sciences et de l'enseignement[44]. En 1976, elle complĂ©ta l'acquisition du quartier de Chevry en achetant Ă la commune de Gometz-la-Ville le chĂąteau de Belleville pour y installer une maison des associations[45].
En 1985, lâĂ©glise Saint-RĂ©mi bĂ©nĂ©ficia dâune campagne de restauration.
En 2003, la commune racheta le chĂąteau du Val Fleury. Le , la ville subit un trĂšs fort orage entraĂźnant une crue imprĂ©vue des cours dâeau, nĂ©cessitant lâĂ©vacuation de deux cents personnes. Le quartier du centre-ville, oĂč coule la MĂ©rantaise fut inondĂ©, lâeau y atteignant deux mĂštres par endroits.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[46], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau aprÚs un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Palaiseau de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, la ville intÚgre le canton d'Orsay, puis devient en 1975 le chef-lieu du canton de Gif-sur-Yvette[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements Ă©lectoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau du canton de Gif-sur-Yvette, porté à 12 communes.
Pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s, elle fait partie de la cinquiĂšme circonscription de lâEssonne.
Intercommunalité
Gif-sur-Yvette était membre de la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales, et qui succédait au district intercommunal du Plateau de Saclay (DIPS), créé en 1991.
Dans le cadre des dispositions de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des mĂ©tropoles (loi MAPTAM) du 27 janvier 2014, qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, notamment en Ăle-de-France afin d'Ă©quilibrer leurs relations avec la MĂ©tropole du Grand Paris devant ĂȘtre crĂ©Ă©e par cette mĂȘme loi[48], le SchĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale prĂ©voit la fusion de[49] :
- la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay ;
- et la communauté d'agglomération Europ'Essonne ;
auxquelles se sont jointes les communes de VerriÚres-le-Buisson et Wissous (antérieurement membres de la communauté d'agglomération des Hauts-de-BiÚvre).
C'est ainsi qu'est créé le la communauté d'agglomération Paris-Saclay [50], dont est désormais membre la ville.
Ălections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălection prĂ©sidentielle de 2002 : 92,94 % pour Jacques Chirac (RPR), 7,06 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 84,03 % de participation[51].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2007 : 54,12 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 45,88 % pour SĂ©golĂšne Royal (PS), 87,60 % de participation[52].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 : 50,65 % pour François Hollande (PS), 49,35 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 85,66 % de participation[53].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2017 : 87,48 % pour Emmanuel Macron (LREM), 12,42 % pour Marine Le Pen (FN), 81,78 % de participation.
Ălections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections lĂ©gislatives de 2002 : 58,61 % pour Pierre Lasbordes (UMP), 41,39 % pour StĂ©phane Pocrain (Les Verts), 68,60 % de participation[54].
- Ălections lĂ©gislatives de 2007 : 54,51 % pour Pierre Lasbordes (UMP), 45,49 % pour Maud Olivier (PS), 62,92 % de participation[55].
- Ălections lĂ©gislatives de 2012 : 52,06 % pour Maud Olivier (PS), 47,94 % pour HervĂ© Hocquard (UMP), 65,55 % de participation[56].
- Ălections lĂ©gislatives de 2017 : 71,00 % pour CĂ©dric Villani (LREM), 29,00 % pour Laure Darcos (LR), 54,33 % de participation.
Ălections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections europĂ©ennes de 2004 : 27,84 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 21,34 % pour Patrick Gaubert (UMP), 54,19 % de participation[57].
- Ălections europĂ©ennes de 2009 : 33,42 % pour Michel Barnier (UMP), 25,40 % pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 53,22 % de participation[58].
- Ălections europĂ©ennes de 2014 : 25,55 % pour Alain Lamassoure (UMP), 16,28 % pour Pervenche BerĂšs (PS), 56,20 % de participation[59].
- Ălections europĂ©ennes de 2019 : 38,49 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 18,71 % pour Yannick Jadot (EELV), 63,01 % de participation.
Ălections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections rĂ©gionales de 2004 : 48,43 % pour Jean-François CopĂ© (UMP), 47,70 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 69,69 % de participation[60].
- Ălections rĂ©gionales de 2010 : 52,80 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 47,20 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), 54,90 % de participation[61].
- Ălections rĂ©gionales de 2015 : 50,10 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (LR), 43,42 % pour Claude Bartolone (PS), 61,82 % de participation[62].
Ălections cantonales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections cantonales de 2004 : 50,87 % pour Michel Bournat (UMP) Ă©lu au premier tour, 37,10 % pour FrĂ©dĂ©ric Trouttet (PS), 66,82 % de participation[63].
- Ălections cantonales de 2011 : 54,85 % pour Michel Bournat (UMP), 45,15 % pour Fabienne Elbaz (VEC), 46,26 % de participation[64].
- Ălections dĂ©partementales de 2015 : 60,38 % pour Michel Bournat et Laure Darcos (UMP), 39,62 % pour Yvan Lubraneski (PS) et CĂ©line Ramstein (EELV), 48,92 % de participation[65].
Ălections municipales
- Ălections municipales de 2001 : 57,65 % pour Michel Bournat (RPR), 42,35 % pour Louis Sangouard (PS), 62,64 % de participation[66].
- Ălections municipales de 2008 : 55,36 % pour Michel Bournat (UMP) Ă©lu au premier tour, 35,49 % pour Ălodie GuĂ©rin (PS), 58,72 % de participation[67].
- Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste UMP menée par le maire sortant Michel Bournat obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 346 voix (62,78 %, 29 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant trÚs largement celles menées respectivement par[68] :
- François Romain (PS, 2 137 voix, 25,09 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Olivier Villard (DVG, 1 032 voix, 12,11 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus)
Lors de ce scrutin,46,60 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
- Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DVD menée par le maire sortant Michel Bournat obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 764 voix (57,96 %, 28 conseillers municaux élus dont 4 communautaires), devançant trÚs largement les listes menées respectivement par[69] :
- Florence Noirot (LREM, 1 466 voix, 22,57 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire)
- Christophe de Montmollin (DVG, 1 264 voix, 19,46 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus)
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 57,53 % des électeurs se sont abstenus.
Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 75,48 % pour le Oui, 24,52 % pour le Non, 39,11 % de participation[70].
- RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope : 73,41 % pour le Oui, 26,59 % pour le Non, 77,19 % de participation[71].
Administration municipale
Compte-tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de trente-cinq élus, y compris le maire et ses adjoints[72]
Liste des maires
Instances de démocratie participative
La commune a mis en place cinq conseils de quartier Abbaye-Coudraies-HacquiniĂšre, Belleville, Centre-MĂ©rantaise-Vatonne, Chevry et Courcelle-Damiette[83], un conseil des jeunes[84] et deux comitĂ©s consultatifs, lâun sur le logement social et lâautre sur lâurbanisme et lâenvironnement[85].
Ăquipements et services publics
Enseignement
Les Ă©tablissements scolaires de Gif-sur-Yvette sont rattachĂ©s Ă lâacadĂ©mie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de plusieurs Ă©coles publiques, les Ă©coles maternelles de Belleville et de la Plaine, les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires du hameau de Belleville et les Ă©coles primaires du Centre, du hameau de Courcelle, de lâAbbaye, des Neuveries, de la Feuillarde et des Sablons[88]. Sâajoutent pour la poursuite dâĂ©tudes les collĂšges Juliette-Adam et des Goussons et le lycĂ©e de la VallĂ©e-de-Chevreuse[89]. Pour accueillir les jeunes enfants, la commune a mis en place la crĂšche Belle-Image, les multi-accueils Gribouille et Aquarelle et la halte-garderie de lâAbbaye. Les deux centres de loisirs de la Maison du Petit pont et de la Feuillarde sont disponibles pour les enfants hors pĂ©riodes scolaires, la Maison de la VallĂ©e est affectĂ©e au mĂȘme office pour les adolescents. Des rĂ©fĂ©rents de la Peep, de la Fcpe et une association communale indĂ©pendante, lâApeig sont prĂ©sents dans les Ă©tablissements scolaires.
Enseignement supérieur
La commune accueille depuis 1975 dans le quartier du Moulon le campus francilien de lâĂcole supĂ©rieure d'Ă©lectricitĂ© (SupĂ©lec) et une partie de lâuniversitĂ© Paris-Sud 11 : lâinstitut universitaire de technologie (IUT) d'Orsay et Polytech Paris-Saclay. Le centre national dâĂ©tudes et de formation de la police nationale est Ă©galement implantĂ© sur le plateau de Moulon. Depuis septembre 2017 le quartier du Moulon accueille Ă©galement CentraleSupĂ©lec [90] et l'Ăcole normale supĂ©rieure de Cachan depuis septembre 2020[91].
Postes et télécommunications
En 2010, deux bureaux de poste ] sont présents en centre-ville[92] et à Chevry[93],
Santé
Aucun Ă©tablissement de santĂ© nâest installĂ© Ă Gif-sur-Yvette. La commune accueille cependant une maison de retraite dans la rĂ©sidence des ChĂȘnes Verts et le foyer lâArc-en-Ciel rĂ©servĂ© aux personnes handicapĂ©es. Les urgences et les pathologies graves sont gĂ©rĂ©es par le centre hospitalier dâOrsay. Quarante-cinq mĂ©decins[94] et vingt chirurgiens-dentistes[95] exercent dans la commune, sept pharmacies y sont implantĂ©s[96]. Deux centres de la protection maternelle et infantile sont situĂ©s dans les quartiers de lâAbbaye[97] et de Chevry[98].
Justice, sécurité, secours et défense
En 2010, une étude de notaire[99] est implantée dans la commune.
La mĂȘme annĂ©e, la sĂ©curitĂ© est assurĂ©e par un centre de secours mixte[100] et deux brigades de gendarmerie en centre-ville et Ă Chevry[101].
En 2009, lâorganisation juridictionnelle rattache les justiciables de Gif-sur-Yvette au tribunal dâinstance de Palaiseau, au conseil de prudâhommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et de commerce dâĂvry et Ă la cour d'appel de Paris[102].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[103] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 21 439 habitants[Note 4], en augmentation de 1,47 % par rapport Ă 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Dâun bourg, Gif-sur-Yvette est devenue une commune importante, se classant en 2006 au dix-neuviĂšme rang dĂ©partemental. Lors du premier recensement des personnes intervenu en 1793, huit cent quinze personnes vivaient dans la commune. Une tendance Ă la baisse sâensuivit jusquâĂ atteindre sept cent douze rĂ©sidents en 1836, pour augmenter Ă nouveau jusquâĂ huit cent dix-huit habitants dix ans plus tard avant une nouvelle pĂ©riode de dĂ©clin entraĂźnant un nombre de rĂ©sidents minimal de six cent quatre-vingt-douze personnes en 1872, au sortir de lâoccupation prussienne durant la guerre franco-allemande de 1870.
AprĂšs une pĂ©riode dâinstabilitĂ© dĂ©mographique, lâannĂ©e 1901 marque le dĂ©but dâune pĂ©riode de croissance continue, dĂ©marrant Ă huit cent quatorze giffois puis neuf cent quatre-vingt-onze en 1911, progression ralentie par la PremiĂšre Guerre mondiale mais qui permit quand mĂȘme dâatteindre mille deux cent quarante personnes en 1926 et de dĂ©passer les mille cinq cents rĂ©sidents en 1936.
Le contexte de croissance Ă©conomique et dâattraction de la rĂ©gion parisienne suivant la Seconde Guerre mondiale entraĂźne une rapide Ă©volution, la commune passant de mille six cent quarante-neuf habitants en 1946 Ă quatre mille cinquante-huit en 1962 puis douze mille neuf cent quarante-cinq en 1975, Ă la faveur de lâimplantation sur son territoire dâimportants centres de recherche et dâenseignement. Cette forte croissance se poursuit pour atteindre vingt-et-un mille trois cent soixante-quatre habitants, stagnant depuis comme le confirme le recensement de 2006 avec vingt-et-un mille huit cent seize rĂ©sidents.
Lâimmigration ne compte que pour une faible part dans cette croissance, puisque seulement 5,3 % de la population Ă©tait Ă©trangĂšre en 1999[105], rĂ©partis entre 1,0 % de Portugais, 0,5 % dâAlgĂ©riens, 0,4 % dâItaliens, 0,3 % dâEspagnols et 0,2 % de Marocains et Tunisiens[106].
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 38,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 24,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 10 999 hommes pour 10 309 femmes, soit un taux de 51,62 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
Gif-sur-Yvette dispose dâĂ©quipements sportifs relativement nombreux et variĂ©s, rĂ©partis sur le territoire, gĂ©rĂ©s par la commune ou des organismes privĂ©s. Ă proximitĂ© du centre-ville se trouve le parc des sports Michel-Pelchat Ă©quipĂ© de terrains dâhonneur et deux terrains annexes pour le football et le rugby, de dix courts de tennis dont quatre couverts et dâune piste dâathlĂ©tisme, il est complĂ©tĂ© Ă proximitĂ© par le gymnase dotĂ© dâun plateau dâĂ©volution et lâespace sportif du Centre polyvalent. Ă Courcelle se trouvent deux courts de tennis couverts, un plateau dâĂ©volution, un terrain polyvalent synthĂ©tique pour le foot et le Touch rugby, un gymnase Ă©quipĂ© dâune salle dâagrĂšs, dâun mur dâescalade et dâun dojo et aux Sablons un autre gymnase est Ă disposition des habitants. Au sud du territoire, le complexe sportif des Goussons Ă©quipĂ© pour la gymnastique, la danse et les sports de combats, le gymnase de la Plaine complĂ©tĂ© par un terrain de rugby, le gymnase des Neuveries, le gymnase de la Feuillarde, le terrain de football de la Folie-Rigault, le terrain de baseball de Frileuse et les quatorze courts de tennis de Chevry agrĂ©mentent les quartiers. Au nord, le plateau du Moulon accueille un important complexe sportif dotĂ© dâun gymnase, dâune salle omnisports, de neuf courts de tennis dont trois couverts, dâun terrain dâhonneur et de deux terrains dâentraĂźnement, dâun terrain de baseball, dâun boulodrome, dâun stand de tir et dâun jardin de tir Ă l'arc[109]. Ă proximitĂ© de Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse se trouve aussi le centre Ă©questre de la Grange Martin, installĂ© sur un terrain dâun hectare Ă©quipĂ© de deux manĂšges et deux carriĂšres[110] et Ă Chevry a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© un golf neuf trous. Le club de baseball des Gothics de Gif-sur-Yvette fondĂ© en 1982 Ă©volue depuis 2006 en championnat de France de baseball Nationale 1.
Le Rugby olympique club giffois
Lieux de culte
La paroisse catholique de Gif-sur-Yvette est rattachĂ©e au secteur pastoral de lâYvette-Gif-Orsay et au diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose des Ă©glises Saint-RĂ©mi en centre-ville, Saint-Paul Ă Chevry. Sâajoute la chapelle Notre-Dame-des-Champs, situĂ©e dans la commune voisine de Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse mais frĂ©quentĂ©e par les habitants du quartier de Courcelle[111]. LâĂ©glise Saint-Paul est aussi frĂ©quentĂ©e par la communautĂ© Baptiste[112] et par la communautĂ© Anglicane[113].
- LâĂ©glise Saint-RĂ©mi.
- LâĂ©glise Saint-Paul.
MĂ©dias
Lâhebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin dâĂ©mission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Ăle-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă TĂ©lif.
Ăconomie
Gif-sur-Yvette est intĂ©grĂ©e par lâInsee dans le bassin d'emploi dâOrsay, qui regroupait en 2006 vingt-cinq communes et 128 704 habitants, les Giffois reprĂ©sentant 17 % du total[114].
Dans cette zone, plus de 75 % de lâactivitĂ© relĂšve du secteur tertiaire et 18,2 % de lâindustrie mais les taux dans la commune sâĂ©levaient Ă 92,3 % dâemployĂ©s dans le secteur tertiaire. De fait, Gif-sur-Yvette est aujourdâhui implantĂ©e au cĆur de la vallĂ©e scientifique de lâYvette et du cluster technologique Paris-Saclay, en cours d'amĂ©nagement. La majeure partie de lâactivitĂ© est tournĂ©e vers lâenseignement, la recherche et le dĂ©veloppement avec la prĂ©sence sur le territoire de lâĂcole supĂ©rieure d'Ă©lectricitĂ©, du Laboratoire de gĂ©nie Ă©lectrique de Paris, du pĂŽle commun de recherche en informatique, du centre national dâĂ©tudes et de formation de la Police nationale et d'un centre important du CNRS[115] avec les services partenaires de lâinstitut national de la recherche agronomique[116] et de lâinstitut de biotechnologie des plantes.
Ces grands Ă©tablissements de recherche publics ont attirĂ© auprĂšs dâeux un nombre important de sous-traitants, pour la plupart implantĂ©s dans le quartier du Moulon. En outre, la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale du travail dispose depuis 1950 dâune Ă©cole centrale permanente dans le centre BenoĂźt-Frachon au quartier de Courcelle.
Ă proximitĂ© directe de la commune, le centre du commissariat Ă l'Ă©nergie atomique de Saclay est rĂ©pertoriĂ© au titre des Ă©missions polluantes pour ses rejets en dioxyde de carbone dans lâair, sa consommation importante en eau potable et eaux de surface, ses rejets dâacide cyanhydrique, dâarsenic, de fluor et de zinc dans les eaux usĂ©es et sa production de dĂ©chets dangereux[117].
Au total, sept cent quarante entreprises avaient leur siĂšge social Ă Gif-sur-Yvette et quatre-vingt-cinq sâĂ©taient crĂ©Ă©es en 2007.
En 1988, il subsistait encore trois exploitations agricoles occupant vingt-cinq hectares de terrain employant au total neuf personnes. Depuis , la commune est au cĆur de lâopĂ©ration d'IntĂ©rĂȘt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[118]. Deux marchĂ©s se tiennent dans la commune, les jeudis et dimanches en centre-ville et les mercredis et samedis Ă Chevry[119].
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, les entreprises prĂ©sentes sur la commune employaient sept mille sept cent cinquante-cinq personnes alors que la population active communale Ă©tait Ă©valuĂ©e Ă dix mille soixante-treize personnes, crĂ©ant ainsi une situation favorable de lâemploi avec un taux de chĂŽmage bas Ă seulement 6,7 %. De plus, avec 45,8 % des emplois relevant du statut cadre et 78,3 % de la population disposant dâun emploi fixe, le revenu net imposable moyen des foyers sâĂ©levait en 2006 Ă 45 085 euros et 79,5 % de la population Ă©tait assujettie Ă lâimpĂŽt sur le revenu et quatre cent seize personnes Ă©taient assujetties Ă lâimpĂŽt de solidaritĂ© sur la fortune avec une imposition moyenne de 4 890 euros[120]. Trois hĂŽtels sont installĂ©s dans la commune totalisant cent neuf chambres[121].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 54 231 euros, ce qui plaçait Gif-sur-Yvette au 124e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[122].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Gif-sur-Yvette | 0,0 % | 2,7 % | 45,8 % | 24,7 % | 21,0 % | 5,8 % |
Zone dâemploi dâOrsay | 0,2 % | 3,7 % | 36,2 % | 26,2 % | 21,4 % | 12,3 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Gif-sur-Yvette | 0,2 % | 5,9 % | 1,6 % | 8,9 % | 50,1 % | 5,6 % |
Zone dâemploi dâOrsay | 1,0 % | 13,4 % | 3,8 % | 18,1 % | 30,5 % | 5,4 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[123] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Le territoire de Gif-sur-Yvette bĂ©nĂ©ficie dâun cadre naturel relativement prĂ©servĂ© et mis en valeur avec prĂšs de 20 %, soit prĂšs de deux cent trente hectares de la superficie couverte par des espaces boisĂ©s rĂ©partis entre les bois de la HacquinĂšre, dâAigrefoin, des Coudraies et de la FĂšvrie.
Quatorze kilomĂštres de piste cyclable et quarante kilomĂštres de voies piĂ©tonnes quadrillent la commune, six promenades balisĂ©es ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es dans la commune pour parcourir les espaces verts[124], auxquels sâajoute le tracĂ© du sentier GR 655, correspondant Ă lâactuel chemin de pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui traverse la commune en suivant la vallĂ©e de lâYvette et le sentier de grande randonnĂ©e de Pays du Hurepoix, qui relie la vallĂ©e de la BiĂšvre, Ă celle de lâEssonne, via lâYvette, lâOrge, et la Juine.
Le bassin de CoupiĂšres, le parc de la Mairie et le BelvĂ©dĂšre complĂštent lâoffre dâespaces verts. Gif-sur-Yvette fait partie du parc naturel rĂ©gional de la Haute VallĂ©e de Chevreuse depuis le [125].
Les bois communaux et les bassins de CoupiĂšres et de Grignon ont fait lâobjet dâun classement par le dĂ©partement au titre des espaces naturels sensibles, octroyant Ă la commune une zone de prĂ©emption[126].
Le parc du chĂąteau de Button, propriĂ©tĂ© du CNRS est Ă©quipĂ© de serres pour la recherche biologique et bĂ©nĂ©ficie du classement de refuge pour les espĂšces dâoiseaux depuis 1991.
Patrimoine architectural
Le patrimoine architectural de Gif-sur-Yvette est constitué de divers bùtiments :
- l'église Saint-Rémi, la plus remarquable, fut construite au XIIe siÚcle dans un style roman et remaniée au XVe siÚcle dans un style gothique, inscrite aux monuments historiques depuis le [127] ;
- l'ancienne abbaye du val-de-Gif : Il subsiste encore des bùtiments de l'ancienne abbaye du Val-de-Gif fondée par les bénédictines au XIIe siÚcle, dont la ferme[128] et le moulin[129] ;
- l'ancien chĂąteau de l'Ermitage : La mairie occupe actuellement lâancien chĂąteau de lâErmitage, de style Empire[130] ;
- le chĂąteau de Button : le Centre National de la Recherche Scientifique occupe le chĂąteau de Button, du XVIIIe siĂšcle, construit par lâarchitecte de Louis XV, Pierre Desmaisons pour Claude Merault, vicomte de Gif et ChĂąteaufort dans un style classique. CommandĂ© en 1754, le chĂąteau ne fut achevĂ© quâen 1777, dans un parc inspirĂ© des rĂ©alisations dâAndrĂ© Le NĂŽtre rĂ©alisĂ© par Pillet. Revenu Ă Pierre-Charles DĂ©bonnaire entre-temps, il passe entre les mains de son fils cadet en 1788 puis devient la propriĂ©tĂ© de diverses personnes qui agrandissent le domaine pour atteindre soixante-sept hectares lors de la cession au CNRS en 1946[131] - [132] ;
- le chùteau du Val Fleuri (privé) ;
- les lavoirs de Courcelle construit en 1876[133] et des Gibeciaux en 1805[134] complĂštent ce patrimoine.
- L'Ă©glise Saint-RĂ©mi et la place de l'Ăglise.
- Le chĂąteau de Button.
- Le chĂąteau de l'Ermitage vu depuis le parc.
- Le lavoir des Gibeciaux.
Ăquipements culturels
La commune de Gif-sur-Yvette dispose de divers lieux de pratique et dâaccĂšs Ă la culture. Outre la bibliothĂšque municipale rĂ©partie sur les sites de Courcelle, du Centre, de lâAbbaye et de Chevry, elle a mis en place une ludothĂšque dans lâEspace du Val de Gif et participe au financement dâune salle de cinĂ©ma Le Central et de la maison des jeunes et de la culture Cyrano[135].
Un thĂ©Ăątre professionnel de 160 places a ouvert ses portes en 2020 au sein de l'Ăcole normale supĂ©rieure Paris-Saclay : la ScĂšne de recherche[136]. Il propose une programmation de spectacles mĂȘlant arts et sciences et est ouvert au grand public autant qu'aux Ă©tudiants et aux chercheurs.
Plusieurs salles polyvalentes sont rĂ©parties sur le territoire, la Terrasse pour les spectacles, le cafĂ©-concert de la Maison du Mail Ă Chevry, la salle polyvalente du Val de Gif et le chĂąteau de Belleville qui sert de salle de confĂ©rence et dâexposition. En partenariat avec les associations, elle a mis en place lâUniverCitĂ© Ouverte, une universitĂ© du temps libre qui organise des confĂ©rences de vulgarisation culturelle. Sâajoutent les confĂ©rences des Jeudis de la Recherche organisĂ©es par les personnels des Ă©tablissements scientifiques prĂ©sents sur le territoire communal. Une Ă©cole dâarts et de musiques pour tous permet lâapprentissage des activitĂ©s artistiques.
Gif-sur-Yvette dans les arts et la culture
Gif-sur-Yvette a servi de lieu de tournage pour diverses Ćuvres cinĂ©matographiques. Parmi celles-ci, L'HĂ©ritier de Philippe Labro, sorti en 1973 et tournĂ© au chĂąteau de Button, ainsi que Les RiviĂšres pourpres 2 : les Anges de l'Apocalypse dâOlivier Dahan, sorti en 2004 et tournĂ© sur le parking de lâIntermarchĂ©[137].
Personnalités liées à la commune
[138] Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Gif-sur-Yvette :
- Juliette Adam (1836-1936), Ă©crivain et salonniĂšre fĂ©ministe y vĂ©cut au domaine de lâAbbaye.
- Arthur Levasseur (1875-1955), homme politique y est décédé.
- Fernand Léger (1881-1955), artiste-peintre y vécut.
- Ădouard VIII du Royaume-Uni (1894-1972), y vĂ©cut au moulin de la Tuilerie.
- Wallis Simpson (1896-1986), duchesse de Windsor et épouse du précédent y vécut.
- Edgar Lederer (1908-1988), biochimiste y exerça.
- LĂȘ Äức Thá» (1911-1990), homme politique et diplomate vietnamien et Henry Kissinger (1923-), diplomate amĂ©ricain, y nĂ©gociĂšrent les Accords de paix de Paris.
- Robert Hirsch (1912-2003), résistant et préfet y est décédé.
- Haroun Tazieff (1914-1998), volcanologue et géologue y exerça.
- Jean Bottéro (1914-2007), historien assyriologue y est décédé.
- Véra Cardot (1920-2003), photographe et peintre, y vécut.
- Piotr Slonimski (1922-2009), biologiste et généticien y exerça.
- Gerda Sutton (1923-2005), artiste-peintre y vécut.
- André Rouyer (1929-1994), acteur y est décédé.
- Pierre Potier (1934-2006), pharmacien et chimiste y enseigna.
- Michel Pelchat (1935-2004), homme politique y vécut et en fut député et conseiller général.
- Jean PernÚs (1939-1989), généticien y exerça.
- Jean-Claude Bouillon (1941-2017), acteur y vécut.
- Richard Bohringer (1942-), acteur et écrivain y vécut.
- Pierre Lasbordes (1946-), homme politique y vit et en fut conseiller municipal.
- Alain Bellouis (1947-), coureur cycliste y est né.
- Jean-Luc Rougé (1949-), judoka y enseigna.
- Pierre Bergounioux (1949), Ă©crivain, sculpteur, critique d'art, enseignant, y vit.
- Jean-Luc Seret (1951-), joueur dâĂ©checs prĂ©side le club local.
- Sylvia Kristel (1952-2012), actrice et mannequin y vécut.
- Samir Zard (1955-), chimiste y exerça.
- Jean-Charles Trouabal (1965-), athlÚte y fut licencié.
- Romane Bohringer (1973-), actrice y vécut.
- Noémie Lenoir (1979-), mannequin y vécut.
HĂ©raldique et logotype
Blason | 'Dâazur Ă la tĂȘte de femme dâargent couronnĂ©e dâor, accompagnĂ©e de trois fleurs de lys du mĂȘme[139]. |
|
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DĂ©tails | Le visage fĂ©minin rappellerait Isabelle de Giffa, premier seigneur de Gif. En 1230, un document prĂ©cise quâelle tenait la seigneurie de Gif de lâĂ©vĂȘque de Paris dont elle Ă©tait vassale. Le statut officiel du blason reste Ă dĂ©terminer. |
La commune sâest en outre dotĂ©e dâun logotype, conçu par Pierre-Yves TrĂ©mois, reprenant les mĂȘmes attributs du visage fĂ©minin et des fleurs de lys revisitĂ©s, le disque dâor remplaçant la couronne, les deux lignes courbes symbolisant Ă la fois le cours de lâYvette et la MĂ©rantaise et une Ă©vocation de la molĂ©cule dâAdn rappelant lâimportance des Ă©tablissements scientifiques locaux[140].
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Gif-sur-Yvette (91272) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- « Gif-sur-Yvette » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2019 à Gif-sur-Yvette » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Gif-sur-Yvette - Section LOG T2 » (consulté le ).
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Autres sources
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- Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique de lâAbbaye sur la base de donnĂ©es de lâIgn. ConsultĂ© le 14/10/2009.
- Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique du plateau de Belleville sur la base de donnĂ©es de lâIgn. ConsultĂ© le 14/10/2009.
- Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique de lâĂ©glise sur la base de donnĂ©es de lâIgn. ConsultĂ© le 14/10/2009.
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