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Gif-sur-Yvette

Gif-sur-Yvette[1] (prononcĂ© [ ʒif syʁ ivɛtÌȘ] ) est une commune française du dĂ©partement de l’Essonne en rĂ©gion Île-de-France. Elle est le bureau centralisateur du canton Ă©ponyme. Elle est situĂ©e Ă  vingt-quatre kilomĂštres au sud-ouest de Paris.

Gif-sur-Yvette
Gif-sur-Yvette
L’hîtel de ville.
Blason de Gif-sur-Yvette
Blason
Gif-sur-Yvette
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité CA Paris-Saclay
Maire
Mandat
Yann Cauchetier
2023-2026
Code postal 91190
Code commune 91272
DĂ©mographie
Gentilé Giffois
Population
municipale
21 439 hab. (2020 en augmentation de 1,47 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 848 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 42â€Č 07″ nord, 2° 08â€Č 02″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 172 m
Superficie 11,60 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gif-sur-Yvette
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 5e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Gif-sur-Yvette
Liens
Site web https://www.ville-gif.fr

    Du village celte installĂ© sur le plateau du Moulon au VIe siĂšcle av. J.-C. Ă  l’abbaye bĂ©nĂ©dictine fondĂ©e au XIIe siĂšcle, Gif fut trĂšs tĂŽt un site agricole et spirituel important du Hurepoix. ImplantĂ©e dans une vallĂ©e de Chevreuse verdoyante et reliĂ©e dĂšs le milieu du XIXe siĂšcle Ă  Paris par le chemin de fer, la commune devint un lieu de villĂ©giature pour les bourgeois et les artistes, tels Juliette Adam, Fernand LĂ©ger ou le duc de Windsor.

    La seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle vit l’évolution rapide de la commune avec l’implantation d’importants centres de recherche et de formation scientifique, au nombre desquels le CNRS ou CentraleSupĂ©lec, et le lotissement « Ă  l’amĂ©ricaine » du plateau sud avec la crĂ©ation du nouveau quartier de Chevry, multipliant par trois sa population. Celle-ci devrait encore s'accroĂźtre dans les annĂ©es Ă  venir avec la rĂ©alisation d'une opĂ©ration d'amĂ©nagement dans le quartier de Moulon, qui prĂ©voit la construction de logements et de grandes Ă©coles dans le cadre du projet de pĂŽle technologique Paris-Saclay.

    Ses habitants sont appelés les Giffois[2].

    GĂ©ographie

    Description

    Position de Gif-sur-Yvette en Essonne.

    Gif-sur-Yvette est une ville situĂ©e dans la rĂ©gion Île-de-France, au nord-ouest du dĂ©partement de l’Essonne, totalement intĂ©grĂ© Ă  l’agglomĂ©ration parisienne, dans ce qui Ă©tait autrefois le pays et aujourd’hui la rĂ©gion naturelle du Hurepoix.

    La commune un territoire approximativement rectangulaire augmentĂ© de deux excroissances au nord-est et au sud, totalisant 1160 ha. L’Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre attribue les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°42'13" N et 02°07'44" E au point central de ce territoire[3].

    Relativement vaste, le territoire a conservĂ© un caractĂšre rural sur prĂšs de 40 % de sa superficie, avec plus de 300 ha boisĂ©s formant une ceinture sur les coteaux et plus de 110 ha de grande culture concentrĂ©e sur le plateau de Saclay au nord-est[4]. Au fond de la vallĂ©e, le territoire communal est traversĂ© d’ouest en est par la riviĂšre l’Yvette, augmentĂ©e par deux affluents coulant des versants nord pour la MĂ©rantaise et sud pour le Vaugondran. Sur le plateau de Saclay au nord ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es des rigoles et dans le lit de la riviĂšre, deux bassins de rĂ©tention des crues rĂ©gulent son cours.

    Cette implantation entraĂźne un relief contrastĂ© entre une vallĂ©e encaissĂ©e oĂč se loge le centre-ville, des coteaux fortement pentus et boisĂ©s et des plateaux agricole au nord et pavillonnaire au sud, avec un point culminant Ă  172 m d’altitude et un point bas Ă  seulement 57 m au bord de la riviĂšre. Cet encaissement implique une relative pauvretĂ© d’axes de communication sur le territoire avec le passage de quelques routes dĂ©partementales de desserte locale. Ce dĂ©ficit en voies routiĂšres d’importance est heureusement compensĂ© par la prĂ©sence sur le versant sud de la vallĂ©e de l’ancienne ligne de Sceaux aujourd’hui empruntĂ©e par la ligne B du RER d'Île-de-France avec deux gares rĂ©parties sur le territoire.

    Limitrophe du dĂ©partement des Yvelines avec Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse Ă  l’ouest, Gif-sur-Yvette est ainsi relativement excentrĂ©e dans le dĂ©partement de l’Essonne, situĂ©e Ă  24 km au sud-ouest de Notre-Dame, point zĂ©ro des routes de France, Ă  24 km au nord-ouest de la prĂ©fecture Évry, Ă  km au sud-ouest de la sous-prĂ©fecture Palaiseau, Ă  28 km au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, 30 km au nord d’Étampes, 13 km au nord-ouest de MontlhĂ©ry, 15 km au nord-ouest d’Arpajon, 21 km au nord-est de Dourdan, 29 km au nord-ouest de La FertĂ©-Alais, 42 km au nord-ouest de Milly-la-ForĂȘt et seulement 12 km au sud de Versailles.

    Communes limitrophes

    Le territoire de Gif-sur-Yvette, relativement Ă©tendu et dĂ©coupĂ© est limitrophe de plusieurs communes : au nord se trouve le village de Saint-Aubin dont la limite est en partie matĂ©rialisĂ©e par la route de Belle-Image et le chemin du Fond Fanet, au nord-est, la rigole de Corbeville sĂ©pare la commune de Saclay, Ă  l’est, les rues Noetzlin et Joliot-Curie sĂ©parent en deux le pĂŽle universitaire commun avec Orsay.

    Au sud-est se trouve Bures-sur-Yvette avec une longue frontiĂšre courant Ă  travers le bois de le Guyonnerie, le bassin de Gif-Bures et remontant jusqu’au plateau de Limours en longeant la forĂȘt communale de Gif pour atteindre la limite avec Gometz-le-ChĂątel au sud, matĂ©rialisĂ©e par les rues et chemins de Frileuse jusqu’au quartier pavillonnaire de Chevry 2. Ce mĂȘme quartier est limitrophe au sud-ouest de Gometz-la-Ville, en partie sĂ©parĂ©e par la rue des MoliĂšres et la rue de la Vacheresse jusqu’au bois de Vaugondran. De ce bois commence le territoire de Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse, situĂ© dans le dĂ©partement des Yvelines Ă  l’ouest, et qui remonte vers le nord dans le bois d’Aigrefoin. Dans ce bois coule le ruisseau de la Cure qui matĂ©rialise la limite avec le village de Villiers-le-BĂącle au nord-ouest.

    Relief et géologie

    La vallée de Chevreuse à Gif-sur-Yvette.

    Gif-sur-Yvette a la particularitĂ© d’ĂȘtre implantĂ©e Ă  la fois dans le talweg de la vallĂ©e de l’Yvette pour son centre-ville, sur les versants nord et sud et sur le plateau de Saclay au nord et le plateau de CourtabƓuf au sud.

    Il en rĂ©sulte une importante variation d’altitude sur le territoire, le point le plus bas Ă©tant situĂ© Ă  cinquante-sept mĂštres en centre-ville au bord de la riviĂšre[5] et le point le plus Ă©levĂ© Ă  cent soixante-douze mĂštres d’altitude dans le hameau de Chevry sur le plateau sud de CourtabƓuf[6]. Au sud, la dĂ©clivitĂ© du vallon est importante, avec une variation d’altitude de trente mĂštres entre le centre-ville et le quartier de l’Abbaye[7], distants d’un kilomĂštre et une variation de soixante-six mĂštres entre l’Abbaye et le plateau de Belleville[8], distants de seulement quatre cents mĂštres. Au nord, elle est relativement plus mesurĂ©e, la variation entre le cours de la riviĂšre et l’église, distants de quatre cents mĂštres atteint vingt mĂštres d’altitude en sus[9], puis quatre-vingts mĂštres en plus sur le plateau de Saclay, dont la borne de rĂ©fĂ©rence est distante de prĂšs de quatre kilomĂštres[10].

    CaractĂ©ristique de l’Île-de-France et du Bassin parisien dans son ensemble, le sous-sol est composĂ© de couches successives de sable de Fontainebleau mĂȘlĂ© Ă  la meuliĂšre, puis de marne et gypse, de calcaire et au fond de la vallĂ©e Ă©rodĂ©e, d’argile[11].

    Hydrographie

    La confluence de l’Yvette et de la MĂ©rantaise.

    La commune est implantĂ©e sur les deux versants de la vallĂ©e de l’Yvette qui traverse son territoire d’ouest en est sur une distance de trois kilomĂštres quatre cents mĂštres depuis Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse vers Bures-sur-Yvette.

    Dans le hameau de Courcelle-sur-Yvette, elle est rejointe par deux affluents en rive droite, le Vaugondran en amont et le ruisseau des Fonds ou ru de Jaumeron en aval, puis enserre une petite Ăźle et alimente plusieurs petits Ă©tangs du parc de la Maison blanche. À proximitĂ© du Clos Rose, un vaste bassin de retenue des crues a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© (bassin de CoupiĂšres, 200 000 m3)[12], obligeant la riviĂšre Ă  se sĂ©parer en trois bras distincts avant de se regrouper Ă  la hauteur du Moulin de l’Abbaye.

    Avant son entrĂ©e dans le centre-ville, la riviĂšre est rejointe par son affluent de rive gauche la MĂ©rantaise, les deux cours d’eau coulant ensuite vers un second bassin de rĂ©tention Ă  Grignon (bassin de Gif-Bures, 190 000 m3)[12], partagĂ© avec la commune de Bures-sur-Yvette. Plusieurs mares sont dissĂ©minĂ©es sur le territoire, formant des rĂ©servoirs naturels. Au nord, sur le plateau de Saclay ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es des rigoles, dont la rigole de Saint-Aubin qui se jette pour partie dans la MĂ©rantaise et la rigole de Corbeville qui coule Ă  l’extrĂȘme nord-est du territoire.

    Climat

    Gif-sur-Yvette est situĂ©e en Île-de-France et bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique. En moyenne annuelle, la tempĂ©rature relevĂ©e s’établit Ă  10,8 °C avec des moyennes maximales de 15,2 °C et une minimales de 6,4 °C. La tempĂ©rature rĂ©elle maximale intervient en aoĂ»t avec 24,5 °C et la minimale en janvier avec 0,7 °C. Elles se distinguent de celles relevĂ©es Paris par un Ă©cart constant nĂ©gatif de deux degrĂ©s Celsius, qui s’explique notamment par la diffĂ©rence de densitĂ© urbaine entre la capitale et sa banlieue. L’influence du climat continental engendre des records extrĂȘmes avec −19,5 °C relevĂ©s le et 38,2 °C le . L’ensoleillement est comparable aux rĂ©gions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l’annĂ©e, et les prĂ©cipitations sont Ă©galement rĂ©parties sur les saisons avec une moyenne mensuelle de cinquante millimĂštres et un total de 598,3 millimĂštres de pluie par an. Le record de prĂ©cipitations a Ă©tĂ© Ă©tabli le avec 78,9 millimĂštres tombĂ©s en vingt-quatre heures.

    Données climatiques à Gif-sur-Yvette.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[13] - [14].

    Urbanisme

    Typologie

    Gif-sur-Yvette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[18] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].

    Occupation des sols

    Occupation des sols en 2008.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 44,8 % 529,87
    Espace urbain non construit 16,4 % 194,12
    Espace rural 38,8 % 458,18
    Source : Iaurif-MOS 2008[23]

    Morphologie urbaine

    L’urbanisation rapide et importante de la commune au cours du XXe siĂšcle a entraĂźnĂ© la constitution de plusieurs quartiers bien distincts, pour certains excentrĂ©s du centre-ville ancien, mĂȘlant grand ensemble comme Ă  la MĂ©rantaise ou Ă  l’Abbaye, secteurs pavillonnaires comme Ă  Chevry ou la FĂ©vrie et centre Ă©tudiant et scientifique au Moulon.

    Lieux-dits, Ă©carts et quartiers

    La commune est composée de différents quartiers bien signalés par des panneaux indicateurs :

    Dans la vallĂ©e se trouve Ă  l’est le quartier de la Mairie, correspondant au centre-ville, le bassin de Bures occupĂ© par des petites copropriĂ©tĂ©s, la FĂ©vrie, pavillonnaire. Vers l’ouest se trouvent les CoupiĂšres et les Sablons et Ă  la frontiĂšre avec Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse, Rougemonts. Le versant nord est occupĂ© par les Quinconces et la Tuilerie, Ă  dominante pavillonnaire et les Roches et la MĂ©rantaise, composĂ©s de plusieurs grands ensembles. À l’extrĂȘme nord-est, sur le plateau de Saclay se trouve le quartier du Moulon qui accueille le pĂŽle Ă©tudiant et scientifique.

    Le versant sud de la vallĂ©e, sĂ©parĂ© par la voie ferrĂ©e, est occupĂ© Ă  l’est par les Coudraies et la HacquiniĂšre, partagĂ©s avec la commune voisine de Bures-sur-Yvette, le grand ensemble de l’Abbaye, le quartier de Damiette et le hameau de Courcelle-sur-Yvette vers Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse. Plus au sud, au-delĂ  du massif forestier, commence le plateau de CourtabƓuf, urbanisĂ© par de vastes lotissements pavillonnaires suivant le concept nord-amĂ©ricain de « grande copropriĂ©tĂ© horizontale » sur le modĂšle des maisons Levitt, avec le quartier de Belleville, la Plaine de Frileuse, Chevry 1 et 2 et la Vacheresse, regroupant toutes les infrastructures Ă©ducatives, commerciales et de loisirs.

    L’Insee dĂ©coupe la commune en dix Ăźlots regroupĂ©s pour l'information statistique soit Moulon-Vatonne-Centre, CoupiĂšres-MĂ©rantaise, Courcelle, Damiette-Belleville, Coudraies-HacquiniĂšres-Abbaye, Chevry centre, Chevry plaine, Chevry-Neuveries, Chevry Feuillarde et ForĂȘt[24].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 9 963, alors qu'il Ă©tait de 8 743 en 2014 et de 8 477 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 90,8 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 47,4 % des appartements[I 2].

    En 2021, Gif-sur-Yvette est l'une des communes du département qui compte le plus de logements sociaux, avec 38 % de son parc de résidences principales. Elle respecte donc les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux[25].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gif-sur-Yvette en 2019 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,6 %) supérieure à celle du département (1,7 %) mais inférieure à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,7 % en 2014), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  Gif-sur-Yvette en 2019.
    Typologie Gif-sur-Yvette[I 1] Essonne[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 90,8 91,7 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,6 1,7 9,7
    Logements vacants (en %) 6,5 6,6 8,2

    Voies de communication et transports

    Commune fortement rĂ©sidentielle et pavillonnaire, Gif-sur-Yvette est cependant restĂ©e relativement Ă  l’écart des grands axes de circulation. Ainsi, aucun axe routier d’importance ne passe sur son territoire, la route nationale 118 l’évite en formant une lĂ©gĂšre boucle Ă  l’extrĂȘme nord-est avant sa descente vers Orsay. L’axe routier le plus important est donc la l'ancienne ancienne Route nationale 306 (actuelle dĂ©partementale 306 ou route de Paris Ă  Rambouillet) qui entre par le nord depuis Saint-Aubin et descend dans la vallĂ©e de l'Yvette, avant de continuer par celle-ci vers Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse. Elle est coupĂ©e Ă  mi-chemin par la route dĂ©partementale 95 d’importance strictement locale puisqu’elle permet de relier l’ancienne route nationale 188 (actuelle RD 988 ou route de Chartres) Ă  Bures-sur-Yvette et l’ancienne route nationale 838 (actuelle RD 938 ou route de Versailles) Ă  ChĂąteaufort en irriguant le centre-ville. Au nord-est passe la route dĂ©partementale 128, sorte de rocade sud du plateau de Saclay et Ă  l’extrĂȘme sud du quartier de Chevry passe la route dĂ©partementale 40 ceinturant par le nord le plateau de Limours.

    Ces axes routiers permettent cependant Ă  la commune d’ĂȘtre relativement bien desservie par les diffĂ©rents rĂ©seaux d’autobus avec sur le plateau de Saclay des stations des lignes 6, 7 et 9 du |rĂ©seau de bus de la communautĂ© d'agglomĂ©ration du plateau de Saclay, et des lignes 91.06 et 91.08 du rĂ©seau de bus Albatrans[26]. La ligne 10 du rĂ©seau de bus de la CAPS[27] relie Gif Ă  la commune de Buc, via le plateau de Saclay. La ligne 11 du mĂȘme rĂ©seau relie le quartier de Chevry Ă  la gare RER de Gif-sur-Yvette. La ligne 12 relie la commune des Ulis Ă  la gare RER de Courcelle-sur-Yvette et au lycĂ©e via le quartier de Chevry. La ligne 13 dessert le collĂšge et le lycĂ©e de Gif via les quartiers des Rougemonts, de Courcelle et de Damiette. Les lignes 39-02, 39-30, 39-35 du rĂ©seau de bus SAVAC relient respectivement Chevreuse, Limours et Cernay-la-Ville Ă  Gif. S’ajoute la N122 qui assure la continuitĂ© de service nocturne du rĂ©seau express rĂ©gional d'Île-de-France.

    La ligne B du dit RER passe par la commune en empruntant les voies de l’ancienne ligne de Sceaux qui suivent le cours de la vallĂ©e, la commune disposant ainsi de deux gares, la gare de Gif-sur-Yvette Ă  proximitĂ© du centre-ville et la gare de Courcelle-sur-Yvette dans le quartier du mĂȘme nom. À noter que peu avant cette gare se trouvait le dernier passages Ă  niveau de la ligne permettant le passage du chemin de Jaumeron. Ce passage a Ă©tĂ© supprimĂ© en Ă  la suite de lourds travaux pour permettre au RER de passer sur un viaduc tandis que les voitures, les piĂ©tons et les cyclistes ont leurs propres voies en souterrain[28] - [29].

    • RER en gare de Gif-sur-Yvette.
      RER en gare de Gif-sur-Yvette.
    • La gare de Courcelle-sur-Yvette.
      La gare de Courcelle-sur-Yvette.
    • L'ancien passage Ă  niveau du chemin de Jaumeron.
      L'ancien passage Ă  niveau du chemin de Jaumeron.

    La municipalité a mis en place plusieurs lignes de pédibus qui desservent les groupes scolaires de la Feuillarde, des Neuveries, du Centre, des Sablons et depuis fin 2012 de Courcelle (deux lignes sont prévues : Damiette déjà en fonctionnement et chùteau de Courcelle)[30].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Gito au IXe siÚcle[31].

    Il s'agit d'un toponyme obscur, probablement prĂ©latin qu'il convient peut-ĂȘtre de rapprocher de Gien[32].

    Le nom de la riviĂšre l’Yvette est issu de l'ancien français ive, eve (du latin aqua) signifiant « eau », suivi du suffixe diminutif -ette, d'oĂč le sens global de « petite eau ». La mention du nom de la riviĂšre fut ajoutĂ©e en 1932.

    Histoire

    Les origines

    La prĂ©sence humaine est attestĂ©e sur le plateau de Moulon dĂšs le nĂ©olithique grĂące Ă  une fouille archĂ©ologique prĂ©ventive, au cours de laquelle les restes d’un village celtique, datant de la fin du VIe siĂšcle av. J.-C. au dĂ©but du Ve siĂšcle av. J.-C., furent dĂ©couverts sur le territoire communal, en fĂ©vrier 2006[33]. Il s’agissait d’un assez gros village composĂ© d’une quinzaine de bĂątiments construits en bois, sur pilotis, avec des murs en torchis. Des bĂątiments secondaires Ă  vocation agricole (grange, Ă©table, grenier) et peut-ĂȘtre artisanale ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  proximitĂ© de ces maisons. Ce village s’inscrivait dans un palĂ©o-paysage agricole, et possĂ©dait peut-ĂȘtre une capacitĂ© dĂ©fensive grĂące Ă  son implantation en rebord de plateau. AprĂšs la conquĂȘte romaine (de -58 Ă  -51), la commune se trouva sur le passage de la voie romaine entre LutĂšce et Autricum.

    Du Moyen Âge Ă  la RĂ©volution industrielle

    Carte de la région au XVIIe siÚcle par Cassini.

    Au VIIe siĂšcle fut entreprise la construction d’une Ă©glise qui ne fut achevĂ©e qu’à la fin du IXe siĂšcle. Au XIIe siĂšcle fut mentionnĂ©e l’existence de l’abbaye du Val-de-Gif, tenue par des bĂ©nĂ©dictines qui disposait alors d’un domaine de dix hectares. L’abbaye bĂ©nĂ©ficia d’une restauration commandĂ©e par l’évĂȘque de Paris Maurice de Sully.

    Des vestiges d'habitations dans le bourg actuel, datant du IXe siĂšcle et du XIe siĂšcle, ont Ă©tĂ© mises en jour lors de fouilles rĂ©alisĂ©es en 2011[34]. Durant la guerre de Cent Ans, le territoire et l’abbaye furent dĂ©vastĂ©s.

    Au XVIIe siĂšcle, l’abbaye proche du jansĂ©nisme fut disgraciĂ©e et le domaine partagĂ©. Deux familles se succĂ©dĂšrent Ă  la tĂȘte de la seigneurie, les MĂ©rault puis les DĂ©bonnaire. À cette Ă©poque, le bourgeois parisien Gilles de Trapu fit construire le chĂąteau de Belleville. En 1754, Claude MĂ©rault commanda la construction du chĂąteau de Button, qu’il ne vit jamais fini puisqu’il en fut achevĂ© qu’en 1771 alors que la famille DĂ©bonnaire avait pris possession du domaine.

    Lors de la RĂ©volution, l’abbaye fut dissoute et vendue le Ă  un bourgeois versaillais qui dĂ©mantela les bĂątiments pour en vendre les pierres[35].

    Au XIXe siĂšcle, Gif restait un village agricole cultivant en particulier la fraise dans la vallĂ©e et les cĂ©rĂ©ales sur les plateaux. Des Ă©quipements importants furent ajoutĂ©s, des lavoirs, une Ă©cole, un marchĂ©. En 1859, NapolĂ©on III offrit Ă  la paroisse un tableau de Louis Dauberon reprĂ©sentant un Ecce Homo[36]. En 1867, Gif fut reliĂ©e Ă  la Ligne de Sceaux et sa Gare de Gif-sur-Yvette fut inaugurĂ©e le . Celle de Courcelle (la maison du garde-barriĂšre qui a Ă©tĂ© agrandie) a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le [37]. En 1831, le baron Claude François de MĂ©neval, secrĂ©taire de NapolĂ©on Ier fit construire le chĂąteau de l’Ermitage.

    En 1882, l’écrivain et salonniĂšre Juliette Adam s’installa dans l’ancien domaine de l’abbaye et y organisa des fĂȘtes littĂ©raires. Elle participa ainsi Ă  la mode des rĂ©sidences secondaires, construites par les bourgeois parisiens dans la vallĂ©e de Chevreuse.

    Histoire contemporaine

    En 1912, Édouard Noetzlin, directeur de la Banque de Paris et des Pays-Bas, acquit le chĂąteau de Button. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, le chĂąteau de Courcelle devient un HĂŽpital auxiliaire pour convalescents militaires (HACM)[38]. AprĂšs la guerre qui vit la perte de quarante-cinq Giffois, la commune de Gif connut une importante croissance dĂ©mographique. La ville prit le nom de Gif-sur-Yvette en 1932. Le fut inaugurĂ© le monument aux morts communal[39]. En 1922, le chĂąteau de Belleville fut transformĂ© en Ă©cole agricole et mĂ©nagĂšre par sa propriĂ©taire LĂ©ontine Thome. En 1938, la commune acheta le chĂąteau de l’Ermitage pour y installer la mairie.

    En 1946, le Centre national de la recherche scientifique racheta au fils d’Édouard Noetzlin, le gĂ©ologue Jacques Noetzlin (de), la propriĂ©tĂ© de Button pour y construire des laboratoires de recherche[40], dont le Phytotron[41]. Des logements de fonction du Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique furent construits dans la propriĂ©tĂ© du Val Fleury, acquise en 1947. En 1952, Fernand LĂ©ger acheta l’ancienne guinguette du Gros Tilleul pour y installer son atelier. La mĂȘme annĂ©e, le duc de Windsor et Wallis Simpson y acquirent une maison de campagne, Le Moulin de la Tuilerie, vaste demeure crĂ©Ă©e Ă  partir d'un ancien moulin et de plusieurs granges (ils vivaient Ă  Paris villa Windsor). Ce fut le seul bien immobilier que possĂ©da le couple ensemble, et ils y passĂšrent leurs week-ends pendant une vingtaine d'annĂ©es, y recevant de nombreux invitĂ©s cĂ©lĂšbres, parmi lesquels Richard Burton et Elizabeth Taylor, Cecil Beaton et Marlene Dietrich.

    Dans les annĂ©es 1960 et 1970 Gif connut un important dĂ©veloppement dĂ©mographique. Au dĂ©but des annĂ©es 1960, la municipalitĂ© dĂ©cida la construction d'un vaste ensemble de logements mĂȘlant HLM, « immeubles Ă  loyers normaux » et appartements en accession Ă  la propriĂ©tĂ©. Elle acquit alors un terrain vierge de 17 ha Ă  l'emplacement du potager de l'ancienne abbaye. Selon Robert Trimbach, maire de 1959 Ă  2001, il s'agissait de crĂ©er « un jardin au sein duquel on habite et on vit », les voitures seraient parquĂ©es Ă  l'Ă©cart et les immeubles s'ouvriraient sur des espaces verts avec cheminements pour piĂ©tons. Les premiers habitants de ce programme de 600 logements s'installĂšrent en 1967. Des Ă©quipements collectifs suivirent : centre social en 1968, Ă©cole en 1969, bibliothĂšque en 1970[42]. Un autre projet d'envergure prit naissance en 1969 : la crĂ©ation d'une zone d'habitation majoritairement pavillonnaire « Ă  l'amĂ©ricaine » sur le plateau sud de la vallĂ©e, qui allait devenir le quartier de Chevry. La zone envisagĂ©e se trouvait sur trois communes : Gometz-la-Ville (52 %), Gif-sur-Yvette (42 %) et Gometz-le-ChĂątel (5 %). Les trois communes crĂ©Ăšrent une zone d'amĂ©nagement concertĂ© (ZAC), dont le rattachement entier Ă  Gif-sur-Yvette fut finalement dĂ©cidĂ© en 1974[42].

    En 1972, l’ancienne demeure de Fernand LĂ©ger accueillit les diplomates Henry Kissinger et LĂȘ Đức Thọ pour nĂ©gocier les Accords de paix de Paris[43]. En 1974 s’installa sur le plateau du Moulon l’École supĂ©rieure d'Ă©lectricitĂ©, confirmant encore la vocation de la ville dans les domaines des sciences et de l'enseignement[44]. En 1976, elle complĂ©ta l'acquisition du quartier de Chevry en achetant Ă  la commune de Gometz-la-Ville le chĂąteau de Belleville pour y installer une maison des associations[45].

    En 1985, l’église Saint-RĂ©mi bĂ©nĂ©ficia d’une campagne de restauration.

    En 2003, la commune racheta le chĂąteau du Val Fleury. Le , la ville subit un trĂšs fort orage entraĂźnant une crue imprĂ©vue des cours d’eau, nĂ©cessitant l’évacuation de deux cents personnes. Le quartier du centre-ville, oĂč coule la MĂ©rantaise fut inondĂ©, l’eau y atteignant deux mĂštres par endroits.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[46], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau aprÚs un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Palaiseau de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, la ville intÚgre le canton d'Orsay, puis devient en 1975 le chef-lieu du canton de Gif-sur-Yvette[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau du canton de Gif-sur-Yvette, porté à 12 communes.

    Pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s, elle fait partie de la cinquiĂšme circonscription de l’Essonne.

    Intercommunalité

    Gif-sur-Yvette était membre de la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales, et qui succédait au district intercommunal du Plateau de Saclay (DIPS), créé en 1991.

    Dans le cadre des dispositions de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des mĂ©tropoles (loi MAPTAM) du 27 janvier 2014, qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă  l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, notamment en Île-de-France afin d'Ă©quilibrer leurs relations avec la MĂ©tropole du Grand Paris devant ĂȘtre crĂ©Ă©e par cette mĂȘme loi[48], le SchĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale prĂ©voit la fusion de[49] :
    - la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay ;
    - et la communauté d'agglomération Europ'Essonne ;
    auxquelles se sont jointes les communes de VerriÚres-le-Buisson et Wissous (antérieurement membres de la communauté d'agglomération des Hauts-de-BiÚvre).

    C'est ainsi qu'est créé le la communauté d'agglomération Paris-Saclay [50], dont est désormais membre la ville.

    Élections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections cantonales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections municipales

    • Élections municipales de 2001 : 57,65 % pour Michel Bournat (RPR), 42,35 % pour Louis Sangouard (PS), 62,64 % de participation[66].
    • Élections municipales de 2008 : 55,36 % pour Michel Bournat (UMP) Ă©lu au premier tour, 35,49 % pour Élodie GuĂ©rin (PS), 58,72 % de participation[67].
    • Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste UMP menĂ©e par le maire sortant Michel Bournat obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 5 346 voix (62,78 %, 29 conseillers municipaux Ă©lus dont 8 communautaires), devançant trĂšs largement celles menĂ©es respectivement par[68] :
      - François Romain (PS, 2 137 voix, 25,09 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
      - Olivier Villard (DVG, 1 032 voix, 12,11 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus)
      Lors de ce scrutin,46,60 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
    • Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DVD menĂ©e par le maire sortant Michel Bournat obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 3 764 voix (57,96 %, 28 conseillers municaux Ă©lus dont 4 communautaires), devançant trĂšs largement les listes menĂ©es respectivement par[69] :
      - Florence Noirot (LREM, 1 466 voix, 22,57 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire)
      - Christophe de Montmollin (DVG, 1 264 voix, 19,46 %, 3 conseillers municipaux Ă©lus)
      Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 57,53 % des électeurs se sont abstenus.

    Référendums

    Administration municipale

    Compte-tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de trente-cinq élus, y compris le maire et ses adjoints[72]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[73] - [74].
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    août 1944 octobre 1947 Léon Joubert PCF Président du Comité local de libération
    octobre 1947 octobre 1955 Arthur Levasseur[75] SFIO Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
    Décédé en fonction
    octobre 1955 mars 1959 Édouard Desor Instituteur
    Commandeur des Palmes académiqueslocal
    mars 1959 mars 2001 Robert Trimbach[76] DVD puis RPR Cadre supérieur de banque, administrateur de société
    Conseiller rĂ©gional d’Île-de-France (1976 → 1992)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Orsay (1967 → 1973)
    PrĂ©sident du district du Plateau de Saclay (1991 → 2001)
    Officier de la LĂ©gion d’honneur, chevalier de l'ordre national du mĂ©rite
    mars 2001 avril 2023[77] Michel Bournat[78] RPR puis
    UMP → LR
    puis DVD[79]
    Directeur des ressources humaines[80]
    Conseiller gĂ©nĂ©ral (2004 → 2015) puis dĂ©partemental de Gif-sur-Yvette (2015 → )
    Vice-prĂ©sident du conseil dĂ©partemental de l'Essonne (2015 → )
    PrĂ©sident de la CA Paris-Saclay (2016 →2020 )
    Vice-prĂ©sident du parc naturel rĂ©gional de la Haute VallĂ©e de Chevreuse[81] ( ? → )
    DĂ©missionnaire
    avril 2023[82] - [81] En cours
    (au 15 avril 2023)
    Yann Cauchetier Avocat et chef d'entreprise
    Vice-prĂ©sident de la CA Paris Saclay (2014 → )

    Instances de démocratie participative

    La commune a mis en place cinq conseils de quartier Abbaye-Coudraies-HacquiniĂšre, Belleville, Centre-MĂ©rantaise-Vatonne, Chevry et Courcelle-Damiette[83], un conseil des jeunes[84] et deux comitĂ©s consultatifs, l’un sur le logement social et l’autre sur l’urbanisme et l’environnement[85].

    Jumelages

    Gif-sur-Yvette a développé des associations de jumelage avec[86] :

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Le collĂšge Juliette-Adam.

    Les Ă©tablissements scolaires de Gif-sur-Yvette sont rattachĂ©s Ă  l’acadĂ©mie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de plusieurs Ă©coles publiques, les Ă©coles maternelles de Belleville et de la Plaine, les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires du hameau de Belleville et les Ă©coles primaires du Centre, du hameau de Courcelle, de l’Abbaye, des Neuveries, de la Feuillarde et des Sablons[88]. S’ajoutent pour la poursuite d’études les collĂšges Juliette-Adam et des Goussons et le lycĂ©e de la VallĂ©e-de-Chevreuse[89]. Pour accueillir les jeunes enfants, la commune a mis en place la crĂšche Belle-Image, les multi-accueils Gribouille et Aquarelle et la halte-garderie de l’Abbaye. Les deux centres de loisirs de la Maison du Petit pont et de la Feuillarde sont disponibles pour les enfants hors pĂ©riodes scolaires, la Maison de la VallĂ©e est affectĂ©e au mĂȘme office pour les adolescents. Des rĂ©fĂ©rents de la Peep, de la Fcpe et une association communale indĂ©pendante, l’Apeig sont prĂ©sents dans les Ă©tablissements scolaires.

    Enseignement supérieur

    La commune accueille depuis 1975 dans le quartier du Moulon le campus francilien de l’École supĂ©rieure d'Ă©lectricitĂ© (SupĂ©lec) et une partie de l’universitĂ© Paris-Sud 11 : l’institut universitaire de technologie (IUT) d'Orsay et Polytech Paris-Saclay. Le centre national d’études et de formation de la police nationale est Ă©galement implantĂ© sur le plateau de Moulon. Depuis septembre 2017 le quartier du Moulon accueille Ă©galement CentraleSupĂ©lec [90] et l'École normale supĂ©rieure de Cachan depuis septembre 2020[91].

    Postes et télécommunications

    La Poste du centre-ville.

    En 2010, deux bureaux de poste ] sont présents en centre-ville[92] et à Chevry[93],

    Santé

    Aucun Ă©tablissement de santĂ© n’est installĂ© Ă  Gif-sur-Yvette. La commune accueille cependant une maison de retraite dans la rĂ©sidence des ChĂȘnes Verts et le foyer l’Arc-en-Ciel rĂ©servĂ© aux personnes handicapĂ©es. Les urgences et les pathologies graves sont gĂ©rĂ©es par le centre hospitalier d’Orsay. Quarante-cinq mĂ©decins[94] et vingt chirurgiens-dentistes[95] exercent dans la commune, sept pharmacies y sont implantĂ©s[96]. Deux centres de la protection maternelle et infantile sont situĂ©s dans les quartiers de l’Abbaye[97] et de Chevry[98].

    Justice, sécurité, secours et défense

    En 2010, une étude de notaire[99] est implantée dans la commune.

    La mĂȘme annĂ©e, la sĂ©curitĂ© est assurĂ©e par un centre de secours mixte[100] et deux brigades de gendarmerie en centre-ville et Ă  Chevry[101].

    En 2009, l’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Gif-sur-Yvette au tribunal d’instance de Palaiseau, au conseil de prud’hommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris[102].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[103] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 21 439 habitants[Note 4], en augmentation de 1,47 % par rapport Ă  2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    815810800738733712717818815
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    790769753691732702849734776
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8148879919971 2401 5131 5081 6492 678
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 0587 29812 94517 16619 75421 36421 81620 62220 927
    2020 - - - - - - - -
    21 439--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[104].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    D’un bourg, Gif-sur-Yvette est devenue une commune importante, se classant en 2006 au dix-neuviĂšme rang dĂ©partemental. Lors du premier recensement des personnes intervenu en 1793, huit cent quinze personnes vivaient dans la commune. Une tendance Ă  la baisse s’ensuivit jusqu’à atteindre sept cent douze rĂ©sidents en 1836, pour augmenter Ă  nouveau jusqu’à huit cent dix-huit habitants dix ans plus tard avant une nouvelle pĂ©riode de dĂ©clin entraĂźnant un nombre de rĂ©sidents minimal de six cent quatre-vingt-douze personnes en 1872, au sortir de l’occupation prussienne durant la guerre franco-allemande de 1870.

    AprĂšs une pĂ©riode d’instabilitĂ© dĂ©mographique, l’annĂ©e 1901 marque le dĂ©but d’une pĂ©riode de croissance continue, dĂ©marrant Ă  huit cent quatorze giffois puis neuf cent quatre-vingt-onze en 1911, progression ralentie par la PremiĂšre Guerre mondiale mais qui permit quand mĂȘme d’atteindre mille deux cent quarante personnes en 1926 et de dĂ©passer les mille cinq cents rĂ©sidents en 1936.

    Le contexte de croissance Ă©conomique et d’attraction de la rĂ©gion parisienne suivant la Seconde Guerre mondiale entraĂźne une rapide Ă©volution, la commune passant de mille six cent quarante-neuf habitants en 1946 Ă  quatre mille cinquante-huit en 1962 puis douze mille neuf cent quarante-cinq en 1975, Ă  la faveur de l’implantation sur son territoire d’importants centres de recherche et d’enseignement. Cette forte croissance se poursuit pour atteindre vingt-et-un mille trois cent soixante-quatre habitants, stagnant depuis comme le confirme le recensement de 2006 avec vingt-et-un mille huit cent seize rĂ©sidents.

    L’immigration ne compte que pour une faible part dans cette croissance, puisque seulement 5,3 % de la population Ă©tait Ă©trangĂšre en 1999[105], rĂ©partis entre 1,0 % de Portugais, 0,5 % d’AlgĂ©riens, 0,4 % d’Italiens, 0,3 % d’Espagnols et 0,2 % de Marocains et Tunisiens[106].

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 24,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 10 999 hommes pour 10 309 femmes, soit un taux de 51,62 % d'hommes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,98 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[107]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    7,0
    75-89 ans
    8,7
    13,6
    60-74 ans
    17,1
    21,1
    45-59 ans
    22,8
    14,5
    30-44 ans
    17,0
    26,3
    15-29 ans
    15,6
    17,1
    0-14 ans
    17,4
    Pyramide des ùges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[108]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Sports et loisirs

    Les terrains du centre sportif du Moulon.

    Gif-sur-Yvette dispose d’équipements sportifs relativement nombreux et variĂ©s, rĂ©partis sur le territoire, gĂ©rĂ©s par la commune ou des organismes privĂ©s. À proximitĂ© du centre-ville se trouve le parc des sports Michel-Pelchat Ă©quipĂ© de terrains d’honneur et deux terrains annexes pour le football et le rugby, de dix courts de tennis dont quatre couverts et d’une piste d’athlĂ©tisme, il est complĂ©tĂ© Ă  proximitĂ© par le gymnase dotĂ© d’un plateau d’évolution et l’espace sportif du Centre polyvalent. À Courcelle se trouvent deux courts de tennis couverts, un plateau d’évolution, un terrain polyvalent synthĂ©tique pour le foot et le Touch rugby, un gymnase Ă©quipĂ© d’une salle d’agrĂšs, d’un mur d’escalade et d’un dojo et aux Sablons un autre gymnase est Ă  disposition des habitants. Au sud du territoire, le complexe sportif des Goussons Ă©quipĂ© pour la gymnastique, la danse et les sports de combats, le gymnase de la Plaine complĂ©tĂ© par un terrain de rugby, le gymnase des Neuveries, le gymnase de la Feuillarde, le terrain de football de la Folie-Rigault, le terrain de baseball de Frileuse et les quatorze courts de tennis de Chevry agrĂ©mentent les quartiers. Au nord, le plateau du Moulon accueille un important complexe sportif dotĂ© d’un gymnase, d’une salle omnisports, de neuf courts de tennis dont trois couverts, d’un terrain d’honneur et de deux terrains d’entraĂźnement, d’un terrain de baseball, d’un boulodrome, d’un stand de tir et d’un jardin de tir Ă  l'arc[109]. À proximitĂ© de Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse se trouve aussi le centre Ă©questre de la Grange Martin, installĂ© sur un terrain d’un hectare Ă©quipĂ© de deux manĂšges et deux carriĂšres[110] et Ă  Chevry a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© un golf neuf trous. Le club de baseball des Gothics de Gif-sur-Yvette fondĂ© en 1982 Ă©volue depuis 2006 en championnat de France de baseball Nationale 1.

    Rugby Ă  XV

    Le Rugby olympique club giffois

    Lieux de culte

    La paroisse catholique de Gif-sur-Yvette est rattachĂ©e au secteur pastoral de l’Yvette-Gif-Orsay et au diocĂšse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose des Ă©glises Saint-RĂ©mi en centre-ville, Saint-Paul Ă  Chevry. S’ajoute la chapelle Notre-Dame-des-Champs, situĂ©e dans la commune voisine de Saint-RĂ©my-lĂšs-Chevreuse mais frĂ©quentĂ©e par les habitants du quartier de Courcelle[111]. L’église Saint-Paul est aussi frĂ©quentĂ©e par la communautĂ© Baptiste[112] et par la communautĂ© Anglicane[113].

    • L’église Saint-RĂ©mi.
      L’église Saint-RĂ©mi.
    • L’église Saint-Paul.
      L’église Saint-Paul.

    MĂ©dias

    L’hebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lĂ©ssonne intĂ©grĂ© Ă  TĂ©lif.

    Économie

    La halle du marché du centre-ville.

    Gif-sur-Yvette est intĂ©grĂ©e par l’Insee dans le bassin d'emploi d’Orsay, qui regroupait en 2006 vingt-cinq communes et 128 704 habitants, les Giffois reprĂ©sentant 17 % du total[114].

    Dans cette zone, plus de 75 % de l’activitĂ© relĂšve du secteur tertiaire et 18,2 % de l’industrie mais les taux dans la commune s’élevaient Ă  92,3 % d’employĂ©s dans le secteur tertiaire. De fait, Gif-sur-Yvette est aujourd’hui implantĂ©e au cƓur de la vallĂ©e scientifique de l’Yvette et du cluster technologique Paris-Saclay, en cours d'amĂ©nagement. La majeure partie de l’activitĂ© est tournĂ©e vers l’enseignement, la recherche et le dĂ©veloppement avec la prĂ©sence sur le territoire de l’École supĂ©rieure d'Ă©lectricitĂ©, du Laboratoire de gĂ©nie Ă©lectrique de Paris, du pĂŽle commun de recherche en informatique, du centre national d’études et de formation de la Police nationale et d'un centre important du CNRS[115] avec les services partenaires de l’institut national de la recherche agronomique[116] et de l’institut de biotechnologie des plantes.

    Ces grands Ă©tablissements de recherche publics ont attirĂ© auprĂšs d’eux un nombre important de sous-traitants, pour la plupart implantĂ©s dans le quartier du Moulon. En outre, la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale du travail dispose depuis 1950 d’une Ă©cole centrale permanente dans le centre BenoĂźt-Frachon au quartier de Courcelle.

    À proximitĂ© directe de la commune, le centre du commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique de Saclay est rĂ©pertoriĂ© au titre des Ă©missions polluantes pour ses rejets en dioxyde de carbone dans l’air, sa consommation importante en eau potable et eaux de surface, ses rejets d’acide cyanhydrique, d’arsenic, de fluor et de zinc dans les eaux usĂ©es et sa production de dĂ©chets dangereux[117].

    Au total, sept cent quarante entreprises avaient leur siĂšge social Ă  Gif-sur-Yvette et quatre-vingt-cinq s’étaient crĂ©Ă©es en 2007.

    En 1988, il subsistait encore trois exploitations agricoles occupant vingt-cinq hectares de terrain employant au total neuf personnes. Depuis , la commune est au cƓur de l’opĂ©ration d'IntĂ©rĂȘt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[118]. Deux marchĂ©s se tiennent dans la commune, les jeudis et dimanches en centre-ville et les mercredis et samedis Ă  Chevry[119].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2006, les entreprises prĂ©sentes sur la commune employaient sept mille sept cent cinquante-cinq personnes alors que la population active communale Ă©tait Ă©valuĂ©e Ă  dix mille soixante-treize personnes, crĂ©ant ainsi une situation favorable de l’emploi avec un taux de chĂŽmage bas Ă  seulement 6,7 %. De plus, avec 45,8 % des emplois relevant du statut cadre et 78,3 % de la population disposant d’un emploi fixe, le revenu net imposable moyen des foyers s’élevait en 2006 Ă  45 085 euros et 79,5 % de la population Ă©tait assujettie Ă  l’impĂŽt sur le revenu et quatre cent seize personnes Ă©taient assujetties Ă  l’impĂŽt de solidaritĂ© sur la fortune avec une imposition moyenne de 4 890 euros[120]. Trois hĂŽtels sont installĂ©s dans la commune totalisant cent neuf chambres[121].

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 54 231 euros, ce qui plaçait Gif-sur-Yvette au 124e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[122].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Gif-sur-Yvette 0,0 % 2,7 % 45,8 % 24,7 % 21,0 % 5,8 %
    Zone d’emploi d’Orsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Gif-sur-Yvette 0,2 % 5,9 % 1,6 % 8,9 % 50,1 % 5,6 %
    Zone d’emploi d’Orsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[123]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    L’ülot du parc de la Mairie.

    Le territoire de Gif-sur-Yvette bĂ©nĂ©ficie d’un cadre naturel relativement prĂ©servĂ© et mis en valeur avec prĂšs de 20 %, soit prĂšs de deux cent trente hectares de la superficie couverte par des espaces boisĂ©s rĂ©partis entre les bois de la HacquinĂšre, d’Aigrefoin, des Coudraies et de la FĂšvrie.

    Quatorze kilomĂštres de piste cyclable et quarante kilomĂštres de voies piĂ©tonnes quadrillent la commune, six promenades balisĂ©es ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es dans la commune pour parcourir les espaces verts[124], auxquels s’ajoute le tracĂ© du sentier GR 655, correspondant Ă  l’actuel chemin de pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui traverse la commune en suivant la vallĂ©e de l’Yvette et le sentier de grande randonnĂ©e de Pays du Hurepoix, qui relie la vallĂ©e de la BiĂšvre, Ă  celle de l’Essonne, via l’Yvette, l’Orge, et la Juine.

    Le bassin de CoupiĂšres, le parc de la Mairie et le BelvĂ©dĂšre complĂštent l’offre d’espaces verts. Gif-sur-Yvette fait partie du parc naturel rĂ©gional de la Haute VallĂ©e de Chevreuse depuis le [125].

    Les bois communaux et les bassins de CoupiĂšres et de Grignon ont fait l’objet d’un classement par le dĂ©partement au titre des espaces naturels sensibles, octroyant Ă  la commune une zone de prĂ©emption[126].

    Le parc du chĂąteau de Button, propriĂ©tĂ© du CNRS est Ă©quipĂ© de serres pour la recherche biologique et bĂ©nĂ©ficie du classement de refuge pour les espĂšces d’oiseaux depuis 1991.

    Patrimoine architectural

    Le patrimoine architectural de Gif-sur-Yvette est constitué de divers bùtiments :

    • L'Ă©glise Saint-RĂ©mi et la place de l'Église.
      L'Ă©glise Saint-RĂ©mi et la place de l'Église.
    • Le chĂąteau de Button.
      Le chĂąteau de Button.
    • Le chĂąteau de l'Ermitage vu depuis le parc.
      Le chĂąteau de l'Ermitage vu depuis le parc.
    • Le lavoir des Gibeciaux.
      Le lavoir des Gibeciaux.

    Équipements culturels

    La salle du Val de Gif.

    La commune de Gif-sur-Yvette dispose de divers lieux de pratique et d’accĂšs Ă  la culture. Outre la bibliothĂšque municipale rĂ©partie sur les sites de Courcelle, du Centre, de l’Abbaye et de Chevry, elle a mis en place une ludothĂšque dans l’Espace du Val de Gif et participe au financement d’une salle de cinĂ©ma Le Central et de la maison des jeunes et de la culture Cyrano[135].

    Un thĂ©Ăątre professionnel de 160 places a ouvert ses portes en 2020 au sein de l'École normale supĂ©rieure Paris-Saclay : la ScĂšne de recherche[136]. Il propose une programmation de spectacles mĂȘlant arts et sciences et est ouvert au grand public autant qu'aux Ă©tudiants et aux chercheurs.

    Plusieurs salles polyvalentes sont rĂ©parties sur le territoire, la Terrasse pour les spectacles, le cafĂ©-concert de la Maison du Mail Ă  Chevry, la salle polyvalente du Val de Gif et le chĂąteau de Belleville qui sert de salle de confĂ©rence et d’exposition. En partenariat avec les associations, elle a mis en place l’UniverCitĂ© Ouverte, une universitĂ© du temps libre qui organise des confĂ©rences de vulgarisation culturelle. S’ajoutent les confĂ©rences des Jeudis de la Recherche organisĂ©es par les personnels des Ă©tablissements scientifiques prĂ©sents sur le territoire communal. Une Ă©cole d’arts et de musiques pour tous permet l’apprentissage des activitĂ©s artistiques.

    Gif-sur-Yvette dans les arts et la culture

    Gif-sur-Yvette a servi de lieu de tournage pour diverses Ɠuvres cinĂ©matographiques. Parmi celles-ci, L'HĂ©ritier de Philippe Labro, sorti en 1973 et tournĂ© au chĂąteau de Button, ainsi que Les RiviĂšres pourpres 2 : les Anges de l'Apocalypse d’Olivier Dahan, sorti en 2004 et tournĂ© sur le parking de l’IntermarchĂ©[137].

    Personnalités liées à la commune

    [138] Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Gif-sur-Yvette :

    Fernand LĂ©ger en 1936.

    HĂ©raldique et logotype

    Logo de la commune.
    Blason de Gif-sur-Yvette Blason
    'D’azur Ă  la tĂȘte de femme d’argent couronnĂ©e d’or, accompagnĂ©e de trois fleurs de lys du mĂȘme[139].
    DĂ©tails
    Le visage fĂ©minin rappellerait Isabelle de Giffa, premier seigneur de Gif. En 1230, un document prĂ©cise qu’elle tenait la seigneurie de Gif de l’évĂȘque de Paris dont elle Ă©tait vassale.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    La commune s’est en outre dotĂ©e d’un logotype, conçu par Pierre-Yves TrĂ©mois, reprenant les mĂȘmes attributs du visage fĂ©minin et des fleurs de lys revisitĂ©s, le disque d’or remplaçant la couronne, les deux lignes courbes symbolisant Ă  la fois le cours de l’Yvette et la MĂ©rantaise et une Ă©vocation de la molĂ©cule d’Adn rappelant l’importance des Ă©tablissements scientifiques locaux[140].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Gif-sur-Yvette », p. 449–455
    • Collectif d'auteurs, Gif-sur-Yvette : en quĂȘte de son histoire, Saga, , 224 p. (ISBN 978-2-9502628-1-3)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

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    2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 02/04/2009.
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    6. Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique de Chevry 2 sur la base de donnĂ©es de l’Ign. ConsultĂ© le 14/10/2009.
    7. Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique de l’Abbaye sur la base de donnĂ©es de l’Ign. ConsultĂ© le 14/10/2009.
    8. Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique du plateau de Belleville sur la base de donnĂ©es de l’Ign. ConsultĂ© le 14/10/2009.
    9. Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique de l’église sur la base de donnĂ©es de l’Ign. ConsultĂ© le 14/10/2009.
    10. Fiche de la borne gĂ©odĂ©sique du Christ de Saclay sur la base de donnĂ©es de l’Ign. ConsultĂ© le 14/10/2009.
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