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Saclay

Saclay[1] (prononcé [saklɛ] ) est une commune française située à dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris, dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France.

Saclay
Saclay
L’hôtel de ville.
Blason de Saclay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris-Saclay
Maire
Mandat
Michel Senot
2020-2026
Code postal 91400
Code commune 91534
Démographie
Gentilé Saclaysiens
Population
municipale
4 261 hab. (2020 en augmentation de 10,88 % par rapport à 2014)
Densité 312 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 51″ nord, 2° 10′ 21″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 161 m
Superficie 13,65 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gif-sur-Yvette
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saclay
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Saclay
Liens
Site web saclay.fr

    La commune se trouve au cœur du plateau de Saclay, qui accueille depuis l'après-guerre un grand nombre d'institutions de recherche scientifique et de grandes écoles. La commune est le siège du centre CEA de Saclay. Elle est également au cœur d'une vaste opération d'aménagement visant à créer une grappe industrielle nommée Paris-Saclay.

    Ses habitants sont appelés les Saclaysiens[2].

    Géographie

    Situation

    Position de Saclay en Essonne.
    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 15,8 % 216,99
    Espace urbain non construit 7,8 % 106,94
    Espace rural 76,5 % 1 051,80
    Source : Iaurif[3]

    Saclay s'étend sur le plateau du même nom qui constitue encore aujourd'hui, aux portes de Paris, une grande surface agricole.

    Saclay est située à dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, vingt-deux kilomètres au nord-ouest d'Évry[5], cinq kilomètres à l'ouest de Palaiseau[6], douze kilomètres au nord-ouest de Montlhéry[7], dix-sept kilomètres au nord-ouest d'Arpajon[8], vingt-six kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[9], vingt-six kilomètres au nord-est de Dourdan[10], trente kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[11], trente-trois kilomètres au nord d'Étampes[12], quarante-deux kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[13].

    Hydrographie

    Les rigoles.
    L'étang de Saclay.

    Communes limitrophes

    Climat

    Saclay, située en ÃŽle-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé. En moyenne annuelle, la température relevée s'établit à 10,8 °C avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. La température réelle maximale intervient en juillet avec 24,5 °C et la réelle minimale en janvier avec 0,7 °C. Elle se distingue de Paris par un écart constant négatif de 2 °C, qui s'explique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. L'influence du climat continental engendre des records extrêmes avec −19,5 °C relevés le et 38,2 °C enregistrés le . L'ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l'année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 598,3 millimètres de pluie sur l'année. Le record de précipitations a été établi le avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.

    Données climatiques à Saclay.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[14] - [15].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les lignes 91.10 et 91.11 de la société de transport Albatrans, les lignes 11, 103 et 104 du réseau de bus de Vélizy Vallées et par les lignes 9, 10, 16 et 91-06 du réseau de bus Paris-Saclay.

    Un service de vélos électriques partagés Zoov[16] est proposé sur le Plateau de Saclay depuis janvier 2019[17].

    La commune sera aussi desservie par la ligne 18 du métro de Paris à la station CEA Saint-Aubin.

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune est découpée en deux villages :

    Urbanisme

    Typologie

    Saclay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [18] - [19] - [20].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[21] et 10 856 407 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24] - [25].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 8,4 % 115
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 15,5 % 212
    Équipements sportifs et de loisirs 1,1 % 15
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 64,9 % 890
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,8 % 39
    Forêts de feuillus 2,5 % 34
    Plans d'eau 4,8 % 66
    Source : Corine Land Cover[26]

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sarclitas au VIIe siècle[27], Sarcleyum en 1232[28], Sacleyum[28], Sarcleium[28], Sarcleya[28], Sarcleyo au XIIIe siècle[29], Sarcloi[28], Saclé[28].

    La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[30].

    On attribue parfois à Saclay, la forme Salioclitæ du IIIe -IVe siècle de l'Itinéraire d'Antonin, mais il semble plutôt qu'il s'agisse de Saclas (Essonne, Sarclitas en 635) dont les formes anciennes montrent qu'elle partage la même étymologie[31] - [32].

    Selon toute vraisemblance, c'est une formation toponymique gauloise, mais les éléments qui la composent n'ont pas pu être identifié avec certitude et le sens exact du toponyme nous échappe.

    On décompose généralement en Salio-clita. Albert Dauzat considère le premier élément Salio- comme obscur et propose sans conviction le gaulois clita « haie », Marianne Mulon donne une signification un peu différente à cet élément gaulois *clita (qu'elle estime non attesté) qui a abouti à claie[27], mot français ayant (eu) divers sens « treillis servant à divers usages » ou encore « treillage qui ferme un champ, un pâturage »[33] (dérivés clayon, clayonnage « claie formée de pieux et de branchages entrelacés servant à soutenir les terres, à fermer un passage ou à lutter contre l'action érosive des eaux sur les berges des rivières »)

    Ces deux auteurs restituent ce mot gaulois de manière inexacte, il s'agit de *clēta[34] - [35] et non de clita qui est une forme du latin médiéval (conjointement à clida et cleda chez Du Cange). On reconstruit aussi *klēta ce qui revient au même[36]. Ce mot gaulois a des correspondances dans toutes les langues celtiques : ancien irlandais cliath « claie, rangée », gallois clwyd « barrière », moyen cornique cluit « cleta », breton kloued(enn) « haie ». Il se poursuit également dans la quasi-totalité des langues et des dialectes romans.

    Camille Jullian voyait dans Salio-clita un « trou salé », comme le plateau en contient encore[37]. Il identifie dans Salio-, le mot signifiant « sel », suivi par Xavier Delamarre[38]. En revanche, il n'y a pas de terme clita signifiant « trou », mais un *clita, *clitos voulant dire « pilier »[38], d'où le sens global de « pilier de sel », parallèle selon cet auteur à *isarno-clitos (isarnou-clitos, Vichy) « pilier de fer ». Trou se disait *clutso- en gaulois[38], terme ayant des correspondances en celtique insulaire au sens d'« oreille ». Il s'est en outre perpétué dans certaines langues romanes, notamment en France pour se fixer également dans la toponymie en tant que le Clot, Clot, la Clotte, etc.

    La mention relativement tardive de la forme Salioclita, peut cependant laisser supposer la forme évoluée d'un plus ancien Salicocleta, avec l'amuïssement du c de salico- « saule », d'où le sens global de « claie en (bois de) saule ».

    Histoire

    L'ingénieur Gobert, intendant des bâtiments du roi Louis XIV, eut l'idée de recueillir les eaux de pluie tombant sur le plateau de Saclay d'altitude plus élevée que celle de Versailles, pour alimenter les bassins de son château.

    Ainsi, des rigoles y furent établies pour alimenter les bassins du parc de Versailles[39]. Ces dispositifs sont dénommés la rivière du Roi Soleil.

    En 1648, Louis XIV y fit creuser un étang (« Étang vieux ») où s'écoulent les eaux des environs, et un canal qui les conduit à Versailles.

    En 1680, Vauban (qui succéda à Gobert en 1684), créa une digue avec chaussée de 780 mètres et l'eau put arriver à Versailles par les aqueducs de Villedomble, du Plessis et de Buc (encore visible). Il fit construire l'étang de Villiers qui fut réuni à l’étang de Saclay (« Étang vieux ») par l'aqueduc "des mineurs". C'est aussi à cette époque que l'on creusa un deuxième étang, appelé « Étang neuf ». Le roi fit construire un pavillon et, sur la digue, un rendez-vous de chasse.

    L'église date du XVe siècle.

    Au XVIIIe siècle, 82 % du territoire est agricole. À l'écart du chemin de fer et des voies de communication, Saclay n'a pas été gagné par l'urbanisation galopante.

    Au XIXe siècle il y avait deux distilleries[40].

    En 1945, le général de Gaulle décide la création du Commissariat à l'énergie atomique[41]. Dès 1947, la construction du centre CEA de Saclay commence. L'architecte du centre est Auguste Perret. Le centre d'études nucléaires du CEA-Saclay compte actuellement plus de 4 000 permanents (il a frôlé les 10 000 permanents dans les années 1960).

    En 1946, le fort de Villeras, construit en 1870, accueille le centre d'essai des propulseurs.

    En 1995, la caisse nationale militaire de Sécurité sociale développa l'établissement de santé de La Martinière.

    Depuis 2006, Saclay se trouve au cÅ“ur du projet de grappe industrielle Paris-Saclay, engagée par l’État dans le cadre des investissements d'avenir. L'objectif est de réaliser une Silicon Valley française, mêlant recherche de pointe et entreprises pour créer l'un des plus grands pôles d'innovation au monde. L'Université Paris-Saclay regroupera plus de 60 000 étudiants et 11 000 chercheurs, et accueillera de nouveaux établissements dans les années à venir, comme l’École centrale Paris, AgroParisTech ou l'ENS Cachan.

    Le 12 juillet 2017, le site de Paris-Saclay est choisi par le gouvernement pour accueillir l'exposition universelle de 2025[42] qui se tiendra finalement à Osaka.

    Les Hospitaliers

    L'origine de la commanderie de Saclay remonte à 1194 quand la noble dame Osanne la Vilaine fit don aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de tout ce qu'elle possédait à Saclay pour 20 livres parisis[43] - [44]. En , Gaudefroy et Adeline Pasquier de Vaucresson renoncent à leur droit et permettent à Guillaume de Saclay de donner sa terre de Saclay aux Hospitaliers[45] - [44]. En 1228, Amauray d'Issy fait don de 43 arpents de terre avec les droits de champart et de cens à Saclay[46] - [44]. En 1234, Milon de Repenti donne la dime des Arpentis et en 1306, 20 arpents de terre à Villedomble avec quatre livres et 8 sols par an à prendre sur Villiers-sous-Châteaufort[44].

    Au XVIe siècle, le membre de Saclay, du prieuré de Saint-Jean de Latran consistait en un ferme avec 300 arpents de terre. Elle est détruite par un incendie en 1633 et ne fut jamais reconstruite. Les terres affermées rapportaient en 1757, 3 600 Livres[47].

    Politique et administration

    Politique locale

    La commune de Saclay est rattachée au canton de Gif-sur-Yvette, représenté par les conseillers départementaux Michel Bournat (DVD) et Laure Darcos (LR), à l'arrondissement de Palaiseau et à la cinquième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Cédric Villani (LREM).

    L'Insee attribue à la commune le code 91 3 03 534[48]. La commune de Saclay est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 105 343. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[49].

    Conseil municipal de Saclay (mandature 2020-2026)
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Vivre Saclay » SE Michel Senot 22 Majorité
    « Saclay avenir » SE Eric Raimond 5 Opposition

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[50].
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mars 2001 Louis Chavernoz Chevalier de l'Ordre national du Mérite
    mars 2001 mars 2008 Georges Szymkowiak PS
    mars 2008 mai 2020 Christian Page UMP-LR Retraité
    mai 2020 En cours Michel Senot DVD Cadre dirigeant retraité, adjoint au maire (2014 → 2020)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances et résultats politiques

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

    Référendums :

    Jumelages

    Saclay a développé des associations de jumelage avec :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].

    En 2020, la commune comptait 4 261 habitants[Note 3], en augmentation de 10,88 % par rapport à 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    443413372360324345303352354
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    318378369410514472580532485
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5624234134855065126176171 059
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 6661 9912 0371 8652 8942 8833 0033 0133 637
    2017 2020 - - - - - - -
    4 0294 261-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,8 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 019 hommes pour 2 079 femmes, soit un taux de 50,73 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    1,5
    4,6
    75-89 ans
    5,3
    12,2
    60-74 ans
    11,8
    21,1
    45-59 ans
    20,6
    21,7
    30-44 ans
    22,2
    16,1
    15-29 ans
    14,7
    24,1
    0-14 ans
    24,0
    Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[72]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Enseignement

    Les élèves de Saclay sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles du Bourg et du Val d'Albian et des écoles élémentaires Irène-et -Frédéric-Joliot-Curie et Victor Hugo[73]. En 2011 un centre de loisir a ouvert ses portes.

    Santé

    La commune accueille l'établissement de santé La Martinière[74] qui dispose de cent vingt lits dont quatre-vingt de soins de suite (SSR) et quarante de maison de retraite (EHPAD)[75] certifié par la haute autorité en santé[76].

    Lieux de culte

    L'église Saint-Germain.

    La paroisse catholique de Saclay est rattachée au secteur pastoral de l'Yvette-Gif-Orsay et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Germain[77].

    Médias

    L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

    Économie

    Saclay est le lieu de fabrication des fils métalliques d'iridium 192, utilisés en curiethérapie.

    Le centre CEA de Saclay est le plus grand centre de recherches civil du Commissariat à l'Énergie Atomique (plus de 7 000 salariés permanents).

    Un hôtel Novotel Saclay est situé sur la commune.

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 56 223 â‚¬, ce qui plaçait la commune au 86e parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole et au onzième rang départemental[78].

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Saclay 0,2 % 1,7 % 38,0 % 28,2 % 16,2 % 15,7 %
    Zone d’emploi d’Orsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Saclay 3,1 % 7,6 % 9,2 % 5,0 % 60,1 % 3,7 %
    Zone d’emploi d’Orsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[79] - [80] - [81]

    L'IDH-2 de Saclay en 2013 est de 0,687/1[82]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    La commune a été récompensée par une fleur au palmarès 2011 du concours des villes et villages fleuris[83]. L'étang au centre du territoire et ses berges boisées ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[84].

    Les étangs de Saclay, appartiennent au ministère de la Défense. L'Étang Vieux est classé réserve ornithologique. Ce lieu de refuge abrite de nombreuses espèces d'oiseaux (au cours des dix dernières années 224 espèces ont été aperçues sur les 328 existant en France). Ces oiseaux peuvent être visibles de la digue qui sépare les deux étangs.

    Patrimoine architectural

    • Le pavillon de l'Étang daté du XVIIe siècle a été classé aux monuments historiques le [85].
    • Église Saint-Germain : XIIe siècle, remaniée ensuite.
    • Christ de Saclay (XVIIIe siècle) : placé au carrefour le plus important, il est démonté à la Révolution après avoir été criblé de plomb. Une copie le remplace aujourd'hui.
    • Tour Saint-Germain : échauguette du XVe siècle marquant l'ancien périmètre du village ; probablement, un des plus vieux bâtiments civils de l'endroit.
    • Le manoir d'Orsigny
    • Étangs de Saclay.
      Étangs de Saclay.
    • Christ de Saclay.
      Christ de Saclay.
    • La maison à échauguette.
      La maison à échauguette.

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Saclay :

    Héraldique

    Blason de Saclay.

    Les armes de Saclay se blasonnent : De gueules à une représentation d'un atome, le noyau d'or, accompagné de quatre électrons d'argent sur leurs orbites de sable; au chef d'azur soutenu d'une divise ondée d'argent, chargé d'un écusson de sable, à trois besants d'argent, accosté de deux fleurs de lis d'or[86].
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (écusson de sable sur chef d'azur).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Fiche de Saclay dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 06/08/2012.
    2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 08/04/2009.
    3. Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 16/11/2010.
    4. Orthodromie entre Saclay et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 12/11/2012.
    5. Orthodromie entre Saclay et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 12/11/2012.
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • The de Saint-Phalle, Saclay prépare l'an 2000, Revue de Paris,
    • Collectif d'auteurs, Nouveau guide vert de la vallée de la Bièvre : Verrières-le-Buisson - Igny - Vauhallan - Jouy-en-Josas - Saclay - Les Loges-en-Josas - Buc - Guyancourt - Bièvres, Amis de la vallee de la Bièvre,
    • Jacques de Givry, La vallée de la Bièvre et le plateau de Saclay, JdG, (ISBN 9782950132628)
    • Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, (lire en ligne)

    Articles connexes

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