Arpajon
Arpajon[1] (prononcĂ© [aÊpaÊÉÌ] ) est une commune française situĂ©e Ă trente et un kilomĂštres au sud-ouest de Paris dans le dĂ©partement de lâEssonne en rĂ©gion Ăle-de-France. Câest le chef-lieu du canton d'Arpajon et du secteur pastoral des Trois-VallĂ©es-Arpajon.
Arpajon | |||||
LâhĂŽtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Ăle-de-France | ||||
DĂ©partement | Essonne | ||||
Arrondissement | Palaiseau | ||||
IntercommunalitĂ© | CĆur d'Essonne AgglomĂ©ration | ||||
Maire Mandat |
Christian BĂ©raud (PS) 2020-2026 |
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Code postal | 91290 | ||||
Code commune | 91021 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Arpajonnais | ||||
Population municipale |
11 165 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 4 652 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 35âČ 25âł nord, 2° 14âČ 51âł est | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 89 m |
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Superficie | 2,40 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Arpajon (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Ăle-de-France
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Liens | |||||
Site web | arpajon91.fr | ||||
Du castrum gallo-romain devenue Chastres (Ă©galement Chastres-sous-MontlhĂ©ry) en 250 sur lâimportante route de Paris Ă OrlĂ©ans, le riche territoire de maraĂźchage au cĆur du Hurepoix devint Arpajon, seigneurie du puissant marĂ©chal Philippe de Noailles. ReliĂ©e Ă la capitale dĂšs la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle par lâArpajonnais et par la ligne BrĂ©tigny - Tours, elle devint Ă la fois un lieu de villĂ©giature et un centre industriel et agricole important. Bien que son territoire soit de taille modeste, elle rayonne toujours sur le pays arpajonnais et les communes voisines associĂ©es, autrefois parties intĂ©grantes, Saint-Germain-lĂšs-Arpajon et La Norville. Toujours plus liĂ©e Ă lâagglomĂ©ration parisienne, elle a su conserver son patrimoine, ses traditions et offre un cadre de vie agrĂ©able Ă trente minutes du centre de la capitale.
GĂ©ographie
Situation
La commune d'Arpajon se trouve dans le dĂ©partement de l'Essonne, en rĂ©gion Ăle-de-France[I 1]. Elle est situĂ©e dans la grande agglomĂ©ration parisienne, au cĆur de son dĂ©partement et de la rĂ©gion naturelle du Hurepoix, Ă 33,76 km par la route[Note 1] au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[2], point zĂ©ro des routes de France, Ă 18,50 km au sud-ouest d'Ăvry-Courcouronnes[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă 19,15 km au sud de Palaiseau[4], Ă 24,24 km au sud-ouest de Corbeil-Essonnes[5] et Ă 20,07 km au nord-est d'Ătampes[6]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Arpajon[I 1].
Arpajon se situe à la rencontre de trois régions géographiques : le Hurepoix, au nord ; la Brie, à l'est ; et la Beauce, au sud-ouest. Elle est établie le long de la vallée de l'Orge, à la confluence avec la Rémarde.
Le territoire communal ne reprĂ©sente que deux cent quarante hectares, mais câest la capitale du pays Arpajonnais qui sâĂ©tend de Breuillet Ă lâouest Ă BrĂ©tigny-sur-Orge Ă lâest et de Leuville-sur-Orge au nord Ă Cheptainville au sud. La relative petite taille de la commune nâempĂȘche pas une dĂ©nivellation importante entre 89 et 47 mĂštres dâaltitude et entraĂźne une concentration relativement importante des constructions, sur prĂšs de 80 % du territoire. Les espaces agricoles qui ne reprĂ©sentent que 10 % du territoire sont situĂ©s Ă lâextrĂȘme nord-est de la commune en bordure de la route nationale 20.
LâInstitut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°35'28" N et 02°14'55" E au point central de son territoire[7].
La commune est aussi distante de 549,83 km au nord de son homonyme Arpajon-sur-CĂšre dans le Cantal[8], fief dâorigine des seigneurs de la ville.
Communes limitrophes
La commune, au territoire relativement petit, est entourĂ©e du nord Ă lâest par Saint-Germain-lĂšs-Arpajon dont la RĂ©marde et lâOrge forment une frontiĂšre commune, Ă lâest et au sud-est par La Norville, au sud par le village dâAvrainville, au sud-ouest par Ăgly et de lâouest au nord-ouest par la commune dâOllainville. Sous lâAncien RĂ©gime, la commune rayonnait sur ces villages, certains comme Saint-Germain-lĂšs-Arpajon en faisant mĂȘme partie intĂ©grante.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[9] : Saint-Germain-lĂšs-Arpajon (0,8 km), La Norville (1 km), Ăgly (2,1 km), Ollainville (2,1 km), Guibeville (2,7 km), Avrainville (3,1 km), Leuville-sur-Orge (3,2 km), BruyĂšres-le-ChĂątel (4,1 km), Cheptainville (4,7 km) et Boissy-sous-Saint-Yon (4,7 km).
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[10].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. Les plus anciennes sont : Argile verte, Glaises Ă CyrĂšnes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville), remontant Ă lâĂ©poque OligocĂšne de la pĂ©riode PalĂ©ogĂšne. Les plus rĂ©centes sont : Colluvions de versant et de fond de vallon, remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°219 - Corbeil-Essonnes » et « n°257 - Etampes » de l'Essonne[11] - [12] et leurs notices associĂ©es[13] - [14].
Le territoire communal se trouve Ă la limite des espaces gĂ©ologiques de calcaire du Bassin parisien et de sable de la Beauce[15], avec, Ă lâextrĂȘme nord, des vestiges de carriĂšres de grĂšs.
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Nature des sols | ||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | ||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | |||||||||
MiocÚne | non présent | ||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent | ||||||||||
PaléocÚne | non présent | ||||||||||
La ville est construite en partie sur les dépÎts limoneux des riviÚres Orge et Rémarde. Ces limons, récents à l'échelle géologique (moins d'un million d'années), forment une couche sédimentaire superficielle qui reposent sur des formations géologiques plus anciennes. Sous la couche sédimentaire superficielle on trouve les Sables et GrÚs de Fontainebleau, datant de l'étage géologique du Rupélien, qui affleurent au nord de la commune. Sous la couche de grÚs, on rencontre des Calcaires de Brie et de la meuliÚre que l'on retrouve en affleurement dans le sol des plateaux nord et sud de la commune. Ces différentes roches, grÚs et meuliÚre, ont largement été utilisée dans la construction des bùtiments de la ville[16].
Ăge (en millions d'annĂ©es) |
Ăpoque | Ătage | Formation gĂ©ologique |
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(0 - 0.0117) | Quaternaire | Limons des Plateaux (LP) | |
(33.9) | OligocÚne | Rupélien | Sables et grÚs de Fontainebleau (g1SF) |
Sannoisien | Calcaire et argile Ă meuliĂšre de Brie (G1CB) | ||
(56.0) | ĂocĂšne | Bartonien | Calcaire de Saint-Ouen et Calcaire de Champigny (e6-7CH-SO) |
Yprésien | Argile plastique (e4AP) | ||
(â145.0) | CrĂ©tacĂ© | Coniacien | Craie blanche sĂ©nonienne (C5Cr) |
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 2,4 km2[17] - [Note 3]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 2,35 km2[12]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 42 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 47 m et 89 m[20].
Le centre-ville est situĂ© dans la vallĂ©e de l'Orge, approximativement Ă quarante-sept mĂštres dâaltitude, mais le territoire sâĂ©tend au nord et au sud et sâĂ©lĂšve rapidement vers le plateau dâAvrainville au sud ou de La Norville Ă lâest et les prĂ©mices de la colline de Linas au nord, ce qui oblige Ă gravir pour sortir de la commune. Le point culminant de la commune Ă quatre-vingt-neuf mĂštres[21] est situĂ© dans la zone dâactivitĂ© nord de la Butte-aux-GrĂšs, Ă proximitĂ© de la forĂȘt de Linas. Cette situation encaissĂ©e entraĂźne notamment la prĂ©sence incongrue dâantennes rĂ©ceptrices de tĂ©lĂ©vision Ă parfois une dizaine de mĂštres au-dessus des toits.
Hydrographie
Arpajon se trouve au confluent de la RĂ©marde et de lâOrge, qui se rejoignent en centre-ville. Sur le territoire communal, les deux riviĂšres Ă©voluent en parallĂšle, la RĂ©marde vient du sud-ouest depuis Ollainville et plus au sud, lâOrge vient dâĂgly, les deux cours dâeau allant chacun vers le nord-est.
En aval, l'Orge se divise à deux reprises en bras différents -dits boëlles- qui confluent ensuite, formant des petites ßles.
Le niveau de l'eau est désormais régulé par des barrages gérés par deux syndicats, le SIBSO (bassin supérieur de l'Orge)[22] et le SIVOA (vallée de l'Orge aval)[23].
Climat
Arpajon est situĂ©e en Ăle-de-France et bĂ©nĂ©ficie dâun climat ocĂ©anique attĂ©nuĂ©, caractĂ©risĂ© par des hivers frais, des Ă©tĂ©s doux et des prĂ©cipitations Ă©galement rĂ©parties sur lâannĂ©e. Les tempĂ©ratures moyennes relevĂ©es Ă la station dĂ©partementale de BrĂ©tigny-sur-Orge sâĂ©lĂšvent Ă 10,8 °C avec des moyennes maximales et minimales de 15,2 °C et 6,4 °C. Les tempĂ©ratures rĂ©elles maximales et minimales relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet et 0,7 °C en janvier, avec des records Ă©tablis Ă 38,2 °C le et â19,6 °C le . La situation en grande banlieue de la commune entraĂźne une moindre densitĂ© urbaine et une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă deux degrĂ©s Celsius avec Paris. Toutefois, situĂ©e Ă proximitĂ© du centre urbain et sans prĂ©sence de vastes espaces de culture, lâensoleillement de la commune sâĂ©tablit Ă 1 798 heures annuellement, comme sur lâensemble du nord du dĂ©partement. Avec 598,3 millimĂštres de prĂ©cipitations cumulĂ©es sur lâannĂ©e et une rĂ©partition approximative de cinquante millimĂštres par mois, la commune est arrosĂ©e dans les mĂȘmes proportions que les autres rĂ©gions du Nord de la Loire.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Urbanisme
Typologie
Arpajon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [26] - [27] - [28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[29] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30] - [31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32] - [33].
Occupation des sols
Lieux-dits, Ă©carts et quartiers
La commune nâĂ©tant pas trĂšs Ă©tendue, elle ne dispose pas prĂ©cisĂ©ment dâun dĂ©coupage en quartiers. NĂ©anmoins, il est possible de distinguer le centre-ville dĂ©limitĂ© au nord par la porte de Paris dont deux piliers sont encore visibles et la porte d'Ătampes au sud, le quartier de la gare, le moulin de Cerpied. Au nord, Ă proximitĂ©, se trouve le lieu-dit La Montagne, en rĂ©fĂ©rence Ă la cĂŽte pour y accĂ©der depuis le centre-ville et, Ă lâextrĂȘme nord, lâancien quartier des Folies, aujourdâhui devenu la zone dâactivitĂ©s la Butte-aux-GrĂšs. DeuxiĂšme zone dâactivitĂ©s, Les Belles-Vues rappellent le caractĂšre dominant la vallĂ©e de cet espace jadis agricole.
La ville compte Ă©galement un petit quartier prioritaire, avec un millier d'habitants, au sud de la rue Paul Demange[35].
Voies de communication et transports
Lâaxe principal du territoire reste la route nationale 20, qui Ă©vite par une dĂ©viation Ă lâouest le centre-ville depuis 1956 et traverse Arpajon du nord au sud. La commune est aussi le point de convergence de trois routes dĂ©partementales importantes du dĂ©partement, la route dĂ©partementale 116 qui mĂšne Ă Dourdan Ă lâouest, la route dĂ©partementale 449 qui mĂšne Ă La FertĂ©-Alais au sud et la route dĂ©partementale 152 qui mĂšne Ă BrĂ©tigny-sur-Orge Ă lâest et Limours Ă lâouest, doublĂ©e par la route dĂ©partementale 97 aussi vers Limours. Sâajoute la route dĂ©partementale 192 qui fait office de voie rapide de ce qui tend Ă devenir lâagglomĂ©ration dâArpajon-Ăgly-Breuillet, la route dĂ©partementale 193 qui la relie Ă la route dĂ©partementale 19. La commune est enfin situĂ©e Ă quatre kilomĂštres au sud de la Francilienne, axe majeur rĂ©gional qui permet lâaccĂšs rapide aux autoroutes A10 et A6.
La commune est aussi traversĂ©e dâest en ouest par la ligne BrĂ©tigny - Tours, empruntĂ©e par la ligne C4 du RER avec un terminus Ă Dourdan - La ForĂȘt et un accĂšs Ă la capitale. Elle dispose sur son territoire de la gare d'Arpajon desservie par deux trains par heure et par sens en heure creuse, jusqu'Ă quatre en heure de pointe (dans le sens de la pointe).
La commune est aussi desservie par la ligne 91.04 du rĂ©seau Albatrans Ă destination dâĂvry, par les lignes Daniel Meyer DM151 Ă destination de Paris-Porte d'OrlĂ©ans[36], DM153 Ă destination de Massy-Palaiseau, DM19 Ă destination de BrĂ©tigny-sur-Orge[37] et DM20 pour le pays arpajonnais entre Ăgly et La Norville[38]. Les lignes 68.01 et 68.05 du rĂ©seau de bus Keolis Meyer mĂšnent Ă BruyĂšres-le-ChĂątel et Boissy-sous-Saint-Yon[39] - [40]. La ligne 39.18 de la Savac mĂšne Ă Limours-en-Hurepoix[41]. Des navettes gratuites assurent le transport sur le territoire communal, dont certaines dĂ©diĂ©es au troisiĂšme Ăąge.
LâaĂ©roport Paris-Orly nâest situĂ© quâĂ dix-huit kilomĂštres, facilement accessible par la route nationale 20, lâaĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle est lui situĂ© Ă cinquante et un kilomĂštres. Pour le trafic particulier et de loisir, lâaĂ©roport d'Ătampes MondĂ©sir est lui Ă vingt-sept kilomĂštres.
Toponymie
Castra, Castra vico (sur une piĂšce de monnaie mĂ©rovingienne.)[42], Castrinse territorium[42], Chastres vers lâan 250, ChĂątres[42], ChĂątres-sous-MontlhĂ©ry au XVIIe siĂšcle, Castra Arpajonis au XVIIIe siĂšcle[42].
Les Gallo-romains placĂšrent un castrum pour surveiller le passage de lâOrge sur la route entre LutĂšce et Cenabum, castrum qui devint Chastres vers lâan 250 puis ChĂątres (parfois ChĂątres-sous-MontlhĂ©ry) au XVIIe siĂšcle avec la rĂ©forme de lâorthographe et lâapparition de lâaccent circonflexe Ă la place du « s » muet. Chastres pourrait aussi signifier « pays des riviĂšres » dans « la langue des barbares »[43]. Chastres, l'ancien nom d'Arpajon, est issu du latin castrum dĂ©signant une place fortifiĂ©e.
En 1720, Louis VI issu de la famille d'Arpajon du Rouergue acheta le marquisat de ChĂątres. Il obtint du rĂ©gent Philippe dâOrlĂ©ans le privilĂšge de donner son nom Ă la ville qui devint Arpajon, diffusant de force le nom en battant les paysans qui avaient le malheur de rĂ©pondre ChĂątres Ă la question « oĂč rĂ©sides-tu ? »[44]. En 1794, Philippe de Noailles et son Ă©pouse Anne Claude Louise d'Arpajon, premiĂšre dame dâhonneur de Marie-Antoinette furent guillotinĂ©s ; en 1793 la commune prit le nom de Franc-val ou Francval pour revenir rapidement Ă Arpajon[45].
Ă lâinstar dâAvignon et dâArles, la prĂ©position « en » nâest pas utilisĂ©e. On dira « une rĂ©sidence Ă Arpajon ». Ă lâinverse, lâon dira « une rĂ©sidence en Arpajonnais ».
Histoire
Les origines
Ă lâĂ©poque de la Gaule romaine, un castrum est installĂ© au croisement entre la route de LutĂšce Ă Cenabum et la riviĂšre lâOrge dans la vallĂ©e, sur ce qui Ă©tait le territoire de la tribu des Parisii. La mise au jour en 1960 de vestiges, notamment dâun cimetiĂšre gallo-romain certifie cette occupation antique. LâĂ©volution du nom vers Chastres est parfois datĂ©e vers lâan 250[46]. Deux monuments mĂ©galithiques subsistent, lâun dans le parc de la bibliothĂšque, lâautre proche de la RĂ©marde, une inscription en gaulois est retrouvĂ©e en 1947 et conservĂ©e au musĂ©e municipal de Saint-Germain-en-Laye[47].
Moyen Ăge, le bourg de Chastres-sous-MontlhĂ©ry
Au Xe siĂšcle, une premiĂšre Ă©glise est bĂątie dans le village, mais elle est vite ruinĂ©e. En 1006, elle est confiĂ©e par Renaud de VendĂŽme, Ă©vĂȘque de Paris, aux moines bĂ©nĂ©dictins de lâabbaye de Saint-Maur qui rebĂątissent lâĂ©glise, son clocher et la consacrent au pape ClĂ©ment Ier. Ils y ajoutent un cloĂźtre, un prieurĂ© et une grange aux dĂźmes.
Un document datĂ© de 1265 atteste la prĂ©sence Ă Arpajon dâun hĂŽtel-Dieu pour lâhĂ©bergement des voyageurs et indigents. Il y a aussi plusieurs moulins sur lâOrge et la RĂ©marde. La ville est fortifiĂ©e et dispose alors de cinq portes.
En 1317, Pierre de Chastres est inhumĂ© dans lâĂ©glise paroissiale. En 1360, pendant la guerre de Cent Ans, la ville est assiĂ©gĂ©e par le roi Ădouard III d'Angleterre et lâĂ©glise, oĂč huit cents personnes sâĂ©taient rĂ©fugiĂ©es, est incendiĂ©e, ne laissant aucun survivant.
En 1470 la seigneurie de Chastres appartient au seigneur de Marcoussis. En juillet 1470, le roi Louis XI autorise, pour son conseiller et chambellan Jean de Graville, deux jours de foire Ă Chastres-sous-MontlhĂ©ry par ses lettres patentes[48]. Louis Malet de Graville fait construire une halle au croisement des routes de Paris Ă Ătampes et de Dourdan Ă Corbeil.
Ăpoque moderne, de Chastres Ă Arpajon
En 1510, les moines, grĂące Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© des familles Graville et Montagu, entreprennent des rĂ©novations importantes sur lâĂ©glise et, en 1542, est crĂ©Ă©e la subdĂ©lĂ©gation de Chastres rattachĂ©e Ă la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Paris. En 1545, la seigneurie de Chastres devient indĂ©pendante.
En 1643 est fondue la cloche nommĂ©e Antoinette. Le , Turenne stationne ses troupes Ă ChĂątres pour protĂ©ger la cour Ă Saint-Germain avant de marcher sur Ătampes le .
En 1717, lâhĂŽtel-Dieu est entiĂšrement reconstruit. En 1720, Louis de SĂ©vĂ©rac, marquis dâArpajon, issu de la grande famille mĂ©diĂ©vale dâArpajon, lâachĂšte et obtient de Philippe dâOrlĂ©ans le privilĂšge de donner son nom Ă la commune. Toutefois, la diffusion est longue et les paysans qui refusent dâabandonner le nom de ChĂątres sont bastonnĂ©s. Il sâengage aussi Ă rĂ©duire les impĂŽts locaux pendant deux ans. De cette famille sont issues les armes parlantes de la ville. En 1733, il fait abattre lâancienne porte de ville du nord, trop Ă©troite pour les nombreux chariots et Ă©rige Ă la place deux pilastres, lâactuelle porte de Paris. Mort le , il est inhumĂ© dans le chĆur de lâĂ©glise paroissiale.
En 1782, Benjamin Franklin installe un paratonnerre sur la flÚche de l'église Saint-Clément[49].
Révolution française, Arpajon devient Francval
Ă la RĂ©volution, la commune choisit de porter le nom de Francval[50]. Une coutume existe de donner le nom du lieu de baptĂȘme comme deuxiĂšme ou troisiĂšme prĂ©nom : câest ainsi quâun garçon est prĂ©nommĂ© Francval lâan II[51].
Le seigneur du lieu, Philippe de Noailles, fut guillotinĂ© avec son Ă©pouse Anne Claude Louise d'Arpajon, premiĂšre dame dâhonneur de Marie-Antoinette.
Napoléon Ier et Joséphine à Arpajon
Le chĂąteau est vendu en 1802 et dĂ©moli. En 1800 est crĂ©Ă© le canton d'Arpajon, alors rattachĂ© Ă lâarrondissement de Corbeil dans le dĂ©partement de Seine-et-Oise. En 1806, NapolĂ©on Ier et lâimpĂ©ratrice JosĂ©phine visitent la ville et offrent le maĂźtre-autel de lâĂ©glise.
Travaux d'urbanisme au XIXe siĂšcle
En 1833 est inauguré un grand hÎtel des postes et télégraphes.
La deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle a lieu le percement du boulevard de la Gare, lâinauguration en 1865 de la gare et la construction de villas de villĂ©giature.
En 1868, la commune se dote dâun hĂŽtel de ville Ă la place du chĂąteau seigneurial. Puis, en 1889, elle achĂšte la pagode prĂ©sentĂ©e par le Tonkin lors de lâexposition universelle de Paris.
Industrie et chemin de fer dans la seconde moitié du XIXe siÚcle
En 1851, les frÚres Martin, originaires de Limoges, implantent une usine de chaussures qui, en 1900, emploie quatre cent cinquante adultes et environ cinquante enfants. Elle est rachetée par les chaussures André en 1920 et ferme ses portes définitivement en 1956.
Cette mĂȘme annĂ©e est crĂ©Ă©e la « Compagnie de chemin de fer sur route de Paris Ă Arpajon », qui ouvre en 1893 le tronçon Porte d'OrlĂ©ans-Antony, puis Antony-Longjumeau, Longjumeau-MontlhĂ©ry et, enfin, en 1894, MontlhĂ©ry-Arpajon pour le transport des voyageurs.
Dans les villages environnants, Marcoussis, Linas, MontlhĂ©ry, le maraĂźchage est trĂšs important et conduit, de 1911 Ă 1936, Ă lâĂ©largissement de lâArpajonnais aux tomates, fraises, haricots cultivĂ©s dans les champs vers les halles de Paris.
- La gare dâArpajon au dĂ©but du XXe siĂšcle.
- La station de l'Arpajonnais implantée à un kilomÚtre de la gare d'Arpajon était exploitée au début du XXe siÚcle par la CGB.
- La halle au début du XXe siÚcle.
PremiĂšre Guerre mondiale, un hĂŽpital militaire Ă Arpajon
Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, la maison Fenaille devient lâhĂŽpital auxiliaire de lâassociation des Dames de France (HAADF) no 209, tandis que la maison Salavin devient lâHAADF no 283[52].
Entre-deux-guerres, courses automobiles Ă Arpajon
En 1922 est inaugurée la premiÚre Foire aux haricots, classée foire nationale en 1970.
Le , sur la longue ligne droite de la route nationale 20 entre Arpajon et Torfou, René Thomas établit un record de vitesse terrestre avec 230,47 km/h sur une Delage La Torpille, suivi le par Ernest A. D. Eldridge qui augmenta la vitesse à 234,98 km/h sur une Fiat SB4 « Mefistofele »[53]. En , Michel Doré obtient les records mondiaux de catégorie huit cylindres, sur le kilomÚtre et le mille départ lancé, à plus de 222 km/h sur une Panhard lors du « Meeting des records ».
En , lâHĂŽtel-Dieu devint un hospice Ă la suite de la construction dâun premier hĂŽpital hors de la ville.
Seconde Guerre mondiale, libération de la ville par la deuxiÚme division blindée
Le , la premiĂšre colonne de la septiĂšme division blindĂ©e amĂ©ricaine (gĂ©nĂ©ral Silvester Lindsay MacDonald), en provenance d'Ollainville, libĂšre la commune, entraĂźnant la liesse gĂ©nĂ©rale place de la Mairie et place du MarchĂ© : elle tente sans succĂšs une incursion vers MontlhĂ©ry. En fin de soirĂ©e, un dĂ©tachement de la deuxiĂšme division blindĂ©e française (gĂ©nĂ©ral Leclerc) â en provenance de Limours â conduit par le commandant de Guillebon vient reconnaĂźtre la situation sur la route nationale 20 et passe la nuit au lieu-dit la Montagne. Le , la septiĂšme division poursuit sa route vers l'est (Corbeil) afin de contourner Paris. Le dĂ©tachement de la deuxiĂšme division blindĂ©e sâen retourne, laissant la population arpajonnaise inquiĂšte malgrĂ© la prĂ©sence des Forces françaises intĂ©rieures locales. Le , le groupement tactique V de la deuxiĂšme division blindĂ©e commandĂ© par le colonel Warabiot quitte Rambouillet au lever du jour et atteint Arpajon dans la matinĂ©e : le gĂ©nĂ©ral Leclerc rencontre Jacques Chaban-Delmas (sorti clandestinement de Paris) sur la route nationale 20, en amont dâArpajon. La commune est dĂ©finitivement libĂ©rĂ©e[54].
Le sport à Arpajon dans la seconde moitié du XXe siÚcle
En 1955, une carriĂšre situĂ©e au lieu-dit La Petite-Folie, Ă cheval sur les communes dâArpajon et de Saint-Germain-lĂšs-Arpajon, est amĂ©nagĂ©e en terrain de moto-cross sous lâimpulsion de Roger Pinard qui tient alors un magasin de motocyclettes Ă La Montagne : lui-mĂȘme et le jeune Georges Diani en deviennent les vedettes locales. Ils ne peuvent rivaliser avec les champions nationaux qui s'y produisent, RĂ©my Julienne, qui fonde ensuite une troupe de cascadeurs pour le cinĂ©ma, Louis Meznarie qui devient prĂ©parateur pour les 24 heures du Mans, Robert et Claire Adnet pĂšre et fille, coĂ©quipiers en side-car..., mais y disputent plusieurs manches du championnat de France[55].
Le , Arpajon est sur le passage du tour cycliste de l'Essonne. Arpajon est aussi la derniĂšre ville Ă©tape du tour de France 1999 avant un trajet de cent quarante-trois kilomĂštres vers Paris.
Le , aprĂšs le dĂ©membrement du dĂ©partement de Seine-et-Oise, Arpajon est intĂ©grĂ©e au nouveau dĂ©partement français de lâEssonne et abandonne son ancien code INSEE, le 78021.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants sont nommés les Arpajonnais[56].
Ăvolution dĂ©mographique
Arpajon connaĂźt lâĂ©volution dĂ©mographique dâun bourg aujourdâhui intĂ©grĂ© Ă lâagglomĂ©ration parisienne. De 1 988 Arpajonnais dĂ©comptĂ©s lors du premier recensement de 1793, la population a lentement crĂ» jusquâĂ un premier accident dĂ©mographique en 1846 oĂč la population tombe Ă 2 017 et un second plus important en 1856 oĂč elle chute Ă 1 890. Ensuite, la dĂ©mographie fit un bond jusquâĂ 2 822 en 1872 pour relativement se stabiliser avant une nouvelle croissance soutenue au sortir de la PremiĂšre Guerre mondiale avec 3 221 en 1921, encore accrue aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, malgrĂ© les cent trente-neuf victimes civiles et militaires des deux conflits[57], avec la construction de grands ensembles pour atteindre 4 550 personnes en 1954, 8 105 en 1975 et finalement 9 668 lors du recensement de 2006. En 1999, 10,8 % des Arpajonnais Ă©taient de nationalitĂ© Ă©trangĂšre et 14 % des foyers Ă©taient composĂ©s de familles monoparentales[58] soit 2 points supplĂ©mentaires pour chacune des catĂ©gories comparativement aux chiffres du dĂ©partement[59]. Parmi cette population Ă©trangĂšre, 3,4 % Ă©taient originaires du Portugal, 1,6 % du Maroc et de Turquie, 1,3 % dâAlgĂ©rie, 0,3 % de Tunisie et 0,2 % dâEspagne et dâItalie[60].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[61] - [Note 6].
En 2020, la commune comptait 11 165 habitants[Note 7], en augmentation de 5,51 % par rapport Ă 2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 39,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 21,5 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 5 481 hommes pour 5 439 femmes, soit un taux de 50,19 % d'hommes, légÚrement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Politique et administration
Politique locale
Arpajon est le chef-lieu du canton reprĂ©sentĂ© par les conseillers dĂ©partementaux Dominique Bougraud (UDI) et Alexandre Touzet (DVD), Ă l'arrondissement de Palaiseau et Ă la troisiĂšme circonscription de l'Essonne reprĂ©sentĂ©e par la dĂ©putĂ©e LaĂ«titia Romeiro Dias (LREM). Son maire actuel est Christian BĂ©raud (PS), assistĂ© de neuf adjoints choisis parmi le conseil municipal composĂ© de trente-trois Ă©lus rĂ©partis aprĂšs les derniĂšres Ă©lections de 2020 en vingt-six Ă©lus de gauche, cinq Ă©lus de droite et deux Ă©lus communistes dans lâopposition.
LâInsee lui attribue le code 91 3 01 021[65]. La commune dâArpajon est enregistrĂ©e au rĂ©pertoire des entreprises sous le code SIREN 219 100 211. Son activitĂ© est enregistrĂ©e sous le code APE 8411Z[66].
En 2009, la commune disposait dâun budget de 16 504 000 ⏠dont 11 359 000 ⏠de fonctionnement et 5 145 000 ⏠dâinvestissement[67], financĂ©s pour 34,85 % par les impĂŽts locaux[68], la dette municipale sâĂ©levait la mĂȘme annĂ©e Ă 487 000 âŹ[69]. En 2009, les taux dâimposition sâĂ©levaient Ă 11,78 % pour la taxe d'habitation, 14,74 % et 46,78 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti et le non-bĂąti et 15,09 % pour la taxe professionnelle fixĂ©e par lâintercommunalitĂ©[70]. La commune dispose dâun centre communal d'action sociale, la commune disposait en 2009 sur son territoire de neuf cent quatre-vingt-treize logements HLM[71] soit 23 % du parc total[72].
La commune Ă©tait le siĂšge de la communautĂ© de communes de l'Arpajonnais qui regroupait quatorze communes, compĂ©tente pour le dĂ©veloppement Ă©conomique, lâamĂ©nagement de lâespace et des voiries, les politiques de logements sociaux, du sport, de la culture et de la petite enfance, la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres et lâaccueil des gens du voyage. Elle adhĂšre en outre au syndicat mixte de la vallĂ©e de lâOrge aval (SIVOA) avec trente-deux communes pour la prĂ©servation et la valorisation de lâenvironnement.
Liste des maires
Trente-et-un maires se sont succĂ©dĂ© Ă la tĂȘte de lâadministration municipale dâArpajon depuis lâĂ©lection du premier en 1800.
Tendances et résultats politiques
La vie politique dâArpajon des derniĂšres annĂ©es se caractĂ©rise par une certaine ambivalence des rĂ©sultats, suivants frĂ©quemment les tendances nationales. La commune, qui fut quelque temps Ă droite, bascula dâune courte avance en 2001 Ă gauche avec lâĂ©lection de Pascal Fournier (socialiste) rĂ©Ă©lu dĂšs le premier tour en 2008 avec 77,29 % des suffrages. De fait, les scrutins locaux (Ă©lections cantonales ou rĂ©gionales) sont systĂ©matiquement remportĂ©s par la gauche, exception faite de lâĂ©lection cantonale partielle de 2004 remportĂ©e Ă seulement 50,87 % par Philippe Le Fol (DVD). Ă lâinverse, et toujours conformĂ©ment aux rĂ©sultats nationaux, les Ă©lections lĂ©gislatives de 2002 et 2007 comme les Ă©lections prĂ©sidentielles en 2002 et 2007 ont Ă©tĂ© largement remportĂ©es par la droite parlementaire. En 2002, le rĂ©sultat de Jean-Marie Le Pen (18,20 %) fut toutefois supĂ©rieur Ă Arpajon, tant par rapport au chiffre national (17,79 %[78]) que dĂ©partemental (15,04 %[79]). De la mĂȘme maniĂšre, les Ă©lecteurs arpajonnais ont suivi la mouvance nationale lors du scrutin europĂ©en de 2004 oĂč la gauche devançait la droite de peu mais aussi Ă lâoccasion du rĂ©fĂ©rendum relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope oĂč le « non » lâa emportĂ©.
Ălections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălection prĂ©sidentielle de 2002 : 81,80 % pour Jacques Chirac (RPR), 18,20 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 75,00 % de participation[80].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2007 : 56,76 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 43,24 % pour SĂ©golĂšne Royal (PS), 82,56 % de participation[81].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2012 : 50,16 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 49,84 % pour François Hollande (PS), 77,58 % de participation[82].
- Ălection prĂ©sidentielle de 2017 : 68,10 % pour Emmanuel Macron (LREM), 31,90 % pour Marine Le Pen (FN), 71,33 % de participation.
Ălections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections lĂ©gislatives de 2002 : 58,63 % pour GeneviĂšve Colot (UMP), 41,37 % pour Yves Tavernier (PS), 56,66 % de participation[83].
- Ălections lĂ©gislatives de 2007 : 56,68 % pour GeneviĂšve Colot (UMP), 43,32 % pour Brigitte Zins (PS), 55,05 % de participation[84].
- Ălections lĂ©gislatives de 2012 : 52,72 % pour Michel Pouzol (PS), 47,28 % pour GeneviĂšve Colot (UMP), 53,59 % de participation[85].
- Ălections lĂ©gislatives de 2017 : 57,73 % pour LaĂ«titia Romeiro Dias (LREM), 42,27 % pour Virginie Araujo (LFI), 41,04 % de participation.
Ălections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections europĂ©ennes de 2004 : 25,92 % pour Harlem DĂ©sir (PS), 16,99 % pour Patrick Gaubert (UMP), 42,83 % de participation[86].
- Ălections europĂ©ennes de 2009 : 30,16 % pour Michel Barnier (UMP), 15,66 % pour Daniel Cohn-Bendit (Europe Ăcologie), 38,40 % de participation[87].
- Ălections europĂ©ennes de 2014 : 24,25 % pour Aymeric Chauprade (FN), 19,14 % pour Alain Lamassoure (UMP), 40,40 % de participation.
- Ălections europĂ©ennes de 2019 : 24,02 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 21,18 % pour Jordan Bardella (RN), 48,12 % de participation.
Ălections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores
- Ălections rĂ©gionales de 2004 : 47,43 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 39,42 % pour Jean-François CopĂ© (UMP), 63,73 % de participation[88].
- Ălections rĂ©gionales de 2010 : 55,49 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 44,51 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP), 44,32 % de participation[89].
- Ălections rĂ©gionales de 2015 : 39,61 % pour Claude Bartolone (PS), 38,81 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (LR), 53,36 % de participation[90].
Ălections cantonales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours
- Ălections cantonales de 2004 : 50,87 % pour Philippe Le Fol (DVD), 49,13 % pour Monique Goguelat (PS), 63,25 % de participation[91].
- Ălections cantonales de 2011 : 71,36 % pour Pascal Fournier (PS), 28,64 % pour Bernard Despalins (FN), 44,60 % de participation[92].
- Ălections dĂ©partementales de 2015 : 42,74 % pour Pascal Fournier et Nicole Perrier (PS), 38,72 % pour Dominique Bougraud (UDI) et Alexandre Touzet (UMP), 46,69 % de participation.
Ălections municipales, rĂ©sultats du deuxiĂšme tour 2001, tour unique en 2008
- Ălections municipales de 2001 : 38,14 % pour Pascal Fournier (DVG), 35,79 % pour Patrick Sarradeil (DVD), 58,17 % de participation[93].
- Ălections municipales de 2008 : 77,29 % pour Pascal Fournier (PS) Ă©lu au premier tour, 22,71 % pour Philippe Catrou (UMP), 55,77 % de participation[94].
Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 71,56 % pour le Oui, 28,44 % pour le Non, 26,99 % de participation[95].
- RĂ©fĂ©rendum de 2005 relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour lâEurope : 51,73 % pour le Non, 48,27 % pour le Oui, 68,26 % de participation[96].
Enseignement
Les Ă©tablissements scolaires dâArpajon sont rattachĂ©s Ă lâacadĂ©mie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de lâĂ©cole primaire Ădouard-Herriot, des Ă©coles maternelles Anatole-France et La RĂ©marde et de lâĂ©cole Ă©lĂ©mentaire Victor-Hugo[97]. Sâajoute lâĂ©cole privĂ©e catholique Sainte-Jeanne-dâArc rattachĂ©e au diocĂšse[98]. Ătrangement, la commune nâest pas Ă©quipĂ©e sur son territoire de collĂšge, les Ă©lĂšves doivent se rendre dans les communes voisines de La Norville aux collĂšges Jean-Moulin et Albert-Camus ou Saint-Germain-lĂšs-Arpajon au collĂšge Roland-Garros.
Elle dispose cependant, du fait de son statut de chef-lieu de canton, de trois lycĂ©es, le gĂ©nĂ©ral et technologique Edmond-Michelet qui dispense une formation au BTS IRIS[99], le gĂ©nĂ©ral et technologique RenĂ©-Cassin qui affichait en 2007 88 % de rĂ©ussite au baccalaurĂ©at[100] et le professionnel Paul-Belmondo[101]. Dans les locaux du centre hospitaliers se trouve aussi un centre de formation dâaides-soignants.
Un centre d'information et d'orientation est présent sur la commune[102]. Des centres de loisirs accueillent les enfants hors temps scolaires, deux crÚches accueillent les jeunes enfants. La PEEP[103] et la FCPE[104] sont présentes sur la commune.
Un institut de formation aide-soignant (IFAS) est implanté dans le centre hospitalier d'Arpajon.
Santé
La commune dispose sur son territoire dâun centre hospitalier dâune capacitĂ© de trois cent deux lits, rĂ©partis dans les services de chirurgie, obstĂ©trique, pĂ©diatrie, gastro-entĂ©rologie, diabĂ©tologie, cardiologie, pneumologie et radiographie[105]. Un service dâurgences complĂ©tĂ© par le service mobile d'urgence et de rĂ©animation est actif pour les quarante-deux communes environnantes[106]. Le centre est rĂ©parti sur quatre sites, lâhĂŽpital en centre-ville, le centre de rĂ©adaptation sur la commune voisine dâĂgly et les maisons de retraites Village du Pays de ChĂątres et Guinchard, cette derniĂšre accueillant les malades dâAlzheimer en journĂ©e[107]. Un centre de planification familiale[108] et de protection maternelle et infantile[109] est implantĂ© dans la commune.
LâhĂŽpital privĂ© de Paris-Essonne, anciennement clinique des Charmilles, complĂšte lâoffre avec soixante lits, un service de chirurgie et une spĂ©cialisation en pathologies de la face : ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie et stomatologie[110].
En ville, quarante-sept médecins[111] et douze chirurgiens-dentistes[112] exercent, quatre pharmacies[113] distribuent les remÚdes.
Services publics
La sĂ©curitĂ© de la commune est assurĂ©e par la prĂ©sence sur son territoire dâun commissariat de police[114] et dâun centre de secours et incendie[115].
Les organismes publics sont relativement nombreux Ă Arpajon, qui accueille une agence postale[116], des agences PĂŽle emploi[117] et Assedic[118], un centre du TrĂ©sor public[119] et un centre des impĂŽts, une caisse dâallocations familiales[120] et de la Caisse primaire d'assurance maladie[121] et une subdivision de la DDE.
Deux offices notariaux[122], une Ă©tude dâhuissier de justice[123] et deux avocats[124] rattachĂ©s au barreau dâĂvry sont implantĂ©s sur la commune.
De 1985 Ă 2009, un greffe du tribunal dâinstance Ă©tait installĂ© sur la commune. La commune disposait avant la rĂ©forme de la justice dâun tribunal dâinstance mais dĂ©pend aujourdâhui de celui de Longjumeau, comme pour le conseil des prudâhommes et des tribunaux de grande instance et de commerce dâĂvry, tous attachĂ©s Ă la cour d'appel de Paris.
Vie quotidienne Ă Arpajon
Culture
Pour les manifestations culturelles, la commune dispose de la salle dâexposition Francval. Le cinĂ©ma Stars et ses cinq salles projette parfois des films dâart et dâessai. Ce cinĂ©ma, fermĂ© depuis 2020, a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© et rouvert le sous le nom de PremiĂšre CinĂ©mas Arpajon en rĂ©fĂ©rence au magazine cinĂ©matographique PremiĂšre[126].
Un conservatoire d'enseignement artistique communautaire propose aux Arpajonnais l'enseignement de la musique classique et actuelle, de la danse classique et du théùtre, une bibliothÚque est aménagée dans les anciennes écuries du chùteau.
Vingt-quatre associations Ćuvrent Ă la promotion et la diffusion de la culture[127].
Sports
La relative petite taille de la commune ne lui permet pas de disposer dâinfrastructures sportives dâimportance. Deux stades se trouvent Ă proximitĂ©, Gaston-Cornu Ă Saint-Germain-lĂšs-Arpajon et Louis-Babin Ă La Norville. Cette derniĂšre commune accueille aussi le bassin nautique. Dix-neuf associations sont nĂ©anmoins implantĂ©es sur la commune.
Arpajon a été ville de passage du Tour cycliste de l'Essonne 1977 et ville étape du Tour de France 1999. En marge de la foire aux Haricots sont organisés un rallye pédestre et une course cycliste.
Festivités
Deux manifestations rythment lâannĂ©e festive dâArpajon. Le carnaval de Bineau au cours duquel une reprĂ©sentation de lâintendant est brĂ»lĂ©e sur la place de ChĂątres se dĂ©roule chaque annĂ©e le premier dimanche de mars.
La foire aux Haricots, manifestation commerciale et artisanale, crĂ©Ă©e en 1922 et reconnue foire nationale depuis 1970, est organisĂ©e chaque annĂ©e le troisiĂšme week-end de septembre en mĂ©moire du passĂ© maraĂźcher du territoire et notamment du chevrier, variĂ©tĂ© typique dâArpajon.
Dâautres manifestations nationales comme la FĂȘte de la musique sont relayĂ©es dans la commune.
Lieux de culte
La paroisse catholique dâArpajon dĂ©pend du diocĂšse d'Ăvry-Corbeil-Essonnes et du doyennĂ© des Trois-VallĂ©es-Arpajon. LâĂ©glise principale est consacrĂ©e Ă saint ClĂ©ment[128].
Une église protestante évangélique est présente sur la commune. Les autres confessions religieuses ne disposent pas de lieu de culte sur le territoire communal.
MĂ©dias
LâĂ©dition « CĆur Essonne » de lâhebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales de lâArpajonnais. MalgrĂ© sa situation gĂ©ographique encaissĂ©e, la commune se trouve dans le bassin dâĂ©mission de France 3 Paris Ăle-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lif.
Ăconomie
Capitale de lâArpajonnais, terre historique de maraĂźchage, la commune a longtemps Ă©tĂ© un lieu dâĂ©changes commerciaux, connue pour sa foire depuis le XIIIe siĂšcle.
Une premiÚre moitié de XXe siÚcle industrielle
Durant la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, la commune a vu l'essor de plusieurs activitĂ©s industrielles qui crĂ©Ăšrent de l'emploi pour la population du canton. Ă cĂŽtĂ© des RĂ©gies de gaz et d'Ă©lectricitĂ© (respectivement 1025 et 400 abonnĂ©s en 1925) employant une nombreuse main-d'Ćuvre, des entreprises privĂ©es s'Ă©taient dĂ©veloppĂ©es, les Chaussures AndrĂ© (348 ouvriers en 1928, 427 ouvriers en 1938, 410 ouvriers en 1950), les Ătablissements Morel (32 ouvriers en 1928, 80 ouvriers en 1938, 48 employĂ©s et ouvriers en 1950) pour la colle et les produits pour chaussures, les Ătablissements Labord (10 ouvriers en 1928, 17 employĂ©s et ouvriers en 1950) pour les colles industrielles et les trĂ©pointes, les Chaussures Dressoir, les Chaussures Aimont et Vve Depal, l'atelier de chaussures Slim, les Moteurs Constan (atelier de mĂ©canique), une fabrique de boutons (Castary). Vinrent s'ajouter Ă©galement les Ătablissements Edgar Franck qui deviendront Calorstat (54 cadres, employĂ©s et ouvriers en 1950) pour les Ă©quipements automobiles, les Ătablissements Mercier (43 employĂ©s et ouvriers en 1950 sous le nom Mercier-Pincemaille) pour les travaux publics, Les EntrepĂŽts de l'Orge (36 cadres, employĂ©s et ouvriers en 1950) pour les vins et spiritueux, les Ătablissements Lagrange et Rondeau (34 cadres, employĂ©s et ouvriers en 1950 sous le nom de Lagrange) pour les charpentes de bois, les Ătablissements Cherblanc (26 cadres, employĂ©s et ouvriers en 1950) pour les chaussures de luxe, les Ătablissements Lissac (une vingtaine de personnes en 1950) pour les lunettes, les Ătablissements Coret (13 cades, employĂ©s et ouvriers) pour la quincaillerie, les Ătablissements Sari (12 cadres, employĂ©s et ouvriers) pour les phosphates et de nombreuses entreprises artisanales employant moins de 10 personnes[129].
Une deuxiÚme moitié de XXe siÚcle orientée vers le commerce et les services
Elle a perdu son rĂŽle agricole (trois exploitations seulement subsistent) et industriel. Elle reste toutefois dotĂ©e dâun centre-ville riche en commerces de proximitĂ© rassemblĂ©s autour dâune association de commerçants. Plus de six cents entreprises sont installĂ©es sur la commune dont prĂšs dâun tiers de commerces. En 2004, cinquante-deux entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es sur la commune[130]. Deux zones industrielles regroupent la plupart des autres structures, les Belles-Vues et la Butte-aux-GrĂšs[131], toutes deux situĂ©es au nord de la commune en bordure de la route nationale 20.
Arpajon est intĂ©grĂ©e au bassin d'emploi de Dourdan par lâInsee[132]. En 1999, la population active arpajonnaise comptait 4 433 personnes, rĂ©partis en 37,4 % dâemployĂ©, 26,4 % de professions intermĂ©diaires et 15,8 % dâouvrier. Quatre personnes Ă©taient encore agriculteurs. Ă cette mĂȘme date, 9,8 % de la population Ă©tait au chĂŽmage et seuls 20 % des Arpajonnais travaillaient sur le territoire communal[133]. En 2004, le chiffre du chĂŽmage restait presque inchangĂ© avec 9,5 % de la population active[134]. Avec huit cents salariĂ©s, le centre hospitalier est le premier employeur, suivi de loin par la caisse dâallocations familiales (trois cents agents), le lycĂ©e RenĂ©-Cassin et la municipalitĂ© avec deux cents agents chacun[135].
Un marché se tient sous la grande Halle tous les vendredis matin[136].
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2005, le revenu net imposable moyen des contribuables de la commune sâĂ©levait Ă 16 809 euros, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă la moyenne nationale mais 39 % de la population nâĂ©tait pas redevable de lâimpĂŽt sur le revenu[137] et 58,7 % des Arpajonnais Ă©taient locataires, dont 24,3 % dâune HLM. En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 28 718 âŹ, ce qui plaçait Arpajon au 16 379e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[138].
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs dâentreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Arpajon | 0,2 % | 6,4 % | 16,0 % | 30,5 % | 31,0 % | 15,9 % |
Zone dâemploi de Dourdan | 0,7 % | 6,0 % | 18,9 % | 28,5 % | 26,3 % | 19,6 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Arpajon | 0,3 % | 7,0 % | 7,7 % | 10,4 % | 9,9 % | 6,8 % |
Zone dâemploi de Dourdan | 1,7 % | 10,4 % | 7,5 % | 11,8 % | 21,6 % | 6,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[139] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Si 80 % du territoire communal est bĂąti, il subsiste quelques parcs et jardin publics. Le plus ancien, au 4 rue Henri-Barbusse fut amĂ©nagĂ© au XIXe siĂšcle[140]. Cinq autres parcs agrĂ©mentent la ville, le parc Chevrier, le parc de Freising, le parc du 100, Grande-rue, le parc ThĂ©ophile-Guesdon et le parc de la RĂ©marde. Les bords de la RĂ©marde et de lâOrge sont encore occupĂ©s sur la plupart des berges par des espaces naturels. Ce patrimoine environnemental permet Ă Arpajon dâĂȘtre rĂ©compensĂ© depuis 2008 par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[141].
Le Nord-Ouest de la commune est encore occupé par des espaces de culture, rappelant le caractÚre agricole de la commune spécialisée dans le maraßchage.
Patrimoine architectural
Le patrimoine dâArpajon est variĂ© et marquĂ© par les diffĂ©rentes Ă©poques prospĂšres pour la commune.
La halle de la place du Marché construite en 1470 longue de trente-cinq mÚtres et large de dix-huit est classée au titre des monuments historiques depuis 1921[142] - [143]. Il convient de noter que le 24 juin 1911, un conseiller municipal rappela que la majorité du conseil municipal avait été élu sur un programme comprenant la démolition de halle de la place du Marché: il fut décidé de soumettre cette idée à un référendum auprÚs de la population communale compte tenu des coûts prévisionnels, référendum qui ne fut jamais organisé[129].
LâĂ©glise Saint-ClĂ©ment, reconstruite au XVIe siĂšcle sur les ruines de lâĂ©difice du XIe siĂšcle et remaniĂ©e au XIXe siĂšcle, est classĂ©e monument historique depuis 1926[144]. La cloche fondue en 1643, elle aussi classĂ©e depuis 1944[145], sonne en rĂ©. Sâajoute le lavoir construit en 1748 et agrandi en 1824[146], la porte de Paris, rĂ©amĂ©nagĂ©e en 1730 avec deux pilastres de dix mĂštres de haut[147], une maison du XVe siĂšcle subsiste au numĂ©ro 12, de la place du MarchĂ©, elle comporte dans sa cour intĂ©rieure une tourelle en grĂšs de la mĂȘme Ă©poque[148] et est classĂ©e monument historique depuis 1966[149].
LâHĂŽtel-Dieu fondĂ© au XIIe siĂšcle pour abriter les pĂšlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, il devint un hĂŽpital sous la RĂ©volution mais fut entiĂšrement reconstruit de 1819 Ă 1852. Il est toujours utilisĂ© comme maison de retraite[150]. Sâajoute la mairie construite en 1868[151] agrĂ©mentĂ©e par la place de lâHĂŽtel-de-Ville de 1776 et rĂ©amĂ©nagĂ©e en 1868 classĂ©e depuis 1944[152].
Plusieurs demeures de notables ou de villĂ©giature du XVIIIe siĂšcle et du XIXe siĂšcle marquent lâimportance de la commune Ă lâĂ©poque, dont celles du 18, de la place du MarchĂ©, du 34, boulevard Aristide-Briand de 1884[153], du 42, boulevard Aristide-Briand[154], du 4, rue Henri-Barbusse[155], du 53, rue de la LibĂ©ration[156], du 21, rue Pasteur[157], la villa Charlotte au 5, boulevard Jean-JaurĂšs[158] et la villa La Source au 2, rue Henri-Barbusse agrĂ©mentĂ©e dâune pagode tonkinoise rachetĂ©e aprĂšs lâExposition universelle de 1889. Cette nouvelle commune de villĂ©giature Ă©tait accessible par la gare construite en 1864[159].
En 1947 furent construits les bains-douches devenus le tribunal dâinstance en 1985, jusqu'en 2009[160].
- Lâimmeuble du 12, place du MarchĂ© (XVe siĂšcle).
- La villa Charlotte (XIXe siĂšcle).
- La villa La Source (XIXe siĂšcle).
- La pagode tonkinoise dans le parc de la Source (XIXe siĂšcle).
- La porte de Paris (XVIIIe siĂšcle).
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, morts ou ont vécu à Arpajon :
- Corbinien de Freising (680-730), Ă©vĂȘque et saint catholique, y a vĂ©cu.
- Anne Claude Louise d'Arpajon (1729-1794), premiÚre dame d'honneur de Marie Leszczynska et de Marie-Antoinette d'Autriche, y est née
- Benjamin Franklin (1710-1790), installa en 1782 un paratonnerre sur la flÚche du clocher de l'église Saint-Clément.
- RenĂ© Liger (?-v.1801), prĂȘtre et pamphletiste, y a vĂ©cu.
- Louis Bérard (1783-1859), homme politique, en a été le député.
- Félix Potin (1820-1871), homme d'affaires, y est né.
- Paul Labbé, (1867-1943), linguiste et ethnologue, y est né.
- Louis Namy (1908-1987), homme politique, en fut conseiller municipal et y est mort.
- Camille Danguillaume (1919-1950), coureur cycliste, y est mort.
- David Galula (1919-1967), lieutenant-colonel, y est mort.
- René Thomas et Ernest A. D. Eldridge y ont battu tour à tour le record de vitesse terrestre en 1924.
- François-Alexandre GalepidÚs dit Moustache (1929-1987), musicien et comédien, y est mort.
- Cécile Vassort (1941-), actrice française, y est née.
- Les frÚres Jacques (1943-) et André Cadiou (? - ?), coureurs cyclistes professionnels, ayant disputé le Tour de France durant les années 1960 et 1970, y ont fait leurs premiÚres armes sportives.
- JoĂ«l Robuchon (1945-2018), cĂ©lĂšbre cuisinier, a reçu la mĂ©daille dâor de la ville dâArpajon en 1966 ainsi qu'une mĂ©daille de bronze et une d'argent.
- René Fontaine (1946-), chocolatier, exerça quelque temps à Arpajon.
- François-Michel Gonnot (1949-), homme politique, y est né.
- Edmond Michelet, homme politique français et résistant, a donné son nom au lycée du centre-ville.
- Wadeck Stanczak (1961-), acteur, y est né.
- Emmanuel Collard (1971-), pilote automobile, y est né.
- Sébastien Hamel (1975-), footballeur, y est né.
- Nino Maisuradze (1982-), championne de France d'échecs 2013 et 2014, d'origine géorgienne, y a habité durant une décennie.
- Bruce Grannec (1986-), joueur professionnel de sport électronique, y est né.
- Gaston Kelman (1953 -) écrivain franco-camerounais auteur du best-seller Je suis noir et je n'aime pas le manioc, y a emménagé en janvier 2012.
- Jean-Luc Dompé (1995-), joueur de football.
HĂ©raldique
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Les armes dâArpajon se blasonnent : ĂcartelĂ©, au premier, de gueules Ă la croix de Toulouse dâargent ; au deuxiĂšme, dâargent Ă quatre pals de gueules ; au troisiĂšme, de gueules Ă la harpe dâor ; au quatriĂšme, dâazur Ă trois fleurs de lys dâor, au bĂąton de gueules pĂ©ri en barre ; sur le tout de gueules Ă la croix de Malte dâargent[161]. Ce blason est une adaptation de celui du marquis Louis VI dâArpajon, seigneur de la ville, qui Ă©tait « Ă©cartelĂ©, au premier et au quatriĂšme dâazur aux trois fleurs de lys dâor et Ă la bordure du mĂȘme, au deuxiĂšme et au troisiĂšme de gueules Ă la harpe dâor » visible au chĂąteau de SĂ©vĂ©rac et de celui de lâancienne commune de Chastres. La prĂ©sence de la harpe en fait des armes parlantes. Il apparaĂźt sur la motrice numĂ©ro BB 9280 de la SNCF dans le cadre du parrainage des matĂ©riels par les communes[162]. |
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Arpajon dans les arts et la culture
- La proximitĂ© de Paris et la prĂ©sence voisine des studios de tournages cinĂ©matographiques Ă Saint-Germain-lĂšs-Arpajon permit Ă Arpajon dâapparaĂźtre dans divers plan de films, notamment en 1960 la place du MarchĂ© et la porte de Paris dans Le PrĂ©sident dâHenri Verneuil[163], en 1962 le magasin Thirion dans La Vie Ă la française et en 1966 dans Paris brĂ»le-t-il ? de RenĂ© ClĂ©ment[164]. Lâaction du film 3 zĂ©ros de Fabien Onteniente sorti en 2002[165] se dĂ©roule Ă Arpajon, mais seule une scĂšne y est tournĂ©e, Ticky Holgado y fait le tour de la place du MarchĂ© Ă vĂ©lo.
- Une légende raconte que le nom Bineau du personnage carnavalesque rappelle un intendant qui se serait octroyé un droit de cuissage sur les demoiselles du village et aurait été brûlé vif en chùtiment[166].
- HonorĂ© de Balzac situe Ă Arpajon une partie de son roman Un dĂ©but dans la vie : « Quant Ă monsieur de SĂ©risy, il nâĂ©migra point pendant la RĂ©volution, il la passa dans sa terre de SĂ©risy, dâArpajon, oĂč le respect quâon portait Ă son pĂšre le prĂ©serva de tout malheur »[167].
- Le personnage dâune « comtesse dâArpajon » apparaĂźt dans lâĆuvre Ă la recherche du temps perdu de Marcel Proust dans les tomes Sodome et Gomorrhe et Le Temps retrouvĂ©.
- Georges Simenon situe son roman La Nuit du carrefour (1931) dans les environs d'Arpajon.
- Le chevrier est aussi appelĂ© haricot dâArpajon.
- La halle d'Arpajon accueille chaque annĂ©e des groupes de garage rock et de punk, pour des concerts en marge de la fĂȘte de la musique. Les Wampas s'y produisent notamment le 23 juin 2018[168].
- Pierre Perret Ă©voque Arpajon dans sa chanson Cuisse de mouche : « Puis ce fut le grand dĂ©part vers notre lune de miel. Dans un hĂŽtel d'Arpajon, on connut lâseptiĂšme ciel. »
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Arpajon », p. 37â49
- Collectif d'auteurs, Arpajon, les grandes étapes de son histoire, Municipalité d'Arpajon
- Jean-Marie Alliot, Les curĂ©s dâArpajon, P. Lamouche,
- J. Peyrafitte, Il Ă©tait une fois lâArpajonnais (1893-1936), Amatteis,
- Collectif d'auteurs, Chronologie des principaux Ă©vĂšnements dâArpajon, Soleil Natal, (ISBN 978-2-905270-04-7)
- Sophie Di Folco, Arpajon : Temps passés, Temps présent, Ville d'Arpajon, , 191 p. (ISBN 978-2-9508201-0-5)
- Collectif d'auteurs, Arpajon et sa région : 1900-1950, Soleil Natal, (ISBN 978-2-905270-94-8)
- SĂ©bastien Fray, « Arpajon au haut Moyen Ăge : essai de synthĂšse des donnĂ©es archĂ©ologiques et textuelles », Revue de la Haute-Auvergne, vol. 75,â , p. 123-133 (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[18] - [19]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- Stephan Georg, « Distance entre Arpajon et Ăvry-Courcouronnes », sur https://fr.distance.to (consultĂ© le ).
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- Stephan Georg, « Distance entre Arpajon et Corbeil-Essonnes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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- Fiche dâArpajon sur le site de lâIGN. ConsultĂ© le 06/09/2008.
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- « Notice explicative de la carte gĂ©ologique de la rĂ©gion d'Ătampes (carte 257N) » [PDF], sur le site du Bureau de recherches gĂ©ologiques et miniĂšres (BRGM) (consultĂ© le ).
- %A9ologie+arpajon&source=web&ots=3ihslx2DAK&sig=KDPhAj45F75k8zI7HHgnH9pWWSI&hl=fr Analyse gĂ©ologique de la rĂ©gion dâArpajon sur book.google : GĂ©ologie appliquĂ©etraitĂ© du gisement et de lâexploitation des minĂ©raux utiles dâAmĂ©dĂ©e Burat. ConsultĂ© le 09/05/2008.
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- Anecdotes de lâEssonne sur le91.free.fr ConsultĂ© le 31/05/2008.
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- Mirian Méloua "La Libération d'Arpajon en prélude à la libération de Paris, 22 août 1944" Bulletin no 29 Art et histoire du Pays de Chùtres, 2004.
- Luc MĂ©loua "Raconte-moi Saint-Germain-lĂšs-Arpajon" Art et histoire du Pays de ChĂątres, 2001.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arpajon (91021) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de l'Essonne (91) », (consultĂ© le ).
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- Fiche entreprise de la commune d'Arpajon sur le site verif.com
- Comptes municipaux sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Endettement municipal sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le 07/12/2010.
- Taux dâimposition sur le site taxe.com ConsultĂ© le 07/12/2010.
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- %5CCOM%5CDL_COM91021.pdf Dossier statistique dâArpajon sur le site de lâINSEE (p. 12). ConsultĂ© le 11/05/2008.
- Liste des maires sur la base de données en ligne mairegenweb.org Consulté le 11/03/2008.
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- Fiche de la commune sur le site du conseil gĂ©nĂ©ral de lâEssonne (consultĂ© le 5 mai 2010)
- « Christian BĂ©raud rĂ©cupĂšre l'Ă©charpe de maire », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,â (lire en ligne).
- « Le nouveau maire dâArpajon sâappelle Christian BĂ©raud », sur Essonne Info, .
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle en France sur le site du MinistĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 17/05/2008.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2002 en Essonne sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 17/05/2008.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2002 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2007 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection prĂ©sidentielle 2012 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 07/05/2012.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2002 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
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- RĂ©sultats de lâĂ©lection lĂ©gislative 2012 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/06/2012.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2004 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection europĂ©enne 2009 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/06/2009.
- RĂ©sultats de lâĂ©lection rĂ©gionale 2004 sur le site du ministĂšre de lâIntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
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- Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 01/09/2010.
- Fiche de l'école Sainte-Jeanne-d'Arc sur le site de la DDEC91. Consulté le 05/09/2010.
- Site du lycée Edmond-Michelet. Consulté le 17/05/2008.
- Taux de réussite au bac sur le site letudiant.fr Consulté le 17/05/2008.
- Liste des établissements de second degré du département sur le site officiel de l'Académie de Versailles. Consulté le 05/09/2010.
- Coordonnées du CIO d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
- Site de la PEEP dâArpajon. ConsultĂ© le 17/05/2008.
- Site de la FCPE dâArpajon. ConsultĂ© le 17/05/2008.
- Répartition des services sur le site du CH Arpajon. Consulté le 17/05/2008.
- Présentation du SMUR d'Arpajon sur le site samu91.free.fr Consulté le 05/09/2010.
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