AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Arpajon

Arpajon[1] (prononcĂ© [aʁpaʒɔ̃] ) est une commune française situĂ©e Ă  trente et un kilomĂštres au sud-ouest de Paris dans le dĂ©partement de l’Essonne en rĂ©gion Île-de-France. C’est le chef-lieu du canton d'Arpajon et du secteur pastoral des Trois-VallĂ©es-Arpajon.

Arpajon
Arpajon
L’hîtel de ville.
Blason de Arpajon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Essonne
Arrondissement Palaiseau
IntercommunalitĂ© CƓur d'Essonne AgglomĂ©ration
Maire
Mandat
Christian BĂ©raud (PS)
2020-2026
Code postal 91290
Code commune 91021
DĂ©mographie
Gentilé Arpajonnais
Population
municipale
11 165 hab. (2020 en augmentation de 5,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4 652 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 35â€Č 25″ nord, 2° 14â€Č 51″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 89 m
Superficie 2,40 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Arpajon
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Arpajon
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Arpajon
GĂ©olocalisation sur la carte : Essonne
Voir sur la carte topographique de l'Essonne
Arpajon
GĂ©olocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Arpajon
Liens
Site web arpajon91.fr

    Du castrum gallo-romain devenue Chastres (Ă©galement Chastres-sous-MontlhĂ©ry) en 250 sur l’importante route de Paris Ă  OrlĂ©ans, le riche territoire de maraĂźchage au cƓur du Hurepoix devint Arpajon, seigneurie du puissant marĂ©chal Philippe de Noailles. ReliĂ©e Ă  la capitale dĂšs la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle par l’Arpajonnais et par la ligne BrĂ©tigny - Tours, elle devint Ă  la fois un lieu de villĂ©giature et un centre industriel et agricole important. Bien que son territoire soit de taille modeste, elle rayonne toujours sur le pays arpajonnais et les communes voisines associĂ©es, autrefois parties intĂ©grantes, Saint-Germain-lĂšs-Arpajon et La Norville. Toujours plus liĂ©e Ă  l’agglomĂ©ration parisienne, elle a su conserver son patrimoine, ses traditions et offre un cadre de vie agrĂ©able Ă  trente minutes du centre de la capitale.

    GĂ©ographie

    Situation

    Localisation d'Arpajon dans le département de l'Essonne.

    La commune d'Arpajon se trouve dans le dĂ©partement de l'Essonne, en rĂ©gion Île-de-France[I 1]. Elle est situĂ©e dans la grande agglomĂ©ration parisienne, au cƓur de son dĂ©partement et de la rĂ©gion naturelle du Hurepoix, Ă  33,76 km par la route[Note 1] au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[2], point zĂ©ro des routes de France, Ă  18,50 km au sud-ouest d'Évry-Courcouronnes[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  19,15 km au sud de Palaiseau[4], Ă  24,24 km au sud-ouest de Corbeil-Essonnes[5] et Ă  20,07 km au nord-est d'Étampes[6]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Arpajon[I 1].

    Arpajon se situe à la rencontre de trois régions géographiques : le Hurepoix, au nord ; la Brie, à l'est ; et la Beauce, au sud-ouest. Elle est établie le long de la vallée de l'Orge, à la confluence avec la Rémarde.

    Le territoire communal ne reprĂ©sente que deux cent quarante hectares, mais c’est la capitale du pays Arpajonnais qui s’étend de Breuillet Ă  l’ouest Ă  BrĂ©tigny-sur-Orge Ă  l’est et de Leuville-sur-Orge au nord Ă  Cheptainville au sud. La relative petite taille de la commune n’empĂȘche pas une dĂ©nivellation importante entre 89 et 47 mĂštres d’altitude et entraĂźne une concentration relativement importante des constructions, sur prĂšs de 80 % du territoire. Les espaces agricoles qui ne reprĂ©sentent que 10 % du territoire sont situĂ©s Ă  l’extrĂȘme nord-est de la commune en bordure de la route nationale 20.

    L’Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre donne les coordonnĂ©es gĂ©ographiques 48°35'28" N et 02°14'55" E au point central de son territoire[7].

    La commune est aussi distante de 549,83 km au nord de son homonyme Arpajon-sur-CĂšre dans le Cantal[8], fief d’origine des seigneurs de la ville.

    Communes limitrophes

    La commune, au territoire relativement petit, est entourĂ©e du nord Ă  l’est par Saint-Germain-lĂšs-Arpajon dont la RĂ©marde et l’Orge forment une frontiĂšre commune, Ă  l’est et au sud-est par La Norville, au sud par le village d’Avrainville, au sud-ouest par Égly et de l’ouest au nord-ouest par la commune d’Ollainville. Sous l’Ancien RĂ©gime, la commune rayonnait sur ces villages, certains comme Saint-Germain-lĂšs-Arpajon en faisant mĂȘme partie intĂ©grante.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[9] : Saint-Germain-lĂšs-Arpajon (0,8 km), La Norville (km), Égly (2,1 km), Ollainville (2,1 km), Guibeville (2,7 km), Avrainville (3,1 km), Leuville-sur-Orge (3,2 km), BruyĂšres-le-ChĂątel (4,1 km), Cheptainville (4,7 km) et Boissy-sous-Saint-Yon (4,7 km).

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[10].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. Les plus anciennes sont : Argile verte, Glaises Ă  CyrĂšnes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville), remontant Ă  l’époque OligocĂšne de la pĂ©riode PalĂ©ogĂšne. Les plus rĂ©centes sont : Colluvions de versant et de fond de vallon, remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°219 - Corbeil-Essonnes » et « n°257 - Etampes » de l'Essonne[11] - [12] et leurs notices associĂ©es[13] - [14].

    Le territoire communal se trouve Ă  la limite des espaces gĂ©ologiques de calcaire du Bassin parisien et de sable de la Beauce[15], avec, Ă  l’extrĂȘme nord, des vestiges de carriĂšres de grĂšs.

    Carte géologique de la commune.
    Géologie de la commune d'Arpajon selon l'échelle des temps géologiques[13] - [14]
    Ère PĂ©riode Époque Nature des sols
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    CF :Colluvions de versant et de fond de vallon
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement
    PléistocÚne non présent
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocÚne non présent
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocĂšne
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grÚs en place ou peu remanié (versant)
    g1CB :Calcaire de Brie stampien et meuliÚres plio-quaternaire indifférenciées
    g1AR :Argile verte, Glaises Ă  CyrĂšnes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville)
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    La ville est construite en partie sur les dépÎts limoneux des riviÚres Orge et Rémarde. Ces limons, récents à l'échelle géologique (moins d'un million d'années), forment une couche sédimentaire superficielle qui reposent sur des formations géologiques plus anciennes. Sous la couche sédimentaire superficielle on trouve les Sables et GrÚs de Fontainebleau, datant de l'étage géologique du Rupélien, qui affleurent au nord de la commune. Sous la couche de grÚs, on rencontre des Calcaires de Brie et de la meuliÚre que l'on retrouve en affleurement dans le sol des plateaux nord et sud de la commune. Ces différentes roches, grÚs et meuliÚre, ont largement été utilisée dans la construction des bùtiments de la ville[16].

    Les roches du sous-sol proche de la ville[16]
    Âge
    (en millions d'années)
    Époque Étage Formation gĂ©ologique
    (0 - 0.0117) Quaternaire Limons des Plateaux (LP)
    (33.9) OligocÚne Rupélien Sables et grÚs de Fontainebleau (g1SF)
    Sannoisien Calcaire et argile Ă  meuliĂšre de Brie (G1CB)
    (56.0) Éocùne Bartonien Calcaire de Saint-Ouen et Calcaire de Champigny (e6-7CH-SO)
    Yprésien Argile plastique (e4AP)
    (≃145.0) CrĂ©tacĂ© Coniacien Craie blanche sĂ©nonienne (C5Cr)

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 2,4 km2[17] - [Note 3]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 2,35 km2[12]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 42 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 47 m et 89 m[20].

    Le centre-ville est situĂ© dans la vallĂ©e de l'Orge, approximativement Ă  quarante-sept mĂštres d’altitude, mais le territoire s’étend au nord et au sud et s’élĂšve rapidement vers le plateau d’Avrainville au sud ou de La Norville Ă  l’est et les prĂ©mices de la colline de Linas au nord, ce qui oblige Ă  gravir pour sortir de la commune. Le point culminant de la commune Ă  quatre-vingt-neuf mĂštres[21] est situĂ© dans la zone d’activitĂ© nord de la Butte-aux-GrĂšs, Ă  proximitĂ© de la forĂȘt de Linas. Cette situation encaissĂ©e entraĂźne notamment la prĂ©sence incongrue d’antennes rĂ©ceptrices de tĂ©lĂ©vision Ă  parfois une dizaine de mĂštres au-dessus des toits.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier d'Arpajon.

    Arpajon se trouve au confluent de la RĂ©marde et de l’Orge, qui se rejoignent en centre-ville. Sur le territoire communal, les deux riviĂšres Ă©voluent en parallĂšle, la RĂ©marde vient du sud-ouest depuis Ollainville et plus au sud, l’Orge vient d’Égly, les deux cours d’eau allant chacun vers le nord-est.

    En aval, l'Orge se divise à deux reprises en bras différents -dits boëlles- qui confluent ensuite, formant des petites ßles.

    Le niveau de l'eau est désormais régulé par des barrages gérés par deux syndicats, le SIBSO (bassin supérieur de l'Orge)[22] et le SIVOA (vallée de l'Orge aval)[23].

    Climat

    Arpajon est situĂ©e en Île-de-France et bĂ©nĂ©ficie d’un climat ocĂ©anique attĂ©nuĂ©, caractĂ©risĂ© par des hivers frais, des Ă©tĂ©s doux et des prĂ©cipitations Ă©galement rĂ©parties sur l’annĂ©e. Les tempĂ©ratures moyennes relevĂ©es Ă  la station dĂ©partementale de BrĂ©tigny-sur-Orge s’élĂšvent Ă  10,8 °C avec des moyennes maximales et minimales de 15,2 °C et 6,4 °C. Les tempĂ©ratures rĂ©elles maximales et minimales relevĂ©es sont de 24,5 °C en juillet et 0,7 °C en janvier, avec des records Ă©tablis Ă  38,2 °C le et −19,6 °C le . La situation en grande banlieue de la commune entraĂźne une moindre densitĂ© urbaine et une diffĂ©rence nĂ©gative de un Ă  deux degrĂ©s Celsius avec Paris. Toutefois, situĂ©e Ă  proximitĂ© du centre urbain et sans prĂ©sence de vastes espaces de culture, l’ensoleillement de la commune s’établit Ă  1 798 heures annuellement, comme sur l’ensemble du nord du dĂ©partement. Avec 598,3 millimĂštres de prĂ©cipitations cumulĂ©es sur l’annĂ©e et une rĂ©partition approximative de cinquante millimĂštres par mois, la commune est arrosĂ©e dans les mĂȘmes proportions que les autres rĂ©gions du Nord de la Loire.

    Données climatiques à Arpajon.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1 2,8 4,8 8,3 11,1 13 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
    Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
    Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
    Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[24] - [25].

    Urbanisme

    Typologie

    Arpajon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [26] - [27] - [28]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[29] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30] - [31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32] - [33].

    Occupation des sols

    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 81,0 % 192,81
    Espace urbain non construit 9,1 % 21,61
    Espace rural 9,9 % 23,56
    Source : Iaurif[34]

    Lieux-dits, Ă©carts et quartiers

    La commune n’étant pas trĂšs Ă©tendue, elle ne dispose pas prĂ©cisĂ©ment d’un dĂ©coupage en quartiers. NĂ©anmoins, il est possible de distinguer le centre-ville dĂ©limitĂ© au nord par la porte de Paris dont deux piliers sont encore visibles et la porte d'Étampes au sud, le quartier de la gare, le moulin de Cerpied. Au nord, Ă  proximitĂ©, se trouve le lieu-dit La Montagne, en rĂ©fĂ©rence Ă  la cĂŽte pour y accĂ©der depuis le centre-ville et, Ă  l’extrĂȘme nord, l’ancien quartier des Folies, aujourd’hui devenu la zone d’activitĂ©s la Butte-aux-GrĂšs. DeuxiĂšme zone d’activitĂ©s, Les Belles-Vues rappellent le caractĂšre dominant la vallĂ©e de cet espace jadis agricole.

    La ville compte Ă©galement un petit quartier prioritaire, avec un millier d'habitants, au sud de la rue Paul Demange[35].

    Voies de communication et transports

    La gare d’Arpajon.

    L’axe principal du territoire reste la route nationale 20, qui Ă©vite par une dĂ©viation Ă  l’ouest le centre-ville depuis 1956 et traverse Arpajon du nord au sud. La commune est aussi le point de convergence de trois routes dĂ©partementales importantes du dĂ©partement, la route dĂ©partementale 116 qui mĂšne Ă  Dourdan Ă  l’ouest, la route dĂ©partementale 449 qui mĂšne Ă  La FertĂ©-Alais au sud et la route dĂ©partementale 152 qui mĂšne Ă  BrĂ©tigny-sur-Orge Ă  l’est et Limours Ă  l’ouest, doublĂ©e par la route dĂ©partementale 97 aussi vers Limours. S’ajoute la route dĂ©partementale 192 qui fait office de voie rapide de ce qui tend Ă  devenir l’agglomĂ©ration d’Arpajon-Égly-Breuillet, la route dĂ©partementale 193 qui la relie Ă  la route dĂ©partementale 19. La commune est enfin situĂ©e Ă  quatre kilomĂštres au sud de la Francilienne, axe majeur rĂ©gional qui permet l’accĂšs rapide aux autoroutes A10 et A6.

    La commune est aussi traversĂ©e d’est en ouest par la ligne BrĂ©tigny - Tours, empruntĂ©e par la ligne C4 du RER avec un terminus Ă  Dourdan - La ForĂȘt et un accĂšs Ă  la capitale. Elle dispose sur son territoire de la gare d'Arpajon desservie par deux trains par heure et par sens en heure creuse, jusqu'Ă  quatre en heure de pointe (dans le sens de la pointe).

    La commune est aussi desservie par la ligne 91.04 du rĂ©seau Albatrans Ă  destination d’Évry, par les lignes Daniel Meyer DM151 Ă  destination de Paris-Porte d'OrlĂ©ans[36], DM153 Ă  destination de Massy-Palaiseau, DM19 Ă  destination de BrĂ©tigny-sur-Orge[37] et DM20 pour le pays arpajonnais entre Égly et La Norville[38]. Les lignes 68.01 et 68.05 du rĂ©seau de bus Keolis Meyer mĂšnent Ă  BruyĂšres-le-ChĂątel et Boissy-sous-Saint-Yon[39] - [40]. La ligne 39.18 de la Savac mĂšne Ă  Limours-en-Hurepoix[41]. Des navettes gratuites assurent le transport sur le territoire communal, dont certaines dĂ©diĂ©es au troisiĂšme Ăąge.

    L’aĂ©roport Paris-Orly n’est situĂ© qu’à dix-huit kilomĂštres, facilement accessible par la route nationale 20, l’aĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle est lui situĂ© Ă  cinquante et un kilomĂštres. Pour le trafic particulier et de loisir, l’aĂ©roport d'Étampes MondĂ©sir est lui Ă  vingt-sept kilomĂštres.

    Toponymie

    Castra, Castra vico (sur une piĂšce de monnaie mĂ©rovingienne.)[42], Castrinse territorium[42], Chastres vers l’an 250, ChĂątres[42], ChĂątres-sous-MontlhĂ©ry au XVIIe siĂšcle, Castra Arpajonis au XVIIIe siĂšcle[42].

    Les Gallo-romains placĂšrent un castrum pour surveiller le passage de l’Orge sur la route entre LutĂšce et Cenabum, castrum qui devint Chastres vers l’an 250 puis ChĂątres (parfois ChĂątres-sous-MontlhĂ©ry) au XVIIe siĂšcle avec la rĂ©forme de l’orthographe et l’apparition de l’accent circonflexe Ă  la place du « s » muet. Chastres pourrait aussi signifier « pays des riviĂšres » dans « la langue des barbares »[43]. Chastres, l'ancien nom d'Arpajon, est issu du latin castrum dĂ©signant une place fortifiĂ©e.

    En 1720, Louis VI issu de la famille d'Arpajon du Rouergue acheta le marquisat de ChĂątres. Il obtint du rĂ©gent Philippe d’OrlĂ©ans le privilĂšge de donner son nom Ă  la ville qui devint Arpajon, diffusant de force le nom en battant les paysans qui avaient le malheur de rĂ©pondre ChĂątres Ă  la question « oĂč rĂ©sides-tu ? »[44]. En 1794, Philippe de Noailles et son Ă©pouse Anne Claude Louise d'Arpajon, premiĂšre dame d’honneur de Marie-Antoinette furent guillotinĂ©s ; en 1793 la commune prit le nom de Franc-val ou Francval pour revenir rapidement Ă  Arpajon[45].

    À l’instar d’Avignon et d’Arles, la prĂ©position « en » n’est pas utilisĂ©e. On dira « une rĂ©sidence Ă  Arpajon ». À l’inverse, l’on dira « une rĂ©sidence en Arpajonnais ».

    Histoire

    Les origines

    À l’époque de la Gaule romaine, un castrum est installĂ© au croisement entre la route de LutĂšce Ă  Cenabum et la riviĂšre l’Orge dans la vallĂ©e, sur ce qui Ă©tait le territoire de la tribu des Parisii. La mise au jour en 1960 de vestiges, notamment d’un cimetiĂšre gallo-romain certifie cette occupation antique. L’évolution du nom vers Chastres est parfois datĂ©e vers l’an 250[46]. Deux monuments mĂ©galithiques subsistent, l’un dans le parc de la bibliothĂšque, l’autre proche de la RĂ©marde, une inscription en gaulois est retrouvĂ©e en 1947 et conservĂ©e au musĂ©e municipal de Saint-Germain-en-Laye[47].

    Moyen Âge, le bourg de Chastres-sous-MontlhĂ©ry

    Carte d’« Arpajon » selon Cassini.

    Au Xe siĂšcle, une premiĂšre Ă©glise est bĂątie dans le village, mais elle est vite ruinĂ©e. En 1006, elle est confiĂ©e par Renaud de VendĂŽme, Ă©vĂȘque de Paris, aux moines bĂ©nĂ©dictins de l’abbaye de Saint-Maur qui rebĂątissent l’église, son clocher et la consacrent au pape ClĂ©ment Ier. Ils y ajoutent un cloĂźtre, un prieurĂ© et une grange aux dĂźmes.

    Un document datĂ© de 1265 atteste la prĂ©sence Ă  Arpajon d’un hĂŽtel-Dieu pour l’hĂ©bergement des voyageurs et indigents. Il y a aussi plusieurs moulins sur l’Orge et la RĂ©marde. La ville est fortifiĂ©e et dispose alors de cinq portes.

    En 1317, Pierre de Chastres est inhumĂ© dans l’église paroissiale. En 1360, pendant la guerre de Cent Ans, la ville est assiĂ©gĂ©e par le roi Édouard III d'Angleterre et l’église, oĂč huit cents personnes s’étaient rĂ©fugiĂ©es, est incendiĂ©e, ne laissant aucun survivant.

    En 1470 la seigneurie de Chastres appartient au seigneur de Marcoussis. En juillet 1470, le roi Louis XI autorise, pour son conseiller et chambellan Jean de Graville, deux jours de foire Ă  Chastres-sous-MontlhĂ©ry par ses lettres patentes[48]. Louis Malet de Graville fait construire une halle au croisement des routes de Paris Ă  Étampes et de Dourdan Ă  Corbeil.

    Époque moderne, de Chastres à Arpajon

    En 1510, les moines, grĂące Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© des familles Graville et Montagu, entreprennent des rĂ©novations importantes sur l’église et, en 1542, est crĂ©Ă©e la subdĂ©lĂ©gation de Chastres rattachĂ©e Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Paris. En 1545, la seigneurie de Chastres devient indĂ©pendante.

    En 1643 est fondue la cloche nommĂ©e Antoinette. Le , Turenne stationne ses troupes Ă  ChĂątres pour protĂ©ger la cour Ă  Saint-Germain avant de marcher sur Étampes le .

    En 1717, l’hĂŽtel-Dieu est entiĂšrement reconstruit. En 1720, Louis de SĂ©vĂ©rac, marquis d’Arpajon, issu de la grande famille mĂ©diĂ©vale d’Arpajon, l’achĂšte et obtient de Philippe d’OrlĂ©ans le privilĂšge de donner son nom Ă  la commune. Toutefois, la diffusion est longue et les paysans qui refusent d’abandonner le nom de ChĂątres sont bastonnĂ©s. Il s’engage aussi Ă  rĂ©duire les impĂŽts locaux pendant deux ans. De cette famille sont issues les armes parlantes de la ville. En 1733, il fait abattre l’ancienne porte de ville du nord, trop Ă©troite pour les nombreux chariots et Ă©rige Ă  la place deux pilastres, l’actuelle porte de Paris. Mort le , il est inhumĂ© dans le chƓur de l’église paroissiale.

    En 1782, Benjamin Franklin installe un paratonnerre sur la flÚche de l'église Saint-Clément[49].

    Révolution française, Arpajon devient Francval

    À la RĂ©volution, la commune choisit de porter le nom de Francval[50]. Une coutume existe de donner le nom du lieu de baptĂȘme comme deuxiĂšme ou troisiĂšme prĂ©nom : c’est ainsi qu’un garçon est prĂ©nommĂ© Francval l’an II[51].

    Le seigneur du lieu, Philippe de Noailles, fut guillotinĂ© avec son Ă©pouse Anne Claude Louise d'Arpajon, premiĂšre dame d’honneur de Marie-Antoinette.

    Napoléon Ier et Joséphine à Arpajon

    Le chĂąteau est vendu en 1802 et dĂ©moli. En 1800 est crĂ©Ă© le canton d'Arpajon, alors rattachĂ© Ă  l’arrondissement de Corbeil dans le dĂ©partement de Seine-et-Oise. En 1806, NapolĂ©on Ier et l’impĂ©ratrice JosĂ©phine visitent la ville et offrent le maĂźtre-autel de l’église.

    Travaux d'urbanisme au XIXe siĂšcle

    En 1833 est inauguré un grand hÎtel des postes et télégraphes.

    La deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle a lieu le percement du boulevard de la Gare, l’inauguration en 1865 de la gare et la construction de villas de villĂ©giature.

    En 1868, la commune se dote d’un hĂŽtel de ville Ă  la place du chĂąteau seigneurial. Puis, en 1889, elle achĂšte la pagode prĂ©sentĂ©e par le Tonkin lors de l’exposition universelle de Paris.

    Industrie et chemin de fer dans la seconde moitié du XIXe siÚcle

    En 1851, les frÚres Martin, originaires de Limoges, implantent une usine de chaussures qui, en 1900, emploie quatre cent cinquante adultes et environ cinquante enfants. Elle est rachetée par les chaussures André en 1920 et ferme ses portes définitivement en 1956.

    Cette mĂȘme annĂ©e est crĂ©Ă©e la « Compagnie de chemin de fer sur route de Paris Ă  Arpajon », qui ouvre en 1893 le tronçon Porte d'OrlĂ©ans-Antony, puis Antony-Longjumeau, Longjumeau-MontlhĂ©ry et, enfin, en 1894, MontlhĂ©ry-Arpajon pour le transport des voyageurs.

    Dans les villages environnants, Marcoussis, Linas, MontlhĂ©ry, le maraĂźchage est trĂšs important et conduit, de 1911 Ă  1936, Ă  l’élargissement de l’Arpajonnais aux tomates, fraises, haricots cultivĂ©s dans les champs vers les halles de Paris.

    • Modernisation d’Arpajon au XIXe siĂšcle
    • La gare d’Arpajon au dĂ©but du XXe siĂšcle.
      La gare d’Arpajon au dĂ©but du XXe siĂšcle.
    • La station de l'Arpajonnais implantĂ©e Ă  un kilomĂštre de la gare d'Arpajon Ă©tait exploitĂ©e au dĂ©but du XXe siĂšcle par la CGB.
      La station de l'Arpajonnais implantée à un kilomÚtre de la gare d'Arpajon était exploitée au début du XXe siÚcle par la CGB.
    • La halle au dĂ©but du XXe siĂšcle.
      La halle au début du XXe siÚcle.

    PremiĂšre Guerre mondiale, un hĂŽpital militaire Ă  Arpajon

    Pendant la Premiùre Guerre mondiale, la maison Fenaille devient l’hîpital auxiliaire de l’association des Dames de France (HAADF) no 209, tandis que la maison Salavin devient l’HAADF no 283[52].

    Entre-deux-guerres, courses automobiles Ă  Arpajon

    En 1922 est inaugurée la premiÚre Foire aux haricots, classée foire nationale en 1970.

    Le , sur la longue ligne droite de la route nationale 20 entre Arpajon et Torfou, René Thomas établit un record de vitesse terrestre avec 230,47 km/h sur une Delage La Torpille, suivi le par Ernest A. D. Eldridge qui augmenta la vitesse à 234,98 km/h sur une Fiat SB4 « Mefistofele »[53]. En , Michel Doré obtient les records mondiaux de catégorie huit cylindres, sur le kilomÚtre et le mille départ lancé, à plus de 222 km/h sur une Panhard lors du « Meeting des records ».

    En , l’Hîtel-Dieu devint un hospice à la suite de la construction d’un premier hîpital hors de la ville.

    Seconde Guerre mondiale, libération de la ville par la deuxiÚme division blindée

    Le , la premiĂšre colonne de la septiĂšme division blindĂ©e amĂ©ricaine (gĂ©nĂ©ral Silvester Lindsay MacDonald), en provenance d'Ollainville, libĂšre la commune, entraĂźnant la liesse gĂ©nĂ©rale place de la Mairie et place du MarchĂ© : elle tente sans succĂšs une incursion vers MontlhĂ©ry. En fin de soirĂ©e, un dĂ©tachement de la deuxiĂšme division blindĂ©e française (gĂ©nĂ©ral Leclerc) — en provenance de Limours — conduit par le commandant de Guillebon vient reconnaĂźtre la situation sur la route nationale 20 et passe la nuit au lieu-dit la Montagne. Le , la septiĂšme division poursuit sa route vers l'est (Corbeil) afin de contourner Paris. Le dĂ©tachement de la deuxiĂšme division blindĂ©e s’en retourne, laissant la population arpajonnaise inquiĂšte malgrĂ© la prĂ©sence des Forces françaises intĂ©rieures locales. Le , le groupement tactique V de la deuxiĂšme division blindĂ©e commandĂ© par le colonel Warabiot quitte Rambouillet au lever du jour et atteint Arpajon dans la matinĂ©e : le gĂ©nĂ©ral Leclerc rencontre Jacques Chaban-Delmas (sorti clandestinement de Paris) sur la route nationale 20, en amont d’Arpajon. La commune est dĂ©finitivement libĂ©rĂ©e[54].

    Le sport à Arpajon dans la seconde moitié du XXe siÚcle

    En 1955, une carriĂšre situĂ©e au lieu-dit La Petite-Folie, Ă  cheval sur les communes d’Arpajon et de Saint-Germain-lĂšs-Arpajon, est amĂ©nagĂ©e en terrain de moto-cross sous l’impulsion de Roger Pinard qui tient alors un magasin de motocyclettes Ă  La Montagne : lui-mĂȘme et le jeune Georges Diani en deviennent les vedettes locales. Ils ne peuvent rivaliser avec les champions nationaux qui s'y produisent, RĂ©my Julienne, qui fonde ensuite une troupe de cascadeurs pour le cinĂ©ma, Louis Meznarie qui devient prĂ©parateur pour les 24 heures du Mans, Robert et Claire Adnet pĂšre et fille, coĂ©quipiers en side-car..., mais y disputent plusieurs manches du championnat de France[55].

    Le , Arpajon est sur le passage du tour cycliste de l'Essonne. Arpajon est aussi la derniĂšre ville Ă©tape du tour de France 1999 avant un trajet de cent quarante-trois kilomĂštres vers Paris.

    Le , aprĂšs le dĂ©membrement du dĂ©partement de Seine-et-Oise, Arpajon est intĂ©grĂ©e au nouveau dĂ©partement français de l’Essonne et abandonne son ancien code INSEE, le 78021.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont nommés les Arpajonnais[56].

    Évolution dĂ©mographique

    Arpajon connaĂźt l’évolution dĂ©mographique d’un bourg aujourd’hui intĂ©grĂ© Ă  l’agglomĂ©ration parisienne. De 1 988 Arpajonnais dĂ©comptĂ©s lors du premier recensement de 1793, la population a lentement crĂ» jusqu’à un premier accident dĂ©mographique en 1846 oĂč la population tombe Ă  2 017 et un second plus important en 1856 oĂč elle chute Ă  1 890. Ensuite, la dĂ©mographie fit un bond jusqu’à 2 822 en 1872 pour relativement se stabiliser avant une nouvelle croissance soutenue au sortir de la PremiĂšre Guerre mondiale avec 3 221 en 1921, encore accrue aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, malgrĂ© les cent trente-neuf victimes civiles et militaires des deux conflits[57], avec la construction de grands ensembles pour atteindre 4 550 personnes en 1954, 8 105 en 1975 et finalement 9 668 lors du recensement de 2006. En 1999, 10,8 % des Arpajonnais Ă©taient de nationalitĂ© Ă©trangĂšre et 14 % des foyers Ă©taient composĂ©s de familles monoparentales[58] soit 2 points supplĂ©mentaires pour chacune des catĂ©gories comparativement aux chiffres du dĂ©partement[59]. Parmi cette population Ă©trangĂšre, 3,4 % Ă©taient originaires du Portugal, 1,6 % du Maroc et de Turquie, 1,3 % d’AlgĂ©rie, 0,3 % de Tunisie et 0,2 % d’Espagne et d’Italie[60].


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[61] - [Note 6].

    En 2020, la commune comptait 11 165 habitants[Note 7], en augmentation de 5,51 % par rapport Ă  2014 (Essonne : +2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9882 1532 1102 1732 1652 1722 2342 0172 094
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8902 1482 5652 8222 7792 7762 8512 9703 032
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9042 9753 1913 2213 5783 9994 0694 1954 550
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 9356 5768 1057 9998 7139 0539 66810 70410 227
    2020 - - - - - - - -
    11 165--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee Ă  partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  39,5 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 21,5 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 20,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 5 481 hommes pour 5 439 femmes, soit un taux de 50,19 % d'hommes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,98 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,8
    6,0
    75-89 ans
    9,6
    11,7
    60-74 ans
    13,2
    18,6
    45-59 ans
    17,0
    22,3
    30-44 ans
    20,2
    20,8
    15-29 ans
    20,7
    20,0
    0-14 ans
    17,5
    Pyramide des ùges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[64]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,2
    5,2
    75-89 ans
    6,9
    12,7
    60-74 ans
    13,6
    20,2
    45-59 ans
    19,6
    20
    30-44 ans
    20,2
    19,9
    15-29 ans
    18,3
    21,6
    0-14 ans
    20

    Politique et administration

    Politique locale

    Arpajon est le chef-lieu du canton reprĂ©sentĂ© par les conseillers dĂ©partementaux Dominique Bougraud (UDI) et Alexandre Touzet (DVD), Ă  l'arrondissement de Palaiseau et Ă  la troisiĂšme circonscription de l'Essonne reprĂ©sentĂ©e par la dĂ©putĂ©e LaĂ«titia Romeiro Dias (LREM). Son maire actuel est Christian BĂ©raud (PS), assistĂ© de neuf adjoints choisis parmi le conseil municipal composĂ© de trente-trois Ă©lus rĂ©partis aprĂšs les derniĂšres Ă©lections de 2020 en vingt-six Ă©lus de gauche, cinq Ă©lus de droite et deux Ă©lus communistes dans l’opposition.

    L’Insee lui attribue le code 91 3 01 021[65]. La commune d’Arpajon est enregistrĂ©e au rĂ©pertoire des entreprises sous le code SIREN 219 100 211. Son activitĂ© est enregistrĂ©e sous le code APE 8411Z[66].

    En 2009, la commune disposait d’un budget de 16 504 000 € dont 11 359 000 € de fonctionnement et 5 145 000 € d’investissement[67], financĂ©s pour 34,85 % par les impĂŽts locaux[68], la dette municipale s’élevait la mĂȘme annĂ©e Ă  487 000 €[69]. En 2009, les taux d’imposition s’élevaient Ă  11,78 % pour la taxe d'habitation, 14,74 % et 46,78 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti et le non-bĂąti et 15,09 % pour la taxe professionnelle fixĂ©e par l’intercommunalitĂ©[70]. La commune dispose d’un centre communal d'action sociale, la commune disposait en 2009 sur son territoire de neuf cent quatre-vingt-treize logements HLM[71] soit 23 % du parc total[72].

    La commune Ă©tait le siĂšge de la communautĂ© de communes de l'Arpajonnais qui regroupait quatorze communes, compĂ©tente pour le dĂ©veloppement Ă©conomique, l’amĂ©nagement de l’espace et des voiries, les politiques de logements sociaux, du sport, de la culture et de la petite enfance, la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres et l’accueil des gens du voyage. Elle adhĂšre en outre au syndicat mixte de la vallĂ©e de l’Orge aval (SIVOA) avec trente-deux communes pour la prĂ©servation et la valorisation de l’environnement.

    Conseil municipal d’Arpajon (mandature 2020-2026).
    Liste Tendance Effectif Statut
    « Arpajon ensemble » PS 26 Majorité
    « Réussir Arpajon » DVD 5 Opposition
    « Une gauche citoyenne écologique et solidaire pour Arpajon » PCF 2 Opposition

    Liste des maires

    Trente-et-un maires se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de l’administration municipale d’Arpajon depuis l’élection du premier en 1800.

    Liste des maires successifs[73].
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 mars 1983 Louis Abel Cornaton SE
    mars 1983 mars 1989 Théophile Guesdon DVD
    mars 1989 juin 1995 André Hervé RPR
    juin 1995 mars 2001 Madeleine Levesque DVD
    mars 2001 mars 2011[74] Pascal Fournier PS Chef d’entreprise[75]
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d’Arpajon (2011 → 2015)
    Vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de l'Essonne (2011 → 2015)
    DĂ©missionnaire
    avril 2011[76] - [77] En cours Christian Béraud PS Ingénieur
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Tendances et résultats politiques

    La vie politique d’Arpajon des derniĂšres annĂ©es se caractĂ©rise par une certaine ambivalence des rĂ©sultats, suivants frĂ©quemment les tendances nationales. La commune, qui fut quelque temps Ă  droite, bascula d’une courte avance en 2001 Ă  gauche avec l’élection de Pascal Fournier (socialiste) rĂ©Ă©lu dĂšs le premier tour en 2008 avec 77,29 % des suffrages. De fait, les scrutins locaux (Ă©lections cantonales ou rĂ©gionales) sont systĂ©matiquement remportĂ©s par la gauche, exception faite de l’élection cantonale partielle de 2004 remportĂ©e Ă  seulement 50,87 % par Philippe Le Fol (DVD). À l’inverse, et toujours conformĂ©ment aux rĂ©sultats nationaux, les Ă©lections lĂ©gislatives de 2002 et 2007 comme les Ă©lections prĂ©sidentielles en 2002 et 2007 ont Ă©tĂ© largement remportĂ©es par la droite parlementaire. En 2002, le rĂ©sultat de Jean-Marie Le Pen (18,20 %) fut toutefois supĂ©rieur Ă  Arpajon, tant par rapport au chiffre national (17,79 %[78]) que dĂ©partemental (15,04 %[79]). De la mĂȘme maniĂšre, les Ă©lecteurs arpajonnais ont suivi la mouvance nationale lors du scrutin europĂ©en de 2004 oĂč la gauche devançait la droite de peu mais aussi Ă  l’occasion du rĂ©fĂ©rendum relatif au traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour l’Europe oĂč le « non » l’a emportĂ©.

    Élections prĂ©sidentielles, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections lĂ©gislatives, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections europĂ©ennes, rĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections rĂ©gionales, rĂ©sultats des deux meilleurs scores

    Élections cantonales, rĂ©sultats des deuxiĂšmes tours

    Élections municipales, rĂ©sultats du deuxiĂšme tour 2001, tour unique en 2008

    Référendums

    Enseignement

    Les Ă©tablissements scolaires d’Arpajon sont rattachĂ©s Ă  l’acadĂ©mie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de l’école primaire Édouard-Herriot, des Ă©coles maternelles Anatole-France et La RĂ©marde et de l’école Ă©lĂ©mentaire Victor-Hugo[97]. S’ajoute l’école privĂ©e catholique Sainte-Jeanne-d’Arc rattachĂ©e au diocĂšse[98]. Étrangement, la commune n’est pas Ă©quipĂ©e sur son territoire de collĂšge, les Ă©lĂšves doivent se rendre dans les communes voisines de La Norville aux collĂšges Jean-Moulin et Albert-Camus ou Saint-Germain-lĂšs-Arpajon au collĂšge Roland-Garros.

    Elle dispose cependant, du fait de son statut de chef-lieu de canton, de trois lycĂ©es, le gĂ©nĂ©ral et technologique Edmond-Michelet qui dispense une formation au BTS IRIS[99], le gĂ©nĂ©ral et technologique RenĂ©-Cassin qui affichait en 2007 88 % de rĂ©ussite au baccalaurĂ©at[100] et le professionnel Paul-Belmondo[101]. Dans les locaux du centre hospitaliers se trouve aussi un centre de formation d’aides-soignants.

    Un centre d'information et d'orientation est présent sur la commune[102]. Des centres de loisirs accueillent les enfants hors temps scolaires, deux crÚches accueillent les jeunes enfants. La PEEP[103] et la FCPE[104] sont présentes sur la commune.

    Un institut de formation aide-soignant (IFAS) est implanté dans le centre hospitalier d'Arpajon.

    Santé

    La commune dispose sur son territoire d’un centre hospitalier d’une capacitĂ© de trois cent deux lits, rĂ©partis dans les services de chirurgie, obstĂ©trique, pĂ©diatrie, gastro-entĂ©rologie, diabĂ©tologie, cardiologie, pneumologie et radiographie[105]. Un service d’urgences complĂ©tĂ© par le service mobile d'urgence et de rĂ©animation est actif pour les quarante-deux communes environnantes[106]. Le centre est rĂ©parti sur quatre sites, l’hĂŽpital en centre-ville, le centre de rĂ©adaptation sur la commune voisine d’Égly et les maisons de retraites Village du Pays de ChĂątres et Guinchard, cette derniĂšre accueillant les malades d’Alzheimer en journĂ©e[107]. Un centre de planification familiale[108] et de protection maternelle et infantile[109] est implantĂ© dans la commune.

    L’hĂŽpital privĂ© de Paris-Essonne, anciennement clinique des Charmilles, complĂšte l’offre avec soixante lits, un service de chirurgie et une spĂ©cialisation en pathologies de la face : ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie et stomatologie[110].

    En ville, quarante-sept médecins[111] et douze chirurgiens-dentistes[112] exercent, quatre pharmacies[113] distribuent les remÚdes.

    Services publics

    L’ancien tribunal d’instance, anciens Bains-Douches municipaux.

    La sĂ©curitĂ© de la commune est assurĂ©e par la prĂ©sence sur son territoire d’un commissariat de police[114] et d’un centre de secours et incendie[115].

    Les organismes publics sont relativement nombreux Ă  Arpajon, qui accueille une agence postale[116], des agences PĂŽle emploi[117] et Assedic[118], un centre du TrĂ©sor public[119] et un centre des impĂŽts, une caisse d’allocations familiales[120] et de la Caisse primaire d'assurance maladie[121] et une subdivision de la DDE.

    Deux offices notariaux[122], une Ă©tude d’huissier de justice[123] et deux avocats[124] rattachĂ©s au barreau d’Évry sont implantĂ©s sur la commune.

    De 1985 Ă  2009, un greffe du tribunal d’instance Ă©tait installĂ© sur la commune. La commune disposait avant la rĂ©forme de la justice d’un tribunal d’instance mais dĂ©pend aujourd’hui de celui de Longjumeau, comme pour le conseil des prud’hommes et des tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry, tous attachĂ©s Ă  la cour d'appel de Paris.

    Jumelages

    Arpajon a développé des associations de jumelage avec :

    Vie quotidienne Ă  Arpajon

    Culture

    La bibliothĂšque municipale dans les anciennes Ă©curies du chĂąteau.

    Pour les manifestations culturelles, la commune dispose de la salle d’exposition Francval. Le cinĂ©ma Stars et ses cinq salles projette parfois des films d’art et d’essai. Ce cinĂ©ma, fermĂ© depuis 2020, a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© et rouvert le sous le nom de PremiĂšre CinĂ©mas Arpajon en rĂ©fĂ©rence au magazine cinĂ©matographique PremiĂšre[126].

    Un conservatoire d'enseignement artistique communautaire propose aux Arpajonnais l'enseignement de la musique classique et actuelle, de la danse classique et du théùtre, une bibliothÚque est aménagée dans les anciennes écuries du chùteau.

    Vingt-quatre associations Ɠuvrent à la promotion et la diffusion de la culture[127].

    Sports

    La relative petite taille de la commune ne lui permet pas de disposer d’infrastructures sportives d’importance. Deux stades se trouvent Ă  proximitĂ©, Gaston-Cornu Ă  Saint-Germain-lĂšs-Arpajon et Louis-Babin Ă  La Norville. Cette derniĂšre commune accueille aussi le bassin nautique. Dix-neuf associations sont nĂ©anmoins implantĂ©es sur la commune.

    Arpajon a été ville de passage du Tour cycliste de l'Essonne 1977 et ville étape du Tour de France 1999. En marge de la foire aux Haricots sont organisés un rallye pédestre et une course cycliste.

    Festivités

    La place de ChĂątres lors de la foire aux Haricots.

    Deux manifestations rythment l’annĂ©e festive d’Arpajon. Le carnaval de Bineau au cours duquel une reprĂ©sentation de l’intendant est brĂ»lĂ©e sur la place de ChĂątres se dĂ©roule chaque annĂ©e le premier dimanche de mars.

    La foire aux Haricots, manifestation commerciale et artisanale, crĂ©Ă©e en 1922 et reconnue foire nationale depuis 1970, est organisĂ©e chaque annĂ©e le troisiĂšme week-end de septembre en mĂ©moire du passĂ© maraĂźcher du territoire et notamment du chevrier, variĂ©tĂ© typique d’Arpajon.

    D’autres manifestations nationales comme la FĂȘte de la musique sont relayĂ©es dans la commune.

    Lieux de culte

    L’église Saint-ClĂ©ment.

    La paroisse catholique d’Arpajon dĂ©pend du diocĂšse d'Évry-Corbeil-Essonnes et du doyennĂ© des Trois-VallĂ©es-Arpajon. L’église principale est consacrĂ©e Ă  saint ClĂ©ment[128].

    Une église protestante évangélique est présente sur la commune. Les autres confessions religieuses ne disposent pas de lieu de culte sur le territoire communal.

    MĂ©dias

    L’édition « CƓur Essonne » de l’hebdomadaire Le RĂ©publicain relate les informations locales de l’Arpajonnais. MalgrĂ© sa situation gĂ©ographique encaissĂ©e, la commune se trouve dans le bassin d’émission de France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et TĂ©lif.

    Économie

    Capitale de l’Arpajonnais, terre historique de maraĂźchage, la commune a longtemps Ă©tĂ© un lieu d’échanges commerciaux, connue pour sa foire depuis le XIIIe siĂšcle.

    Une premiÚre moitié de XXe siÚcle industrielle

    Durant la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, la commune a vu l'essor de plusieurs activitĂ©s industrielles qui crĂ©Ăšrent de l'emploi pour la population du canton. À cĂŽtĂ© des RĂ©gies de gaz et d'Ă©lectricitĂ© (respectivement 1025 et 400 abonnĂ©s en 1925) employant une nombreuse main-d'Ɠuvre, des entreprises privĂ©es s'Ă©taient dĂ©veloppĂ©es, les Chaussures AndrĂ© (348 ouvriers en 1928, 427 ouvriers en 1938, 410 ouvriers en 1950), les Établissements Morel (32 ouvriers en 1928, 80 ouvriers en 1938, 48 employĂ©s et ouvriers en 1950) pour la colle et les produits pour chaussures, les Établissements Labord (10 ouvriers en 1928, 17 employĂ©s et ouvriers en 1950) pour les colles industrielles et les trĂ©pointes, les Chaussures Dressoir, les Chaussures Aimont et Vve Depal, l'atelier de chaussures Slim, les Moteurs Constan (atelier de mĂ©canique), une fabrique de boutons (Castary). Vinrent s'ajouter Ă©galement les Établissements Edgar Franck qui deviendront Calorstat (54 cadres, employĂ©s et ouvriers en 1950) pour les Ă©quipements automobiles, les Établissements Mercier (43 employĂ©s et ouvriers en 1950 sous le nom Mercier-Pincemaille) pour les travaux publics, Les EntrepĂŽts de l'Orge (36 cadres, employĂ©s et ouvriers en 1950) pour les vins et spiritueux, les Établissements Lagrange et Rondeau (34 cadres, employĂ©s et ouvriers en 1950 sous le nom de Lagrange) pour les charpentes de bois, les Établissements Cherblanc (26 cadres, employĂ©s et ouvriers en 1950) pour les chaussures de luxe, les Établissements Lissac (une vingtaine de personnes en 1950) pour les lunettes, les Établissements Coret (13 cades, employĂ©s et ouvriers) pour la quincaillerie, les Établissements Sari (12 cadres, employĂ©s et ouvriers) pour les phosphates et de nombreuses entreprises artisanales employant moins de 10 personnes[129].

    Une deuxiÚme moitié de XXe siÚcle orientée vers le commerce et les services

    Elle a perdu son rĂŽle agricole (trois exploitations seulement subsistent) et industriel. Elle reste toutefois dotĂ©e d’un centre-ville riche en commerces de proximitĂ© rassemblĂ©s autour d’une association de commerçants. Plus de six cents entreprises sont installĂ©es sur la commune dont prĂšs d’un tiers de commerces. En 2004, cinquante-deux entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es sur la commune[130]. Deux zones industrielles regroupent la plupart des autres structures, les Belles-Vues et la Butte-aux-GrĂšs[131], toutes deux situĂ©es au nord de la commune en bordure de la route nationale 20.

    Arpajon est intĂ©grĂ©e au bassin d'emploi de Dourdan par l’Insee[132]. En 1999, la population active arpajonnaise comptait 4 433 personnes, rĂ©partis en 37,4 % d’employĂ©, 26,4 % de professions intermĂ©diaires et 15,8 % d’ouvrier. Quatre personnes Ă©taient encore agriculteurs. À cette mĂȘme date, 9,8 % de la population Ă©tait au chĂŽmage et seuls 20 % des Arpajonnais travaillaient sur le territoire communal[133]. En 2004, le chiffre du chĂŽmage restait presque inchangĂ© avec 9,5 % de la population active[134]. Avec huit cents salariĂ©s, le centre hospitalier est le premier employeur, suivi de loin par la caisse d’allocations familiales (trois cents agents), le lycĂ©e RenĂ©-Cassin et la municipalitĂ© avec deux cents agents chacun[135].

    CĂŽtĂ© ouest de la grande Halle d’Arpajon.

    Un marché se tient sous la grande Halle tous les vendredis matin[136].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2005, le revenu net imposable moyen des contribuables de la commune s’élevait Ă  16 809 euros, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale mais 39 % de la population n’était pas redevable de l’impĂŽt sur le revenu[137] et 58,7 % des Arpajonnais Ă©taient locataires, dont 24,3 % d’une HLM. En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 28 718 €, ce qui plaçait Arpajon au 16 379e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[138].

    Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
    Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Arpajon 0,2 % 6,4 % 16,0 % 30,5 % 31,0 % 15,9 %
    Zone d’emploi de Dourdan 0,7 % 6,0 % 18,9 % 28,5 % 26,3 % 19,6 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
    Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Arpajon 0,3 % 7,0 % 7,7 % 10,4 % 9,9 % 6,8 %
    Zone d’emploi de Dourdan 1,7 % 10,4 % 7,5 % 11,8 % 21,6 % 6,9 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[139]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    Si 80 % du territoire communal est bĂąti, il subsiste quelques parcs et jardin publics. Le plus ancien, au 4 rue Henri-Barbusse fut amĂ©nagĂ© au XIXe siĂšcle[140]. Cinq autres parcs agrĂ©mentent la ville, le parc Chevrier, le parc de Freising, le parc du 100, Grande-rue, le parc ThĂ©ophile-Guesdon et le parc de la RĂ©marde. Les bords de la RĂ©marde et de l’Orge sont encore occupĂ©s sur la plupart des berges par des espaces naturels. Ce patrimoine environnemental permet Ă  Arpajon d’ĂȘtre rĂ©compensĂ© depuis 2008 par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[141].

    Le Nord-Ouest de la commune est encore occupé par des espaces de culture, rappelant le caractÚre agricole de la commune spécialisée dans le maraßchage.

    Patrimoine architectural

    Le patrimoine d’Arpajon est variĂ© et marquĂ© par les diffĂ©rentes Ă©poques prospĂšres pour la commune.

    La halle de la place du Marché construite en 1470 longue de trente-cinq mÚtres et large de dix-huit est classée au titre des monuments historiques depuis 1921[142] - [143]. Il convient de noter que le 24 juin 1911, un conseiller municipal rappela que la majorité du conseil municipal avait été élu sur un programme comprenant la démolition de halle de la place du Marché: il fut décidé de soumettre cette idée à un référendum auprÚs de la population communale compte tenu des coûts prévisionnels, référendum qui ne fut jamais organisé[129].

    L’église Saint-ClĂ©ment, reconstruite au XVIe siĂšcle sur les ruines de l’édifice du XIe siĂšcle et remaniĂ©e au XIXe siĂšcle, est classĂ©e monument historique depuis 1926[144]. La cloche fondue en 1643, elle aussi classĂ©e depuis 1944[145], sonne en rĂ©. S’ajoute le lavoir construit en 1748 et agrandi en 1824[146], la porte de Paris, rĂ©amĂ©nagĂ©e en 1730 avec deux pilastres de dix mĂštres de haut[147], une maison du XVe siĂšcle subsiste au numĂ©ro 12, de la place du MarchĂ©, elle comporte dans sa cour intĂ©rieure une tourelle en grĂšs de la mĂȘme Ă©poque[148] et est classĂ©e monument historique depuis 1966[149].

    L’HĂŽtel-Dieu fondĂ© au XIIe siĂšcle pour abriter les pĂšlerins sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, il devint un hĂŽpital sous la RĂ©volution mais fut entiĂšrement reconstruit de 1819 Ă  1852. Il est toujours utilisĂ© comme maison de retraite[150]. S’ajoute la mairie construite en 1868[151] agrĂ©mentĂ©e par la place de l’HĂŽtel-de-Ville de 1776 et rĂ©amĂ©nagĂ©e en 1868 classĂ©e depuis 1944[152].

    Plusieurs demeures de notables ou de villĂ©giature du XVIIIe siĂšcle et du XIXe siĂšcle marquent l’importance de la commune Ă  l’époque, dont celles du 18, de la place du MarchĂ©, du 34, boulevard Aristide-Briand de 1884[153], du 42, boulevard Aristide-Briand[154], du 4, rue Henri-Barbusse[155], du 53, rue de la LibĂ©ration[156], du 21, rue Pasteur[157], la villa Charlotte au 5, boulevard Jean-JaurĂšs[158] et la villa La Source au 2, rue Henri-Barbusse agrĂ©mentĂ©e d’une pagode tonkinoise rachetĂ©e aprĂšs l’Exposition universelle de 1889. Cette nouvelle commune de villĂ©giature Ă©tait accessible par la gare construite en 1864[159].

    En 1947 furent construits les bains-douches devenus le tribunal d’instance en 1985, jusqu'en 2009[160].

    • L’immeuble du 12, place du MarchĂ© (XVe siĂšcle).
      L’immeuble du 12, place du MarchĂ© (XVe siĂšcle).
    • La villa Charlotte (XIXe siĂšcle).
      La villa Charlotte (XIXe siĂšcle).
    • La villa La Source (XIXe siĂšcle).
      La villa La Source (XIXe siĂšcle).
    • La pagode tonkinoise dans le parc de la Source (XIXe siĂšcle).
      La pagode tonkinoise dans le parc de la Source (XIXe siĂšcle).
    • La porte de Paris (XVIIIe siĂšcle).
      La porte de Paris (XVIIIe siĂšcle).

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, morts ou ont vécu à Arpajon :

    HĂ©raldique

    Blason d’Arpajon

    Les armes d’Arpajon se blasonnent : ÉcartelĂ©, au premier, de gueules Ă  la croix de Toulouse d’argent ; au deuxiĂšme, d’argent Ă  quatre pals de gueules ; au troisiĂšme, de gueules Ă  la harpe d’or ; au quatriĂšme, d’azur Ă  trois fleurs de lys d’or, au bĂąton de gueules pĂ©ri en barre ; sur le tout de gueules Ă  la croix de Malte d’argent[161].

    Ce blason est une adaptation de celui du marquis Louis VI d’Arpajon, seigneur de la ville, qui Ă©tait « Ă©cartelĂ©, au premier et au quatriĂšme d’azur aux trois fleurs de lys d’or et Ă  la bordure du mĂȘme, au deuxiĂšme et au troisiĂšme de gueules Ă  la harpe d’or » visible au chĂąteau de SĂ©vĂ©rac et de celui de l’ancienne commune de Chastres. La prĂ©sence de la harpe en fait des armes parlantes.

    Il apparaßt sur la motrice numéro BB 9280 de la SNCF dans le cadre du parrainage des matériels par les communes[162].

    Blason de Louis VI d’Arpajon

    Arpajon dans les arts et la culture

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Arpajon », p. 37–49
    • Collectif d'auteurs, Arpajon, les grandes Ă©tapes de son histoire, MunicipalitĂ© d'Arpajon
    • Jean-Marie Alliot, Les curĂ©s d’Arpajon, P. Lamouche,
    • J. Peyrafitte, Il Ă©tait une fois l’Arpajonnais (1893-1936), Amatteis,
    • Collectif d'auteurs, Chronologie des principaux Ă©vĂšnements d’Arpajon, Soleil Natal, (ISBN 978-2-905270-04-7)
    • Sophie Di Folco, Arpajon : Temps passĂ©s, Temps prĂ©sent, Ville d'Arpajon, , 191 p. (ISBN 978-2-9508201-0-5)
    • Collectif d'auteurs, Arpajon et sa rĂ©gion : 1900-1950, Soleil Natal, (ISBN 978-2-905270-94-8)
    • SĂ©bastien Fray, « Arpajon au haut Moyen Âge : essai de synthĂšse des donnĂ©es archĂ©ologiques et textuelles », Revue de la Haute-Auvergne, vol. 75,‎ , p. 123-133 (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[18] - [19]
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Fiche d’Arpajon dans le Code officiel gĂ©ographique sur le site de l’Insee. ConsultĂ© le 31/07/2012.
    2. Stephan Georg, « Distance entre Arpajon et Paris », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Arpajon et Évry-Courcouronnes », sur https://fr.distance.to (consultĂ© le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Arpajon et Palaiseau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Arpajon et Corbeil-Essonnes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Arpajon et Étampes », sur https://fr.distance.to (consultĂ© le ).
    7. Fiche d’Arpajon sur le site de l’IGN. ConsultĂ© le 06/09/2008.
    8. Stephan Georg, « Distance entre Arpajon et Arpajon-sur-CÚre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Communes les plus proches d'Arpajon », sur www.villorama.com (consulté le ).
    10. « Histoire gĂ©ologique du Bassin parisien », sur le site du SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consultĂ© le ).
    11. « Carte géologique d'Arpajon » sur Géoportail (consulté le 3 juillet 2022).
    12. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune d'Arpajon », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    13. « Notice explicative de la carte géologique de la région de Corbeil-Essonnes (carte 219N) » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM) (consulté le ).
    14. « Notice explicative de la carte gĂ©ologique de la rĂ©gion d'Étampes (carte 257N) » [PDF], sur le site du Bureau de recherches gĂ©ologiques et miniĂšres (BRGM) (consultĂ© le ).
    15. %A9ologie+arpajon&source=web&ots=3ihslx2DAK&sig=KDPhAj45F75k8zI7HHgnH9pWWSI&hl=fr Analyse gĂ©ologique de la rĂ©gion d’Arpajon sur book.google : GĂ©ologie appliquĂ©etraitĂ© du gisement et de l’exploitation des minĂ©raux utiles d’AmĂ©dĂ©e Burat. ConsultĂ© le 09/05/2008.
    16. Christophe Charillon et Samuel Jean, Promenade gĂ©ologique Ă  Arpajon, Biotope Éditions, coll. « Balades gĂ©ologiques », , 38 p. (ISBN 978-2-36662-136-5).
    17. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de l'Essonne », sur le site de l'Insee (consulté le )
    18. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    19. Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Île-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
    20. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    21. « Données géographiques » sur Géoportail (consulté le 19/02/2013.)..
    22. Syndicat du bassin supérieur de l'Orge. Consulté le 17 novembre 2014.
    23. Syndicat de la vallée aval de l'Orge. Consulté le 17 novembre 2014.
    24. (fr) « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur le site de lameteo.org (consulté le ).
    25. (fr) « Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    26. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    28. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    30. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    31. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    32. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    34. Répartition de l'occupation du territoire en 2008 sur le site du Iaurif. Consulté le 01/11/2010.
    35. Quartier Prioritaire : Quartier Sud sur sig.ville.gouv.fr
    36. Fiche de la ligne DM151 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
    37. Fiche de la ligne DM19 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
    38. Fiche de la ligne DM20 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
    39. Fiche de la ligne 68.01 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
    40. Fiche de la ligne 68.05 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
    41. Fiche de la ligne 39.18 sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 05/09/2010.
    42. Hippolyte Cocheris, Conservateur de la BibliothÚque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, Dictionnaire des anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise, 1874
    43. Anecdotes de l’Essonne sur le91.free.fr ConsultĂ© le 31/05/2008.
    44. Histoire d’Arpajon sur le site Arpajon.fdn.fr ConsultĂ© le 10/05/2008.
    45. https://archives.essonne.fr/ark:/28047/90qztdv5sfl7/f2c86058-a022-47de-98e4-5fb4ae57be81 État-civil en ligne, pour l'an III. Archives dĂ©partementales de l'Essonne.
    46. « Histoire d’Arpajon et sa rĂ©gion », sur arpajon.fdn.fr (consultĂ© le ).
    47. « Arpajon sur le site du Quid. »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) ConsultĂ© le 25/05/2008.
    48. Lettres patentes de Louis XI, Les Ponts-de-CĂ©, juillet 1470 (lire en ligne).
    49. « Église Saint-ClĂ©ment Ă  Arpajon », sur monumentum.fr (consultĂ© le ).
    50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    51. Pierre-Henri Billy, « Des prénoms révolutionnaires en France », sur Annales historiques de la Révolution française, (consulté le ).
    52. Marie-Claire Roux, En arriùre toutes ! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6), p. 35.
    53. « Les records de vitesse Ă  Arpajon », sur blog de l’Autodrome de MontlhĂ©ry.
    54. Mirian Méloua "La Libération d'Arpajon en prélude à la libération de Paris, 22 août 1944" Bulletin no 29 Art et histoire du Pays de Chùtres, 2004.
    55. Luc MĂ©loua "Raconte-moi Saint-Germain-lĂšs-Arpajon" Art et histoire du Pays de ChĂątres, 2001.
    56. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/05/2008.
    57. Memorialgenweb.org - Arpajon : plaque commémorative tous conflits du cimetiÚre, consulté le 21/03/2009.
    58. Chiffres dĂ©mographiques d’Arpajon sur le site de la mission interministĂ©rielle Ă  la Ville. ConsultĂ© le 11/05/2008.
    59. Chiffres dĂ©mographiques de l’Essonne sur le site de la mission interministĂ©rielle Ă  la Ville. ConsultĂ© le 11/05/2008.
    60. RĂ©partition de la population par nationalitĂ©s sur le site de l’Insee. ConsultĂ© le 02/04/2009.
    61. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    62. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    63. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arpajon (91021) », (consultĂ© le ).
    64. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de l'Essonne (91) », (consultĂ© le ).
    65. Arpajon sur le site de l’Insee. ConsultĂ© le 19/09/2009.
    66. Fiche entreprise de la commune d'Arpajon sur le site verif.com
    67. Comptes municipaux sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le 07/12/2010.
    68. Analyse détaillée des comptes municipaux sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le 07/12/2010.
    69. Endettement municipal sur la base Alize du ministÚre des Finances. Consulté le 07/12/2010.
    70. Taux d’imposition sur le site taxe.com ConsultĂ© le 07/12/2010.
    71. Répartition du patrimoine de logements sociaux par commune et par bailleur sur le site de l'Aorif. Consulté le 15/05/2010.
    72. %5CCOM%5CDL_COM91021.pdf Dossier statistique d’Arpajon sur le site de l’INSEE (p. 12). ConsultĂ© le 11/05/2008.
    73. Liste des maires sur la base de données en ligne mairegenweb.org Consulté le 11/03/2008.
    74. « Le maire d’Arpajon dĂ©missionne », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,‎ (lire en ligne).
    75. Fiche de la commune sur le site du conseil gĂ©nĂ©ral de l’Essonne (consultĂ© le 5 mai 2010)
    76. « Christian BĂ©raud rĂ©cupĂšre l'Ă©charpe de maire », Le Parisien, Ă©dition de l'Essonne,‎ (lire en ligne).
    77. « Le nouveau maire d’Arpajon s’appelle Christian BĂ©raud », sur Essonne Info, .
    78. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle en France sur le site du MinistĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 17/05/2008.
    79. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle 2002 en Essonne sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 17/05/2008.
    80. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle 2002 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
    81. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle 2007 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
    82. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle 2012 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 07/05/2012.
    83. RĂ©sultats de l’élection lĂ©gislative 2002 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
    84. RĂ©sultats de l’élection lĂ©gislative 2007 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
    85. RĂ©sultats de l’élection lĂ©gislative 2012 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 20/06/2012.
    86. RĂ©sultats de l’élection europĂ©enne 2004 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
    87. RĂ©sultats de l’élection europĂ©enne 2009 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/06/2009.
    88. RĂ©sultats de l’élection rĂ©gionale 2004 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
    89. RĂ©sultats de l’élection rĂ©gionale 2010 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 22/03/2010.
    90. « Elections régionales et des assemblées de Corse, Guyane et Martinique 2015 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    91. RĂ©sultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
    92. RĂ©sultats de l’élection cantonale 2011 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 29/03/2011.
    93. Résultats de l'élection municipale de 2001 à Arpajon sur le site du quotidien Le Figaro. Consulté le 29/12/2010.
    94. RĂ©sultats de l’élection municipale 2008 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 22/01/2013.
    95. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 09/05/2009.
    96. RĂ©sultats du rĂ©fĂ©rendum europĂ©en 2005 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 11/03/2008.
    97. Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne. Consulté le 01/09/2010.
    98. Fiche de l'école Sainte-Jeanne-d'Arc sur le site de la DDEC91. Consulté le 05/09/2010.
    99. Site du lycée Edmond-Michelet. Consulté le 17/05/2008.
    100. Taux de réussite au bac sur le site letudiant.fr Consulté le 17/05/2008.
    101. Liste des établissements de second degré du département sur le site officiel de l'Académie de Versailles. Consulté le 05/09/2010.
    102. Coordonnées du CIO d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
    103. Site de la PEEP d’Arpajon. ConsultĂ© le 17/05/2008.
    104. Site de la FCPE d’Arpajon. ConsultĂ© le 17/05/2008.
    105. Répartition des services sur le site du CH Arpajon. Consulté le 17/05/2008.
    106. Présentation du SMUR d'Arpajon sur le site samu91.free.fr Consulté le 05/09/2010.
    107. Fiche de l’accueil de jour Alzheimer sur le site du CH Arpajon. ConsultĂ© le 17/05/2008.
    108. Fiche du centre de planification familiale d’Arpajon sur le site du conseil gĂ©nĂ©ral de l’Essonne. ConsultĂ© le 16/01/2013.
    109. Fiche du centre de PMI d’Arpajon sur le site du conseil gĂ©nĂ©ral de l’Essonne. ConsultĂ© le 05/09/2010.
    110. Site de la clinique des Charmilles d’Arpajon. ConsultĂ© le 17/05/2008.
    111. Annuaire des médecins sur le site de Ordre national. Consulté le 17/05/2008.
    112. Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national. ConsultĂ© le 17/05/2008.
    113. Liste des pharmacies sur le site de l’Ordre national. ConsultĂ© le 17/05/2008.
    114. Coordonnées du commissariat de Police sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
    115. Carte des groupements de sapeurs-pompiers du département sur le site du SDIS91. Consulté le 05/09/2010.
    116. Coordonnées de l'agence postale d'Arpajon sur le site officiel de La Poste. Consulté le 13/11/2010.
    117. Coordonnées de l'antenne PÎle emploi d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
    118. Coordonnées de l'agence Assedic d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
    119. Liste des trĂ©soreries de l’Essonne sur le site de la Drire d’Île-de-France. ConsultĂ© le 03/02/2010.
    120. Coordonnées de l'antenne de la CAF d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
    121. Coordonnées de l'antenne CPAM d'Arpajon sur le site des Services publics en Essonne. Consulté le 05/09/2010.
    122. Liste des notaires d’Arpajon sur le Notaire en France. ConsultĂ© le 18/05/2008.
    123. Liste des huissiers d’Arpajon sur le site de la Chambre nationale des huissiers de justice. ConsultĂ© le 18/05/2008.
    124. Liste des avocats d’Arpajon sur le site Avocats de France. ConsultĂ© le 18/05/2008.
    125. Fiche du jumelage Arpajon - Freising sur le site du ministÚre français des Affaires étrangÚres. Consulté le 07/01/2013.
    126. Thibaut Faussabry, « Essonne : le cinéma historique d'Arpajon rouvre ses portes » AccÚs libre, sur Actu.fr Essonne, (consulté le ).
    127. Annuaire des associations sur le site officiel de la commune. Consulté le 18/05/2008.
    128. Paroisse d’Arpajon sur le site du diocĂšse. ConsultĂ© le 01/06/2008.
    129. Marie Madeleine Thibierge "Arpajon et sa région 1900-1950" Art et histoire du Pays de Chùtres, décembre 1995.
    130. Entreprises et services à Arpajon sur le site linternaute.com Consulté le 18/05/2008.
    131. Liste des zones d’activitĂ©s de l’Arpajonnais sur le site zones-activites.net ConsultĂ© le 18/05/2008.
    132. PrĂ©sentation de la zone d’emploi de Dourdan sur le site de l’INSEE. ConsultĂ© le 18/05/2008.
    133. %5CCOM%5CDL_COM91021.pdf DonnĂ©es Ă©conomiques d’emploi sur le site de l’INSEE. ConsultĂ© le 18/05/2008.
    134. Statistiques d’emploi sur le site linternaute.com ConsultĂ© le 18/05/2008.
    135. Liste des grands Ă©tablissements de la CommunautĂ© de communes de l’Arpajonnais sur le site de l’INSEE. ConsultĂ© le 18/05/2008.
    136. Annuaire des marchés sur le site Marchés de France. Consulté le 25/04/2011.
    137. %5CCOM%5CDL_COM91021.pdf Statistiques financiĂšres sur le site de l’INSEE. ConsultĂ© le 18/05/2008.
    138. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    139. Rapport statistique national sur le site de l’Insee. ConsultĂ© le 05/07/2009.
    140. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche du jardin public d’Arpajon sur la base MĂ©rimĂ©e du ministĂšre de la Culture. ConsultĂ© le 05/12/2009.
    141. PalmarĂšs des villes et villages fleuris sur le site de l’organisation. ConsultĂ© le 09/05/2008.
    142. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la halle du marché sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 05/12/2009.
    143. Dossier de la halle sur la base de données en ligne Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 03/08/2008.
    144. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de l’église Saint-ClĂ©ment sur la base MĂ©rimĂ©e du ministĂšre de la Culture. ConsultĂ© le 05/12/2009.
    145. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Fiche de la cloche de l’église Saint-ClĂ©ment sur la base Palissy du ministĂšre de la Culture. ConsultĂ© le 09/05/2008.
    146. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche du lavoir d’Arpajon sur la base MĂ©rimĂ©e du ministĂšre de la Culture. ConsultĂ© le 05/12/2009.
    147. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la porte de Paris sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 05/12/2009.
    148. Le Patrimoine des communes de l'Essonne, Éditions Flohic, dĂ©cembre 2001.
    149. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 12, place du marché sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 05/12/2009.
    150. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de l’HĂŽtel-Dieu sur la base MĂ©rimĂ©e du ministĂšre de la Culture. ConsultĂ© le 05/12/2009.
    151. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la mairie d’Arpajon sur la base MĂ©rimĂ©e du ministĂšre de la Culture. ConsultĂ© le 05/12/2009.
    152. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la place de l’HĂŽtel-de-Ville d’Arpajon sur la base MĂ©rimĂ©e du ministĂšre de la Culture. ConsultĂ© le 05/12/2009.
    153. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 34, bd Aristide-Briand sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 05/12/2009.
    154. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 42, bd Aristide-Briand sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 05/12/2009.
    155. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 4, rue Henri-Barbusse sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 05/12/2009.
    156. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 53, rue de la Libération sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 05/12/2009.
    157. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la maison du 21, rue Pasteur sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 05/12/2009.
    158. %2891021 %29 %20 %3aINSEE%20 %29&USRNAME=nobody&USRPWD=4 %24 %2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Fiche de la villa Charlotte sur la base Mérimée du ministÚre de la Culture. Consulté le 05/12/2009.
    159. Dossier d’archives de la gare sur la base de donnĂ©es en ligne MĂ©rimĂ©e du ministĂšre de la Culture. ConsultĂ© le 03/08/2008.
    160. Dossier d’archives des bains-douches sur la base en ligne MĂ©rimĂ©e du ministĂšre de la Culture. ConsultĂ© le 03/08/2008.
    161. Gaso, la banque du blason.
    162. Liste des blasons figurés sur le matériel SNCF. Consulté le 21/04/2008.
    163. (en) Le PrĂ©sident sur l’Internet Movie Database. ConsultĂ© le 05/09/2010.
    164. (en) Paris brĂ»le-t-il ? sur l’Internet Movie Database. ConsultĂ© le 05/09/2010.
    165. (en) 3 zĂ©ros sur l’Internet Movie Database. ConsultĂ© le 05/09/2010.
    166. Légende de Bineau sur le site promotionnel Arpajon et sa région. Consulté le 18/05/2008.
    167. Un début dans la vie, édition Furne, vol.4, p. 427
    168. « FĂȘte de la musique », sur arpapjon91.fr, (consultĂ© le ).
    1. « Métadonnées de la commune d'Arpajon » (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.