RĂ©gence (1715-1723)
La Régence[n 1], dans l’histoire du royaume de France, est la période de régence instaurée à la mort de Louis XIV () à cause du trop jeune âge de son héritier désigné, Louis XV, qui n’a que 5 ans et 9 mois. Cette période est remarquable par son progressisme, mais la crédibilité de l’État est affaiblie. La Régence se termine officiellement à la majorité de Louis XV (13 ans et 1 jour) le , mais une « régence politique » se poursuit.
Cette période est marquée par la prise du pouvoir par Philippe, duc d’Orléans, prince du sang, au détriment de Louis-Auguste, duc du Maine, fils légitimé du feu roi, ce qui entraîne une certaine agitation de Cour ; par l’entente et le partage du pouvoir absolu entre régent, haute noblesse et parlementaires ; par le système innovant, mais finalement décevant de la polysynodie ; et enfin par le « système de Law », sa réussite à assainir les finances de l’État, mais son effondrement final. On peut aussi noter l’audace maritime mais trop peu soutenue, l’action du cardinal Dubois, ainsi que les débuts du futur cardinal de Fleury.
Histoire
Événements précédents
Le , Philippe de France, duc d’Anjou, petit-fils de Louis XIV, devient roi d’Espagne sous le nom de Philippe V. Ses droits au trône de France lui sont conservés ce qui entraîne la guerre de Succession d'Espagne.
En 1709, malgré les défaites de ses armées, Louis XIV illustre la prospérité de sa maison en se faisant peindre entouré de ses héritiers directs : son fils, le dauphin, son petit-fils, le duc de Bourgogne et son arrière-petit-fils, le duc de Bretagne. C’est une situation exceptionnelle qu’un souverain puisse contempler ses trois prochains successeurs. En 1710, naissance d’un second arrière-petit-fils du roi à qui est donné l’ancien titre de son oncle le roi d’Espagne « duc d’Anjou », signifiant la volonté du roi de conserver la couronne espagnole dans sa maison.
Le , le dauphin Louis de France (1661-1711), fils de Louis XIV, meurt. Son fils aîné, le duc de Bourgogne, devient dauphin. Le , le dauphin Louis de France (1682-1712), petit-fils de Louis XIV, meurt à son tour, huit jours après son épouse la dauphine Marie-Adélaïde. Leur fils, le duc de Bretagne devient dauphin. Le , le dauphin Louis de France (1707-1712) meurt également à son tour. Son frère, le duc d’Anjou devient dauphin. C’est un enfant de complexion fragile et l’on craint à chaque instant pour sa vie.
Le , le traité de Rastatt met fin à la guerre de succession d’Espagne, Philippe V conserve son trône espagnol mais doit renoncer à ses droits au trône de France. La France et l’Espagne s’engagent à ce que les deux couronnes ne soient jamais réunies.
Le , le duc de Berry Charles de France, dernier des petits-fils de Louis XIV (Philippe V d’Espagne n’est plus officiellement dynaste mais il a deux fils), meurt sans postérité. Louis XIV a 76 ans. Considérant le dauphin qui n’a que quatre ans, il se lamente : « Voici tout ce qui me reste de ma famille. »
Le , une déclaration royale fait du duc du Maine et du comte de Toulouse, deux fils légitimés du roi, des princes du sang aptes à succéder au trône en cas d’extinction des branches légitimes de la famille royale.
Le , Louis XIV meurt. Son testament affirme qu'en attendant que le dauphin, futur Louis XV, devienne majeur pour régner, Louis XIV désigne son fils le duc du Maine, bâtard légitimé, pour exercer le pouvoir réel (« régence »), tandis qu’au duc d’Orléans, neveu et gendre du roi (il a dû épouser en 1692 une fille légitimée, sœur du duc du Maine, que le feu roi avait également eu de Madame de Montespan), revient la charge, purement honorifique, de « président du conseil de régence ».
Prise de pouvoir
Le , Philippe d’Orléans, qui a obtenu le soutien des membres du Parlement de Paris, est proclamé Régent du royaume et détenteur effectif du pouvoir, durant la minorité du jeune Louis XV.
Le , il restitue au parlement son droit de remontrance avant l’enregistrement des édits.
Dès septembre 1715, le Régent organise le déménagement du roi et de la Cour d'abord à Vincennes puis, rapidement, à Paris, qui redevient donc la capitale politique de la France[2]. Le roi enfant Louis XV et sa Cour sont installés au palais des Tuileries[3].
Le , la polysynodie est mise en place, Philippe d’Orléans est régent, les parlementaires ont un pouvoir accru et les ministres du roi sont remplacés par des Conseils (« synodie ») dans lesquels la haute noblesse participe à la vie politique.
La RĂ©gence
Désormais nommé « monseigneur le régent », le duc d’Orléans procède à bon nombre de changements politiques — lois et choix politiques —, ces actions principales étant :
- la modification des alliances, avec l'abandon de l’Espagne pour l’Angleterre,
- la mise en place du système de Law améliorant la situation des dettes de l’État,
- l'augmentation des libertés et légitimation du Parlement,
- l'écriture de lois religieuses (jansénisme, etc.).
Les figures de la Régence : Philippe d’Orléans et le cardinal Dubois
Organisation de la Polysynodie
Sept conseils ont pour tâche de simplifier le travail du Conseil de Régence, présidé par le Régent lui-même :
- le Conseil de conscience (affaires morales et religieuses), présidé par le cardinal de Noailles,
- le Conseil des affaires étrangères, présidé par le maréchal d'Huxelles,
- le Conseil de la guerre présidé par le maréchal de Villars,
- le Conseil de finances, ayant pour chef le maréchal de Villeroy et pour président le duc de Noailles,
- le Conseil des affaires du dedans du Royaume, présidé par le duc d'Antin,
- le Conseil de la Marine, présidé par le comte de Toulouse,
- le Conseil du commerce (décembre 1715), présidé par le maréchal de Villeroy et en fait dirigé par Michel-Jean Amelot de Gournay.
Disparition de la Polysynodie
Philippe d'Orléans supprime la polysynodie le 24 septembre 1718. Elle était l'objet de critiques et, au cours de l'année 1718, l'activité des différents conseils décline, les conflits entre les conseillers se multiplient et ceux issus de la noblesse d'épée y manifestent leur opposition à la politique menée par le Régent. Ce dernier revient donc au système des secrétaires d'État[4].
Finances publiques
À la mort de Louis XIV, le Trésor est vide et les revenus des deux années suivantes sont déjà dépensés. La dette publique s'élève à 2,8 milliards de livres, un record, pour 69 millions de recettes contre 132 millions de dépenses annuelles. Sans toutefois convoquer l'assemblée des états généraux alors que la suggestion lui en est faite, le régent encourage la recherche de trésorerie, au moment où, sur les marchés boursiers d'Amsterdam, Londres et Genève, le crédit de la France est boudé. Cette « fièvre » pousse le pouvoir à prendre des décisions pour le moins arbitraires[5].
L'idée principale repose sur un constat simple : il faut raréfier coûte que coûte les papiers d’État. Le régent va donc être assisté pour cette entreprise par un conseil des finances. Le , un arrêt du conseil oblige « les traitants, sous-traitants et autres gens d'affaires, de rendre compte de leurs géries »[6]. Cet édit vise les traitants et partisans chargés en province depuis 1687 de récolter diverses taxes et qui étaient censés en verser le produit, ou du moins l'avance, au roi. En décembre, le louis d'or de 1709 est coté officiellement à 20 livres[7]. En , un édit autorise l'opération du visa, à savoir l'inventaire de tous les détenteurs de papiers d’État et réduit les revenus issus des rentes, le taux d'intérêt divisé par deux. Dans la foulée, l'intendant des finances Charles-Henri Malon de Bercy (1678-1742) est démis de ses fonctions, ainsi que deux contrôleurs, Pontchartrain et Desmarets. Le , le Régent et d'Argenson présentent les modalités concernant les taxes. Entretemps, la Chambre de justice, créée le , qui encourage la dénonciation, s'organise pour qu'en avril, à Paris et en province, plusieurs centaines de fortunes soient inventoriées et taxées. Plusieurs commis sont fortement condamnés, leurs biens confisqués, pour malversations, concussion avec l'ennemi et enrichissement personnel, tels que Paparel (qui fit grand bruit), Dumoulin, Penot, Chartier, etc. Le Peletier des Forts est arrêté en novembre, suivi de dix-neuf autres interpellations, du jamais vu. Le Régent réussit à éviter aux banquiers Antoine Crozat, Samuel Bernard et les frères Pâris, ainsi qu'au duc de Bourbon une telle infamie, et ceux-ci payèrent. L’État espérait, dans un premier temps, récupérer près de 150 millions, afin d'honorer le service de la dette, puis de réduire de moitié le montant des créances. Il y eut en tout 4 535 personnes taxées, la plus grosse part revenant à Crozat qui versa 6,6 millions. Le Conseil des finances voulut réorganiser la taille sur une base proportionnelle mais les discussions s'enlisèrent. La banqueroute se profilait. La Chambre de justice fut dissoute en .
On libéralisa aussi les jeux d’argent, en même temps que la finance spéculative et les cabarets, qui prolifèrent en se diversifiant. L’État royal, qui en est le maître, les multiplie pour son propre compte tout en autorisant de nombreuses loteries privées, charitables ou de commerce, car il voit le profit qu’il peut en tirer[8].
Système de Law
Au cours de l'année 1716, le Régent prête également l’oreille aux propositions séduisantes de l’Écossais John Law. Law avait conçu un système hardi. Un pays, disait-il en substance, est d’autant plus riche qu’il fait plus de commerce. Or le commerce dépend de l’abondance de la monnaie et de la rapidité de sa circulation. La monnaie n’étant qu’un instrument d’échange des marchandises, sa nature importe peu. Il n’est pas nécessaire de recourir à l’or et à l’argent, métaux rares dont beaucoup de pays sont dépourvus. La monnaie la plus commode est la monnaie de papier qui se fabrique et se transporte facilement.
L’État doit se faire banquier et émettre sous le nom de billets de banque du papier-monnaie que l’on pourra d’ailleurs échanger contre de l’or ou de l’argent. L’État doit aussi se faire commerçant ; les bénéfices qu’il réalisera lui permettront de rembourser la dette publique. Le régent ne permit d’abord à Law que de fonder une banque privée, la Banque générale. La Banque générale reçut des dépôts d’argent, elle consentit des prêts aux commerçants et elle émit des billets remboursables en espèces métalliques. Elle fit de si bonnes affaires qu’elle fut reconnue Banque d’État sous le nom de « Banque royale » ().
Law prend en 1717 le contrôle des compagnies commerciales par actions du nom de Compagnie du Mississippi et de Compagnie de la Louisiane qu'il réunit sous la Compagnie d’Occident renommée en Compagnie perpétuelle des Indes (1719). Elle reçut le monopole de tout le commerce colonial français et se substitua aux traitants pour la levée des impôts indirects. Au début de 1720, Law réunit la Banque générale à la Compagnie des Indes. Tout le monde voulut alors avoir des actions ; on en vint à payer 20 000 livres des actions de 500 livres. Mais les dividendes (c’est-à -dire la part des bénéfices distribués par chaque action) ayant été infimes, la confiance du public disparut.
On se mit donc à vendre les actions, et leur valeur baissa. Pris de peur, le public perdit aussi confiance dans les billets et exigea leur remboursement en or et en argent. Comme la valeur des billets émis dépassait de beaucoup l’encaisse de la banque, celle-ci fit faillite, et Law s’enfuit. Le système avait donc échoué.
Le commerce maritime en avait reçu cependant une vive impulsion, en particulier dans les villes portuaires de Lorient, Nantes, Bordeaux et Marseille. Mais la confiance du public dans les banques fut pour longtemps détruite en France.
Politique extérieure
Les alliances
La Régence renverse les alliances de la France, qui se rapproche de l’Angleterre au détriment de l’Espagne de Philippe V, petit-fils du feu roi, neveu du duc d’Orléans et du duc du Maine et héritier concurrent, pouvant d’autant plus légitimement réclamer le trône français si le jeune Louis XV, de santé fragile, venait à mourir.
Le , l'alliance entre la Grande-Bretagne et la France est conclue. Le , la Triple-Alliance est à son tour conclue, à La Haye, entre la Grande-Bretagne, les Provinces-Unies et le royaume de France. Le , une Quadruple-Alliance est à son tour mise en place entre la Grande-Bretagne, le Royaume de France, l’Autriche et le Duché de Savoie.
En 1718, durant la conspiration de Cellamare, l’Espagne (son premier ministre, le cardinal Jules Alberoni) et le duc du Maine, aiguillonné par son épouse, projettent de renverser le régent. Le duc et la duchesse du Maine sont arrêtés et incarcérés, lui à Doullens, elle à Dijon. Ils seront graciés en 1721.
S'ensuit la guerre de la Quadruple-Alliance, entre 1718 et 1720, gagnée par le parti français, contraignant Philippe V d'Espagne, ou plutôt son épouse Élisabeth de Parme, « à plus d’humilité »…
Le , Philippe V d'Espagne adhère à la Quadruple-Alliance. Le , le traité de Madrid de 1721, créé une alliance entre l'Espagne, la France et l'Angleterre.
Le , le traité de Paris avec l’Espagne est signé. Il fixe le mariage de Louis d’Espagne, prince des Asturies et Louise-Élisabeth d'Orléans, fiançailles de Louis XV et Marie-Anne-Victoire d'Espagne et de Charles d’Espagne et Philippine Élisabeth d'Orléans.
Commerce et colonies
La Régence est aussi le mot français usuel pour les régimes pré-indépendance dans les pays occidentaux d'Afrique du Nord, la soi-disant Côte de Barbarie. Cela a été appliqué à :
- premièrement, la côte de Barbarie (pays maghrébins d'Afrique du Nord) était de facto indépendante (dominée par des gouverneurs militaires, bientôt des princes de facto, titrés dey, bey ou beylerbey, et par les raïs, corsaires musulmans), mais théoriquement une province ottomane.
- ensuite, le beylik de Tunis (Tunisie actuelle) et le sultanat chérifien du Maroc (à l'exception de la partie dominée par l'Espagne) ont été soumis à un régime colonial spécifique de type protectorat que la France a établi sur chacun d'eux.
Cependant, l'expansion coloniale française ne s'est pas limitée au Nouveau Monde. Au Sénégal, en Afrique de l'Ouest, les Français ont commencé à établir des comptoirs commerciaux le long de la côte en 1624. En 1664, la Compagnie française des Indes orientales a été créée pour concourir au commerce à l'est. Des colonies ont été établies en Inde à Chandernagor (1673) et à Pondichéry dans le sud-est (1674), et plus tard à Yanaon (1723), Mahé (1725) et Karikal (1739). Des colonies sont également fondées dans l'océan Indien, à l'île Bourbon (La Réunion, 1664), à l'île de France (Maurice, 1718) et aux Seychelles (1756).
La régence officieuse
En , à 13 ans et un jour, la minorité de Louis XV prend fin : le roi est majeur, la Régence cesse. Le , Louis XV est sacré à Reims mais Philippe d’Orléans continue d’assurer la réalité du pouvoir, d’abord au travers du cardinal Dubois, principal ministre (1722-1723) puis directement, à la mort de Dubois () où il devient principal ministre.
Le , Philippe d’Orléans meurt. c’est l’impopulaire duc de Bourbon, son neveu, chef d’une autre branche cadette de la famille royale et petit-fils de Louis XIV par sa mère, une autre fille légitimée que le feu roi avait eu de madame de Montespan, qui lui succède (1724-1726), puis le cardinal de Fleury (1726-1743), tous deux continuant globalement la même politique internationale.
Le , Philippe V d’Espagne abdique en faveur de son fils qui devient Louis Ier d'Espagne. La fille du régent est reine. Le , Louis Ier d’Espagne meurt. Philippe V, gouverné par son épouse Élisabeth de Parme, reprend le pouvoir.
Fin , le duc de Bourbon, prince du sang, oncle du roi et premier ministre français, rompt les fiançailles de Louis XV. L’« infante-reine » Marie-Anne-Victoire d'Espagne est renvoyée dans son pays d’origine. En réaction Philippe V rompt les fiançailles de l’infant Charles avec Philippine-Élisabeth d’Orléans qui est renvoyée en France avec sa sœur la reine-douairière Louise-Élisabeth. Le , Louis XV est marié avec Marie Lesczynska.
Le , le duc de Bourbon est mis en disgrâce. Louis XV fait de son ancien précepteur André Hercule de Fleury, évêque de Fréjus, son « principal ministre ». Peu après, monsieur de Fréjus est promu au cardinalat.
La Régence au cinéma
- Que la fête commence, film français réalisé par Bertrand Tavernier en 1975, avec Philippe Noiret dans le rôle du Régent et Jean Rochefort dans celui de l’abbé Dubois : un regard à la fois égrillard et dramatique sur la régence de Philippe d’Orléans. L'intrigue débute en avec la mort de Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans, fille aînée du Régent, dont Tavernier montre l'autopsie dans une scène d'un macabre carnavalesque. Victime de ses excès alimentaires et de ses débordements amoureux, « Joufflotte » est trouvée à nouveau enceinte. Le délabrement physique de la jeune princesse est à l'image du pourrissement de l'Ancien régime, 70 ans avant la prise de la Bastille… Son fantôme « hante » le Régent tout au long du film, suggérant des relations équivoques entre le père et sa fille.
- Le Bossu, film français réalisé par André Hunebelle en 1955, avec Jean Marais et Sabine Sesselmann : le chevalier Henri de Lagardère est sur le chemin de l'exil. Il s'arrête une dernière fois au château du duc de Nevers afin de l'affronter en duel et découvrir sa botte secrète que l'on dit « imparable ». Sur place, Lagardère apprend qu'un complot se trame contre le duc. C'est son cousin, le prince Philippe de Gonzague, qui a décidé de le faire assassiner afin de s'approprier sa fortune. Lagardère combat les conspirateurs aux côtés de Nevers qui est blessé mortellement. Avant de mourir, il fait jurer à son ami chevalier de prendre soin de sa fille Aurore qu'il a secrètement eu avec Isabelle de Caylus. Des années plus tard, Lagardère revient en France, accompagné d'Aurore, afin de venger Nevers. Pour ne pas se faire reconnaître, il prend l'apparence d'un bossu…
Bibliographie
- Saint-Simon, Mémoires sur la Régence - Anthologie suivie, coll. « Mille et une pages », Paris, Flammarion, 2001 — un témoin de cette époque.
- Alexandre Dupilet (préf. Joël Cornette), La Régence absolue : Philippe d'Orléans et la polysynodie ; suivi d'un Dictionnaire de la polysynodie, Seyssel, Champ Vallon, coll. « Époques », , 436 p. (ISBN 978-2-87673-547-7, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne], [présentation en ligne].
- Laurent Lemarchand (préf. Emmanuel Le Roy Ladurie), Paris ou Versailles ? La monarchie absolue entre deux capitales (1715-1723), Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques, coll. « CTHS Histoire » (no 53), , 408 p. (ISBN 978-2-7355-0797-9, présentation en ligne).
- Dom Henri Leclercq, Histoire de la Régence pendant la minorité de Louis XV, 3 tomes, Paris, Champion, 1921-1922.
- Jean Meyer, La Vie quotidienne en France au temps de la RĂ©gence, Paris, Hachette, 1979.
- Pascale Mormiche, Le petit Louis XV. Enfance d'un prince, genèse d'un roi, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « époques », , 422 p. (ISBN 979-10-267-0739-4)
- Aimé Richardt, La Régence (1715-1723), Paris, Taillandier, 2003 (ISBN 978-284734-007-5).
Note et références
Note
- Selon les règles typographiques, un nom commun employé en sens absolu, non suivi du nom propre, porte la majuscule. En l'occurrence, « le Régent » désigne sans ambiguïté Philippe d'Orléans, de même que « la Régence » évoque systématiquement la période 1715-1723[1].
Références
- Jean Girodet, Pièges et difficultés de la langue française, Paris, Bordas, coll. « Dictionnaire Bordas », , 1087 p. (ISBN 978-2-04-731287-2), p. 805.
- Laurent Lemarchand, Paris ou Versailles ? La monarchie absolue entre deux capitales 1715-1723, Paris, CTHS, , 402 p. (ISBN 978-2-7355-0797-9)
- Pascale Mormiche, Le petit Louis XV. Enfance d'un prince, genèse d'un roi, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « époques », , 422 p. (ISBN 979-10-267-0739-4)
- Alexandre Dupilet, La Régence absolue. Philippe d'Orléans et la Polysynodie, Seyssel, Champ Vallon, coll. « époques », , 437 p. (ISBN 978-2-87673-547-7)
- Thierry Claeys, Les Institutions financières en France au XVIIIe siècle, tome 1, Paris, Kronos, éditions SPM, 2012, p. 546-549 (ISBN 978-2901952862).
- Jean Buvat, Journal de la Régence, vol. 1 édité par Émile Compardon, Paris, Plon, 1865.
- Contre 14 livres auparavant : l’État encaisse ainsi 6 livres par louis échangé (source : La banqueroute de Law - Trente journées qui ont fait la France par Edgar Faure, Gallimard, 1977).
- « Les jeux d’argent » par Jean-CLaude Lavigne, in Revue d'éthique et de théologie morale, Édition du Cerf, 2010, 262.