Antoine Crozat
Antoine Crozat, marquis du Chatel, baptisé le à Toulouse et mort le à Paris, est un financier français.
Antoine Crozat | ||
Alexis Simon Belle, Antoine Crozat, marquis du Chatel (1655-1738), huile sur toile, Versailles, musée de l'Histoire de France. | ||
Titre | Marquis du Châtel et de Moüy | |
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Autres titres | Seigneur de Vendeuil (1711), Baron de Thiers (1714) Seigneur de Montcornet (1720) |
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Successeur | Louis François Crozat | |
Distinctions | Ordre du Saint-Esprit | |
Autres fonctions | Financier | |
Biographie | ||
Dynastie | Famille Crozat | |
Surnom | Le Riche | |
Naissance | Toulouse |
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Décès | Paris |
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Père | Antoine Crozat, seigneur de Préserville | |
Mère | Catherine de Saporta | |
Conjoint | Marguerite le Gendre d'Armeny | |
Enfants | • Louis François Crozat • Marie-Anne • Joseph-Antoine Crozat • Louis Antoine Crozat |
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Il est l'acteur français le plus important de la traite négrière, le premier propriétaire de la Louisiane et la première fortune de France à la fin du règne de Louis XIV. Surnommé par les mémorialistes « l'homme le plus riche de France » et par Saint-Simon le « plus riche homme de Paris », il a amassé une fortune évaluée à 20 millions de livres, somme considérable pour l’époque[1].
Avec son frère Pierre Crozat dit « le pauvre », Antoine, comme son rival le plus dangereux, Samuel Bernard, banquier de la Cour, vont marquer toute la finance du début du XVIIIe siècle[2].
Biographie
Une ascension Ă l'ombre de Pennautier et de la ferme du tabac
Antoine Crozat est le fils d'Antoine (I) Crozat, un marchand-banquier lui-même fils d'un modeste bonnetier[3] d'Albi, et de Catherine de Saporta, sa deuxième épouse[4].
Installé à Toulouse, Antoine (I) Crozat amasse au fil du temps une fortune considérée comme l'une des premières de la ville et est condamné à plusieurs reprises pour usurpation de noblesse avant de devenir capitoul de Toulouse en 1674 et 1684[5].
En dépit de la situation établie de son père, Antoine Crozat restera tout au long de sa vie, aux yeux de ses contemporains, « un parvenu de la pire espèce »[3].
Grâce à l'appui de son père, Antoine devient commis, dans sa jeunesse, de Pierre-Louis Reich de Pennautier, l'un des acteurs de l'affaire des poisons, puis son caissier. Saint-Simon, qui l'abhorre, l'accusera d'avoir été son laquais.
Il achète, en 1682, l'office de receveur des tailles de l'ancien diocèse de Saint-Papoul, qu'il fait exercer par son frère, et devient en 1689 receveur général des finances dans la généralité de Bordeaux[6].
En 1689, il devient Receveur Général de la Généralité de Bordeaux, et quitte son mentor Pennautier. Sa fortune commence déjà à grandir[7].
En 1705, il achète une charge de conseiller-secrétaire du Roi en la Grande chancellerie, charge qu'il revend en 1719[8].
En 1708, il succède à Louis-Joseph de Bourbon comme seigneur de Vendeuil. En 1714, il acquiert la baronnie de Thiers.
Le trafic de la mer du Sud et la Ferme du tabac
En 1697, il fait partie d'un consortium de financiers qui rachète la ferme du tabac[9], jadis propriété de la Marquise de Maintenon[9]. Cette ferme a le monopole sur les 2,5 millions de livres de tabac vendus chaque année par Saint-Domingue. Elle abaisse le prix d'achat aux planteurs et relève le prix de vente, pour augmenter la rentabilité. Revers de la médaille, la production baisse en quantité comme en qualité et les acheteurs préfèrent le tabac concurrent, du Maryland, de Virginie et de la nouvelle colonie de Caroline fondée par des planteurs jacobites venus de la Barbade. Ces trois nouvelles régions de production, encore naissantes, en profitent pour supplanter complètement le tabac des îles françaises. Antoine Crozat estime que le commerce du sucre, plus rentable que le tabac, doit dominer à Saint-Domingue.
Cette même année, Antoine Crozat signe l'acte fondateur la Compagnie royale de la mer du Sud, entreprise servant de paravent pour le lucratif (et illégal) commerce interlope avec les colonies espagnoles. C'est grâce à ce commerce que Crozat va considérablement accroître sa fortune[3].
En 1701, il obtient le monopole de la traite négrière espagnole
Avec l'accession au trône espagnol de Philippe V, petit-fils de Louis XIV, Crozat obtient avec ses associés l'Asiento, c'est-à -dire le monopole de la fourniture en esclaves de toutes les colonies espagnoles.
En parallèle, Crozat dirige la Compagnie de Guinée, créée en 1685 par Louis XIV, l'une des plus importantes sociétés de la traite négrière entre Nantes et Saint-Domingue (qui s'associera à partir de 1748 avec la société Grou et Michel). En 1701, Louis XIV lui confie la mission d'intensifier l'activité de cette compagnie. Il la réussit, se débarrassant définitivement des planteurs de tabac qui entravent l'essor du sucre.
Le premier actionnaire de la Louisiane
Louis XIV ne pouvant entretenir la Louisiane, lui accorde en 1712 le privilège du commerce de la Louisiane française, où vivent des « gens de couleur » ayant fui Saint-Domingue, des boucaniers et des trappeurs. Crozat crée la Compagnie de la Louisiane, disposant d'un monopole de 15 ans pour le commerce de ce territoire. Premier propriétaire privé et directeur de la colonie de 1712 à 1717, il y est actionnaire à hauteur de 0,6 à 0,7 million de livres[10] et cherche des métaux précieux. Crozat obtient le privilège d'y faire venir chaque année un bateau de Noirs. Mais l'introduction d'esclaves déclenche l'inquiétude des Amérindiens avec lesquels commercent les trappeurs au Nord du Mississippi et une multiplication de conflits très violents, préludes au massacre de Natchez du , puis à la guerre de Sept Ans, qui commence en 1756.
Par ailleurs, les trappeurs canadiens l'accusent de relever le prix des fourrures, dont il a le monopole de la vente, et de les leur acheter à un prix trop bas[11] et de gâcher ainsi le formidable atout commercial qu'est le Mississippi.
Épuisé par ses avances, dépassant 1 250 000 livres, trompé dans son espoir d’ouvrir des communications avec le Mexique, il accepte l'idée que la Louisiane n'est pas une entreprise rentable, d'autant que ses affaires sont plus florissantes à Saint-Domingue.
Antoine Crozat est un homme mû par la « soif de l’argent conjuguée à un désir de parvenir ». Lors de la famine de 1713, il lui est demandé d'aider les pauvres qui sont en train de mourir de faim, alors que ses bateaux chargés de vivres viennent d'arriver à bon port. Il accepte, mais selon des lettres envoyées à Louis XIV, la nourriture qu'il fournit est avariée[3].
Une dette fiscale de 6,6 millions de livres Ă la mort de Louis XIV
La mort de Louis XIV en 1715, le prive d'un soutien majeur. Bien qu'il ait aidé financièrement le Régent, ce dernier institue une Chambre de justice chargée de rechercher « les malversations et abus gains illicites et commerces usuraires faits au détriment et à l'occasion de Nos finances ». Cette Chambre de justice, dirigée par le duc de Noailles et Rouillé du Coudray, inflige une amende à Crozat : la taxe à laquelle il est assujetti en 1716 s'élève à 6 600 000 livres, selon le Journal de l'avocat Barbier ()[12]. C'est pour acquitter une dette vis-à -vis de l'État qu'il doit effectuer des cessions[13]. Crozat restitue en 1717 à la Couronne de France les privilèges accordés en 1712[14].
La Louisiane est récupérée par le banquier écossais John Law, qui obtient le la rétrocession des privilèges de la Compagnie de la Louisiane et de la ferme du tabac pour créer le système de Law, destiné à convertir l'énorme dette du royaume en actions de la Compagnie d'Occident qui devient bientôt la Compagnie du Mississippi, au capital de 100 millions de livres, réparti en 200 000 actions payables en emprunts d'État. Law rachète aussi de force la ferme des impôts indirects aux frères Pâris[13]. Le système de Law et ses spéculations se déroulent rue Quincampoix à Paris.
Dans la ligne de la décision de Crozat de se concentrer sur Saint-Domingue, les Français céderont en 1764, après la guerre de Sept Ans, le Canada et l'immense Louisiane, afin de conserver la partie ouest de Saint-Domingue et sa très rentable industrie du sucre.
La rive ouest du Mississippi revient aux Espagnols, l'autre est cédée aux Anglais, ouvrant la voie à la spéculation immobilière et la conquête de l'Ouest vingt ans plus tard. Les généraux américains de la guerre d'indépendance violeront en effet l'engagement anglais de ne pas coloniser l'Ouest des Appalaches, donné en gage à leurs alliés indiens lors de la guerre de Sept Ans.
De 1715 à 1724, il exerce aussi les fonctions de trésorier de l'ordre du Saint-Esprit.
En 1726 après la fusion des fermes existantes, Antoine Crozat devient l'un des quarante fermiers généraux de la ferme générale.
Les difficultés du Canal de Picardie
Crozat devient un des directeurs de la compagnie créée en 1727 par Paul Henri Caignard de Marcy, afin de construire le canal de Picardie, qui doit relier Saint-Quentin sur la Somme à Chauny sur l’Oise. Il obtient en la concession perpétuelle, mais les travaux prennent du retard. Seule la partie comprise entre Saint-Quentin et Pont est achevée et mise en service en 1738, l'année de la mort d'Antoine Crozat. Elle ne rapporte même pas de quoi payer l'entretien du canal.
En 1767, le canal de Picardie est rattaché aux biens de la couronne, ses héritiers recevant une indemnité égale aux sommes avancées, soit 3 millions de livres. Parmi ses héritiers, la duchesse de Choiseul est l'épouse d'un ministre de Louis XV. Une rue Crozat reconnaît son œuvre à Saint-Quentin[15] ainsi qu'un quai Crozat à Chauny.
L'abbé A. Le François rédigea pour sa fille la géographie élémentaire connue sous le nom de Géographie de Crosat. Avec son frère Pierre Crozat, il finance les œuvres d'Antoine Watteau et d'artistes rococo, en accumulant une importante collection privée.
Traces dans l'architecture
Propriétaire de l'hôtel de Soyecourt, place des Victoires, où il héberge Bossuet[16], Crozat fait édifier sur la toute récente Place Vendôme, deux hôtels particuliers qui peuvent toujours être admirés :
- Au numéro 17, l'Hôtel Crozat, l'un des plus anciens de la place, construit avant 1703, par Pierre Bullet pour Antoine Crozat, acquéreur du terrain dès 1700 et qui y vit avec son épouse jusqu'en 1738. Cet hôtel héberge aujourd'hui en partie le palace Ritz.
- Au numéro 19, l'Hôtel d'Évreux, sur une parcelle vendue en 1700 à Pennautier, qui le cède le terrain et sa charge à Antoine Crozat, qui porte l'année suivante la parcelle à 3 800 mètres carrés et fait construire l'hôtel par Pierre Bullet pour y loger sa fille, alors âgée de douze ans, et son gendre, Louis Henri de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux.
À Clichy-la-Garenne, au 13 de la rue du Landy, on peut voir un portail de pierre de taille, seul vestige du vaste château qu'y avait construit Antoine Crozat et qui comportait 94 pièces, des jardins aménagés par Le Nôtre et alimentés par un moulin en bord de Seine. Le domaine a été divisé lors d'une succession en 1819 et a servi de carrière de pierres.
Sa fortune servira aussi à l'édification du palais de l'Élysée[17], bâti par son gendre, le comte d'Evreux. Ce dernier, désirant rester seul et fortuné, congédiera sa jeune épouse le , le jour du bal de l'inauguration de l'hôtel, à laquelle assiste sa maîtresse, la duchesse de Lesdiguières.
En 1732, il fait lotir des terrains dans le faubourg Saint-Germain. La cour du Dragon a été supprimée dans les années 1930, mais la sculpture de dragon commandée à Paul-Ambroise Slodtz a été déposée au musée du Louvre.
Quant à l'hôtel Crozat de la rue de Richelieu, construit en 1706 pour Pierre Crozat (1661-1740), frère d'Antoine, passé en 1740 à François Crozat (neveu de Pierre), puis à sa petite nièce qui l'apporta en dot, en 1750, à Étienne-François de Choiseul, il n'en reste rien. Devenu hôtel de Choiseul, il fut loti puis remplacé par des immeubles en 1788 (nos 91/95 rue de Richelieu)[18] - [19].
Domaines en province
Il est encore propriétaire du marquisat de Thugny, en Champagne, près de Rethel, acheté en 1720, avec le château de Thugny-Trugny (Ardennes), resté dans sa descendance jusqu'à aujourd'hui ; le marquisat de Moÿ, en Picardie, aujourd'hui Moÿ de l'Aisne, acheté en 1704 et que son fils vendra en 1765[20], avec un château détruit par les allemands en 1917.
Le 4 septembre 1714, il achète au duc de Lauzun, qui l'avait reçue de la grande Mademoiselle, la baronnie de Thiers, en Auvergne, dont son fils Louis Antoine Crozat hérite après lui, puis la fille de celui-ci, Antoinette Louise Marie Crozat, comtesse de Béthune-Selles et dernière baronne de Thiers[21].
Il achète aussi le 14 août 1714 à la duchesse de Portsmouth la seigneurie du Châtel, en Bretagne, (près de Lesneven ? confusion avec Pont-du-Châtel à Plouider ?), dont il obtient l'érection en marquisat et qu'il transmet après lui à l'aîné de ses fils, Louis-François Crozat, marquis du Châtel[22].
Portraits
Son portrait par Alexis-Simon Belle, longtemps conservé dans la descendance du modèle et jusqu'en 1918 au château de Thugny-Trugny, est vendu à l'hôtel Drouot par l'étude Beaussant-Lefèvre le 22 janvier 2021[23] et préempté par le Musée Fabre de Montpellier[24]. Une autre version, des mêmes dimensions et attribuée au même artiste, en existe au Musée national du château de Versailles[25].
Le portrait de son épouse, par Joseph Aved, exposé au Salon de 1741, est aussi au Musée Fabre de Montpellier[26].
Une réplique en est vendue le 22 janvier 2021 par l'étude Beaussant-Lefèvre, en même temps que l'original du portrait de son époux[27]; c'est le musée Fabre de Montpellier, qui possède le portrait de Madame Crozat reproduit supra, qui l'a acquis par préemption (reprod. coul. dans "La Gazette Drouot" n°4 - 29/01/2021, p. 69);
Mariage et descendance
Antoine Crozat épouse à Paris le Marguerite le Gendre d'Armeny (1670-1742), fille de François Legendre, capitoul de Toulouse, fermier-général, et de Marguerite Leroux. De cette union naissent :
- Louis-François Crozat (1691-1750), marquis du Châtel, en Bretagne, lieutenant-général des armées du Roi, conseiller-secrétaire du Roi de 1741 à 1750, marié en 1722 avec Marie-Thérèse de Gouffier, dame de Trémazan (Le Châtel) par son mariage (ca 1695-1746), fille de Charles-Antoine de Gouffier, marquis de Heilly, et de Catherine Angélique d'Albert de Luynes. Dont quatre enfants et un seul petit-fils, sans descendance ;
- Marie-Anne Crozat (1695-1729), mariée en 1707 avec Louis-Henri de La Tour d'Auvergne (1674-1753), comte d'Évreux, fils de Godefroy Maurice de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, et Marie Anne Mancini, elle-même nièce du cardinal Mazarin, sans descendance ;
- Joseph-Antoine Crozat, marquis de Thugny, (1699-1750), conseiller, puis président à mortier au Parlement de Paris, marié en 1725 avec Michèle-Catherine Amelot de Gournay (ca 1710-1771), fille de Michel Amelot, marquis de Gournay, président à mortier au Parlement de Paris, et de Marguerite Danycan de l'Epine. Sans descendance ;
- Louis-Antoine Crozat (1700-1770), baron de Thiers, marquis de Thugny après son frère, brigadier des armées du Roi, marié en 1726 avec Louise-Augustine de Montmorency-Laval (1712-1776), fille de Claude-Charles de Montmorency, marquis de Laval, chevalier d'honneur de SAS Mme la duchesse d'Orléans Régente, et de Marie-Thérèse de Hautefort (de Gontaut). Dont trois filles, d'où postérité[30].
Si la noblesse se moque de l'inculture et de la prétention d'Antoine Crozat, elle n'hésite pas à épouser ses enfants. Ceux-ci seront donc très bien mariés. Loin de les pousser dans la finance, Crozat leur achète des charges dans l’armée, au Parlement, et leur donne des noms de terres nobles[3].
Parmi ses huit beaux-frères et belles-sœurs du côté de son épouse, figurait la femme de lettres et salonnière Marie-Anne Doublet.
Notes et références
- Thierry Sarmant, Luce Gaume, La Place VendĂ´me : art, pouvoir et fortune, Action Artistique de la Ville de Paris, , p. 145.
- Fernand de Saint-Simon, La place Vendôme, Éditions Vendôme, , p. 275.
- Un milliardaire sous Louis XIV. Une biographie d’Antoine Crozat signée Pierre Ménard, entretien avec Pierre Ménard, causeur.fr, 5 mars 2017
- Baron Desazars, La Famille Crozat, Toulouse, Edouard Privat, , 112 p. (lire en ligne)
- Michel Bertrand, Pouvoirs des familles, familles de pouvoir, CNRS-Université de Toulouse-Le Mirail, , p. 218.
- Daniel Dessert, Argent, pouvoir et société au Grand Siècle, Fayard, , p. 533.
- Thierry Claeys, Dictionnaire biographique des financiers en France au XVIIIe siècle, tome 1, Paris, SPM, (ISBN 978-2-901952-65-7), p. 563-569
- Christine Favre-Lejeune, Les Secrétaires du Roi de la grande chancellerie de France, tome 1, Paris, Sedopols, (ISBN 2-904177-07-8), p. 404-406
- (en) Robin Blackburn, The making of New World slavery: from the Baroque to the modern, 1492-1800 sur Google Livres p. 284
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- « L’Émigration française vers la Louisiane De 1698 à 1754 », sur daniel_burgot.club.fr (consulté le )
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- Waresquiel, Emmanuel de (1957-....)., Le Français qui possédait l'Amérique : la vie extraordinaire d'Antoine Crozat, milliardaire sous Louis XIV, Cherche midi (ISBN 2749148294, OCLC 974634288, lire en ligne)
- « Immeubles », notice no PA00086075, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Édouard Fournier, Paris démoli, Aubry, 1855, p. 249.
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- Comte de Remacle, Dictionnaire des fiefs de la Basse-Auvergne, tome 2, Clermont-Ferrand, Imprimerie de Bussac, 1943 p., p. 733-734
- « Les Présentateurs de la Collégiale Sainte-Anne de Lesneven », sur infobretagne.com (consulté le )
- « Alexis-Simon Belle (1674-1734) Portrait d'Antoine Crozat, marquis du Châtel », sur beaussant-lefevre.com (consulté le )
- « Montpellier : qui est Antoine Crozat, l'homme qui fait son entrée au Musée Fabre ? », sur actu.fr, (consulté le )
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- « Le portrait d'Antoine Crozat préempté par le Musée Fabre », sur latribunedelart.com (consulté le )
- « Atelier de Jacques André Joseph Aved », sur beaussant-lefevre.com (consulté le )
- Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : D'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 978-2-86377-140-2, BNF 35843169)
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
- Vicomte de Breuil, Ascendants et descendants de Antoine Louis Crozat, baron de Thiers, et de Louise Augustine de Montmorency-Laval, son épouse, Reims, imprimerie coopérative, , 58 p. (lire en ligne)
Annexes
Bibliographie
- Pierre Menard (préf. Emmanuel de Waresquiel), Le Français qui possédait l'Amérique. La vie extraordinaire d'Antoine Crozat, escroc millionnaire sous Louis XIV, Le Cherche Midi, , 407 p. (lire en ligne).
- Gilles-Antoine Langlois, Jean-Pierre Frey, Des villes pour la Louisiane française sur Google Livres.
- (en) Louis H. Roper, Bertrand Van Ruymbeke, Constructing Early Modern empires: proprietary ventures in the Atlantic sur Google Livres.
- Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia..
Articles connexes
Liens externes
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- Guillaume Vitrich, magistère de juriste d’affaires, sur la Louisiane, .
- Le canal Crozat ancĂŞtre du canal de Saint-Quentin.