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Chauny

Chauny est une ville des Hauts-de-France, du département de l’Aisne. Ses habitants sont les Chaunois et les Chaunoises.

Chauny
Chauny
L'hôtel de ville de Chauny.
Blason de Chauny
Blason
Chauny
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère
(siège)
Maire
Mandat
Emmanuel Liévin
2020-2026
Code postal 02300
Code commune 02173
Démographie
Gentilé Chaunois(es)
Population
municipale
11 438 hab. (2020 en diminution de 3,86 % par rapport à 2014)
Densité 861 hab./km2
Population
agglomération
17 060 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 49° 36′ 59″ nord, 3° 13′ 12″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 96 m
Superficie 13,28 km2
Unité urbaine Chauny
(ville-centre)
Aire d'attraction Chauny
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Chauny
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chauny
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Chauny
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Chauny
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Chauny
Liens
Site web www.ville-chauny.fr

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

    Chauny est à égale distance de Soissons (34 km), Laon (36 km) et Saint-Quentin (31 km) et elle est au cÅ“ur de la Picardie.

    Chauny est limitrophe des sept communes suivantes :

    Hydrographie

    Bâtie sur les bords de l’Oise et du canal de Saint-Quentin, la ville conserve encore aujourd’hui son port.

    Climat

    Une station est ouverte le 1er juillet 1988 à 83 m d'altitude 49,63333, 3,2 puis déplacée à la même altitude le 1er octobre 1998 49,63389, 3,19778[1].

    Chauny a connu 1 696 heures d'ensoleillement en 2014, contre une moyenne nationale des villes de 1 961 heures de soleil. Chauny a bénéficié de l'équivalent de 71 jours de soleil en 2014. La commune se situe à la position no 26 972 du classement des villes les plus ensoleillées.

    Avec 722 millimètres de pluie en 2014, contre une moyenne nationale des villes de 909 millimètres de précipitations, Chauny se situe à la position no 26 287 du classement des villes les plus pluvieuses.

    Statistiques 1981-2010 et records CHAUNY (02) - alt : 83 m 49° 38′ 00″ N, 3° 11′ 48″ E
    Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-07-1988 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,7 3,6 4,9 8,6 11 13,2 13,1 10,4 7,8 4 1,6 6,8
    Température moyenne (°C) 3,7 4,6 7,6 9,9 13,8 16,4 18,9 18,8 15,3 11,6 6,8 3,8 11
    Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,5 11,6 14,9 19 21,8 24,6 24,5 20,2 15,5 9,6 6 15,1
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14
    07.01.09
    −13
    07.02.1991
    −11,5
    13.03.13
    −3,6
    01.04.1996
    −0,7
    06.05.19
    2,4
    04.06.1991
    5,6
    31.07.15
    5,4
    26.08.1993
    0
    30.09.18
    −4
    29.10.03
    −9,3
    24.11.1998
    −11,7
    29.12.1996
    −14
    2009
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,3
    25.01.1995
    19,3
    27.02.19
    25
    31.03.21
    27,6
    25.04.07
    31,1
    27.05.05
    34,8
    21.06.17
    41,5
    25.07.19
    38,6
    12.08.03
    34,4
    15.09.20
    27,6
    01.10.11
    20,1
    08.11.15
    17
    16.12.1989
    41,5
    2019
    Précipitations (mm) 56,7 56,6 59,6 50,7 59,4 59,5 66,6 67,6 49,6 66,1 60,9 71,1 724,4
    Source : « Fiche 02173002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Chauny est une commune urbaine[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chauny, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[5] et 17 540 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauny, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].

    À la suite du dynamitage de 1917, la ville de Chauny n’est plus qu’un énorme tas de ruines. Pour sa reconstruction en 1919, la Renaissance des cités organise un concours. Sur les 15 plans présentés, c’est celui de l’architecte Louis Rey qui est retenu. Son projet prévoit de réconcilier le passé avec l’avenir. Les édifices publics sont à reconstruire et aucun ne retrouvera son emplacement d’origine à l’exception du marché couvert, de la gare et des deux églises, Saint-Martin et Notre-Dame. La reconstruction va faire appel à de nombreux architectes et artistes de grande renommée. Particuliers, commerçants et services publics sont tous motivés par la volonté de recommencer à vivre, en un mot renaître. Un verbe que l’on retrouve encore sur le fronton de quelques maisons chaunoises.

    En l’absence de règles précises d’architecture, les habitations sont reconstruites selon le choix des habitants et des architectes. Ce qui se traduit par une grande diversité des façades et des styles : Louis XIII, néo-classique, haussmannien, régionalisme, Art nouveau, Art déco, etc.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,7 %), terres arables (32,7 %), prairies (14,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), forêts (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Réseau routier

    Chauny est parfaitement reliée au reste du territoire par route : proximité des autoroutes A26 et A29 qui passent par Saint-Quentin. Les aéroports nationaux et internationaux de Paris sont à une heure de route. Le réseau départemental relie Chauny à Noyon (Oise) par la D 1032, Saint-Quentin et Soissons par la D 1, Ham par la D 937.

    Réseau ferroviaire

    La gare de Chauny.

    La ville est desservie par un réseau routier important et le chemin de fer y passe depuis 1849. Chauny possède une gare située sur la ligne Paris - Saint-Quentin - Maubeuge, très bien desservie par des trains Corail et des TER vers Paris, Compiègne, Creil et Saint-Quentin. Cette gare fut reconstruite après-guerre d'après les plans de Urbain Cassan et Ludovic Tixier.

    Le TGV, dont la gare TGV-Haute Picardie se trouve à une cinquantaine de kilomètres, est en compétition avec l'avion pour accéder au Sud de la France.

    Aujourd'hui encore en activité sur la ligne de Paris à Maubeuge, la gare de Chauny desservait auparavant Saint-Gobain et Anizy-le-Château par deux lignes ferroviaires (à voie normale) aujourd’hui fermées : la ligne de Chauny à Anizy-Pinon et la ligne de Chauny à Saint-Gobain. Elle desservait en plus par un chemin de fer à voie étroite, le village de Blérancourt par une ligne à destination de Coucy-le-Château-Auffrique.

    Le bâtiment de la gare a été conçu par l'architecte Urbain Cassan.

    Réseau fluvial

    Le canal de Saint-Quentin qui acheva la jonction de la Somme à l'Oise en 1738, voit passer de nombreuses péniches. Une voie verte pour les piétons et les cyclistes est ouverte en 2012. Elle est incluse dans la véloroute EuroVelo 3[12] - [13].

    Transports en commun

    La commune de Chauny développe son propre réseau de transports en commun en 1997, avec les bus TAC (Transports de l'Agglomération de Chauny). Ces bus sont reconnaissables grâce à leur livrée reprenant les couleurs jaune et bleu du blason chaunois. Ce réseau de transports s'appuie sur trois lignes desservant les neuf communes de l'agglomération urbaine chaunoise : Abbecourt, Amigny-Rouy, Autreville, Caumont, Chauny, Condren, Ognes et Sinceny.

    Le , la compétence « Transports Collectifs Urbains Â» est transférée à la communauté de communes Chauny-Tergnier (CCCT) par arrêté préfectoral. Quelques mois plus tard, le réseau de transports est étendu à l'ensemble du territoire de la CCCT, soit 23 communes, et devient Transports des Agglomérations de Chauny et Tergnier (TACT). Ce réseau compte désormais quatre lignes de bus et cinq lignes de transport à la demande. Puis en , la CCCT attribue l'exploitation du réseau à une société privée pour dix ans. Un nouveau réseau est ainsi mis en place le . Il est constitué de cinq lignes urbaines et quatre lignes interurbaines en TAD.

    Voie verte

    Chauny est située sur la Véloroute EuroVélo3 dite la Scandibérique, inaugurée en 2016, longeant le Canal de Saint-Quentin, reliant la Belgique à L'espagne.

    Toponymie

    Entrée de l'agglomération.
    Entrée de l'agglomération.

    Dans les chartes de Chauny, de Lothaire à Philippe IV, la ville, qui est bâtie sur la rive droite de l'Oise, est indiquée sous les noms de Calgny, Cauny, Canni, Calni ou de Chaulni et en latin, par des auteurs anciens comme Flodoard, Guibert de Noyon… on lui donne pas moins de treize noms différents dont Calnacum, Calniacum, Cauniacum, Calviniacum et Channiacum[14] - [15].

    Histoire

    Le château

    Avant le Ve siècle, il n'y a à Chauny qu'une citadelle d'origine gauloise qui, pendant des invasions des Vandales (407) et des Huns (451), sert de refuge aux peuples[16]. Si on ignore la date exacte de création de la citadelle, les historiens s'accordent sur le fait qu'elle a été érigée par les premiers comtes de Vermandois, qui voulaient borner, défendre les frontières de leur domaine en construisant le long de la frontière une série de fortifications qui étaient nommées châteaux borniers au même titre que les châteaux de Ham, Nesle, Ronssoy, Estrées-en-Arrouaise, Guise, Ribemont et Vendeuil.
    Le château occupait la partie la plus haute où furent construits plus tard les couvents des religieux de Sainte-Croix et des minimes. Cette supposition est contestée par l'abbé J Turpin[17] en raison de la phrase de Flodoard.
    Le château est cité par ce dernier, en 949 : « ....Un certain Bernard du parti de Hugues ayant un château sur l'Oise, nommé Chauny, se livra avec son château au comte Adalbert.... ».

    Le château est encore cité en 1066 par Gilbert religieux de Saint-Amand en Flandre : « Sortant de la ville de Laon nous primes le chemin vers Noyon, accompagné d'une grande foule; la nuit approchait, nous arrivâmes à un petit château appelé Chauny, où nous fûmes reçus fort honnêtement et nous y passâmes la nuit. »

    Guibert de Nogent qui vivait en 1104, rapporte « ... un soldat ayant pris des bœufs de l'abbaye de Nogent-sous-Coucy les mena au château de Chauny... ».

    Les chartes de Raoul Ier, comte de Vermandois, en 1130, de Philippe d'Alsace, comte de Flandre et de Vermandois, en 1167, d'Éléonore comtesse de Vermandois en 1191 qualifient Chauny de Château. Philippe Auguste lui donne, le premier, le nom de Ville en 1213.

    L'antique citadelle est démolie en 1430 et ses restes sont alors utilisés pour fortifier les murs d'enceinte d'un puissant château fort. En 1471, la ville tombe pourtant aux mains des Anglais qui vont l'occuper pendant 25 ans[18].

    Les guerres

    La terre de Chauny devait appartenir à l'origine au domaine royal avant d'être incorporée à la province du Vermandois dont les comtes la donnèrent vers 830 à l'un de leurs seigneurs qui en ait sa résidence.

    Les premières familles venues s'installer sous la protection du castellum de Chauny furent les habitants de Condren après le ravage de leur ville, lors des invasions normandes.

    Au Xe siècle, la bourgade de Chauny ne possédant pas d'église, elle dépendait de la paroisse de Viry. En 949, le château occupé par un nommé Bernard fut assiégé par Albert de Vermandois pour le punir du soutien qu'il apportait à Hugues le Blanc contre Louis d'Outremer.

    En 1066, un cortège transportant les reliques de saint Amand de Maastricht traverse Chauny.

    Au XIIe siècle, le comté de Vermandois passe aux mains de Philippe d'Alsace, comte de Flandre et accorde aux Chaunois une charte de commune calquée sur celle de Saint-Quentin. C'est ainsi que les Chaunois sont déchargés de tous les plaids et de toutes les corvées sous la condition de payer 12 deniers de Provins par ménage et par an, de continuer de s'acquitter du droit d'ost et de la chevauchée et de le loger gracieusement lorsqu'il viendra en visite.

    Cette période est toutefois tumultueuse. Raoul de Coucy et Raoul de Clermont intriguèrent auprès du jeune roi Philippe Auguste, couronné roi de France le 1er novembre 1179, contre Philippe d'Alsace déclenchant un conflit qui débutera, en 1180, par la prise de Chauny par le roi, reprise par Philippe d'Alsace en 1182, et qui durera jusqu'à la paix signée à Amiens le .

    Il s'ensuit une période de paix et de tranquillité qui permit à la ville de prospérer et donc de s'agrandir. C'est ainsi que plusieurs faubourgs virent le jour autour de la ville :

    • le Brouage, qui fut longtemps la plus belle partie de la ville et qui tire son nom du Brouage un ruisseau qui prend sa source à Genlis et qui se jette dans l'Oise à Abbécourt ;
    • les Pâtureaux ;
    • le Pissot ;
    • Senicourt ;
    • le Bailli ;
    • la Chaussée après 1213.

    Lors des nombreuses guerres qui firent rage dans la région, la ville fut conquise de nombreuses fois : par les Bourguignons en 1411, les Anglais en 1418, les troupes royales en 1430, le duc de Bourgogne en 1471, Maximilien d'Autriche en 1478, les calvinistes en 1552 et les Espagnols en 1652.

    La ville fut le siège de nombreuses institutions sous l'Ancien Régime et le resta par la suite en étant tribunal de première instance sous la Révolution.

    En 1790, elle devient chef-lieu de district jusqu'en 1800.

    Le , pendant l'invasion de la France par la Sixième Coalition, un détachement de 800 cavaliers prussiens, saxons et cosaques commandés par le colonel russe Geismar entre dans la ville : des ouvriers de la compagnie de Saint-Gobain, croyant avoir affaire à une simple patrouille, ouvrent le feu sur les cavaliers et en tuent trois. Ceux-ci chargent la foule, faisant 12 tués. Puis les Russes pillent la manufacture et réclament une indemnité de 100 000 francs en menaçant de brûler la ville. Le maire, M. de Mory de Neuflieux, et deux conseillers municipaux s'offrent comme otages jusqu'au paiement de la somme ; la ville et la compagnie arrivent à payer les trois quarts de la somme, les Russes fouettent cinq suspects et se retirent en emmenant le maire[19].

    En 1871, les Prussiens y pénètrent[20].

    Chauny, qui était une ville prospère pendant la Révolution industrielle, fut totalement dynamitée par les Allemands en 1917. Tous les monuments de la ville sont donc postérieurs à la Première Guerre mondiale.

    La Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale

    Destructions de la Grande Guerre.
    Le boulevard Gambetta, dans les années 1930.

    Le 29 août 1914, les 3e et 5e brigades de cavalerie du corps expéditionnaire britannique qui se dirigent vers Soissons entrent à Chauny. Les Allemands étant signalés dans les environs, la voie ferrée est détruite dans Chauny et les ponts sont minés.
    Le 30 août 1914, la cavalerie britannique quitte la ville pour Fontenoy. Des éclaireurs allemands ayant été aperçu place Bouzier, les artificiers du génie du 148e régiment d'infanterie font sauter les ponts à la dynamite. Le 31 août, les destructions des ponts continuent, des bateaux et péniches sont coulés dans l'Oise et le canal. Les derniers soldats quittent la ville dans la soirée.
    Le 1er septembre 1914, vers midi, les troupes allemandes pénètrent dans Chauny.

    Le , après la bataille de la Marne, les troupes françaises qui occupent Cuts et Carlepont lancent une attaque pour délivrer la ville, qui échoue. Chauny sera occupée durant deux ans et demi.

    Le , une offensive française libère la ferme de Quennevières[21].

    En 1917, la ville est bombardée plusieurs fois par l'aviation alliée, la gare et la ville ne sont qu'un tas de ruine lors de sa libération[22].

    : l'aviation alliée bombarde et détruit la soudière de Chauny, une usine chimique fabriquant à cette époque de l'anhydride phtalique participant à l'effort de guerre nazi[23].

    : libération de la ville par les troupes américaines.

    Visites notables

    Plusieurs rois sont passés à Chauny : Philippe-Auguste (1214 et 1222), Philippe le Hardi (1271), Charles V (1378), Henri IV (1591), Louis XIV (1668), Louis-Philippe (1822) et des personnages historiques : Mazarin (1661), la duchesse de Berry (1821), Napoléon III (1852 et 1858)[24].

    Famines et désastres

    La ville est victime de plusieurs famines : 1276, 1417, 1578, 1650, 1652 (à la suite de la prise de Chauny par les Espagnols le 13 juillet), 1692, 1789, 1793-1795 ainsi que d'hivers néfastes : 1408, 1458, 1521-1522, 1608, 1657-1658, 1681-1694 (qui voit la disparition de la culture de la vigne à Chauny), 1709, 1776, 1783-1784, 1812, 1820, 1838, 1841-1842, 1853 et 1871[25] et de sécheresses : 1000, 1303, 1541, 1619, 1652, 1718, 1802, 1811, 1823, 1830 (28-29 juillet).

    Désastres

    La ville est victime le d'un tremblement de terre. En 1678, une tempête enlève le clocher de l’église Notre-Dame et en juillet 1767 dévaste la ville et les champs alentour. Le , un orage fait de nombreux dégâts dans la ville et le , ravage la ville et l'usine des glaces et produits chimiques. La même tempête renverse le cèdre de l'Aventure et le vieil orme des Promenades publiques qui avait été planté en 1766[26].

    La ville connaît de très nombreuses inondations dont les plus importantes furent : 1574, 1655 (où le roi de France envoie 1 500 livres pour reconstruire les ponts), février 1658, 1661, etc.[27].

    La grande dernière inondation fut en , lors de la crue de l'Oise. Elle eut d'importantes conséquences puisque 900 habitations, 70 entreprises, artisans et commerçants furent sinistrés, et près de 2 000 personnes évacuées[28].

    Épidémies

    Plusieurs graves épidémies sont signalées : 1401, 1417, 1460, 1579, 1585, 1636, 1668 (peste), 1747 (typhus), 1761 (typhus et peste), 1789 (idem), 1832 et 1849 (choléra)(on compte 278 décès sur le territoire de la commune pour l'année 1849 et 5 décès hors commune) (a titre de comparaison : 150 décès pour l'année 1850)[29], 1871 (variole)[27].

    Politique et administration

    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 DVD 49,45 FN 20,17 PS 16,12 DVG 9,37 DVD 55,84 FN 22,89 PS 21,25
    Européennes 2014 FN 38,21 UMP 19,36 PS 10,94 FG 7,55 Tour unique
    Régionales 2015 FN 41,65 UMP 28,26 PS 15,12 PCF 5,87 UMP 56,42 FN 43,58 Pas de 3e
    Présidentielle 2017 FN 33,89 LFI 19,61 EM 19,21 LR 14,16 LREM 50,64 FN 49,36 Pas de 3e
    Législatives 2017 LREM 28,52 FN 23,21 LR 19,56 FI 9,02 LREM 57,19 FN 42,81 Pas de 3e
    Européennes 2019 RN 38,43 LREM 16,60 EELV 7,98 FI 7,30 Tour unique
    Régionales 2021 DVD 46,46 RN 23,21 EELV 14,24 LREM 9,79 DVD 55,86 RN 26,55 EELV 17,59
    Présidentielle 2022 RN 36,78 LREM 23,34 LFI 18,20 REQ 6,85 RN 58,58 LREM 41,42 Pas de 3e
    Législatives 2022 RN 33,20 LREM 25,50 NUPES 23,44 LR 10,40 RN 53,08 LREM 46,92 Pas de 3e

    Liste des maires

    Les archives départementales ne permettent pas de remonter avant 1167, année de création de la Mairie : Jacques, maire en 1167, Jean Delfosse, maire en 1167, Gérard, maire en 1175, Robert en 1186, Renaud de Varizy-Burga en 1200, Jean en 1214, Renaud Odent (ou Adens) en 1230, Odon Hasselin en 1250, Jean Audemer en 1260, Pierre Mourin en 1270, Adam Vitime en 1280, Etienne Maldenré en 1296, 1298, 1300 et 1302, Raoul-le-Querre en 1297, 1299, 1303, 1307, 1309, 1312 et 1314.

    Liste des maires depuis 1989
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989 mai 2020 Marcel Lalonde UDI (PR)-MRSL Réélu pour le mandat 2014-2020[31]
    mai 2020 En cours
    (au 23 mai 2020)
    Emmanuel Liévin[32] MRSL .

    Jumelages

    Au , Chauny est jumelée avec[33] :

    Jumelages et partenariats de Chauny.
    VillePaysPériode
    Andenne[34]Belgiquedepuis
    Bergheim[34]Allemagnedepuis
    MottafolloneItaliedepuis

    Équipements et services publics

    Espaces publics

    La commune dispose de nombreux espaces verts et depuis 2021 d'une foret urbaine.

    Enseignement

    La ville compte aujourd’hui sept écoles maternelles, et sept écoles primaires[35], trois collèges et trois lycées : l'Institution privée Saint-Charles, le lycée privé agricole Robert-Schuman[36], ainsi que les lycées publics de Chauny, nés en 2014 du groupement en cité scolaire du lycée général et technologique Gay-Lussac et du lycée professionnel Jean-Macé, respectivement renommés site Gambetta et site André-Ternynck.

    Santé

    Il existe un hôpital de proximité, ou centre hospitalier, comportant 185 lits de court séjour, 38 lits de soins de suite et de réadaptation (SSR), 86 lits de soins longue durée ainsi qu'une maison de retraite médicalisée, ou établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 11 438 habitants[Note 4], en diminution de 3,86 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1804 3763 9013 9594 2904 4835 1545 7966 290
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 2498 1639 0808 8009 1988 8529 0529 3159 927
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    10 54710 49610 6965 6459 2078 9519 0619 33010 544
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    12 62613 92014 40513 43512 92612 52312 65311 77111 975
    2020 - - - - - - - -
    11 438--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). Il en est de même pour le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans qui est de 28 % la même année, alors qu'il est de 26,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 5 622 hommes pour 6 151 femmes, soit un taux de 52,25 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,3
    6,1
    75-89 ans
    11,2
    16,4
    60-74 ans
    18,6
    18,4
    45-59 ans
    19,7
    16,1
    30-44 ans
    15,0
    22,5
    15-29 ans
    17,2
    19,6
    0-14 ans
    16,0
    Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,4
    75-89 ans
    9,6
    17,4
    60-74 ans
    17,9
    20,5
    45-59 ans
    19,7
    18,2
    30-44 ans
    17,6
    17,1
    15-29 ans
    15,5
    19,8
    0-14 ans
    18

    Cultes

    La paroisse catholique de Chauny, paroisse Saint-Momble en Chaunois, dépend du diocèse de Soissons, doyenné de Chauny[42].

    Mais aussi deux églises, l'église Notre-Dame et l'église Saint-Martin ainsi qu'un temple.

    Économie

    Entreprises et commerces

    Chauny dispose d'un centre-ville commercial, centré sur axe principal réparti sur les rues de la République et de la Chaussée. Si la majorité des commerces présents sont locaux et de toutes natures (salons de coiffure, jeux vidéo, brasseries et restaurations, habillements, etc.), on y trouve également des enseignes nationales.

    Au nord de la ville se trouve une zone commerciale dénommée ZAC de l'Univers. On y trouve également plusieurs enseignes nationales ainsi qu'une pépinière d'entreprises, principalement composée d'artisans locaux.

    Au sud de la ville se trouve le bassin industriel chaunois, avec des entreprises industrielles.

    Culture locale et patrimoine

    Monument historique

    Bâtiments de la Reconstruction

    Ces bâtiments sont reconstruits après 1920.

    • L'hôtel de ville.
    • L'église Notre-Dame. L'église fut brièvement au XIIe siècle une abbaye augustinienne, avant que les chanoines ne choisissent un lieu plus éloigné de la ville, à Commenchon, donnant naissance à l'abbaye de Saint-Éloi-Fontaine.
    • L'église Saint-Martin (à l'origine édifice gothique élevé de 1570 à 1641)[44].
    • Le temple protestant, rue du Général-Leclerc. Il remplace un temple détruit pendant la Première Guerre mondiale.
    • Le palais de justice
    • Les ruines de l'hôtel de ville et du palais de justice, carte postale ancienne.
      Les ruines de l'hôtel de ville et du palais de justice, carte postale ancienne.
    • L'église Notre-Dame.
      L'église Notre-Dame.
    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • L'église Saint-Martin, calvaire de la façade.
      L'église Saint-Martin, calvaire de la façade.
    • Église Saint-Martin, relief de Saint Martin.
      L'église Saint-Martin, relief de saint Martin.

    Autres lieux et monuments

    • Le cimetière militaire franco-anglo-allemand.
    • L'ancienne abbaye de Chauny, sur l'emplacement de l'église Notre-Dame et des terrains avoisinants.

    Chauny dans la littérature

    Dans son roman Gargantua, François Rabelais, fait allusion à Chauny. Dans le chapitre XXIV, il y est fait état de l'activité de Gargantua et de son emploi du temps quand l'air était pluvieux[45] :

    « Allait voir les bateleurs, trajectaires (jongleurs), thiéracleurs (charlatans) et considérait leurs gestes, leurs ruses, leurs soubresauts et beau parler, singulièrement ceux de Chauny en Picardie, car ils sont de nature grands jaseurs et beaux bailleurs de balivernes en matière de singes verts. »

    C'est ainsi que les singes sont devenus un des l'emblèmes de la Ville que l'on retrouve sur différents blasons. Aujourd'hui, ce sont trois singes qui sont représentés : l'un qui ne voit rien, l'autre qui ne dit rien et le troisième qui n'entend rien. La Ville est parfois appelée : « Chauny-les-Singes ».

    Anciennes traditions

    • La dîme de dragées : tous les jours, avant et après les vêpres, les enfants se tenaient à l'entrée des églises pour exiger le don de dragées.
    • Baptême : les parrains et marraines avaient l'obligation d'envoyer des dragées, des bonbons ou de l'argent aux enfants du pays.
    • Veille de Noël : les enfants de Chauny parcouraient les rues, frappaient aux portes et demandaient de l'argent par la formule : Au guignoleu chanterons-nous ?.
    • Jeudi gras : les petites filles des écoles partaient avec un panier au bras et réclamaient des Å“ufs. Il s'ensuivait alors un jeu. En ville, on installait une large planche inclinée et chaque fille devait y faire rouler ses Å“ufs. Celle qui parvenait à sauver ses Å“ufs devenait la reine du jaudiau. Elle devait alors se promener dans les rues avec un sceptre à la main.
    • Saint Sébastien : les vieux garçons et vieilles filles mariés dans l'année, les veufs et veuves remariés en secondes noces étaient bruyamment fêtés par le peuple qui les acclamait avec des pelles, des chaudrons, des casseroles et tout instrument pouvant produire du bruit.
    • Mariage : le gardien de la mariée avait pour mission de veiller sans cesse sur celle-ci. L'époux et la population devait réussir à faire échapper celle-ci. Si la chose était réussie, le gardien devait se promener sur un âne, le visage vers la queue tenue comme bride suivi du cortège de noce.
    • Droit de Cognage : « Item le congnage ; ch'est assavoir de chascune espousée quelle que elle soit venans de dehors Chauny et passans oultre Chauni parmi le pont royal, ouquel les que che soit, puis que elle passeche parmi ledit pont, chinc peaus de sen con ou chinc sols parisis. »[46] Cette singulière redevance ne paraît pas avoir attiré attention des juristes et le nom qu'elle porte ne figure semble-t-il dans aucun dictionnaire. Il n'en est pas question dans les quelques documents de la série H4 des Archives nationales, conservés sur les péages de Chauny à la fin du XVIIIe siècle. Melleville, dans son Histoire de ville de Chauny, lui consacre quelques lignes sans indiquer les textes qui la lui ont fait connaître : « Les seigneurs de Chauny percevaient un... droit aussi bizarre dans sa nature que grossier dans son nom. Malheur à la jeune mariée qui le jour de ses noces, par nécessité ou par mégarde, passait et repassait la rivière Oise : pour ce fait, elle devait cinq sous parisis à son seigneur et ce dernier pouvait lui faire fermer les portes de la ville au nez si elle refusait de les acquitter. Ce droit, souvenir, sans doute, d'un autre plus ancien et plus immoral, fut quelque temps érigé en fief »[47]. Ainsi, ce droit prétendument pris sur la mariée le jour des noces, ne résiste pas à l'examen des pièces du temps. Il est en réalité à rapprocher des gauloiseries qui ont donné naissance la légende du droit du seigneur, plus connu sous le nom de droit de cuissage, dont les historiens modernes savent qu'il ne fut qu'un mythe mais qui fut cependant présenté comme ayant bel et bien existé par les célèbres Voltaire ou Michelet.
    • Les montreurs de singes et de chiens savants : des habitants de Chauny étaient connus pour parcourir la France avec des singes en laisse qu'ils faisaient danser pour vivre. Le 1er octobre, ils avaient obligation de revenir à Chauny venir offrir une pâtisserie nommée coqueluches au lieutenant-général du bailliage, rue de la Chaussée. En récompense, ils recevaient cinq setiers de blé et une tête de veau[48].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Chauny Blason
    D'azur à la tour donjonnée de trois pièces d'or, maçonnée de sable, accompagnée de huit fleurs de lys aussi d'or en orle[49].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Adopté.

    Activités associatives, culturelles, touristiques, festives et sportives

    • Un Forum, très moderne, permet de nombreuses manifestations culturelles avec, à proximité, les forêts de Saint-Gobain et de Coucy Basse.
    • La fête Rabelais, qui a lieu chaque année, est l'occasion de défilés et de concerts.
    • La course cycliste Paris-Chauny, née en 1922 et qui se déroule annuellement en septembre.
    • 2 foires commerciales, qui se déroulent les premiers week-ends des mois de mars et septembre avec fête foraine.
      La place de l'Hôtel-de-Ville lors des fêtes Rabelais en 2012.
    • Ville fleurie : 3 fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris[50] de France au Concours des villes et villages fleuris[51].
    • Le marché de noël qui se déroule annuellement en décembre.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maximilien Melleville, Histoire de la ville de Chauny - 1851 - archive de l'université d'Oxford - numérisé par Google Books en accès libre et complet .
    • Notice sur les origines de Chauny par Dom Labbé

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. [PDF] Fiche du poste 02173002, contenant les données publiques de la station Météo-France, éditée le 13 février 2015
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Unité urbaine 2020 de Chauny », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. « Canal latéral à l'Oise - Tergnier | Noyon - La Scandibérique EuroVelo 3 », sur www.scandiberique.fr (consulté le )
    13. https://www.au5v.fr/IMG/pdf/Transeuropeenne_-_CTE_-_19_mars_2010.pdf
    14. Histoire de Chauny par Maximilien Melleville
    15. Notice sur les origines de Chauny par Dom Labbé
    16. Moët del aForte-Maison, Histoire de la ruine de Condren et de l'origine de Chauny, Société des Antiquaires de Noyon, p. 431 et, Abbé Lambert, Recherches sur l'origine et l'antiquité de Chauny, Bulletin de la Société littéraire de Chauny, 1860, p. 26
    17. Les Origines de Chauny - Où naquit la Ville de l'abbé J. TURPIN
    18. Abbé Jules Caron, Histoire populaire de Chauny, 1878, p. 8
    19. Édouard Fleury, Le département de l'Aisne en 1814, Laon, 1858, p. 154-156.
    20. Abbé Jules Caron, op.cit, p. 8.-
    21. La ferme de Quennevières en 1915
    22. Gare et bâtiment des voyageurs de Chauny, tels qu'il a été retrouvés
    23. Usine de Chauny
    24. Histoire populaire…, op.cit, p. 52-57
    25. Ibid, p. 61-62
    26. Histoire populaire…, ibid, p. 62-63
    27. Abbé Jules Caron, Histoire populaire de Chauny, 1878, p. 64
    28. Tristes souvenirs de la crue 1993, L'Union
    29. Archives départementales de l'Aisne - 5Mi0206 -1849 1850
    30. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p240.
    31. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    32. « Une page s’est tournée à Chauny avec l’installation du nouveau conseil municipal », sur aisnenouvelle.fr, L'Aisne nouvelle, (consulté le ).
    33. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
    34. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrancaisEcran.html »
    35. école maternelles et primaires à Chauny
    36. [collèges et lycées à Chauny]
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chauny (02173) », (consulté le ).
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Aisne (02) », (consulté le ).
    42. Paroisse de Chauny
    43. « Pâtisserie », notice no PA02000061, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. Histoire populaire de Chauny, op. cit., p. 29
    45. « Page:Rabelais - Gargantua, Juste, Lyon, 1535.djvu/87 - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le )
    46. Archives nationales, Pièce 47.1 n°CCCLI
    47. Melleville, Histoire de la ville de Chauny, Laon, , p. 69
    48. Ibid, p. 70-72
    49. « 02173 Chauny (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    50. villes-et-villages-fleuris.com
    51. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,‎
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