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Carlepont

Carlepont est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Carolipontois.

Carlepont
Carlepont
Un bar-tabac dans le village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays Noyonnais
Maire
Mandat
Patrice Argier
2020-2026
Code postal 60170
Code commune 60129
Démographie
Gentilé Carolipontois, Carolipontoises
Population
municipale
1 475 hab. (2020 en diminution de 0,47 % par rapport à 2014)
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 54″ nord, 3° 01′ 32″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 151 m
Superficie 19,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Noyon
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Carlepont
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Carlepont
Liens
Site web https://www.carlepont.fr/

    Géographie

    Description

    Carlepont est un bourg picard périurbain du Noyonnais situé à 19 km au nord-est de Compiègne, 68 km à l'est de Beauvais, 36 km au sud-est de Montdidier et 42 km au sud-ouest de Saint-Quentin.

    Il est aisément accessible depuis les anciennes routes nationales RN 32 et RN 334.

    Carlepont est traversé par le sentiers de grande randonnée GR 123, Via Turonensis (GR 655) GR 12A.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le bourg est drainé par le Ru du Moulin, un affluent de l'Oise et donc un sous-affluent de la Seine.

    La Dordonne, un autre affluent de l'Oise, draine le nord du territoire communal.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 692 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Comme son nom l'indique, une partie de la forêt domaniale d'Ourscamps-Carlepont se trouve sur le territoire communal.

    Celle-ci est concernée par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) du massif forestier de Compiègne, Laigue et Ourscamps-Carlepont de type 1[14] et la zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) des forêts de Compiègne, Laigue et Ourscamps utilisée comme halte migratoire, site d’hivernage et site de nidification pour de nombreuses espèces avifaunistiques[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Carlepont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,6 %), prairies (16,8 %), terres arables (7,5 %), zones urbanisées (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 664, alors qu'il était de 636 en 2013 et de 590 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 90,8 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Carlepont en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,1 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Carlepont en 2018.
    Typologie Carlepont[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 90,8 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,1 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 6,1 7,1 8,2

    Toponymie

    Carlepont semble tirer son nom de la présence d'un pont, dont la construction ou la reconstruction est attribuée à Charles-le-Chauve, qui aurait donné au village : pont de Karle ou Carlepont[23].

    Histoire

    L'ancienne église, avant sa destruction pendant la Première Guerre mondiale.

    La terre de Carlepont appartenait aux évêques de Noyon, a qui elle est attribuée par le synode de 814[23].

    L'évêque Étienne de Nemours accorde aux habitants de Carlepont une charte communale, confirmée par le roi Philippe-Auguste en novembre 1200. La commune est administrée par cinq échevins, dont la nomination devait être conformée par l'évêque. Celui-ci fait élever à Carlepont un château dont il faît sa résidence et fonde dans le manoir une chapelle dédiée à Notre-Dame en 1213. Ce château est reconstruit par l'évêque Charles Ier de Hangest, qui y mert le [23].

    Le jour de Saint-Martin d'hiver, le maire et les échevins de Carlepont sont tenus de se trouver dans la maison épiscopale de Sempigny, et là, à genoux, de remettre à l'évêque de Noyon les redevances des habitants ; de son côté l'évêque devait leur donner à dîner. Les libertés communales accordées aux habitants ne sont pas un acte de désintéressement de la part de l'évêque car ils payent cher leurs privilèges de commune. Chaque habitant doit alors pour sa maison, un setier d'avoine, mesure de Noyon, dix-huit deniers et deux chapons, à la Saint-Remy, et autant à la Nativité. Pour une charrette de vin, il est dû à l'évêque un demi-setier, pour le rouage deux deniers, pour une faux de pré douze deniers à la. fête de Saint-Martin ; pour un porc mâle d'un an et plus, deux deniers. Les habitants sont tenus de faire moudre leur blé au moulin de l'évêque, et cuire leur pain au four banal moyennant une redevance en nature. En échange, le prélat dispense les habitants de la taille à merci, de la corvée, du tonlieu, du service militaire, sauf pour défendre la terre de l'évêque. Ils avaient aussi la faculté de ramasser le bois mort dans la forêt de l'évêché[23].

    Vers 1760, le château est reconstruit par Mgr de La Cropte de Bourzac, évêque de Noyon, dont le successeur, Mgr de Broglie, fait aménager les jardins. Le domaine est vendu comme bien national en 1791, revendu en 1801, puis en 1806, avant d'être acheté vers 1810 par le banquier suisse Gaspard Henri de Finguerlin et son épouse, Henriette de Sercey.

    En 1828, il est revendu au gendre de cette dernière, Charles Edouard Standish, qui le revend au marquis de L'Aigle, dont le fils, Arthur de L'aigle, le revend en 1847 à Denis Bernard de Graffenried.

    En 1904, les héritiers Graffenried vendent Carlepont à Victor de Marcé[24].

    M. de Laborde indique en 1792 qu'il « jouit de la vue la plus agréable, il y a des eaux magnifiques. L'aspect du côté des jardins qui sont en terrasses, est très pittoresque. La cour est ornée de colonnes et située en face d'une grande patte d'oie, dans une superbe forêt ». Lors de la Révolution française, le château épiscopal est vendu en 1793 à M. de Walchiers[23].

    Carlepont a été, jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, le lieu de villégiature des évêques de Noyon[25] et dépendait du bailliage et de l'élection de Noyon, et de l'intendance de Soissons[23].

    La compagnie d’arc de Carlepont existe depuis environ 1624[26].

    Une fabrique de calicots est signalée à Carlepont en 1844. Des foires ont alors lieu dans la commune les premiers mardi de janvier, avril, juillet et octobre[27]

    Première Guerre mondiale

    Dès le début de la Première Guerre mondiale, Carlepont est occupé le , et les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.

    La commune est le siège de très violents combats en septembre 1914 où s’illustre notamment des régiments de Zouaves.

    Lors de l'opération Alberich, la commune est libérée le et les habitants évacués. La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

    La commune est de nouveau envahie lors de l'offensive du Printemps en juin 1918 mais ses habitants ont été évacués sur ordre de l'armée française. La commune est définitivement libérée le 30 août 1918[28] - [29].

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[30] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [31].

    Fortement endommagé, le château n'a pas été reconstruit.

    Seconde Guerre mondiale

    Le à midi, vingt otages communistes ou juifs sont fusillés à Carlepont par l'occupant, au titre de représailles des attentats et sabotages. Parmi eux Corentin Cariou, Baptiste Léopold Réchossière[32] et Pierre Rigaud[33].

    Le même jour sont exécutés des otages à Clairvaux, parmi lesquels René Le Gall et Pierre Semard[34] - [35].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Ribécourt-Dreslincourt[36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Noyon

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Carlepont était membre de la communauté de communes du Pays Noyonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[37]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Avant 1840[38] C. des Acres de l'Aigle Propriétaire
    Début du XIXe siècle Gaspard-Henri de Finguerlin
    Les données manquantes sont à compléter.
    1959 1993 Jean Maes[Note 8]
    1993 1995 Jacques Capelle
    juin 1995 mars 2001 Xavier Lochmann
    mars 2001 septembre 2012[39] Jean-Michel Vicaire PCF vice-président de la communauté de communes
    Démissionnaire
    septembre 2012[39] En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Patrice Argier Vice-président de la CC du Pays Noyonnais (2012 → 2020)
    réélu pour le mandat 2020-2026[40] - [41] - [42]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune comprend une école de six classes, deux de maternelle et quatre de primaire[43], dont la cantine et le périscolaire sont gérés par l'intercommunalité[44].

    Santé

    L'intercommunalité envisage la création pour Cuts et Carlepont d'une antenne du centre de santé de Noyon[45].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].

    En 2020, la commune comptait 1 475 habitants[Note 9], en diminution de 0,47 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1161 4591 5101 5771 7191 7811 7781 7571 653
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5671 5131 5081 3611 3501 2651 2301 1801 197
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1731 1541 077543756711637647665
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7899299921 2371 3481 3691 4391 4491 503
    2020 - - - - - - - -
    1 475--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 754 hommes pour 767 femmes, soit un taux de 50,43 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,7
    3,7
    75-89 ans
    5,9
    18,3
    60-74 ans
    17,9
    22,2
    45-59 ans
    20,8
    18,7
    30-44 ans
    19,4
    15,2
    15-29 ans
    16,1
    21,5
    0-14 ans
    19,2
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Cultes

    L'ancienne paroisse catholique est fusionnée en 2021 avec ses voisines pour constituer la paroisse Notre-Dame-de-l’Espérance du Noyonnais, qui rayonne sur 83 communes[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges de l'église paroissiale Saint-Éloi du XVe siècle[52]. C'est la seule partie subsistante, avec son abside voûtée d’ogives à cinq pans, de l'édifice détruit pendant la Première Guerre mondiale et qui constitue désormais une chapelle de l'actuelle église, bâtie en pierre calcaire locale et dominée par un haut clocher latéral de style art déco intégré dans un massif de façade avec tribune. La nef de plan carré, est la partie la plus originale de l'édifice avec sa voûte d’arêtes encadrée par quatre arcs-doubleaux en plein cintre, inspirée peut-être par la chapelle du palais épiscopal de Laon des années 1180, qui montre une telle disposition, dérivée de modèles beaucoup plus anciens. La nef se poursuit par le chÅ“ur pentagonal qui fait écho à l’abside de l’ancien édifice.
      Les vitraux des années 1920 et 1930 sont notables : une très grande verrière représentant le Jeudi Saint ; en façade, un ensemble de cinq vitraux consacrés à saint Louis, saint Hubert, sainte Jeanne d’Arc, saint Médard et saint Sébastien ; enfin deux vitraux (1934) de Houille ayant pour thème l’ancienne église et le Christ bénissant un soldat agonisant[25] - [53]
    • L'église Saint-Éloi
    • L'église et le monument aux morts
      L'église et le monument aux morts
    • L'église et la chapelle latérale, vestige de l'ancienne église
      L'église et la chapelle latérale, vestige de l'ancienne église
    • Le château de Carlepont et la famille de Finguerlin de Bischingen.
    • Le château de Carlepont avec ses jardins vers 1905.
      Le château de Carlepont avec ses jardins vers 1905.
    • Le château de Carlepont, façade arrière en 1908.
      Le château de Carlepont, façade arrière en 1908.
    • Ruines du château de Carlepont, en 1917, pendant la Première Guerre mondiale.
      Ruines du château de Carlepont, en 1917, pendant la Première Guerre mondiale.
    • Gasparine Ursule Ida de Finguerlin de Bischingen (1805-1846)
      Gasparine Ursule Ida de Finguerlin de Bischingen (1805-1846)
    • Henriette Rose Peronne de Sercey (1772-1849).
      Henriette Rose Peronne de Sercey (1772-1849).

    Personnalités liées à la commune

    • Émilie (dite Emma par la comtesse de Genlis) Conradine Matthiessen est née à Hambourg, le . Elle est la fille née du premier mariage de Rose Henriette Péronne de Sercey (1772-1849), nièce de la comtesse Félicité de Genlis, et du banquier allemand Johann Conrad Matthiessen (1751-1822). Émilie Matthiessen se marie à Carlepont le 18 janvier 1822 avec Charles Strickland Standish (1790-1863), Lord of the Manor of Standish. Elle meurt à Passy (aujourd'hui 16e arrondissement de Paris) le , à l'âge de 30 ans ; elle est inhumée dans l'ancienne église de Carlepont[54]. Pour les liens avec la famille Standish, Félicité de Genlis, de Finguerlin de Bischingen, de Sercey et la commune de Carlepont, on peut consulter l'article Famille Standish.
    • Gasparine Ursule Ida de Finguerlin de Bischingen (1805-1846) mariée à Carlepont le 9 février 1830 avec Thomas Strickland Standish de Sizergh. Elle est la seconde fille du maire de Carlepont, Gaspard-Henri de Finguerlin de Bischingen.
    • Henriette Rose Peronne de Sercey (1772-1849) nièce de la comtesse Félicité de Genlis. Elle est propriétaire du château de Carlepont avec son second époux, le baron suisse Gaspard-Henri de Finguerlin de Bischingen (1776-1856).
    • Archives de la commune de Carlepont.
    • Table décennale des mariages de Carlepont de 1822 à 1832.
      Table décennale des mariages de Carlepont de 1822 à 1832.
    • Recensement de la population de Carlepont en 1831. Famille Standish et famille Finguerlin de Bischingen au château de Carlepont.
      Recensement de la population de Carlepont en 1831. Famille Standish et famille Finguerlin de Bischingen au château de Carlepont.
    • René Dorme : aviateur français, né le à Eix-Abaucourt dans la Meuse, et abattu près de Reims le . Neuvième as français dans les communiqués officiels de la Première Guerre mondiale. Durant cette guerre, alors qu'il était maréchal des logis dans l'artillerie, il voulut devenir aviateur. Il passa par l'école de Pau et y reçut son brevet de pilote le . Sa première affectation fut l'escadrille C.94 basée à Villacoublay au sein de laquelle il remporta sa première victoire le en compagnie du soldat Huillet au-dessus de Carlepont.
    • Guillaume Manier[55], « tailleur d'habits », pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle en 1726-1727, est né à Carlepont le ; il a laissé un récit de son expédition[56]. Le texte, publié une première fois par Xavier de Bonnault d'Houët en 1890, a été réédité chez Payot en 2002 avec une introduction de J.C. Bourlès.
    • Michel Ritter (1853-1898), relieur mort sur la commune.

    Carlepont dans les arts

    Antoine Chintreuil : Verger à Carlepont, 1865
    Collection du Musée d'art moderne André-Malraux.

    .

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Gaston Fleury, instituteur public en ce village, et Robert Capelle, poète au même lieu, Essai sur l'histoire de Carlepont, Compiègne, Impr. du Progrès de l'Oise, , 172 p. (BNF 34113286)
      Réédité en 2005 par les Éditions Lorisse - le Livre d'Histoire 172 p. (ISBN 978-2-84373-763-3).
      .
    • Gaston Fleury et Robert Capelle, « Essai sur l'histoire de Carlepont », Bulletin de la Société historique de Compiègne, t. XVII,‎ , p. 217-335 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica
      Ce chapitre fort complet reprend l'ouvrage des auteurs Gaston Fleury et Robert Capelle : Essai sur l'histoire de Carlepont, publié l'année précédente en 1923 et réédité en 2005.
    • Jacques Mermet, Échos du vieux temps : chroniques du pays d'Oise, Compiègne, Éditions du Progrès de l'Oise, , 288 p. (lire en ligne), « Henriette, Hermine et Pamela », p. 169 à 181, sur Gallica
      Cet ouvrage traite l'histoire du château de Carlepont.

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Carlepont », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
    • M._Dalencour1787">M. Dalencour, Plan de la Terre et seigneurie de Carlepont, maison de campagne de Monseigneur l'Evêque de Noyon, pair de France, (lire en ligne), sur Gallica.
    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. L'espace de loisirs et sportifs de la commune porte le nom de ce maire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
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    8. « Orthodromie entre Carlepont et Ribécourt-Dreslincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Ribecourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Carlepont et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    40. « Le maire de Carlepont prêt pour un nouveau mandat », Le Courrier picard, édition Compiègne et ses environs,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Patrice Argier, élu maire de Carlepont en septembre 2012, brigue un nouveau mandat avec les onze élus participant à la majorité municipale actuelle. (...) « Depuis 1989, j'ai occupé successivement et sans discontinuité un poste de conseiller, puis de premier adjoint, enfin de maire en remplacement de Jean-Michel Vicaire, démissionnaire pour raisons de santé, souligne Patrice Argier ».
    41. « Patrice Argier brigue un deuxième mandat à Carlepont », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire de Carlepont, Patrice Argier, est candidat à sa propre succession. « Je suis élu depuis 1993, d’abord comme conseiller d’opposition, explique-t-il. Je suis maire depuis 2012. Je souhaite repartir pour un nouveau mandat et achever les choses que j’ai engagées aussi bien au niveau de la commune que de la communauté de communes ».
    42. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
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    50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    51. Stephane Lebarber, « Dans le Noyonnais, des prêtres partout grâce à la « super paroisse » : L’ancienne paroisse Saint-Éloi a monté une équipe unique avec Guiscard, Lassigny, Ribécourt-Thourotte et Carlepont, aidée par une société de conseil en management. De quoi répondre aux nombreuses demandes de cérémonies de baptême ou d’obsèques, qui repartent à la hausse », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    52. Notice no PA00114563, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    53. Jean-Yves Bonnard, Les vitraux évoquant les deux guerres mondiales dans les églises de l'Oise, Société Historique, Archéologique et Scientifique de Noyon, Études noyonnaises, no 288, mars 2016, p. 39.
    54. Jacques Mermet, Échos du vieux temps : chroniques du pays d'Oise, Compiègne, éditions du Progrès de l'Oise, , 288 p. (lire en ligne), « Henriette, Hermine et Pamela », p. 169-181.
    55. Guillaume Manier sur Idref
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