Abbaye de Chauny
Labbaye Sainte-Marie de Chauny est une ancienne abbaye de Chanoines réguliers de saint Augustin située à Chauny dans l'Aisne qui occupait, le lieu où est bâtie l'église Notre-Dame et les terrains avoisinants.
Abbaye de Sainte-Marie de Chauny | ||||
Ordre | Chanoines réguliers de saint Augustin, Congrégation d'Arrouaise | |||
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Fondation | avant 1130 | |||
Diocèse | Diocèse de Noyon | |||
Fondateur | Simon Ier de Vermandois | |||
Localisation | ||||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Hauts-de-France | |||
DĂ©partement | Aisne | |||
Commune | Chauny | |||
Coordonnées | 49° 36′ 39″ nord, 3° 13′ 08″ est | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Aisne
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Histoire
Simon Ier de Vermandois, évêque de Noyon, établit des Chanoines réguliers de saint Augustin pour desservir l'église Notre-Dame de Chauny. L'abbaye de Chauny est unie a celle de la congrégation d'Arrouaise et en adopte la règle.
Simon de Vermandois autorise les chanoines réguliers de Chauny à transférer le siège de leur établissement dans un lieu appelé Saint-Eloi-Fontaine ou les Fontaines-Saint-Eloi, dépendant de Commenchon. La maison de ces religieux quitte le nom d'abbaye de Sainte-Marie de Chauny, sous lequel elle avait pris naissance, avant l'année 1130 et adopte celui de Saint-Eloi-Fontaine et, plus tard, celui de Commenchon.
L'abbaye de Saint-Éloi-Fontaine est consacrée, le 17 octobre 1206, sous le vocable de St Éloi-Fontaine; la collégiale de Chauny devient alors prieuré de St Éloi-Fontaine[1].
Le prieuré des Augustins de Notre-Dame de Chauny est occupé en 1639 par des Génovéfains, de la Congrégation de Sainte Geneviève
Abbés
d'après Poissonnier[2].
- ~1130 : Baudouin I de Boulogne, premier abbé de Sainte-Marie de Chauny, devient, plus tard, abbé de Châtillon-sur-Seine, puis évêque de Noyon, en 1148.
- ~1135 : Adulphe ou Alulphe, archidiacre de Thérouane, chargé d'opérer la translation de l'abbaye de Chauny à Saint-Éloi-Fontaine
Droit de patronage et dîmage
L'abbaye a le droit d'élire et de pourvoir aux cures des églises dont elle est patron, de prêtres qu'elle présente à l'ordination de l'évêque diocésain. C'est le droit de patronage, de présentation à l’évêque et de nomination d'un desservant aux églises ou cures (paroisses) où elle percevait les grosses dîmes : des cures de Jussy, d'Eliscourt ou Guyencourt (près de Genlis, de la cure de Seleigne, aux portes de Chauny, Béthancourt-en-Vaux, Neuflieux, Hondelcourt,
Patrimoine foncier
Elle reçut, en 1134, de Raoul Ier, comte de Vermandois et des Seigneurs de Vendeuil, de Montescourt, de Clastres et autres, divers immeubles sur Capone et Benay. Raoul de Vermandois approuve une donation faite par Walterus (Wautier ou Gauthier), fils de Wérenfride et sa femme, surnommée Béate, du domaine de Roulcourt ou Rocourt, proche de Saint-Quentin, et de dîmes sur Capone et Benay et la donation faite à l'abbaye, par Godefroy Wautier de Viry, d'un cens à prendre sur les pâtures de Viry[2].
HĂ©raldique
Blason | D'azur au château à trois tours d'or, ajouré de sable, accompagné de six fleurs de lys du deuxième, trois sur chaque flanc, rangées en pal[3].
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DĂ©tails |
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Voir aussi
Bibliographie
- Poissonnier, « L'Abbaye de St-Éloi-Fontaine ou de Commenchon », Comptes rendus et mémoires du Comité archéologique de Noyon, vol. tome V,‎ , p. 269 (lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
- Abbaye de Saint-Éloi-Fontaine
Références et notes
- Notes
- Références