Jussy (Aisne)
Jussy est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Jussy | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Gondry 2020-2026 |
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Code postal | 02480 | ||||
Code commune | 02397 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 252 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 94 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 43′ 15″ nord, 3° 13′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 61 m Max. 91 m |
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Superficie | 13,37 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribemont | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Communes limitrophes
- Altitude : 73 m.
- Région naturelle : Noyonnais (plaine basse).
- La commune de Jussy est bordée par le canal de Saint-Quentin, par des marais et des bois.
- La commune comprend trois hameaux et écarts : Camas (hameau), Bray (ferme) et la Cendrière.
- La commune est traversée par la ligne d'Amiens à Laon. Elle disposait de la gare de Jussy, fermée et dont ne subsiste qu'un bout de quai. Les voyageurs sont désormais desservis par un Taxi TER à la demande
- Mairie de Jussy
- Entrée de Jussy.
- Pont sur le canal de Saint-Quentin.
- Ancienne gare, panneau Taxi TER Ã la demande.
Urbanisme
Typologie
Jussy est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montescourt-Lizerolles, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 908 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), forêts (11,8 %), zones urbanisées (6 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), prairies (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Ancien nom : Jussiacus.
Histoire
Mentionnée dans une charte en 1046.
La commune dépendait autrefois de la généralité de Soissons, du bailliage de Chauny, élection et diocèse de Noyon.
Lors de la Première Guerre mondiale, le , les troupes allemandes tentent de passer par le pont du village, mais ils sont repoussés par les 3e et 5e brigades de cavalerie du corps expéditionnaire britannique et les pépères du 10e RIT de Saint-Quentin.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Saint-Simon[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Ribemont.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du [12] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[13].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[14].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2020, la commune comptait 1 252 habitants[Note 4], en augmentation de 2,88 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux, monuments et sites
- Église Saint-Quentin de Jussy (style Art déco, vitrail de Paul Charavel). Bénédiction de la nouvelle église et baptême des trois cloches : le .
- Quentine-Maria-Sophie (800 kilos) : parrain Pierre Renard, marraine Émilie Nouvion
- Marie-Georgette-Ida (560 kilos) : parrain abbé Georges Lemaître, marraine Ida Renard
- Alphonsine-Alice-Amanda (450 kilos) : parrain Georges Lefèvre, marraine Alice Chantreux épouse Flamant.
- Monument aux morts en calcaire. Sculpteur : Raoul Josset. Année de création : 1924. Inauguré le . (coût : 36 000 F).
- Croix de mission et calvaire.
- Carrière de lignite (cendres noires) ouverte en 1735.
- Usine LU (anciennement Bozon-Verduraz puis Vandamme) du groupe Kraft Foods.
Le monument aux morts. - Église Saint-Quentin.
- Croix de mission.
Personnalités liées à la commune
- Jacques Beauvez : aviateur (a donné son nom à l'école du village).
Héraldique
Blason | Taillé de gueules à la hure de sanglier de sable* allumée et défendue d'argent, et d'or au trèfle de sinople ; à la cotice ondée en barre d'azur brochant sur la partition ; le tout surmonté d'un comble d'azur chargé de l'inscription d'argent « JUSSY 02 », les chiffres plus petits et accostée de deux épis de blé tigés et feuillés d'or[21]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur gueules). L'hure renvoie à la famille de La Fons qui portait d’argent à trois hures de sanglier de sable arrachées de gueules. Le trèfle évoque les armes des De Langlois, seigneurs de Brouchy (aujourd’hui dans la Somme) le sont aussi de Jussy et Camas. En 1698, Jacques de Langlois, seigneur de Brouchy, est recensé dans la généralité de Soissons. Il porte de gueules à deux chevrons d’argent accompagnés de trois trèfles d’or, deux en chef et un en pointe. La barre d'azur représente le canal qui traverse la commune, et les épis, les agriculteurs exploitant les terres de la commune. Blason adopté par la municipalité en . |
Annexes
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 de Montescourt-Lizerolles », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
- « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
- Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 55-59.
- « Jussy : Jean-Marie Gondry vainqueur : Le maire sortant Richard Trépant (liste « Tous ensemble pour Jussy ») a été battu au deuxième tour des municipales par la liste de Jean-Marie Gondry (« Union pour Jussy ») : 285 voix contre 365 pour la liste de son adversaire », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne).
- « Jussy : le nouveau maire est connu : La nouvelle équipe municipale a été installée dans ses fonctions à la mairie. Jean-Marie Gondry succède donc à Richard Trépant », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne).
- « L'édile de Jussy conforté dans son siège malgré son absence », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire sortant, candidat à sa succession, n'a pu être présent lors du vote en raison d'un problème de santé ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « 02397 Jussy (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).