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Montescourt-Lizerolles

Montescourt-Lizerolles est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Montescourt-Lizerolles
Montescourt-Lizerolles
Église de Montescourt-Lizerolles.
Blason de Montescourt-Lizerolles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois
Maire
Mandat
Stéphane Linier
2020-2026
Code postal 02440
Code commune 02504
Démographie
Gentilé Montescourtois(es)
Population
municipale
1 608 hab. (2020 en diminution de 3,65 % par rapport à 2014)
Densité 256 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 21″ nord, 3° 15′ 30″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 102 m
Superficie 6,29 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribemont
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montescourt-Lizerolles
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Montescourt-Lizerolles
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Montescourt-Lizerolles
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Montescourt-Lizerolles
Liens
Site web mairie-montescourt.fr

    Montescourt est un petit bourg qui a attiré habitants et commerces des alentours, dont poissonnerie, épicerie, droguerie et services (cinéma, hôtel-restaurant).

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
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    Carte topographique
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    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Montescourt-Lizerolles
    Essigny-le-Grand Hinacourt
    Clastres Montescourt-Lizerolles Gibercourt
    Jussy

    Urbanisme

    Entrée de Montescourt-Lizerolles, depuis Jussy.

    Typologie

    Montescourt-Lizerolles est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montescourt-Lizerolles, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 908 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), zones urbanisées (15,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), forêts (3,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Dès 1115, on voit apparaître le nom Montescuit dans les actes de la donation de l'autel du village aux domaines de Saint-Denis de Reims. En 1137 on écrivait Montescurry, Montiscurt en 1150 et Montescurt en 1165 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Laon.

    C'est en 1543 qu'est ajouté le Lizerol à Montescourt.

    Dans le dictionnaire historique de Maximilien Melleville on trouve Monis Curtis ou Monnis Curtis de Munith et Cortem.

    Munith était un nom d'origine germanique, Cortem le domaine gallo-romain qui a donné naissance, dans nos région aux villages.

    Ainsi, notre commune serait le domaine de Montih, seigneur germain qui aurait vécu sur ces terres. Concernant Lizerolles nous en connaissons encore moins, lize devrait venir du mot lisière.

    Histoire

    Lizerolles est un hameau situé sur la route de Chauny rattaché au XIXe siècle à Montescourt.

    En venant de Saint-Quentin sur la RD 1, un monument domine la plaine alentour. Associant « dans un pieux et égal hommage les Français et leurs adversaires » cet édifice commémore la Bataille de Saint-Quentin (1557) ou de la Saint-Laurent.

    Le , la population du village est évacuée et déportée vers l'Allemagne[11]. Un odonyme local (« Rue du 10-Février ») rappelle cet événement.

    Politique et administration

    La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Simon[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Ribemont.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du [13] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[14].

    Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[15].

    Liste des maires

    Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, édifié sous le mandat de Louis Sébline.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    février 1917 Charles Sébline Sénateur, ancien préfet
    Louis Sébline Fils du précédent
    Paul Demoulin PCF Cheminot
    Conseiller général de Saint-Simon (1945 → 1954)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 mai 2020 Roland Renard PCF puis IDG Fonctionnaire territorial
    Député de l'Aisne (4e circ.) (1973 → 1986)
    Conseiller général de Saint-Simon (1966 → 2015)
    Ancien vice-président du conseil général
    Président de la C32S (1994 → 2016)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[16]
    mai 2020[17] En cours
    (au 23 mai 2020)
    Stéphane Linier SE Cadre de la fonction publique
    Conseiller départemental depuis 2021

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

    En 2020, la commune comptait 1 608 habitants[Note 3], en diminution de 3,65 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    405398457389431433448472536
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    550637732702754797714717718
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7317036747161 2621 4571 2651 2761 387
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 6241 8141 6681 4851 4601 4761 5301 6461 669
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 6691 6161 608------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église en 1875
    (dessin de Joachim Malézieux [1851-1906]).
    • Montescourt-Lizerolles a connu un premier grand développement après la Première Guerre mondiale. L'église Saint-Lambert construite pour partie grâce aux dommages de guerre dans les années 1920 témoigne de l'ambition du village ; toute en brique, mais avec une charpente métallique, son architecture massive l'impose comme point culminant du village, au milieu de la vaste plaine picarde.
      La croisée du transept devait supporter un campanile dont on devine la base, mais ce projet fut abandonné, faute de moyens, et sans doute aussi parce que l'édifice est très vite apparu fragile. Les charpentes métalliques ont très vite travaillé, tout comme les structures métalliques qui supportaient les grandes verrières, affaiblissant l'ensemble de l'église.
      Elle dut être détruite en 1986 à la suite de l'apparition de fissures dans l'église, pour ne conserver que ce qui était la nef du bâtiment.
    • La gare de Montescourt, sur la ligne de Creil à Jeumont (axe Paris - Bruxelles).
    L'ancien bâtiment de la gare.

    Galerie

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Montescourt-Lizerolles Blason
    De sable à la croix d’argent chargée de cinq coquilles de gueules[21].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    La commune de Saint-Simon et des communes du département voisin de la Somme portent le même type d'armoiries[21]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Unité urbaine 2020 de Montescourt-Lizerolles », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. « Montescourt-Lizerolles : il y a 100 ans, les habitants étaient évacués par -20 °C », sur aisnenouvelle.fr le site du périodique L'Aisne nouvelle, (consulté le )
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
    14. « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
    15. Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 55-59.
    16. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    17. « Stéphane Linier prend les rênes de la mairie à Montescourt-Lizerolles », sur aisnenouvelle.fr, L'Aisne nouvelle, (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    21. « 02504 Montescourt-Lizerolles (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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