Clastres
Clastres est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Clastres | |||||
Mairie, Ă©coles. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Gasdon 2020-2026 |
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Code postal | 02440 | ||||
Code commune | 02199 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Clastrois(es) | ||||
Population municipale |
597 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 72 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 44âČ 46âł nord, 3° 13âČ 58âł est | ||||
Altitude | Min. 63 m Max. 95 m |
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Superficie | 8,24 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Ribemont | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Aisne
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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GĂ©ographie
Situation
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1961 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,5 | 0,3 | 2,6 | 4,2 | 7,9 | 10,4 | 12,4 | 12,1 | 9,6 | 7 | 3,5 | 1,3 | 6 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 3,9 | 7,2 | 9,7 | 13,7 | 16,4 | 18,7 | 18,5 | 15,2 | 11,5 | 6,8 | 3,9 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,2 | 7,4 | 11,7 | 15,3 | 19,4 | 22,4 | 25 | 24,9 | 20,8 | 16 | 10,1 | 6,6 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
â21 17.01.1985 |
â16,5 21.02.1956 |
â12 08.03.1971 |
â5,5 01.04.1968 |
â2,6 12.05.1955 |
0 05.06.1991 |
4 03.07.11 |
3 24.08.1980 |
0 19.09.1977 |
â4,5 29.10.03 |
â10 24.11.1998 |
â16 31.12.1970 |
â21 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 30.01.1957 |
19,5 24.02.1990 |
25 30.03.1968 |
30 20.04.1968 |
34 08.05.1976 |
36 27.06.11 |
40 03.07.1976 |
40,5 12.08.03 |
34 04.09.1973 |
28 01.10.11 |
20,5 04.11.1994 |
21 13.12.1952 |
40,5 2003 |
Précipitations (mm) | 63,1 | 49,5 | 62,4 | 50,5 | 64,6 | 58,6 | 62,6 | 66,4 | 54 | 67,1 | 61,9 | 70,4 | 731,1 |
Urbanisme
Typologie
Clastres est une commune rurale[Note 4] - [7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (81,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (80,5 %), zones urbanisĂ©es (8 %), forĂȘts (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,6 %)[12].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[13].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxiÚme circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Simon[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Ribemont.
Intercommunalité
La commune était le siÚge de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous rĂ©serve de certaines dĂ©rogations bĂ©nĂ©ficiant aux territoires de trĂšs faible densitĂ©), le prĂ©fet de l'Aisne a adoptĂ© un nouveau schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale par arrĂȘtĂ© du 30 mars 2016[15] qui prĂ©voit notamment la fusion de la communautĂ© de communes du canton de Saint-Simon et de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[16].
Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[17].
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[25].
En 2020, la commune comptait 597 habitants[Note 6], en diminution de 6,86 % par rapport Ă 2014 (Aisne : â1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Dessin de Joachim Malézieux (1851/1906)
- Ăglise Saint-Sulpice.
- Le monument aux morts et le monument du souvenir.
- Base aérienne de Saint-Simon - Clastres.
Ancien puits public
sur le mur de l'Ă©glise.L'Ă©glise Saint-Sulpice. - Ăglise Saint-Sulpice.
- Monument aux morts.
- Monument du Souvenir.
HĂ©raldique
Blason | D'or à dix losanges d'azur ordonnés 3, 3, 3 et 1. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 30 mars 2016 portant SchĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale, PrĂ©fecture de l'Aisne (consultĂ© le ).
- « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
- PrĂ©fecture de l'Aisne, « ArrĂȘtĂ© n°2016-1077 en date du 15 dĂ©cembre 2016 portant fusion de la communautĂ© dâagglomĂ©ration de Saint-Quentin et de la communautĂ© de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la prĂ©fecture de l'Aisne du mois de dĂ©cembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consultĂ© le ), p. 55-59.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Un second mandat en vue pour Pierrette Swiechowiez Ă Clastres », Le Courrier picard,â (lire en ligne) « Maire depuis 2009, Pierrette Swiechowiez repart avec une liste fortement renouvelĂ©e avec neuf nouvelles tĂȘtes. Comme lâindique le nom de celle-ci, baptisĂ©e « Liste dâentente communale », elle veut reprĂ©senter la population du village qui a fortement augmentĂ© et sâest modifiĂ©e depuis quelques annĂ©es ».
- « Le maire de Clastres dĂ©missionne pour raison de santĂ© », L'Aisne nouvelle,â (lire en ligne).
- « Clastres : le conseil renouvelĂ© Ă plus de 50% : Câest une liste renouvelĂ©e Ă plus de 50% qui a Ă©tĂ© Ă©lue Ă Clastres. En effet sur une liste de 15, il y a 9 nouveaux conseillers », L'Aisne nouvelle,â (lire en ligne).
- « Jean-Louis Gasdon Ă©lu maire de Clastres », L'Aisne nouvelle,â (lire en ligne).
- « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'Ătat (consultĂ© le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.