BaptĂŞme catholique
Le rite du baptême catholique est le premier des trois sacrements de l'initiation chrétienne, avec l'eucharistie (la communion) et la confirmation. Pour les personnes ayant l'âge de raison (enfants et adultes[1]), il est précédé d'une période de préparation, appelée catéchuménat[2], au cours de laquelle le futur baptisé, le catéchumène, découvre la foi pour laquelle il demande le baptême. Pour les nouveau-nés, les parents suivent une préparation au baptême qui les aide à comprendre le sens de ce sacrement. Pour les adultes, le baptême proprement dit a souvent lieu au cours de la veillée de Pâques.
Rituel du baptĂŞme
La célébration est semblable pour tous les baptêmes, bébés, enfants ou adultes. Les parents et les parrains des très jeunes enfants parlent en leur nom. L'Église catholique, les Églises d'Orient et les communautés ecclésiales issues de la Réforme reconnaissent mutuellement le même sacrement baptismal, à la suite des progrès dans le dialogue œcuménique, et ce en dépit des différences dans les rites.
La célébration commence par le tracé du signe de la croix sur le front du futur baptisé. Ensuite, le futur baptisé entre dans l'église, symbolisant que par son baptême, il va entrer dans la communauté chrétienne. Le rite du baptême proprement dit commence par une profession de foi des catéchumènes et leur renoncement à Satan et au mal. Il se poursuit par le rite de l'eau qui constitue le cœur du sacrement[3].
L’ancien Rituel du baptême "comporte deux longs exorcismes à la forme impérative et un exorcisme impératif sur le sel que l’on déposera ensuite sur la bouche de l’enfant". Dans le nouveau Rituel de 1969, "les prières d’exorcisme, pourtant portées par une très longue tradition, ont presque disparu"[4]. Le pape Paul VI lui-même a déclaré le : « Dans la liturgie du baptême, on a raccourci les exorcismes. Je ne sais pas si ce fut là chose très réaliste et très bien trouvée [una cosa molto realistica e molto indovinata]. » [5].
Par trois fois, le prêtre (ou le diacre)[6] verse l'eau sur le front du catéchumène en prononçant les paroles : « N, je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen »[Note 1]. Si le baptême se fait par immersion, le prêtre (ou le diacre) plonge le catéchumène trois fois dans l'eau. Ensuite, le célébrant appose le Saint-Chrême (une huile sainte) sur le front du baptisé. Cette huile, qui à l'origine servait à l'onction des rois, des prêtres ou des prophètes, rappelle que le baptisé a la triple vocation de « prêtre, prophète et roi ». L'eau et le Saint-Chrême signifient que le chrétien est baptisé « dans l'eau et dans l'Esprit ». Ensuite le baptisé revêt un vêtement blanc (souvent un bonnet, une brassière ou éventuellement une robe de baptême pour les bébés, une écharpe pour les jeunes et les adultes), signe de la pureté retrouvée. En effet, dans la foi catholique, le baptême efface tous les péchés. Le célébrant remet au baptisé ou à ses parents un cierge, allumé au cierge pascal, symbole de la lumière du Christ.
C'est une obligation canonique de désigner pour le baptisé un parrain ou une marraine, ou les deux, personnes elles-mêmes baptisées et confirmées. Historiquement, leur fonction était avant tout d'être des témoins de ce sacrement, au nom de la communauté chrétienne. La tradition a également véhiculé le rôle d’accueillir l’enfant en cas de décès des parents et de lui assurer une vie chrétienne. Aujourd’hui ce sont des personnes avec qui le baptisé aura une relation privilégiée au cours de son enfance et qui sont chargées d'aider le baptisé à grandir dans la foi chrétienne. À l’issue de la cérémonie, le parrain, la marraine et le baptisé (ou ses parents s’il est trop petit) signent le « registre des baptêmes » qui atteste le sacrement. Ce registre est tenu en double, un exemplaire reste à la paroisse, l’autre est conservé à l’évêché. Ces registres, tenus depuis le XVe siècle, sont des mines d’informations pour les généalogistes[3].
Autres formes de baptĂŞme catholique
Ondoiement
On appelle « ondoiement » un baptême réduit à l'effusion d'eau accompagnée de la formule baptismale, sans aucune des autres formes complémentaires. Il est souvent réservé aux cas d'urgence (danger de mort). Bien que canoniquement valide, il doit être ensuite complété par les autres cérémonies, si l'on dispose d'assez de temps. Traditionnellement, en France, à l'époque moderne, les enfants de la famille royale et les princes du sang étaient ondoyés à leur naissance puis baptisés un peu plus tard.
BaptĂŞme de sang
L'Église catholique reconnaît l'idée du baptême dans le martyre, dit aussi « baptême de sang » : quelqu'un n'ayant pas ou pas encore reçu le baptême par l'eau mais ayant défendu, au sacrifice de sa vie, des convictions correspondant aux valeurs chrétiennes est considéré comme baptisé sans avoir reçu le sacrement[7].
Baptême de désir
L'extension de la notion du baptême vers le concept de baptême de désir, puis de désir implicite, implique un changement des mentalités, avec l'idée d'un Salut rendu accessible par le Christ à toute l'humanité à travers le temps et l'espace, pas seulement aux personnes formellement baptisées. C'est une rupture avec la théologie de Saint Augustin, même si cette idée était présente dès le début de l'Église et que les théories de Saint Augustin ne constituent pas en elles-mêmes un dogme de l'Église catholique et n'ont jamais été admises dans les Églises orthodoxes[8].
Le concept de « baptême de désir » permet donc à celui qui a manifesté le désir d'être baptisé mais en a été empêché par une mort imprévue d'être considéré comme baptisé dans l'au-delà , sans avoir reçu le sacrement[9] - [10] - [11].
Baptême de désir implicite
Le « baptême de désir implicite » s'appuie sur l'idée que si quelqu'un, vivant dans une société où le christianisme n'existe pas, est droit, généreux, sincère, on peut alors présumer que s'il avait eu connaissance du Christ et de l'Évangile, il aurait sûrement accepté le baptême et que donc il pourrait être sauvé. L'obligation du baptême reste tout de même maintenue, mais dans les faits c'est reconnaître que le Salut n'est pas assuré par l'accomplissement d'un rite mais avant tout par l'attitude intérieure : le baptême de désir implicite permet donc à des millions voire des milliards de personnes, depuis les premiers âges de l'Humanité, de se retrouver dans la même situation dans l'au-delà que les baptisés. Toutes ces personnes sont baptisées sans le savoir[12].
Effets du baptĂŞme
Les différents effets du baptême apparaissent dans le rite sacramentel, dans lequel la plongée dans l'eau fait appel au symbolisme de la mort et de la purification, de la régénération et du renouvellement. Les deux effets principaux sont donc la purification des péchés et la nouvelle naissance dans l'Esprit Saint (Ac 2, 38 ; Jn 3, 5)[13].
Pour la rémission des péchés
Par le baptême, tous les péchés sont remis, le péché originel et tous les péchés personnels ainsi que toutes les peines dues au péché[14].
Dans le baptisé, certaines conséquences temporelles du péché demeurent cependant, telles les souffrances, la maladie, la mort, ou les fragilités inhérentes à la vie comme les faiblesses de caractère, ainsi qu’une inclination au péché que la Tradition appelle la concupiscence[15].
Une créature nouvelle
Le baptême fait du néophyte « une création nouvelle » (2 Co 5, 17), un fils adoptif de Dieu (Ga 4, 5-7) qui est devenu « participant de la nature divine » (2 P 1, 4), membre du Christ (1 Co 6, 15 ; 12, 27) et cohéritier avec Lui (Rm 8, 17), temple de l’Esprit Saint (1 Co 6, 19)[16].
La Sainte Trinité donne au baptisé la grâce sanctifiante, la grâce de la justification[17].
Incorporés à l'Église, corps du Christ
Le baptême fait des baptisés des membres du corps du Christ. « Aussi bien est-ce en un seul Esprit que nous tous avons été baptisés pour ne former qu’un seul corps » (1 Co 12, 13)[18].
Les baptisés sont devenus des « pierres vivantes » pour « l’édification d’un édifice spirituel, pour un sacerdoce saint » (1 P 2, 5)[19].
Le baptisé est appelé à se soumettre aux autres (Ep 5, 21 ; 1 Co 16, 15-16), à les servir (Jn 13, 12-15) dans la communion de l’Église[20].
Les baptisés sont tenus de professer devant les hommes la foi que par l’Église ils ont reçue de Dieu et de participer à l’activité apostolique et missionnaire du peuple de Dieu[21].
Le lien sacramentel de l'unité des chrétiens
Le baptême constitue le fondement de la communion entre tous les chrétiens, aussi avec ceux qui ne sont pas encore en pleine communion avec l’Église catholique[22].
BaptĂŞme et salut
En France, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, en dehors des classes élevées de la société (famille royale, princes du sang et haute noblesse), le baptême des enfants avait généralement lieu dans les heures qui suivaient la naissance, plus rarement le lendemain ou le surlendemain, le père de l'enfant n'hésitant pas, quelles que soient les conditions climatiques et son emploi du temps, à parcourir plusieurs kilomètres pour faire baptiser l'enfant par le premier prêtre disponible (le plus souvent dans sa propre paroisse, sinon dans une paroisse voisine en cas d'absence du curé). Cette précipitation, dans un contexte de forte mortalité infantile, était destinée à permettre à l'enfant, s'il mourait, d'aller au ciel ; en effet, un enfant mort non baptisé était réputé aller dans les limbes, espace différent du paradis, où l'âme errait sans fin. De même, puisqu'il n'était pas baptisé, il ne pouvait recevoir de sépulture chrétienne.
L'idée que le baptême d'eau n'est pas absolument nécessaire au salut est liée à celle que le salut est possible pour les non-baptisés qui a été affirmée par l'Église catholique, notamment avec Lumen Gentium[Note 2] et Dominus Iesus[Note 3].
L'idée que le baptême était nécessaire[23] au salut a été popularisée en Occident par Augustin d'Hippone, à la suite d'une controverse avec Pélage qui s'est conclue par le 16e concile de Carthage affirmant la doctrine du péché originel (418). La tradition théologique occidentale a donc été influencée par la pensée d'Augustin, mais celui-ci, selon François Brune, a bâti sa théologie du péché originel sur une erreur de traduction d'un passage célèbre de l’Épître aux Romains 5, 12-15. Augustin, travaillant sur un exemplaire de la Vulgate incorrect et parfois lacunaire[24]. Augustin écrivait que « par Adam, dans lequel tous ont péché, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé en tous les hommes » alors qu'il fallait lire « par Adam, le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé en tous les hommes, du fait que tous ont péché » et sur cette erreur il a développé une théologie d'un péché héréditaire ne permettant pas aux enfants non baptisés d'accéder au paradis[24]. La pensée d'Augustin n'a pas été adoptée intégralement par l'Église, mais la doctrine du péché originel, et la nécessité du baptême des enfants qui en découle, fut néanmoins proclamée comme un dogme au concile de Trente en 1546[25]. Plus prudent que la formulation augustinienne, le concile de Trente ne parle pas d'un péché « héréditaire », mais d'une transmission du péché par propagation[26].
La Commission théologique internationale a publié un document sur l'espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême[27].
BaptĂŞme sous conditions
Depuis Augustin d'Hippone, il existe dans l'Église une tendance forte pour estimer que les enfants morts sans baptême ne peuvent accéder au paradis, n'ayant pas été lavés du péché originel, ni aller en enfer, n'ayant encore rien fait de mal. Pour résoudre cette question, ont été inventées les Limbes par les théologiens latins du Moyen Âge pour résoudre la question de la destinée des enfants morts sans baptême. À partir du XIIIe siècle, on commence à parler des limbes, un endroit indéterminé mais caché de la face de Dieu, où se retrouvent les enfants non baptisés. Ces limbes, qui n'ont cependant jamais été une vérité de foi donc un dogme et qui ne sont apparus dans le catéchisme qu'en 1904, pour disparaître dans celui de 1992, ont été remis en question en 2007 par le pape Benoît XVI qui a supprimé ce concept de la théologie catholique. En cela, Benoît XVI reprend le numéro 1261 du Catéchisme de l’Église Catholique de 1992 :
« Quant aux enfants morts sans baptême, l’Église ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans le rite des funérailles pour eux. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui lui a fait dire « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas » (Mc 10, 14), nous permettent d’espérer qu’il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême ».
Cela n'empêche que pendant des siècles, de la fin du Moyen Âge à la première partie du XXe siècle, l'Église affirme que, puisque l'humanité entière est héritière du Péché Originel, il est extrêmement important de baptiser les enfants, pécheurs eux aussi dès leur naissance, le plus rapidement possible. Le destin post-mortem effrayant promis aux petits enfants non baptisés cause une véritable terreur aux parents. Ainsi, des stratégies de substitution se mettent en place, comme le baptême par un membre de l'assistance. Toute personne baptisée ou même non baptisée[Note 4] (en général, la sage-femme ou la matrone) peut en baptiser une autre à condition de disposer d'un peu d'eau, de réciter la formule liturgique et d'avoir l'intention de « faire ce que fait l'Eglise ». Ce baptême en situation d'urgence doit être régularisé après coup par un ministre ordinaire (prêtre, diacre), qui accomplit dès lors un baptême sous condition. Dans certaines régions (France du nord et de l'est, Italie du nord, Bavière, Galice en Espagne), on voit apparaître dès la fin du Moyen Âge des sanctuaires à répit où l'on amène les petits enfants morts dans l'espoir qu'un instant de renaissance permettra leur baptême. Bien souvent, on prend tous les mouvements organiques pour des signes de vie. Ces sanctuaires sont très fréquentés et permettent l'établissement d'une religiosité populaire que l'Église ne voit pas d'un bon œil et qu'elle finit par interdire (Benoît XV au milieu du XVIIIe siècle). Cependant, le recours au sanctuaire à répit continuera clandestinement jusqu'au milieu du XXe siècle.
Il existe d'autres cas : dans certaines familles aisées, les enfants étaient ondoyés peu de temps après leur naissance à la maison par un prêtre ou un religieux, mais il n'y avait pas de mention dans un registre de catholicité. Quelques années plus tard le baptême « officiel » avait lieu avec d'illustres parrain et marraine à l'Église. Et comme le premier acte n'avait pas de preuve écrite, le second avait lieu sous condition. Ces ondoiements, légalisés plus tard, parfois des années après, furent courants aussi dans les pays de mission. Ainsi en Nouvelle-France au XVIIIe ou au XIXe siècle au Canada, alors que des familles métisses ou de coureurs des bois, seules au milieu de la forêt, devaient attendre des années le passage d'un prêtre pour régulariser la situation. Enfin, on peut trouver, parfois, des baptêmes sous condition dans le cas d'une abjuration. Si l'on n'est pas certain que l'impétrant anciennement protestant demandant à intégrer l'Église catholique a été baptisé, on pratique au moment de l'abjuration le rite du baptême sous condition. Ces cas sont rares, mais existent. L'Église catholique reconnaît cependant la validité du baptême selon les rites protestants (calvinistes, luthériens) et n'exige jamais un « re-baptême » ou second baptême dans ces cas.
Validité et licéité du baptême
La condition minimale pour la validité du baptême est l'utilisation de l'eau (on peut être baptisé soit par immersion soit par aspersion) et l'emploi de la formule trinitaire « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». Pour que le baptême soit licite (c'est-à -dire conforme aux prescriptions du droit canon, sans que le non-respect de ces exigences rendent le baptême invalide) d'autres conditions sont spécifiées dans le droit canon : les candidats qui ont atteint l'âge de la raison doivent d'abord passer par un catéchuménat, tandis que dans le cas des petits enfants, il faut l'accord des parents et un espoir fondé que l'enfant sera élevé dans la foi catholique (cf. can. 865, 868).
Ainsi, des prêtres de Brisbane (Australie) ont baptisé des nouveau-nés avec des formules « créatives », telles que I baptise you in the name of the Creator and of the Redeemer and of the Sanctifier et I baptise you in the in the name of the Creator and of the Liberator and of the Sustainer[28] au lieu de la formule consacrée. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a reconnu nul ces baptêmes, conduisant ainsi les catholiques concernés à devoir recevoir à nouveau le sacrement[29].
La pastorale du baptĂŞme depuis le concile Vatican II
Plusieurs facteurs ont amené l'Église catholique à évoluer dans la pratique du baptême dans la suite du concile Vatican II. En ce qui concerne le baptême des adultes, le concile avait demandé que l'on renoue avec l'ancienne pratique du catéchuménat, un temps de préparation qui peut aller jusqu'à 2, voire 3 ans. Pendant cette période, le candidat au baptême doit non seulement apprendre les vérités de la Foi, mais également grandir dans sa relation avec Dieu et avec l'Église. Le catéchuménat est également un temps d'épreuve où il doit apprendre à résister aux tentations et aux séductions du monde, de la chair et de l'esprit du mal.
En ce qui concerne le baptême des petits enfants, il est évidemment impossible d'accomplir une telle démarche avant le baptême. Le Catéchisme de l'Église catholique insiste dès lors sur la nécessité du catéchuménat postbaptismal, en précisant qu'il ne s’agit pas seulement du besoin d’une instruction postérieure au baptême, mais de l’épanouissement nécessaire de la grâce baptismale dans la croissance de la personne. Ces dernières décennies, plusieurs initiatives ont été prises en ce sens, mais qui ne suffisent généralement pas pour combler l'écart entre les exigences liées à la nature du baptême et — dans la plupart des cas — la situation des parents à l'égard de la foi chrétienne et de l'Église[30].
Notes et références
Notes
- Le mot « Amen » fait partie de la formule liturgique du baptême, bien qu'elle ne soit pas requise pour la validité.
- La constitution Lumen Gentium dit : « En effet, ceux qui, sans qu’il y ait de leur faute, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais cherchent pourtant Dieu d’un cœur sincère et s’efforcent, sous l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, eux aussi peuvent arriver au salut éternel [33]. À ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires à leur salut. »
- À l’occasion de l’Angélus du dimanche 1er octobre 2000, commentant la Déclaration Dominus Iesus, le Pape Jean-Paul II a également affirmé : « Avec l'Apôtre Pierre, nous confessons qu'il n'y a pas d'autre nom donné aux hommes par lequel nous devions être sauvés » (Ac 4, 12) ». À cette occasion, Jean-Paul II expliqua que cela ne signifiait pas que le salut était impossible pour les non-chrétiens, mais que la source ultime du salut de tout homme, qu'il soit chrétien ou non étant dans le Christ, en qui Dieu et l'homme sont unis : Dieu donne la lumière à tous de façon adaptée à leur situation intérieure et à leur environnement, en leur accordant la grâce salvifique à travers des voies qu'il connaît (cf. Dominus Iesus, VI, 20-21).
- Il n'est pas nécessaire d'être baptisé pour baptiser
Références
- « IV. Qui peut recevoir le baptême ? » , sur vatican.va (consulté le )
- « Comment est célébré le sacrement du baptême ? » , sur vatican.va (consulté le )
- « III. Comment est célébré le sacrement du baptême ? », sur vatican.va (consulté le )
- « Nouveau Rituel du baptême : le cri d’alarme d’un exorciste, le site de L'Homme Nouveau », sur hommenouveau.fr (consulté le ).
- René Laurentin, Le démon, mythe ou réalité, Fayard, , p. 155
- « V. Qui peut baptiser? » , sur vatican.va (consulté le ).
- « Le baptême de sang », Le Culte catholique : baptême et confirmation,‎ , p. 12 (lire en ligne)
- Père François Brune, Mes entretiens avec les morts, éd. Le Temps présent, , p. 107
- Le baptême de désir - Catéchisme de l'Église catholique, § 1259.
- Pourquoi le baptême de désir ne peut se passer de la célébration du sacrement, article du site Aleteia du Fr. Thomas Michelet, o.p.
- Abbé Jean Oussou-Kicho, « Baptême de désir : voici ce que vous ne savez pas », sur Un prêtre vous répond, (consulté le )
- Père François Brune, Christ et Karma, La réconciliation ?, éd. Le temps présent, , p. 42-43
- Catéchisme de l'Église catholique, n° 1262-1274
- CEC, n° 1263
- CEC, n° 1264
- CEC, n° 1265
- CEC, n° 1266
- CEC, n° 1267
- CEC, n° 1268
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- CEC, n° 1270
- CEC, n° 1271
- « VI. La nécessité du baptême », sur vatican.va (consulté le )
- Père Père François Brune, Saint Paul, le témoignage mystique, éd. Oxus, , p. 95
- Bruno Jacobs, Le baptême des petits enfants dans une société déchristianisée : quelle approche pastorale pour aujourd'hui ?, Parole et Silence, , 602 p., p. 148
- Bruno Jacobs, Le baptême des petits enfants dans une société déchristianisée, Parole et Silence, , 602 p., p. 364
- Commission théologique internationale - L'espérance du salut pour les enfants qui meurent sans baptême
- (en) « Baptism controversy points to larger question of communion, says Australian archbishop », The Courier-Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Réponses aux questions sur la validité du baptême », sur vatican.va, (consulté le ).
- Bruno Jacobs, Le baptême des petits enfants dans une société déchristianisée : quelle approche pastorale pour notre époque ?, Parole et Silence, , 602 p., p. 35-79