HĂ´tel Crozat
L’hôtel Crozat ou hôtel de Schickler est un ancien hôtel particulier, situé au no 17, place Vendôme, dans le 1er arrondissement de Paris.
de Schickler
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Type | |
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Partie de | |
Destination initiale |
RĂ©sidence |
Destination actuelle | |
Style | |
Architecte | |
Ingénieur | |
Matériau | |
Construction |
1700-1702 |
Commanditaire | |
Hauteur |
24,50m |
Propriétaire | |
Patrimonialité |
Pays | |
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Division administrative | |
Subdivision administrative | |
Subdivision administrative | |
Commune | |
Adresse |
no 17, place VendĂ´me |
Coordonnées |
48° 52′ 05,52″ N, 2° 19′ 44,3″ E |
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Il est construit pour le financier Antoine Crozat, de 1700 à 1702, par l'architecte Pierre Bullet, puis passe successivement aux familles Deville, puis de Schickler, puis vendu au crédit foncier de France, avant d'être acheté par l'homme d'affaires, Mohamed Al-Fayed en 1998.
Il fait aujourd'hui partie, de l'Ă©tablissement hĂ´telier, Ritz Paris.
Situation
L’hôtel est situé à l’ouest de la place et est mitoyen de l’hôtel de Gramont au no 15 et de l’hôtel d’Évreux au no 19.
Histoire
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En 1699, le richissime financier Antoine Crozat, acquiert la parcelle et fait construire, de 1700 à 1702, son hôtel par l’architecte Pierre Bullet, qui est dès lors le plus ancien de la place. Antoine Crozat a acquis sa fortune dans le commerce et l’exploitation d’esclaves à Saint-Domingue (Haïti). Il a notamment financé des Compagnies comme celle de Guinée en 1684 et celle de Saint-Domingue (Haïti) en 1698, spécialisées dans le commerce triangulaire (entre la France, l'Afrique et Saint-Domingue) et les plantations de sucre et de café.
Ce dernier y vit, avec son épouse jusqu’en 1738, puis à son décès, survenue quatre ans plus tard, l’hôtel passe à son fils ainé, Louis-François, jusqu’à son décès en 1750. L’hôtel passe ensuite au frère cadet, le baron Louis-Antoine Crozat de Thiers, dont la femme, Marie-Louise-Augustine de Montmorency-Laval fait remanier l’hôtel, notamment l’escalier d’honneur, par l’architecte Pierre Contant-d’Ivry.
En 1764, l’hôtel est loué au fermier général Geoffroy Chalut de Vérin.
En 1770, le baron décède et l'hôtel passe à sa fille, la duchesse Louise-Augustine de Broglie, qui loue l’hôtel à l’écrivain Jean-François Marmontel en 1776.
En 1787, l’hériter de ce dernier, le fermier général François Deville, achète l’hôtel à la duchesse.
En 1794, François Deville est guillotiné et l’hôtel est confisqué à sa veuve, Marie-Catherine Nicaise des Roches, qui n’en récupère l’usage qu’en 1799, où celle-ci le loue immédiatement à la chancellerie, voisine du no 13, jusqu’en 1828.
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Le 2 mai 1828, l’hôtel est acquis par le banquier Johan Georg Schickler pour 340 000 francs. Après y avoir placé son importante collection d’objets d’art, Schickler s’éteint en 1843, et sa veuve hérite de tous ses biens, estimés alors à 1 117 956 francs.
Cette dernière meurt en 1884, et ses fils, Arthur et Fernand de Schickler, en héritent à part égale.
Entre 1880 et 1900, l’hôtel est loué à la famille de Pourtalès, puis au duc d’Albufera.
En 1909, Fernand meurt sans postérité et son frère deviens pleinement propriétaire avec un patrimoine estimé à 4 000 000 francs.
En 1910, Arthur de Schickler vend l’hôtel au crédit foncier de France, pour la somme de 5 300 000 francs. Ce dernier loue immédiatement l’hôtel au Ritz, voisin du no 15.
Depuis 1998, l’hôtel est la propriété de l’homme d’affaire Mohamed Al-Fayed, qui, par cet achat, annexe définitivement l’hôtel à son établissement, le Ritz Paris.
Protection
L’hôtel est classé aux monuments historiques, pour ses façades et toitures, par arrêté du , puis inscrit pour son salon, cabinet et boudoir du premier étage par arrêté du [1].
Références
- « Anciens hôtels de Gramont et Crozat, actuellement hôtel Ritz », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )