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Rue de Richelieu

La rue de Richelieu est une longue rue du centre de Paris, qui va du cœur du 1er arrondissement au nord du 2e arrondissement.

1er, 2e arrts
Rue de Richelieu
Voir la photo.
La rue de Richelieu au niveau de la place Mireille.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 1er
2e
Quartiers Palais-Royal
Vivienne
DĂ©but Place Colette
place André-Malraux
Fin Boulevard Montmartre
boulevard Haussmann
boulevard des Italiens
Morphologie
Longueur 900 m
Largeur 12 m
Historique
Création ,
Ancien nom rue Royale (1633)
rue de Richelieu
rue de la Loi (1793-1806)
GĂ©ocodification
Ville de Paris 8201
DGI 8212
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Richelieu
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Elle part de l'espace formé par la place Colette et la place André-Malraux, là où se trouve la Comédie-Française, et se termine à la jonction des grands boulevards, où elle est prolongée par la rue Drouot.

La rue de Richelieu est desservie par les stations de métro de la ligne 1 Palais Royal - Musée du Louvre, ligne 3 Bourse à proximité, et ligne 8 Richelieu - Drouot, ainsi que par plusieurs lignes du réseau de bus RATP (39, 48 et 67) sur toute sa longueur et les lignes 20, 74 et 85 dans sa partie nord.

Origine du nom

La rue de Richelieu doit son nom au cardinal de Richelieu, premier ministre du roi Louis XIII. Cette rue a été ouverte en 1633 entre la rue des Petits-Champs et la porte Richelieu construite sur les nouveaux remparts constitués par l'enceinte de Louis XIII[1]. Elle est concomitante de l'extension par le cardinal de Richelieu du palais Cardinal, actuel Palais-Royal[2].

Cette rue prit successivement les noms de :

  • « rue Royale » Ă  son ouverture en 1633 ;
  • « rue de Richelieu » peu de temps après ;
  • « rue de la Loi » Ă  partir de 1793, sous la RĂ©volution qui s'attacha Ă  bannir les odonymes d'Ancien RĂ©gime et religieux ;
  • « rue de Richelieu » Ă  nouveau depuis 1806, au moment de l'abandon du calendrier rĂ©publicain par NapolĂ©on.

Historique

Le , un arrêt royal de Louis XIII ordonne l'ouverture d'une nouvelle rue menant vers la nouvelle porte Richelieu (située juste au sud du croisement avec la rue Neuve des Fossés Montmartre, actuelle rue Feydeau) à l'emplacement d'une partie de l'enceinte de Charles V rasée après la construction d'une nouvelle muraille, dite « enceinte des Fossés jaunes[1] ». La rue se prolonge au-delà des murs par un chemin qui mène vers la ferme de la Grange-Batelière, dans le faubourg Richelieu[3].

Le cardinal de Mazarin se fait aménager un palais au nord de la rue des Petits-Champs, afin de loger ses collections d'objets d'art (actuel quadrilatère Richelieu de la Bibliothèque nationale de France). L'hôtel de Nevers, situé rue de Richelieu, est rattaché à l'hôtel Tubeuf, à l'angle de la rue des Petis-Champs et de la rue Vivienne, par une aile sur la rue de Richelieu, et par deux galeries superposées construites par François Mansart entre 1644 et 1645[4]. Le palais abrite notamment les collections de la bibliothèque Mazarine avant son transfert au collège des Quatre-Nations, de l'autre côté de la Seine, après la mort de Mazarin.

Carrefour des rues de Richelieu et Saint-Augustin, chargé d'enseignes d'ateliers de confection (photographie de Charles Marville, vers 1853-1870).

De 1668 à 1705, l'enceinte de Louis XIII est rasée et les remparts sont déplacés plus au nord, sous la forme d'un large boulevard de terre bordé d'ormes, le « Nouveau-Cours » (actuels Grands Boulevards). La porte Richelieu est rasée en 1701. Le , un arrêt du conseil d'État du roi ordonne le prolongement de la rue Richelieu entre l'actuelle rue Feydeau et les Grands Boulevards[5].

À l'extrémité de la rue ainsi prolongée, le financier Pierre Crozat (1661-1740) se fait construire, en 1706, un hôtel particulier[6] (nos 91/95), prenant ainsi le relais de Richelieu et Mazarin, grands argentiers, qui avaient successivement occupé la partie méridionale et la partie centrale de l'actuelle rue[7] - [8].

Au XVIIIe siècle, l'ancien palais de Mazarin abrite la Bourse de Paris ainsi qu'à partir de 1721 les collections de la Bibliothèque royale, ancêtre de la Bibliothèque nationale de France. En 1868, Henri Labrouste reconstruit totalement l'aile de la bibliothèque donnant sur la rue Richelieu.

En 1779, l'hôpital des Quinze-Vingts, qui se trouvait rue Saint-Honoré, dans l'axe de la rue de Richelieu, est transféré rue de Charenton. Le bâtiment est alors détruit et la rue de Richelieu est prolongée au sud par la rue de Rohan.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, dans la partie nord de la rue, au-delà de la Bibliothèque — alors impériale —, se trouvaient de nombreux ateliers et boutiques de confection, notamment pour dames. Des magasins d'étoffes de luxe s'installent alors rue de Richelieu : Au Persan au no 78, la Compagnie des Indes au no 80 , Rosset et Normand aux nos 82-84[9].

Durant les Trois Glorieuses (1830), la voie est le théâtre d'affrontement entre les insurgés et la troupe.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Un nombre important d'immeubles de la rue de Richelieu font l'objet de protections patrimoniales, soit au titre des monuments historiques, soit au titre du plan local d'urbanisme[10].

1er arrondissement

  • La ComĂ©die-Française ou Théâtre-Français, place Colette.
  • No 8 : ancienne boutique FaurĂ© Le Page, cĂ©lèbre arquebusier parisien qui distribua des armes Ă  la foule lors de la rĂ©volution de 1830 (alors boutique Lepage, installĂ©e au no 2) ;
    • le mĂŞme bâtiment accueillait Ă©galement le Royal Palace HĂ´tel qui ouvrit ses portes en 1909 et qui, après avoir Ă©tĂ© exploitĂ© sous l'enseigne Citadines, porte le nom La Clef Louvre depuis 2016[11].
  • No 12 : restaurant chinois DavĂ©, entre 2001 et 2017 (auparavant 39, rue Saint-Roch), qui accueille de nombreuses stars françaises et amĂ©ricaines[12] ; et hĂ´tel Montpensier. Le chorĂ©graphe danois Auguste Bournonville sĂ©journa Ă  cette adresse en 1838[13].
  • No 15 : avec le no 17, une des premières maisons Ă©difiĂ©es du cĂ´tĂ© des numĂ©ros impairs de la rue ; immeuble habitĂ© par Jules GrĂ©vy[14]. Un cadran solaire ornĂ© d'une frise figure dans la cour du no 15. En 2015, le no 17 fait l'objet d'importants travaux de rĂ©novation, selon le procĂ©dĂ© du façadisme, et un hĂ´tel-boutique y ouvre en 2016[15].
  • Plaque au no 12.
    Plaque au no 12.
  • No 15.
    No 15.
  • No 20 : porte et façade.
  • No 20.
    No 20.
  • No 21.
    No 21.
  • No 23 : dans l'entre-deux-guerres, l'immeuble Ă©tait occupĂ© par l'hĂ´tel de Bretagne et d'OrlĂ©ans. Les blasons de la rĂ©gion et de la ville sont toujours visibles au-dessus de la porte d'entrĂ©e en 2018.
  • No 26 : Rose Bertin habitait au premier Ă©tage en 1789[17] et avait sa boutique au rez-de-chaussĂ©e. Elle venait d'amĂ©nager cette boutique, prĂ©cĂ©demment installĂ©e Ă  l'enseigne Le Grand Mogol, rue du Faubourg-Saint-HonorĂ© (depuis 1770).
  • No 28.
    No 28.
  • No 28 bis. Siège de la maison d'Ă©dition Paul Ollendorff Ă  la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siècle.
    No 28 bis. Siège de la maison d'édition Paul Ollendorff à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
  • No 31 : siège de la Ligue nationale contre l'athĂ©isme Ă  la fin du XIXe siècle.
  • No 32 : hĂ´tel particulier de quatre Ă©tages construit sous Louis XIV. Il a Ă©tĂ© surĂ©levĂ© de deux Ă©tages sous combles ultĂ©rieurement. Des sociĂ©taires de la ComĂ©die française y ont logĂ© aux XXe et XXIe siècles.
  • No 38 : emplacement de la fromagerie Tachon[21].
  • No 39 : une plaque commĂ©morative figure sur la maison oĂą est mort Denis Diderot[22] en 1784. Ensemble de deux hĂ´tels bâtis Ă  partir de 1663 pour Antoine Le Menestrel, conseiller du Roi, Logo monument historique Inscrit MH (1996)[23].
  • No 40 : immeuble de rapport nĂ©o-classique construit vers 1769-1770 Ă  l'emplacement de la maison oĂą est mort Molière en 1673, Logo monument historique Inscrit MH (2003)[24]. Un panneau Histoire de Paris y est installĂ©.
  • No 43 : emplacement de la maison oĂą est mort le rĂ©formateur de l'artillerie française Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval en 1789. Une plaque commĂ©morative lui rend hommage.
  • No 47 : un restaurant pour dames seules s'y trouvait vers 1900[21].
  • No 50 : immeuble Ă©difiĂ© en 1738 par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne pour Louise-Madeleine de La Motte, mère d'Antoinette Poisson, future Madame de Pompadour [21].
  • No 52 : entrĂ©e du passage de Beaujolais depuis 1822. Le marquis de Rochegude rapporte en 1910 la rumeur selon laquelle, dans sa jeunesse, NapolĂ©on Bonaparte aurait logĂ© au quatrième Ă©tage de l'immeuble sis Ă  cette adresse avant l'ouverture du passage, mais il n'est pas en mesure de le dĂ©montrer[25].
  • No 56 : immeuble d'angle, il est le seul encore debout de ceux construits sur le domaine du cardinal de Richelieu, vers 1655-1660. Dans les annĂ©es 1790, la librairie de la veuve Gorsas y est Ă©tablie[26]. Du XIXe siècle aux annĂ©es 1970, il a abritĂ© un hĂ´tel, qui s'Ă©tendait Ă  l'immeuble contigu sur la rue des Petits-Champs[27]. FusionnĂ© avec son voisin sur la rue de Richelieu sur l'atlas de Jacoubet en 1827, l'immeuble d'angle porte le no 54[28]. Cette confusion obligea par la suite Ă  crĂ©er le no 58 bis pour l'hĂ´tel de Nevers. Les garde-corps d'Ă©poque Louis XV des deux premiers Ă©tages sont signalĂ©s au titre des protections patrimoniales arrĂŞtĂ©es par le PLU[29].

2e arrondissement

Plaque au no 61.
  • No 61 : Stendhal y rĂ©side entre 1822 et 1823 ; une plaque lui rend hommage.
  • No 62 : immeuble très ornementĂ© de la fin du XIXe siècle. Dans les annĂ©es 1960, il abritait les bureaux de l'agence de publicitĂ© Havas[21], lesquels se trouvaient ainsi Ă  proximitĂ© de ceux de l'Agence France-Presse (place de la Bourse), autre entitĂ© issue de la scission de ce qu'Ă©tait jusqu'en 1940 l'Agence Havas.
Plaque au no 63.
  • Siège de la SociĂ©tĂ© des aquafortistes, au no 79.
    Siège de la Société des aquafortistes, au no 79.
  • No 80 : le magasin Compagnie des Indes s'y trouvait, s'Ă©tendant de la rue Feydeau Ă  la rue de la Bourse. Il y Ă©tait vendu des cachemires et des dentelles[37].
  • Nos 81-83 : immeubles de bureaux dit « Cardinal », appartenant Ă  la SociĂ©tĂ© foncière lyonnaise, ayant fait l'objet d'un programme de rĂ©habilitation de grande ampleur entre 2013 et 2015[38]. Le no 83 est l'emplacement de la maison oĂą vĂ©cut La Malibran[21].
  • No 85 ? , en tout cas « vis-Ă -vis la rue Feydeau », habita François Baudon (nĂ© Ă  Fontainebleau le et mort Ă  Paris le ), fermier gĂ©nĂ©ral de 1756 Ă  1779. Il fait partie des soixante-cinq fermiers gĂ©nĂ©raux ayant contribuĂ© Ă  l'Ă©dition dite des « Fermiers gĂ©nĂ©raux » des Fables de La Fontaine par Joseph GĂ©rard Barbou en 1762[39].
  • No 87 : Hoffman & Barthe, tailleur d'habits (en 1834).
Immeubles de bureaux, ancien siège des AGF, devenu le siège français d'Allianz lors du rachat des premières, construit en 1979. Il sera démoli et reconstruit au cours d'un chantier de trois ans à partir de 2015[40].
  • No 89 : Arnoux, tailleur d'habits (vers 1830-1840).
  • Nos 91-93-95 : immeubles Logo monument historique Inscrit MH (1975)[41].
    — Dans les premières années du XVIIIe siècle, l'emplacement était occupé (du sud au nord) premièrement par un terrain nu appartenant au maître-tonnelier Edme Dufour, deuxièmement par une maison composée d'une boutique et d'une chambre à l'étage, propriété de Denis Bourgoin, seigneur en partie de la Grange-Batelière, qui la loua au maître-menuisier Pierre Saury, et troisièmement par un autre terrain nu qu'Angélique-Marie du Breuil, épouse de l'ex-commissaire de la marine Jean Le Clerc, tenait de sa mère. À ces trois terrains, respectivement acquis en 1702, 1706 et 1703 par le financier Pierre Crozat (1661-1740), celui-ci en ajouta un quatrième « quelque peu marécageux » situé plus à l'ouest, l'ensemble totalisant alors une surface de 17 000 mètres carrés.
    —L'hôtel Crozat de la rue de Richelieu, plus tard dénommé hôtel de Choiseul, que l'architecte Jean-Sylvain Cartaud bâtit pour Pierre Crozat sur cet emplacement en 1706 et dont la décoration fut confiée à Gilles-Marie Oppenord et Charles de La Fosse passa en 1740 par donation à son neveu Louis-François Crozat puis, en 1754 par héritage, à la seconde fille de celui-ci, Louise-Honorine, mariée depuis 1750 à Étienne-François, comte de Stainville, futur duc de Choiseul.
    L'hôtel de Choiseul fut loti et acheté en 1782 par une compagnie d'assurances qui y fit construire en 1788 47 maisons.
  • No 92 : en 1839, un officier autrichien, August Zang, a ouvert la Boulangerie viennoise, qui vit l'apparition du croissant en France.
  • Nos 95-99 : entrĂ©e du passage des Princes, Logo monument historique Inscrit MH (1986)[42]. Ă€ hauteur du no 95 (Ă  l'Ă©poque no 101) se trouvait autrefois l'hĂ´tel des Patriotes. Pendant la Terreur, de 1792 Ă  1794, l'ambassadeur Gouverneur Morris y cacha des rĂ©fugiĂ©s[43].
  • No 96 : emplacement du restaurant Le Gauclair.
  • No 97 : hĂ´tel de l'Europe et des Princes, Logo monument historique Inscrit MH (1990)[44].
  • nos 98-100-102 : ancien restaurant du Journal, Logo monument historique ClassĂ© MH (1990)[45], siège de la Haute AutoritĂ© pour la transparence de la vie publique (HATVP).
  • No 99 : hĂ´tel construit en 1719 pour Terray de Rozières, annexe de l'hĂ´tel meublĂ© de l'Europe au XIXe siècle, Logo monument historique Inscrit MH (1990)[46].
  • No 100 : siège du Journal Ă  la Belle Époque, puis de L'Aurore[21] Ă  partir de 1954, qui y avait dĂ©jĂ  son imprimerie au temps oĂą le journal Ă©tait installĂ© rue Louis-le-Grand. ÉdifiĂ© Ă  l'emplacement d'une maison de rapport rĂ©alisĂ©e en 1738 par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne sous le nom de Joseph Richard, chapelain ordinaire du roi.
  • No 101 : hĂ´tel particulier construit en 1725 pour François Terray de Rozières, Logo monument historique Inscrit MH (1990)[47], ancien premier mĂ©decin de la duchesse d'OrlĂ©ans, princesse palatine (dĂ©cĂ©dĂ©e en 1722).
  • No 104 : Ă©cole de culture physique et de boxe, l'« AcadĂ©mie Maitrot[48] ».
  • No 106 : on y trouvait au XIXe siècle le très aristocratique « salon des Étrangers » dont Talleyrand fut membre[49].
  • Nos 110-112 (angle avec le boulevard Montmartre) : emplacement du CafĂ© Frascati. HonorĂ© de Balzac habita l'immeuble construit lĂ  en 1837[21]. Siège du journal L'HumanitĂ© de 1904 Ă  1909. Auparavant, au moins entre 1895 et 1903, le n°112 avait Ă©tĂ© le siège du journal contre-rĂ©volutionnaire Soleil[50].


Notes, sources et références

  1. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), p. 1.
  2. Jacques Hillairet, Connaissance du Vieux Paris, Éditions Princesse, 1980 (ISBN 2-85961-019-7).
  3. Plan d'Albert Jouvin de Rochefort.
  4. Visite virtuelle de la Bibliothèque nationale de France [lire en ligne].
  5. Adolphe Alphand (dir.), op. cit., p. 18 [lire en ligne].
  6. « Immeubles », notice no PA00086075, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. Édouard Fournier, Paris démoli, Aubry, 1855, p. 249.
  8. L'hôtel Crozat de la rue de Richelieu, construit en 1706 pour Pierre Crozat, dont la petite-nièce l'apporta en dot, en 1750, à Étienne-François de Choiseul (d'où la seconde dénomination hôtel de Choiseul), ne doit pas être confondu avec l'hôtel Crozat qu'Antoine Crozat, frère de Pierre, fit bâtir place Vendôme.
  9. « Rue de Richelieu », vergue.com.
  10. « Annexe VI du PLU : protections patrimoniales », www.paris.fr.
  11. Alain Coffre, « Avec The Crest, Ascott regroupe ses résidences les plus luxueuses », businesstravel.fr, 13 avril 2016.
  12. Simon Liberati, « Un réveillon chez Davé », Vanity Fair, no 42, décembre 2016-janvier 2017, p. 162-171.
  13. Plaque commémorative sur le façade.
  14. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 2, p. 341.
  15. « Informations sur le chantier », www.soferim.com.
  16. « Ancien hôtel Dodun », notice no PA00085819, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. Bibliothèque historique de la ville de Paris, bibliotheques-specialisees.paris.fr.
  18. Archives familiales de la famille Segatori aux archives de la ville de Paris.
  19. (http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2010/09/25/temps-0aa44a124c11990cf8fc529867c45fcb.html Autour du Père Tanguy).
  20. « Immeuble mauresque », notice no PA00085932, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. Paris pittoresque (3e numéro), Le Crapouillot, no 57 (dans la numérotation de la première série d'après-guerre), juillet 1962, p. 37.
  22. Paul Le Vayer, Recueil des inscriptions parisiennes : 1881-1891, Paris, Imprimerie nouvelle, , 328 p. (lire en ligne), p. 163-166. Autre photographie de l'immeuble sur Gallica.
  23. « Immeubles (anciens établissements Bricard) », notice no PA75010002, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Immeuble », notice no PA75010013, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. FĂ©lix de Rochegude, Promenade dans toutes les rues de Paris. 1er arrondissement, Hachette, 1910, p. 110, lire en ligne.
  26. Paul Delalain, L'Imprimerie et la librairie à Paris de 1789 à 1813, Librairie Delalain frères, 1899, p. 90, lire en ligne.
  27. Jacques Hillairet, La Rue de Richelieu, Librairie Delamain, Éditions de Minuit, 1966, p. 145.
  28. Feuille 23 de l'atlas de Jacoubet, voir l'image 21 en ligne.
  29. Textes du plan local d'urbanisme. Annexe VI : protections patrimoniales, next.paris.fr.
  30. Bibliothèque nationale de France, site Richelieu sur Structurae.
  31. « Bibliothèque Nationale de France », notice no PA00086009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. « Ancien hôtel de Nevers », notice no PA00086031, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Restructuration du quadrilatère Richelieu », www.oppic.fr.
  34. Jacques Hillairet, La rue de Richelieu, p. 59.
  35. Jacques Hillairet, La rue de Richelieu, p. 59, 63-66.
  36. Notice bibliographique, BNF, catalogue.bnf.fr.
  37. « Photo de la rue de Richelieu par Charles Marville », vergue.com.
  38. AFP, « L'immeuble de bureaux “Cardinal” est en travaux, pas vacant (SFL) », lexpansion.lexpress.fr, 5 novembre 2012.
  39. « Les Fermiers généraux des Contes », histoire-bibliophilie.blogspot.fr, mars 2013.
  40. Laurence Boccara, « Scénarios ouverts pour le “87, rue de Richelieu” » », lesechos.fr, 12 mars 2014.
  41. « Immeubles », notice no PA00086075, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Passage des Princes (no 7 à 17, 23, 25) », notice no PA00086091, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Lieux de mémoire américains à Paris », sur usembassy.gov (consulté le ).
  44. « Immeuble, anciennement hôtel de l'Europe et des Princes », notice no PA00086095, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Ancien restaurant du Journal », notice no PA00086092, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. « Immeuble », notice no PA00086096, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Ancien hôtel », notice no PA00086041, base Mérimée, ministère français de la Culture
  48. « L'Humanité » du 7 février 1913 sur Gallica.
  49. Notes de Rose Fortassier dans Honoré de Balzac, La Fille aux yeux d'or, tome V de La Comédie humaine, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade ».
  50. Selon Charles Maurras qui travailla au Soleil entre 1895 et 1903, dans Lettres de prison, paru en 1958.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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