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Auguste Bournonville

Auguste Bournonville est un chorégraphe danois né le à Copenhague où il est mort le .

Auguste Bournonville
Auguste Bournonville en 1841.
Biographie
Naissance
Décès
(à 74 ans)
Copenhague
Sépulture
Asminderød Kirkegård (d)
Nationalités
Activités
Père
Enfant
Charlotte Bournonville (en)
Autres informations
Maîtres

Biographie

Fils d'Antoine Bournonville, danseur et chorégraphe français exilé à Stockholm en 1782, Auguste Bournonville étudie la danse au Ballet royal danois, sous la direction de son père, puis il parfait sa formation à Paris auprès de Pierre Gardel et d'Auguste Vestris, de 1824 à 1830. À son retour de France, il succède à son père à la tête du Ballet royal danois, poste qu'il occupera jusqu'en 1877.

Bournonville à un caractère « difficile » ce qui l'obligera à s'exiler ; il dansera à Naples (1856) et dirigera le ballet de l'Opéra de Vienne puis le Théâtre royal de Suède (Stockholm) de 1861 à 1864.

Contrairement à la tendance du ballet romantique de l'époque, Bournonville confère au danseur une importance équivalente à celle de la ballerine. Ce choix, autant social qu'esthétique, est encore perceptible aujourd'hui dans l'école danoise, réputée pour former de grands interprètes masculins.

Bournonville attachera aussi une importance particulière à la musique de ses ballets, ayant recours aux meilleurs compositeurs danois de son époque.

Principales chorégraphies

Auguste Bournonville vers 1870.
Plaque commémorative 12 rue de Richelieu (Paris).

De ses 52 ballets, on citera parmi les plus significatifs :

  • La Sylphide (Sylphiden, 1836) (musique par H. Løvenskjold)
  • Napoli (1842) (musique par N. W. Gade et autres)
  • Le Conservatoire (1849) (musique par Holger Simon Paulli)
  • La Kermesse à Bruges (1851) (musique par H.S. Paulli)
  • Et Folkesagn (une légende populaire) (1854) (musique par N. W. Gade et J.P.E. Hartmann)
  • Fjeldstuen (1859) (musique par August Winding et Emil Hartmann)
  • Loin du Danemark (1860) (musique par Glæser jun. entre autres)
  • Valkyrien (la Valkyrie) (1861) (musique par J.P.E. Hartmann)
  • Thrymskviden (le chant de Thrym) (1868) (musique par J.P.E. Hartmann)
  • Arcona (1878) (musique par J.P.E. Hartmann)

Bibliographie

  • (en) Auguste Bournonville, My Theatre Life (trad. P. McAndrew), rééd. London, A. & C. Black, 1968
  • Auguste Bournonville, Études chorégraphiques, 1848-1855-1861 (avec des textes critiques de Knud Arne Jürgensen et Francesca Falcone), rééd. Lucca, Libreria Musicale, 2005
  • (en) Auguste Bournonville, « My dearly beloved wife ! » : Letters from France and Italy (1841), rééd. London, Dance Books, 2005
  • (en) Erik Bruhn et Lillian Moore, Bournonville and Ballet Technique, London, A. & C. Black, 1961
  • (en) Knud Arne Jürgensen, The Bournonville Ballets: A Photographic Record (1844-1933), London, Dance Books, 1987
  • (en) Knud Arne Jürgensen, The Bournonville Tradition : The First Fifty Years (1829-1879), London, Dance Books, 1997, 2 vol.
  • (en) Knud Arne Jürgensen et Ann Hutchinson Guest, The Bournonville Heritage: 24 Unknown Bournonville Dances Reconstructed and Transcribed into Labanotation, London, Dance Books
  • (en) Ole Nørlyng (éd.), Dance is an Art : Bournonville, the Living Tradition (ouvrage collectif), Copenhague, Det Schønbergske Forlag, 2005 (avec coffret de 9 CD)
  • (en) Kirsten Ralov, The Bournonville School, New York, Marcel Dekker, 1979, 4 vol.

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