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Emil Hartmann

Emil Hartmann (Wilhelm Emilius Zinn Hartmann ; né à Copenhague le et mort dans la même ville le ) est un compositeur romantique danois. Il est le fils du compositeur Johann Peter Emilius Hartmann et de la compositrice Emma Hartmann[1].

Emil Hartmann
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Vue de la sépulture.

Biographie

Emil Hartmann a composé des opéras, ballets, cantates, œuvres symphoniques, concertantes, de chambre, pour piano, ainsi que des mélodies. Il appartient à la deuxième génération de l'Âge d'or danois. Son style peut évoquer, dans une coloration scandinave, celui d'un Dvorak ou Tchaikovsky, en plus concis toutefois[2].

Il reçoit sa première éducation de son père, Johann Peter Emilius Hartmann, et de son beau-frère Niels Gade, et commence très jeune à composer[3], comme le montre son recueil de Quatorze petites chansons pour la jeunesse qui regroupe des mélodies composées dans son enfance.

En 1858, son premier travail majeur, un Hymne de la Passion pour soprano, chœur et orchestre sur texte de Bernhard Severin Ingemann est joué le jour de Pâques à la Cathédrale Notre-Dame de Copenhague. Cette même année, il reçoit avec son ami et futur beau-frère August Winding la tâche de composer la musique pour le ballet Fjeldstuen (Le chalet dans la montagne) d'August Bournonville. Dans l'œuvre du chorégraphe, ce ballet marque un tournant vers un style plus naturaliste. Il sera joué pour la première fois en mai 1859 au Théâtre royal danois et restera longtemps à l’affiche.

Grâce à une bourse, Emil Hartmann entreprend une tournée d'étude en Allemagne, où il fait un long séjour à Leipzig, et visite ensuite Berlin, Paris et Vienne.

En 1864, il épouse Bolette Puggaard (1844-1929) (fille de l’armateur Rudolph Puggaard). Pour leur mariage à la Cathédrale Notre-Dame de Copenhague, H. C. Andersen et Niels W. Gade écrivent conjointement une cantate.

Emil Hartmann acquiert alors la villa Carlsminde à Søllerød au nord de Copenhague, où il peut composer tranquillement. Depuis 1861, il est organiste à l’église Saint Jean à Copenhague, et à partir de 1871 à l’église du Palais de Christiansborg.

Ses premiers opéras (En Nat mellem Fjeldene, Elverpigen, et Korsikaneren) sont créés au Théâtre royal danois, sous la direction respectivement de Niels Gade et de H. Paulli, mais ne reçoivent guère qu'un succès d'estime. En revanche, ce sont ses symphonies et ouvertures, de même que sa musique de chambre, qui lui assurent une renommée plus durable[4]. En 1868, le périodique britannique The Orchestra relève que le jeune compositeur de trente ans a déjà vu non seulement deux de ses opéras créés à Copenhague, mais aussi deux symphonies, une suite orchestrale, un quintette à clavier, un trio à clavier, une sonate pour violon et piano et de nombreuses mélodies, et que le quintette et le trio ont été joués aussi à Leipzig, et la symphonie en mi mineur plusieurs fois à Berlin et Vienne, tandis que l’ouverture de Elverpigen est jouée au Crystal Palace à Londres[5].

Il fait désormais chaque année des tournées dans les principales villes allemandes, et ailleurs, pour y diriger ses œuvres, souvent avec des orchestres tels que les Berliner Philharmoniker ou la Koenigliche Kapelle à Berlin, le Gewandhaus à Leipzig, ou le Guerzenich à Cologne. Comme le démontre un fascicule publié à l'époque, il y récolte des critiques élogieuses qui mettent en exergue son talent mélodique et son orchestration chatoyante[6]. Dans ses concerts, il aime alterner des oeuvres plus sérieuses telles que symphonies - il en composera sept - ou concertos (pour violon, pour violoncelle, ou pour piano) et ouvertures avec divers recueils de danses ou œuvres plus populaires, assurant ainsi des programmes variés et séduisants pour un public large[7]. En particulier, ses suites de danses et airs scandinaves ont en leur temps une popularité comparable à celle des danses hongroises de Brahms ou des danses slaves de Dvorak[8].

Sa musique a été publiée principalement par des éditeurs allemands. Après la mort de Niels Gade, Emil Hartmann succède à celui-ci à la tête de la Société Musicale de Copenhague (Musikforeningen) et de son orchestre et chœur mais doit y renoncer après une saison pour des raisons de santé[9].

A la fin de sa vie, Emil Hartmann retourne à la composition d'opéras. Son opéra Ragnhild (Runenzauber en allemand), d’après Henrik Hertz, est créé avec succès par Gustav Mahler à Hambourg, les critiques sont unanimement élogieuses, et l’opéra est repris ensuite à Dresde (avec Marie Wittich dans le rôle-titre), ainsi qu'au Théâtre royal danois (sous la direction de Johan Svendsen). En revanche, malgré la recommandation de Richard Strauss, il ne sera finalement pas joué à Munich, ni à Berlin.

Quant à son œuvre ultime, l'opéra Det Store Lod, d’après la comédie Sparekassen, également de Henrik Hertz (et destiné à être joué en diptyque avec Ragnhild), elle attend encore sa création, de même que son dernier ballet (En bryllupsfest i Hardanger).

Famille

A cette époque dite de l'Age d'or danois, Copenhague est encore une petite ville (120.000 habitants en 1840) dans laquelle le monde culturel est uni par des liens sociaux, voire familiaux étroits. Dans le cas d’Emil Hartmann, la musique est le principal commun dénominateur de la famille. Tant son arrière-grand-père, que son grand-père, son père, sa mère, et son oncle étaient compositeurs. Les compositeurs Niels Gade et August Winding sont ses beaux-frères, le compositeur Peter Heise son cousin par alliance, et les compositeurs Thekla von Gähler, Asger Hamerik et C. F. E Horneman tous trois cousins d'Emil. Ceux-ci, et d'autres amis musiciens, se retrouvent dans la maison Zinn à Copenhague, où habitent J.P.E. et Emma Hartmann et où Emil vit jusqu'à son mariage[10].

Simultanément, Emil Hartmann se sent aussi souvent réduit, dans son pays natal, à l'étiquette de «fils de son père et beau-frère de Gade». Pour y échapper, il s'embarque annuellement dans de longues tournées de concerts à l’étranger.

Ses enfants s'engagent eux-mêmes dans des parcours très différents du sien:

Le réalisateur Lars von Trier est l’arrière-petit-fils de Emil Hartmann, et le compositeur Niels Viggo Bentzon (1919-2000), son petit-neveu.

Personnalité

Dès son jeune age, Emil Hartmann souffre de troubles nerveux qui s'aggraveront avec les années et l'obligent à se faire interner régulièrement dans des institutions psychiatriques. Il est alors souvent alité pendant des mois, voire incapable de reconnaitre son entourage. Ses dernières années sont marquées par une fragilité grandissante le mettant dans des humeurs sombres. Il aime alors réagir en se promenant avec un fouet et le claquant sur les critiques imaginaires de son art.

Mais lors de ses rémissions, son humour reprend le dessus. Les anecdotes abondent sur ses excentricités. Son fils Rudolph raconte ainsi qu'un jour, alors que son père séjournait chez sa fille Bodil au Manoir de Fuglsang, une dame de leur connaissance s’était annoncée, venant d'Allemagne, mais son arrivée avait été retardée. Emil Hartmann eut aussitôt l'idée d'enfiler une robe noire, de s'attifer de boucles grises, et de prétendre être cette dame, et le fit si parfaitemement qu'aucun des autres hôtes ne douta une seconde de son identité. Une invitée souffla à son voisin de table qu'il s'agissait « d'une bien vulgaire personne ». Les enfants avaient du mal à retenir leur fou-rire. À un moment cependant, Emil fit un geste dramatique en désignant une peinture sur le mur représentant Kráka nue, essayant vainement de cacher ses charmes sous un filet de pêcheur, et demanda en allemand: « Ah, sans doute feu Madame le Baronne ? », à la suite de quoi tout le monde éclata de rire et la vérité ne put plus être cachée[12].

A une autre occasion - comme le raconte son neveu, le sculpteur Rudolph Tegner[13]-, alors que la famille se trouvait au manoir de Hjuleberg des beaux-parents d'Emil en Suède, et qu'une compote de fruits rouges avait été servie pour le dessert, il décide de servir tout le monde à mains nues, puis ordonne à ses fils Johannes et Rudolph de venir à ses côtés et essuie ses mains dans leurs cheveux sous le fou-rire généralisé de la jeunesse.

Profondément cosmopolite, une de ses phrases favorites était: « Oui, évidemment, Dieu, le Roi et la Nation, et l'axe du monde passe à travers le nombril du cheval de Kongens Nytorv ». Il s'opposait aussi à l'antisémitisme rampant de l'époque, affirmant volontiers que « nous sommes tous des juifs pour notre Seigneur »[14] - [15].

Liste des Ĺ“uvres

Malgré ses problèmes de santé, Emil Hartmann a laissé sept symphonies, de multiples suites orchestrales, opéras, cantates, ballets, ouvertures ainsi que le premier poème symphonique composé au Danemark (Hakon Jarl), des concertos pour respectivement violon, violoncelle et piano, de la musique de scène, et de la musique religieuse, de même que de la musique de chambre (nonette à vents, quintette à clavier, quatuors à cordes, quatuors à clarinette, trios à clavier, sérénade pour clarinette violoncelle et piano, sonates pour violon, etc.), des mélodies et de la musique pour piano. Son idéal de composition était une musique naturelle "qui ne cherche pas à épater par une pseudo-science"[16]. Son compositeur favori était Mozart.

Dans l'ordre chronologique, on peut citer notamment:

  • Première sonate pour piano, en fa majeur
  • Seconde sonate pour piano, en rĂ© majeur
  • Scherzetto pour piano, dĂ©diĂ© Ă  Niels W. Gade (1854)
  • Deux Capriccios pour piano
  • Jery und Baetely (Singspiel d'après Goethe)
  • Premier quatuor Ă  cordes, en la majeur
  • Premier trio Ă  clavier, en fa dièze mineur
  • Premier quatuor pour clarinette, violon, alto et violoncelle, en la majeur
  • Second quatuor pour clarinette, violon, alto et violoncelle, en si bĂ©mol majeur
  • Première sonate pour violon et piano, en sol majeur
  • op. 1 Quatre mĂ©lodies pour voix et piano, sur des textes de Emil Aarestrup et Christian Winther (1857)
  • Hymne de la Passion (Soprano, chĹ“ur et orchestre, d’après Bernhard Severin Ingemann, 1858)
  • Fjeldstuen (Le chalet dans la montagne, Ballet sur chorĂ©graphie de August Bournonville composĂ© ensemble avec son beau-frère August Winding, 1859)
  • op. 2 Halling og Menuet (Musique nuptiale) - Danse populaire nordique pour orchestre no 4
  • Dix chansons religieuses (1860)
  • op. 3 En Nat mellem Fjeldene (Une nuit sur la montagne -Singspiel d’après Jens Christian Hostrup, 1863)
  • op. 3a Springdans (Danse populaire nordique pour orchestre °5)
  • Cantate pour l’inauguration de la Johanneskirke Ă  Copenhague (Choeur et orgue, 1861)
  • Chansons nuptiales (ChĹ“ur et orchestre, 1864)
  • op. 5 Vingt quatre romances et mĂ©lodies pour voix et piano (dĂ©diĂ©es Ă  sa femme et Ă©crites en 1864, dont le cycle « Neuf chansons d’amour » d’après les poĂ©sies de Christian Winther; Ĺ“uvre publiĂ©e en Allemagne sous le titre de Lieder und Weisen im nordischem Volkston)
  • op. 4 Elverpigen (La fille des elfes, OpĂ©ra d’après Thomas Overskou, 1867)
  • op. 5a Quintette pour piano et quatuor Ă  cordes, en sol mineur (1865)
  • op. 6 Première symphonie, en rĂ© mineur
  • op. 6a Gamle Minder (Souvenirs anciens) - Danse populaire nordique pour orchestre no 2
  • op. 6b Elverpigerne og Jægerne (Elfes et chasseurs) - Danse populaire nordique no 3
  • op. 7 Suite pour orchestre
  • op. 8 Havfruen (La Sirène - Cantate pour solo, chĹ“ur et orchestre - 1866)
  • op. 9 Deuxième symphonie, en mi mineur
  • op. 10 Deuxième trio Ă  clavier, en si bĂ©mol majeur (dĂ©diĂ© Ă  J.P.E. Hartmann - 1867)
  • op 10a Deuxième quatuor Ă  cordes, en la majeur
  • op. 11 Fra Højlandene, Nordiske Tonebilleder, pour piano (1869 - cinq pièces intitulĂ©es respectivement : Fra Højlandene, Gamle minder, En leg, Fra, fjorden, Folkedans)
  • Cantate pour les noces d’argent de Rudolph et Signe Puggaard (ChĹ“ur et piano, 1868)
  • op. 12 Deuxième sonate pour violon et piano, en la mineur (1868)
  • op. 12a Andante et Allegro pour violon et piano, dĂ©diĂ© Ă  Niels W. Gade (Premier mouvement retravaillĂ© de la Sonate op. 12)
  • Troisième symphonie, en si bĂ©mol majeur (1871)
  • op. 13 Vinter og Vaar (Hiver et printemps - Cantate pour ChĹ“ur et orchestre, 1872)
  • op. 13a Cinq mĂ©lodies pour mezzo ou baryton et piano (DĂ©diĂ©es Ă  Signe Puggaard)
  • Dæmring (CrĂ©puscule, PrĂ©lude orchestral pour le ballet Valdemar, avec chorĂ©graphie de August Bournonville, 1872)
  • Korsikaneren (Singspiel en deux actes d’après le livret du Ludovic de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges, 1873)
  • op. 14 Troisième quatuor Ă  cordes, en la mineur
  • op 14a Romancer og sange, cinq mĂ©lodies pour voix et piano (1871)
  • op. 15 MĂ©lodies pour chĹ“ur d’hommes (Fra ĂĄrets tider - To i baaden; Des saisons - A deux en bateau, 1875)
  • op. 15a Trois mĂ©lodies
  • op. 16 Arabesque et Caprice pour piano (dĂ©diĂ©s Ă  Ferdinand Hiller - 1876)
  • op. 17 Troisième sonate pour piano, en fa majeur (1879)
  • op. 18 Scherzo - Danse populaire nordique pour orchestre no 1 (Les danses opus 3a, 2, 6 a et 6b, 18 seront regroupĂ©es en un cycle intitulĂ© « Danses populaires nordiques »)
  • op. 19 Concerto pour violon, en sol mineur (DĂ©diĂ© Ă  Joseph Joachim - 1876)
  • op. 20 Fjorten smaa sange for Ungommen (Quatorze petites chansons pour la jeunesse - PubliĂ©es en 1877, mais Ă©crites dans son enfance)
  • op. 21 Quatre mĂ©lodies pour une voix intermĂ©diaire et piano (I Storm, Nattergalen, Myggevise, Aftensang)
  • op. 22 Christines sange, quatre mĂ©lodies religieuses pour voix et piano (1877)
  • op. 23 Ballscenen (Scènes de bal - Suite de dix danses et arabesques pour le piano - imprimĂ©e en 1880 - Introduction, Valse gracieuse, Polka, Menuet, Intermezzo I - la Coquette, Contredanse, Valse, Galop furieux, Intermezzo II - Scène d’amour, Tyrolienne, Valse finale)
  • op. 24 SĂ©rĂ©nade pour clarinette, violoncelle et piano, en la majeur (1877)
  • op. 25 Hærmændene pĂĄ Helgeland (Les vikings - Ouverture de concert d’après Henrik Ibsen ; en allemand : Eine nordische Heerfahrt, 1878)
  • op. 26 Concerto pour violoncelle, en rĂ© mineur (1879)
  • op. 27 Quatre mĂ©lodies pour chĹ“ur d'hommes
  • op. 28 Trois mazurkas pour piano (1881)
  • op. 29 Quatrième symphonie (publiĂ©e comme no 1), en mi bĂ©mol majeur (1879)
  • op. 30 Skandinavisk Folkemusik (arrangement libre de 50 mĂ©lodies populaires pour piano - dont plusieurs seront orchestrĂ©es ultĂ©rieurement et arrangĂ©es en quatre suites, publiĂ©es en 1881)
  • op. 31 Quatre pièces pour piano (1889, intitulĂ©es respectivement: Elegi, Impromptu, Canzonetta, Étude)
  • op. 32 En Karnavalsfest (Une fĂŞte de Carnaval, Suite pour orchestre, 1882, comportant une Marche, une Mazurka, une Introduction et Valse, un Intermezzo, et une Tarentelle finale)
  • op. 33 Mod Lyset (Vers la lumière, Cantate d’après Martin Kok pour chĹ“ur et orchestre Ă  vents)
  • Jean-Marie (Musique de scène pour la pièce de Ludvig Holberg, 1883)
  • op. 34 Cinquième symphonie (publiĂ©e comme no 2), en la mineur, intitulĂ©e Fra Riddertiden (Du temps des chevaliers - publiĂ©e en 1887)
  • op. 34a I Maaneskin (Au Clair de Lune) - Introduction et Valse pour orchestre
  • op. 35a Lieder und Gesänge, pour voix et piano - volume 1 avec six mĂ©lodies (1886)
  • op. 35b Lieder und Gesänge, pour voix et piano - volume 2 avec six autres mĂ©lodies (1886)
  • op. 36 Fire Sange i Folketone (Quatre chansons dans le style populaire - 1886)
  • op. 37 Quatrième quatuor Ă  cordes, en do mineur (1885)
  • op. 39 Suite de danses pour orchestre (publiĂ©e en 1887, comportant une Polka, une Valse, et un Galop)
  • op. 40 Hakon Jarl (Poème symphonique, dĂ©diĂ© Ă  sa fille Agnete Lehmann, 1886)
  • op. 41 Norsk Lyrik (Cycle de quatorze mĂ©lodies sur des poĂ©sies norvĂ©giennes, pour voix et piano, dĂ©diĂ© Ă  sa fille Bodil Neergaard - 1890)
  • op. 42 Sixième Symphonie (publiĂ©e comme no 3 en 1889 et dĂ©diĂ©e Ă  la Königliche Kapelle de Berlin), en rĂ© majeur (1887)
  • op. 43 SĂ©rĂ©nade (Nonette) pour 8 instruments Ă  vent, violoncelle et contrebasse en si bĂ©mol majeur (1890)
  • op. 44 Ouverture Ă©cossaise (Pour orchestre, 1890)
  • Christian den Anden (Christian II, musique de scène pour la pièce de Jenny Blicher, pour orchestre, 1889)
  • Skandinaviske Festmarsch (Marche scandinave festive, pour orchestre,1889)
  • op. 45 Dyvekesuite (Pour petit orchestre, 1890, comportant les pièces suivantes : Narren, Bondedans, Dyveke danser for Kongen, Fredløs, Romance, Folkedans, Afskeden)
  • Konzerthaus-Polka (Pour orchestre, 1891)
  • op. 46 Ouverture Pastorale (Pour orchestre, 1869)
  • op. 47 Concerto pour piano, en fa mineur (dĂ©diĂ© Ă  Julius Roentgen - 1890)
  • En storm i et glas vand (TempĂŞte dans un verre d'eau, Musique de scène pour la pièce de Helge Hostrup, 1892)
  • op. 48 Ĺ’en i Sydhavet (L'Ă®le dans la mer du sud, Musique de scène pour la pièce de Holger Drachmann,1893)
  • op. 49 Septième symphonie (jouĂ©e comme no 4), en do mineur (1893)
  • Ragnhild (OpĂ©ra d’après Henrik Hertz, en allemand : Runenzauber, 1896)
  • En Bryllupsfest i Hardanger (Ballet, 1897)
  • Det store Lod (Le gros lot, OpĂ©ra comique, d’après Henrik Hertz,1898)
  • Ved Sommertiden, cantate d’après Christian Winther pour chĹ“ur et orchestre
  • Rinaldo, cantate pour solo, chĹ“ur et orchestre
  • Idyll, cantate pour soprano, tĂ©nor et orchestre
  • Bellmanske sange pour chĹ“ur de dames Ă  4 voix
  • Quatre mĂ©lodies religieuses
  • Six quatuors pour voix d'hommes (1880)
  • Efterklang til Tyrfing (Echo de Tyrfing, d’après la poĂ©sie de Henrik Hertz)
  • Quatrième sonate pour piano, en sol mineur (troisième mouvement inachevĂ©)
  • Det døende barn, mĂ©lodie pour voix et piano d’après H.C. Andersen
  • De nombreuses partitions de jeunesse pour piano, mĂ©lodies, etc.

Bibliographie

  • Bodil Neergaard, Hendes Slægt og Virke skildret af Familie og Venner, Koebenhavn 1947, 155 pages
  • Sørensen, Inger, Emil Hartmann, Multivers 2020, 143 pages
  • Sørensen, Inger, Hartmann. Et Dansk Komponistdynasti, Koebenhavn 1999, 656 pages
  • Sørensen, Inger, J.P.E. Hartmann og Hans Kreds, bd 1-4, Koebenhavn 1999-2002, 2452 pages
  • Soerensen, Inger, Johannes Palmer Hartmann og Hans Kreds, bd 1-2, Koebenhavn 2012, 1135 pages
  • Kritischer Bericht ĂĽber die AuffĂĽhrungen der Compositionen von Emil Hartmann nebst ein Verzeichnis derselben, Koebenhavn, 1896, 39 pages

Liens externes

Notes et références

  1. (da) Behrend, « Illustreret Musikhistorie, Bd 2, p.1030 »
  2. (da) Nils Schioerring, Musikkens Historie i Danmark, Koebenhavn, Politikens Forlag, , Vol.3, p.100
  3. (da) Inger Soerensen, Hartmann, Et Dansk Komponistdynast, Koebenhavn, Gyldendal, , 656 pages, p. 507
  4. (da) Bricka, « Dansk Biografisk Lexikon »
  5. (en) « A New Danish Composer », The Orchestra, nr 268, p.118,‎
  6. (de) Kritischer Bericht ĂĽber die AuffĂĽhrungen der Compositionen von Emil Hartmann, Koebenhavn, Wilhelm Hansen,
  7. (da) Inger Soerensen, Emil Hartmann, Koebenhavn, Multivers, , 143 p.
  8. (da) Cathrine Penderup, « Emil Hartmann Klavervaerker », Danacord CD livret,‎
  9. (da) Behrend, « Illustreret Musikhistorie, Vol. 2 »
  10. (da) Dagmar Liebmann, in "Bodil Neergaard, Hendes Slaegt og Virke skilmdret af Familie og Venner", Koebenhavn, Thaning og Appel,
  11. (da) « Agnete Hartmann », sur Dansk Film & Teater, (consulté le )
  12. (da) Rudolph Puggaard Hartmann, « In Bodil Neergaard, Hendes Slægt og Virke, skildret af Hendes Familie og Venner », Koebenhavn, Thaning og Appel,‎
  13. (da) Rudolph Tegner, Mod Lyset, Koebenhavn, Palle Fogtdal A/S, , 267 p., Page 34
  14. (da) Rudolph Puggaard Hartmann, In Bodil Neergaard, Hendes Slaegt og Virke, skildret af Hendes Familie og Venner, Koebenhavn, Thaning og Appel,
  15. (da) Inger Soerensen, « Emil Hartmann », Multivers,‎
  16. (da) Inger Soerensen, Emil Hartmann, Koebenhavn, Multivers, , P.106
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