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Musée Fabre

Le musée Fabre est un musée d'art situé à Montpellier dans l’Hérault.

François-Xavier, baron Fabre, Autoportrait âgé (1835), musée Fabre.
Musée Fabre
Informations générales
Type
Ouverture
Visiteurs par an
253 041 ()
Site web
Localisation
Adresse
39, boulevard Bonne Nouvelle
34000 Montpellier, HĂ©rault
France
Coordonnées
43° 36′ 42″ N, 3° 52′ 49″ E
Carte

Historique

Principal musée d'art de la ville, il est créé à la suite d'une proposition, faite en 1824 alors qu'il regagne la France, de François-Xavier Fabre[1](1766-1837), peintre et collectionneur, de faire don à la ville de ses collections, à condition qu'un musée soit construit pour les accueillir. Fabre, lauréat du grand prix de peinture de l'Académie en 1787, avait résidé de 1788 à 1793 à Rome, puis durablement à Florence. Il s'y était progressivement constitué une riche collection de tableaux et de dessins. Le maire de l'époque, Ange-Jean-Michel-Bonaventure de Dax, marquis d’Axat, ami de Fabre, est aussi un amateur d’art, il est le premier président de la Société des beaux-arts de Montpellier. En , il réunit un conseil municipal extraordinaire au cours duquel la donation est validée par un vote unanime. La donation doit ensuite recevoir l'approbation du roi Charles X afin de pouvoir être acceptée par le maire au nom de la ville et avant de pouvoir pénétrer sur le territoire du royaume, ce qui intervient peu après une fois l'accord obtenu du roi. Après trois ans de travaux financés par la municipalité, le musée ouvre ses portes le [2]. Il est enrichi par de nombreux dons, legs et achats tout au long de son histoire, et s'étend dans des bâtiments adjacents au fil de l'augmentation des collections. Le musée Fabre est l'un des plus importants musées de France. Il est labellisé musée de France, au sens de la loi no 2002-5 du .

Le bâtiment

Le musée a été installé dans l'hôtel de Massilian, ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, situé à l'est de l'Écusson, le centre historique de Montpellier, et donnant sur la rue Montpelliéret, à proximité immédiate de l'Esplanade. La municipalité l'achète en 1825 pour la somme de 140 000 francs. L’édifice construit dans l’enceinte de la cité médiévale, conçue par les Guilhem et les rois d’Aragon, est attesté depuis le XVe siècle.

Le remaniement du bâtiment pour devenir un musée a demandé trois années d'importants travaux, de 1825 à 1828, suivis de près par le maire et Fabre et confiés aux deux architectes de la Ville de Montpellier, MM. Fovis et Boué. Le musée s'est étendu autour du bâtiment originel grâce à des constructions du XIXe siècle donnant sur l'Esplanade et en absorbant l'ancien collège des Jésuites de la fin du XVIIe siècle.

La rénovation de 2003

Galerie des Colonnes du musée.

Le musée est fermé de 2003 à 2007 pour permettre un agrandissement et une réorganisation des espaces, avec le déménagement de la bibliothèque. La rénovation a été conçue par le cabinet d'architecture de Bordeaux Brochet-Lajus-Peyo associé à Emmanuel Nebout de Montpellier. L'inauguration officielle du musée a lieu le [3], son ouverture au public le .

Les espaces d'exposition ont Ă©tĂ© portĂ©s de 3 000 Ă  9 000 m2 dont une salle d'expositions temporaires de 1 000 m2. Une nouvelle aile a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour la peinture contemporaine. Le circuit de visite a Ă©tĂ© entièrement repensĂ© tout en mettant en valeur les dĂ©cors subsistant du XIXe siècle : grand escalier dessinĂ© par Fabre lui-mĂŞme, salle des Griffons avec sa frise nĂ©o-Ă©trusque, ancien appartement de Fabre avec plafonds peints et lustres. L'entrĂ©e se fait dĂ©sormais par l'ancien collège de JĂ©suites, en retrait par rapport Ă  l'hĂ´tel de Massilian. Le hall d'entrĂ©e, situĂ© sous la cour du collège, est dĂ©corĂ© d'une mosaĂŻque conçue par l'artiste Daniel Buren. Les travaux ont coĂ»tĂ© 62,7 millions d'euros, financĂ©s par l'État (15,5 millions), la rĂ©gion Languedoc-Roussillon (2,8 millions) et la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Montpellier, dont dĂ©pend aujourd'hui le musĂ©e[3]. Une concession dans le musĂ©e a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă  la librairie Sauramps, sur 120 m2. Cette concession fait de Sauramps la première librairie privĂ©e accueillie au sein d'un musĂ©e public.

Accès

Le musée est accessible en tramway par les lignes   1    2  et   4  aux arrêts « Comédie » et « Corum ».

Les collections

Constitution et histoire des collections

En 2020, le fonds comporte plus de 2 000 tableaux, 300 sculptures, 4 000 dessins et 1 500 gravures. Il est complĂ©tĂ© par une collection de plusieurs milliers d'objets d'art[4]. Près de 1 000 Ĺ“uvres sont exposĂ©es.

Les collections ont été constituées autour des saisies révolutionnaires et des envois de l’État sous le Consulat. La donation de Fabre au profit de la ville en 1825 est composée d'un ensemble important de tableaux et de dessins du XVIe au XIXe siècle, majoritairement français et italiens. Fabre est un peintre de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, formé à l'école de dessin de la Société des beaux-arts de Montpellier. Il est aidé par l'un des membres de cette dernière, Philippe-Laurent de Joubert, pour entrer dans l'atelier de Jacques-Louis David. Grand collectionneur de tableaux (Renaissance et baroque italiens, peinture française du XVIIe au XIXe siècle), il donne cet ensemble à sa ville natale à la condition que celle-ci crée un musée public. Il en devient le premier directeur et y poursuit une politique d'acquisition, avant de léguer le reste de sa collection personnelle à sa mort en 1837. La générosité de Fabre a ensuite fait des émules : l'agent de change Antoine Valedau (1777-1836), né à Montpellier et actif à Paris, a légué un important ensemble de peintures des maîtres hollandais et flamands du siècle d'Or, ainsi que des tableaux français de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, notamment un riche ensemble de peintures de Greuze. Valedau offre enfin un bel ensemble d'aquarelles romantiques. En 1868 et en 1876, Alfred Bruyas (1821-1877) offre des toiles et des dessins majeures d'artistes contemporains comme Gustave Courbet, Eugène Delacroix, Alexandre Cabanel, ce dernier offrant directement une toile à l'institution (Phèdre). La famille du peintre montpelliérain Frédéric Bazille (1841-1870) a offert des toiles importantes de ce précurseur de l'impressionnisme. Le musée a également reçu des dépôts du musée du Louvre, du musée d'Orsay et du musée national d'Art moderne. Venant couronner la rénovation sans précédent des années 2000, Pierre Soulages a offert 20 toiles emblématiques de sa peinture entre les années 1950 et aujourd'hui. Elles sont exposées dans deux salles spéciales.

Le parcours des collections se divise en différentes sections. Les sept premières salles sont consacrées à l'art flamand et hollandais, constituées par les collections de Fabre et surtout d'Antoine Valedau, avec des artistes tels que Pierre Paul Rubens, David Téniers, Daniel Seghers pour les Flamands, Adrian van Ostade, Gérard Ter Borch, Gérard Dou, Gabriel Metsu, Jan Steen, Jan Weenix, Nicolaes Berchem, Jan Asselijn pour les Hollandais. La section suivante présente des œuvres françaises, italiennes et espagnoles de la Renaissance au XVIIe siècle. Sébastien Bourdon, peintre né à Montpellier et actif à Rome, Paris et Stockholm, est le mieux représenté. Il est accompagné pour les artistes français, par Jean Cousin, Nicolas Poussin, Simon Vouet, Jacques Blanchard, Jean Tassel, Laurent de La Hyre, Eustache Le Sueur, etc., pour les peintres italiens par Alessandro Allori, Paolo Véronèse, Francesco Salviati, Palma le jeune, Leonello Spada, Matia Pretti, le Guerchin, l'Albane, Andrea Vaccaro, José de Ribera, Bernardo Cavallino, Carlo Dolci. Les Espagnols sont représentés par un important retable de Pedro de Campana, et deux peintures de Francisco de Zurbaran. La section suivante débute avec l'art du temps de Louis XIV et de la Régence, avec des tableaux majeurs de deux artistes originaires de Montpellier, Jean Ranc et Jean Raoux, suivis d'un riche ensemble de morceaux de réception à l'Académie royale de peinture et de sculpture (Antoine Coypel, Jean François de Troy, Charles Natoire, Jean-Baptiste Marie Pierre, Jean-Baptiste Deshays) ainsi que de trois toiles monumentales d'Antoine Coypel issues du décor de la galerie d'Enée peinte au Palais-Royal à Paris au début du XVIIIe siècle. Les huit salles suivantes présentent la période néoclassique, de 1750 à 1830, et forment un des piliers majeurs de la collection, autour des peintures de François-Xavier Fabre, avec dix peintures de Jean-Baptiste Greuze, trois de Jacques Louis David, ainsi que onze sculptures de Jean Antoine Houdon et huit d'Augustin Pajou. Les collections du XIXe siècle comprennent principalement des œuvres de peintres tels Eugène Delacroix (7 tableaux), Alexandre Cabanel (très riche fonds, dont le célèbre Ange déchu), Frédéric Bazille (15 œuvres, parmi lesquelles Jeune Femme aux pivoines) et surtout Gustave Courbet, l'un des artistes-phare du musée (16 œuvres, avec notamment le célèbre Bonjour Monsieur Courbet). La section moderne présente des sculpteurs modernes d'origine languedocienne, comme Germaine Richier (La Montagne), morte à Montpellier en 1959, Aristide Maillol et René Iché, ou d'artistes du mouvement Supports/Surfaces dont beaucoup sont nés dans la région (Claude Viallat, Vincent Bioulès ou Daniel Dezeuze).

Collection de peintures du XVe au XVIIIe siècle

SĂ©bastien Bourdon, L'Homme aux rubans noirs, 1657-1658.
Leonello Spada, Lamentation sur le Christ mort, vers 1614.
Jan Steen, Comme les vieux chantent, les enfants piaillent, vers 1662.
Joshua Reynolds, Samuel enfant, 1776.
France

(*) Peintres nés à Montpellier

Italie
Allemagne, Flandres et Pays-Bas
Espagne
Autres

Collection de peintures du XIXe siècle

(*) Peintres de Montpellier

Frédéric Bazille, Vue de village, 1868.
Théodore Géricault, Étude anatomique, 1818-1819.
La Colère d'Achille (1847), de François Léon Benouville
  • Jules Bastien-Lepage : Portrait de Sarah Bernhardt ;
  • FrĂ©dĂ©ric Bazille : 17 peintures dont Vue de village, La Toilette, Nu couchĂ©, Nature morte au hĂ©ron, Femme noire aux pivoines, Petite Italienne chanteuse des rues, L'Atelier de la rue de Furstenberg, Les Remparts d'Aigues-Mortes, Étude pour une vendange, Ruth et Booz, Jeune Homme nu couchĂ© sur l'herbe, Fleurs, Deux Harengs et La Macreuse (acquis en 2012) ;
  • Jacques-Émile Blanche : Portrait de Pierre Humbert enfant ;
  • François LĂ©on Benouville : La Colère d'Achille ;
  • Antoine Berjon : Fleurs dans une corbeille ;
  • Richard Parkes Bonington : 3 peintures dont Une bruyère ;
  • George Elmer Browne : Vente d'appâts Ă  Cape Cod ;
  • Alexandre Cabanel : 40 peintures dont Phèdre, 1880, VĂ©nus victorieuse, 1875, Saint Jean Baptiste, 1849, 195 Ă— 141,5 cm, La Mort de MoĂŻse, 1850, VellĂ©da, 1852, L'Ange dĂ©chu, 1847, 121 Ă— 189,7 cm, AlbaydĂ©, 1848, 98 Ă— 80 cm, La Chiaruccia, 1848, Portrait d'un Arabe, 1875, 65 Ă— 54,5 cm, Adam, 1863-1867, Saint Paul entourĂ© par les lions, 1841-1845, 32,4 Ă— 40,5 cm, Portrait d'Alfred Bruyas, 1846, 74 Ă— 62 cm et Portrait de mesdemoiselles Sophie et Berthe Cabanel, 1872 ;
  • Eugène Carrière : 3 peintures dont Portrait prĂ©sumĂ© de Marguerite Carrière ;
  • Eugène Castelnau (*) : 11 peintures dont Les Garrigues du Pic Saint Loup, Les Bords du Vidourle et Après une inondation ;
  • ThĂ©odore ChassĂ©riau : 2 peintures dont Un bain au sĂ©rail ;
  • Antoine Chintreuil : Une mare ;
  • Camille Corot : 4 peintures dont Souvenir de Ville d’Avray et Paysage. PĂŞcheur avec barque ;
  • Gustave Courbet : 16 peintures dont Bonjour Monsieur Courbet, Les Baigneuses, Solitude ou le ruisseau couvert, La Fileuse endormie, Le Bord de mer Ă  Palavas, Portrait de Baudelaire, Portrait d'Alfred Bruyas, Autoportrait dit au col rayĂ© et L'Homme Ă  la pipe ;
  • Thomas Couture : 2 peintures ;
  • Charles-François Daubigny : Paysage ;
  • Edgar Degas : Une nourrice au jardin du Luxembourg ;
  • Eugène Delacroix : 7 peintures dont Fantasia, Femmes d'Alger dans leur intĂ©rieur, OrphĂ©e secourant Eurydice et Portrait d'Alfred Bruyas ;
  • Maurice Denis : 3 peintures dont Portrait d'Elisabeth Denis et Autoportrait ;
  • Eugène DevĂ©ria : 3 peintures dont Portrait de Marie Suzanne CĂ©lèstine Boudin de la Nuguy de Tromelin et La naissance d'Henri IV (esquisse) ;
  • Narcisse Diaz de la Peña : 7 peintures dont Sous-bois, Les rendez-vous d'amour et Fleurs ;
  • Gustave DorĂ© : 2 peintures dont Souvenir des Alpes ;
  • Claude-Marie Dubufe : L'Inquiète ;
  • Jules DuprĂ© : Paysage ;
  • François-Xavier Fabre : 88 peintures dont Ulysse et NĂ©optolème enlèvent Ă  Philoctète l'arc et les flèches d'Hercule, SaĂĽl agitĂ© par ses remords croit voir l'ombre du grand prĂŞtre Achimelech qu'il a fait pĂ©rir, Soldat romain au repos, La Mort d'Abel, Saint SĂ©bastien expirant, La Sainte Famille, Le retour d'Ulysse, Nabuchodonosor fait tuer les fils de SĂ©dĂ©cias sous les yeux de leur père et Portrait du jeune Edgar Clarke ;
  • Henri Fantin-Latour : Scène finale de la Walkyrie et Un atelier aux Batignolles (esquisse) ;
  • Émile Friant : La Lutte ;
  • Eugène Fromentin : Tentes de la smalah de Si-Hamed-Bel-Hadj, Sahara ;
  • Baron François GĂ©rard : Portrait de Madame Pasta et TĂŞte de jeune femme ;
  • ThĂ©odore GĂ©ricault : Étude de pieds et de main et Un cheval attelĂ© Ă  un chariot (esquisse) ;
  • Jean-LĂ©on GĂ©rĂ´me : Projet de dĂ©coration d'une des salles du conservatoire des Arts et MĂ©tiers ;
  • Anne-Louis Girodet : 6 peintures dont Vieillard dans une grotte, AnacrĂ©on, sa maitresse et l'amour, Dante et Virgile et Le Christ mort soutenu par la Vierge (esquisse) ;
  • Auguste-BarthĂ©lemy Glaize (*) : 16 peintures dont Le sang de VĂ©nus, Ce qu'on voit Ă  20 ans, Le GoĂ»ter champĂŞtre. Souvenir des PyrĂ©nĂ©es, Portrait d'Alfred Bruyas, Les Insultes au Christ, et A la plage ;
  • François Marius Granet : IntĂ©rieur de l'Ă©glise souterraine de San Martino in Monte Ă  Rome et Montaigne visitant le Tasse ;
  • Paul Guigou : Paysage provençal ;
  • Armand Guillaumin : Environs de Paris ;
  • Henri Harpignies : 3 peintures dont Ruines du château d'HĂ©risson et Bord de rivière au soleil couchant ;
  • Jean-Jacques Henner : Le Bon Samaritain et Jeune Alsacienne ;
  • Paul Huet : 3 peintures dont Gave dĂ©bordĂ© et Une prise Ă  Bas-Meudon ;
  • Jean Auguste Dominique Ingres : 3 peintures dont Stratonice et Antiochus et Etude pour "JĂ©sus au milieu des docteurs" ;
  • Eugène Isabey : La TempĂŞte, naufrage ;
  • Jules Laurens : 15 peintures dont Le Chemin des Sables Ă  Fontainebleau - Effet d'orage, La MosquĂ©e bleue Ă  Tauris en Perse, Paysage, souvenir d'Asie-Mineure, Le dĂ©jeuner du prolĂ©taire, Nature morte, Vase de roses et Le souper ;
  • Albert Lebourg : La Rochelle, et La Seine Ă  Maisons-Laffitte ;
  • Max Leenhardt (*) : 16 peintures dont Prisonnières huguenotes Ă  la tour de Constance d'Aigues-Mortes, Le Grappillage en Languedoc, Paysage Ă  Clapiers et Portrait de Madame Jourdain ;
  • Henri Lehmann : Sainte Catherine d'Alexandrie portĂ©e au tombeau et Mariuccia ;
  • Émile LĂ©vy : Le Jugement de Midas ;
  • Émile Loubon : Emigration pendant le cholĂ©ra Ă  Marseille ;
  • Édouard Manet : Portrait d'Antonin Proust ;
  • Édouard-Antoine Marsal (*) : 13 peintures dont Portrait du Cardinal de Cabrières, Portrait de Jules Pagezy, Alfred Bruyas dans son cabinet de travail, Bouquet de roses, Bouquet de dahlias et Le vieux puits près du Peyrou ;
  • Charles Paulin François Matet (*) : 16 peintures dont Portrait de Mme Charles Estor, Portrait de Monsieur Ulysse Cros, Portrait du marquis de Montcalm, Portrait de femme et L'Atelier des Ă©lèves de David ;
  • Maxime Maufra : Le Soir Ă  Morgat ou les coteaux du Finistère ;
  • Charles Meynier : TimolĂ©on ;
  • Achille Etna Michallon : Philoctète dans l'Ă®le de Lemnos ;
  • Ernest Michel (*) : 14 peintures dont La Vigne rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e, Argus endormi par Mercure, L'Alsace captive, Portrait d'Eugène Lisbonne, Portrait de Rodolphe Faulquier, Portrait de Mme Rodolphe Faulquier et Portrait de M. Laissac maire de Montpellier ;
  • Jean-François Millet : Offrande Ă  Pan ;
  • Claude Monet : 3 peintures dont TrophĂ©e de chasse, Jardin en fleurs Ă  Sainte-Adresse et Portrait de Bazille ;
  • Berthe Morisot : Jeune Femme assise devant la fenĂŞtre dit l'EtĂ© ;
  • Jacques Moulinier (*) : 4 peintures dont Paysage, environs de BĂ©darieux et Le Jardin des plantes de Montpellier ;
  • Dominique Papety : 4 peintures dont Femmes Ă  la fontaine et Les noces de Gyptis ;
  • Pierre Peyson (*) : 12 peintures dont Portrait d'Edmond RouĂ«t, Sainte Marguerite terrassant le dragon, Autoportrait, Une famille de bohĂ©miens, Marguerite de Bourgogne Ă©coutant Buridan et Marguerite de Bourgogne assise ;
  • Jean-François RaffaĂ«lli : L'HĂ´tel de ville de Paris ;
  • Odilon Redon : OrphĂ©e ;
  • Baron Jean-Baptiste Regnault : 3 peintures dont Figure acadĂ©mique ;
  • Jean-Charles-Joseph RĂ©mond : 3 peintures dont La Mort d'Abel, paysage historique et Paysage d'Italie ;
  • Auguste Renoir : FrĂ©dĂ©ric Bazille peignant le hĂ©ron ;
  • Georges-Antoine Rochegrosse : RĂ©cits guerriers et PrĂ©paratifs de voyage (SalomĂ©) ;
  • ThĂ©odore Rousseau : La Mare et La lisière de Clairbois ;
  • Santiago Rusiñol y Prats : Jardins de Majorque ;
  • Ary Scheffer : Portrait du Professeur Lallemand et Un philosophe ;
  • RenĂ© Seyssaud : Saint-Chamas, bois de Felibres ;
  • Alfred Sisley : Le HĂ©ron aux ailes dĂ©ployĂ©es ;
  • Alfred Stevens : Marine ;
  • Joseph-BenoĂ®t SuvĂ©e : 3 peintures dont EnĂ©e, dans l'embrasement de Troie, voulant retourner au combat, est arrĂŞtĂ© par sa femme CrĂ©ĂĽse et Naissance de la Vierge (esquisse) ;
  • Octave Tassaert : 18 peintures dont Ciel et Enfer, L'Ange et l'Enfant, Bacchus et Érigone, Suicide, L'AbandonnĂ©e, Le Retour au village (l'Enfant prodigue), Clovis Ă  la bataille de Tolbiac et Autoportrait ;
  • Constant Troyon : VallĂ©e de la Toucques et L'Abreuvoir ;
  • Horace Vernet : TĂŞte de NapolĂ©on Ier mort ;
  • FĂ©lix Ziem : 4 peintures dont Coucher de soleil sur le Bosphore et La Place Saint-Marc Ă  Venise.

Collection de peintures du XXe siècle

(**) Artistes du mouvement Supports/Surfaces

Collection de sculptures

  • Jean Antoine Houdon au musĂ©e Fabre
  • La Frileuse ou l'Hiver, 1781, esquisse en terre cuite.
    La Frileuse ou l'Hiver, 1781, esquisse en terre cuite.
  • La Frileuse ou l'Hiver, 1783, marbre.
    La Frileuse ou l'Hiver, 1783, marbre.
  • L'ÉtĂ©, 1785, marbre.
    L'Été, 1785, marbre.
  • Voltaire assis, 1780-1790, terre cuite.
    Voltaire assis, 1780-1790, terre cuite.
  • L'ÉcorchĂ© au bras levĂ©, 1792,.
    L'Écorché au bras levé, 1792[9] - [10].

Dessins

Le fonds de dessins du musée Fabre compte parmi les plus importants de France. Le fonds italien ancien notamment comprend plus de 500 feuilles. On remarque particulièrement au sein des collections des dessins de :

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Emmanuel de Roux, « Le MusĂ©e Fabre agrandi et musclĂ© », Le Monde, , p. 26.
  • « Le musĂ©e Fabre de Montpellier », Dossier de l'art, no 137, 2007.
  • Éric Pagliano, L’Atelier de l’œuvre. Dessins italiens du musĂ©e Fabre, Snoeck, 2013, 464 p.
  • Notice des tableaux et autres objets d'art exposĂ©s au musĂ©e Fabre de Montpellier, Montpellier, 1830 (lire en ligne).
  • Catalogue des peintures et sculptures exposĂ©es dans les galeries du musĂ©e Fabre de la ville de Montpellier, Montpellier, Imprimerie Serre et RoumĂ©gous, 1904 (lire en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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