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LĂ©on Zack

Lev Vassilievitch Zack, dit Léon Zack, est un peintre russe naturalisé français, né le à Nijni Novgorod (Empire russe) et mort à Vanves (Hauts-de-Seine) le [1].

LĂ©on Zack
LĂ©on Zack peignant un portrait, Bruxelles 1933.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  87 ans)
Vanves
SĂ©pulture
Nationalités
française (à partir de )
russe
Formation
Activités
Fratrie
Siméon Frank
Mikhail Frank (d)
Enfant
Autres informations
Mouvement
Groupe du nĂ©o-humanisme (1930), École de Paris
Genre artistique

Biographie

Siméon Frank, philosophe.

NĂ© dans une famille juive non pratiquante, son pĂšre ayant Ă©tĂ© dĂ©portĂ© en SibĂ©rie, LĂ©on Zack est Ă©levĂ© par sa mĂšre qui a alors trois enfants issus d'un premier mariage, dont le philosophe SimĂ©on Frank (Moscou 1877 - Londres 1950) qui influencera sa propre pensĂ©e[2]. Il commence Ă  peindre Ă  l'Ăąge de treize ans, Ă©tudie le dessin et la peinture dans des acadĂ©mies privĂ©es, suivant de 1905 Ă  1907 les cours de Jakimchenko. Son dernier professeur, Machkoff, appartient au groupe d’avant-garde Valet de Carreau qui organise des salons oĂč sont prĂ©sentĂ©s les peintres français, notamment CĂ©zanne et Derain. Il expose pour la premiĂšre fois en 1907 au Salon de la FĂ©dĂ©ration des peintres moscovites[3]. Zack visite Ă©galement l'hĂŽtel du collectionneur Chtchoukine oĂč il admire des toiles des impressionnistes et de CĂ©zanne, Matisse, Picasso. Il effectue Ă  partir de 1910 des Ă©tudes de lettres Ă  la facultĂ© des lettres de l'universitĂ© de Moscou oĂč il rencontre Roman Jakobson. En 1913, Zack crĂ©e avec le poĂšte Cherchenevitch le mouvement futuriste moscovite la Mezzanine de la poĂ©sie. Il dessine les couvertures de la revue du mouvement et publie dans celle-ci ses vers (sous le pseudonyme de Khrisanf) et sa prose (sous le pseudonyme de M. Rossiyanski). En , il rencontre Marinetti, lors de sa visite Ă  Moscou.

AprĂšs s'ĂȘtre mariĂ© en 1917 Ă  Petrograd avec Nadia Braudo[4], LĂ©on Zack vit de 1918 Ă  1920 en CrimĂ©e qui n'est pas encore sous la domination des bolchĂ©viques. Plusieurs fois Ă  NicolaĂŻev, prĂšs d'Odessa, Zack et sa femme sont prĂšs d'ĂȘtre tuĂ©s par les bandes « vertes » de Makhno qui sous prĂ©texte de combattre des communistes tuent bourgeois et juifs. Sa fille IrĂšne Zack naĂźt en 1918 Ă  Nicolaiev. En il quitte l'Ukraine devant l'avancĂ©e des troupes bolchĂ©viques pour se rendre Ă  Paris, s'embarque Ă  Yalta sur un bateau anglais pour Constantinople. Il attend durant trois mois un visa français qui lui est refusĂ© mais obtient un visa italien. Il vit alors pendant deux ans Ă  Florence 1920-1921 ou nait son fils Florent, exposant Ă  Florence et Ă  Rome. Au cours d'un voyage Ă  Paris en 1921, il expose des lithographies au Salon des indĂ©pendants et au Salon d'hiver, rencontrant Pablo Picasso et Michel Larionov. À Florence, il se lie d'amitiĂ© avec Vladimir Boberman (1897-1987) et Philippe Hosiasson (1898-1978).

En 1922, Zack quitte Florence pour Berlin. Il y crĂ©e les dĂ©cors et costumes des Ballets romantiques russes de Boris Romanoff, prĂ©sentĂ©s Ă  Paris au thĂ©Ăątre des Champs-ÉlysĂ©es en 1923, et illustre de lithographies un livre d'Alexandre Pouchkine Ă©ditĂ© en russe. À la fin de la mĂȘme annĂ©e Zack s'installe avec sa femme Ă  Paris, exposant au Salon d'automne, au Salon des indĂ©pendants et au Salon des surindĂ©pendants dont il est en 1929 l'un des fondateurs. Vers 1930, il appartient au groupe des nĂ©o-humanistes auquel s'intĂ©resse Waldemar George (1893-1970), aux cĂŽtĂ©s de Christian BĂ©rard, Tchelitchev, EugĂšne Bermann, Jean-Francis Laglenne[5]. Il est naturalisĂ© français en 1936[6].

Contraint en 1940 de quitter Paris, il se réfugie successivement à Arcachon et Villefranche-sur-Mer[4] (on trouve alors trace, dans sa peinture de paysage, de son passage à Biscarrosse), puis se cache pendant un an sous un faux nom dans un village de l'IsÚre. Il se convertit au catholicisme en 1941. De retour à Paris en 1945, il participe de nouveau à de nombreux salons et illustre plusieurs livres. En 1947, il réalise les décors et costumes du ballet Concerto, sur la musique de Prokofiev, présenté par Janine Charrat à l'Opéra comique et expose en 1950 à la galerie Billiet-Caputo.

LĂ©on Zack transforme en 1951 les intĂ©rieurs de plusieurs Ă©glises d'Alsace. Les verriĂšres qu'il crĂ©e en collaboration avec les maĂźtres-verriers Henri DĂ©chanet et Paul Virilio pour l’église Notre-Dame-des-Pauvres d’Issy-les-Moulineaux (1954-1955), composĂ©es de 60 panneaux, font, Ă  l'exception du mur du chevet, le tour de l'ensemble de l'Ă©difice sur une longueur de soixante mĂštres. Elles apparaissent comme la premiĂšre rĂ©alisation d'une telle importance dans la rĂ©gion parisienne dans le domaine du vitrail non figuratif. Dans les dĂ©cennies suivantes, Zack crĂ©e des vitraux pour une trentaine d’édifices, notamment pour la salle du conseil gĂ©nĂ©ral de l’Yonne (1957), l'abbaye Notre-Dame-de-Protection Ă  Valognes (1957), le sĂ©minaire de KĂ©raudren (1964), l’église Sainte-Jeanne-d’Arc Ă  Paris, dans le XVIIIe arrondissement (1965), et l’église Saint-Louis de Brest (1967), ainsi que des tapisseries rĂ©alisĂ©es par l'atelier Plasse Le Caisne.

Il meurt, à Vanves, le et est inhumé au cimetiÚre du Parc[7].

L'Ɠuvre

Léon Zack est un artiste figuratif jusqu'en 1946, peignant surtout des portraits dans la veine de la période rose de Picasso (Double portrait d'hommes, 1931, huile sur toile, Colmar, musée Unterlinden).
Peu à peu, son pinceau se fait expressionniste. Les visages sont soulignés par des traits noirs torturant les contours.

Il se tourne ensuite vers l'abstraction, d'abord au couteau, puis par de grands lavis oĂč ne subsistent que des nodositĂ©s.

« Je suis venu au non-figuratif par une Ă©volution lente mais logique. Si d'autres peintres ont pris le chemin du non-figuratif en dĂ©sirant libĂ©rer la peinture de toutes les entraves, j'ai Ă©tĂ© guidĂ© plutĂŽt par le souci de son approfondissement », confie LĂ©on Zack. « J'ai pu comprendre que l'Ă©lĂ©ment figuratif n'Ă©tait nullement indispensable pour m'exprimer, qu'au contraire il me gĂȘnait. »[8]

Livres illustrés

Léon Zack a participé à la création de nombreux livres de bibliophilie dont :

  • 1931 : Arthur Rimbaud (introduction et notes bibliographiques de Pascal Pia), ƒuvres complĂštes, 35 compositions Ă  la mine de plomb par LĂ©on Zack, 371 exemplaires, A.A.M. Stols et Halcyon Press, Maastricht, Paris et Bruxelles, 1931[9].
  • 1924 : Alexandre Pouchkine, Le Festin pendant la peste, lithographies de LĂ©on Zack, Berlin, Ă©ditions Valter i Rakind.
  • 1930 : Voltaire, La Princesse de Babylone suivi de Contes divers, aquarelles de LĂ©on Zack, Paris, Ă©ditions du Trianon.
  • 1932 : StĂ©phane MallarmĂ©, Divagations.
  • 1936 :
  • 1937 : Edgar Poe, Le Corbeau.
  • 1938 : AndrĂ© Gide, Paludes.
  • 1944 : Pierre Emmanuel, Le PoĂšte fou, 9 illustrations de LĂ©on Zack, 500 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions du Rocher, Monaco.
  • 1945 :
    • Jean Racine, PhĂšdre, illustrĂ© de 10 dessins originaux au lavis, 50 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions du Rocher, Monaco.
    • Pierre Emmanuel, Hymne Ă  la France.
  • 1946 :
    • Agrippa d'AubignĂ©, Les Tragiques, bois gravĂ©s de LĂ©on Zack, 330 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions du Rocher, Monaco.
    • Robert Garnier, Les Juives, 17 lithographies, 12 vignettes de titres et culs-de-lampe gravĂ©s sur bois par LĂ©on Zack, 166 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Éditions FrĂšres Jarach[10].
    • Longus, Daphnis et ChloĂ©, frontispice et ornements de LĂ©on Zack, Monaco, Éditions du Rocher.
    • Armand Lunel, Par d'Ă©tranges chemins, illustrations de LĂ©on Zack, Monaco, Éditions Jaspard.
    • Les Baisers de Jean Second imitĂ©s par Pierre de Ronsard et ses disciples (1500-1600), prĂ©face de Henri Chamard, illustrations et ornements de L. Zack, Monaco, Éditions du Rocher (148 p.).
  • 1947 :
    • Pierre de Ronsard, Sonnets, bois gravĂ©s de LĂ©on Zack, 300 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Monaco, Éditions du Rocher.
    • Stendhal, La Rose et le vent suivi de Mina de Vanghel, illustrations de LĂ©on Zack, Monaco, Éditions du Rocher.
  • 1948 : Alexandra de Beauharnais, JosselĂ©, illustrations de LĂ©on Zack, Monaco, Éditions du Rocher.
  • 1951 : Alain Beckers, PoĂšmes divers, lithographie de LĂ©on Zack, Les Ă©crivains rĂ©unis - Armand Henneuse Ă©diteur.
  • 1954 : Anton Tchekov, Contes - Choix pour la jeunesse, illustrations de LĂ©on Zack, Albin Michel.
  • 1968 : Michel Auphan, L'horloge arrĂȘtĂ©e suivi de MĂ©tallurgie froide, frontispice de LĂ©on Zack, Paris, Éditions Saint-Germain-des-PrĂ©s.
  • 1975 : M. Rossiansky, Les commentaires du silence, 10 aquatintes hors texte de LĂ©on Zack, 50 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Locarno, Éditions Lafranca.
  • 1974 : Jean Joubert, L'Ă©tĂ© se clĂŽt, Paris, Éditions Saint-Germain-des-PrĂ©s.
  • 1975 : LĂ©on Zack (prĂ©face de Roman Jakobson), Des perles aux aigles, recueil de poĂšmes, 6 dessins de l'auteur, collection « Peinture et parole », Paris, Éditions Saint-Germain-des-PrĂ©s.
  • 1978 : Anise Koltz de l'AcadĂ©mie MallarmĂ©, Le temps passe, une eau-forte de LĂ©on Zack, Erpeldange, Club 80/Éditions d'art.

Contributions scéniques

RĂ©ception critique

« L'originalité des vitraux de Strasbourg réside beaucoup moins dans les couleurs qui les composent, ces tons pastels qu'affectionne Léon Zack, que dans la forme qui leur a été donnée. Liberté, en effet, a été donnée au peintre de tracer dans les quatre murs tout le contour de son intervention. Je ne pense pas qu'il existe ailleurs un exemple d'un tel abandon à un peintre de ce que tout architecte considÚre comme son domaine propre et, en quelque sorte, sa propriété. »

— Joseph Pichard[12]

« Sa courte pĂ©riode expressionniste (1946) "n'a manifestĂ©, selon Roger van Gindertael, qu'un mouvement d'Ăąme momentanĂ©ment exacerbĂ© par les circonstances"[13]. Son art, aprĂšs diffĂ©rentes phases figuratives, il est vrai, tĂ©moigne d'un dĂ©pouillement progressif et s'oriente peu Ă  peu vers l'abstraction. Ses Compositions, oĂč les formes trĂšs Ă©purĂ©es sont mises en valeur par une sobre gamme colorĂ©e, rĂ©vĂšlent des recherches chromatiques approfondies. En parlant de ces Ɠuvres abstraites, Marcel Brion montre "Ă  quel point la forme non figurative peut se charger d'une puissance d'Ă©motion bouleversante tout en usant d'une Ă©conomie de moyens vĂ©ritablement ascĂ©tique"[14]. Et, mĂȘme lorsqu'il a recours aux formes gĂ©omĂ©triques, Zack tente de traduire son Ă©motion plus qu'il ne poursuit une dĂ©marche spĂ©cifiquement rigoriste. »

— Les Muses, encyclopĂ©die des arts[11]

« DĂšs son arrivĂ©e en France oĂč il s'installe dĂ©finitivement en 1923 aprĂšs un long pĂ©riple gĂ©ographique et spirituel, sa peinture connaĂźt une soudaine maturation. Il substitue au dessin, au graphisme linĂ©aire, les empĂątements d'une matiĂšre aux contours assez incertains oĂč des formes se dĂ©gagent et progressent en graduations lumineuses. Pour lui, la couleur est une transparence habitĂ©e. Le recours Ă  l'abstraction n'est pas la reconstruction de la rĂ©alitĂ© ni la dĂ©formation d'une imitation, c'est une pure effusion, une suggestion de l'ineffable. Pour lui, il ne saurait y avoir de formulation qui ne respecte la spontanĂ©itĂ© de l'invention. Une frange de brume prolonge la couleur, est-ce le frĂ©missement du temps ? La peinture devient ainsi l'expression d'une pensĂ©e active, du "geste intĂ©rieur" selon un propos de LĂ©on Zack lui-mĂȘme rapportĂ© par Pierre Courthion[15]. »

— Jacques Lassaigne[16]

« Chez le probe et dĂ©licat LĂ©on Zack, tout est d'une subtile authenticitĂ©, un long chant modulĂ© en sourdine, d'un timbre si particulier qu'aussi discret qu'il soit on le reconnaĂźtrait entre mille ; son Ɠuvre sonne Ă  ravir grĂące Ă  des harmonies d'une dĂ©licieuse subtilitĂ©. D'un dĂ©pouillement cistercien, cet art exprime l'insondable. »

— Michel Ciry[17]

« Léon Zack ne connaissait sans doute pas le travail de Georges Braque lorsqu'il élabora, en 1950 avec sa fille IrÚne, un chemin de croix en terre cuite pour l'émouvante petite église romane de Carsac, en Périgord. Pour accorder sa création, par un contraste subtil, au mur de pierre grise, il ocra légÚrement son matériau, qui introduit ainsi comme un sourire discret dans la sévérité de la nef unique du monument. Mais, si ce sourire l'humanise, il ne l'affadit pas par des motifs sculptés : des croix, rien que des croix, dont les dispositions signifient les diverses stations du chemin de croix et proposent à la méditation des fidÚles autant de tremplins, pour ainsi dire, qui leur permettent de s'élever jusqu'aux épisodes successifs de la Passion du Seigneur. »

— Bernard Dorival[18]

« L'histoire retiendra essentiellement ses Ɠuvres de la pĂ©riode abstraite signĂ©es au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il s'installe Ă  Paris en 1923, signant alors des toiles figuratives Ă  tendance expressionniste. Il aborde vers 1945, l'abstraction lyrique, des tons limpides et diluĂ©s Ă©voquant l'art de l'ExtrĂȘme-Orient, des formes musicales et Ă©vanescentes noyĂ©es dans des halos de brumes sourdes et feutrĂ©es. »

— GĂ©rald Schurr[3]

« LĂ©on Zack est dans les origines de l'abstraction informelle ; il fut l'un des prĂ©curseurs de la tendance que l'on a dite "nuagiste". Il s'en explique lui-mĂȘme : "on me rattache au tachisme, et il est vrai que j'essaie d'Ă©viter tout graphisme et que les taches sont pour moi l'essentiel du tableau... Mes formes ne sont pas trĂšs dĂ©finies et leurs contours sont assez estompĂ©s. Je ne nie pas la construction, mais je la vois plutĂŽt comme un ensemble de forces et de dynamiques plus ou moins cachĂ© que comme une architecture visible"... On sent, Ă  travers la discrĂ©tion des mots quotidiens qu'emploie LĂ©on Zack, une tension vers une spiritualitĂ© croissante, comme on la ressent plus clairement encore Ă  la vue de ses peintures toujours plus diaphanes, Ă©thĂ©rĂ©es, oĂč tout ce qui pourrait participer encore de la gangue du concret, du matĂ©riel, se dissout dans des infinis de puretĂ©. »

— Jacques Busse[5]

« Sur la surface mouvante, des taches semblent se mouvoir sous la pression d’attractions mystĂ©rieuses. Des espaces interstellaires sont traversĂ©s par des nuĂ©es diaphanes ponctuĂ©es de traces noires, diagonales plus ou moins appuyĂ©es pour suggĂ©rer cet infini spatial, ce creusement vertigineux qui introduit une illusion d’optique au service d’une certaine objectivation de la pensĂ©e et du sentiment. (...) Ces formes qui expriment la matiĂšre requiĂšrent des Ă©paisseurs qui vont progressivement rĂ©gresser jusqu’à l’effusion cristalline traduite par une gamme dĂ©clinant le noir aux gris et aux blancs. SimultanĂ©ment, les cumulus sont pris dans des Ă©clairages blanchĂątres, pour des apparitions molĂ©culaires, des empreintes soumises Ă  des mouvances monochromes, rehaussĂ©es d’un brun, d’un outremer. L’univers de LĂ©on Zack se laisse apprĂ©hender comme un corps Ă©vanescent, qui lui a fait rejoindre le courant abstrait aprĂšs la guerre. La surface se dilate sous la pression de mutations, elles-mĂȘmes offertes Ă  la magie lumineuse qui introduit des frĂ©missements sur la couche picturale. Tout bruisse, effleure Ă  partir d’une touche spontanĂ©e et fusionnelle, de subtiles harmoniques dont la technique Ă  l’huile permet Ă  l’artiste de diversifier les effets physiologiques. »

— Lydia Harambourg, dans La Gazette de l'HĂŽtel Drouot, no 43, 7 dĂ©cembre 2007, p. 340.

Expositions

Expositions collectives

Verviers, musée des beaux-arts et de la céramique.

Expositions personnelles

Collections publiques

Drapeau de l'Allemagne Allemagne

  • Dortmund, crypte du monument aux dĂ©portĂ©s du travail
  • ExtĂ©rieur
    Extérieur
  • IntĂ©rieur
    Intérieur
  • IntĂ©rieur
    Intérieur

Drapeau de la Belgique Belgique

États-Unis

LĂ©on Zack, L'Ascension, huile sur toile, Ă©glise Saint-Georges d'Urschenheim.
Sainsbury Centre for Visual Arts (en), Norwich

Musées

Édifices religieux

Ă©glise Saint-Bernard de Reyersviller Moselle Vitraux

Drapeau de l'Italie Italie

Drapeau du Luxembourg Luxembourg

  • Luxembourg, musĂ©e national d'art et histoire du Luxembourg.

Drapeau de la Macédoine République de Macédoine

Royaume-Uni

Drapeau de la Suisse Suisse

Collections privées

Élùves

Références

  1. Notice d'autorité du catalogue général de la BNF.
  2. Claude StĂ©phane Perrin, Penser l'art de LĂ©on Zack, L'Âge d'homme, 1990.
  3. GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, p. 979.
  4. Nadine Nieszawer et Alain Princ, Artistes juifs de l'École de Paris, 1905-1939, Somogy Ă©ditions d'art, 2015
  5. Jacques Busse, « LĂ©on Zack », Dictionnaire BĂ©nĂ©zit, GrĂŒnd, 1999, vol.14, pp. 829-830.
  6. Limore Yagil, Au nom de l'art, 1933-1945 - Exils, solidarités, engagements, Fayard, 2015]
  7. « Fiche du défunt Léon Zack », sur cimetieres-de-france.fr (consulté le ).
  8. Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept peintres non figuratifs, Paris, Calmann-Levy, 1963, p. 221-222.
  9. Jean-Baptiste Baronian, « Léon Zack », Dictionnaire Rimbaud, Robert Laffont, 2014.
  10. Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, Léon Zack dans les collections
  11. « Léon Zack », Les Muses, encyclopédie des arts, Grange-BaleliÚre, 1974, vol.15, pp. 5135-5136.
  12. Joseph Pichard, L'aventure moderne de l'art sacré, Spes, 1966.
  13. Roger van Gindertael, LĂ©on Zack, Éditions Galerie Jacques Massol, 1960.
  14. Marcel Brion, Art abstrait, Albin Michel, 1956.
  15. Pierre Courthion, Bernard Dorival et Jean Grenier, Léon Zack, Le musée de poche, 1986.
  16. Jacques Lassaigne et Pierre Emmanuel, LĂ©on Zack, Éditions du MusĂ©e des Beaux-Arts de la ville de Paris, 1976.
  17. Michel Ciry, « 21 juin 1988 », Brisons nos fers - Journal novembre 1987 - aoĂ»t 1988, Éditions Buchet/Chastel, 1992, p. 279.
  18. Bernard Dorival, « Malheurs et heurs de la sculpture sacrĂ©e française contemporaine », L'art sacrĂ© au XXe siĂšcle en France, Éditions de l'Albaron, 1993, pp. 162-163.
  19. « Peintures à l'huile et collages - François Jousselin, Joseph Lacasse, Jean-Marie Martin, Léon Zack », Cahier, vol.8, éditions du musée des Beaux-Arts de Nantes, 1970.
  20. Pierre Mazars, Jean-Marie Dunoyer et Jean Selz, L'année de la peinture, Calmann-Lévy, 1979, p. 149.
  21. Musée de Bagnes, Pierre Courthion, critique d'art, présentation de l'exposition, 2004
  22. Musée du Luxembourg, L'envolée Lyrique - Paris, 1945-1956, présentation de l'exposition, 2006
  23. Musée Unterlinden, Collection d'art moderne - Les nouvelles acquisitions, présentation de l'exposition, 2010
  24. MUDO - Musée de l'Oise, Enrichir, restaurer, conserver - dix ans d'actions en faveur des collections du musée départemental de l'Oise, présentation de l'exposition, 2011
  25. Éric de Chassey, Eveline Notter et Justine Moeckli, « Les sujets de l'abstraction - Peinture non-figurative de la Seconde École de Paris », Fondation Gandur pour l'art, 2011
  26. L'Incartade, L'École de Paris, prĂ©sentation de l'exposition, 2012
  27. Julien Ducouret, « Encore quelques jours pour deux expositions », La Gazette du Val-d'Oise, 23 août 2013
  28. BibliothÚques-médiathÚques de Metz, Et maintenant, aux fesses ! , présentation de l'exposition, 2014
  29. « Exposition : Gutaï, abstraction lyrique et art informel au Musée Cantini de Marseille », En revenant de l'expo, 25 janvier 2015
  30. Christian Briend, Le geste et la matiÚre, une abstraction "autre" - Paris, 1945-1965, communiqué de presse, Fondation Clément, 2017
  31. Bernard Dorival, Les peintres du XXe siĂšcle - Du cubisme Ă  l'abstraction, 1914-1957, Éditions Pierre TisnĂ©, 1957, p. 172.
  32. Jacques Michel, « Le "moderato cantabile" de Léon Zack », Le Monde, 11 janvier 1977
  33. Jean-Louis Ferrier, L'Aventure de l'art au XXe siĂšcle, Éditions du ChĂȘne - Hachette Livre, 1999, p. 725.
  34. Maison des Arts de Chùtillon, Léon et IrÚne Zack, présentation de l'exposition, 2007
  35. Galerie Gimpel et Muller, Léon Zack - Années d'abstraction, 1948-1980, présentation de l'exposition, 2007
  36. Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, Léon Zack - Donation IrÚne et Florent Zack, présentation de l'exposition, 2009
  37. Galerie Gimpel et MĂŒller, LĂ©on Zack, IrĂšne Zack, prĂ©sentation de l'exposition, 2009
  38. Michel Ragon, « 7 décembre 2009 », Journal d'un critique d'art désabusé, Albin Michel, 2013.
  39. Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Léon Zack dans les collections
  40. Ville de Belfort, procÚs-verbal des délibérations du conseil municipal, 27 juin 2008, p.10
  41. « Léon Zack : Double portrait d'homme », Quitter le temps, 5 août 2016
  42. Jean-Louis MaziÚres, "Vierge à l'enfant" dans les collections du musée Unterlinden
  43. Mobilier national, LĂ©on Zack dans les collections
  44. Musée d'art moderne de la ville de Paris, Léon Zack dans les collections
  45. Musée Estrine, présentation des collections
  46. Paroisse Saint-Jean-Baptiste d'Agneaux, L'Ă©glise d'Agneaux
  47. Journée européenne du patrimoine, Présentation du chemin de croix de Léon Zack : La Bastide de Besplas
  48. Église Saint-Caprais de Carsac, chemin de croix, diaporama
  49. Claire Vigne-Dumas, « L'église Notre-Dame-des-Pauvres à Issy-les-Moulineaux », In situ, revue des patrimoines, n°12, 2009
  50. « Sauver la tapisserie de LĂ©on Zack Ă  Saint-Germain de Pantin », Info-Église 93
  51. Lola Schidler, « Pantin : appel aux dons pour restaurer le "Christ glorieux" de l'église Saint-Germain », La Croix, 20 octobre 2017
  52. Paroisse Saint-Denys de la Chapelle, Les cinquante ans de la basilique Sainte-Jeanne-d'Arc
  53. Paroisse Saint-Jacques-du-Haut-Pas, histoire de l'Ă©glise
  54. Ville d'Urschenheim, L'Ă©glise Saint-Georges
  55. Association pour la défense du patrimoine religieux en Alsace, Retour à Urschenheim
  56. Sylvain Lecourbe, La collection française du musĂ©e d'art contemporain de Skopje, Skopje, Éditions Magor, 2015.
  57. Bertrand Dumas et Yan Schubert, « La Fondation Gandur pour l'art associe peinture et musique à Saint-Germain », Fondation Gandur pour l'art, 2019
  58. Vitromusée, présentation des collections
  59. « La collection Georges Coppel en vente », Les Cahiers des réalités nouvelles, 13 septembre 2016
  60. Adrian M. Darmon, Autour de l'art juif - Peintres, sculpteurs et photographes, Carnot, 2003, p. 161.

Annexes

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : source utilisĂ©e pour la rĂ©daction de cet article

  • Mai 1937 : Pierre Mornand, « Deux peintres religieux : LĂ©on Zack, le maĂźtre des visages Ă©nigmatiques ; Jean Bernard, maĂźtre-peintre et artisan chrĂ©tien », Le Courrier graphique, no 6.
  • 1949 : Thomas Braun, « LĂ©on Zack en Ardenne », Passion de l'Ardenne, Bruxelles et Paris, Durendal et Lethielleux, pp. 134-136.
  • 1956 : Marcel Brion, Art abstrait, Albin Michel, 1956.
  • 1957 : Bernard Dorival, Les peintres du XXe siĂšcle - Du cubisme Ă  l'abstraction, 1914-1957, Éditions Piere TisnĂ©, 1957.
  • 1960 : Jean Guichard-Meili, La Peinture aujourd'hui, entretiens avec Zack, Lapicque, Elvire Jan, Carzou, Bertholle, Le Moal, Manessier, Carrade, BibliothĂšque de l'homme d'action, Paris, TĂ©moignage chrĂ©tien, 118 p. [LĂ©on Zack : p. 21-31].
  • 1960 : Roger van Gindertael, LĂ©on Zack, Éditions Galerie Jacques Massol, 1960.
  • Septembre-octobre 1960 : « Dialogue avec LĂ©on Zack », Le Courrier graphique, no 110.
  • 1961 : Pierre Courthion, LĂ©on Zack, Le MusĂ©e de Poche, Paris, Georges Fall Ă©diteur, 56 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • 1963 : Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept peintres non figuratifs (Bryen, Busse, Carrade, DebrĂ©, Deyrolle, FontenĂ©, Gauthier, Germain, Marfaing, Messagier, MuĆĄič, Sima, Soulages, Szenes, Ubac, GĂ©rard Vulliamy, Zack), Paris, Calmann-Levy, 232 p. [LĂ©on Zack : p. 213-231]. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • 1966 : Joseph Picard, L'aventure moderne de l'art sacrĂ©, Paris, Spes.
  • DĂ©cembre 1966, « LĂ©on Zack », Formes sacrĂ©es, no 9.
  • 1967 :Sarane Alexandrian, « LĂ©on Zack », Dictionnaire universel de l'art et des artistes, Paris, Hazan.
  • 1972, Émile MarzĂ©, Douze peintres prĂ©sentĂ©s par Giuseppe Pietra, Milan, Galleria d'arte Pietra.
  • 1974 : Les Muses, encyclopĂ©die des arts, vol.15, Paris, Éditions Grange-BateliĂšre.
  • 1976 :
    • Pierre Courthion, Bernard Dorival et Jean Grenier, LĂ©on Zack, Le musĂ©e de poche, Paris, Georges Fall Ă©diteur, 110 p.
    • Jacques Lassaigne et Pierre Emmanuel, LĂ©on Zack, Éditions du MusĂ©e d'Art moderne de la ville de Paris, 1976.
  • 1983 : GĂ©rard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine, Arted.
  • 1984 : Claude StĂ©phane Perrin, Penser l’art de LĂ©on Zack, Éditions L'Âge d'homme, rĂ©Ă©dition 1990, 168 p. (ISBN 2-8251-2211-4) (consulter en ligne).
  • 1985 : Arthur A. Cohen, Romy Golan, Billy Kluver, Julie Martin et Kenneth E. Silver, The Circle of Montparnasse - Jewish artists in Paris, 1905-1945, Jewish Museum of New York, 1985.
  • 1987 : LĂ©on Zack, Écrits inĂ©dits et autres textes, Paris, revue « PerpĂ©tuelles », Art et conjonctions.
  • 1988 :
    • Jacques Douffartigues et David Ojalvo, LĂ©on Zack, 1892-1980, Éditions du musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans.
    • Pierre Bazin, LĂ©on Zack, 1892-1980, Éditions du chĂąteau-musĂ©e de Dieppe.
  • 1989 : Jean-Marie Dunoyer, LĂ©on Zack, Paris, Éditions de la DiffĂ©rence.
  • juillet-aoĂ»t 1990 : Pierre Cabanne, « LĂ©on Zack », Cimaise, No 206-207.
  • 1990 : Jean-Michel Maulpoix, LĂ©on Zack ou l’instinct du ciel, Paris, Éditions de la DiffĂ©rence (extrait en ligne) ; (introduction de Gil Pressnitzer en ligne, Esprits nomades).
  • 1991 : Alain Pizerra, LĂ©on Zack, collection « L'Autre MusĂ©e », Paris, Éditions de la DiffĂ©rence.
  • 1993 :
    • Gabrielle Boyon, Pierre Cabanne, Jean-Michel Maulpoix, LĂ©on Zack, Éditions de la ville de Paris.
    • LĂ©on Zack, catalogue de l'exposition Ă  la maison des princes de PĂ©rouges (Ain).
    • Pierre Cabanne, LĂ©on Zack, catalogue raisonnĂ© de l’Ɠuvre peint Ă©tabli par IrĂšne et Florent Zack, Alain Pizerra, Paris, Les Éditions de l'Amateur.
    • Lydia Harambourg, L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des peintres, Éditions Ides et Calendes, NeuchĂątel, 1993 (ISBN 2825800481); nouvelle Ă©dition, 2010, p. 508-511 (ISBN 978-2-8258-0241-0). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Ouvrage collectif, L'art sacrĂ© au XXe siĂšcle en France, Éditions de l'Albaron.
  • 1996 :
  • 1999 : Emmanuel BĂ©nĂ©zit (article de Jacques Busse), Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂŒnd.
  • 2000 :
    • Nadine Nieszawer, Peintres juifs Ă  Paris, 1905-1939 - École de Paris, DenoĂ«l.
    • Pierre Cabanne, LĂ©on Zack, Paris, Ă©ditions Galerie Patrice Trigano.
  • 2001 : Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂŒnd.
  • 2003 : Sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, Larousse, 2003.
  • 2003 : Pierre Cabanne, Hommage Ă  LĂ©on Zack, Saint-RĂ©my-de-Provence, Centre d'art PrĂ©sence van Gogh.
  • 2014 : Sous la direction de Jean-Baptiste Baronian, Dictionnaire Rimbaud, Robert Laffont (consulter en ligne).
  • 2020 : Nieszawer et Princ, Histoires des artistes Juifs de l'École de Paris, 1905-1939, (DenoĂ«l, 2000 - Somogy, 2015) Les Ă©toiles Ă©ditions.

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