LĂ©on Zack
Lev Vassilievitch Zack, dit Léon Zack, est un peintre russe naturalisé français, né le à Nijni Novgorod (Empire russe) et mort à Vanves (Hauts-de-Seine) le [1].
Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 87 ans) Vanves |
SĂ©pulture | |
Nationalités |
française (à partir de ) russe |
Formation | |
Activités | |
Fratrie |
Siméon Frank Mikhail Frank (d) |
Enfant |
Mouvement |
Groupe du nĂ©o-humanisme (1930), Ăcole de Paris |
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Genre artistique |
Biographie
NĂ© dans une famille juive non pratiquante, son pĂšre ayant Ă©tĂ© dĂ©portĂ© en SibĂ©rie, LĂ©on Zack est Ă©levĂ© par sa mĂšre qui a alors trois enfants issus d'un premier mariage, dont le philosophe SimĂ©on Frank (Moscou 1877 - Londres 1950) qui influencera sa propre pensĂ©e[2]. Il commence Ă peindre Ă l'Ăąge de treize ans, Ă©tudie le dessin et la peinture dans des acadĂ©mies privĂ©es, suivant de 1905 Ă 1907 les cours de Jakimchenko. Son dernier professeur, Machkoff, appartient au groupe dâavant-garde Valet de Carreau qui organise des salons oĂč sont prĂ©sentĂ©s les peintres français, notamment CĂ©zanne et Derain. Il expose pour la premiĂšre fois en 1907 au Salon de la FĂ©dĂ©ration des peintres moscovites[3]. Zack visite Ă©galement l'hĂŽtel du collectionneur Chtchoukine oĂč il admire des toiles des impressionnistes et de CĂ©zanne, Matisse, Picasso. Il effectue Ă partir de 1910 des Ă©tudes de lettres Ă la facultĂ© des lettres de l'universitĂ© de Moscou oĂč il rencontre Roman Jakobson. En 1913, Zack crĂ©e avec le poĂšte Cherchenevitch le mouvement futuriste moscovite la Mezzanine de la poĂ©sie. Il dessine les couvertures de la revue du mouvement et publie dans celle-ci ses vers (sous le pseudonyme de Khrisanf) et sa prose (sous le pseudonyme de M. Rossiyanski). En , il rencontre Marinetti, lors de sa visite Ă Moscou.
AprĂšs s'ĂȘtre mariĂ© en 1917 Ă Petrograd avec Nadia Braudo[4], LĂ©on Zack vit de 1918 Ă 1920 en CrimĂ©e qui n'est pas encore sous la domination des bolchĂ©viques. Plusieurs fois Ă NicolaĂŻev, prĂšs d'Odessa, Zack et sa femme sont prĂšs d'ĂȘtre tuĂ©s par les bandes « vertes » de Makhno qui sous prĂ©texte de combattre des communistes tuent bourgeois et juifs. Sa fille IrĂšne Zack naĂźt en 1918 Ă Nicolaiev. En il quitte l'Ukraine devant l'avancĂ©e des troupes bolchĂ©viques pour se rendre Ă Paris, s'embarque Ă Yalta sur un bateau anglais pour Constantinople. Il attend durant trois mois un visa français qui lui est refusĂ© mais obtient un visa italien. Il vit alors pendant deux ans Ă Florence 1920-1921 ou nait son fils Florent, exposant Ă Florence et Ă Rome. Au cours d'un voyage Ă Paris en 1921, il expose des lithographies au Salon des indĂ©pendants et au Salon d'hiver, rencontrant Pablo Picasso et Michel Larionov. Ă Florence, il se lie d'amitiĂ© avec Vladimir Boberman (1897-1987) et Philippe Hosiasson (1898-1978).
En 1922, Zack quitte Florence pour Berlin. Il y crĂ©e les dĂ©cors et costumes des Ballets romantiques russes de Boris Romanoff, prĂ©sentĂ©s Ă Paris au thĂ©Ăątre des Champs-ĂlysĂ©es en 1923, et illustre de lithographies un livre d'Alexandre Pouchkine Ă©ditĂ© en russe. Ă la fin de la mĂȘme annĂ©e Zack s'installe avec sa femme Ă Paris, exposant au Salon d'automne, au Salon des indĂ©pendants et au Salon des surindĂ©pendants dont il est en 1929 l'un des fondateurs. Vers 1930, il appartient au groupe des nĂ©o-humanistes auquel s'intĂ©resse Waldemar George (1893-1970), aux cĂŽtĂ©s de Christian BĂ©rard, Tchelitchev, EugĂšne Bermann, Jean-Francis Laglenne[5]. Il est naturalisĂ© français en 1936[6].
Contraint en 1940 de quitter Paris, il se réfugie successivement à Arcachon et Villefranche-sur-Mer[4] (on trouve alors trace, dans sa peinture de paysage, de son passage à Biscarrosse), puis se cache pendant un an sous un faux nom dans un village de l'IsÚre. Il se convertit au catholicisme en 1941. De retour à Paris en 1945, il participe de nouveau à de nombreux salons et illustre plusieurs livres. En 1947, il réalise les décors et costumes du ballet Concerto, sur la musique de Prokofiev, présenté par Janine Charrat à l'Opéra comique et expose en 1950 à la galerie Billiet-Caputo.
LĂ©on Zack transforme en 1951 les intĂ©rieurs de plusieurs Ă©glises d'Alsace. Les verriĂšres qu'il crĂ©e en collaboration avec les maĂźtres-verriers Henri DĂ©chanet et Paul Virilio pour lâĂ©glise Notre-Dame-des-Pauvres dâIssy-les-Moulineaux (1954-1955), composĂ©es de 60 panneaux, font, Ă l'exception du mur du chevet, le tour de l'ensemble de l'Ă©difice sur une longueur de soixante mĂštres. Elles apparaissent comme la premiĂšre rĂ©alisation d'une telle importance dans la rĂ©gion parisienne dans le domaine du vitrail non figuratif. Dans les dĂ©cennies suivantes, Zack crĂ©e des vitraux pour une trentaine dâĂ©difices, notamment pour la salle du conseil gĂ©nĂ©ral de lâYonne (1957), l'abbaye Notre-Dame-de-Protection Ă Valognes (1957), le sĂ©minaire de KĂ©raudren (1964), lâĂ©glise Sainte-Jeanne-dâArc Ă Paris, dans le XVIIIe arrondissement (1965), et lâĂ©glise Saint-Louis de Brest (1967), ainsi que des tapisseries rĂ©alisĂ©es par l'atelier Plasse Le Caisne.
Il meurt, à Vanves, le et est inhumé au cimetiÚre du Parc[7].
L'Ćuvre
Léon Zack est un artiste figuratif jusqu'en 1946, peignant surtout des portraits dans la veine de la période rose de Picasso (Double portrait d'hommes, 1931, huile sur toile, Colmar, musée Unterlinden).
Peu à peu, son pinceau se fait expressionniste. Les visages sont soulignés par des traits noirs torturant les contours.
Il se tourne ensuite vers l'abstraction, d'abord au couteau, puis par de grands lavis oĂč ne subsistent que des nodositĂ©s.
- « Je suis venu au non-figuratif par une Ă©volution lente mais logique. Si d'autres peintres ont pris le chemin du non-figuratif en dĂ©sirant libĂ©rer la peinture de toutes les entraves, j'ai Ă©tĂ© guidĂ© plutĂŽt par le souci de son approfondissement », confie LĂ©on Zack. « J'ai pu comprendre que l'Ă©lĂ©ment figuratif n'Ă©tait nullement indispensable pour m'exprimer, qu'au contraire il me gĂȘnait. »[8]
Livres illustrés
Léon Zack a participé à la création de nombreux livres de bibliophilie dont :
- 1931 : Arthur Rimbaud (introduction et notes bibliographiques de Pascal Pia), Ćuvres complĂštes, 35 compositions Ă la mine de plomb par LĂ©on Zack, 371 exemplaires, A.A.M. Stols et Halcyon Press, Maastricht, Paris et Bruxelles, 1931[9].
- 1924 : Alexandre Pouchkine, Le Festin pendant la peste, lithographies de LĂ©on Zack, Berlin, Ă©ditions Valter i Rakind.
- 1930 : Voltaire, La Princesse de Babylone suivi de Contes divers, aquarelles de LĂ©on Zack, Paris, Ă©ditions du Trianon.
- 1932 : Stéphane Mallarmé, Divagations.
- 1936 :
- Charles Baudelaire, Poésies complÚtes.
- Paul Verlaine, Sagesse.
- 1937 : Edgar Poe, Le Corbeau.
- 1938 : André Gide, Paludes.
- 1944 : Pierre Emmanuel, Le PoĂšte fou, 9 illustrations de LĂ©on Zack, 500 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Ăditions du Rocher, Monaco.
- 1945 :
- Jean Racine, PhĂšdre, illustrĂ© de 10 dessins originaux au lavis, 50 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Ăditions du Rocher, Monaco.
- Pierre Emmanuel, Hymne Ă la France.
- 1946 :
- Agrippa d'AubignĂ©, Les Tragiques, bois gravĂ©s de LĂ©on Zack, 330 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Ăditions du Rocher, Monaco.
- Robert Garnier, Les Juives, 17 lithographies, 12 vignettes de titres et culs-de-lampe gravĂ©s sur bois par LĂ©on Zack, 166 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Ăditions FrĂšres Jarach[10].
- Longus, Daphnis et ChloĂ©, frontispice et ornements de LĂ©on Zack, Monaco, Ăditions du Rocher.
- Armand Lunel, Par d'Ă©tranges chemins, illustrations de LĂ©on Zack, Monaco, Ăditions Jaspard.
- Les Baisers de Jean Second imitĂ©s par Pierre de Ronsard et ses disciples (1500-1600), prĂ©face de Henri Chamard, illustrations et ornements de L. Zack, Monaco, Ăditions du Rocher (148 p.).
- 1947 :
- Pierre de Ronsard, Sonnets, bois gravĂ©s de LĂ©on Zack, 300 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Monaco, Ăditions du Rocher.
- Stendhal, La Rose et le vent suivi de Mina de Vanghel, illustrations de LĂ©on Zack, Monaco, Ăditions du Rocher.
- 1948 : Alexandra de Beauharnais, JosselĂ©, illustrations de LĂ©on Zack, Monaco, Ăditions du Rocher.
- 1951 : Alain Beckers, PoÚmes divers, lithographie de Léon Zack, Les écrivains réunis - Armand Henneuse éditeur.
- 1954 : Anton Tchekov, Contes - Choix pour la jeunesse, illustrations de LĂ©on Zack, Albin Michel.
- 1968 : Michel Auphan, L'horloge arrĂȘtĂ©e suivi de MĂ©tallurgie froide, frontispice de LĂ©on Zack, Paris, Ăditions Saint-Germain-des-PrĂ©s.
- 1975 : M. Rossiansky, Les commentaires du silence, 10 aquatintes hors texte de LĂ©on Zack, 50 exemplaires numĂ©rotĂ©s, Locarno, Ăditions Lafranca.
- 1974 : Jean Joubert, L'Ă©tĂ© se clĂŽt, Paris, Ăditions Saint-Germain-des-PrĂ©s.
- 1975 : LĂ©on Zack (prĂ©face de Roman Jakobson), Des perles aux aigles, recueil de poĂšmes, 6 dessins de l'auteur, collection « Peinture et parole », Paris, Ăditions Saint-Germain-des-PrĂ©s.
- 1978 : Anise Koltz de l'AcadĂ©mie MallarmĂ©, Le temps passe, une eau-forte de LĂ©on Zack, Erpeldange, Club 80/Ăditions d'art.
Contributions scéniques
- Boris Romanoff, Ballets romantiques russes, dĂ©cors et costumes de LĂ©on Zack, thĂ©Ăątre des Champs-ĂlysĂ©es, Paris, 1923[11].
- Alexandre Glazounov, Stenka Razine, ballet, décors de Léon Zack, Opéra de Monte-Carlo, 1943.
- Serge Prokofiev, Concerto, ballet, décors et costumes de Léon Zack, théùtre national de l'Opéra-Comique, Paris, 1947[11].
- Jean Babilée (chorégraphie) et Webern (musique), Haï Kaï, ballet, décors et costumes de Léon Zack, Centre chorégraphique national d'Amiens, 1969[11].
RĂ©ception critique
« L'originalité des vitraux de Strasbourg réside beaucoup moins dans les couleurs qui les composent, ces tons pastels qu'affectionne Léon Zack, que dans la forme qui leur a été donnée. Liberté, en effet, a été donnée au peintre de tracer dans les quatre murs tout le contour de son intervention. Je ne pense pas qu'il existe ailleurs un exemple d'un tel abandon à un peintre de ce que tout architecte considÚre comme son domaine propre et, en quelque sorte, sa propriété. »
â Joseph Pichard[12]
« Sa courte pĂ©riode expressionniste (1946) "n'a manifestĂ©, selon Roger van Gindertael, qu'un mouvement d'Ăąme momentanĂ©ment exacerbĂ© par les circonstances"[13]. Son art, aprĂšs diffĂ©rentes phases figuratives, il est vrai, tĂ©moigne d'un dĂ©pouillement progressif et s'oriente peu Ă peu vers l'abstraction. Ses Compositions, oĂč les formes trĂšs Ă©purĂ©es sont mises en valeur par une sobre gamme colorĂ©e, rĂ©vĂšlent des recherches chromatiques approfondies. En parlant de ces Ćuvres abstraites, Marcel Brion montre "Ă quel point la forme non figurative peut se charger d'une puissance d'Ă©motion bouleversante tout en usant d'une Ă©conomie de moyens vĂ©ritablement ascĂ©tique"[14]. Et, mĂȘme lorsqu'il a recours aux formes gĂ©omĂ©triques, Zack tente de traduire son Ă©motion plus qu'il ne poursuit une dĂ©marche spĂ©cifiquement rigoriste. »
â Les Muses, encyclopĂ©die des arts[11]
« DĂšs son arrivĂ©e en France oĂč il s'installe dĂ©finitivement en 1923 aprĂšs un long pĂ©riple gĂ©ographique et spirituel, sa peinture connaĂźt une soudaine maturation. Il substitue au dessin, au graphisme linĂ©aire, les empĂątements d'une matiĂšre aux contours assez incertains oĂč des formes se dĂ©gagent et progressent en graduations lumineuses. Pour lui, la couleur est une transparence habitĂ©e. Le recours Ă l'abstraction n'est pas la reconstruction de la rĂ©alitĂ© ni la dĂ©formation d'une imitation, c'est une pure effusion, une suggestion de l'ineffable. Pour lui, il ne saurait y avoir de formulation qui ne respecte la spontanĂ©itĂ© de l'invention. Une frange de brume prolonge la couleur, est-ce le frĂ©missement du temps ? La peinture devient ainsi l'expression d'une pensĂ©e active, du "geste intĂ©rieur" selon un propos de LĂ©on Zack lui-mĂȘme rapportĂ© par Pierre Courthion[15]. »
« Chez le probe et dĂ©licat LĂ©on Zack, tout est d'une subtile authenticitĂ©, un long chant modulĂ© en sourdine, d'un timbre si particulier qu'aussi discret qu'il soit on le reconnaĂźtrait entre mille ; son Ćuvre sonne Ă ravir grĂące Ă des harmonies d'une dĂ©licieuse subtilitĂ©. D'un dĂ©pouillement cistercien, cet art exprime l'insondable. »
â Michel Ciry[17]
« Léon Zack ne connaissait sans doute pas le travail de Georges Braque lorsqu'il élabora, en 1950 avec sa fille IrÚne, un chemin de croix en terre cuite pour l'émouvante petite église romane de Carsac, en Périgord. Pour accorder sa création, par un contraste subtil, au mur de pierre grise, il ocra légÚrement son matériau, qui introduit ainsi comme un sourire discret dans la sévérité de la nef unique du monument. Mais, si ce sourire l'humanise, il ne l'affadit pas par des motifs sculptés : des croix, rien que des croix, dont les dispositions signifient les diverses stations du chemin de croix et proposent à la méditation des fidÚles autant de tremplins, pour ainsi dire, qui leur permettent de s'élever jusqu'aux épisodes successifs de la Passion du Seigneur. »
« L'histoire retiendra essentiellement ses Ćuvres de la pĂ©riode abstraite signĂ©es au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il s'installe Ă Paris en 1923, signant alors des toiles figuratives Ă tendance expressionniste. Il aborde vers 1945, l'abstraction lyrique, des tons limpides et diluĂ©s Ă©voquant l'art de l'ExtrĂȘme-Orient, des formes musicales et Ă©vanescentes noyĂ©es dans des halos de brumes sourdes et feutrĂ©es. »
« LĂ©on Zack est dans les origines de l'abstraction informelle ; il fut l'un des prĂ©curseurs de la tendance que l'on a dite "nuagiste". Il s'en explique lui-mĂȘme : "on me rattache au tachisme, et il est vrai que j'essaie d'Ă©viter tout graphisme et que les taches sont pour moi l'essentiel du tableau... Mes formes ne sont pas trĂšs dĂ©finies et leurs contours sont assez estompĂ©s. Je ne nie pas la construction, mais je la vois plutĂŽt comme un ensemble de forces et de dynamiques plus ou moins cachĂ© que comme une architecture visible"... On sent, Ă travers la discrĂ©tion des mots quotidiens qu'emploie LĂ©on Zack, une tension vers une spiritualitĂ© croissante, comme on la ressent plus clairement encore Ă la vue de ses peintures toujours plus diaphanes, Ă©thĂ©rĂ©es, oĂč tout ce qui pourrait participer encore de la gangue du concret, du matĂ©riel, se dissout dans des infinis de puretĂ©. »
â Jacques Busse[5]
« Sur la surface mouvante, des taches semblent se mouvoir sous la pression dâattractions mystĂ©rieuses. Des espaces interstellaires sont traversĂ©s par des nuĂ©es diaphanes ponctuĂ©es de traces noires, diagonales plus ou moins appuyĂ©es pour suggĂ©rer cet infini spatial, ce creusement vertigineux qui introduit une illusion dâoptique au service dâune certaine objectivation de la pensĂ©e et du sentiment. (...) Ces formes qui expriment la matiĂšre requiĂšrent des Ă©paisseurs qui vont progressivement rĂ©gresser jusquâĂ lâeffusion cristalline traduite par une gamme dĂ©clinant le noir aux gris et aux blancs. SimultanĂ©ment, les cumulus sont pris dans des Ă©clairages blanchĂątres, pour des apparitions molĂ©culaires, des empreintes soumises Ă des mouvances monochromes, rehaussĂ©es dâun brun, dâun outremer. Lâunivers de LĂ©on Zack se laisse apprĂ©hender comme un corps Ă©vanescent, qui lui a fait rejoindre le courant abstrait aprĂšs la guerre. La surface se dilate sous la pression de mutations, elles-mĂȘmes offertes Ă la magie lumineuse qui introduit des frĂ©missements sur la couche picturale. Tout bruisse, effleure Ă partir dâune touche spontanĂ©e et fusionnelle, de subtiles harmoniques dont la technique Ă lâhuile permet Ă lâartiste de diversifier les effets physiologiques. »
â Lydia Harambourg, dans La Gazette de l'HĂŽtel Drouot, no 43, 7 dĂ©cembre 2007, p. 340.
Expositions
Expositions collectives
- 1907 : Salon de la Fédération des peintres moscovites, Moscou[3].
- à partir de 1921 : Salon des indépendants, Paris.
- Ă partir de 1923 : Salon d'automne, Paris[5].
- 1921 et 1923 : Berlin, galerie Alfred Flechthiem, LĂ©on Zack, Philippe Hosiasson et Voldemar Boberman.
- 1925 : LĂ©on Zack, Philippe Hosiasson, Voldemar Boberman, Kostia Terechkovitch, galerie Percier, Paris.
- 1931 : Le groupe néo-humaniste, galerie Manteau, Bruxelles[4].
- 1965 : Historically important XXth Century Masters, Drian Galleries, Londres.
- 1967 : Salon des réalités nouvelles, Paris.
- Mars-avril 1968 : D'aprÚs le paysage - Paul Ackerman, Olivier Debré, Jean Messagier, Paul Rebeyrolle, Georges Romathier, Léon Zack, galerie Max Kaganovitch, Paris.
- Mai-juillet 1970 : Peintures à l'huile et collages - François Jousselin, Joseph Lacasse, Jean-Marie Martin, Léon Zack, Centre Gildas-Fardel, Nantes[19].
- 1979 : L'abstraction, présence et permanence, abbaye de Lunan et centre René-Maheu de Toulouse[20].
- 1983 : Lyric + Geometrie (exposition sous l'Ă©gide de Michel Seuphor), galerie Treffpunkt Kunst, Sarrelouis[5].
- 1985 : The circle of Montparnasse - Jewish artists in Paris, musée juif, New York.
- 1988 : Hommage à Léon Zack, Salon des réalités nouvelles, Paris[5].
- Juin-octobre 2004 : Pierre Courthion, critique d'art, musée de Bagnes[21].
- Avril-août 2006 : L'envolée lyrique - Paris, 1945-1956, musée du Luxembourg, Paris[22].
- Novembre 2010 - février 2011 : Collection d'art moderne - Les nouvelles acquisitions, Musée Unterlinden, Colmar[23].
- Janvier-juin 2011 : Enrichir, restaurer, conserver - Dix ans d'actions en faveur des collections du musée départemental de l'Oise, MUDO - Musée de l'Oise, Beauvais[24].
- Mai-aoĂ»t 2011 : Les sujets de l'abstraction - Peinture non figurative de la seconde Ăcole de Paris, 1946-1962 - 101 chefs-d'Ćuvre de la Fondation Jean Claude Gandur pour l'art, MusĂ©e Rath, GenĂšve[25].
- Mai 2012 : L'Ăcole de Paris, L'Incartade, Lille[26].
- Août 2013 : La collection d'art moderne, Musée Tavet-Delacour, Pontoise[27].
- Avril- : "Et maintenant, aux fesses !" - 170e anniversaire de la naissance de Paul Verlaine, bibliothÚques-médiathÚques de Metz[28].
- Janvier-mars 2015 : Collections d'art moderne, Musée Cantini, Marseille[29].
- Janvier-avril 2017 : Le geste et la matiÚre, une abstraction "autre" - Paris, 1945-1965, Fondation Clément, Le François[30].
- Participations non datées (Paris, aprÚs 1945) : Salon de mai, Salon Comparaisons, Salon d'art sacré[5].
Expositions personnelles
- 1927 : galerie Percier, Paris[31].
- 1930 : galerie Bonjean, Paris[31].
- 1933 : galerie Simonson, Paris[11].
- 1936 : galerie Wildenstein, Paris[31].
- 1945 :
- Galerie Katia Granoff, Paris[4].
- Galerie des Garets, Paris[4].
- Juin 1950, Le chemin de croix de l'Ă©glise Saint-Caprais de Carsac, galerie Billet-Caputo, Paris[18].
- 1955 et 1957 : galerie Kléber, Paris[31].
- Juin-juillet 1960, 1962 et 1969 : galerie Jacques Massol, Paris.
- 1962 : galerie Haaken, Oslo.
- 1964 : musée des beaux-arts et de la céramique, Verviers[5].
- 1966 : Institut français de Berlin-Ouest et de Cologne[5].
- Janvier 1972 : Douze peintres présentés par Giuseppe Pietra, Galleria d'arte Pietra, Milan.
- avril-mai 1976 : Rencontres d'art - Hommage à Léon Zack, Musée Ingres, Montauban.
- 1977 (avec IrĂšne Zack), Galerie Convergence, Nantes.
- Décembre 1976 - janvier 1977 : Rétrospective, musée d'Art moderne, Paris[32] - [33].
- mars 1979 (avec IrÚne Zack), 1984 (Rétrospective), mars 1990, mars 1991, galerie Protée, Paris.
- Mars-mai 1988 : Rétrospective Léon Zack, Musée des Beaux-Arts d'Orléans.
- juin-septembre 1988 : LĂ©on Zack (peintures) et IrĂšne Zack (sculptures), chĂąteau de Dieppe[5] - [17].
- mars-avril 1993 : Couvent des Cordeliers de Paris.
- 1993 : Maison du Prince, PĂ©rouges.
- FĂ©vrier-mars 2000 : Galerie Patrice Trigano, Paris.
- Mars-mai 2003 : Hommage à Léon Zack, Centre d'art Présence van Gogh, Saint-Rémy-de-Provence.
- Janvier-mars 2007 : LĂ©on et IrĂšne Zack, maison des Arts, ChĂątillon (Hauts-de-Seine)[34].
- Novembre-dĂ©cembre 2007 : LĂ©on Zack - AnnĂ©es d'abstraction, 1948-1980, Galerie Gimpel et MĂŒller, Paris[35].
- Juin-octobre 2009 : Léon Zack - Vingt dessins et peintures, donation IrÚne et Florent Zack, Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, Paris[36].
- Novembre 2009 - janvier 2010, LĂ©on Zack, IrĂšne Zack, galerie Gimpel et MĂŒller, Paris[37] - [38].
Collections publiques
Allemagne
- Dortmund, monument aux déportés du travail (de), céramique de la crypte, 1960
- Sarrebruck, musée de la Sarre.
- Extérieur
- Intérieur
- Intérieur
Belgique
- Anvers, musée royal des Beaux-Arts.
- Bruxelles, musées royaux des beaux-arts de Belgique, Tauromachie, terre cuite peinte[39].
- Verviers, musée des Beaux-Arts et de la céramique.
Ătats-Unis
Musées
- Beauvais, MUDO - Musée de l'Oise, une toile[24].
- Belfort, MusĂ©es de Belfort, cinq Ćuvres, donation abbĂ© Claude Noll, 2008[40] :
- Composition, lithographie.
- Sans titre, huile sur toile 65x81cm, 1971.
- Sans titre, huile sur toile 61x46cm, 1975.
- Composition, huile sur toile 54x65cm, 1976.
- Composition en brun, huile sur toile 1976.
- Charleville-MéziÚres, musée Rimbaud.
- Colmar, musée Unterlinden[23] :
- Dieppe, chùteau-musée.
- Dijon, Musée des Beaux-Arts de Dijon.
- Marseille, musée Cantini, Sans titre, huile sur toile, 1961[29].
- Meudon, musée d'art et d'histoire.
- Montpellier, musée Fabre.
- Nantes, musée des Beaux-Arts.
- Orléans, musée des Beaux-Arts.
- Paris, musée d'Art et d'Histoire du judaïsme :
- Paris, Mobilier national, Adam et Ăve, tapisserie de lice 213x292cm, Manufacture de Beauvais, 1954[43].
- Paris, musée national d'art moderne :
- Femme et enfant, huile sur toile 81x65cm, 1935.
- Paysage, huile sur toile 46x55cm, 1946.
- Composition, huile sur toile 120x110cm, 1946.
- 171 méditations, livre d'artiste, 170 pages de dessins, 158 pages de dessins et notes, 1948.
- Composition, huile sur toile 162x105cm, 1954.
- Composition, huile sur toile 146x114cm, 1955.
- Composition, huile sur toile 130x162cm, 1960.
- Composition grise, huile sur toile 114x146cm, 1962.
- Paris, musée d'art moderne de la ville de Paris[44] :
- Composition, dessin, 1957.
- Composition verte, huile sur toile, 1963.
- Réalités nouvelles, huile sur toile, 1967.
- Peinture, huile sur toile, 1970.
- Paris n°6692, dessin, 1973.
- Pontoise, Musée Tavet-Delacour[27].
- Saint-Ătienne, musĂ©e d'Art moderne et contemporain de Saint-Ătienne MĂ©tropole.
- Saint-Rémy-de-Provence, musée Estrine[45].
- Toulouse, musée des Augustins.
Ădifices religieux
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste d'Agneaux, Chemin de croix (en collaboration avec Maxime Adam-Prieur)[46].
- Ăglise Saint-Louis de Brest.
- Ăglise Saint-Caprais de Carsac, Carsac-Aillac, chemin de croix (en collaboration avec IrĂšne Zack) et Sainte ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus, pierre gravĂ©e teintĂ©e, 1950[47] - [48].
- Chapelle Saint-Ătienne-Saint-Henri de Colombes, tapisserie.
- Ăglise Notre-Dame-des-Pauvres d'Issy-les-Moulineaux, chemin de croix (en collaboration avec IrĂšne Zack), vitraux[49].
- Ăglise Saint-AndrĂ© de La Bastide-de-Besplas, chemin de croix[47].
- Ăglise du Valvert, Le Puy-en-Velay, batik.
- Piscine de Lourdes, médaillons, 1955.
- Ăglise du SacrĂ©-CĆur de Mulhouse, autel et couvercle des fonts baptismaux.
- Ăglise Saint-Germain de Pantin, Christ glorieux, tapisserie, atelier Plasse Le Caisne[50] - [51].
- Basilique Sainte-Jeanne-d'Arc de Paris, vitraux, tabernacle et croix de procession[52].
- Ăglise Saint-Jacques-du-Haut-Pas, Paris, autel, croix et ambon[53].
- Ăglise de Saint-Pierre-d'Irube, batik.
- Ăglise Saint-Vincent-de-Paul de Strasbourg, vitraux[12].
- Ăglise Saint-Georges d'Urschenheim, L'Ascension, toile ; Saint Arbogast et Sainte Odile, stĂšles de pierres gravĂ©es[54] - [55].
- Abbaye Notre-Dame-de-Protection, Valognes, vitraux (avec Henri DĂ©chanet).
Ă©glise Saint-Bernard de Reyersviller Moselle Vitraux
Italie
- Rome, musée du Vatican, tapisserie.
Luxembourg
- Luxembourg, musée national d'art et histoire du Luxembourg.
République de Macédoine
Royaume-Uni
- Londres, Tate collection : Peinture, 1952, 97,5 Ă 130,5 cm.
- Luton, Wardown Park Museum (en), ScĂšne de rue, huile sur toile 50x61cm.
- Newcastle upon Tyne, Hatton Gallery (en), Peinture n°5, huile sur toile 61x46cm.
- Norwich, Sainsbury Centre for Visual Arts (en), Université d'East Anglia :
- Composition, acrylique sur toile 162x114cm, 1955.
- Composition, acrylique sur toile 146x114cm, 1956.
- Oxford, Ashmolean Museum, donation Philippa Foot :
- Peinture, huile sur toile 65x92cm, 1958.
- Peinture, huile sur toile 73x92cm, 1968.
Suisse
- GenĂšve, Fondation Gandur pour l'art, Hommage aux amis, peinture, huile sur toile, 1959[57].
- GenÚve, musée d'art et d'histoire.
- Romont (Fribourg), Vitromusée[58].
Collections privées
- Georges Coppel[59].
Références
- Notice d'autorité du catalogue général de la BNF.
- Claude StĂ©phane Perrin, Penser l'art de LĂ©on Zack, L'Ăge d'homme, 1990.
- GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Ăditions de l'Amateur, 1996, p. 979.
- Nadine Nieszawer et Alain Princ, Artistes juifs de l'Ăcole de Paris, 1905-1939, Somogy Ă©ditions d'art, 2015
- Jacques Busse, « LĂ©on Zack », Dictionnaire BĂ©nĂ©zit, GrĂŒnd, 1999, vol.14, pp. 829-830.
- Limore Yagil, Au nom de l'art, 1933-1945 - Exils, solidarités, engagements, Fayard, 2015]
- « Fiche du défunt Léon Zack », sur cimetieres-de-france.fr (consulté le ).
- Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept peintres non figuratifs, Paris, Calmann-Levy, 1963, p. 221-222.
- Jean-Baptiste Baronian, « Léon Zack », Dictionnaire Rimbaud, Robert Laffont, 2014.
- Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, Léon Zack dans les collections
- « Léon Zack », Les Muses, encyclopédie des arts, Grange-BaleliÚre, 1974, vol.15, pp. 5135-5136.
- Joseph Pichard, L'aventure moderne de l'art sacré, Spes, 1966.
- Roger van Gindertael, LĂ©on Zack, Ăditions Galerie Jacques Massol, 1960.
- Marcel Brion, Art abstrait, Albin Michel, 1956.
- Pierre Courthion, Bernard Dorival et Jean Grenier, Léon Zack, Le musée de poche, 1986.
- Jacques Lassaigne et Pierre Emmanuel, LĂ©on Zack, Ăditions du MusĂ©e des Beaux-Arts de la ville de Paris, 1976.
- Michel Ciry, « 21 juin 1988 », Brisons nos fers - Journal novembre 1987 - aoĂ»t 1988, Ăditions Buchet/Chastel, 1992, p. 279.
- Bernard Dorival, « Malheurs et heurs de la sculpture sacrĂ©e française contemporaine », L'art sacrĂ© au XXe siĂšcle en France, Ăditions de l'Albaron, 1993, pp. 162-163.
- « Peintures à l'huile et collages - François Jousselin, Joseph Lacasse, Jean-Marie Martin, Léon Zack », Cahier, vol.8, éditions du musée des Beaux-Arts de Nantes, 1970.
- Pierre Mazars, Jean-Marie Dunoyer et Jean Selz, L'année de la peinture, Calmann-Lévy, 1979, p. 149.
- Musée de Bagnes, Pierre Courthion, critique d'art, présentation de l'exposition, 2004
- Musée du Luxembourg, L'envolée Lyrique - Paris, 1945-1956, présentation de l'exposition, 2006
- Musée Unterlinden, Collection d'art moderne - Les nouvelles acquisitions, présentation de l'exposition, 2010
- MUDO - Musée de l'Oise, Enrichir, restaurer, conserver - dix ans d'actions en faveur des collections du musée départemental de l'Oise, présentation de l'exposition, 2011
- Ăric de Chassey, Eveline Notter et Justine Moeckli, « Les sujets de l'abstraction - Peinture non-figurative de la Seconde Ăcole de Paris », Fondation Gandur pour l'art, 2011
- L'Incartade, L'Ăcole de Paris, prĂ©sentation de l'exposition, 2012
- Julien Ducouret, « Encore quelques jours pour deux expositions », La Gazette du Val-d'Oise, 23 août 2013
- BibliothÚques-médiathÚques de Metz, Et maintenant, aux fesses ! , présentation de l'exposition, 2014
- « Exposition : Gutaï, abstraction lyrique et art informel au Musée Cantini de Marseille », En revenant de l'expo, 25 janvier 2015
- Christian Briend, Le geste et la matiÚre, une abstraction "autre" - Paris, 1945-1965, communiqué de presse, Fondation Clément, 2017
- Bernard Dorival, Les peintres du XXe siĂšcle - Du cubisme Ă l'abstraction, 1914-1957, Ăditions Pierre TisnĂ©, 1957, p. 172.
- Jacques Michel, « Le "moderato cantabile" de Léon Zack », Le Monde, 11 janvier 1977
- Jean-Louis Ferrier, L'Aventure de l'art au XXe siĂšcle, Ăditions du ChĂȘne - Hachette Livre, 1999, p. 725.
- Maison des Arts de Chùtillon, Léon et IrÚne Zack, présentation de l'exposition, 2007
- Galerie Gimpel et Muller, Léon Zack - Années d'abstraction, 1948-1980, présentation de l'exposition, 2007
- Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, Léon Zack - Donation IrÚne et Florent Zack, présentation de l'exposition, 2009
- Galerie Gimpel et MĂŒller, LĂ©on Zack, IrĂšne Zack, prĂ©sentation de l'exposition, 2009
- Michel Ragon, « 7 décembre 2009 », Journal d'un critique d'art désabusé, Albin Michel, 2013.
- Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Léon Zack dans les collections
- Ville de Belfort, procÚs-verbal des délibérations du conseil municipal, 27 juin 2008, p.10
- « Léon Zack : Double portrait d'homme », Quitter le temps, 5 août 2016
- Jean-Louis MaziÚres, "Vierge à l'enfant" dans les collections du musée Unterlinden
- Mobilier national, LĂ©on Zack dans les collections
- Musée d'art moderne de la ville de Paris, Léon Zack dans les collections
- Musée Estrine, présentation des collections
- Paroisse Saint-Jean-Baptiste d'Agneaux, L'Ă©glise d'Agneaux
- Journée européenne du patrimoine, Présentation du chemin de croix de Léon Zack : La Bastide de Besplas
- Ăglise Saint-Caprais de Carsac, chemin de croix, diaporama
- Claire Vigne-Dumas, « L'église Notre-Dame-des-Pauvres à Issy-les-Moulineaux », In situ, revue des patrimoines, n°12, 2009
- « Sauver la tapisserie de LĂ©on Zack Ă Saint-Germain de Pantin », Info-Ăglise 93
- Lola Schidler, « Pantin : appel aux dons pour restaurer le "Christ glorieux" de l'église Saint-Germain », La Croix, 20 octobre 2017
- Paroisse Saint-Denys de la Chapelle, Les cinquante ans de la basilique Sainte-Jeanne-d'Arc
- Paroisse Saint-Jacques-du-Haut-Pas, histoire de l'Ă©glise
- Ville d'Urschenheim, L'Ă©glise Saint-Georges
- Association pour la défense du patrimoine religieux en Alsace, Retour à Urschenheim
- Sylvain Lecourbe, La collection française du musĂ©e d'art contemporain de Skopje, Skopje, Ăditions Magor, 2015.
- Bertrand Dumas et Yan Schubert, « La Fondation Gandur pour l'art associe peinture et musique à Saint-Germain », Fondation Gandur pour l'art, 2019
- Vitromusée, présentation des collections
- « La collection Georges Coppel en vente », Les Cahiers des réalités nouvelles, 13 septembre 2016
- Adrian M. Darmon, Autour de l'art juif - Peintres, sculpteurs et photographes, Carnot, 2003, p. 161.
Annexes
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
- Mai 1937 : Pierre Mornand, « Deux peintres religieux : Léon Zack, le maßtre des visages énigmatiques ; Jean Bernard, maßtre-peintre et artisan chrétien », Le Courrier graphique, no 6.
- 1949 : Thomas Braun, « Léon Zack en Ardenne », Passion de l'Ardenne, Bruxelles et Paris, Durendal et Lethielleux, pp. 134-136.
- 1956 : Marcel Brion, Art abstrait, Albin Michel, 1956.
- 1957 : Bernard Dorival, Les peintres du XXe siĂšcle - Du cubisme Ă l'abstraction, 1914-1957, Ăditions Piere TisnĂ©, 1957.
- 1960 : Jean Guichard-Meili, La Peinture aujourd'hui, entretiens avec Zack, Lapicque, Elvire Jan, Carzou, Bertholle, Le Moal, Manessier, Carrade, BibliothÚque de l'homme d'action, Paris, Témoignage chrétien, 118 p. [Léon Zack : p. 21-31].
- 1960 : Roger van Gindertael, LĂ©on Zack, Ăditions Galerie Jacques Massol, 1960.
- Septembre-octobre 1960 : « Dialogue avec Léon Zack », Le Courrier graphique, no 110.
- 1961 : Pierre Courthion, Léon Zack, Le Musée de Poche, Paris, Georges Fall éditeur, 56 p.
- 1963 : Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept peintres non figuratifs (Bryen, Busse, Carrade, DebrĂ©, Deyrolle, FontenĂ©, Gauthier, Germain, Marfaing, Messagier, MuĆĄiÄ, Sima, Soulages, Szenes, Ubac, GĂ©rard Vulliamy, Zack), Paris, Calmann-Levy, 232 p. [LĂ©on Zack : p. 213-231].
- 1966 : Joseph Picard, L'aventure moderne de l'art sacré, Paris, Spes.
- Décembre 1966, « Léon Zack », Formes sacrées, no 9.
- 1967 :Sarane Alexandrian, « Léon Zack », Dictionnaire universel de l'art et des artistes, Paris, Hazan.
- 1972, Ămile MarzĂ©, Douze peintres prĂ©sentĂ©s par Giuseppe Pietra, Milan, Galleria d'arte Pietra.
- 1974 : Les Muses, encyclopĂ©die des arts, vol.15, Paris, Ăditions Grange-BateliĂšre.
- 1976 :
- Pierre Courthion, Bernard Dorival et Jean Grenier, Léon Zack, Le musée de poche, Paris, Georges Fall éditeur, 110 p.
- Jacques Lassaigne et Pierre Emmanuel, LĂ©on Zack, Ăditions du MusĂ©e d'Art moderne de la ville de Paris, 1976.
- 1983 : GĂ©rard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine, Arted.
- 1984 : Claude StĂ©phane Perrin, Penser lâart de LĂ©on Zack, Ăditions L'Ăge d'homme, rĂ©Ă©dition 1990, 168 p. (ISBN 2-8251-2211-4) (consulter en ligne).
- 1985 : Arthur A. Cohen, Romy Golan, Billy Kluver, Julie Martin et Kenneth E. Silver, The Circle of Montparnasse - Jewish artists in Paris, 1905-1945, Jewish Museum of New York, 1985.
- 1987 : LĂ©on Zack, Ăcrits inĂ©dits et autres textes, Paris, revue « PerpĂ©tuelles », Art et conjonctions.
- 1988 :
- Jacques Douffartigues et David Ojalvo, LĂ©on Zack, 1892-1980, Ăditions du musĂ©e des Beaux-Arts d'OrlĂ©ans.
- Pierre Bazin, LĂ©on Zack, 1892-1980, Ăditions du chĂąteau-musĂ©e de Dieppe.
- 1989 : Jean-Marie Dunoyer, LĂ©on Zack, Paris, Ăditions de la DiffĂ©rence.
- juillet-août 1990 : Pierre Cabanne, « Léon Zack », Cimaise, No 206-207.
- 1990 : Jean-Michel Maulpoix, LĂ©on Zack ou lâinstinct du ciel, Paris, Ăditions de la DiffĂ©rence (extrait en ligne) ; (introduction de Gil Pressnitzer en ligne, Esprits nomades).
- 1991 : Alain Pizerra, LĂ©on Zack, collection « L'Autre MusĂ©e », Paris, Ăditions de la DiffĂ©rence.
- 1993 :
- Gabrielle Boyon, Pierre Cabanne, Jean-Michel Maulpoix, LĂ©on Zack, Ăditions de la ville de Paris.
- LĂ©on Zack, catalogue de l'exposition Ă la maison des princes de PĂ©rouges (Ain).
- Pierre Cabanne, LĂ©on Zack, catalogue raisonnĂ© de lâĆuvre peint Ă©tabli par IrĂšne et Florent Zack, Alain Pizerra, Paris, Les Ăditions de l'Amateur.
- Lydia Harambourg, L'Ăcole de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des peintres, Ăditions Ides et Calendes, NeuchĂątel, 1993 (ISBN 2825800481); nouvelle Ă©dition, 2010, p. 508-511 (ISBN 978-2-8258-0241-0).
- Ouvrage collectif, L'art sacrĂ© au XXe siĂšcle en France, Ăditions de l'Albaron.
- 1996 :
- Henri Raynal, La double origine - Journal de bord d'un voyage en peinture, Paris, Ă©ditions Galerie MichĂšle Heyraud (consulter en ligne).
- GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Ăditions de l'Amateur.
- 1999 : Emmanuel BĂ©nĂ©zit (article de Jacques Busse), Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂŒnd.
- 2000 :
- Nadine Nieszawer, Peintres juifs Ă Paris, 1905-1939 - Ăcole de Paris, DenoĂ«l.
- Pierre Cabanne, LĂ©on Zack, Paris, Ă©ditions Galerie Patrice Trigano.
- 2001 : Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂŒnd.
- 2003 : Sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, Larousse, 2003.
- 2003 : Pierre Cabanne, Hommage à Léon Zack, Saint-Rémy-de-Provence, Centre d'art Présence van Gogh.
- 2014 : Sous la direction de Jean-Baptiste Baronian, Dictionnaire Rimbaud, Robert Laffont (consulter en ligne).
- 2020 : Nieszawer et Princ, Histoires des artistes Juifs de l'Ăcole de Paris, 1905-1939, (DenoĂ«l, 2000 - Somogy, 2015) Les Ă©toiles Ă©ditions.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Delarge
- Tate
- (en) Art UK
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) Grove Art Online
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Exposition LĂ©on Zack, 2007 sur ville-chatillon.fr.
- Notice de l'artiste sur le site de Nadine Nieszawer consacrĂ© Ă l'Ăcole de Paris