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Kostia Terechkovitch

Kostia Terechkovitch, dit Constantin Terechkovitch, né le dans les faubourgs de Moscou, et mort le à Monaco, est un peintre et graveur français (naturalisé le ) d'origine russe.

Kostia Terechkovitch
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Naissance
Décès
Nom de naissance
Constantin Andreevitch Terechkovitch
Autres noms
Constantin Terechkovitch
Nationalité
Française (naturalisé en 1943) d'origine russe
Activité
Formation
Maître
Mouvement
Distinction

Biographie

Dimitri Melnikov, Portrait de SergueĂŻ Chtchoukine

Contexte familial

Jean-Pierre Crespelle restitue le contexte familial dans lequel Kostia - diminutif de Constantin - Terechkovitch et son frère aîné Sevolod ont été éduqués : « ses parents appartenaient à cette intelligentsia d'artistes et d'intellectuels qui vivait en Russie comme dans une colonie lointaine, recevant d'Europe ses idées et ses snobismes, ses romans et ses robes »[1]. Son père, « médecin réputé », dirige un asile d'aliénés proche de Moscou, sa mère est la traductrice en langue russe de Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine et José-Maria de Heredia. La vie familiale se partage entre une datcha à la campagne et un appartement à Moscou, l'un et l'autre étant lieux de passages permanents d'écrivains et d'artistes où l'on ne parle que le français[1].

De son enfance, Kostia conservera un souvenir ébloui de ses visites chez une proche relation de ses parents, le très fortuné marchand de grains Sergueï Chtchoukine, grand client des marchands de peinture d'avant-garde à Paris - Ambroise Vollard, Berthe Weill, Daniel-Henry Kahnweiler - et qui, « doué d'un grand flair, découvrit Henri Matisse (il en possédait vingt toiles) et Pablo Picasso (cinquante toiles) et les fauves bien avant les amateurs français » : Le palais Chtchoukine a façonné le choix de Kostia d'être peintre[1].

Outre la peinture cependant, et à l'instar de son frère Sevelod, recordman du saut à la perche de Russie, Kostia Terechkovitch est alors fervent de sport qu'il pratique (il sera champion universitaire de relais en 1917) et dont il conservera la passion toute sa vie[1].

Les Ă©tudes, l'Ă©migration

Après son passage du bac à l'âge de quinze ans, les parents de Kostia Terechkovitch l'envoient en préparation aux beaux-arts dans l'atelier du peintre moscovite Constantin Youon, « pompier couvert d'honneurs par le tsar et qui réussira la cabriole de finir Prix Staline »[1]. Il entre ensuite, sur concours où il est reçu troisième sur cinq cents candidats à l’École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou, dans l'atelier de Pavel Kouznetsov. En cette même année 1917 éclate la révolution russe, désorganisant la société civile. Prenant cela comme une opportunité, il se décide à partir pour Paris, alors capitale des arts, qu’il atteindra seulement en 1920 après de multiples péripéties et petits métiers, soit « trois ans d'errance qui le mènent en Ukraine, au Caucase, en Perse et à Constantinople »[2].

Quittant de fait Moscou en s'engageant dans un service de brancardiers chargĂ©s du rapatriement ferroviaire des blessĂ©s allemands de SibĂ©rie (« il n'y avait ni mĂ©decins ni mĂ©dicaments dans le train, et nous ne pouvions rien faire pour sauver ces malheureux, Ă©voquera plus tard Terechkovicth qui les voit tous mourir faute de soins. Ce fut la plus terrible Ă©poque de ma vie Â»[1]), il subsiste en organisant des clubs sportifs ouvriers en Ukraine, en travaillant pendant une saison dans une plantation de thĂ© de Bakou, dans la « descente aux enfers Â» du colmatage du charbon dans les soutes d'un cargo grec entre SĂ©bastopol et la Turquie, s'engageant ensuite comme palefrenier dans l'armĂ©e anglaise occupant Constantinople. LĂ  se situe son apprentissage de la connaissance et de l'amour du cheval, passion dĂ©finitive qu'il vivra plus tard sur les champs de courses et que sa peinture restituera[1].

Terme de l'odyssée : la France

Passager clandestin d'un bateau en partance pour Marseille à bord duquel il vit de nouveau dans la dureté et la poussière noire de la soute à charbon, puis docker à Marseille, Terechkovitch débarque à la gare de Lyon à Paris le . Là, après trois jours d'errance, un juif russe auquel il confie son odyssée l'accueille, lui trouve une chambre de bonne située boulevard de Magenta et un emploi dans une usine de boîtes de cirage[1].

Le troisième mois, la somme importante de six cents francs gagnĂ©e par un heureux dimanche aux courses de Chantilly l'autorise Ă  dĂ©missionner pour se consacrer Ă  l'Ă©tude des maĂ®tres du MusĂ©e du Louvre et Ă  la visite des galeries ; le quatrième mois, un autre heureux hasard le fait retrouver boulevard Saint-Michel le peintre Lazare Volovick, un temps compagnon d'odyssĂ©e, qui lui rĂ©vèle l'existence de Montparnasse (« tous les peintres sont lĂ  Â», dit Volovick) oĂą, le soir mĂŞme, au DĂ´me, il voit entre autres, parmi toute la communautĂ© russe qu'il va rapidement retrouver dans le quartier, ChaĂŻm Soutine, MoĂŻse Kisling et Marc Chagall[1].

Montparnasse

Zborowski entouré d'artistes à La Rotonde en 1924

Les six cents francs de Chantilly lui permettent de mener la vie d'artiste, s'abstenant encore de peindre au regard du prix des couleurs, mais fréquentant, pour y exécuter des dessins qu'afin de l'encourager Michel Larionov lui achètera un franc pièce, l'Académie Colarossi et l'Académie de la Grande Chaumière. Quoique n'y ayant pas de maître, c'est dans la seconde qu'il rencontre régulièrement Maurice Loutreuil qu'il admire et à qui il montre son travail[1].

Kostia Terechkovitch se lie Moïse Kisling, Pinchus Krémègne, André Lanskoy et surtout Chaïm Soutine qui devient son grand conseiller et avec qui il entame vingt années d'estime réciproque, de tensions et de réconciliations : « Soutine était mon ami, confiera Terchkovitch à Jean-Pierre Crespelle, mais moi, je n'étais pas le sien : avec son caractère si étrange, il ne pouvait pas avoir d'amis... L'homme était impossible, mais j'ai adoré sa peinture... Me prêter de l'argent, il ne voulait pas y songer. Il préférait m'introduire chez les marchands et il exigea de Marcellin et Madeleine Castaing, qui ne juraient que par lui, qu'il me prennent des toiles. Zborowski aussi, sur ses instances, me prit des peintures »[1]. En allant parallèlement faire du sport au Racing, il cultive une forme physique qui va lui permettre de s'engager un temps comme modèle, à l'instar de son ami Volovick, chez le sculpteur argentin Lagosse chez qui il est logé, nourri et reçoit vingt francs par séance. Revenu à la précarité avec le départ de Lagosse en Argentine, se rendant avec sa valise chaque soir au Dôme ou à La Rotonde en quête d'une âme charitable à même de l'héberger, sa carrière commence en 1921 quand l’écrivain essayiste et critique d’art Serge Romoff le prend sous son aile et lui offre une pension de quatre-vingts francs par mois pour lui permettre de peindre, puis d'avoir un espace à lui, un ancien atelier de photographe abandonné situé dans un terrain vague de la rue Ernest-Cresson et où il recevra les premières visites de Maurice Brianchon et de Raymond Legueult[1].

En 1923, après avoir rallié Berlin et sa diaspora artistique russe (Il y a là, entre autres, Maurice Blond et Isaac Mintchine), il se trouve confronté comme ses compatriotes au choix difficile de rentrer en Russie ou de repartir à Paris. Ne commettant pas l'erreur de son premier mécène Serge Romoff, qui effectuera ce retour à Moscou pour y constater un bannissement radical de l'avant-garde au bénéfice du réalisme socialiste et pour y mourir dans la misère, Terechkovitch rentre à Paris.

Après la signature d'un contrat avec le marchand Charles-Auguste Girard qui remarque son envoi au Salon d'automne de 1925, Kostia Terechkovitch est envoyé tous frais payés par ce dernier, qui veut des paysages du Midi, à Saint-Tropez, dont il revient, après une halte à Avallon, porteur d'« œuvres déjà abouties » (Le facteur d'Avallon), « libérées d'un certain cubisme superficiel, constituant mieux qu'une promesse »[1]. La Galerie Charles-Auguste Girard organise sa première exposition personnelle en 1927.

En 1933, il rĂ©alise les dĂ©cors et les costumes du spectacle des Ballets russes Ă  Monte-Carlo. Il se marie la mĂŞme annĂ©e avec Yvette Le Mercier, « jeune et blonde Normande rencontrĂ©e durant un sĂ©jour Ă  Évreux » et qui deviendra son principal modèle (La sĂ©rie des Jeune femme au chapeau qu'il brossera Ă  partir de 1936 sont des « Yvette Â»)[1], bientĂ´t suivie par les deux filles du couple , France et Nathalie, « dans des scènes familiales nombreuses, tĂ©moignant d'un bonheur Ă©vident au long des annĂ©es »[3]. Ă€ partir de 1934, il participe aux expositions du Groupe de l'AmitiĂ© avec Jeanne Besnard-Fortin, Serge Charchoune et Emmanuel ManĂ©-Katz[4].

Le Seconde Guerre mondiale

En 1939, Kostia Terechkovitch s'engage dans la Légion étrangère puis est démobilisé en 1940[3]. Pendant l'Occupation allemande, il se réfugie avec sa famille dans une maison proche d'Avallon où il reprend la peinture[3], avant d'être plus tard accueilli à Saint-Tropez par André Dunoyer de Segonzac. De cette période datent dans leur majorité les peintures de portraits des artistes qu'il admire, notamment de Pierre Bonnard dont, vieux rêve qui le hantait, il fait la connaissance au Cannet en 1941[1].

Après la Seconde Guerre mondiale, s'installant dans un pavillon de la rue Boulard, Terechkovitch voyage, s'intéresse à toutes les grandes compétitions sportives, notamment les courses de chevaux et les Jeux olympiques (auxquels assister tous les quatre ans le fera aller à travers le monde)[3], et s'établit quelque temps à Menton. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1951.

Les thèmes de la maturité pour Kostia Terechkovitch seront principalement sa famille et ses deux filles France et Nathalie, après avoir peint de très nombreuses danseuses, des paysages (bords de Marne, plages, bords de mer, campagnes et villages). Passionné de sport, on lui doit des chevaux de courses et des scènes hippiques (c'est son propre cheval, Antheos, qu'il peint en tête de peloton dans la toile Saut de la rivière, « pleine de mouvement et de couleurs », qu'il accroche en 1957 au Salon des peintres témoins de leur temps[5]), mais aussi des aquarelles sur le tennis, sport qu'il pratique en compagnie de Christian Boussus. Le critique d'art André Salmon, rapporte Jacques Busse, écrira à son sujet : « La palette de ce peintre, son traitement de la couleur, affirment sa personnalité. S’il n’a pu se dépasser, au moins s’est-il heureusement situé »[3].

Kostia Terechkovitch est inhumé à Roquebrune-Cap-Martin, où il vivait une partie de l'année.

Ĺ’uvres

Thèmes en peinture

Contributions bibliophiliques

Affiches

  • Menton, mer, monts et merveille, affiche lithographiĂ©e par Mourlot Frères.

Expositions

Expositions personnelles

  • Galerie Charles-Auguste Girard, Paris, 1927.
  • MusĂ©e de l'AthĂ©nĂ©e de Genève, 1934.
  • Galerie de l'ÉlysĂ©e, Paris, 1938.
  • Galerie PĂ©tridès, Paris, 1942, 1953, 1958, 1964, 1969, 1971, 1976.
  • Galerie Dubourg, Paris, 1946.
  • Galerie Bernier, Paris, 1948, 1951, juin-juillet 1957[9].
  • Terechkovitch - Aquarelles, lithographies, Galerie Matarasso, Nice, 1953.
  • Kostia Terechkovitch - RĂ©trospective, Château Grimaldi, Cagnes-sur-Mer, 1959.
  • Galerie O'Hara, Londres, 1959.
  • Paintings by Constantin Terechkovitch, Galerie Acquavella, New York, avril-mai 1961.
  • Galerie Yoshii, Tokyo, 1965.
  • Kostia Terechkovitch - Lithographies, Galerie La Gravure, Paris, mai 1968[10].
  • Galerie Tamenaga, Tokyo, 1969.
  • Terechkovitch - Lithographies, Galerie La Lithographie, avenue Matignon, Paris, juin-septembre 1975.
  • Hommage Ă  Terechkovitch, Galerie Étienne de Sassi, Paris, 1980.
  • Terechkovitch - RĂ©trospective, MusĂ©e de Menton, 1986.
  • Terechkovitch - Lithographies, 1947-1949, Galerie France T., Paris, septembre-octobre 1989.

Expositions collectives

  • Salon d'automne, Paris, 1925.
  • Kostia Terechkovitch, AndrĂ© Lanskoy, Galerie Henry, Paris, 1925.
  • Les artistes russes travaillant en France : Marc Chagall, ChaĂŻm Soutine, Ossip Zadkine, Jean Pougny, Kostia Terechkovitch, Galerie Tretiakov, Moscou, 1929.
  • Librairie-galerie Jeune Europe (dir. Antonio Aniante), 45 rue Vavin, Paris, .
  • Première Biennale de peinture de France, sous la prĂ©sidence d'honneur d'Henri Matisse, affiche conçue par Raoul Dufy et Kostia Terechkovitch, Menton, 1951.
  • BimillĂ©naire de Paris - ComitĂ© Montparnasse - Exposition de Peintres et sculpteurs de l'École de Paris, La Coupole, Paris, juin-juillet 1951[11].
  • L'École de Paris, Galerie Charpentier, Paris, 1954, 1968, 1963.
  • Salon des peintres tĂ©moins de leur temps, MusĂ©e Galliera, Paris, 1957, 1961, 1962, 1963.
  • Les maĂ®tres de la RĂ©alitĂ© poĂ©tique, Galerie des Granges, Genève, 1972.
  • Les huit de la RĂ©alitĂ© poĂ©tique, MusĂ©e des Beaux-Arts de Gaillac, juin-[12].
  • Les peintres de la RĂ©alitĂ© poĂ©tique - Donation Guy Bardone et RenĂ© Genis, MusĂ©e de l'abbaye, Saint-Claude (Jura), avril-[13].
  • De Cuno Amiet Ă  Zao Wou-Ki - Le fonds d'estampes Cailler, MusĂ©e d'art de Pully, fĂ©vrier-avril 2013[14].
  • Ces artistes qui ont croquĂ© Évreux, MusĂ©e d'art, d'histoire et d'archĂ©ologie d'Évreux, 2014.
  • La Provence, terre de rencontres entre artistes et Ă©crivains, MusĂ©e Regards de Provence, Marseille, - .
  • Regard croisĂ©s, Galerie Danielle Bourdette-Gorzkowski, Honfleur, [15].

RĂ©ception critique

  • « Le succès remportĂ© par son extraordinaire toile L'agent d'Avallon marqua le dĂ©but de sa rĂ©ussite qui s'affirma dans des toiles Ă  la fois colorĂ©es et construites. Dès 1925, Florent Fels, animateur de L'Art vivant, lui fit un contrat. Dès cette Ă©poque, il est devenu le peintre de la vie heureuse. Son rĂ©cent Album pour Nicolas est une synthèse de toutes ses recherches. Quand il ne peint pas sa femme, ses filles ou des natures mortes très vivantes, il se passionne pour des scènes de courses. » - RenĂ© Barotte[5]
  • « La peinture de Terechkovitch s'apparente Ă  celle de Pierre Bonnard dans la mesure oĂą elle donne une impression de flou. Ce flou semble traduire, de la part de Terechkovitch, un sentiment affectueux Ă  l'Ă©gard des ĂŞtres et des choses qu'il reprĂ©sente. S'il les dĂ©crivait plus prĂ©cisĂ©ment, il courrait le risque de dĂ©couvrir et de montrer leurs dĂ©fauts, ce qui nuirait Ă  son bonheur. Les formes, dans ses tableaux, n'ont pas la plĂ©nitude qu'elles ont dans ceux de Bonnard. Elles apparaissent au contraire graciles, et suggèrent moins l'idĂ©e de maturitĂ© que celle d'adolescence… La vivacitĂ© des couleurs est lĂ©gèrement assourdie pour Ă©tablir un accord avec l'imprĂ©cision voulue du dessin. » - Yvon Taillandier[9]
  • « Derrière la façade aimable des sujets se dissimule une technique rigoureuse. C'est cette rigueur qui donne sa portĂ©e au message de Terechkovitch et qui le place dans l'art de notre temps parmi les maĂ®tres. » - Jean-Paul Crespelle[16]
  • « Comme dans la vie oĂą il cumule avec bonheur l'amour du sport (tout le monde connaĂ®t sa passion pour les chevaux) et la tendresse fervente de la vie familiale, Terechkovitch conserve toujours, sous un apparent laisser-aller, le sens prĂ©cieux de l'Ă©quilibre et le sentiment prestigieux du miracle dans l'art. Cette seule qualitĂ© suffirait pour lui octroyer la place qu'il occupe parmi les maĂ®tres de l'art contemporain. Ses paysages, savamment construits, nous font penser aux grands classiques du genre et ses portraits traduisent toujours l'essence mĂŞme du caractère du modèle... Les toiles de Terechkovitch ne sont jamais fatiguĂ©es et ne nous fatiguent pas. Elles nous transportent dans un domaine de fĂ©erie et d'enchantement et nous donnent l'impression que cette fĂ©erie est Ă  notre portĂ©e. » - Moussia Toulman[17]
  • « L'art de Terechkovitch a su conserver toute se gamme de couleurs en touches vives et dansantes comme une pluie de pĂ©tales de fleurs. » - RenĂ© Huyghe, de l'AcadĂ©mie française, et Jean Rudel[18]
  • « L'art dĂ©coratif de charme, l'impressionnisme Ă  fleur de peau d'un artiste russe qui, après beaucoup de pĂ©ripĂ©ties, arrive Ă  Paris en 1920, oĂą il est accueilli par ses compatriotes Soutine et Larionov. Il va dĂ©sormais multiplier les compositions oĂą perce l'exemple impressionniste de Pissarro sous le brillant très slave des coloris. Ses propres filles Ă©taient ses modèles favoris. » - GĂ©rald Schurr[19]

Prix et distinctions

Ĺ’uvres dans les collections publiques

France

Finlande

Serbie

Suisse

  • MusĂ©e d'art de Lucerne, Bord d'Ă©tang Ă  Évreux, 50 Ă— 73 cm, ancienne collection Walter Minnich[22].
  • MusĂ©e d'art de Pully.

États-Unis

Collections privées

Références

  1. Jean-Pierre Crespelle, « Terechkovitch : le bonheur rue Boulard Â», chapitre 9 (pp. 223-239), Montparnasse vivant, Hachette, 1962.
  2. Werner Lange, « Terechkovitch Â» dans Les artistes en France sous l'Occupation, Éditions du Rocher, 2015.
  3. Jacques Busse, Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 13, pages 540-541.
  4. Dictionnaire Bénézit, Jeanne Besnard-Fortin, Gründ, 1999, tome 2,p. 245.
  5. RenĂ© Barotte, « Kostia Tereckovitch Â», Salon des peintres tĂ©moins de leur temps - Le sport, AchilleWeber/Hachette, 1957.
  6. Ă€ partir des notes de France Terechkovitch, « Constantin Terechkovitch Â», Les peintres de la RĂ©alitĂ© poĂ©tique, MusĂ©e de l'abbaye, Saint-Claude, 2012.
  7. Kostia Terechkovitch, « Quand je brossais le portrait de Bonnard Â», OpĂ©ra - L'hebdomadaire du théâtre, du cinĂ©ma, des lettres et des arts, 5 fĂ©vrier 1947.
  8. Musée national d'art moderne, "Ethery Pagava" par Kostia Terechkovitch dans les collections
  9. Yvon Taillandier, « Les sourires de Terechkovitch », Connaissance des arts, n°64, juin 1957.
  10. Kostia Terechkovitch, « interview Ă  propos de son exposition Ă  la galerie La Gravure Â», Ă©mission Arts d'aujourd'hui, France Culture, 18 mai 1968.
  11. Comité Montparnasse, Exposition de peintres et sculpteurs de l'École de Paris, catalogue vendu au profit des œuvres des 14e et 6e arrondissements, juin 1951.
  12. Musée des beaux-arts de Gaillac, Les huit de la Réalité poétique, présentation de l'exposition, 2011
  13. Musée de l'abbaye de Saint-Claude, Les Peintres de la Réalité poétique - Donation Guy Bardone et René Genis, 2012
  14. Musée d'art de Pully, De Cuno Amiet à Zao Wou-Ki - Le fonds d'estampes Cailler, dossier de presse, 2013
  15. « Dix peintres livrent leurs regards croisĂ©s Â», Ouest-France, 6 juillet 2016
  16. Jean-Paul Crespelle, Terechkovitch, Éditions Pierre Cailler, 1958.
  17. Moussia Toulman, « Kostia Terechkovitch Â», Les peintres tĂ©moins de leur temps - Richesses de la France, Achille Weber/Hachette, 1961, pp. 234-235.
  18. René Huyghe et Jean Rudel, L'art et le monde moderne, Larousse, 1970, tome 2, pp. 341.
  19. Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, p. 894.
  20. Musées nationaux, Kostia Terechkovitch dans les collections
  21. Musée d'art moderne de la ville de Paris, Kostia Terechkovitch dans les collections
  22. Musée d'art de Lucerne, Kostia Terechkovitch dans les collections
  23. Richard R. Brettell, Paul Hayes Tucker et Nathalie H. Lee, Nineteenth ant twentieth-century paintings in the Richard Lehman Collection, Metropolitan Museum of Art/Princeton University Press, 2009.
  24. Musée d'art moderne de San Francisco, Kostia Terechkovitch dans les collections
  25. Lombrail-Teucquam, commissaires-priseurs Ă  Paris, Collection Robert et Manette Martin, 9 juin 2016

Annexes

Bibliographie

  • Maurice Raynal, Anthologie de la peinture en France de 1906 Ă  nos jours, Éditions Montaigne, Paris, 1927.
  • Florent Fels, Terechkovitch, Éditions Le Triangle, Paris, 1928
  • Louis ChĂ©ronnet, Kostia Terechkovitch, Éditions Sequana, Julliard, Paris, 1943
  • Maximilien Gauthier, Constantin Terechkovitch, Éditions Pierre Cailler, Genève, 1948
  • Gisèle d'Assailly, Avec les peintres de la RĂ©alitĂ© poĂ©tique, Julliard, Paris, 1949.
  • Jean-Paul Crespelle, Terechkovitch, collection Les Grandes Monographies, Éditions Pierre Cailler, Genève, 1958.
  • Raymond Nacenta, The School of Paris - The painters and the artistic climate of Paris since 1910, Oldbourne Press, Londres, 1960.
  • AndrĂ© Dunoyer de Segonzac et Jean-Paul Crespelle, Paintings by Constantin Terechkovitch, Éditions Acquavella Galleries, New York, 1961.
  • Jean Paul Crespelle, Montpparnasse vivant, Hachette, Paris, 1962.
  • RenĂ© Huyghe, de l'AcadĂ©mie française et Jean Rudel, L'art et le monde moderne, Larousse, 1970.
  • Georges Vigne Terechkovitch, collection Les MaĂ®tres de la peinture moderne, Éditions Flammarion, 1972.
  • Fernand Mourlot (prĂ©face de Jacques PrĂ©vert, Souvenirs et portraits d'artistes, A.C. Mazo, Paris, 1972.
  • Sanjiro Minamikawa, Ces maĂ®tres dans leur atelier, Asahi Sonorama, Japon, 1980.
  • Lydia Harambourg, L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des peintres, Ides et Calendes, 1993.
  • Paul Morand, Claude Roger-Marx et François Daulte, Les peintres de la RĂ©alitĂ© poĂ©tique, collection « Ă‰coles et mouvements Â», La Bibliothèque des arts, 1994.
  • GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂĽnd, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂĽnd, 2001.
  • Richard R. Brettell, Paul Hayes Tucker et Nathalie H. Lee, Nineteenth and twentieth century paintings in the Richard Lehman Collection, Metropolitan Museum of Art/Princeton University Press, 2009.
  • France Terechkovtich, Terechkovitch, lithographe, Éd. La Bibliothèque des Arts, 2010, (ISBN 978-2-88453-155-9).
  • Philippe-Alexandre Pierre, « Constantin Terechkovitch, lithographe du bonheur de vivre », in Nouvelles de l'estampe, no 237, 2011, p. 79-80.
  • Ouvrage collectif, Les peintres de la RĂ©alitĂ© poĂ©tique, Éditions Grand Sud, Albi, 2011.
  • Cyril Dumas, Les peintres de la RĂ©alitĂ© poĂ©tique, Maison Cazenave, 2016.

Liens externes

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