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André Dunoyer de Segonzac

André Albert Marie Dunoyer de Segonzac, né le à Boussy-Saint-Antoine (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne) et mort le à Paris, est un peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français.

André Dunoyer de Segonzac
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
André Albert Marie Dunoyer de Segonzac
Nationalité
Française
Activité
Formation
Maître
Représenté par
Mouvement
Famille
Père
Louis Dunoyer de Segonzac (d)
Mère
Amélie Persil (d)
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 10001-10003, 3 pièces, -)[1]

On retient qu'« il apparut, dès 1918, comme le principal représentant du réalisme traditionnel »[2].

Biographie

Honoré Daumier, Le Père-Scie

André Dunoyer de Segonzac naît le à Boussy-Saint-Antoine[3] - [4], du mariage de Louis Dunoyer de Segonzac (1843-1937), officier de marine, et Clémence Amélie Persil (1854-1918). Côté paternel, il est issu d'une famille de la noblesse française d'extraction (1558), originaire du Quercy[5].

Il a pour arrière-grand-père maternel Jean-Charles Persil qui fut garde des sceaux du roi Louis-Philippe Ier et qu'Honoré Daumier caricatura sous le sobriquet de Père-Scie[6].

Jeunesse et formation

Il passe la plus grande partie de sa jeunesse dans son village natal à propos duquel Jean Vallery-Radot restitue des réminiscences durables : « L'Yerres traversait la propriété de sa grand-mère. Cette charmante petite rivière qu'ombragent des saules et des aulnes demeurera liée à ses souvenirs d'enfance. Il n'oubliera pas les reflets du ciel éclairant de manière intermittente l'eau qui courait sous les arbres. Plus tard, il saura rendre ces délicats effets, car l'eau et l'arbre demeureront à jamais ses thèmes de prédilection »[7]. Il est « médiocre élève » du lycée Henri-IV à Paris où « il croque déjà les professeurs sur les copies de version latine »[8] - cette vocation précoce décevra l'ambition parentale de le destiner à Saint-Cyr[9] - et où il rencontre Gus Bofa qui restera un de ses proches.

En 1900, il est élève libre de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. En 1903, parallèlement à l'étude du malinké qui, à l'École nationale des langues orientales, lui vaudra une licence en dialectes soudanais[6], il entre dans l’atelier privé de Luc-Olivier Merson qu'il quitte, en mauvais termes avec ce maître, après son service militaire pour, en 1907, devenir à l'Académie Julian l'élève de Jean-Paul Laurens, puis dispose ensuite d'un atelier à l'Académie de la Palette à Montparnasse, où il reçoit les conseils de Georges Desvallières et Charles Guérin[10] et où lui-même enseignera[9]. Il fait la connaissance de Luc-Albert Moreau et de Jean-Louis Boussingault avec lequel il partage un atelier au 37, rue Saint-André-des-Arts[9]. C'est aux côtés de ces deux derniers qu'il va « participer à un mouvement que Bernard Dorival va qualifier de néo-réaliste, s'opposant aussi bien à la tradition académique qu'aux courants d'avant-garde, sans toutefois posséder "une doctrine explicitement formulée »[11]. Ses premiers dessins sont publiés en 1908 dans La Grande revue et Le Témoin, hebdomadaire créé par son ami Paul Iribe[2].

Le jeune peintre

En 1908, il commence à exposer au Salon d'automne et au Salon des indépendants, avec Paul Signac et Maximilien Luce. Son installation d'alors avenue Sainte-Marie à Chaville (alors en Seine-et-Oise, aujourd'hui dans les Hauts-de-Seine), ville qu'il habitera jusqu'à sa mort[12] - [13], est liée à son attachement à la cité voisine de Versailles dont il évoque lui-même l'ancienneté : « Dès mon enfance, j'ai connu Versailles, ce merveilleux témoignage de l'esprit de France » écrit-il pour souligner que, depuis l'âge de sept ans, il s'y rend chez un oncle conseiller d'État. C'est ainsi qu'il sera considéré que « les artistes formant l'École de Versailles resteront les héritiers de Dunoyer de Segonzac »[14] qui, cependant, continue de travailler dans son atelier parisien, au no 13 de la rue Bonaparte[15].

À partir de cette même année 1908, louant une maison appartenant à Paul Signac, Dunoyer découvre les paysages de Saint-Tropez, auxquels il restera fidèle en y séjournant jusqu'à la fin de sa vie. Paul Jamot situe là, puisque sa peinture d'avant 1898 demeurait confinée dans la nature morte, l'inauguration de sa peinture de paysages[6] et Pierre Cabanne restitue : « Luc-Albert Moreau et André Villeboeuf viennent l'y rejoindre. Il ne la quitte maintenant que devant l'invasion bruyante et colorée de l'été. Léon-Paul Fargue l'y voit vivre[16] dans cette maison du "Maquis" que, de fait, avec Luc-Albert-Moreau et André Villeboeuf, il a acheté à Charles Camoin (il y aura pour voisine Colette qui, dans ses livres, l'appellera « le grand Dédé » et chez qui il gravera les planches de La Treille musicale[7]), sous les oliviers ou le long des vignes dont il fera les paysages gravés de ses Géorgiques, sur les plages où des multitudes de corps se rôtissent au soleil et qu'il contemple "de son œil d'oiseau endormi" »[17]. Pour le reste, il mène une véritable vie de nomade, à la recherche du motif surtout à travers l’Île-de-France, la vallée du Grand Morin, Feucherolles, Chennevières-sur-Marne, Guyancourt, etc.

En 1910, il se lie d'amitié avec le couturier Paul Poiret et rencontre Max Jacob, Raoul Dufy et Maurice de Vlaminck. Il brosse les décors des fêtes données par Paul Poiret comme, avec Raoul Dufy, ceux de la « Mille et deuxième nuit » dans les jardins du Faubourg Saint-Honoré, ou ceux de la « soirée des Butard » où, dans les bois de Vaucresson, dansa Isadora Duncan[7].

De 1910 à 1914, il voyage en Italie, en Espagne, en Afrique du Nord, et s’intéresse au sport et à la danse (dessins des Ballets russes d’Isadora Duncan, 1911, Les Boxeurs 1910) à propos desquels Dunoyer de Segonzac restitue lui-même que, de tous les sports, c'est de fait la boxe qui l'a le plus passionné : « j'allais aux grands combats, salle Wagram, à l'Hippodrome et à la Grande Roue, mais j'affectionnais particulièrement une salle modeste : Les Arènes de Boxe où paraissaient les débutants dans de petits matches à quatre à six rounds maximum »[18]. Il est alors, avec Roger de La Fresnaye et Luc-Albert Moreau, bel et bien situé dans la mouvance cubiste dont il se désolidarisera rapidement[19]. De fait, dans sa visite du Salon des indépendants de 1914, André Salmon observe « une tentative de renouveau du cubisme » qu'il évoque sous l'appellation de « naturalisme organisé » et qu'il situe, proche de Roger de La Fresnaye, autour d'André Lhote, André Dunoyer de Segonzac et Luc-Albert Moreau[20].

Première Guerre mondiale

De 1914 à 1918, mobilisé en tant que sergent au 353e régiment d'infanterie, il fait la guerre durement, avant d’être affecté dans une section camouflage ddu Groupe d'armées du Nord, puis de commander celle de la 3e armée[7] : il dirige l'atelier de camouflage d'Amiens, puis celui de Noyon, se spécialisant dans la pose des faux arbres[21] - [22] et ayant sous ses ordres le sculpteur Charles Despiau (le buste de Dunoyer de Segonzac que celui-ci exécutera en 1943-1944 témoignera de leur amitié pérenne[23]), les peintres Charles Dufresne, Charles Camoin, Jean Puy et Jean-Louis Boussingault qui, avec lui, Jean Marchand et Luc-Albert Moreau, dans une revendication commune de l'héritage de Gustave Courbet, forment le groupe de « la bande noire »[9].

Il exécute de nombreux dessins de guerre, précieux par leur valeur artistique et documentaire, qui sont largement publiés dans Le Crapouillot et dans L'Élan, revue fondée par Amédée Ozenfant[7] et où celui-ci ajoute son propre commentaire : « devant la lucidité de ces lignes, comment imaginer que l'auteur est lui-même un soldat, qu'il se bat, et que la même main, en des instants consécutifs. a commandé l'attaque et construit ce contour ? Admirons cette force qui est la force française »[24].

André Dunoyer de Segonzac, perçoit Hadrien Viraben un siècle plus tard dans l'étude qu'il consacre à ce second périodique, « prisonnier d'une nouvelle manière de combattre, donne à la réalité du front un aspect qui, sans être sanglant, n'en est pas moins pesant et anxiogène ». Ses dessins ne sont pas la dénégation de massacres que d'autres saisissent par la photographie, mais « proposent une lecture plus humaine et plus calme du front, sans être pourtant parfaitement sereine. Face au reportage et à l'anonymat des photographes, Segonzac témoigne de l'identité des hommes avec lesquels il partage l'expérience du front »[19].

L'après-guerre

Dès 1919, année où il s'initie à l'eau-forte afin d'illustrer Les Croix de bois de Roland Dorgelès[10], il figure de nouveau dans de très nombreuses expositions, dont les principaux salons parisiens. Ses premiers paysages à l'aquarelle datent de 1920[10].

En 1921, il rencontre Paul Valéry, Léon-Paul Fargue, Valéry Larbaud et Jean Cocteau[10]. En 1928, il fait un voyage aux États-Unis où il rencontre un vif succès. En 1930, il se lie d’amitié avec André Derain.

Il est membre du comité d'honneur de l'Association du foyer de l’abbaye de Royaumont et président de la Société des peintres-graveurs français.

Sous l'Occupation, il participe, en novembre 1941 à un « voyage d’études » en Allemagne, organisé par Arno Breker, acceptant, comme d'autres artistes parmi les plus renommés, de partir visiter les hauts lieux de la culture allemande ainsi que des ateliers d’artistes[25] - [26] - [27].

En 1947, il est élu membre de la Royal Academy de Londres. À partir de 1951, ses œuvres peintes et gravées font l'objet d'expositions multiples en France, en Europe et aux États-Unis. De nombreuses études lui sont consacrées.

Mort et postérité

Quittant ce monde dans une mort douce le - « Dunoyer de Segonzac est mort ce matin dans l'ignorance qu'il trépassait. La fin que lâchement je me souhaite » note ce jour-là son ami Michel Ciry[28] -, l'artiste est inhumé au cimetière marin de Saint-Tropez auprès de l'actrice Thérèse Dorny (1891-1976) qu'il avait épousé le [29].

On peut être surpris de voir André Dunoyer de Segonzac, après sa mort, situé par certains historiens de l'art dans le courant expressionniste. Ainsi en va-t-il en 1980 de Hans L.C. Jaffé qui retient rétrospectivement que « l'expressionnisme » des années qui suivirent la Première Guerre mondiale eut peu d'influence en France. En dehors de Marcel Gromaire, avec ses compositions solidement construites, aux couleurs sombres, le principal représentant de cette tendance en France fut Dunoyer de Segonzac. Le paysage fut son thème de prédilection, mais, au lieu des touches extatiques de couleur qui caractérisaient les Fauves, au lieu de la véhémence passionnée de Chaïm Soutine, on remarque dans ses tableaux une atmosphère opprimante et lourde qui les rattache aux écoles nordiques. Segonzac s'efforça de faire revivre un style classique fondé sur le retour à Paul Cézanne, mais son tempérament romantique et nordique imprima à son œuvre le sceau de sa propre personnalité[30].

En 1985, [Georges Charensol préfère retenir que l'œuvre d'André Dunoyer de Segonzac se situe tout simplement « hors du temps », s'en justifiant par le constat que, pour l'artiste, il n'était pas « question de remettre en cause l'impressionnisme, le divisionnisme, le symbolisme, le fauvisme, le cubisme, les multiples formes d'art abstrait. Segonzac les a connus, comme tous les peintres de sa génération, mais, seul ou presque, il a refusé l'influence du cubisme. C'est ce refus qui fait de lui une des personnalités majeures de l'histoire de notre temps »[31].

Michel Charzat, constatant pour sa part en 2021 que le nom d'André Dunoyer de Segonzac, qui « était sans doute l'un des peintres français les plus connus et les plus admirés du XXe siècle », n'est plus, un demi-siècle après sa mort, « retenu que par une génération de collectionneurs de gravures et de livres illustrés », retient cependant que, « célèbre dans les années 1920-1025, Dunoyer de Segonzac reste une figure incontournable de la peinture française. Associé à André Derain et Henri Matisse avec lesquels il forme le trio des maîtres de la peinture française contemporaine, figure "contraire" de Pablo Picasso, comme se plaisait à le définir Claude Roger-Marx, il en a été le parfait contemporain et ami. Son art ne s'est intéressé que furtivement au cubisme et à l'abstraction et reste marqué par le goût de la figuration commun à toute une génération d'artistes européens de l'entre-deux-guerres. Sa peinture s'impose comme l'une des plus représentatives du XXe siècle, par la somme des éloges reçus et par sa diffusion dans le monde entier, même si l'homme reste peu connu »[32].

Ĺ’uvre

À peu près indifférent aux révolutions esthétiques contemporaines, Dunoyer de Segonzac entreprend, avec ses amis Jean-Louis Boussingault et Luc-Albert Moreau, de ressusciter le réalisme de Gustave Courbet en exécutant, par la peinture à l'huile qu'il ne pratiquera plus qu'épisodiquement, au bénéfice de l'aquarelle à partir de 1925, des natures mortes, des nus, des paysages, « à partir de compositions de l'ensemble plastiquement structurées et d'un dessin des parties synthétique et énergiquement cerné. Il s'élaboré là une technique personnelle par épaisses couches pigmentaires superposées, maçonnées au couteau… Il utilise alors une gamme sobre et chaude d'ocres, de terres et de bruns généralisée, valorisée de bleus et de verts sombres et froids, aux forts contrastes entre clairs et ombres, pour après 1919 éclaircir notablement l'austérité de sa palette » [10]. Pour Claude Roger-Marx, « pas plus qu'on ne saurait séparer les travaux du peintre de ceux du graveur et du dessinateur et de l'aquafortiste, on ne saurait diviser l'œuvre en époques. Tant de constance dans le sentiment, dans l'exécution, dans le choix des thèmes, risque de laisser insatisfaits ceux qui aiment par-dessus tout qu'on les brusque ou qu'on les déconcerte »[33].

Il donne sa définition de l'art dans l'une de ses lettres au peintre Maurice Boitel où il écrit, dans les années 1950 : « Je n'ai pas oublié la période héroïque des indépendants — quand nous étions groupés autour de Paul Signac, du charmant et vaillant Maximilien Luce — dans ces baraques où l'Art vivant et authentique se groupait en dehors des formules académiques — ou des tendances littéraires et systématiques — qui devaient aboutir à cette esthétique abstraite dont crève la peinture. »

InitiĂ© Ă  la gravure par Jean Émile Laboureur, il rĂ©alisa près de 1 600 cuivres de 1919 Ă  1970[34].

Dessin et gravure de portraits

On doit à André Dunoyer de Segonzac les portraits de Paul Signac[35], Francis Carco[36], André Gide[37], Jules Romains, Marcel Proust sur son lit de mort[38], Colette[37], Thérèse Dorny[6], Paul Léautaud, André Dignimont, Léon-Paul Fargue[37], Henri Mondor[39] - [40].

On ne connaît de l'artiste, ce dont il s'est justifié en disant que son physique ne l'intéressait pas, qu'un seul autoportrait, daté 1925[36].

Contributions bibliophiliques

Décors de théâtre

Cinéma

André Dunoyer de Segonzac joue son propre rôle dans Donne-moi tes yeux, film de Sacha Guitry en 1943.

Auteur

Préfacier

  • RenĂ© Blaise et Sabine Gervais, CrĂ©cy-en-Brie et la vallĂ©e du Morin, imprimerie Gruot et Bonne, CrĂ©cy-en-Brie, 1955.
  • Paul NoĂ«l, Au fil des jours, Imprimerie nationale, Paris, 1959.
  • Louis SĂĽe, Chefs-d'Ĺ“uvre du XXe siècle et de l'Ă©poque fauve, musĂ©e de l'Annonciade, Saint-Tropez / Art et Style, Paris, 1959.
  • Pierre Cailler, Catalogue raisonnĂ© de l'Ĺ“uvre gravĂ© et lithographiĂ© d'Aristide Maillol, Ă©ditions Pierre Cailler, Genève, 1965.

André Dunoyer de Segonzac a également préfacé des catalogues d'expositions : René Durey, André Planson (peintures) et Raymond Martin (sculptures), Musée Galliera, Paris, 1960 ; Guy-Pierre Fauconnet, musée Alfred-Bonno, Chelles, novembre-décembre 1960 (co-préfacé avec Jean Cocteau et Jacques Fauconnet) ; Jean Commère, galerie David et Garnier, Paris, 1961 ; Jean Marchand, galerie René Drouet, Paris, 1961 ; Herbert Lespinasse, Bibliothèque d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris, 1964 (co-préfacé avec Julien Cain et Suzanne Dameron, 1964 ; Toulouse-Lautrec - Elles, galerie Berès, Paris, 1964 ; Yves Brayer, galerie de Paris, Paris, 1965 (co-préfacé avec Gérard Bauër), Michel Ciry, galerie Le Griffon, Lyon, 1965 (co-préfacé avec François Mauriac) ; Hommage à André Warnod, galerie Charpentier, Paris, 1965 (co-préfacé avec Pierre Brisson).

Collections publiques

Drapeau de l'Australie Australie

Drapeau du Canada Canada

  • Ottawa, MusĂ©e des beaux-arts du Canada[45] :
    • Fernande, les mains croisĂ©es, estampe.
    • La moissonneuse debout, estampe.
    • La ferme Ă  l'Aire l'après-midi, estampe, 1926.
    • Paysage près de Saint-Tropez, dessin, vers 1947.

Drapeau du Danemark Danemark

États-Unis

France

Drapeau de l'Iran Iran

Drapeau du Japon Japon

Royaume-Uni

Drapeau de l'Uruguay Uruguay

Collections privées

Drapeau de la Belgique Belgique

États-Unis

France

Royaume-Uni

Expositions

Pavillon Marsan, Paris, 1939
Royal Academy, Londres, 1959, 1982

Expositions personnelles

Expositions collectives

Armory Show, New York, affiche, 1913

Citations

Dits d'André Dunoyer de Segonzac

  • « Ma conception de la gravure est assez proche de celle que j'ai du dessin. C'est une rĂ©action spontanĂ©e et directe devant la vie, le paysage, le mouvement, la lumière. L'eau-forte a Ă©tĂ© pour moi un complĂ©ment du dessin, elle en est la sĹ“ur. » - AndrĂ© Dunoyer de Segonzac[104]
  • « Le graveur doit se pĂ©nĂ©trer de l'esprit du livre et, avant tout, en crĂ©er l'atmosphère. C'est pour retrouver celle-ci que j'ai toujours vĂ©cu les livres que j'ai illustrĂ©s. » - AndrĂ© Dunoyer de Segonzac[11]
  • « MĂŞme dans l'obscuritĂ© d'une salle de spectacle, j'ai gravĂ© directement sur cuivre - guidĂ© par la seule luminositĂ© du brillant de la taille sur la planche noircie - des scènes de music-hall, ou des spectateurs dans les loges ou dans la salle. » - AndrĂ© Dunoyer de Segonzac[7]

RĂ©ception critique

  • « Dunoyer de Segonzac a beaucoup travaillĂ©. Il observe plus encore et la loyautĂ© n'est pas chez lui qu'une qualitĂ©. Elle est la première de ses qualitĂ©s et quand nous feuilletons ses albums consacrĂ©s Ă  la Danse, nous comprenons combien un peintre qui possède Ă  ce point son dessin puisse et doive passer parmi les premiers de ses contemporains pour un jeune maĂ®tre capable de rĂ©aliser bientĂ´t l'Ĺ“uvre pour laquelle il est nĂ©. » - Francis Carco[105]
  • « Il ne faut pas hĂ©siter Ă  placer Dunoyer de Segonzac au premier rang des artistes de notre Ă©poque. Il s'avère comme un des plus importants. Il s'impose comme un des mieux douĂ©s, comme un de ceux dont la vision personnelle sait renouveler l'apparence des ĂŞtres, des sites et des choses, pour nous montrer, sous une facette nouvelle, un des aspects de leur multiple et Ă©ternelle beautĂ©. » - RenĂ©-Jean[106]
  • « Tout dans cette Ĺ“uvre est fait d'emportement. Point de spĂ©culations transcendantes ni de grands chocs d'imagination. L'artiste est tendu dans son effort pour voir et pour sentir. PrĂ©occupation trop intense pour permettre d'Ă©laborer des thĂ©ories sur l'objet mĂŞme de cette vision et de cette sensation. C'est le besoin de se toujours rapprocher de l'expression directe qui a permis Ă  Dunoyer de Segonzac de maintenir, au milieu des donnĂ©es si complexes de l'art contemporain, l'harmonie et l'unitĂ© de son effort. » - Christian Zervos[107]
  • « On savait, bien entendu, que Segonzac Ă©tait, de toute sa gĂ©nĂ©ration, celui dont on pouvait envisager l'avenir avec le plus de confiance. La marche rĂ©gulière de ce talent fort et sain en Ă©tait la meilleure preuve. Mais qu'il y eĂ»t en lui de quoi nous prĂ©senter un pareil ensemble, voilĂ  ce qu'on n'osait pas espĂ©rer. Car il ne faut pas hĂ©siter Ă  le dire : cette exposition est un Ă©vĂ©nement artistique dont l'importance est capitale. Segonzac n'est pas seulement un bel artiste, c'est un grand artiste. » - François Fosca[108]
  • « Son Ĺ“uvre gravĂ© est plein de charme, de variĂ©tĂ© et de libertĂ© : il suffirait Ă  la gloire d'un artiste. Quelques-unes de planches pour Bubu de Montparnasse sont exĂ©cutĂ©es au grattoir, ce qui donne un mĂ©tier gras et colorĂ©, des effets de lithographie associĂ©s Ă  ceux de l'eau-forte ordinaire. Partout des types vivants, des silhouettes d'une vĂ©ritĂ© saisissante et cependant inattendue, dĂ©finies d'un trait incisif. Cette vĂ©ritĂ© est de la mĂŞme espèce que celle des tableaux, fort au-dessus d'un rĂ©alisme terre Ă  terre oĂą d'aucuns voudraient enfermer notre artiste. Il a vu, il a senti, et, devant son imagination, une vision a surgi, combinant, selon un dosage que la critique ne peut mesurer, ce que la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure offre Ă  l'artiste et ce que l'artiste, de son intĂ©rieur, lui rend. C'est cette vision qu'il nous impose, soit, dans le dessin, par la surprise d'une impression fraĂ®che et vive, soit, dans la peinture, par le magnĂ©tisme d'une Ă©laboration lente et mĂ©ditĂ©e. Quand l'artiste est de la race des grands, c'est cette vision que nous appelons encore la vĂ©ritĂ©. » - Paul Jamot[6]
  • « Une probitĂ© insolite par ces temps de tricherie. Personne, au zĂ©nith de la crĂ©ation contemporaine, ne tĂ©moigne actuellement d'une aussi totale loyautĂ©. Très noble artiste que ce seigneur terrien rompu aux salons mais aimant ses galoches. Ĺ’uvre dionysiaque oĂą l'amour de la vie supplante la pensĂ©e. Hymne paĂŻen que l'intensitĂ© de sa ferveur rapproche d'une adoration religieuse. » - Michel Ciry[94]
  • « Ce qu'il y a d'abord de saisissant chez lui, c'est l'unitĂ© d'une carrière oĂą pourtant les moyens d'expression sont particulièrement nombreux. Tous les thèmes l'intĂ©ressent, et aussi toutes les techniques, celles de l'aquarelle, de l'huile, de la gravure ; au surplus il restera toujours le plus Ă©blouissant des dessinateurs. Celui qui dĂ©bite par Isadora Duncan illustrera bientĂ´t L'Éducation sentimentale, puis, continuant cette passionnante enquĂŞte Ă  travers un pays de France qui fait de son Ĺ“uvre d'aquarelliste une des plus admirables de notre temps, il rĂ©flĂ©chira pendant de longues annĂ©es Ă  un des ensembles les plus mĂ»ris, les plus riches de pensĂ©e : les planches qui illustrent les GĂ©orgiques de Virgile. Il mène ainsi de front les travaux les plus variĂ©s, et on peut affirmer que l'Ĺ“uvre du dessinateur soutient celle de l'aquarelliste, qui, Ă  son tour, Ă©paule celle du graveur et du peintre… En suivant la tradition de Gustave Courbet autant que celle de Paul CĂ©zanne, il donne aux divers Ă©lĂ©ments d'un paysage les solides assises qui dont sa grandeur. » - Jean Alazard[109]
  • « Qu'il ait peint le rĂ©el en rĂ©aliste, soucieux de respecter la vĂ©ritĂ© tangible, sans la dĂ©former, sans en proposer mĂŞme une interprĂ©tation subjective Ă  l'excès, on ne saurait s'en Ă©tonner… Mais voici qu'Ă  ĂŞtre animĂ©es par cette intention rĂ©aliste, les Ĺ“uvres de Segonzac en finissent par prĂ©senter un aspect Ă©loignĂ© des apparences extĂ©rieures. Ses empâtements uniformes donnent Ă  tout - eau, terre, arbres, chair humaine - ce mĂŞme grain pulpeux et lourd qu'il recherche pour d'autres motifs encore : amour de l'artisanat, sans doute, et du tableau beau en soi, mais goĂ»t de la construction aussi, amour du permanent et de l'universel, besoin, enfin, du style et de la tenue… Son goĂ»t du style, d'un style un peu crispĂ© Ă  force d'ĂŞtre voulu, au moins dans ses peintures, et auquel il accède avec plus d'aisance dans ses lavis et dans ses aquarelles qui ne sont, Ă  la vĂ©ritĂ©, que des lavis rehaussĂ©s de quelques tons, tous très sobres. C'est lĂ  que s'affirment le mieux ses qualitĂ©s les meilleures : largeur et autoritĂ© d'un dessin qui n'en demeure pas moins lĂ©ger et laisse frĂ©mir dans la lumière d'argent les formes cependant robustes et dĂ©finies ; fougue rĂ©flĂ©chie d'une facture assez Ă©laborĂ©e pour sembler spontanĂ©e ; vĂ©ritĂ© d'une vision qui se veut objective, mais n'en parvient pas moins Ă  la poĂ©sie, une poĂ©sie faite d'accord avec les choses de la nature, les forces de la nature, Ă©lĂ©mentaires et Ă©ternelles, la permanence de la vie universelle et toujours singulière. » - Bernard Dorival[9]
  • « AndrĂ© Dunoyer de Segonzac, gentilhomme terrien de Boussy-Saint-Antoine, marque dĂ©libĂ©rĂ©ment son retour Ă  la nature oĂą la terre, les feuillages drus et les corps nus, dans un mĂŞme Ă©lan, se mĂŞlent Ă  la matière Ă©paisse avec laquelle il triture, laboure et construit son univers. C'est le retour aux "vraies richesses" qui relève de Courbet, de Millet ou de Le Nain, au cours duquel Dunoyer de Segonzac n'a peut-ĂŞtre pas complètement oubliĂ© les leçons de Jean-Paul Laurens, son ancien professeur… Hostile Ă  toute pression extĂ©rieure, Ă  toute thĂ©orie, au risque de paraĂ®tre inactuel, il n'a songĂ© qu'Ă  servir ses dons personnels qui furent Ă©vidents dès 1909 et conformĂ©s en 1933 par le prix Carnegie. Bien que marquĂ© par un certain fauvisme fr la forme, il limite sa palette Ă  des teintes spartiates, oĂą l'on trouve, en particulier, des ocres, des terres qui reprĂ©sentaient son amour pour les rĂ©alitĂ©s solides Ă  cĂ´tĂ© de l'animation des cadmiums. Il fut - quels que soient le thème choisi et le lieu, picturalement transposĂ© - soucieux de ne pas crĂ©er de dissonances, de ne pas disperser les formes essentielles qu'il entendait traduire dans sa toile. Pour lui, la qualitĂ© pictuale se trouve non dans l'Ă©clat, mais dans la densitĂ©, non dans les contrastes et la violence, mais dans l'unitĂ©. » - RenĂ© Huyghe de l'AcadĂ©mie française et Jean Rudel[110].
  • « En 1918, quelques artistes sincères, recherchant le calme après la tempĂŞte et faisant fi de toutes Ă©tiquettes, gravent loyalement ce qu'ils ont sous les yeux ; ce sont les rĂ©alistes. Le plus grand de tous, le gĂ©nial Dunoyer de Segonzac, cĂ©lèbre les horizons du Midi Ă  Saint-Tropez dans les remarquables eaux-fortes de la Ferma Ă  l'aire. Il chante aussi l'ĂŽle-de-France dans les cĂ©lèbres Paysages du Morin. Il a conservĂ© le souvenir de ses amis dans les portraits gravĂ©s de Colette, LĂ©on-Paul Fargue et AndrĂ© Gide. De sa première Ă  sa dernière Ĺ“uvre, Segonzac reste Ă©gal Ă  lui-mĂŞme. Artiste de plein air, il emporte ses cuivres sur le terrain et il grave, comme un autre dessinerait, saisissant directement et d'instinct ce qui doit ĂŞtre dit. Segonzac peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme un des plus grands aquafortistes du XXe siècle. » - Eugène Rouir[37]
  • « Aussi peu soucieux de conformisme que d'anticonformisme, il s'est toujours tenu Ă  l'Ă©cart des prĂ©occupations des peintres de sa gĂ©nĂ©ration, restant fidèle aux spectacles de la vie quotidienne et de la nature, comme on peut le constater en Ă©tudiant son Ĺ“uvre qui, selon Élie Faure, est "sensualitĂ© directe, totale, intelligente, Ă©prise des arabesques expressives que chargent la sève et le sang, mouvement des fonds et des formes vers l'unitĂ© globale et remuante de l'objet"… ComparĂ© Ă  celui d'autres graveurs plus dĂ©formateurs techniquement et visuellement, Ă©crira Jean Bouret, l'art de Dunoyer de Segonzac reste traditionnel ; il enclĂ´t nĂ©anmoins un ton de modernitĂ© qui ne trompe pas. Il a aussi pour lui une grande qualitĂ© : sa jeunesse d'Ă©motion et d'expression. » - Les Muses - EncyclopĂ©die des arts[11]
  • « Il s'est toujours senti solidaire de Camille Corot, de Gustave Courbet, de Johan Barthold Jongkind et des grands Impressionnistes que la galerie Durand-Ruel fut la toute première Ă  deviner et Ă  soutenir hĂ©roĂŻquement. Ă€ l'inverse des habiles et des incertains passant de vĂ©ritĂ© en vĂ©ritĂ© et de style en style pour renaĂ®tre, mĂ©connaissables, de leurs cendres, dĂ©jĂ  avant la Grande Guerre, Segonzac s'Ă©tait trouvĂ© sans presque avoir eu Ă  se chercher. Son aristocratie foncière, sa rĂ©sistance Ă  tout ce qui est mode, attitude, maniĂ©risme, l'ont prĂ©servĂ© des faux pas et des volte-face. L'âme aussi limpide que le regard, cĹ“ur solide qu'aucune sensiblerie n'Ă©gare, dessiner, graver, peindre, il ne connut jamais d'autre raison d'ĂŞtre ; c'est lĂ  le meilleur moyen pour lui d'oublier, si Ă©merveillĂ© qu'il fĂ»t par elle, le peu qu'est la vie. Cet ennemi des honneurs et de toute consĂ©cration offisielle n'usa de son charme, de sa fantaisie d'observation, de sa sociabilitĂ©, que pour protĂ©ger sa solitude, autrement dit son travail… C'est en diffĂ©renciant les tons et les valeurs les plus rapprochĂ©es - quelque procĂ©dĂ© dont il use - que Segonzac s'est surpassĂ©. Toute bonne peinture est, pour citer un mot qu'il aime, faite avant tout de tenue et de retenue, et non des contrastes, des provocations, des dĂ©saccords oĂą notre Ă©poque dĂ©saxĂ©e a cru trop souvent voir les signes de la puissance et de l'originalitĂ©. » - Claude Roger-Marx[33]
  • « Sans abandonner complètement la peinture Ă  l'huile, Dunoyer de Segonzac s'orientera de plus en plus vers l'aquarelle, le dessin et l'illustration. Maniant avec une science consommĂ©e l'aquarelle Ă  laquelle il mĂŞle volontiers le crayon, la plume et la gouache, il en fera son medium prĂ©fĂ©rĂ©, produisant des Ĺ“uvres ayant une puissance et une ampleur digne de la peinture Ă  l'huile. Le dessinateur n'est pas moins important, car dès 1909, Dunoyer de Segonac s'est intĂ©ressĂ© au monde de la danse (Nijinsky, Isadora Duncan[60], Ida Rubinstein, Ă  celui du cirque, celui de la boxe, semant tout au long e sa carrière d'innombrables croquis. Il convient aussi de faire Ă©tat du graveur qui compte parmi les plus importants de notre Ă©poque… Dunoyer de Segonzac compte parmi le petit nombre des peintres qui ont voulu rester fidèles aux leçons du passĂ©. Il y a apportĂ© une robustesse, mais aussi un sens de l'harmonie et de la mesure oĂą ses admirateurs ont voulu voir la persistance d'une certaine tradition française. » - Dictionnaire universel de la peinture - Le Robert[39]
  • « Son univers oscille entre le soleil de Provence et la vie parisienne, entre l'Afrique, l'Espagne et l'Italie. Autant de thèmes d'inspiration que l'on retrouve dans l'Ĺ“uvre d'un peintre qui crie sa passion de la terre et le bien-ĂŞtre qu'il Ă©prouve Ă  s'en sentir le maĂ®tre respectueux. Dunoyer de Segonzac Ă©rige ce qu'il appelle la "tenue" en principe essentiel de l'Ĺ“uvre d'art. Il s'agit d'ĂŞtre capable de dominer son sujet, d'attribuer Ă  chaque chose son importance. C'est de la "tenue" que viennent le rythme, l'harmonie, et cette satisfaction complète dont l'essentiel de ses Ĺ“uvres tĂ©moigne. » - Patrick-F. Barrer[111]
  • « Il se situe dans l'histoire de l'art moderne comme le peintre le plus classique et le plus strictement indĂ©pendant au sens du terme de l'École de Paris entre les deux guerres : hors des modes, il a toujours accompli son Ĺ“uvre et mĂŞme sa carrière sans se soucier des diffĂ©rents mouvements qui s'Ă©chafaudaient autour de lui. Pas d'Ă©volution non plus : on aurait tort de chercher Ă  distinguer chez lui des pĂ©riodes. Il s'Ă©panouit au contact direct de la nature ("Segonzac ne peut rĂŞver que face au motif et l'Ĺ“il grand ouvert" disait Claude Roger-Marx), reprenant sans cesse ses thèmes favoris : la rivière, l'arbre, la ferme, l'oliveraie, le village et son Ă©glise, dans des harmonies de verts de bleus et d'ocres. Ses tons sourds, aux valeurs rapprochĂ©es, exaltent les contours d'un paysage, d'un nu, d'une nature morte. Segonzac les fait vibrer avec plus de bonheur dans ses aquarelles que dans ses toiles, si l'on excepte ses huiles signĂ©es avant 1920, chefs-d'Ĺ“uvre de robustesse paysanne et sensuelle. » - GĂ©rald Schurr[112]

Prix et distinctions

Prix

Distinctions

Hommages

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom DUNOYER DE SEGONZAC A. (consulté le )
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  29. Cimetières de France et d’ailleurs – Saint-Tropez.
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  31. Georges Charensol, « Dunoyer de Segonzac au musée Marmottan », Revue des Deux Mondes, avril 1985, pp. 450-455.
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  33. Claude Roger-Marx, Dunoyer de Segonzac - Soixante années de peinture, Galerie Durand-Ruel / imprimerie Busson, Paris, 1972.
  34. Aimée Lioré et Pierre Cailler, Catalogue de l'œuvre gravé de Dunoyer de Segonzac, 8 volumes, 1.595 numéros décrits, éditions Pierre Cailler, Genève, 1959.
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  44. Galerie d'art de Nouvelle-Galles du Sud, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  45. Musée des beaux-arts du Canada, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  46. University of Michigan Museum of Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
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  48. Musée d'art Nelson-Atkins, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  49. Musée Hammer, "Fernande" par André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  50. Musée Hammer, '"Chêne-liège en hiver" par André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  51. Metropolitan Museum of Art, "Le bouquet" dans les collections.
  52. Metropolitan Museum of Art, "La bouteille de vin" dans les collections.
  53. Museum of Modern Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  54. Fred Jones Jr. Museum of Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  55. Philadelphia Museum of Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  56. Mildred Lane Kemper Art Museum, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  57. Musée des Beaux-Arts de San Francisco, "Le gros chêne à Chaville" dans les collections.
  58. Musée des Beaux-Arts de San Francisco, "Un puits ancien" dans les collections.
  59. National Gallery of Art, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  60. National Portrait Gallery, "Isadora Duncan" par André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  61. The Phillips Collection, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  62. Fondation Saint-John Perse, présentation des collections.
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  64. Musée de Grenoble, "Paysage de Saint-Tropez" dans les collections.
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  71. Musée du Louvre, "Les Baliveaux et une vallée où l'on distingue des maisons" dans les collections.
  72. Centre Pompidou, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  73. Musée de l'abbaye de Saint-Claude, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  74. Musée des arts précieux Paul-Dupuy, "Le soldat blessé" dans les collections.
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  77. Musée d'Art de Hiroshima, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  78. Musée Artizon, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
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  80. Fitzwilliam Museum, "Nature morte" dans les collections.
  81. Fitzwilliam Museum, "Paysage aux toits rouges" dans les collections.
  82. British Museum, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  83. Royal Collection Trust, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
  84. Institut Courtauld, "Nature morte aux Ĺ“ufs" dans les collections.
  85. Tate Modern, "Nature morte au chou" dans les collections.
  86. Tate Modern, "Nu au journal" dans les collections.
  87. Tate Modern, "La ferme dans la terre" dans les collections.
  88. Tate Modern, "La route de Grimaud" dans les collections.
  89. Ashmolean Museum, "L'Ă©cluse" dans les collections.
  90. Museo Nacional de Artes Visuales, André Dunoyer de Segonzac dans les collections.
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Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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  • GĂ©rald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
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  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit (article de Jacques Busse), Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs, graveurs, vol.4, GrĂĽnd, 1999 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • Sous la direction de Jean-Louis Ferrier (avec la collaboration de Yann Le Pichon - PrĂ©face de Pontus Hulten), L'aventure de l'art au XXe siècle, Ă©ditions du ChĂŞne, 1999 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • NoĂ«l Coret, Autour de l'impressionnisme - Les peintres de la vallĂ©e de la Marne, La Renaissance du livre, 2000 (consulter en ligne).
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂĽnd, 2001 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • Richard R. Brettell, Françoise Forster Hahn, Duncan Robinson et Janis A. Tomlinson, Nineteenth- en Twentieth-Century European Drawings in the Robert Lehman Collection, Metropolitan Museum of Art, New York/Princeton University Press, Princeton.
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  • CĂ©cile Coutin, Tromper l'ennemi - L'invention du camouflage moderne en 1914-1918, Ă©ditions Pierre de Taillac, 2015.
  • Limore Yagil, Au nom de l'art, 1933-1945 - Exils, solidaritĂ©s et engagements, Fayard, 2015.
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  • Werner Lange (prĂ©face de Mikhail Chemiakine), Les artistes français sous l'Occupation, Ă©ditions Dean, Saint-PĂ©tersbourg, 2017.
  • Michel Charzat, AndrĂ© Dunoyer de Segonzac : la force de la nature, l'amour de la vie, Gourcuff Gradenigo Ă©diteur, 2021 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.

Presse

  • Claude Roger-Marx, « Dunoyer de Segonzac », L'Amour de l'art, mai 1921.
  • Roger Allard, « Dunoyer de Segonzac », La Revue universelle, 1er novembre 1921.
  • Le Crapouillot, , dessin d'AndrĂ© Dunoyer de Segonzac (Nu) en couverture.
  • Jacques de Laprade, « Dunoyer de Segonzac », Beaux-Arts, 25 dĂ©cembre 1936.

Radiophonie

  • Interview d'AndrĂ© Dunoyer de Segonzac, Radio-Nice, 1955, Fonds Archives dĂ©partementales des Alpes-Maritimes, Documents sonores isolĂ©s, 1AV107, mis en ligne le (Ă©couter en ligne).

Filmographie

Iconographie

Liens externes

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