Accueil🇫🇷Chercher

3e armĂ©e (France)

La 3e armée française est une unité de l'armée de terre française qui a combattu durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.

C'est l'une des cinq armées créées et mises sur le pied de guerre par le Grand Quartier général lors du déclenchement du plan XVII en réponse à l’attaque allemande d'.

Création et différentes dénominations

  • 1914 : crĂ©ation de la 3e armĂ©e le , en application du Plan XVII.

Commandement

Chefs de la 3e armée

  • 2 - : gĂ©nĂ©ral Ruffey
  • - : gĂ©nĂ©ral Sarrail
  • - : gĂ©nĂ©ral Humbert
  • - : gĂ©nĂ©ral Humbert
  • 1936-193. : gĂ©nĂ©ral Giraud
  • - : gĂ©nĂ©ral CondĂ©

Chefs d'Ă©tat-major

  • 2 - : gĂ©nĂ©ral Grossetti
  • - : colonel Lebouc
  • - : lieutenant-colonel Tanant
  • - : gĂ©nĂ©ral Bernard
  • - : colonel Benoit

Première Guerre mondiale

La 3e armée de l'armée de terre française était commandée par le Général Ruffey, et comprenait trois Corps d'armée actifs ; les 4e, 5e et 6e, une division de cavalerie et trois divisions de réserve.

4e corps d'armée

Constitué au Mans, il était formé des 7e et 8e divisions d'infanterie.

5e corps d'armée

Constitué à Orléans avec des Parisiens et des cultivateurs du Loiret et de Seine-et-Marne, il pouvait compter sur les 31e et 131e régiments d'infanterie, sur le 46e, le fameux régiment de La Tour-d'Auvergne que commandait le colonel Malleterre.

6e corps d'armée

Il était composé principalement de Parisiens et de Champenois. À côté de régiments comme le 94e de Bar-le-Duc, où dominaient les « sangliers des Ardennes » et les Meusiens du Barrois, le 106e régiment d'infanterie, « le régiment d'acier » de Châlons-sur-Marne, mêlait des Bretons de l'active aux Parisiens et aux Champenois. Ce régiment que commandait, après le colonel Maistre, le colonel Collignon, était un des plus rudement entraînés de l'armée française. Son drapeau portait les noms de Biberach, Gênes, Wagram et Malojaroslawetz.

Éléments d'armée

Artillerie

2e régiment d'artillerie

4e régiment d'artillerie

  • 3 groupes de 120 L
Cavalerie
GĂ©nie
Escadrilles aéronautiques
Divisions de réserve

3e groupe de divisions de réserve

1914

: la subdivision de la 3e armée est constituée à droite de la 3e armée et remplacée le par l'armée de Lorraine.
: mouvement offensif en direction générale d'Arlon.
27 - : défense des passages de la Meuse et des défilés nord de l'Argonne sur le front : Saint-Mihiel, Verdun, Dun-sur-Meuse, Grandpré. Le , le front est étendu à droite jusqu'à Pont-à-Mousson (2e armée) par suite de la dissolution de l'armée de Lorraine.
30 - : offensive et progression sur la ligne Buzancy, Consenvoye, Flabas.
octobre : attaques locales en direction d'Étain et au nord de Verdun. Reprise de Warcq, Saint-Maurice-sous-les-Côtes, Pintheville, Riaville, Champlon, Brabant-sur-Meuse et Haumont-près-Samogneux.
  • : limite droite ramenĂ©e Ă  Maizey (1re armĂ©e).
  • : limite gauche (4e armĂ©e française) ramenĂ©e Ă  l'Aire.
  • dĂ©cembre : attaques françaises sur Vauquois, Boureuilles et le bois des Forges.
: limite droite portée à Kœur-la-Grande (1re armée).

1915

  • : dĂ©placement du secteur vers la gauche de la Meuse (1re armĂ©e) et Ă  l'Aisne.
  • fĂ©vrier - avril : combats journaliers en Argonne ; attaque de Vauquois et de Boureilles les 17 et ; prise de Vauquois le 1er mars.
  • : la place de Verdun (relevant directement du GPE) est la droite de la 3e armĂ©e : mĂŞme limite qu'auparavant.
  • : la 1re armĂ©e (Ă  laquelle la place de Verdun est rattachĂ©e) est Ă  la droite de la 3e armĂ©e ; mĂŞme limite.
  • : rĂ©duction du front Ă  droite jusqu'Ă  BĂ©thincourt (1re armĂ©e).
  • : extension du front, Ă  gauche jusqu'Ă  Massiges (4e armĂ©e).
  • - : fortes attaques allemandes en Argonne.
  • : contre-attaque française.
  • : rĂ©duction du front Ă  gauche jusqu'Ă  l'Aisne (2e armĂ©e introduite sur le front). La RĂ©gion FortifiĂ©e de Verdun est introduite Ă  droite de la 3e armĂ©e.
  • : Ă©lĂ©ments engagĂ©s entre l'Argonne et l'Aisne dans la bataille de Champagne.

1916

  • : limite gauche portĂ©e Ă  l'Aisne (4e armĂ©e), par suite du retrait de la 2e armĂ©e.
  • 1er fĂ©vrier : rĂ©duction du secteur Ă  droite jusqu'Ă  Avocourt (RĂ©gion FortifiĂ©e de Verdun).
  • : la 2e armĂ©e remplace la RĂ©gion FortifiĂ©e de Verdun.
  • : limite droite portĂ©e Ă  la corne sud-est du bois d'Avocourt (2e armĂ©e).
  • : limite droite ramenĂ©e Ă  Avocourt (2e armĂ©e).
  • - : retrait du front, transport Ă  Verberie et Ă  partir du , occupation d'un secteur entre Pernant (5e armĂ©e) et le bois des Loges (10e armĂ©e).
  • - : retrait du front, transport dans la rĂ©gion de Noailles.
  • - : occupation d'un secteur entre le bois des Loges inclus (1re armĂ©e) et Maucourt (10e armĂ©e).
: limite gauche portée à Génermont (10e armée) et le à Biaches en liaison avec l'armée britannique après retrait de la 10e armée.
février : relève progressive par l'armée britannique ; limite gauche ramenée à Génermont (), puis à la route reliant Amiens et Roye.

1917

: extension de la zone d'action (retrait de la 1re armée). Avance jusqu'à la ligne Quincy-Basse (6e armée), Barisis-aux-Bois, Servais, abords ouest de La Fère, Moy, abord ouest de Saint-Quentin (armée britannique).
  • : Ă©lĂ©ments engagĂ©s dans la Bataille du Chemin des Dames vers Coucy, en liaison avec l'attaque de la 6e armĂ©e.
  • : extension du front, Ă  gauche jusqu'Ă  l'Omignon Ă  la suite d'une relève de troupe britannique.

1918

  • 10 - : relève par des Ă©lĂ©ments britanniques entre Pontruet et Urvillers. Le , le reste du secteur passe aux ordres de la 6e armĂ©e. Retrait du front de la 3e armĂ©e.

À partir du , tenue prête à intervenir dans la région de la Somme (région britannique).

  • : Ă  la suite de l'attaque allemande le , le gĂ©nĂ©ral commandant la 3e armĂ©e prend le commandement des forces alliĂ©es entre Barisis-aux-Bois Ă  droite (liaison avec la 6e armĂ©e) et la route reliant Tugny-et-Pont, Dury et Ollezy Ă  gauche (limite de l'armĂ©e britannique). EngagĂ©e dans la première bataille de Noyon (2e bataille de Picardie), jusqu'au repli en combattant entre l'Oise (6e armĂ©e) et le route Nesle, Roye, Montdidier vers le sud de Noyon, de Lassigny et de Montdidier.
  • : introduction de la 1re armĂ©e sur le front Ă  gauche de la 3e armĂ©e, limite route de Nesle, Roye, Montdidier.
  • avril : stabilisation du front sur la ligne Ayencourt (1re armĂ©e), sud de Rollot, sud de Lassigny, Mont Renaud (6e armĂ©e).
: limite droite l'Oise (6e armée).
  • : limite droite (6e armĂ©e) portĂ©e Ă  Varesnes.
  • - : par la suite de l'offensive allemande du sur la 6e armĂ©e (bataille de l'Aisne), repli de la droite de la 3e armĂ©e ; Ă  partir du , violents combats en particulier au mont de Choisy.
  • juin : le , introduction de la 10e armĂ©e Ă  la droite de la 3e armĂ©e, limite Moulin-sous-Touvent.
À partir du , stabilisation de la droite de l'armée sur le front Pontoise-lès-Noyon, Moulin-sous-Touvent.
À partir du , bataille du Matz attaque allemande en direction de Compiègne, entre l'Oise et la voie ferrée Montdidier, Saint-Just-en-Chaussée, puis le contre-attaque française (groupement Mangin) entre Courcelles-Epayelles et Gournay-sur-Aronde.
: limite entre la 3e et la 10e armée reportée sur l'Oise.
: stabilisation sur le front : confluent du Matz, Antheuil-Portes, Courcelles-Epayelles, Domfront.

Seconde Guerre mondiale

La IIIe armĂ©e fut mobilisĂ©e pour occuper la Ligne Maginot au sud du Luxembourg et de la Sarre. CommandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral CondĂ©, elle vit son front s'Ă©tendre avec le transfert de la IVe armĂ©e dans l'Aisne, puis subit l'opĂ©ration « Tiger Â» en juin. EncerclĂ©e en Lorraine par Guderian qui dĂ©ferle vers la Suisse, elle fut contrainte Ă  la reddition mĂŞme si des ouvrages fortifiĂ©s rĂ©sistèrent jusqu'en juillet.

Composition au 10 mai 1940

  • Groupe de bataillons de chars 511
    • 5e bataillon de chars de combat (R 35)
    • 12e bataillon de chars de combat (R 35)
  • Groupe de bataillons de chars 520
    • 23e bataillon de chars de combat (R 35)
    • 30e bataillon de chars de combat (FT)
  • Groupe de bataillons de chars 532
    • 43e bataillon de chars de combat (R 35)

Notes et références

    Voir aussi

    Bibliographie

    Lien externe

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.