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Saint-Just-en-Chaussée

Saint-Just-en-Chaussée est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Saint-Justois et les Saint-Justoises.

Saint-Just-en-Chaussée
Saint-Just-en-Chaussée
La mairie et le monument des frères Hauy.
Blason de Saint-Just-en-Chaussée
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Code postal 60130
Code commune 60581
Démographie
Gentilé Saint-Justois, Saint-Justoises
Population
municipale
6 056 hab. (2020 en augmentation de 0,95 % par rapport à 2014)
Densité 413 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 24″ nord, 2° 25′ 54″ est
Altitude Min. 86 m
Max. 172 m
Superficie 14,66 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Just-en-Chaussée
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
(bureau centralisateur)
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Saint-Just-en-Chaussée
Liens
Site web https://saintjustenchaussee.fr/

    Géographie

    Localisation

    Saint-Just-en-Chaussée est une ville picarde française située à 80 km au nord de Paris, à 28 km à l'est de Beauvais, située dans le département de l'Oise. La ville est une des villes les plus importantes du plateau Picard.

    Relief, paysage, végétation

    Le relief de la commune est celui d'un plateau crayeux entrecoupé par une vallée. La commune s'étend sur 14,7 km2 avec une altitude allant de 86 m à 172 m.

    Hydrographie

    La commune se trouve dans la vallée de l'Arré, affluent de la rive gauche de la Brêche, elle-même affluent de la rive droite de l'Oise.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 671 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 24 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Just-en-Chaussée est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Just-en-Chaussée, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 6 583 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74 %), zones urbanisées (10,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), forêts (6,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), prairies (0,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 940, alors qu'il était de 2 871 en 2013 et de 2 570 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 52,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 46 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Just-en-Chaussée en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) inférieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (42,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement à Saint-Just-en-Chaussée en 2018.
    Typologie Saint-Just-en-Chaussée[I 1] Oise[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 91,9 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,5 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 7,5 7,1 8,2

    Transports et communications

    La gare de Saint-Just-en-Chaussée en 2014.

    La ville de Saint-Just s'est développée à partir de sa position de carrefour routier et de l'arrivée du chemin de fer et de l'industrialisation.

    Toponymie

    Avant le IVe siècle, à l'intersection de deux chaussées Brunehaut, sur le territoire des Bellovaques, s'installent quelques maisons formant le village de Sinomovicus (Simonville). Ce nom disparaît, au profit successivement de Saint-Just (en 1015), Saint-Just-en-Beauvaisy, Saint-Just-l'Abbaye, et enfin Saint-Just-en Chaussée[24].

    La ville porte le nom de Saint-Just en mémoire de Juste de Beauvais, enfant de neuf ans qui aurait été martyrisé en ces lieux à la fin du IIIe siècle (287). Selon la légende, il aurait pris sa tête détachée de son corps (après décapitation) dans les mains et aurait continué à proclamer sa foi.

    Le qualificatif « en chaussée » vient du fait que la commune était traversée par une, voire des, voies romaines.

    Histoire

    Antiquité

    Un important sanctuaire gaulois enclos d'un fossé large et profond a été édifié sur un point haut du paysage au cours du second âge du fer (450 à 50 avant notre ère) et existait avant et après la guerre des Gaules. Des fondations de bâtiments, des caves et des puits ont été découverts lors de fouilles menées dès les années 1970[25].

    Située sur la via Agrippa de l'Océan allant de Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer)[26], l'agglomération gallo-romaine était un point de jonction de deux voies romaines.

    En 287, Juste de Beauvais, enfant chrétien âgé de neuf ans, y aurait été décapité par les autorités romaines.

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge la ville était fortifiée, elle fut un lieu de villégiature des évêques de Beauvais aux XIIe et XIVe siècles. L'abbaye prémontrée construite en 1119 ainsi que le château des évêques furent tous deux détruits en 1347. L'abbaye reconstruite finira brûlée en 1707.

    Le château fortifié de la rue Prévost n'existe plus, cette rue est une ancienne commune rattachée à Saint-Just en 1793.

    Époque moderne

    Durant la terrible guerre de Trente Ans, en 1636, la ville est brûlée et pillée par les Espagnols.

    Époque contemporaine

    Chemins de fer et industrialisation
    La gare de Saint-Just-en-Chaussée au début du XXe siècle.

    La gare de Saint-Just-en-Chaussée, ouverte en 1846, était autrefois un carrefour ferroviaire important entre :

    De 1891 à 1961, elle était également le cœur de la petite ligne d'intérêt local à voie métrique entre Estrées-Saint-Denis, Froissy et Crèvecœur-le-Grand, exploitée par une compagnie privée, la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local.

    L'arrivée du chemin de fer permit le développement de l'industrie sucrière à Saint-Just, avec la création de la sucrerie en 1873. La construction de cette grande usine à vapeur pour l'entreprise Desjardins et Cie coûta la somme importante de 3 100 000 francs pour la fabrication du sucre de betteraves. Les betteraves étaient traitées dans une râperie adjacente à l'établissement mais, dès 1884, d'autres râperies étaient implantées à Gannes, Lieuvillers, Wacquemoulin et Ravenel. Le jus sucré produit était transmis à Saint-Just par des conduites souterraines. L'entreprise occupait alors 400 salariés pendant les quatre mois de la campagne betteravière. En 1877, elle prend la dénomination de Sucrerie Centrale S.A., puis, en 1898 celle de Piettres Frères. Elle est modernisée en 1900 et 1913, date à laquelle elle est rachetée par la Société des Raffinerie et Sucrerie Say. L'entreprise adjoint en 1951 les activités de fabrique d'engrais et de pâte à papier, avant de fermer en 1978[27].

    D'autres entreprises sont créées à Saint-Just-en-Chaussée, tel que la production de métiers à tisser pour la bonneterie par Édouard Tailbouis puis Auguste Bonamy et Léon de Séréville[28].

    Première Guerre mondiale

    En septembre 1914, dans le cadre de son déplacement pour rejoindre ce qui allait être connu comme le combat de la Rougemare et des Flamants, un commando allemand chargé de faire sauter le pont d'Oissel (Seine-Maritime), traversa le village, à bord de véhicules à moteur, ce qui était alors une nouveauté.

    Lors du bombardement du qui visait la gare et les voies ferrées, vers 7 h 45, plusieurs bombes atteignent le café situé au 107 rue de Beauvais (actuelle rue de la Libération). Marie Lory, la tenancière, et sa belle-sœur Eugénie sont tuées, ainsi que deux consommateurs : Charles Lemaire et Émile Lesueur. Trois soldats trouvent également la mort à cette occasion. De nouveaux bombardements se produisent, notamment celui du où 178 obus tombent sur la ville en moins de 24 heures, et durent jusque fin août 1918. Selon l'époque, la ville accueille des réfugiés ou est évacuée de sa population[29] - [30].

    À la fin de la guerre, en avril 1918, lors des dernières contre-attaques allemandes de l'Opération Michael et de l'Offensive du Printemps, la commune abrita un centre d'évacuation de matériels agricoles français[31] - [32].

    La sucrerie est utilisée comme poste sanitaire puis devient l’hôpital militaire 15bis - [29].

    Saint-Just est libérée le 23 octobre 1918[29]

    Durant la guerre, la commune subit des destructions[33]. Des baraquements en bois furent construits pour reloger des sinistrés et certains subsistaient en 2003[34] - [35].

    La ville a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [36] avec la citation : « Envahie en 1914 et libérée par la victoire de la Marne, s’est trouvée de nouveau après l’offensive allemande de 1918 à quelques kilomètres du front. Nœud important de voies ferrées, a été l’objet de violents et journaliers bombardements par canons, sans cesser de faire preuve du plus beau courage[29] ».

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise (département). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de l'Oise.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Saint-Just-en-Chaussée[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 29 à 84 communes.

    Intercommunalité

    Saint-Just-en-Chaussée est la commune la plus peuplée de la communauté de communes du Plateau Picard, créée en 2000.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour de l'élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste UMP menée par le maire sortant Frans Desmedt obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 899 voix (79,89 %, 26 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant très largement celle DVG (PCF) menée par Alain Deflers qui a recueilli 478 voix (20,11 %, 3 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, 36,80 % des électeurs se sont abstenus[38].

    Lors de l'élections municipales de 2020 dans l'Oise, seule la liste DVD (LR) menée par le maire sortant Frans Desmedt est candidate. Elle recueille donc 100 % des 1 128 suffrages exprimés et est élue en totalité, lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 67,84 % des électeurs se sont abstenus[39].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1969[41] mars 1977 Gérard Berton Directeur d'entreprise de travaux publics
    mars 1977[41] mars 2001 Jean-Pierre Braine PS puis
    DVG
    Instituteur
    Député de la 7e circonscription de l'Oise (1981 → 1986 et 1988 → 2002)
    Conseiller général du canton de Saint-Just-en-Chaussée (1993-2004)
    mars 2001 mai 2023[42] Frans Desmedt[43] - [44] - [45] - [46] UMP[47] puis
    DVD
    Agriculteur[48]
    Conseiller général puis départemental de St-Just-en-Chaussée (2004 → 2023)
    Vice-président du Conseil départemental de l’Oise (2015 → 2021)
    Président de la communauté de communes du Plateau Picard (2008 → 2023)
    Chevalier de la Légion d'honneur[49]
    Mort en fonction

    Distinctions et labels

    La commune a obtenu en 2019 le label « Ville active et sportive - deux lauriers » du Conseil national des villes actives et sportives ( CNVAS), qui distingue pour trois ans les communes développant des politiques volontaristes afin de promouvoir l’activité physique et sportive, sous toutes ses formes, et accessible au plus grand nombre.

    257 collectivités françaises ont ainsi été distingués par 1 à 4 lauriers pour la période 2019-2021[50].

    Jumelages

    Jumelages[51] :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

    En 2020, la commune comptait 6 056 habitants[Note 8], en augmentation de 0,95 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8027749541 0201 1201 2041 3641 5221 602
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6421 7451 7421 7422 4732 5422 4882 4052 376
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5152 6872 9072 8732 9173 0132 9702 8493 092
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    3 5753 7224 0634 2574 9275 4985 5165 5225 979
    2018 2020 - - - - - - -
    6 0336 056-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 925 hommes pour 3 108 femmes, soit un taux de 51,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,8
    5,9
    75-89 ans
    10,0
    15,0
    60-74 ans
    14,7
    19,7
    45-59 ans
    19,1
    19,4
    30-44 ans
    17,1
    20,3
    15-29 ans
    18,2
    19,4
    0-14 ans
    19,0
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Les habitants sont appelés les Saint-Justois et les Saint-Justoises.

    Économie

    La commune accueille un important tissu économique à dominante industrielle :

    • DS Smith Kaysersberg (groupe anglais DS Smith, 340 salariés),
    • Mastics pour automobiles : PPG (États-Unis, 180 et 90 salariés),
    • plastiques (Plastique Forme, 150 salariés),
    • électronique AQL (140 salariés),
    • vêtements de sécurité Dispovet (50 salariés, groupe Elf-Total) et gants de protection pour l'armée SFGI (40 salariés).
    • Traitement de déchets industriels et huiles Chimirec-Valrecoise (65 salariés sur le site en 2018[57]), le traitement d'ordures Gurdebeke (25 salariés) à l'ancienne sucrerie,
    • un centre E.Leclerc de 75 emplois.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église.

    Saint-Just-en-Chaussée ne compte aucun édifice classé ou inscrit monument historique sur son territoire.

    Les monuments notables de Saint-Just sont :

    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Monument aux frères Haüy, à l'emplacement de leur maison natale.
      Monument aux frères Haüy, à l'emplacement de leur maison natale.
    • Monument en l'honneur d'Edmond Caillard.
      Monument en l'honneur d'Edmond Caillard.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Saint-Just-en-Chaussée Blason
    De gueules au chevron d'argent, accompagné d'une gourde d'or en pointe et de deux fleurs de lys du même en chef, et au lion passant de sable brochant sur le chevron.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Louis Pihan (Abbé), « Saint-Just-en-Chaussée : étude historique et archéologique », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol. 11,‎ , p. 643-786 (ISSN 1280-5343, lire en ligne)
    • Louis Pihan (Abbé), « Saint-Just-en-Chaussée : étude historique et archéologique (suite) », Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, Imprimerie départementale de l’Oise, vol. 12,‎ , p. 5-119, 281-415, 609-667 (ISSN 1280-5343, lire en ligne)
    • J. Rousseau, Saint-Just-en-Chaussée et ses environs, 1893 ; réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 1988

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 21 SE, Montdidier [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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