7e division blindée (France)
La 7e division blindée (7e DB) était une division blindée de l'armée de terre française. La division a été active pendant la guerre froide et quelques années après la chute des régimes communistes en Europe, avant d'être dissoute en 1999. Ses traditions ont été reprises par la 7e brigade blindée.
7e division blindée | |
Création | Février 1955 |
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Dissolution | 1er juillet 1999 |
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division blindée |
Devise | "Force et Audace" |
Histoire
La 7e division mécanisée rapide a été créée en par le Général Robert d'Elissagaray à la suite de l'exercice "Javelot". Son quartier général était à Constance en Allemagne de l'Ouest.
En 1956, la division est envoyée en Algérie française toujours sous le commandement du Général Robert d'Elissagaray et elle effectue de nombreuses opérations.
Au moment de l'expédition de Suez, le Général d'Elissagaray prenant sa retraite, c'est son adjoint le Général François Huet qui en prend le commandement en 1959[1].
Il s'agissait d'une formation expérimentale de l'armée française, et a servi à tester de nouvelles organisations et tactiques pour le champ de bataille nucléaire. Elle a également testé de nouveau équipements, étant la première grande unité équipée de blindés Panhard EBR et de chars légers AMX-13.
Au début de 1956, la division a été transférée en Afrique française du nord, où elle soutint les opérations de l'infanterie lors de la guerre d'Algérie[1]. À la fin de 1956, la division a été réunie et projetée en urgence avec ses chars et véhicules blindés pour participer à l'Opération Mousquetaire, prise du canal de Suez par les forces franco-britanniques. Elle a à l'issue regagné l'Algérie où elle a stationné jusqu'en 1961.
La division a été à ce moment transférée en France métropolitaine, établissant son siège à Besançon, faisant partie de 1er Corps. La division a été alors rebaptisée, devenant la 7e division légère blindée. Changeant à nouveau de dénomination, l'unité devient la 7e division blindée en 1963, lorsque la 8e brigade d'infanterie motorisée intégra ses rangs. Dans les années 1970, l'armée française revint à l'idée de petites divisions plus souples, plus dans l'esprit de ce qu'étaient ces unités lors de leur création par Napoléon Ier.
Avec l'adoption de cette nouvelle structure divisionnaire en 1977, la 7e division blindée ancien format a été dissoute et une nouvelle 7e division blindée, ainsi que les 4e division blindée et 8e division d'infanterie, ont été créées à partir de ses éléments. La nouvelle 7e division blindée a continué à être basée à Besançon. Elle a ensuite été réaffectée au Ier corps d'armée, à Metz, puis au 3e corps d'armée à Lille. En 1989, elle disposait de 159 chars AMX-30B2, 32 AMX-30, et de 16 AMX-13-90, les derniers en service dans une grande unité[2].
Elle a été réorganisée le , dans le cadre de la fin de la guerre froide et de la professionnalisation de l'armée française, devenant la 7e brigade blindée, qui a repris les traditions de la 7e blindée.
Composition
1955 Ă 1961
- 7e division mécanique rapide , 1961 7e division légère blindée comprenant les 6e, 7e, 8e brigades blindées :
- 2e régiment de dragons (2e RD)
- 8e régiment de hussards (8e RH)
- RĂ©giment colonial de chasseurs de chars (RCCC)
- 3e régiment de chasseurs d'Afrique (3e RCA)
- 21e régiment d'infanterie coloniale (21e RIC)
- 72e groupe d'artillerie
- 457e groupe d'artillerie
- 57e bataillon du génie
- 57e bataillon des services
- 57e compagnie générale de quartier
- 57e compagnie divisionnaire de réparation
1963 Ă 1977
- 7e division blindée :
- 1er régiment de dragons (1er RD)
- 30e régiment de dragons (30e RD)
- 35e régiment d'infanterie (35e RI)
- 1er régiment d'artillerie (1er RA)
- 153e régiment d'infanterie
- ALAT groupe d'aviation légère divisionnaire 7 (GALDIV 7)
1977 Ă 1999
- 7e DB-65e DMT, puis 1999 7e brigade blindée :
- 3e régiment de cuirassiers (3e RC)
- 1er régiment de dragons (1er RD)
- 5e régiment de dragons (5e RD)
- 35e régiment d'infanterie (35e RI)
- 170e régiment d'infanterie (170e RI)
- (pour 1990) 30e groupe de chasseurs (30e GC)
- 1er régiment d'artillerie (1er RA)
- (pour 1993) 60e régiment d'artillerie (60e RA)
- (depuis 1993) 32e régiment d'artillerie (32e RA)
- 19e régiment du génie (19e RG)
- 7e régiment de commandement et de soutien (7e RCS)
Notes et références
- « Le général Le Masson commandant le corps d'armée d'Alger », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- David Delporte, « Les divisions blindées », sur armee-francaise-1989.wifeo.com, (consulté le )