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5e régiment de dragons

unité militaire française

5e régiment de dragons
Image illustrative de l’article 5e régiment de dragons
Insigne régimentaire du 5e régiment de dragons.

Création 1668
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de Dragons
Rôle Interarmes à dominante cavalerie
Fait partie de 7e brigade blindée de la 1re division
Garnison Mailly-le-Camp
Ancienne dénomination Régiment Colonel-Général des Dragons
Devise Victoria Pinget (« Seule la Victoire l'ennoblit »)
Inscriptions
sur l’emblème
Valmy 1792
Wattignies 1793
Arcole 1796
Austerlitz 1805
Eylau 1807
L'Ourcq 1914
Vosges 1915
La Marne 1918
La Meuse 1940
Résistance Bourgogne 1944
Guerres Guerres de l'Ancien Régime
Guerres napoléoniennes
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille de Wattignies
Bataille du pont d'Arcole
Bataille d'Austerlitz
Bataille d'Eylau
Seconde bataille de la Marne
Décorations Croix de guerre 1914-1918
trois palmes
deux étoiles d'argent
Croix de guerre 1939-1945
une palme
Commandant Colonel Martin

Le 5e régiment de dragons (ou 5e RD) est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment Colonel-Général dragons, un régiment français d'Ancien Régime.
Dissous en 2003, il est recréé le , dans le cadre de la remontée en puissance de l'Armée de terre (« Au contact »). Il devient un régiment unique en France, régiment de chars, il comprend aussi deux compagnies d'infanterie et une compagnie mixte artillerie-génie. Il est le seul régiment pleinement interarmes en France en tant que « préfigurateur » du GTIA Scorpion. Il appartient à nouveau à la 7e brigade blindée au sein de la 1re division.

Création et différentes dénominations

Filiation
  • 1668 : Régiment Colonel-Général des Dragons (formé par le dédoublement des Dragons étrangers du Roi)
  • 1791 : 5e régiment de dragons
  • 1814 : Régiment des dragons du Dauphin (no 3)
  • 1815 : 5e régiment de dragons
  • 1816 : Régiment des dragons de l'Hérault (no 5)
  • 1825 : 5e régiment de dragons
  • 1928 : dissous
  • 1929 : recréé à partir du 6e groupe de chasseurs cyclistes (6e DC), en reprenant les traditions du 5e dragons, sous le nom de 5e bataillon de dragons portés
  • 1939 : 5e régiment de dragons portés
  • 1942 : dissous
  • 1945 : 5e régiment de dragons, recréé à partir des escadrons de reconnaissance de la 27e division alpine
  • 1946 : dissous
  • 1948 : 5e régiment de dragons
  • 1951 : dissous
  • 1953 : 5e régiment de dragons
  • 1964 : dissous et immédiatement recréé avec les éléments du 7e régiment de chasseurs d'Afrique (7e RCA)
  • 2003 : dissolution le
  • 2009 : le centre d'entraînement au combat (CENTAC) reprend les traditions du 5e dragons et prend le nom de CENTAC - 5e régiment de dragons
  • 2016 : recréation le

Historique des garnisons, campagnes et batailles

Monarchie française

Compagnie du colonel - Régiment Colonel-Général dragons de 1786.

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Guidon du régiment de 1791.
Cette section présente des problèmes à corriger (liste).

Le 5e régiment de dragons a fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’armée du Nord ; 1794 à l’armée des Ardennes.
Campagnes des ans IV et V à l’armée d'Italie ; an VI aux armées d’Italie et de l’Ouest ; an VII à l’armée de l’Ouest ; an VIII à l’armée de réserve ; an IX et X au corps d’observation de la Gironde. Faits d’armes : affaire de Primolano et combat de Bassano, les 7 et . Combat de Clausenne et prise du fort de Cavallo.

Campagnes des ans XIII et XIV au 2e corps de réserve de la cavalerie de la Grande Armée ; 1806 au 4e corps de réserve de cavalerie ; 1807 au corps d’observation de la Gironde ; 1808 aux armées de Portugal et d’armée d’Espagne ; 1809 à l’armée d’Espagne et au corps de cavalerie de réserve de l’armée d’Allemagne ; de 1810 à 1812 à l’armée d’Espagne ; 1813 à l’armée d’Espagne et au 10e corps de la Grande Armée (3e de cavalerie) ; 1814 au 6e corps de cavalerie et garnison de Dantzig ; 1815 au 2e corps de cavalerie.

De 1815 à 1848

Uniforme des dragons de l'Hérault en 1818.

Deuxième République

Second Empire

De 1871 à 1914

Alphonse de Neuville, Officier de Dragons traversant une rivière (1878).
Garnisons

Première Guerre mondiale

Affectations et constitution

Le , le 5e régiment de dragons est affecté au corps de cavalerie Sordet. Il forme une brigade avec le 21e régiment de dragons rattachée à la 5e division de cavalerie du général Lastour.

1914

En août, il participe au raid en Belgique qui le mène à Liège, puis Neufchâteau, Fleurus, Orbais et Locre (Belgique) pour finalement rentrer en France à Maubeuge le .

Du au , le régiment couvre l’armée française en retraite après la défaite de Charleroi avant de se retrouver le près de Versailles.

Dans la bataille de la Marne, du au , le 5e dragons est engagé à Betz, Nanteuil, Margny, Rosières et Senlis. À la suite de ces combats victorieux le régiment a l’honneur d’inscrire L’Ourcq 1914 sur son étendard.

La course à la mer : le , le 5e dragons franchit la Somme à Péronne, combat en Picardie à Arras, Lens le , attaque à pied à Riez-Bailleuil où il fait reculer les Allemands de plusieurs kilomètres.

Le , il arrive au bord d’Ypres où il s’enterre dans les tranchées.

1915

En février, le régiment est envoyé en Champagne, puis en mars pour les Vosges où il recevra l'inscription Vosges 1915 à son drapeau.

En mai, le 5e dragons se retrouve à Amiens, en juin en Artois où il reprend du service dans les tranchées.

1916

Le régiment assure le même service dans les tranchées par détachement de 200 hommes.

Le colonel Massiat succède au colonel Dauve à la tête du régiment.

1917

Le , le 5e dragons gagne Noyon où il est employé en missions de découvertes dans la région Chauny-Tergnier puis, remis à pied, il reprend une nouvelle fois les tranchées dans le secteur de Coucy.

Le le lieutenant-colonel Bucant succède au colonel Massiat.

1918

Jusqu’à fin mai, le régiment reste inactif dans des stationnements de repos.

Le , nouveau changement de chef de corps, le lieutenant-colonel Letexerant prend le commandement du 5e dragons.

Le , le régiment se porte, après une longue marche à cheval vers Meaux. Le 5e dragons met pied à terre à Mareuil et occupe Montigny.

Le , il attaque à pied l’ennemi à Marizy et Passy-en-Valois cette attaque surprise, sans préparation d’artillerie, enraye la progression des troupes allemandes.

En juillet à Villesaint, les Allemands, qui avaient pris Dormans et Château-Thierry et avaient franchi la Marne, sont repoussés, après plusieurs contre-attaques, par des éléments à pied du 5e dragons.

Le , le régiment participe à la reprise d’Œuilly et au rejet de l’ennemi sur la Marne. La seconde bataille de la Marne est gagnée et l’inscription La Marne 1918 est ajoutée à l'étendard.

Les Allemands battant en retraite, c’est à quelques kilomètres de Nancy que le 5e dragons apprend la fin de la guerre le .

Le 5e régiment de dragons, selon les clauses générales de l'armistice, entre dans le Palatinat le et cantonne à Pirmasens de décembre à , puis à Landau en février et Nierstein-Oppenheim sur le Rhin en , en septembre le régiment s’installe à Worms puis à Dusseldorf.

Entre-deux-guerres

Patrouille du 5e dragons à Essen le pendant l'occupation de la Ruhr.
Garnisons

Seconde Guerre mondiale

1939-1940

Articles connexes : drôle de guerre et plan Dyle.

À la mobilisation de 1939, le 5e bataillon de dragons portés est transformé en 5e régiment de dragons portés[2]. Il fait partie de la 1re division de cavalerie et est envoyé le pour l’Aisne.

1940

En , le 5e régiment de dragons portés constitue la 11e brigade légère mécanique (11e BLM) avec le 1er régiment d'automitrailleuses (1er RAM), la 11e BLM faisant partie de la nouvelle 1re division légère de cavalerie[3]. Cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 9e armée dont elle dépend dans le cadre du plan Dyle en occupant d'abord la Meuse avec ses gros entre le Houx et Hastière, puis en poussant au-delà du fleuve, pour couvrir l'avance de l'armée[4].

Le il est à Revin, franchit la Meuse à Dinant et combat en Belgique jusqu’au où il participe à l'engagement de Morville qui vaut à son étendard l’inscription la Meuse 1940. Fortement diminués, les éléments restants décrochent et vont se placer à 4 km d’Hirson puis se regroupent à Le Nouvion le [1].

Le , il s’installe en point d’appui à Oisy.

Le , ce qui reste du régiment, 10 officiers, 130 brigadiers et dragons disposant chacun d'environ 5 cartouches, se replie sur Bohain. En cours de déplacement, ils sont interceptés par des blindés allemands. Après un dernier combat, leurs munitions épuisées, ces éléments sont faits prisonniers. Le train régimentaire parvient à se replier.

Le régiment est reformé en juin 1940, notamment à partir du 17e groupe de reconnaissance de corps d'armée, dont le colonel prend d'ailleurs le commandement du nouveau 5e RDP[5]. Il fait partie de la 4e division légère mécanique créée le . Le régiment défend notamment l'Yonne le avec le 1er RAM[6]. Il combat jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940 et rejoint La Souterraine, où il est dissous le [5].

Il obtient la croix de guerre 1939-1945 et une citation à l'ordre de l'armée pour son action pendant la campagne de 1940[2].

Armée de Vichy

Affiche de recrutement pour le 5e dragons sous Vichy.

Au sein de l’armée d'Armistice, le régiment est reformé à Mâcon le . Il est sous les ordres du colonel Watteau[2]. Il forme le régiment de cavalerie attaché à la 7e division militaire (Bourg-en-Bresse). Un tel régiment regroupe deux escadrons montés, deux escadrons à cheval, trois escadrons cyclistes (équipés notamment de mitrailleuses et de mortiers de 81) et d'un escadron d'AMD Panhard 178 privées de canon antichar[7].

Le , à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, le régiment est envoyé à Toulon[2] pour participer à la défense des côtes. Ce déplacement ne dure que 10 jours. Sur ordre des autorités allemandes[1], il est de retour à Mâcon où il est dissous le après l’invasion allemande de la Zone Libre et le sabordage de la flotte française à Toulon. L’étendard est soustrait aux Allemands et caché au château de Mérieu jusqu'à la Libération[2].

Résistance

Les cadres du régiment, dès leur démobilisation, forment la majorité de l'encadrement des maquis AS de Saône-et-Loire. Plusieurs sont arrêtés et déportés, dont le colonel Watteau. Les anciens cuirassiers du 5e en résistance participent à la bataille de Cluny () et à celle de Sennecey et à libération de Montceau-les-Mines et Autun. En souvenir de leur action, l'inscription Résistance Bourgogne 1944 est ajoutée à l’étendard du régiment en 1946[2].

En , des maquisards de l'Ain, des Hautes-Alpes, de l'Ardèche, de la Drôme, de l'Isère, de la Loire, du Rhône, de la Haute-Savoie et de la Savoie sont regroupés pour former la division alpine FFI. Un escadron de cavalerie est attaché à chacune des cinq demi-brigades de la division, et la division a également à disposition un groupe de reconnaissance divisionnaire (GRD) à deux escadrons. Bien qu'elles soient formellement des unités de cavalerie, les soldats des escadrons de reconnaissance n'ont ni blindés ni chevaux mais des vélos. Le , la division alpine FFI est renommée 27e division alpine et début juillet 1945 ses escadrons de reconnaissance sont regroupés pour reformer le 5e régiment de cuirassiers, toujours sans blindés. Il est réoganisé avec cinq escadrons : deux escadrons pour les deux demi-brigades de chasseurs alpins de la division, un escadron pour le 159e régiment d'infanterie alpine (RIA), un escadron pour le 99e RIA et un escadron hors-rang. En février, les escadrons sont regroupés pour aller relever le 2e bataillon du 99e RIA qui défend la vallée de l'Ubaye[2].

Du au , il fait la reconquête du col de Larche[8]. Renforcé d'un premier bataillon du 159e RIA et d'une compagnie du 99e RIA et soutenu par des tirs du 69e régiment d'artillerie et du 1er régiment d'artillerie coloniale, il déloge de leurs positions les troupes de reconnaissances de la 34. Infanterie-division allemande et une compagnie du 3e régiment de grenadiers de la République sociale italienne[2].

Le Lundi de Pâques 1945 à Chambéry, le général de Gaulle remet l'étendard au régiment. Le 5e dragons se transforme avec 2 escadrons de chars Hotchkiss et 2 escadrons de reconnaissance sur Bren Carriers.

De 1945 à nos jours

Cette section présente des problèmes à corriger (liste).
Garnisons

L’Autriche

  • 1945 :

Début septembre, le régiment quitte Chambéry pour les environs de l’Arbois où il reçoit un complément de matériel.

Le , il quitte ses cantonnements pour l’Autriche. Ses escadrons s’installent à Lermoos, Ehrwald, Muhl, le PC et EHR à Reutte.

  • 1946 :

Le , le 5e dragons est dissous, ses personnels sont répartis sur le 25e DAP, l’École de cavalerie de Saumur et le 2e dragons, seul régiment de l’arme qui subsiste en Autriche.

  • 1948 :

Le , le 5e régiment de dragons est reconstitué à Tarascon sous la forme d’un régiment de reconnaissance. En octobre, il reprend à Schwaz et Hall en Autriche les cantonnements du 2e dragons. En 1950, il perçoit les chars M24 Chaffee.

De l'AFN à nos jours
  • 1955 :

Après cinq ans de vie en Autriche, le 5e dragons rentre en France et s’installe à Périgueux où il se transforme en régiment de chars moyens Shermann. et L’automitrailleuse Daimler Ferret (également surnommée « scout car »)

Le 1er février, le régiment est transformé en centre d’Instruction de l’ABC au profit des unités engagées en A.F.N. Il sera dissous en 1964.

Le , à partir de l’encadrement du 5e dragons, un bataillon d'infanterie est créé. Cette unité, stationnée dans un premier temps au camp du Ruchard, prend la dénomination de "bataillon de dragons 2/342" puis débarque à Casablanca le . Elle est ensuite en garnison dans la région est de Rabat.

  • 1956 :

En , le 2/342 fait mouvement sur Touissit au sud d’Oujda pour assurer la protection de la frontière algéro-marocaine entre Oujda et Figuig. Le 1er mars, il devient « 21e régiment de dragons ».

  • 1964-1978 :

Le 1er juin, le 7e régiment de chasseurs d’Afrique à Friedrichshafen prend l’appellation de 5e régiment de dragons. Il est équipé de chars AMX 13 et AMX SS 11. En 1968, il tient garnison à Tubingen, où il partage les quartiers avec le 24e groupe de chasseurs (bataillon de la garde) jusqu'au où il est dissous.

  • 1978-2003 :

Le 1er septembre 1978, le 5e dragons renaît au Valdahon, comme régiment de chars de combat AMX 30B, en remplacement du 30e dragons.

En 1991, il fait partie de la 7e DMR et comprend un ECS, 3 escadrons de chars à 17 AMX, 1 escadron d’instruction, et l’escadron d’éclairage de la D.B.

En 1992, il est équipé d'AMX 30 B2 et est doté d’un escadron de chars supplémentaire

En , la réorganisation de l'Armée de terre place le régiment au sein de la 27e division d'infanterie de montagne. Il devient donc le régiment blindé de la division dont le PC est à Grenoble et retrouve le domaine de la montagne, qu'il avait connu en 1945 aux côtés de la 27e DA.

Ses escadrons seront engagés pour des missions de paix de l’O.N.U. au Liban, en Bosnie et aussi pour d’autres missions outre-mer dont la Guadeloupe.

  • 2003-2016

Dans le cadre de la réorganisation de l’armée de terre, le 5e régiment de dragons est dissous au Valdahon le . Entre 2009 et 2016, le centre d'entraînement au combat (CENTAC) fut dépositaire de ses traditions. À la recréation du 5e régiment de dragons, le CENTAC devient dépositaire des traditions du 1er bataillon de chasseurs.

  • 2016

Dans le cadre de la remontée en puissance de l'Armée de terre, modèle «Au contact», qui exige plus d'effectifs et surtout des régiments plus puissants et mieux entraînés (format « Scorpion »), le 5e régiment de dragons est recréé, en , comme régiment blindé à dimension interarmes et préfigurateur Scorpion. Il devient un régiment des forces projetable qui a, de plus, les missions d'entraînement comme force adverse (FORAD) au profit de l'ensemble des unités de l'Armée de terre. Rattaché à la 7e brigade blindée de la 1re division, il sera organisé en 9 unités élémentaires :

  • 1 escadron de commandement et de logistique (ECL) ;
  • 3 escadrons blindés sur chars Leclerc et VBL ;
  • 2 compagnies d'infanterie sur VBCI ;
  • 1 compagnie d'appui mixte (génie et artillerie) sur VAB et PVP ;
  • 1 escadron de reconnaissance et d'intervention (ERI) sur VBL ;
  • 1 escadron d'intervention de réserve.

Chefs de corps

Louis Bonaparte, dans son uniforme de colonel du 5e régiment de dragons.

Colonels-généraux à partir de 1668

Mestres de camp-commandants et colonels

  • 1671 : Gabriel de Cassagnet, marquis de Tilladet
  • 1681 : Balthazar Phélypeaux de Châteauneuf, comte de Saint Florentin
  • 1692 : N. de Saint Mars
  • 1694 : N. Moret de Bournonville[note 1].
  • 1702 : Charles Legendre de Berville
  • 1719 : Claude Antoine de Préval
  • 1727 : Jean Toussaint de La Pierre, marquis de Frémeur
  • 1744 : Gédéon Marie Léopold, marquis de Goyon
  • 1748 : Charles Marie Léopold, comte de Dunois
  • 1758 : Marie Jean Louis Riquet, chevalier de Caraman
  • 1769 : Louis-Joseph-Charles-Amable d'Albert de Luynes, duc de Luynes
  • 1771 : Jean-Philippe de Franquetot, chevalier de Coigny
  • 1780 : Jean Jacob, baron de Coëhorn
  • 1784 : Antoine Louis de La Vieuville, marquis de Wignacourt
  • 1786 : Hugues Hyacinthe-Timoléon, duc de Cossé
  • 1788 : Pierre Charles, comte de Seuil
  • 1791 : Joachim Charton
  • 1792 : Auguste Marie Henri Picot, marquis de Dampierre
  • 1793 : Pierre Joseph Le Cler, dit Verdet
  • 1796 : Jean Baptiste Milhaud
  • 1800 : Louis Bonaparte
  • 1803 : Ythier Sylvain Pryvé
  • 1804 : Jacques Nicolas, baron Lacour
  • 1808 : Louis Ernest Joseph, comte de Sparre
  • 1812 : Jean-Baptiste Louis Morin
  • 1815 : Canavas de Saint-Amand
  • 1815 : Charles-Philippe Leopold, baron von Leopold
  • 1815 : Borie de Vintimille
  • 1816 : Calvières
  • 1818-1830 : d'Hanache
  • 1830-1833 : Lafitte
  • 1833-1843 : Koenig
  • 1843-1851 : Solliers
  • 1851-1860 : Cardon de La Place
  • 1860-1869 : Sillègue
  • 1869-1870 : Eugène
  • 1870-1871 : d'Ussel
  • 1871-1873 : Brouchard
  • 1873-1875 : Forceville
  • 1875-1879 : Lenez Cotty de Brecourt
  • 1879-1885 : Jacquemin
  • 1885-1887 : Robert
  • 1887-1894 : Laurens de Waru
  • 1894-1900 : Cuny

Chefs de corps

  • 1900-1903 : colonel Villiers
  • 1903-1906 : colonel Granier de Cassagnac
  • 1906-1907 : colonel Gallet
  • 1907-1910 : colonel Bourdériat
  • 1910-1914 : colonel de Lallemand du Marais
  • 1914-1916 : colonel Dauve
  • 1916-1917 : colonel Maissiat
  • 1917-1918 : colonel Bucant
  • 1918-1920 : colonel Letixerant
  • 1920-1921 : colonel Morgon
  • 1921-1923 : colonel Herbillon
  • 1923-1925 : colonel Villemont
  • 1925-1929 : colonel Wallace
  • 1929 : colonel de Causans
  • 1934-1938 : colonel Billard de Saint-Laumer
  • 1938-1940 : colonel Durand de Villers, mort au combat
  • 1940 : colonel Chavannes de Dalmassy
  • 1940 : colonel Brousset
  • 1940-1942 : colonel Watteau
  • 1944-1945 : colonel de La Carte de La Ferté-Sénectère
  • 1945-1946 : colonel de Legue de Keplean
  • 1946 : colonel de Coulanges
  • 1948-1951 : colonel d'Origny
  • 1951-1952 : colonel Dewatre
  • 1952-1954 : colonel Brute de Remur
  • 1954-1957 : colonel Jouslin de Noray
  • 1957-1959 : colonel Lavigne
  • 1959-1961 : colonel de Chasteignier
  • 1961-1964 : colonel Ceroni
  • 1964-1966 : colonel Duplay
  • 1966-1968 : colonel Gilliot
  • 1968-1970 : colonel Martin
  • 1970-1972 : colonel Ract-Madoux
  • 1972-1974 : colonel de La Follye de Joux
  • 1974-1975 : colonel Pichot[9]
  • 1975-1977 : colonel Chaix
  • 1977-1978 : colonel Morin
  • 1978-1979 : colonel Allard
  • 1979-1981 : colonel Charpy
  • 1981-1983 : colonel Toujouse
  • 1983-1985 : colonel d'Hérouville
  • 1985-1987 : colonel Millier
  • 1987-1989 : colonel Ledeuil
  • 1989-1991 : colonel Saulais
  • 1991-1993 : colonel Boyer
  • 1993-1995 : colonel Leduc
  • 1995-1997 : colonel de Quatrebarbes
  • 1997-1999 : colonel de La Bretoigne
  • 1999-2001 : colonel Martial
  • 2001-2003 : colonel Esparbes
  • 2009-2011 : colonel Dutroncy (CENTAC-5eRD)
  • 2011-2013 : colonel Faivre (CENTAC-5eRD)
  • 2013-2015 : colonel Sicard (CENTAC-5eRD)[10]
  • 2015-2016 : lieutenant-colonel Benquet (CENTAC-5e RD)[10]
  • 2016-2018 : colonel Pattier (5e RD)[11]
  • 2018-2020 : colonel de Fontanges[11],[12]
  • 2020 : lieutenant-colonel Wenceslas Martin[12]

Devise

Victoria pinget (La victoire l’ennoblit)[13].

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[14] :

Décorations

Sa cravate est décorée :

Insignes

Héraldique

Le premier insigne conçu en 1929 par le capitaine Lemaire représentait une "étoile d'azur entretenue dans un chiffre 5 géant d'ivoire - insigne entièrement émaillé et détouré".

Depuis l'été 2016, un nouvel insigne a été créé, il reprend le guidon blanc du Colonel Général des Dragons. La devise du premier Colonel Général, le Duc de Lauzun, y est inscrite : Victoria pinget, traduite en français par "La victoire l'embellit"[15].

  • 1929
  • 1936
  • 1945
  • 1948
  • 1965
  • 2016

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Personnalités ayant servi au 5e RD

Sources et bibliographies

Notes et références

Notes

  1. Le , Burnonville, colonel du régiment Colonel-Général de dragons, a la permission du roi de vendre son régiment pour payer ses dettes Voir Mémoires du marquis de Souches sur le règne de Louis XIV tome 7 p. 180.

Références

  1. Henri Azema et Guy Besson, « Fiche 1939-1945 du 5e Dragons », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le ).
  2. Jacques Sicard, « Le 5e régiment de dragons et ses insignes, 1945-1946 », Armes Militaria Magazine,‎ , p. 52-58 .
  3. « Brigades », sur www.atf40.fr (consulté le ).
  4. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 33 .
  5. « Historique du 17e GRCA », sur grca.free.fr (consulté le ).
  6. Claude Delasselle, Un département dans la guerre, 1939-1945 : occupation, collaboration et résistance dans l'Yonne, Paris, Tirésias, , 746 p. (ISBN 978-2-915293-42-5, lire en ligne), p. 41 .
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  14. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du relative aux inscriptions de noms de bataille sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
  15. « 5e régiment de dragons », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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