AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Abbeville

Abbeville /abvil/ est une commune française, sous-préfecture du département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Abbeville
Abbeville
La place Max-Lejeune et l'hĂŽtel de ville,
vus depuis la collégiale Saint-Vulfran.
Blason de Abbeville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Somme
(sous-préfecture)
Arrondissement Abbeville
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Baie de Somme
(siĂšge)
Maire
Mandat
Pascal Demarthe (UDI)
2020-2026
Code postal 80100
Code commune 80001
DĂ©mographie
Gentilé Abbevillois, Abbevilloises
Population
municipale
22 895 hab. (2020 en diminution de 2,82 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 867 hab./km2
Population
agglomération
25 728 hab. (2017)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 06â€Č 21″ nord, 1° 50â€Č 03″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 76 m
Superficie 26,42 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Abbeville
(ville-centre)
Aire d'attraction Abbeville
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Cantons d'Abbeville-1 et d'Abbeville-2
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Abbeville
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Abbeville
GĂ©olocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Abbeville
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Abbeville
Liens
Site web abbeville.fr

    Avec 22 895 habitants en 2020, elle est la 2e commune du dĂ©partement derriĂšre Amiens, ainsi que la 28e de la rĂ©gion Hauts-de-France.

    Ancienne capitale du Ponthieu, elle faisait partie de la province puis de la région administrative de Picardie jusqu'en 2015. Elle fait partie du Parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Abbeville est situĂ©e dans le Nord de la France, Ă  40 km au nord-ouest d'Amiens[1], 70 km d'Arras[2] et de Boulogne-sur-Mer[3], 90 km de Rouen[4], 105 km de Lille[5] et 145 km de Paris[6] Ă  vol d'oiseau.

    TraversĂ©e par la Somme, Abbeville est une commune arriĂšre-littorale situĂ©e Ă  seulement 25 km de la baie de Somme, de la cĂŽte picarde et de la Manche. C'est la capitale historique du comtĂ© de Ponthieu et de la Picardie maritime.

    Hydrographie

    Abbeville, au confluent du Scardon et de la Somme, dans l'Ouest du bassin de la Somme.

    La ville est baignĂ©e par la Somme — canalisĂ©e (notamment vers sa baie) —, par son bras artificiel appelĂ© canal de Transit (creusĂ© au XIXe siĂšcle), et par son affluent de rive droite le Scardon (qui reçoit sur le territoire communal l'apport de deux petites riviĂšres, la Drucat et la Novion). Plusieurs zones humides existent : le marais de Saint-Gilles, le marais de Saint-Paul, la bassure de Menchecourt et la Bouvaque. Des petits cours d'eau (la Plume, le Maillefeu, le FossĂ© Neuf, le Doigt, le ruisseau aux Nonnains, etc.) ; certains, ayant Ă©tĂ© partiellement enterrĂ©s s'ils traversent le centre-ville, drainent le fond de vallĂ©e qui est sujet aux inondations comme en 2001 — par remontĂ©e de la nappe phrĂ©atique —, ce qui nĂ©cessite leur entretien rĂ©gulier.

    Climat

    Une station existe depuis le . Elle est dĂ©placĂ©e deux fois ; depuis le , elle est situĂ©e prĂšs de l'aĂ©rodrome, Ă  une altitude de 69 mĂštres (50,1361, 1,83389)[7].

    Abbeville est sous l'influence d'un climat ocĂ©anique du fait de sa proximitĂ© avec la Manche. Les hivers, comme les Ă©tĂ©s, sont tempĂ©rĂ©s et pluvieux ; les jours de neige ne sont pas si rares (18 jours de neige par an en moyenne). Il y a 26 jours d'orage par an, avec un maximum aux mois de juillet et d'aoĂ»t ; les pluies sont frĂ©quentes et rĂ©parties rĂ©guliĂšrement dans l'annĂ©e, avec une quantitĂ© de prĂ©cipitations de 781,3 mm sur 128 jours. L'ensoleillement est moyen (1 678 heures par an), du fait de sa position au nord de la France et de l'influence ocĂ©anique, qui permet aussi d’empĂȘcher les tempĂ©ratures d’ĂȘtre trop Ă©levĂ©es, avec trois jours de fortes chaleurs (tempĂ©rature supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  30 °C), ou d'ĂȘtre trop froides, avec six jours de fortes gelĂ©es (tempĂ©rature infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  −5 °C).

    Le record absolu de chaleur est de 41,3 °C, le (lors d'une canicule)[8] ; le record de froid est de −17,4 °C, le [9] (lors d'une vague de froid). Par ailleurs, un record absolu national de pression atmosphĂ©rique a Ă©tĂ© Ă©tabli le , avec 1 049,7 hPa[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Abbeville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Abbeville, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[14] et 25 728 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (43,3 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (34,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (31,6 %), terres arables (26,3 %), prairies (11,5 %), forĂȘts (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (8,2 %), zones humides intĂ©rieures (4,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,7 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Faubourgs, hameaux et lieux-dits

    • Le parc d'Émonville tient son nom de l'un de ses propriĂ©taires Arthur Foulc d'Émonville, amateur de botanique qui avait achetĂ© une partie du prieurĂ© Saint-Pierre-et-Saint-Paul, pour y amĂ©nager un jardin et y construire un hĂŽtel particulier, qui abrite aujourd'hui la section Ă©tude et patrimoine de la bibliothĂšque municipale Robert-Mallet. Les vestiges du prieurĂ© sont l'arche d'entrĂ©e, actuelle entrĂ©e principale du jardin situĂ©e sur la place Clemenceau, ainsi que certains bĂątiments qui composent le lycĂ©e Saint-Pierre, dont la remarquable chapelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul (aujourd'hui dans un Ă©tat dĂ©plorable). Ce lieu est considĂ©rĂ© par certains comme Ă©tant l'origine d'Abbeville, car il Ă©tait l'emplacement du premier chĂąteau des comtes de Ponthieu, que l'on nomme castrum. On suppose que ce lieu pourrait ĂȘtre l'emplacement de la ferme d'Abbatis villa, dĂ©pendance de l'abbaye de Saint-Riquier[21].
    • Les faubourgs de la Bouvaque et de Thuison sont situĂ©s au nord de la ville. Le parc municipal de La Bouvaque, longĂ© par le boulevard de la RĂ©publique, se compose de l'Ă©tang de La Bouvaque et des prĂ©s Collart, anciens bassins de dĂ©cantation de la sucrerie BĂ©ghin-Say. On trouvait Ă  Thuison la chartreuse de Saint-HonorĂ© fondĂ©e en 1301 par Guillaume de MĂącon, Ă©vĂȘque d'Amiens[22]. Il s'agit d'une ancienne propriĂ©tĂ© de l'ordre du Temple vendue Ă  ce dernier par GĂ©rard de Villiers, le dernier maĂźtre de la province de France[23]. La vente fut confirmĂ©e par Hugues de Pairaud, alors visiteur de France[24]. Des Ɠuvres d'art provenant de l'abbaye Saint-HonorĂ© Ă  Thuison se trouvent aujourd'hui dans de grands musĂ©es Ă©trangers : l'Ermitage Ă  Saint-PĂ©tersbourg (L'entrĂ©e de JĂ©sus Ă  JĂ©rusalem, un des panneaux mobiles du retable du maĂźtre-autel), Art Institute de Chicago.
    • Le faubourg Saint Gilles, situĂ© au sud-est de la ville.
    • Rouvroy Ă  l'ouest, dont le nom reprĂ©sente la forme picarde correspondant au français central Rouvray, toponyme signifiant « rouvraie », lieu plantĂ© de chĂȘnes, composĂ© du mot rouvre « chĂȘne » aujourd’hui spĂ©cialisĂ© pour dĂ©signer le chĂȘne rouvre, indique la prĂ©sence d'un bois de chĂȘnes.
    • Mautort, Ă  cĂŽtĂ© de Rouvroy, est un ancien fief situĂ© entre Cambron et Abbeville. Il est Ă  l'origine du nom noble de Mautort, qui subsiste dans le nom de famille Tillette de Mautort ou, par exemple, de Georges-Victor Demautort. Le nom tort est attestĂ© en ancien français avec le sens de dĂ©tour et Mau (du latin malus, « mauvais »). L'Ă©glise Saint-Silvin de Mautort, emblĂ©matique du quartier, n'est au dĂ©part qu'une simple chapelle de marins fondĂ©e au XIe siĂšcle et subit de nombreuses modifications au cours des XIVe, XVe et XVIe siĂšcles.
    • Menchecourt, au nord-ouest, est connu par sa sucrerie (fermĂ©e en 2008 et rasĂ©e en 2010) et par son club de football. Le faubourg est parfois appelĂ© Quartier de la Sucrerie.
    • Porte au Bois, situĂ© au nord-est de la ville.

    Quartiers

    BibliothĂšque publique dans le parc d'Emonville

    La commune est découpée par l'INSEE en huit quartiers qui sont les suivants[25] - [26] :

    • Centre Ville Émonville ;
    • Centre Ville Saint-Vulfran ;
    • Delique Saint-Gilles ;
    • Faubourg de la Bouvaque ;
    • Faubourg de Menchecourt ;
    • La Gare - Rouvroy - La Portelette ;
    • La Porte au Bois ;
    • Ponthieu-Bagatelle.

    Voies de communication et transports

    Abbeville est desservie par deux autoroutes : l'autoroute A16, qui relie la région parisienne à la frontiÚre belge via Beauvais, Amiens, Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque, et l'autoroute A28, qui part d'Abbeville en direction de Rouen, Alençon, Le Mans et Tours.

    La gare d'Abbeville, faisant partie du rĂ©seau rĂ©gional TER Hauts-de-France, est desservie par les trains de la ligne Amiens – Boulogne-sur-Mer – Calais (certains de ces trains sont nĂ©anmoins en provenance ou Ă  destination de Paris).

    Transports en commun routiers

    La commune est desservie par plusieurs lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 ; ces lignes réguliÚres sont essentiellement à vocation scolaire, car elles sont pour la plupart inactives le dimanche et les jours fériés, et surtout pendant les vacances d'été[27]. Il existe également le réseau « Bus Abbeville Agglomération » (BAAG), qui dessert la ville et les communes limitrophes (avec trois lignes réguliÚres, des lignes scolaires et des lignes de transport à la demande)[28].

    Toponymie

    Le nom de la ville est attesté sous diverses formes au cours des siÚcles : Britannia au IIIe siÚcle[29]; Abacivo villa au VIe siÚcle(Histoire des Francs, Grégoire de Tours); Bacivum palatium, Abacivum villa au VIIe siÚcle[29] ; Abbatis villa[30] ; Basiu, Haymonis villa au VIIe siÚcle ; Abbatisvilla en 1060[29] ; Abbavilla en 1100; Abbevilla au XIe siÚcle ; Abedvilla en 1125 ; Abatis villa en 1053[29] ; Abbatis vila en 1147 ; Abbasvilla et Abbisvilla en 1203[29] ; Abbevile en 1209 ; Abbevilla in ponticio en 1213 ; Abisvil entre 1251 et 1279[29]; Abeville en 1255, Abbeville en 1266 ; Abbisville en 1284 ; Abbeville em Pontiu au XIIIe siÚcle[29], Albeville en 1345 ; Aubeville en 1358 ; Albeville en 1347[29] ; Aubbeville ; Aubeville ; Abevile en 1383 ; Abbativilla en 1492 et Hableville en 1607[29].

    Il s'agit d'une formation toponymique mĂ©diĂ©vale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (qui a peut-ĂȘtre remplacĂ© un toponyme antĂ©rieur), le premier Ă©lĂ©ment est l'ancien français abbe « abbĂ© », d'oĂč le sens global de « domaine de l'AbbĂ© », la localitĂ© dĂ©pendait en effet de l’abbaye de Saint-Riquier.

    Abbekerke et Abbegem[31] en flamand (de *Abbingahem).

    Adville en picard.

    Nom jeté

    Le nom jeté des Abbevillois est « chés bourgeois d'Adville ».

    Histoire

    Biface de Menchecourt-les-Abbeville, exposĂ© Ă  l’Exposition universelle de 1867 - MusĂ©um de Toulouse.

    Paléolithique

    Le sous-sol renferme de nombreux vestiges du PlĂ©istocĂšne. On doit Ă  Jacques Boucher de Perthes la dĂ©couverte d’une industrie lithique datant de l’AcheulĂ©en. Cette dĂ©couverte passe pour ĂȘtre un Ă©lĂ©ment fondateur de la prĂ©histoire en tant que science.

    Antiquité

    Bien que les recherches de Jacques Boucher de Perthes aient mis en Ă©vidence une occupation du site d'Abbeville (quartier du Menchecourt-lĂšs-Abbeville) d'Ă©poque acheulĂ©enne, il faut s'imaginer l'endroit Ă  l'Ă©poque romaine comme une succession de marĂ©cages, semblables aux marais de Saint-Gilles qui subsistent aujourd'hui. Plus au nord, tout le plateau entre l'Authie et la Somme Ă©tait couvert d'une forĂȘt primaire. Les Romains avaient dĂ» entamer ce massif forestier pour le passage de la grande voie d'Amiens au village de Ponches d'une part, et d'autre part Ă  l'ouest par la chaussĂ©e reliant le Beauvaisis Ă  Boulogne-sur-Mer. Le couple Abbeville / Saint-Valery-sur-Somme constitue la clef de l'Ă©nigme historique du dĂ©barquement de Maxime et de ses troupes britto-romaines au printemps 383 (Saint-Valery = Leuconos > Pors Liogan ; Abbeville = Talence > Tolente). La route en direction de Paris passe tout prĂšs du Vieux-Rouen-sur-Bresle, oĂč a Ă©tĂ© identifiĂ© le personnage Himbaldus (ChĂąteau-Hubault)[32].

    Haut Moyen Âge

    Moyen Âge classique

    La Vierge Ă  l'Enfant dite Vierge d'Abbeville, vers 1270, proviendrait du couvent des Ursulines d'Abbeville.
    Paris, Musée du Louvre (1907).
    • DĂšs le XIIe siĂšcle, l'abbĂ© ouvrit aux lĂ©preux un hospice, la maladrerie des FrĂšres du Val, dĂ©placĂ©e Ă  Grand-Laviers au siĂšcle suivant, devant l'extension urbaine. DĂ©sormais accessible aux bateaux, Abbeville devint un port de la Manche[34] sous la dĂ©pendance des abbĂ©s de Saint-Riquier. Par la suite, l'ensablement de la baie de Somme a repoussĂ© la mer (12 km), mais la ville continua d'ĂȘtre un port de commerce. Abbeville devint alors la capitale du Ponthieu et s'Ă©tendit rapidement sur les deux rives de la Somme, Ă  droite sur la pente des coteaux et Ă  gauche dans les marais.
    • En 1095, Guy Ier comte de Ponthieu fonde l'abbaye Saint-Pierre d'Abbeville et le , il y adoube chevalier Louis le Gros.
    • À l'occasion de la premiĂšre croisade (1096-1099), Abbeville fut le point de rencontre des nombreuses troupes venues des provinces du Nord. Godefroy de Bouillon les passa en revue sur l'emplacement actuel de l'Ă©glise du Saint-SĂ©pulcre.
    • Avec le dĂ©veloppement rapide du commerce du sel (depuis Rue), de la guĂšde (waide en picard) et de l'industrie du drap de laine, les bourgeois augmentent en nombre et en importance politique : ils demandent une charte accordĂ©e dans le courant du XIIe siĂšcle et qui fut confirmĂ©e en 1184 par le comte Jean Ier de Ponthieu qui mourut en Palestine. Pour commĂ©morer l'Ă©vĂ©nement, ils Ă©difient un beffroi en 1209. Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu (1220-1278), permet aux religieux de convertir une partie supplĂ©mentaire des forĂȘts en terres labourables, permettant le dĂ©veloppement de l'Ă©conomie locale.
    • En 1214, la milice d'Abbeville prend part Ă  la bataille de Bouvines.
    • Au milieu du XIIIe siĂšcle, Abbeville Ă©tait « une des bonnes villes des rois de France ». Son port Ă©tait un des premiers du royaume et son commerce considĂ©rable.
    • En 1259, les États gĂ©nĂ©raux du royaume se tinrent Ă  Abbeville et Henri III d'Angleterre y rencontra Louis IX de France pour y signer le traitĂ© de Paris qui rĂ©glait la question des conquĂȘtes de Philippe Auguste.
    • En 1272, le Ponthieu avec Abbeville, passe par mariage aux rois d'Angleterre, mais Philippe III le Hardi reprend la ville, prĂ©textant qu'Édouard II d'Angleterre n'avait pas rempli son devoir de vassal. Édouard II s'Ă©tant conformĂ© Ă  la loi fĂ©odale, Abbeville retombe sous domination anglaise. Toutefois de nombreuses contestations s'Ă©lĂšvent entre les bourgeois et leurs nouveaux maĂźtres.

    Bas Moyen Âge

    Pendant toute la guerre de Cent Ans, la ville eut pour maßtres tantÎt les Anglais, tantÎt les Français causant aux habitants de la ville des souffrances considérables. Ils furent éprouvés par les impÎts excessifs et de terribles épidémies. Au cours de ces décennies, la région est dévastée par les pillages, les épidémies et les loups. La ville fait ainsi appel au roi de France par deux fois, en 1406 puis en 1415.

    Touchée de prÚs par l'expédition anglaise de 1346, Abbeville résiste aux armées anglaises, et sert de port d'attache à Jean Marant ravitaillant les Calaisiens assiégés par les Anglais.

    En 1360, elle est cĂ©dĂ©e, avec le comtĂ© de Ponthieu dont elle est la capitale, Ă  la couronne d'Angleterre par le traitĂ© de BrĂ©tigny. Cette mĂȘme annĂ©e, Jean II le Bon revenant de captivitĂ© y sĂ©journe.

    Beffroi d'Abbeville, bas-relief en bronze d'Emmanuel Fontaine à la mémoire de Ringois (inauguré en 1887).

    En 1361, Abbeville, redevenue anglaise, accueille mal ses nouveaux maĂźtres. Ringois, bourgeois de la ville, refusant de prĂȘter le serment d'obĂ©issance Ă  Édouard III d'Angleterre, fut emmenĂ© sur le sol anglais et prĂ©cipitĂ© du haut de la tour du chĂąteau de Douvres dans la mer en 1368[35]. Durant cette pĂ©riode, une rĂ©volte de Jacques fut dĂ©faite par la milice abbevilloise aux abords de Saint-Riquier. Les soldats de Charles V s'emparĂšrent par surprise de la ville, mais les Anglais la reprirent peu aprĂšs et elle resta en leur possession jusqu'en 1385.

    Comme les autres villes picardes, elle passe ensuite sous domination bourguignonne au terme de la bataille de Mons-en-Vimeu en 1421.

    En 1430, Henri VI d'Angleterre est reçu à Abbeville.

    En 1435, la ville est cédée à Philippe le Bon par le traité d'Arras.

    Louis XI rachĂšte Abbeville au duc de Bourgogne en 1463 et visite la ville le de la mĂȘme annĂ©e. En dĂ©cembre, par ses lettres patentes, il confirme les privilĂšges de la ville, attachĂ©s par ses prĂ©dĂ©cesseurs[36], mais en 1465, Charles le TĂ©mĂ©raire revient sur cette cession en prenant la tĂȘte de la ligue du Bien public.

    En 1466, la municipalité édicte des rÚglements de sécurité recommandant de réduire ou de ne plus utiliser les matériaux inflammables (comme murs en pan de bois ou toits de chaume) dans la construction, afin de limiter le risque d'incendie. Mais elle se heurta à l'hostilité générale, et les rÚglements sont finalement peu appliqués[37].

    Louis XI Ă©choue devant Abbeville en 1471, mais recouvre toute la Picardie Ă  la mort du duc de Bourgogne en 1477.

    En 1480, puis 1483, une épidémie de peste ravage Abbeville.

    Époque moderne

    XVIe siĂšcle

    XVIIe siĂšcle

    • Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, une Ă©pidĂ©mie de peste fit des ravages. Plus de 8 000 personnes pĂ©rirent, dĂ©peuplant ainsi Abbeville.
    • Le 21 dĂ©cembre 1620, le roi Louis XIII visite la ville. Sa sƓur Henriette-Marie y vint plusieurs fois.
    • En 1635 et 1636, la ville souffrit de la guerre contre l'Empire et l'Espagne. Ceux-ci dĂ©truisirent de nombreux villages situĂ©s aux environs. Richelieu sĂ©journa dans la ville en octobre.
    • Une Ă©pidĂ©mie de peste sĂ©vit de nouveau durant les annĂ©es 1635, 1636 et 1637.
    • En 1656, 6 000 soldats, qui avaient participĂ© Ă  la rĂ©volution d'Angleterre dĂ©barquent en France et prennent leurs quartiers Ă  Abbeville qu'ils quitteront pour aller renforcer l'armĂ©e de Turenne en route pour Valenciennes. Peu de temps aprĂšs, Balthazard Fargues[40] vendit la place Ă  Don Juan d'Autriche et aprĂšs avoir touchĂ© le prix, il refusa de la lui livrer, leva des troupes pour son compte et se rĂ©pandit dans le Ponthieu pour rançonner les habitants. Finalement arrĂȘtĂ©, il fut jugĂ© et pendu sur la place Saint-Pierre le 17 mars 1665.
    • En 1657, Louis XIV vint deux fois Ă  Abbeville avec sa mĂšre, Anne d'Autriche.
    Action de fondation de la Manufacture royale de draps d'Abbeville datant de 1855. Considérée comme l'une des toutes premiÚres usines textiles du monde, la manufacture a été reprise en 1849 par l'homme politique Jean-Baptiste Randoing, qui l'a transformée en société anonyme.
    Action de fondation de la Manufacture royale de draps d'Abbeville datant de 1855. Considérée comme l'une des toutes premiÚres usines textiles du monde, la manufacture a été reprise en 1849 par l'homme politique Jean-Baptiste Randoing, qui l'a transformée en société anonyme.
    • Vers le milieu du XVIe siĂšcle, le commerce de la waide recule devant la promotion du pastel des pays du Midi, et il fallut restructurer l'artisanat. Colbert s'y emploie, et sous Louis XIV, la ville se dĂ©veloppe grĂące Ă  l'installation des Van Robais, fabricants de draps et de tapisseries venus des Pays-Bas, qui crĂ©ent en 1665 la Manufacture royale des Rames (ateliers de draperie).
    • En 1685, Ă  la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes, le temple des protestants est dĂ©truit et les ouvriers de Van Robais, persĂ©cutĂ©s, Ă©migrent ; la population dĂ©croit alors fortement.
    • En 1693, le Ponthieu devient le refuge d'un nombre considĂ©rable de Bretons et de Normands qui avaient quittĂ© leur pays Ă  cause de la famine, mais ils pĂ©rirent presque tous de misĂšre.

    XVIIIe siĂšcle

    • En juillet 1766, le Chevalier de La Barre, accusĂ© d'avoir, un an plus tĂŽt, manquĂ© au respect dĂ» Ă  une procession religieuse en refusant d'ĂŽter son chapeau et d'avoir chantĂ© des chansons impies, fut exĂ©cutĂ© sur la place du Grand-MarchĂ© pour blasphĂšme. Soumis Ă  la question, il eut les jambes broyĂ©es. Son corps dĂ©capitĂ© fut finalement livrĂ© aux flammes, avec le Dictionnaire philosophique de Voltaire, sur ce mĂȘme lieu. Aujourd'hui, un pavĂ©, gravĂ© de son nom et de la date de son exĂ©cution, est visible sur la place de l'exĂ©cution (place Max-Lejeune), prĂšs de l'hĂŽtel de ville.
    • Le martyre du chevalier de la Barre servit Ă  Voltaire de banniĂšre dans son combat contre le fanatisme religieux[41].
    • Le 2 novembre 1773, la poudriĂšre explosa tuant 150 personnes et endommageant prĂšs de 1 000 maisons.
    • Sur le plan administratif, l'Abbevillois formait une subdĂ©lĂ©gation dont les ressorts se confondaient avec ceux de la dĂ©lĂ©gation du mĂȘme nom (situĂ©e dans la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'Amiens). À la veille de la RĂ©volution, Abbeville fut le chef-lieu d'un bailliage Ă©lectoral principal (sans bailliage secondaire).

    Révolution française

    Il n'y eut pas d'excÚs notable durant les périodes de la Révolution et de la Terreur.

    Consulat et Empire

    • Le 18 brumaire an X, il y eut un terrible ouragan qui causa pour plus de 1 300 000 francs de dĂ©gĂąts dans l'arrondissement.
    • Le 29 prairial an XI, Bonaparte passe pour la premiĂšre fois dans la ville. Pendant les prĂ©paratifs de l'expĂ©dition qu'il projetait contre l'Angleterre, le Premier Consul passa souvent Ă  Abbeville en allant au camp de Boulogne.
    • En 1813, dans le cadre de la rĂ©organisation de la cavalerie qui avait Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e en Russie, l'arrondissement offrit au gouvernement 43 hommes montĂ©s et Ă©quipĂ©s.
    • DĂ©but 1814 l'invasion devenant chaque jour plus imminente, la garde nationale urbaine fut rĂ©organisĂ©e dans l'ensemble de l'Empire. 30 piĂšces d'artillerie furent placĂ©es sur les remparts, et pour complĂ©ter le systĂšme de dĂ©fense de la place on abattit les arbres des environs pour confectionner 30 000 palissades et 14 000 blindages. Le 20 fĂ©vrier, on apprend qu'une colonne de cavalerie formant l'avant-garde du 3e corps de l'armĂ©e prussienne, commandĂ©e par le baron de Geismar arrive Ă  Doullens, devant se diriger sur Abbeville. AussitĂŽt, les Abbevillois courent aux armes. 800 fusils sont mis Ă  disposition et une vigoureuse rĂ©sistance commence Ă  se mettre en place lorsque la population apprend que cette prĂ©tendue avant-garde de l'armĂ©e prussienne comptait au plus dans ses rangs 1 500 Ă  2 000 hommes, tant Cosaques que lanciers saxons, qui se dirigĂšrent finalement en direction de Paris.
    • DĂ©but avril, aprĂšs la bataille de Paris et l'abdication de NapolĂ©on, 2 000 lanciers et cuirassiers prussiens commandĂ©s par le gĂ©nĂ©ral Röder arrivĂšrent de Paris et dans les campagnes voisines et y commirent toutes sortes d'excĂšs durant leur sĂ©jour.

    Restauration

    Monarchie de Juillet, Seconde RĂ©publique, Second Empire

    • Victor Hugo fut trois fois de passage Ă  Abbeville, en touriste :
      • en 1835, il y sĂ©journa successivement Ă  partir du 26 juillet (aprĂšs ĂȘtre descendu Ă  L'Écu de Brabant), puis les 4 et 5 aoĂ»t (en Ă©tant hĂ©bergĂ© Ă  L'HĂŽtel d'Angleterre) ;
      • en aoĂ»t et septembre 1837, arrivĂ© d'Amiens aprĂšs avoir descendu la Somme en bateau Ă  vapeur ;
      • en 1849, quittant la ville sous la pluie le 11 septembre.
    La gare (carte postale de 1905)...
    ... et la place Saint-Pierre, Ă  la mĂȘme Ă©poque.

    Fin du XIXe siùcle et Belle Époque

    • 17 aoĂ»t 1890, inauguration du monument Ă  l'amiral Courbet.
    • 1896, le socialiste Jules Guesde vint faire une confĂ©rence Ă  Abbeville. Dans la foulĂ©e, un groupe du Parti ouvrier français et une Maison du Peuple sont crĂ©Ă©s.
    • 1899, le tĂ©lĂ©phone est dĂ©jĂ  arrivĂ© Ă  Abbeville mais son fonctionnement ne donne pas toute satisfaction.
    • en 1899, l'industrie abbevilloise comptait : une filature, une fabrique de linge de table, des corderies, une fabrique de poids et balances, trois fonderies, une chaudronnerie, une serrurerie pour le bĂątiment, une rĂąperie, une distillerie, etc.
    • 7 juillet 1907, inauguration du monument La Barre rassemblant de nombreux rĂ©publicains et des dĂ©lĂ©guĂ©s de la Libre-PensĂ©e et des groupes socialistes.

    La PremiÚre Guerre mondiale et les conférences d'Abbeville

    Lors de la PremiÚre Guerre mondiale, la ville ne fut jamais occupée par les troupes allemandes (comme l'atteste le monument édifié sur le mont de Caubert).

    • En 1916, lors de la bataille de la Somme, elle accueillit un hĂŽpital militaire (le 3rd Australian General Hospital). Comme Amiens et Beauvais, la commune fut partiellement dĂ©truite et les sĂ©quelles de guerre sont nombreuses aux environs, notamment en raison des munitions non explosĂ©es que l'on retrouve encore dans le sol.
    • En 1918, elle fut le siĂšge de deux confĂ©rences franco-britanniques (confĂ©rences d'Abbeville) : celle du 25 mars, entre le marĂ©chal Haig et les gĂ©nĂ©raux Wilson et Foch, prĂ©para la confĂ©rence de Doullens. Au cours de la seconde le 2 mai, Foch rĂ©clama l'autoritĂ© sur le front italien mais n'obtint qu'un pouvoir de coordination. C'est Ă  la confĂ©rence d'Abbeville (1er et 2 mai 1918) alors que les armĂ©es s'affaiblissent que Foch face Ă  Clemenceau et Lloyd George aurait envisagĂ© un repli vers le sud pour protĂ©ger la capitale, s'il advenait que les armĂ©es françaises et anglaises soient sĂ©parĂ©es et qu'elles ne puissent plus dĂ©fendre Ă  la fois l'accĂšs aux ports de la Manche et Ă  Paris, l'armĂ©e anglaise devait alors se replier et rĂ©sister sur la Somme. Ce qui fut Ă©vitĂ© grĂące Ă  l'aide amĂ©ricaine.

    Entre-deux-guerres

    • Le 3 mai 1936, les Ă©lecteurs de la 1re circonscription d’Abbeville ne dĂ©rogĂšrent pas au large mouvement populaire. Au 2e tour, ils choisirent pour dĂ©putĂ© Max Lejeune qui, Ă  27 ans, fut alors le plus jeune Ă©lu de la Chambre.

    Seconde Guerre mondiale

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville fut à nouveau en grande partie détruite par les bombardements allemands et britanniques, qui firent disparaßtre à jamais les anciennes maisons à pans de bois et encorbellements.

    • Le 12 septembre 1939 Ă  Abbeville une confĂ©rence entre France et Royaume-Uni a dĂ©cidĂ© qu'il Ă©tait trop tard pour envoyer des troupes pour aider la Pologne dans sa lutte contre l'Allemagne.
    • Le , massacre d'Abbeville.
    • Abbeville est prise par les Allemands de la 2e Panzerdivision du Generalmajor Rudolf Veiel le 20 mai 1940, ce qui explique l'exĂ©cution du leader fasciste flamand Joris Van Severen (mĂȘme date) par des soldats français rendus furieux. Cf. point prĂ©cĂ©dent.
    • En 1940, Abbeville fut le thĂ©Ăątre d'une contre-attaque vigoureuse des blindĂ©s français (commandĂ©s par le colonel de Gaulle) et britanniques. Les Allemands durent reculer de cinq kilomĂštres.

    Les inondations de 2001

    Au printemps 2001, la ville, comme toute la vallée de la Somme, eut à souffrir des inondations. Celles-ci durÚrent plusieurs semaines, à cause de la saturation de la nappe phréatique, conséquence d'une année à l'humidité exceptionnelle. La gare fut inaccessible, les voies ferrées étant recouvertes par plusieurs centimÚtres d'eau.

    Vie militaire

    Unités ayant été stationnées à Abbeville :

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la premiÚre circonscription de la Somme.

    Elle était depuis 1801 le chef-lieu des cantons d'Abbeville-Nord et d'Abbeville-Sud[43]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle devient le bureau centralisateur de deux nouveaux cantons, le canton d'Abbeville-1 et le canton d'Abbeville-2.

    Abbeville dispose d'un tribunal d'instance et d'un conseil des prud'hommes. La commune dépend du tribunal de grande instance d'Amiens depuis la réforme de la carte judiciaire et la fermeture de son tribunal de grande instance. La commune est également dans le ressort du tribunal de commerce d'Amiens, de la cour d'appel d'Amiens, du tribunal administratif d'Amiens et de la Cour Administrative d'Appel de Douai.

    Intercommunalité

    La commune était le siÚge du district de l'agglomération abbevilloise, créé le 24 juin 1994, et qui s'est transformé en communauté de communes en 1994 et devient la communauté de communes de l'Abbevillois.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, et milite pour des intercommunalités puissantes, la préfÚte de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    AprĂšs d'importants dĂ©bats, la communautĂ© de communes de l'Abbevillois fusionne avec la communautĂ© de communes de la RĂ©gion d'Hallencourt et la communautĂ© de communes Baie de Somme Sud soit 51 827 habitants[44] - [45], formant ainsi le la communautĂ© d'agglomĂ©ration de la Baie de Somme, dont Abbeville est dĂ©sormais le siĂšge.

    Tendances politiques et résultats

    Sources : politologue.com ; ouest-france.fr ; lexpress.fr

    Premier tour
    Année Candidat Candidat Candidat Population
    1995 Lionel Jospin
    PS
    25,74 % Jacques Chirac
    RPR
    19 % Édouard Balladur
    UDF
    18,32 % 17 737 inscrits
    13 301 exprimés
    2002 Jacques Chirac
    RPR
    20,47 % Lionel Jospin
    PS
    16,14 % Jean Saint-Josse
    CPNT
    14,14 % 18 176 inscrits
    12 184 exprimés
    2007 SĂ©golĂšne Royal
    PS
    26,4 % Nicolas Sarkozy
    UMP
    26,28 % Jean-Marie Le Pen
    FN
    14,06 % 18 081 inscrits
    13 815 exprimés
    2012 François Hollande
    PS
    31,09 % Nicolas Sarkozy
    UMP
    23,2 % Marine Le Pen
    FN
    23,12 % 18 320 inscrits
    13 154 exprimés
    2017 Marine Le Pen
    FN
    28,87 % Emmanuel Macron
    EM
    23,02 % Jean-Luc MĂ©lenchon
    LFI
    20,22 % 18 013 inscrits
    12 270 exprimés
    2022 Marine Le Pen
    RN
    31,88 % Emmanuel Macron
    LREM
    29,59 % Jean-Luc MĂ©lenchon
    LFI
    18,65 % 17 705 inscrits
    11 178 exprimés
    Second tour
    Année Candidat Candidat Population
    1995 Lionel Jospin
    PS
    55,45 % Jacques Chirac
    RPR
    44,55 % 17 731 inscrits
    13 193 exprimés
    2002 Jacques Chirac
    RPR
    82,62 % Jean-Marie Le Pen
    FN
    17,38 % 18 167 inscrits
    13 123 exprimés
    2007 SĂ©golĂšne Royal
    PS
    53,08 % Nicolas Sarkozy
    UMP
    46,92 % 18 081 inscrits
    13 622 exprimés
    2012 François Hollande
    PS
    56,9 % Nicolas Sarkozy
    UMP
    43,1 % 18 306 inscrits
    12 716 exprimés
    2017 Emmanuel Macron
    EM
    55,64 % Marine Le Pen
    FN
    44,36 % 18 010 inscrits
    10 952 exprimés
    2022 Marine Le Pen
    RN
    51,23 % Emmanuel Macron
    LREM
    48,77 % 17 710 inscrits
    10 836 exprimés
    Élections europĂ©ennes
    • 2019 : Abbeville possĂšde un taux de participation infĂ©rieur Ă  la moyenne (47,69 % contre 50,12 %). La liste du Rassemblement national arrive en tĂȘte avec 33,04 % des suffrages, contre 23,31 % au niveau national. La liste de La RĂ©publique en marche obtient 20,06 % des voix, contre 22,41 % au niveau national. La liste de La France insoumise rĂ©alise un score de 11,32 % des voix, contre 6,31 % au niveau national. La liste d'Europe Écologie Les Verts fait un score de 7,13 % des suffrages exprimĂ©s, contre 13,48 % au niveau national. La liste des RĂ©publicains obtient 5,55 % des voix, contre 8,48 % au niveau national. Les autres listes obtiennent des scores infĂ©rieurs Ă  5 %[46].
    Municipales

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par l'ancien député socialiste Pascal Demarthe (UDI-LR) obtient 31,23 % des suffrages exprimés. La liste d'ouverture menée par Aurélien Dovergne (Abbeville ensemble), soutenue par LREM, et qui réunit le maire sortant Nicolas Dumont (LREM) et Stéphane Decayeux (ex-LR) obtient 28,54 %.

    La liste menée par Angelo Tonolli (union de la gauche) obtient 20,05 % des suffrages exprimés et celle de Patricia Chagnon (Rassemblement national) en obtient 14,39 %. Ces quatre listes peuvent se maintenir au second tour, contrairement à celle menée par Michel Kfoury (dissident LREM), qui a obtenu 4,18 % des suffrages exprimés[47] - [48].

    Au second tour de ces Ă©lections, oĂč quatre listes sont en compĂ©tition, celle menĂ©e par Pascal Demarthe obtient la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s (41,67 %), devançant de 12 points celle menĂ©e par l’adjoint sortant Ă  la culture AurĂ©lien Dovergne (29,41 %), suivie par la liste d'union de la gauche d'Angelo Tonolli (20,53 %) et celle de la frontiste Patricia Chagnon (8,40 %). L'abstention s'est Ă©levĂ©e Ă  57,53 %[49]

    Politique locale

    L'Ă©lection municipale de 2014 a Ă©tĂ© invalidĂ©e par le tribunal administratif d'Amiens, le 8 octobre 2014[50] mais validĂ©e ensuite par le Conseil d'État, le 27 mai 2015[51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1945 Maurice MarliĂšre
    1945 1947 Paul Bénard Garagiste, résistant
    octobre 1947 mars 1989 Max Lejeune SFIO puis
    REF puis PSD
    Ministre (1958 → 1959)
    DĂ©putĂ© de la Somme (1936 → 1942 puis 1945 → 1977)
    Vice-prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale (1967 → 1968 et 1970 → 1971)
    SĂ©nateur de la Somme (1977 → 1995)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Abbeville-Sud (1945 → 1988)
    PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Somme (1945 → 1988)
    PrĂ©sident du conseil rĂ©gional de Picardie (1978 → 1979)
    mars 1989 juin 1995 Jacques Becq PS Instituteur
    DĂ©putĂ© de la 4e circonscription de la Somme (1981 → 1986 puis 1988 → 1993)
    juin 1995 mars 2008 Joël Hart RPR puis UMP Principal de collÚge
    DĂ©putĂ© de la Somme (1986 → 1988)
    DĂ©putĂ© de la 4e circonscription de la Somme (1993 → 1997 puis 2002 → 2007)
    Maire d'Arguel (1971 → 1995)
    mars 2008 juillet 2020[52] - [53] Nicolas Dumont[54] PS
    puis
    LREM[55]
    Conseiller rĂ©gional de Picardie (2010 → 2015)
    PrĂ©sident de la CC de l'Abbevillois (2008 → 2016)
    PrĂ©sident de la CA Baie de la Somme (2017 → 2020).
    juillet 2020[56] En cours
    (au 17 juillet 2020[57])
    Pascal Demarthe[58] UDI[59] Enseignant
    DĂ©putĂ© de la Somme (2014 → 2017)
    Conseiller rĂ©gional des Hauts-de-France (2021 → )
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Abbeville-Sud (2008 → 2015)
    PrĂ©sident de la CA Baie de la Somme (2020 → )

    Jumelages

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[60] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 22 895 habitants[Note 4], en diminution de 2,82 % par rapport Ă  2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    18 12518 05217 66018 65419 16218 24717 58218 07219 158
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    19 30420 05819 38518 20819 38119 28319 83719 85119 669
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    20 38820 70420 37321 47220 32019 33519 34516 78019 502
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    22 00523 99925 39824 91523 78724 56724 05224 10423 231
    2020 - - - - - - - -
    22 895--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  34,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 29,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 26,0 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 10 476 hommes pour 12 361 femmes, soit un taux de 54,13 % de femmes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,49 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,3
    7,4
    75-89 ans
    12,8
    16,9
    60-74 ans
    18,8
    20,8
    45-59 ans
    19,2
    16,7
    30-44 ans
    15,4
    19,2
    15-29 ans
    16,7
    18,1
    0-14 ans
    14,9
    Pyramide des ùges du département de la Somme en 2018 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,3
    75-89 ans
    9,2
    16,6
    60-74 ans
    17,4
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,3
    30-44 ans
    17,7
    19,4
    15-29 ans
    18
    18,7
    0-14 ans
    16,7

    Enseignement

    En matiĂšre d'Ă©coles maternelles, Abbeville hĂ©berge 11 Ă©coles publiques et deux Ă©tablissements privĂ©s[64].

    L'enseignement élémentaire est pratiqué dans dix écoles publiques et deux écoles privées[64].

    Les collÚges Ponthieu et Millevoye relÚvent de l'enseignement public. Le collÚge Notre-Dame de France est un établissement d'enseignement privé[64].

    La ville abrite notamment le lycée Boucher de Perthes (également appelé Lycée des Métiers Boucher de Perthes ou Cité Scolaire Boucher de Perthes), d'enseignement public (général, technologique, professionnel et supérieur), le lycée Saint-Pierre (enseignement privé général, technologique et professionnel) et le lycée agricole de la Baie de Somme (enseignement public professionnel et supérieur agricole et sanitaire).

    Santé

    Le centre hospitalier d'Abbeville est le principal Ă©tablissement public de santĂ© dans l'arrondissement et le second dans le dĂ©partement aprĂšs le Centre Hospitalier Universitaire d'Amiens-Picardie. Il dessert un bassin de population de 170 000 habitants (Abbeville, le Ponthieu, le Vimeu, le Marquenterre, la Baie de Somme, les vallĂ©es de l'Authie, de la Somme et de la Bresle) et son attractivitĂ© s'Ă©tend aux communes limitrophes de la Seine-Maritime et du Pas-de-Calais.

    L'hĂŽpital dispose des services suivants :

    • PĂŽle AnesthĂ©sie-RĂ©animation-Urgences (Le centre hospitalier d'Abbeville dispose d'un Service Mobile d'Urgence et de RĂ©animation et d'une unitĂ© de mĂ©decine lĂ©gale de proximitĂ©)
    • PĂŽle Femme-Enfants (Centre d'Action MĂ©dico-Sociale PrĂ©coce, Centre d'Éducation et de Planification Familiale, GynĂ©cologie-ObstĂ©trique, NĂ©onatologie, PĂ©diatrie)
    • PĂŽle MĂ©dical (MĂ©decine cardiologique/UnitĂ© de Soins Intensifs Cardiologiques, Court sĂ©jour gĂ©riatrique, Équipe mobile de gĂ©riatrie, Hospitalisation Ă  domicile, MĂ©decine vasculaire et neurologique, Pneumologique, PĂŽle de prĂ©vention et d'Ă©ducation du patient, Soins de suite et de rĂ©adaptation)
    • PĂŽle MĂ©dico-Chirurgical (Chirurgie OrthopĂ©dique et Urologique, Chirurgie ViscĂ©rale et SpĂ©cialitĂ©s (O.R.L., Stomatologie et Ophtalmologie), Équipe OpĂ©rationnelle d'HygiĂšne, UnitĂ© MĂ©dico-Chirurgicale Ambulatoire, MĂ©decine gastroentĂ©rologique, MĂ©decine Interne et DiabĂ©tologie, MĂ©decine Physique et RĂ©adaptation, UnitĂ© d'Évaluation et de Traitement de la Douleur, UnitĂ© Mobile de Soins Palliatifs)
    • PĂŽle MĂ©dico-Technique (Imagerie MĂ©dicale (radiologie, scanner et IRM), Laboratoire, Pharmacie et Service d'Information MĂ©dicale)
    • PĂŽle Psychiatrique (Psychiatrie infanto-juvĂ©nile, Psychiatrie adulte - unitĂ©s d'hospitalisation, Psychiatrie adulte -hĂŽpital de jour, Psychiatrie adulte extrahospitaliĂšre, UnitĂ© d'addictologie)
    • Établissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes composĂ© de deux sites, l'EHPAD Georges Dumont et l'unitĂ© d'hĂ©bergement au Centre de GĂ©rontologie.

    Les bĂątiments actuels du centre hospitalier datent de 1979, 1989 et 1993 pour la derniĂšre grosse Ă©tape de rĂ©novation. Cependant, l'Agence RĂ©gionale de SantĂ© a validĂ© en 2014 le projet de modernisation du centre hospitalier d'Abbeville qui conduira Ă  la restructuration de 7 700 m2 de bĂątiments et la construction neuve de 14 000 m2 pour un budget de 74 millions d'euros[65].

    L'offre médicale est complétée avec la Clinique privée Saint-Isabelle offrant les services suivants : chirurgie orthopédique, chirurgie viscérale et digestive, chirurgie vasculaire, chirurgie urologique, chirurgie plastique, gastroentérologie, gynécologie, ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie, stomatologie, anesthésie-réanimation, méphrologie dialyse, biologie médicale et imagerie médicale[66].

    La ville dispose également d'une résidence services seniors, « L'aigrette Bleue », active depuis février 2019.

    Sports

    Sécurité

    La commune est le siÚge de la compagnie de gendarmerie d'Abbeville qui correspond au découpage de l'arrondissement. Elle est également le siÚge d'une communauté de brigades composée des brigades territoriales de proximité d'Abbeville, d'Ailly-le-Haut-Clocher et d'Hallencourt, ainsi que d'un peloton motorisé.

    Abbeville dispose également d'un commissariat de police qui est compétent sur la zone police nationale correspondant au territoire communal.

    En 2018, la commune et ses alentours sont défendus par un Centre de Secours Principal composé de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires. Le Centre d'Incendie et de Secours dispose également d'une école des Jeunes Sapeurs-Pompiers. C'est également le C.S.P du groupement Ouest du Service Départemental d'Incendie et de Secours de la Somme[67].

    Manifestations culturelles et festivités

    Little Bob Blues Bastards durant les Nuits du Blues.
    Bad Karma aux Nuits du Blues.
    • La foire aux disques, dont la 3e Ă©dition a lieu le Ă  l’espace culturel Saint-AndrĂ© et qui accueille une quinzaine d'exposants[68].
    Mois ÉvĂ©nement Sujet Nombre d'Ă©ditions (2016)
    FĂ©vrier Abbeville Winter Groove Festival de musiques actuelles[69]. 6
    Mars Les Nuits du Blues Festival de musique de blues, avec plusieurs concerts dans les différentes salles de concert de la ville durant une semaine[70]. 22
    Avril Festival de l'oiseau et de la nature Manifestation regroupant des sorties d'observation, des conférences, des projections et des activités pédagogiques autour du thÚme de la nature[71]. 26
    Mai Festival international des chƓurs et voix Festival regroupant des chorales professionnelles et amateurs[72]. 4
    Juin Nocturne cycliste 46
    Juin MĂ©morial Bruno Willecoq Course regroupant des professionnels et des amateurs. 28
    Juin Foire agricole d'Abbeville et de la Picardie Maritime —
    Juillet Hip-Hop impact Festival de musique de rap et d'hip-hop[73]. 6
    Août Abbeville Summer Groove Festival en plein air[69]. 2
    Semaine du cinĂ©ma britannique d'Abbeville —

    MĂ©dias

    Économie

    Abbeville comporte plusieurs usines (ValĂ©o, COMAP, Verescence, Schlumberger, Condor) mais aussi essentiellement plusieurs zones commerciales : ZA du ChĂąteau d'eau (DĂ©cathlon, Gifi) mais aussi la ZA des Deux VallĂ©es (Hyper U, Peugeot, McDonald's, Euromaster, Del Arte, Action, Kandy...) et la ZA de la Sucrerie (IntermarchĂ©, cinĂ©ma CGR, Burger King...), ainsi que la zone de la Gare (Carrefour Market, divers commerces de vĂȘtements). Le centre-ville, quant Ă  lui, est composĂ© principalement de commerces (Jules, Cache-Cache...) mais aussi des restaurants, des bars et des librairies, ainsi que des banques. Le tourisme est aussi une activitĂ© importante dans la commune (office de tourisme, Syndicat mixte Baie de Somme - Grand Littoral Picard...). Sur la commune voisine de Vauchelles-les-Quesnoy, il y a aussi une zone commerciale : la ZAC de Vauchelles (Intersport, Bricoman, JouĂ©Club, Ford...), qui est situĂ©e juste en face et dans le mĂȘme secteur que la ZA du ChĂąteau d'Eau d'Abbeville.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2012, Abbeville comptait 10 508 foyers fiscaux, sur un total de 23 203. PrĂšs de 40 % d'entre eux sont des mĂ©nages composĂ©s d'une seule personne. S'y ajoute 12 % de mĂ©nages monoparentaux. Environ 51 % des foyers fiscaux sont imposĂ©s. Le revenu annuel mĂ©dian est de 15 944 euros[75].

    Budget et fiscalité 2020

    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[76] :

    • total des produits de fonctionnement : 23 008 000 â‚Ź, soit 985 â‚Ź par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 21 752 000 â‚Ź, soit 931 â‚Ź par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 11 367 000 â‚Ź, soit 487 â‚Ź par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 11 547 000 â‚Ź, soit 494 â‚Ź par habitant ;
    • endettement : 14 639 000 â‚Ź, soit 627 â‚Ź par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 16,61 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 34,32 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 53,68 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0,00 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2019 : mĂ©diane en 2019 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 18 140 â‚Ź[77].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le beffroi et le musée Boucher-de-Perthes.

    Le cÎté pittoresque du centre-ville, avec les rues bordées de maisons anciennes rayonnant vers Saint-Vulfran, n'est plus qu'un fantÎme depuis la Seconde Guerre mondiale. Certaines bùtisses ont pourtant été préservés aprÚs « quelques » restaurations.

    La collégiale Saint-Vulfran

    La collĂ©giale Saint-Vulfran, parvis Saint-Vulfran, construite en 1488, chef-d'Ɠuvre de l'art gothique flamboyant, elle fait la renommĂ©e de la ville. Son saint patron (fĂȘtĂ© le 20 mars) est saint Wulfran de Fontenelle, nĂ© vers 650, Ă  Milly-la-ForĂȘt (GĂątinais), seigneur Ă  la cour de Clotaire III, abbĂ© de Fontenelle, archevĂȘque de Sens en 682, Ă©vangĂ©lisateur de la Frise. Il mourut en 720 Ă  Saint-Wandrille. Logo monument historique ClassĂ© MH (1840).

    L'Ă©glise du Saint-SĂ©pulcre

    Le théùtre

    Construit en 1911, le théùtre municipal est l'un des rares dans la région qui possÚde une salle à l'italienne. Logo monument historique Inscrit MH (2003).

    Le beffroi

    ClassĂ© au Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2005), Logo monument historique Inscrit MH (1926) le beffroi est l'un des plus anciens de France, construit en 1209. Le , lors d'un bombardement, sa toiture fut endommagĂ©e et ce n'est qu'en 1986 qu'elle fut refaite. Le beffroi est l’un des cinquante-six beffrois de Belgique et de France inscrits en 2005 par le ComitĂ© du patrimoine mondial de l'UNESCO, sur la liste du patrimoine mondial de l’humanitĂ©. Il accueille le musĂ©e Boucher-de-Perthes depuis 1954.

    Musée Boucher-de-Perthes

    La place Max-Lejeune au cƓur d'Abbeville.

    Le musée Boucher-de-Perthes (du nom de Jacques Boucher de Perthes) est situé en partie dans l'ancien beffroi du XIIIe siÚcle.

    Le chĂąteau de Bagatelle

    Le Chùteau de Bagatelle est une folie construite en 1752 par Josse Van Robais. Logo monument historique Inscrit MH (1926) le Jardin régulier et le parc Logo monument historique Inscrit MH (1946).

    La Manufacture des Rames

    Logo monument historique ClassĂ© MH (1986)

    Sites préhistoriques

    Monument La Barre

    Le monument La Barre fut érigé en 1907 par souscription publique, en commémoration du martyre du chevalier de La Barre. Placé prÚs de la gare, à cÎté du pont sur le canal de la Somme, le monument La Barre est un point de ralliement annuel, le premier dimanche de juillet, des défenseurs de la laïcité et des libres-penseurs.

    Autres monuments commémoratifs

    Monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale.

    Parcs et jardins publics

    Bibliothùque municipale Robert-Mallet (ancien hîtel d'Émonville) et jardins.
    De nombreux oiseaux sédentaires ou migrateurs sont présents ainsi que des saulaies, des roseliÚres


    Autres monuments

    La gare d'Abbeville en février 2010.
    • L'hĂŽtel de Rambures du XVIIIe siĂšcle, Logo monument historique Inscrit MH (1977).
    • L'hĂŽtel de Buigny, Logo monument historique Inscrit MH (1933).
    • La gare d'Abbeville de style « balnĂ©aire rĂ©gional » est bĂątie autour d'une ossature de bois avec parement de brique rouge, Logo monument historique Inscrit MH (1984).
    • Les bains-douches d'Abbeville, construits en 1909-1910 par la Caisse d'Ă©pargne sur les plans des architectes Greux et Marchand. Les sculptures sont de Henri Louis Leclabart (1876–1929), auteur du monument aux morts d’Abbeville et de celui du stade Delique. Logo monument historique Inscrit MH (2003).
    HĂŽtel de ville d'Abbeville.

    Culture

    Miniature de saint Matthieu, évangéliaire de Saint-Riquier, bibliothÚque municipale, ms.4.

    Abbeville dans la littérature

    [
] « Lorsque le chevalier de La Barre, petit-fils d’un lieutenant gĂ©nĂ©ral des armĂ©es, jeune homme de beaucoup d’esprit et d’une grande espĂ©rance, mais ayant toute l’étourderie d’une jeunesse effrĂ©nĂ©e, fut convaincu d’avoir chantĂ© des chansons impies, et mĂȘme d’avoir passĂ© devant une procession de capucins sans avoir ĂŽtĂ© son chapeau, les juges d’Abbeville, gens comparables aux sĂ©nateurs romains, ordonnĂšrent, non seulement qu’on lui arrachĂąt la langue, qu’on lui coupĂąt la main, et qu’on brĂ»la son corps Ă  petit feu ; mais ils l'appliquĂšrent encore Ă  la torture pour savoir combien de chansons il avait chantĂ©, et combien de processions il avait vu passer, le chapeau sur la tĂȘte. Ce n'est pas dans le XIIIe ou dans le XIVe siĂšcle que cette aventure est arrivĂ©e, c'est dans le XVIIIe siĂšcle. »

    Ville fleurie

    Abbeville s'est vu attribuer trois fleurs en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[82].

    Jeux

    • EPM - Échiquier de Picardie Maritime (club d'Ă©checs).
    • PCA - Poker Club Abbeville, club qui a terminĂ© 1er aux Championnats de France de poker par Ă©quipe (CNEC).

    Personnalités liées à la commune

    Les personnes nées à Abbeville sont visibles sur l'article ci-dessous :

    Les personnes ci-dessous ne sont pas nées à Abbeville mais ont un autre lien :

    HĂ©raldique

    Blason de Abbeville Blason
    D'azur à trois bandes d'or à la bordure de gueules, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or[85].
    DĂ©tails
    Devise :
    • Fidelis (Je suis fidĂšle).

    Support :

    • branche de laurier et branche de chĂȘne nouĂ©es d'un ruban oĂč s'inscrit la devise.

    Ornements extérieurs :

    • croix de la LĂ©gion d'honneur. DĂ©cret du 2 juin 1948 : « Magnifique citĂ©, victime des deux guerres mondiales, titulaire de la Croix de guerre 1914-1918, a Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre de violents combats en 1940, lors de la bataille de la Somme. A subi de mai 1940 Ă  la LibĂ©ration, de nombreux bombardements qui ont causĂ© la destruction de plus du tiers de ses habitations et des pertes humaines trĂšs douloureuses. Sa population durement atteinte dans sa chair et dans ses biens, n'en a pas moins fait face avec un magnifique patriotisme aux entreprises de l'occupant. LibĂ©rĂ©e le 2 septembre 1944, aprĂšs de sĂ©vĂšres combats de rues, auxquels participĂšrent vaillamment ses combattants volontaires infligeant des pertes sĂ©vĂšres Ă  l'ennemi. En toutes circonstances s'est montrĂ©e digne d'un beau passĂ© de gloire et de fidĂ©litĂ© Ă  la Patrie ». (J.O. du 3 juin 1948)[86]
    Croix de guerre 1914-1918 avec palme
    Croix de guerre 1914-1918 avec palme
    • Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation Ă  l'ordre de l'armĂ©e du 12 aoĂ»t 1920 : « Par sa situation militaire a Ă©tĂ© l'objet d'attaques rĂ©itĂ©rĂ©es de l'aviation ennemie ; malgrĂ© ses souffrances et ses deuils a conservĂ© intacte sa foi patriotique. » (J.O. du 14 aoĂ»t 1920)
    • Croix de guerre 1939-1945 avec palme attribuĂ©e en mĂȘme temps que la croix de la LĂ©gion d'honneur.

      Les armoiries de la commune d'Abbeville, connues par un sceau de 1290, furent modifiées par lettres patentes du roi Charles V du 19 juin 1369 qui accordait à la ville sa devise et le port sur ses armoiries du chef de France[87].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Amiens », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    2. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Arras », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    3. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Boulogne-sur-Mer », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    4. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Rouen », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    5. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    6. « Distance à vol d'oiseau entre Abbeville et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    7. Fiche du Poste 80001001 [PDF], contenant les données publiques de la station Météo-France d'Abbeville, (consultée le ).
    8. « Canicule : 41,5 °C Ă  Lille, 41,3 °C Ă  Rouen et OrlĂ©ans, 38,9 °C Ă  Strasbourg
 Une cinquantaine de villes ont battu leur record absolu de chaleur », sur francetvinfo.fr, (consultĂ© le ).
    9. MĂ©tĂ©o-France, « FICHE CLIMATOLOGIQUE – Statistiques 1991−2020 et records : ABBEVILLE (80) » [PDF], sur meteofrance.fr, (consultĂ© le ).
    10. Météo-France, « Anticyclone : nouveau record absolu de pression élevée en France ! », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 d'Abbeville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Chapelle Saint-Pierre-et-Saint-Paul sur le site de l'association du prieuré. Consulté le 29 juin 2014
    22. F.A. Lefebvre, La chartreuse de Saint-Honoré à Thuison prÚs d'Abbeville, Bray et Retaux, , 571 p. (présentation en ligne), p. 25.
    23. Lefebvre 1885, p. 381.
    24. Lefebvre 1885, p. 383.
    25. « Ville d'Abbeville », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    26. « Abbeville », sur carte.changerdeville.fr (consulté le ).
    27. « Lignes qui desservent ABBEVILLE », sur trans80.hautsdefrance.fr (consulté le ).
    28. « Horaires & plans des lignes », sur baiedesommeagglo.fr (consulté le ).
    29. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Amiens, impr. Lemer aßné (Amiens), 1867-1878 (lire en ligne), p. 2.
    30. Étude d'impact Abbatis Villa, le domaine des abbĂ©s.
    31. « proussel.voila.net/pages/noms_
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    32. voir en bibliographie et liens externes)
    33. Écrit Ă©galement Hariulf.
    34. En fait, les navires de mer accostent plutĂŽt Ă  cette Ă©poque Ă  Grand-Laviers, mais les marchandises peuvent ĂȘtre amenĂ©es par de grosses barques au cƓur mĂȘme de la ville, comme en tĂ©moigne le faubourg du Guindal.
    35. L'héroïsme de Ringois nous est connu par un passage des Grandes chroniques de France (RÚgne de Charles V. p. 97) : « Item, que le dit roy d'Angleterre, les dis gouverneur et trésorier ont requis et fait requérir à plusieurs nobles et subgiez du dit Pontieu qu'il feissent seremens d'estre avec le roy d'Angleterre, contre toutes personnes qui pevent vivre et morir, le roy de France ou autres, et en y a plusieurs qui l'on fait ainsi par doubtance, si comme l'en dit, et à ceuls qui ne le vouloient faire on saisissoit leurs terres et leurs fiefs, et tient-on communelment que Ringois d'Abbeville a esté mort, pour ce qu'il ne voust faire le dit sairement contre le roy de France, et fu menez en Angleterre, et aprÚs ce qu'il a esté longuement prisonnier détenu, sanz lui vouloir ouvrir voie de droit, ne à ses amis qui le poursivoient, on l'a fait saillir de dessus les dunes du chastel de Douvre en la mer. ».
    36. Lettres patentes de Louis XI, Crotoy, décembre 1463. (lire en ligne).
    37. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 186.
    38. D'aprĂšs Germain-François Poullain de Saint-Foix, Histoire de l'Ordre du Saint-Esprit, vol. 1, Paris, Vve Duchesne, , p. 45-46 : « [Madame Ceton] (...) passa par Abbeville ; M. de CossĂ© commandoit un Corps de troupes campĂ©es prĂšs de cette Ville (...) Pendant la petite fĂȘte qu'il donna Ă  Madame Ceton (...) on vint lui dire que le Capitaine Cocqueville, Ă  la tĂȘte de trois mille hommes, marchoit Ă  Saint-Valery-sur-Somme, & qu'il n'y avoit pas un moment Ă  perdre s'il vouloit sauver cette Place. (...) il monte Ă  cheval, marche vers Saint-Valery, reprend d'assaut cette Place, dont Coqueville venoit de s'emparer... ».
    39. D'aprùs F.-C. Louandre, Hist. ancienne et moderne d’Abbeville (voir infra la bibliographie), p. 303.
    40. Balthazar de Méalet de Fargues, seigneur de Cincehours, capitaine-major au régiment de Bellebrune
    41. Cf. notamment l'article Torture qu'il rajouta dans son Dictionnaire philosophique à la suite de l'événement.
    42. Quartier Saint-Jacques, chaussée d'Hocquet, faubourgs des Planches et de Rouvroy
    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    44. Olivier Bacquet, « Les futures communautĂ©s de communes restent Ă  peaufiner : Il y aura bien une communautĂ© d'agglomĂ©ration d'Abbeville et une communautĂ© de communes du Ponthieu-Marquenterre. Le sort des communes souhaitant "dĂ©mĂ©nager" reste en suspens. », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne).
    45. « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 15 avril 2016 portant projet de pĂ©rimĂštre de la communautĂ© d'agglomĂ©ration issue de la fusion de la communautĂ© de communes de l'Abbevillois, de la communautĂ© de communes de la rĂ©gion d'Hallencourt et de la communautĂ© de communes de la Baie de Somme Sud », Recueil des actes administratifs de la PrĂ©fecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 80-82 (lire en ligne [PDF]).
    46. « Abbeville : Découvrez les résultats des élections Européennes 2019 », sur LCI (consulté le ).
    47. « Pascal Demarthe en tĂȘte Ă  Abbeville, une quadrangulaire en vue », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    48. Matthieu Herault, « À Abbeville, Pascal Demarthe portĂ© par les quartiers populaires : Alors que le PrĂ©sident de la RĂ©publique a annoncĂ© ce lundi 16 mars le report du second tour, le scrutin de ce dimanche 15 mars a permis de tirer des premiers enseignements : le candidat UDI-LR s’impose dans 11 des 17 bureaux de vote d’Abbeville. La surprise vient de ses bons scores dans les quartiers », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    49. « Abbeville 80100 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    50. Mickaël Guiho, « Coup de tonnerre à Abbeville : l'élection du Maire PS Nicolas Dumont est invalidée », France 3 Picardie, (consulté le ).
    51. « Elections municipales d’Abbeville (Somme) », Conseil d'État, (consultĂ© le ).
    52. Halima Najibi, « Abbeville : Nicolas Dumont (LREM) ne se lancera pas dans la course pour un 3e mandat aux municipales de 2020 : L'actuel maire d'Abbeville, Nicolas Dumont (LREM) a annoncĂ© qu'il ne briguera pas un autre mandat pour les prochaines municipales de 2020. Le maire d'Abbeville explique sa dĂ©cision dans deux entretiens accordĂ©s Ă  nos confrĂšres du Courrier Picard, et Ă  ceux du Journal d'Abbeville », France 3 Hauts-de-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    53. r Marc Bertrand, « Municipales Ă  Abbeville : le maire Nicolas Dumont partira « avec le sentiment du devoir accompli » : Le maire d'Abbeville Nicolas Dumont ne se reprĂ©sente pas pour un nouveau mandat. Il Ă©tait l'invitĂ© de France Bleu Picardie ce mercredi pour tirer le bilan de 12 ans de mandat. Le maire estime avoir tenu ses promesses sur l'emploi et part avec le "sentiment du devoir accompli », France Bleu Picardie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Aujourd'hui, Nicolas Dumont soutient la liste de son adjoint Ă  la culture AurĂ©lien Dovergne. Sera-t-il sur la liste ? "Je ne sais pas encore, mais si j'ai dĂ©cidĂ© de ne pas me reprĂ©senter, ce n'est pas pour jouer un rĂŽle de marionnettiste en coulisses ».
    54. RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020 : Halima Najibi, « Abbeville (80) : Nicolas Dumont s'installe dans son siĂšge de maire », Élections municipales 2014, France 3 Picardie, (consultĂ© le ).
    55. « Nicolas Dumont a bien adhĂ©rĂ© Ă  LREM dĂšs fĂ©vrier 2017 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    56. Élodie Touchais, « Le nouveau maire d'Abbeville, Pascal Demarthe, est installĂ© ! : Pascal Demarthe est officiellement le nouveau maire d'Abbeville. Le centriste UDI ĂągĂ© de 60 ans a Ă©tĂ© installĂ© ce vendredi matin Ă  la tĂȘte de la capitale de Picardie Maritime », France Bleu Picardie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    57. Matthieu Herault, « PremiĂšres crispations au conseil municipal d’Abbeville : Le conseil municipal a Ă©tĂ© animĂ© ce jeudi 16 juillet. Il a Ă©tĂ© question notamment des indemnitĂ©s de Pascal Demarthe », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Le maire d’Abbeville Pascal Demarthe (UDI) Ă©margera Ă  4 200 euros bruts, soit 3 500 euros nets par mois. Voire 8 435 euros aprĂšs Ă©crĂȘtement (maximum lĂ©gal des indemnitĂ©s perçues par un Ă©lu local en fonction) si, d’ici quelques jours, il fait adopter le rĂ©gime indemnitaire maximal Ă  la CommunautĂ© d’agglomĂ©ration baie de Somme (CABS), qu’il prĂ©side ».
    58. « Liste des maires de la Somme » [ODS], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    59. Alexandra Mauviel, « Les chefs de file RĂ©publicains investis Ă  Abbeville : Michelle Delage et Michel Lepage ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s, lundi 4 novembre, par le comitĂ© dĂ©partemental des RĂ©publicains. Une liste de rassemblement sera proposĂ©e Ă  l’UDI », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Pascal Demarthe, ancien conseiller municipal socialiste (qui a choisi d’abandonner ce mandat au profit de celui de conseiller gĂ©nĂ©ral, lorsqu’il est devenu dĂ©putĂ©) et soutien d’Emmanuel Macron, n’est pas encore officiellement candidat. Il a nĂ©anmoins reçu l’investiture de l’Union des dĂ©mocrates et indĂ©pendants (UDI), Ă  laquelle il est passĂ© en juin 2018. Et ne boude pas la main tendue par Les RĂ©publicains ».
    60. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    61. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    62. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Abbeville (80001) », (consultĂ© le ).
    63. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Somme (80) », (consultĂ© le ).
    64. « Les écoles primaires sur le site de la ville. ».
    65. « Site Internet du Centre Hospitalier d'Abbeville », sur www.ch-abbeville.fr (consulté le ).
    66. « Clinique Sainte Isabelle, Abbeville (Somme) », sur www.sainte-isabelle.fr (consulté le ).
    67. « SDIS80 », sur www.sdis80.fr (consulté le ).
    68. Matthieu Herault, « La foire aux disques fait son retour Ă  Abbeville : Une quinzaine d’exposants. Plus de 100 000 rĂ©fĂ©rences. La troisiĂšme Ă©dition de la foire aux disques d’Abbeville aura lieu ce dimanche 5 janvier, Ă  l’espace culturel Saint-AndrĂ© », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    69. « Abbeville : Gros plan sur le festival Winter Groove », sur Courrierpicard.fr (consulté le ).
    70. « Site officiel du festival des nuits du Blues » (consulté le ).
    71. « Site officiel du festival de l'oiseau » (consulté le ).
    72. « Festival chƓur et voix d'Abbeville - Baie de Somme », sur somme-tourisme.fr (consultĂ© le ).
    73. « Festival Hip-Hop Impact », sur Picardie.fr (consulté le ).
    74. Brulhatour, « RCF Hauts-de-France désormais à Amiens, Abbeville et Saint-Quentin », sur La Lettre Pro de la Radio & des Médias - La Puissance du Média Radio (consulté le )
    75. Fiche INSEE d'Abbeville (consultée le 8 juillet 2015.
    76. Les comptes de la commune
    77. Chiffres clĂ©s Évolution et structure de la population. Dossier complet
    78. Didier Rykner, « L’église Saint-Jacques d’Abbeville va ĂȘtre dĂ©truite », La Tribune de l'art, 8 fĂ©vrier 2013
    79. .http://www.premiumwanadoo.com/memorial-morts-pour-la-france-80/memorial/abbeville/abbeville.htm et http://www.premiumwanadoo.com/memorial-morts-pour-la-france-80/memorial/abbeville/monument/1939.htm
    80. monument Ă  l'amiral Courbet
    81. BibliothĂšque municipale (section â€œĂ©tude et patrimoine”) d'Abbeville sur le site du CR2L de Picardie.
    82. « Le palmarĂšs des villes et villages fleuris », Le Courrier picard Ă©dition de l'Oise,‎ .
    83. Claude Dubois, « Drogba au SCA », sur abbsport.com, (consultĂ© le ) : « Saviez-vous que Didier DROGBA avait jouĂ© au SCA il y a quelques annĂ©es ? [photo de ] ».
    84. Le Courrier picard, .
    85. « Abbeville, Porte de la Baie de Somme », sur ville-abbeville.fr (consulté le ).
    86. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 12
    87. Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 11
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.