RĂšgne | Plantae |
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Sous-rĂšgne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Hamamelidae |
Ordre | Fagales |
Famille | Fagaceae |
Genre | Quercus |
Classification phylogénétique
Répartition géographique
Le ChĂȘne rouvre ou ChĂȘne sessile (Quercus petraea (Matt.) Liebl., 1784), parfois appelĂ© ChĂȘne Ă trochets, ChĂȘne des pierriers, ChĂȘne mĂąle ou ChĂȘne noir est une espĂšce d'arbres des forĂȘts des rĂ©gions tempĂ©rĂ©es de l'hĂ©misphĂšre nord de la famille des FagacĂ©es. On le connaĂźt sous diffĂ©rentes appellations : drille, drillar, durelin.
Sommaire
CaractÚres généraux
C'est un grand arbre de 25 à 40 mÚtres de haut, à feuillage caduc. En isolé, il peut avoir une envergure imposante, et un tronc qui atteint ou dépasse les 5 m de circonférence.
Il a une longévité maximale de plus de 600 ans, parfois jusque 1 000 ans. Il fructifie à partir de l'ùge de 60 ans. C'est une espÚce monoïque pollinisée par les insectes. La floraison et la libération du pollen ont lieu généralement à la mi-mai en France. Les graines (glands) sont dispersées par les animaux. C'est une espÚce postpionniÚre.
CaractĂšres descriptifs
- L'écorce est lisse chez les jeunes arbres, puis crevassée longitudinalement mais peu profondément,
- Le houppier est ample et assez clair,
- Les jeunes rameaux sont glabres et luisants, brun-gris,
- Les bourgeons sont ovoĂŻdes, bruns,
- Les feuilles sont alternes, glabres, nettement pétiolées, lobées, en coin simple à la base. Les lobes, assez nombreux sont peu marqués, mais assez réguliers,
- Les fleurs sont unisexuĂ©es : les mĂąles en longs chatons pendants Ă la base des pousses de lâannĂ©e, les femelles minuscules, par 2 Ă 5 Ă l'aisselle des feuilles des pousses de l'annĂ©e.
- Les glands sont sessiles (sans pédoncule marqué), de 1 à 2 centimÚtres de long, ovoïdes, globuleux, à cupule glabre.
Répartition géographique
C'est une espĂšce europĂ©enne avec une tendance subatlantique, trĂšs commune en Europe occidentale et la plus rĂ©pandue dans les forĂȘts françaises. On la retrouve partout dans les plaines et collines de France sauf dans la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne, et elle est assez rare dans le bassin aquitain. Le chĂȘne sessile est commun dans presque toute l'Europe occidentale, mais il s'Ă©tend moins loin vers le nord-est que le chĂȘne pĂ©donculĂ©. Il ne dĂ©passe pas les 60° Nord en NorvĂšge et atteint sa limite sud au centre de l'Espagne et au sud de l'Albanie.
C'est une espÚce de l'étage collinéen et à la base de l'étage montagnard, elle peut monter jusqu'à 1 600 mÚtres d'altitude.
De grandes futaies remarquables de chĂȘnes rouvres se trouvent dans tout le bassin de la Loire (au sens large) et de la Seine, et notamment en forĂȘt de Tronçais (Allier) ou en forĂȘt de BercĂ© (Sarthe).
Caractéristiques écologiques
- C'est une espĂšce de demi-ombre[1], qui tolĂšre mieux un ombrage partiel dans son jeune age et la concurrence forestiĂšre entre les arbres comparĂ© au chĂȘne pĂ©donculĂ©, mais moins que le hĂȘtre.
- C'est une espÚce d'assez large amplitude pour la texture du sol: sables, limons, argiles de décarbonatation, plus ou moins caillouteux, mais elle est à son optimum sur des sols filtrants, épais, légÚrement acides : limons ou sables.
- Il accepte des humus trÚs variés et plus ou moins riches ou pauvres en éléments nutritifs, depuis le mull carbonaté jusqu'aux mor acide, mais les gélivures sont fréquentes sur les dysmoder.
- En ce qui concerne l'humiditĂ© du sol, il prĂ©fĂšre les sols mĂ©soxĂ©rophiles (moyennement secs), mĂ©sophiles (ni secs ni trĂšs humides) Ă frais (moyennement humides). Le chĂȘne sessile tolĂšre relativement bien les sĂ©cheresses estivales, mieux que son cousin le chĂȘne pĂ©donculĂ©. Il est tolĂ©rant avec les sols Ă pseudogley (nappe proche de la surface) mais il tolĂšre moins bien les sols trop humides et lâennoiement que le chĂȘne pĂ©donculĂ©[2].
Biotope, phytosociologie
C'est avant tout une espĂšce forestiĂšre, moins abondante dans les campagnes que le chĂȘne pĂ©donculĂ©. On rencontre le chĂȘne sessile en vastes peuplements purs ou mĂ©langĂ©s avec d'autres essences, notamment avec le chĂȘne pĂ©donculĂ©, le hĂȘtre, le charme, le pin sylvestre ou encore le tilleul Ă petites feuilles, le bouleau verruqueux et le chĂątaignier.
C'est une essence majeure Ă dominante dans plusieurs groupements forestiers importants, notamment la chĂȘnaie sessiliflore oligotrophe (Quercion robori-petraea) sur substrat pauvre et bien drainĂ© moyennement sec (surtout sable, aussi argile trĂšs dĂ©calcifiĂ©, arĂšne, gaize, limon bien drainĂ©), ce type de forĂȘt est trĂšs rĂ©pandu dans les plaines sĂ©dimentaires françaises, surtout parce qu'il est Ă©tabli sur des sols peu propres Ă l'agriculture et donc non dĂ©frichĂ©s (par exemple dans les grandes forĂȘts en partie sur sable autour de Paris: Fontainebleau, Rambouillet, Chantilly-Ermenonville, etc). Un autre groupement trĂšs rĂ©pandu oĂč cette essence est importante est la chĂȘnaie-hĂȘtraie acidiphile (Fagion sylvaticae) sur les sols mĂ©sophiles profonds (limon, argiles Ă silex, sable argileux). On le rencontre aussi dans la chĂȘnaie-charmaie (Carpinion betuli) sur sols frais et plus riches (mais le chĂȘne pĂ©donculĂ© y est gĂ©nĂ©ralement plus abondant que le chĂȘne sessile), et plus accessoirement dans des forĂȘts plus calcicoles et thermophiles (Quercion pubescenti-petraea, Cephalanthero-Fagion)[3],[1].
Le bois
Le bois de Quercus petraea est quasiment indiscernable de celui de son cousin Quercus robur, avec les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s et aspect, ils sont gĂ©nĂ©ralement tous les deux vendus sous la simple appellation « chĂȘne » qui dĂ©signe en France conventionnellement le bois de ces deux espĂšces mais pas des autres chĂȘnes. C'est un des bois dâĆuvre de feuillu les plus importants d'Europe et de France, avec des utilisations anciennes et traditionnelles nombreuses et variĂ©es. Le bois de chĂȘne sessile est plus souvent produit en futaie qui lui fait prendre une grande valeur. Il est alors trĂšs recherchĂ© pour l'Ă©bĂ©nisterie, et la fabrication de merrains pour la tonnellerie, ainsi que pour le tranchage.
CaractĂ©ristiques du bois de chĂȘne
- Bois Ă aubier (bois jeune) et duramen (bois de cĆur) distincts : aubier clair blanc-jaunĂątre et duramen plus ou moins foncĂ© selon les provenances et les conditions de croissance.
- Cernes dâaccroissement annuel bien visibles : zone initiale poreuse constituĂ©e de gros vaisseaux de printemps, bois d'Ă©tĂ© constituĂ© de petits vaisseaux et de fibres.
- Présence simultanée de trÚs petits et trÚs gros rayons ligneux (motif de maille traversant les cernes qui apparait quand la section se rapproche de la section radiale, trÚs apprécié en ébénisterie),
- Bois se travaillant bien, se fendant bien, de bonne densitĂ© et de fortes propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques (comparativement aux autres bois europĂ©ens), il est considĂ©rĂ© comme dâexcellente qualitĂ© parmi les bois courants europĂ©ens.
- La qualitĂ© et les propriĂ©tĂ©s du bois de chĂȘne, et donc son utilisation, varient considĂ©rablement en fonction des conditions de croissance de l'arbre et des modes de sylviculture :
- cernes larges (croissance rapide) : fortes propriétés mécaniques, bois dense et dur, et grain plus grossier.
- cernes fins (croissance lente) : propriétés technologiques excellentes, couleurs et motifs recherchés, le bois est plus tendre et à grain fin, se sculptant bien.
- La richesse du bois de chĂȘne en tanins, en fait un bois durable face aux attaques de champignons et insectes xylophages (le duramen seulement, l'aubier est sensible), et mĂȘme moyennement durable face aux termites. Classe d'utilisation : classe 3 (utilisable Ă lâextĂ©rieur, mais hors contact avec le sol)[4]. UtilisĂ© sous l'eau (pilots), la durabilitĂ© est presque illimitĂ©e.
Utilisations du bois dâĆuvre
- les bois de bonne qualité sont utilisés en décoration intérieure, tranchage pour placage, mobilier et ébénisterie, escaliers, tournerie, sculpture, merrains de tonnellerie. Les bois de qualité plus ordinaire en menuiserie, parquet, construction (charpente, solivage) traverses de chemin de fer, poteaux et piquets.
- Autrefois le chĂȘne Ă©tait un bois majeur et irremplaçable pour de la construction navale, mais aussi pour les charpentes monumentales (Ă©glises, chĂąteaux, cathĂ©drales), pour la construction domestique (pan de bois, maisons Ă colombage) avant l'utilisation massive des bois de rĂ©sineux issus de la sylviculture et d'importations; les ponts en bois, les Ă©cluses, les pilotis; le charronnage: jantes, roues, moyeux; des piĂšces de machines, les wagons de train, et le bois de mine, etc.
Pour la fabrication de merrains en tonnellerie, le bois du chĂȘne sessile et celui du chĂȘne pĂ©donculĂ© sont de nos jours considĂ©rĂ©s comme bien distincts, par leurs caractĂ©ristiques organoleptiques distinctes qu'ils apportent au vin, les diffĂ©rents tanins et arĂŽmes et leurs quantitĂ©s diffĂ©rent sensiblement. De plus le bois du chĂȘne pĂ©donculĂ© plus poreux libĂšre plus rapidement dans le vin des tanins puissants, comparativement au chĂȘne sessile qui apporte plus lentement un gout tannique plus fin et souple mais aussi plus aromatique. Cependant cela varie considĂ©rablement en fonction de la provenance et mĂȘme des conditions de croissance de chaque arbre.
Autres utilisations du bois
- C'est un trĂšs bon bois de feu (il est parfois cultivĂ© en taillis en forĂȘt, et en arbres tĂȘtards dans les campagnes Ă cette fin, bien que pour cette derniĂšre utilisation le chĂȘne sessile est moins frĂ©quent que le chĂȘne pĂ©donculĂ©, utilisation aussi de bois forestier d'Ă©lagage et le bois impropre au sciage : branches, chutes, bois mal conformĂ© ou altĂ©rĂ©), et il fournissait autrefois un trĂšs bon charbon de bois estimĂ© en mĂ©tallurgie.
- PĂąte Ă papier (bois dâĂ©claircie), panneaux de fibres et particules (chutes de scierie, petits bois).
- L'Ă©corce fournit du tan, source de tanins autrefois indispensable en tannerie pour le tannage du cuir, transfĂ©rant au cuir la durabilitĂ© et la rĂ©sistance du bois du chĂȘne face Ă la biodĂ©gradabilitĂ©.
Utilisation des glands
Les glands tombent lors de la glandée en automne. Ils nourrissent les cochons (surtout anciennement) et aussi les sangliers, leurs cousins sauvages.
Les glands ont Ă©tĂ© consommĂ©s par l'homme en pĂ©riode de disette. La farine de glands Ă©corcĂ©s, broyĂ©s et cuits Ă plusieurs eaux donne une purĂ©e qui peut s'utiliser immĂ©diatement en plat salĂ© ou dessert sucrĂ© ou ĂȘtre sĂ©chĂ©e et moulue ce qui produit une farine qui se conserve. Les glands torrĂ©fiĂ©s sont un succĂ©danĂ© du cafĂ©.
Taxonomie
Le ChĂȘne rouvre a Ă©tĂ© dĂ©crit pour la premiĂšre fois par Heinrich Gottfried von Mattuschka en , qui l'a dĂ©signĂ© comme Ă©tant une variĂ©tĂ© du ChĂȘne pĂ©donculĂ© (Quercus robur) : Quercus robur var. petraea. En , Franz Kaspar Lieblein donne au ChĂȘne rouvre un statut d'espĂšce Ă part entiĂšre : Quercus petraea.
Synonymes
- Quercus petraea f. normalis (O.Schwarz) C.Vicioso
- Quercus robur var. petraea Matt., 1777 (basionyme)[5]
Sous-espĂšces
- Quercus petraea subsp. austrotyrrhenica Brullo, Guarino & Siracusa (Originaire d'Italie et de Sicile)
- Quercus petraea subsp. huguetiana Franco & G.LĂłpez (Originiare d'Espagne, ayant pour synonymes Quercus huguetiana (Franco & G.LĂłpez) Rivas Mart. et Quercus petraea var. viciosoi Villar)
- Quercus petraea subsp. petraea (Sous-espĂšce la plus commune, ayant plus d'une centaine de synonymes)
- Quercus petraea subsp. pinnatiloba (K.Koch) Menitsky (Originaire du Liban, de la Syrie et de Turquie, neuf synonymes)
- Quercus petraea subsp. polycarpa (Schur) SoĂł (Originaire d'Europe de l'Est jusqu'en Iran, trente-deux synonymes)[5].
Toponymes et patronymes
Rouvre se retrouve dans les toponymes et patronymes Rouvray, Royer, Rouveix, RouviĂšre, RoyĂšre, Le Rouret[6].
DiffĂ©rences avec le chĂȘne pĂ©donculĂ©
Le chĂȘne sessile et le chĂȘne pĂ©donculĂ© sont semblables en apparence et pourtant assez diffĂ©rents. Ils sont tous deux trĂšs prĂ©sents dans les forĂȘts françaises (plus de 4 millions dâhectares) et souvent mĂ©langĂ©s, mais ils nâont pas la mĂȘme Ă©cologie, il est donc utile dâapprendre Ă les distinguer.
- Le houppier du chĂȘne sessile est plus ample et rĂ©gulier avec des branches bien rĂ©parties, celui du chĂȘne pĂ©donculĂ© est plus irrĂ©gulier avec de grosses branches plus tortueuses.
- Le pĂ©doncule (axe qui porte le fruit, le gland) du chĂȘne pĂ©donculĂ© est assez long, alors que le chĂȘne sessile a des glands sans pĂ©doncule.
- La feuille du chĂȘne sessile fait le ovale (plus grande largeur dans son milieu) alors que celle du chĂȘne pĂ©donculĂ© fait le triangle (plus grande largeur en son bout).
- Les lobes de la feuille du chĂȘne sessile sont moins prononcĂ©s et plus rĂ©guliers. La feuille du chĂȘne pĂ©donculĂ© prĂ©sente plus de nervures n'aboutissant pas Ă un lobe.
- La base de la feuille du chĂȘne pĂ©donculĂ© a des petites oreillettes, celle du chĂȘne sessile est en coin simple.
- Les feuilles du chĂȘne pĂ©donculĂ© n'ont presque pas de pĂ©tiole (trĂšs court) alors que le chĂȘne sessile a des feuilles nettement pĂ©tiolĂ©es.
- Les feuilles du chĂȘne pĂ©donculĂ© s'entassent au bout des rameaux, les feuilles du chĂȘne sessile sont plus espacĂ©es et distinctes.
- L'Ă©corce du chĂȘne sessile est plutĂŽt moins profondĂ©ment crevassĂ©e.
Toutefois, les deux espĂšces s'hybrident souvent (pour former Quercus Ărosacea Bechst. et ses dĂ©rivĂ©s, car c'est un hybride fertile), ce qui rend l'identification plus difficile.
Il n'est pas possible de distinguer le bois coupé de ces arbres.
Les glands de chĂȘne sessile n'ont pas de pĂ©doncule ou il est trĂšs court alors que les feuilles ont un long pĂ©tiole.
Les glands du chĂȘne pĂ©donculĂ© ont un pĂ©doncule long de 2 Ă 10 cm alors que les feuilles ont un trĂšs court pĂ©tiole.
Notes et références
- Flore forestiÚre française. Tome 1, plaines et collines, Institut pour le Développement Forestier, p 565
- Parent C. (2008) Ătude de la rĂ©ponse Ă lâennoyage chez le chĂȘne sessile (Quercus petraea) et le chĂȘne pĂ©donculĂ© (Quercus robur) ; ThĂšse de doctorat, UniversitĂ© de Franche-ComtĂ©Â ; dĂ©cembre 2008, PDF
- M. Bounieras, G. Arnal, C. Bock, Guide des groupements végétaux de la région parisienne, Belin, 2001
- Fiche de l'essence CHĂNE, cirad, http://tropix.cirad.fr/FichiersComplementaires/FR/Temperees/CHENE.pdf
- Bånki, O., Roskov, Y., Vandepitte, L., DeWalt, R. E., Remsen, D., Schalk, P., Orrell, T., Keping, M., Miller, J., Aalbu, R., Adlard, R., Adriaenssens, E., Aedo, C., Aescht, E., Akkari, N., Alonso-Zarazaga, M. A., Alvarez, B., Alvarez, F., Anderson, G., et al. (2021). Catalogue of Life Checklist (Version 2021-10-18). Catalogue of Life. https://doi.org/10.48580/d4t2, consulté le 26 octobre 2020
- Jean Mottet, L'arbre dans le paysage, Editions Champ Vallon, , p. 90 .
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, les guides du naturaliste, François Couplan et Eva Stinner (ISBN 2 603 00952 4)
Liens externes
- (fr) Référence INPN : Quercus petraea (Matt.) Liebl., 1784
- (en) Référence Catalogue of Life : Quercus petraea (Matt.) Liebl. (consulté le )
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Quercus petraea Liebl., 1784
- (fr+en) Référence ITIS : Quercus petraea (Mattuschka) Liebl.
- (en) Référence NCBI : Quercus petraea (taxons inclus)
- (en) Référence GRIN : espÚce Quercus petraea (Matt.) Liebl.