Rudolf Veiel
Rudolf Veiel ( à Stuttgart - à Stuttgart) était un général allemand qui a servi au sein de l'armée de terre (Wehrmacht Heer) pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a reçu la croix de chevalier de la Croix de fer.
Rudolf Veiel | ||
Naissance | Stuttgart |
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Décès | (à 72 ans) Stuttgart |
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Origine | Allemand | |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich |
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Arme | Deutsches Reichsheer Reichswehr Wehrmacht, Heer |
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Grade | General der Panzertruppe | |
Années de service | 1904 – 1945 | |
Commandement | 2e Panzerdivision XXXXVIII. Armeekorps XXXXVIII. Panzerkorps |
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Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Croix de chevalier de la Croix de fer | |
Biographie
Rudolf Veiel commence sa carrière militaire en tant que Fahnenjunker dans le 19e régiment d'uhlans en . Le , il est promu au grade leutnant.
Au début de la Première Guerre mondiale, Rudolf Veiel a le commandement d'un escadron dans le régiment de dragons de réserve de Wurtemberg. Il sert dans ce régiment jusqu'à la fin de la guerre.
Après la Première Guerre, Rudolf Veiel est membre du Freikorps au Wurtemberg (1919). À partir du , il sert dans le 18e régiment de cavalerie (Saxe). À partir du , il commande un escadron dans le 10e régiment de cavalerie (Prusse). Il est promu au grade de major le . Dans la même année, Rudolf Veiel devient un adjudant dans la 3e division de cavalerie (Reichswehr). Il sert dans cette division comme adjudant jusqu'au quand il devient oberstleutnant.
Du au , Rudolf Veiel commande le 18e régiment de cavalerie. Il commande ensuite la 2e brigade de fusiliers jusqu'au quand il reçoit le commandement de la 2e Panzerdivision. Durant cette période, Rudolf Veiel est devenu oberst le , generalmajor le , et generalleutnant le .
Dans les premiers temps de la Seconde Guerre mondiale, en tant que commandant de la 2e Panzerdivision, Rudolf Veiel joue un rôle important pendant l'invasion de la Pologne en 1939, en France en 1940, au cours de l'opération Marita (Yougoslavie et Grèce) en 1941, et pendant l'opération Barbarossa (Russie) en 1941. Le , pour ces actions en tant que commandant divisionnaire, il est décoré de la croix de chevalier de la Croix de fer.
Du au , après la défaite allemande aux portes de Moscou, Rudolf Veiel devient General der Panzertruppe. Il commande plus tard le XXXXVIII. Panzerkorps. Après le , Rudolf Veiel est nommé Chef des revitalisations au quartier-général du Heeresgruppe Mitte (Groupe d'armée Centre) et cela jusqu'au .
De au , il dirige la 5e région militaire (Wehrkreis V) à Stuttgart. Il est relevé de son commandement à cause de sa complicité dans le complot du 20 juillet 1944 visant à éliminer Adolf Hitler. Le , il est versé dans la réserve (Führer-reserve) à la disposition au Haut-commandement.
Après la guerre, il passe deux années en captivité dans un camp de prisonniers américain. Il est libéré le . Il décèdera neuf ans plus tard, dans sa ville natale de Stuttgart, à l'âge de 72 ans.
DĂ©corations
- Croix de fer (1914)
- 2e Classe
- 1re Classe
- Croix de chevalier du mérite militaire (Wurtemberg) ()
- Croix d'honneur pour combattants 1914-1918
- Agrafe de la Croix de fer (1939)
- 2e Classe
- 1re Classe
- Croix de chevalier de la Croix de fer
- Croix de chevalier le [1]
Références
- Citations
- Scherzer 2007, p. 756.
- Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rudolf Veiel » (voir la liste des auteurs).
- Bibliographie
- (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
- (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Iéna, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).
- Liens externes
- (de) « Rudolf Veiel », sur Lexikon der Wehrmacht