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Heer (Wehrmacht)

La Heer de la Wehrmacht — en abrĂ©gĂ© « WH » pour « Wehrmacht - Heer »[alpha 1] — constituait l'armĂ©e de terre (Heer en allemand) de la Wehrmacht (l'armĂ©e allemande dans son ensemble) du Ă  [alpha 2].

Wehrmacht - Heer
Image illustrative de l’article Heer (Wehrmacht)
Image illustrative de l’article Heer (Wehrmacht)
Plaque de ceinturon de la Heer.

Création
Dissolution
Pays Allemagne
Allégeance Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Type Infanterie
Panzer
Panzergrenadier
Cavalerie
Artillerie
RĂ´le DĂ©fense nationale
Fait partie de Wehrmacht
Garnison Quartier général du Führer
Ancienne dénomination Reichswehr
Devise Gott mit uns (« Dieu avec nous »)
Guerres Seconde Guerre mondiale
Commandant historique Walther von Brauchitsch (du au )
Adolf Hitler (du au )
Ferdinand Schörner (du au )

Elle fut précédée par la Reichswehr sous la république de Weimar et, dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle est devenue la Heer de la Bundeswehr en République fédérale d'Allemagne (créée en 1955, membre de l'Otan) et la Heer de la Nationale Volksarmee en République démocratique allemande (créée en 1956, membre du pacte de Varsovie).

Évolution historique

De la Deutsches Heer impériale à la Reichswehr weimarienne (1919-1935)

Le traité de Versailles, signé le entre l'Allemagne et les Alliés à l'issue de la Première Guerre mondiale et promulgué le , détermina les sanctions prises à l'encontre de l'Allemagne et de ses alliés. Celle-ci, qui n'était pas représentée au cours de la conférence, se vit privée de ses colonies et d'une partie de ses droits militaires, amputée de certains territoires et astreinte à de lourdes réparations économiques. Les clauses militaires forment la cinquième partie du document et stipulent que :

  • l'Allemagne doit livrer 5 000 canons, 25 000 avions, ses quelques blindĂ©s et toute sa flotte (laquelle se saborde dans la baie Ă©cossaise de Scapa Flow) ;
  • son rĂ©armement est strictement limitĂ© ; elle n'a plus droit aux chars, Ă  l'artillerie et Ă  l'aviation militaire ;
  • son armĂ©e est limitĂ©e Ă  un effectif de 100 000 hommes et le service militaire aboli ;
  • la rive gauche du Rhin, ainsi que Coblence, Mayence et Cologne, sont dĂ©militarisĂ©es.

De la Reichswehr Ă  la Wehrmacht Ă  la veille de la Seconde Guerre mondiale (1935-1939)

« Le terme « Reichswehr Â» disparut dĂ©finitivement de l'usage officiel Ă  partir de 1935 et l'armĂ©e allemande fut dĂ©signĂ©e par le terme « Wehrmacht Â» lors de la rĂ©-institution de la conscription ... On compta au total 17 893 200 personnes sur une population de 80 millions d'habitants qui furent sous l'uniforme entre 1939 et 1945 ; environ 5 100 000 furent tuĂ©es ou portĂ©es disparues et 5 300 000 blessĂ©es dont environ la moitiĂ© après le [alpha 3], donc dans les neuf derniers mois de la guerre[1] ».

Commandement et organisation

Institutions ministérielles

Hitler et son État-Major en , dans le Quartier général de la Wolfsschanze en Prusse-Orientale.
Ministère de la Guerre du Reich

Le , Adolf Hitler dissout le ministère de la Guerre du Reich.

Ministère de l'Armement et des Munitions du Reich

La question des fournitures aux forces armées relève du ministère de l'Armement et des Munitions du Reich, dirigé par Fritz Todt de 1940 à sa mort accidentelle en 1942, puis par Albert Speer de 1942 à 1945.

Haut commandement

Le commandement en chef de la Heer est assurĂ© par l’OKH (traduit littĂ©ralement en « haut commandement de l'ArmĂ©e de terre Â»), Hitler assumant en personne le rĂ´le de chef des armĂ©es de Ă  la date de son suicide le .

Organisation administrative

DĂ©partements.
IaFührungsabteilung (État-major général)
IbNachschubtruppe - Quartiermeisterabteilung (logistique - Quartier-maître général)
IcFeindaufklärung und Abwehr(renseignement militaire)
IdAusbildung (instruction, entraînement)
IIa1. Adjutant (Offizierpersonalien) (service du personnel, officiers)
IIb2. Adjutant (Unteroffiziere und Mannschaften) (service du personnel, sous-officiers et hommes de troupe)
IIIMilitärgerichtsbarkeit (justice militaire)
IVaIntendant (Rechnungswesen, allgemeine Verwaltung) (Intendant général : comptabilité et administration générale)
IVbArzt (service médical)
IVcVeterinär (service vétérinaire)
IVdGeistlicher (chapelain)
Wehrkreise (régions militaires)
    Groupes d'armée (Heeresgruppe)
    Heeresgruppe Garnison-Quartier général Composition Renommage après restructuration
    1BerlinI., II., III. et VIII. Armeekorps
    Kommandanturen der Befestigungen bei Breslau, Glogau, Neustettin und Oppeln
    Grenzkommandantur KĂĽstrin; Inspektion der Ostbefestigungen
    Heeresgruppe Nord
    2Francfort-sur-le-MainV., VI. et XII. Armeekorps; Generalkommando der Grenztruppen Saarpfalz
    Kommandostäbe Eifel und Oberrhein, Landwehrkommandeure Hanau und Heilbronn (Neckar)
    Inspektion der Grenzbefestigungen
    Heeresgruppe C
    3DresdeIV., VII. et XIII. ArmeekorpsAOK 8
    4LeipzigXIV., XV. et XVI. ArmeekorpsAOK 10
    5VienneXVII. et XVIII. Armeekorps
    4. leichte Division et 2. Panzer-Division
    Festungsinspektion XI
    AOK 14
    6HanovreIX., X. et XI. ArmeekorpsAOK 4

    Unités

    Gliederung de la 5. Infanterie-Division.
    Organisation structurelle des unités - les Gliederungen

    Les Gliederung (de)en sont des organigrammes donnant la structure d'une unité de combat.

    Divisions
    Unités non endivisionnées
    • -Brigade
    • -Abteilungen
    Kampfgruppen

    Un Kampfgruppe (- en abrĂ©gĂ© KG et se traduisant littĂ©ralement en français par « groupe de combat » Ă©tait un groupement tactique provisoire, portant gĂ©nĂ©ralement le nom de son commandant et proche dans son esprit du « Combat Command Â» de l'US Army.

    Infanterie

    Infanterie de ligne non mécanisée

    Les divisions d'infanterie de ligne non mécanisées formaient le gros des troupes allemandes durant la Seconde Guerre mondiale. L'essentiel du transport s'effectuait principalement au moyen de chariots hippomobiles.

    Ces divisions connurent différents types d'organisation : le type 1939 ou initial, le type 1941, le type 1943 (infanterie division du type neue Art), le type 1944 (Volksgrenadiere). Les diverses formes d'organisation sont reprises dans l'ouvrage de George F. Nafziger[2] concernant les divisions d'infanterie allemandes de la Seconde Guerre mondiale et il est également possible de consulter les Kriegsgliederunge publiées entre autres dans la revue Panzer Voran d'Alain Verwicht.

    Organisation du type 1939 ou initial

    Organisation théorique d'un régiment d'infanterie allemande en 1940.

    Les sections (Zug en allemand) d'infanterie Ă©taient Ă  trois groupes (Gruppe en allemand) de treize hommes (servant une mitrailleuse lĂ©gère) et d'une Ă©quipe de trois hommes servant un mortier de 50 mm. Trois compagnies lĂ©gères disposaient de trois sections et en plus d'une demi-section Ă©quipĂ©e de deux mitrailleuses lourdes selon le K.St.N.[alpha 6] - 131 b du tandis qu'une compagnie lourde disposait de huit mitrailleuses lourdes et de six mortiers de 81 mm.

    Le tout formait le bataillon d'infanterie.

    Chaque régiment d'infanterie disposait de :

    • trois bataillons d'infanterie ;
    • une compagnie de commandement (une section de transmissions, une section du gĂ©nie et un peloton de cavalerie destinĂ© Ă  la reconnaissance) ;
    • une compagnie antichars (12 canons antichars) ;
    • une compagnie d'obusiers d'infanterie (2 obusiers d'infanterie de 150 mm et 6 obusiers d'infanterie de 75 mm).
    Représentation graphique du K.St.N. 131 b de 1937
    K.St.N.[alpha 6] 131 b (1937).

    Chaque division d'infanterie disposait de :

    • trois rĂ©giments d'infanterie ;
    • un rĂ©giment d'artillerie Ă  quatre bataillons (12 obusiers par bataillon, trois bataillons d'obusiers de 105 mm et un bataillon d'obusiers de 150 mm) ;
    • un escadron de reconnaissance ;
    • un bataillon antichar (trois compagnies anti-char Ă  12 canons) ;
    • une compagnie antiaĂ©rienne, Ă  12 canons antiaĂ©riens de 20 mm monotubes ;
    • un bataillon du gĂ©nie Ă  trois compagnies de sapeurs ;
    • un bataillon de transmissions ;
    • un bataillon de remplacement (Feldersatz) qui Ă©tait destinĂ© Ă  accueillir les nouvelles recrues et les soldats convalescents avant leur rĂ©affectation aux autres unitĂ©s.

    Le détail de l'organisation d'une division d'infanterie est présenté dans le tableau ci-dessous[3], mais selon le Kstn[alpha 6] type 1939.

    Il s'agit d'une division d'infanterie qui comprend un seul rĂ©giment d'infanterie et un rĂ©giment d'artillerie. L'effectif est de 8 100 soldats, qui se dĂ©compose en 280 officiers, 71 sous-officiers supĂ©rieurs, 1 224 sous-officiers et 6 525 militaires du rang (soldats et caporaux).


    Kstn[alpha 6] type 1939 d'une division d'infanterie (Infanterie-Division)
    Unités (Truppentool) Kstn

    (n°)

    Officiers (Offiziere) Administratifs (Beamte) Sous-officiers (Unteroffiziere) Militaires du rang (Männer) Effectif total
    • Section de commandement (Div.Stab.Einschl.Zug)
    21 16 13 19 72 120
    • Groupe des cartes (Kartenstel)
    2076 1 0 1 5 7
    • Section estafette (Kradmeldezug)
    1076 1 0 8 37 46
    (Sous-total) État-major de division (Division-Stab) — 18 13 28 114 173
    • UnitĂ© de commandement rĂ©gimentaire (Stab-Infanterie-Regiment)
    101(R) 7 1 5 32 45
    • Section de transmissions rĂ©gimentaire (Regiment-Nachrichten-Zug (de))
    221 1 0 6 25 32
    • Section de gĂ©nie rĂ©gimentaire (Regiment-Pionier-Zug)
    196 1 0 8 68 77
    • UnitĂ© de commandement de bataillon d'infanterie (Stab-Infanterie-Batalion) x 3
    111(R) 5 x 3 2 x 3 15 x 3 51 x 3 219
    • Compagnie lĂ©gère de combat (Schutz-Kompanie) x 9
    131(O) 4 x 9 0 25 x 9 157 x 9 1 674
    • Compagnie lourde de combat (Machinegewehr-Kompanie) x 3
    151(O) 5 x 3 0 37 x 3 155 x 3 591
    • Section cycliste (Radfahr-Zug)
    353(Zug) 1 0 6 36 43
    • Compagnie de chasseurs (Jäger Kompanie)
    171(Anhalt) 3 0 17 96 116
    • Compagnie d'infanterie antichar (Infanterie Panzer-Abwehr-Kompanie)
    184 5 0 31 127 163
    • UnitĂ© d'infanterie lĂ©gère (Leicht Infanterie-Kolone)
    201 2 0 9 88 99
    (S-T) RĂ©giment d'infanterie (Infanterie-Regiment) — 86 7 463 2 503 3 059
    • UnitĂ© de commandement de l'unitĂ© antichar (Stab Panzer-Abwehr-Abteilung)
    1106 5 3 9 33 50
    • Section de transmissions motorisĂ©e (Nachrichten-Zug (de) (mot.))
    1192 1 0 10 26 37
    • Section antichar motorisĂ©e (Panzer-Abwehr-Zug (mot.))
    1141 4 0 28 112 144
    • Escadron cycliste (Radfahr-Schwadron)
    353 4 0 24 152 180
    (S-T) Unité antichar (Panzer-Abwehr-Abteilung) — 14 3 71 323 411
    • UnitĂ© de commandement rĂ©gimentaire (Stab Artillerie Regiment)
    401 8 0 8 27 43
    • Section de transmissions rĂ©gimentaire (Regiment-Nachrichten-Zug (de))
    551 1 0 6 44 51
    • UnitĂ© de commandement d'artillerie lĂ©gère (Stab Leicht Artillerie-Abteilung) x 3
    403(R) 6 x 3 2 x 3 7 x 3 26 x 3 123
    • Section de transmissions d'artillerie lĂ©gère (Artillerie-Nachrichten-Zug) x 3
    553 1 x 3 0 5 x 3 39 x 3 135
    • UnitĂ© de mesure de tir (Artillerie Vermessungs-Tribe) x 3
    528 1 x 3 0 1 x 3 8 x 3 30
    • Batterie d'artillerie lĂ©gère (Leicht Battrie) x 6
    433(R) 4 x 6 0 23 x 6 144 x 6 1 026
    • UnitĂ© de commandement d'artillerie lourde (Stab Schwer Artillerie-Abteilung)
    405(R) 6 2 7 26 41
    • Section de transmissions d'artillerie lourde (Artillerie-Nachrichten-Zug)
    553 1 0 5 39 45
    • UnitĂ© de mesure de tir (Artillerie Vermessungs-Tribe)
    528 1 0 1 8 10
    • Batterie d'artillerie lourde (Schwer Batterie) x 2
    456 4 x 2 0 19 x 2 150 x 2 346
    (S-T) RĂ©giment d'artillerie (Artillerie-Regiment) – 73 8 242 1 095 1 418
    • UnitĂ© de commandement du bataillon de gĂ©nie (Stab Pionier-Batalion)
    702 5 1 8 26 40
    • Compagnie de gĂ©nie de combat (Pionier-Kompanie) x 2
    711 4 x 2 0 17 x 2 170 x 2 382
    • UnitĂ© lĂ©gère de gĂ©nie (Leicht Pionier-Kolone)
    743 2 1 8 43 54
    (S-T) Bataillon de génie (Pionier Batalion) — 15 2 50 409 476
    • UnitĂ© de commandement de l'unitĂ© de transmissions divisionnaire (Stab Division-Nachrichten-Abteilung)
    806 3 2 2 17 24
    • Compagnie Fsp motorisĂ©e (Fsp. Kompanie (mot.)) ?
    831 6 0 35 202 243
    • Compagnie Fu. motorisĂ©e (Fu. Kompanie (mot.)) ?
    859 5 0 39 129 173
    (S-T) Unité de transmissions divisionnaire (Division-Nachrichten-Abteilung) — 14 2 76 348 440
    • UnitĂ© de commandement des services logistiques (Divisionen Nachschub FĂĽrher)
    1202 10 1 15 29 55
    • (Kl. Kw. Kol.) ?
    1225 1 0 4 26 31
    • Colonnes lĂ©gères d'approvisionnement (Leicht Bespannung Kol.) x 6
    1241 3 x 6 0 15 x 6 97 x 6 690
    • Atelier de mĂ©canique de campagne motorisĂ© (Feldwerksatt (mot.))
    2131 5 4 34 210 253
    • Compagnie de rĂ©approvisionnement (Nachschub Kompanie)
    1253 5 0 23 201 229
    (S-T) Services logistiques (Nachschub Dienste) — 39 5 166 1 048 1 258
    • Section administrative de terrain (motorisĂ©e) (Schlächt. Zug (mot.))
    1282 1 1 4 38 44
    • (Bäck. Zug. E.) ?
    1278 3 2 22 119 146
    • Service central de ravitaillement de la division (Divisionen Verpflegung Amt)
    2086 0 7 6 9 22
    (S-T) Services administratifs (Verwaltung Dienste) — 4 10 32 166 212
    • Compagnie sanitaire (Sanitär Kompanie)
    1310 8 2 32 244 286
    • Section Kr.Kw (Kr.Kw. Zug) ? x 2
    1365 1 x 2 0 5 x 2 35 x 2 82
    Services sanitaires (Sanitär Dienste) — 10 2 42 314 368
    Compagnie vétérinaire (Vétérinär Kompanie) 1415 6 1 24 203 234
    Unité de gendarmerie de campagne (Feldgendarmerie Trupp) 2033a 1 0 30 2 33
    Service postal de campagne (motorisé) (Feldpost Amt (mot.)) 2251 0 18 0 0 18
    TOTAL Personnels — 280 71 1 224 6 525 8 100

    Organisation du type 1941

    Les sections (Zug en allemand) d'infanterie Ă©taient Ă  quatre groupes (Gruppe en allemand) de dix hommes et d'un groupe de trois hommes servant un mortier de 50 mm selon le K.St.N. 131 c du premier . Les trois compagnies lĂ©gères ne disposaient plus de mitrailleuses lourdes mais Ă©taient thĂ©oriquement dotĂ©es de trois fusils antichars. La compagnie lourde disposait de 12 mitrailleuses lourdes et de 6 mortiers de 81 mm.

    organisation d'un régiment d'infanterie allemand en 1941
    Organisation théorique d'un régiment d'infanterie allemand en 1941.

    Le reste de l'organisation était similaire à l'organisation du type 1939. Cette organisation est notamment reprise dans les Kriegsgliederunge publiées dans les numéros 32, 34 et 39 de la revue Panzer Voran.

    représentation graphique du K.St.N. 131 c du 1 févr 1941
    K.St.N. 131 c 01 ().

    Organisation du type 1943 ou Neue Art

    Le manque de soldats disponibles à la suite des pertes subies en Russie incita le haut commandement allemand à réorganiser les divisions d'infanterie en utilisant moins d'hommes.

    Les sections d'infanterie Ă©taient rĂ©duits Ă  trois groupes de neuf hommes et chaque compagnie lĂ©gère disposait de trois pelotons en plus d'un groupe de deux mortiers de 81 mm selon le K.St.N. 131 n du . La compagnie lourde de chaque bataillon disposait de 12 mitrailleuses lourdes et d'une section de mortiers (6 mortiers de 81 mm ou 4 mortiers de 120 mm).

    Organisation d'un régiment d'infanterie allemand en 1943 (Neue Art).

    Cette organisation fut remaniĂ©e en selon le K.St.N. 131 n du : les compagnies lĂ©gères Ă©taient censĂ©es Ă©changer leurs deux mortiers de 81 mm contre deux mitrailleuses lourdes et les mortiers de 81 mm Ă©taient regroupĂ©s dans la compagnie lourde qui disposait dès lors de six mitrailleuses lourdes, six mortiers de 81 mm et quatre mortiers de 120 mm parfois remplacĂ©s par six mortiers de 81 mm supplĂ©mentaires.

    Le régiment d'infanterie était réduit à deux bataillons d'infanterie au lieu de trois. Le reste de l'organisation du régiment était similaire au type précédent à ceci près qu'une partie des canons antichars du régiment étaient parfois remplacés par des panzerschreck à raison de 18 panzerschrecks à la place d'une batterie de trois canons anti-chars, le peloton du génie était passé à six squads et l'unité régimentaire de reconnaissance était le plus souvent équipée de vélos à la place des chevaux.

    Le bataillon antichar disposait théoriquement d'une compagnie de chasseurs de chars (14 engins), de deux compagnies antichars à 12 canons chacune et d'une compagnie de canons antiaériens légers.

    Organisation théorique d'un régiment d'infanterie allemand en .

    L'escadron de reconnaissance est remplacé par un bataillon de fusiliers similaire à un bataillon d'infanterie.

    Les compagnies du gĂ©nie Ă©taient dĂ©sormais renforcĂ©es par deux mitrailleuses lourdes, deux mortiers de 81 mm et des armes antichars (fusils antichars ou panzerschreck).

    Le reste de l'organisation de la division ne différait pas significativement du type précédent.

    représentation graphique du K.St.N. du 1 décembre 1943
    K.St.N. 1 ().
    Représentation graphique du K.St.N. 1er mai 1944
    K.St.N.

    Cette organisation est notamment reprise dans les Kriegsgliederunge publiées dans les numéros 22, 31, 32,44 et 46 de la revue Panzer Voran.

    Organisation du type 1944 ou Volksgrenadiere

    Le dernier remaniement fut instauré durant l'automne 1944 et il concernait essentiellement la réorganisation des compagnies légères des bataillons d'infanterie conformément au K.St.N.131 v du .

    Infanterie mécanisée : Panzergrenadier-Division

    L'ensemble des divisions d'infanterie motorisées ont été renommées Panzergrenadier-Division en 1943 et sont passées sous la responsabilité du commandement des troupes blindées au lieu de rester au sein de l'infanterie proprement dite.

    L'infanterie de ces divisions est transportée en camions (quand il y en a) mais pas en halftracks malgré ce que le nom de Panzergrenadier pourrait suggérer bien qu'il existe quelques exceptions à cette règle.

    Les panzergrenadier-divisione ont connu au moins quatre types d'organisation qui ne sont pas toujours repris par tous les auteurs.

    Les quatre types sont les suivants :

    • le premier type 1943 qui existe dans les Kriegsgliederunge mais qui n'est pas mentionnĂ© par Nazfiger dans son ouvrage concernant les unitĂ©s blindĂ©es et mĂ©canisĂ©es[4] ;
    • le second type 1943 ;
    • le type ;
    • le type 1945 ou freie Gliederung.

    Premier type 1943

    Alors que la majoritĂ© des bataillons d'infanterie allemands Ă©taient subdivisĂ©s en trois compagnies lĂ©gères et une compagnie lourde, il apparait dans divers Kriegsgliederunge que certaines divisions de panzergrenadiere ont disposĂ© de bataillons Ă  quatre compagnies lĂ©gères (18 mitrailleuses lĂ©gères - deux par squad de 12 hommes -, quatre mitrailleuses lourdes, deux mortiers de 81 mm et quelques armes antichars lĂ©gères du type PanzerbĂĽchse ou schwere Panzerbuchse).

    Les douze canons antichars régimentaires étaient regroupés dans une compagnie supplémentaire et les obusiers d'infanterie régimentaires disposaient également de leur compagnie.

    Ce type d'organisation a été entre autres utilisé par la 15e panzergrenadierdivision (revue Panzer Voran, numéros 10[5] et 44[6]) la panzergrenadierdivision Feldhernhalle (revue Panzer Voran numéro 39[7]) , la 29e panzergrenadierdivision (revue Panzer Voran numéro 44[6]) et aussi la 90e Panzergrenadierdivision selon Nafziger dans son ouvrage concernant les troupes blindées[8].

    Deuxième type 1943

    Les rĂ©giments de panzergrenadier calquent dĂ©sormais leur organisation sur leurs homologues motorisĂ©s des divisions blindĂ©es et disposent donc de trois compagnies lĂ©gères (18 mitrailleuses lĂ©gères - deux par squad de 12 hommes passant Ă  11 hommes Ă  partir de -, 4 mitrailleuses lourdes , deux mortiers de 81 mm et - très thĂ©oriquement - 4 panzerschreck) et d'une compagnie lourde (une batterie antichar Ă  trois canons antichars et un peloton de mortiers Ă  six mortiers de 81 mm ou quatre mortiers de 120 mm). Le rĂ©giment Ă  trois bataillons de panzergrenadiere possède Ă©galement une compagnie d'obusiers d'infanterie (leIg de 75 mm et/ou SiG de 150 mm), parfois d'une compagnie antiaĂ©rienne (12 canons de 20 mm) et Ă  partir de 1944 d'une compagnie de pionniers (gĂ©nie d'assaut).

    Le bataillon de reconnaissance est composĂ© d'une compagnie de vĂ©hicules de reconnaissance (trois pelotons Ă  6 vĂ©hicules et deux vĂ©hicules de commandement), de trois compagnies d'infanterie de reconnaissance (armement identique Ă  une compagnie de panzergrenadiere) Ă©quipĂ©es soit de motos, de kubelwagens ou plus rarement d'halftracks lĂ©gers et d'une compagnie de lourde (un peloton de pionniers, un peloton antichar et d'une batterie d'obusiers lĂ©gers leIg de 75 mm).

    Le bataillon de chars est à trois compagnies de Stugs (théoriquement 14 engins par compagnie).

    Le bataillon antichar est théoriquement à deux compagnies autoportées (12 chasseurs de chars de typer Marder par compagnie) et une compagnie tractée (12 canons antichars).

    Le bataillon du gĂ©nie a trois compagnies d'assaut (chacune Ă  18 mitrailleuses lĂ©gères, deux mitrailleuses lourdes, deux mortiers de 81 mm et six lance-flammes) et d'une compagnie de pontonniers.

    Le régiment d'artillerie est à trois bataillons (deux légers à 12 obusiers de 105 mm et un lourd à 12 obusiers de 150 mm ou 8 obusiers de 150 mm et 4 canons de longue portée pour les tirs de contre batterie de 100 mm).

    Le bataillon antiaérien est à deux compagnies lourdes (chacune à 4 canons de 88 mm et 3 canons de 20 mm) et une compagnie légère (12 canons de 20 mm).

    Cette organisation est reprise par Nafziger[4] dans son ouvrage sur les troupes blindées et également dans la revue Panzer Voran numéros 14[9](18 Pzgrd , 25 Pzgrd , 4 SS Pzgrd) , 44[6] (15 Pzgrd, 29 Pzgrd).

    Type août 1944

    Nafziger prĂ©tend dans son ouvrage sur les troupes blindĂ©es[4] que la compagnie lourde des bataillons de panzergrenadiere aurait perdu sa batterie de canons antichars au profit de deux batteries de canons antiaĂ©riens (3 canons de 20 mm par batterie) alors que dans son ouvrage traitant des divisions SS et les parachutistes[10] il prĂ©sente un schĂ©ma de compagnie lourde de panzergrenadiere ayant une batterie de canons antichars (3 canons et trois mitrailleuses lĂ©gères) et une autre batterie de canons antiaĂ©riens (trois canons de 20 mm) en plus de la batterie de mortiers (six mortiers de 81 mm ou quatre mortiers de 120 mm).

    Il est dès lors possible que la compagnie lourde idéale comportait une batterie antichar et une batterie antiaérienne mais que dans les cas de pénuries de canons antichars on pouvait remplacer la batterie antichar par une batterie antiaérienne. La Kriegsgliederung du de la 23. Panzerdivision publiée dans la revue Panzer Voran no 44[6] fait d'ailleurs état de la présence de canons antichars et de canons antiaériens dans chacune des compagnies lourdes de ses quatre bataillons de panzergrenadiere motorisés ce qui implique peut être que cette organisation était la norme à atteindre.

    Le reste de l'organisation divisionnaire ne différait pas significativement de l'organisation précédente si ce n'est que la bataillon antichar était désormais théoriquement équipé de Stug et/ou de Jagdpanzer IV au lieu de Marder.

    Type 1945 ou Freie Gliederung

    Certains bataillons de panzergrenadiere ont Ă©tĂ© restructurĂ©s Ă  partir du mois de novembre 1944 en cinq compagnies: trois compagnies lĂ©gères (un peloton d'assaut entièrement Ă©quipĂ© de Sturmgewehre - Ă  3 squads de 9 hommes - et deux pelotons standard Ă  6 mitrailleuses lĂ©gères - chacun Ă  3 Ă©scadrons de 9 hommes - et 3 panzerschrecke pour la compagnie) , une compagnie de mitrailleuses (8 ou 12 mitrailleuses lourdes, une batterie de canons antichars Ă  3 canons antichars plus trois mitrailleuses lĂ©gères ou 3 canons antiaĂ©riens de 20 mm et une batterie antiaĂ©rienne de 3 canons antiaĂ©riens de 20 mm), la cinquième compagnie regroupait tous les mortiers du bataillon (8 mortiers de 81 mm et 4 mortiers de 120 mm).

    Le reste de l'organisation divisionnaire ne différait pas significativement de celle du type .

    Cette organisation est reprise par Nafziger dans son ouvrage sur les troupes blindées[4] notamment pour les 10 Pzgrd , 25 Pzgrd , Brandenburg Pzgrd et Kumark Pzgrd.

    Infanterie motorisée

    L'infanterie motorisée de la Wermarcht était constituée par des unités transportées par camion. Ce type de divisions sera transformé en 1943 en Panzergrenadier-Division.

    L'infanterie motorisée a connu trois types d'organisations successives avant d'être transformée en panzergrenadier-division selon Nafziger[11] :

    1. Le type 1939
    2. Le type
    3. Le type

    Type 1939

    La division d'infanterie motorisée du type 1939 correspondait à l'organisation de son homologue non motorisée à ceci près qu'elle était entièrement équipée de camions pour transporter ses équipements et toute son infanterie.

    Elle disposait donc de :

    • trois rĂ©giments d'infantrie Ă  trois bataillons Ă  trois compagnies lĂ©gères (9 mitrailleuses lĂ©gères - une par squad -, 2 mitrailleuses lourdes, 3 mortiers de 50 mm) et une compagnie lourde (8 mitrailleuses lourdes et 6 mortiers de 81 mm) plus une compagnie de commandement rĂ©gimentaire (un peloton de transmissions, un peloton du gĂ©nie et un peloton motocycliste), une compagnie antichar rĂ©gimentaire (12 canons antichars) et une compagnie d'obusiers d'infanterie (2 sIG de 150 mm et 6 leIG de 75 mm ou seulement 8 leIG) ;
    • un rĂ©giment d'artillerie Ă  trois bataillons d'obusiers lĂ©gers (12 leFh de 105 mm par bataillon) et un bataillon d'obusiers lourds (12 sFh de 150 mm ou 8 sFh de 150 mm et 4 canons Ă  longue portĂ©e de 105 mm) ;
    • un bataillon antichar Ă  trois compagnies antichar (12 canons antichars par compagnie) et une compagnie anti aĂ©rienne (12 canons monotubes de 20 mm);
    • un bataillon de reconnaissance Ă  une compagnie d'infanterie motocycliste (9 mitrailleuses lĂ©gères - une par squad -, 3 mortiers de 50 mm et 2 mitrailleuses lourdes), une compagnie de voitures blindĂ©es (3 pelotons de 6 vĂ©hicules et un peloton de commandement Ă  2 vĂ©hicules) et une compagnie de soutien (une batterie antichars Ă  3 canons et une batterie de 2 leIG) ;
    • un bataillon du gĂ©nie Ă  trois compagnies d'assaut (9 mitrailleuses lĂ©gères - une par squad -) et une compagnie de pontonniers ;
    • un bataillon de transmissions Ă  une compagnie radio et une compagnie de tĂ©lĂ©phones de campagne ;
    • diverses unitĂ©s logistiques et mĂ©dicales.

    Cette organisation est reprise par Nafziger dans son ouvrage concernant les troupes blindées[4], notamment pour les 2e, 13e et 20e divisions d'infanterie motorisée.

    Type février 1941

    La division motorisĂ©e du type Ă©tait rĂ©duite Ă  deux rĂ©giments d'infanterie motorisĂ©e mais elle gagnait par contre un bataillon d'infanterie motocycliste et elle suivait la rĂ©forme de l'infanterie de 1941 qui modifiait l'organisation du bataillon d'infanterie qui disposait dĂ©sormais de trois compagnies d'infanterie lĂ©gère (12 mitrailleuses lĂ©gères - une par squad de 10 hommes -, 3 mortiers de 50 mm et, thĂ©oriquement, 3 fusils antichars) et d'une compagnie lourde (12 mitrailleuses lourdes et 6 mortiers de 81 mm).

    Le bataillon d'infanterie motocycliste disposait de 3 compagnies lĂ©gères (18 mitrailleuses lĂ©gères - deux par squad - , 3 mortiers de 50 mm, 2 mitrailleuses lourdes et 3 fusils antichars), une compagnie lourde (8 mitrailleuses lourdes et 6 mortiers de 81 mm) et une compagnie de soutien (un peloton du gĂ©nie - 3 mitrailleueses lĂ©gères, une par squad -, une batterie antichar - 3 canons antichars et 1 mitrailleuse lĂ©gère - et une batterie d'obusiers d'infanterie Ă  2 leIG de 75 mm).

    Le régiment d'artillerie perdait un bataillon d'obusiers légers et la compagnie de motocyclistes se conformait à l'organisation de la compagnie légère du bataillon motocycliste tandis que le reste de la division restait similaire au type 1939.

    Cette organisation est reprise par Nafziger dans son ouvrage concernant les troupes blindées[4] pour la 60e division d'infanterie motorisée.

    Type mai 1941

    La division motorisée du type mai 1941 ressemble au type février 1941 mais s'en démarque sur les points suivants :

    • les compagnies d'infanterie motorisĂ©es sont renforcĂ©es par 6 mitrailleuses lĂ©gères de rĂ©serve (sans servants) et un canon antichar de 28 mm du type sPzBu 41.
    • les 4 batteries (3 canons par batterie) de la compagnie antichar rĂ©gimentaire des rĂ©giments d'infanterie sont directement intĂ©grĂ©es dans les compagnies lourdes des bataillons et la batterie rĂ©siduaire est intĂ©grĂ©e Ă  la compagnie de commandement rĂ©gimentaire ;
    • certains rĂ©giments d'infanterie disposent dĂ©sormais d'une compagnie antiaĂ©rienne (12 canons monotubes de 20 mm autoportĂ©s) ;
    • le bataillon antichar dispose thĂ©oriquement de deux compagnies antichars autoportĂ©es et d'une compagnie tractĂ©e ;
    • la division reçoit un bataillon de chars Ă  deux compagnies lĂ©gères (trois pelotons de panzer III et un peloton de panzer II) et une compagnie lourde (trois pelotons de panzer IV et un peloton de panzer II) ;
    • le bataillon motocycliste et le bataillon de reconnaissance fusionnent pour former un bataillon de reconnaissance Ă  une compagnie d'autos blindĂ©es, trois compagnies lĂ©gères de motocyclistes (18 mitrailleuse lĂ©gères - deux par squad -, 4 mitrailleuses lourdes, 2 mortiers de 81 mm , 3 fusils antichars) et une compagnie lourde comprenant un peloton de gĂ©nie (4 mitrailleuses lĂ©gères) , un peloton antichars (3 canons et 3 mitrailleuses lĂ©gères, un peloton de sPzBu (3 canons de 28 mm et 3 mitrailleuses lĂ©gères) et un peloton d'obusiers d'infanterie (2 leIg de 75 mm). On remarquera que cette organisation est dĂ©jĂ  celle des bataillons de reconnaissance de l'arme blindĂ©e ce qui fait des divisions motorisĂ©es des unitĂ©s hybrides tiraillĂ©es entre le commandement de l'infanterie et celui des blindĂ©s ;
    • la division est renforcĂ©e par un bataillon antiaĂ©rien Ă  deux compagnies lourdes (4 canons antiaĂ©riens de 88 mm et 2 quadritubes de 20 mm autoportĂ©s par compagnie) et une compagnie lĂ©gère (12 canons antiaĂ©riens de 20 mm monotubes autoportĂ©s). Ce bataillon est parfois attachĂ© au rĂ©giment d'artillerie ;
    • les compagnies d'assaut du bataillon du gĂ©nie disposent dĂ©sormais chacune de trosi fusils antichars et certains bataillons ont dix-huit mitrailleuses lĂ©gères par compagnie au lieu de neuf.

    Cette organisation est reprise par Nafziger dans son ouvrage concernant les troupes blindées[4] pour la 3e division d'infanterie motorisée et elle est également disponible dans la revue Panzer Voran no 31 pour la e division motorisée et dans le no 35 de la même revue pour la division motorisée « Großdeutschland ».

    Infanterie de montagne : Gebirgs-Divisionen

    L'organisation d'une division de gebirgsjäger du début de l'année 1944 a été publiée dans le "Panzer voran" 36.

    Divisions de chasseurs

    Les divisions de chasseurs étaient théoriquement destinées à suppléer aux divisions de montagne dans les zones de moyenne montagne où les compétences pointues en matière d'alpinisme n'étaient pas requises.

    La plupart des canons de ces divisions étaient des pièces de montagne démontables et transportables à dos de mules voire à dos d'homme en cas d'urgence et elles sont reconnaissables par le petit triangle noir qui est représenté en dessous d'elles dans les kriegsgliederunge.

    Leur organisation est reprise dans les numéros 35 et 42 de la revue Panzer voran .

    Divisions statiques

    Les divisions d'infanterie statiques (bodenständig) disposaient d'encore moins de moyens de transport que les divisions d'infanterie de ligne et elles étaient destinées à tenir des positions défensives jusqu'à leur destruction bien qu'en pratique les survivants des premiers jours de combats furent amalgamés aux survivants des divisions de ligne durant la bataille de Normandie si l'on en croit ce qu'en disent Didier Lodieu dans son ouvrage "Mourir pour Saint-Lô"[12] et Steven J. Zaloga[13].

    Elles servaient généralement à tenir les plages susceptibles de permettre le débarquement des alliés le long de l'Atlantique ou de la Méditerranée.

    Le bataillon d'infanterie statique Ă©tait gĂ©nĂ©ralement composĂ© de quatre compagnies d'infanterie disposant chacune de 12 mitrailleuses lĂ©gères , 2 mitrailleuses lourdes et 2 mortiers de 81 mm. Dans certains cas, l'Ă©quipement pouvait ĂŞtre de prise (tchèque , français ...) .

    L'artillerie de ces divisions était le plus souvent composé de pièces capturées dans toute l'Europe comme c'est indiqué dans les kriegsgliederunge disponibles ainsi que dans l'ouvrage de Nafziger cité plus haut.

    Leur organisation est également reprise dans les numéros 22, 31 et le hors série numéro 4 de la revue Panzer voran.

    Arme blindée : la Panzerwaffe

    Les panzers - mot repris de l’allemand signifiant « blindĂ© Â» - constituèrent, au sein de la Panzerwaffe et rassemblĂ©s en divisions blindĂ©es ou en unitĂ©s indĂ©pendantes de taille variable selon leurs spĂ©cificitĂ©s (SturmgeschĂĽtz-Brigaden, Panzer-Brigaden, Schwere Panzer-Abteilungen - cf. infra), le fer de lance des forces terrestres allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale - la Panzerwaffe, terme gĂ©nĂ©rique qui se traduit littĂ©ralement en « arme blindĂ©e Â», regroupant les unitĂ©s de ce type appartenant tant Ă  la Heer qu'Ă  la Waffen-SS.

    Le 1er mars 1943, le poste d'inpecteur gĂ©nĂ©ral des blindĂ©s fut confiĂ© Ă  Heinz Guderian, le « père des blindĂ©s » dans la Wehrmacht. 

    Unités non endivisionnées

    SturmgeschĂĽtz-Brigaden
    Panzer-Brigaden
    Schwere Panzer-Abteilungen

    Services

    Propaganda Kompagnie

    Les Propagandakompanien étaient des unités attachées aux armées allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale chargées de la propagande nazie.

    Corps et unités d'élite

    Volontaire russe de la division « GroĂźdeutschland ».

    Durant la Seconde Guerre mondiale un certain nombre d'unitĂ©s et divisions de l'armĂ©e allemande ont Ă©tĂ© classĂ©es comme « unitĂ©s d'Ă©lite Â» se distinguant par des insignes spĂ©ciaux de toutes sortes (cf. section dĂ©diĂ©e infra). Pour certaines, ce statut honorifique Ă©tait simplement une question de prestige « politique Â» - Ă  l'exemple du rĂ©giment d'infanterie « List », unitĂ© bavaroise dans les rangs duquel Hitler avait servi pendant la Première Guerre mondiale, ou le FĂĽhrer-Begleit-Bataillon, bataillon d'escorte du FĂĽhrer placĂ© avant la guerre sous le commandement d'Erwin Rommel. Certaines, comme la division Grossdeutschland (les « pompiers du front Â») ou la Panzer-Division Lehr, se sont distinguĂ©es par la valeur de leur personnel, la première sur le front de l'Ouest et la seconde pendant la bataille de Normandie. D'autres gagnèrent ce titre en raison de leurs prestigieuses traditions militaires gagnĂ©es sur les champs de bataille historiques, de leur lignage ou de leurs exploits au cours du conflit Ă  l'image de la « Reichs-Grenadier-Division Hoch- und Deutschmeister » - « hĂ©ritière » d'anciens ordres de chevalerie germaniques - ou des « Brandebourgeois », spĂ©cialistes des « opĂ©rations spĂ©ciales Â» et du renseignement militaire.

    Grandes figures de la Heer

    Volksdeutsche, « MalgrĂ©-nous Â» et volontaires Ă©trangers

    « Lorsque l'on parle des unités de volontaires étrangers intégrés dans les forces allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale, la Waffen-SS vient automatiquement à l'esprit. Mais, en chiffres absolus, plus d'étrangers servis avec la Wehrmacht dans la force armée, de la marine et de l'air »

    — Carlos Caballero Jurado & Kevin Lyles, Foreign Volunteers of the Wehrmacht 1941–45[14]

    Soldats originaires de l'Asie centrale soviétique sous l'uniforme allemand.

    Après l’Anschluss en , les effectifs de l'armĂ©e autrichienne furent assimilĂ©s Ă  ceux de la Wehrmacht[15]. En septembre de la mĂŞme annĂ©e, après la signature des accords de Munich et le dĂ©mantèlement de la TchĂ©coslovaquie, les Volksdeutsche tchĂ©coslovaques - en particulier les citoyens des Sudètes et de Moravie - furent considĂ©rĂ©s comme « citoyens du Reich Â» et soumis aux lois allemandes de la conscription[16]. Après l'invasion germano-soviĂ©tique de la Pologne, la partie du pays conquise par l'Allemagne sera divisĂ©e en deux entitĂ©s. La première deviendra le « Warthegau », directement annexĂ© au Reich (et donc soumise au Droit allemand au mĂŞme titre que l'Autriche ou les Sudètes), tandis que la seconde, le Gouvernement gĂ©nĂ©ral de Pologne, sera placĂ©e sous la tutelle d'une administration allemande. Par la suite, plus d'un million et demi de Volksdeutsche originaires du Gouvernement gĂ©nĂ©ral, des pays baltes, de Bessarabie et de Russie (Allemands de la Volga) se verront relogĂ©s dans le Warthegau.

    Ă€ ces « germains ethniques Â» de l'est embrigadĂ©s dans les forces armĂ©es du Reich vinrent s'ajouter les « malgrĂ©-nous Â», germanophones assimilĂ©s aux Volksdeutsche (Alsaciens, Mosellans, Belges des Cantons de l'Est et Luxembourgeois grands-ducaux) des territoires conquis par l'Allemagne pendant la Campagne de mai-juin 1940, annexĂ©s au Reich et soumis eux aussi aux lois militaires allemandes[17]. L'embrigadement des habitants des territoires annexĂ©s s'est effectuĂ© en deux temps : de 1940 Ă  1942, en qualitĂ© de "Volksdeutsche" ils pouvaient s'engager volontairement dans la Wehrmacht ou la Waffen-SS. Ă€ partir d', la nationalitĂ© allemande a Ă©tĂ© octroyĂ©e Ă  tous les habitants de souche de ces rĂ©gions (Reichsdeutsche) et le service militaire a Ă©tĂ© instituĂ©. Dès lors ils ont Ă©tĂ© contraints de s'y soumettre ("malgrĂ©-nous") sous la menace de reprĂ©sailles sur la famille (Sippenhaftung).

    Dès la fin 1940, dans l'Europe dĂ©sormais occupĂ©e, les mouvements « fascisants Â» ou pro-nazi comme le mouvement rexiste belge, s'engagèrent très rapidement dans la collaboration pro-allemande et en particulier dans la collaboration militaire. La France du RĂ©gime de Vichy s'engage en sur cette voie, un mois avant l'invasion de l'URSS par le Reich. Cette situation aboutit Ă  la crĂ©ation de la LĂ©gion des volontaires français contre le bolchevisme en juillet. Le , les volontaires français qui forment le 638e rĂ©giment d'infanterie partent pour le front[18].

    Armée de réserve, écoles militaires et formation

    Varia

    Drapeaux et signalétique

    Drapeaux
    Signalétique

    Grades et couleurs d'arme (Waffenfarbe)

    Insignes particuliers

    Ă„rmelband
    Insignes de corps
    Distinctions

    UnitĂ©s « terrestres Â» de la Luftwaffe

    Les divisions de parachutistes

    Les divisions parachutistes ont connu au moins trois types d'organisation différentes : le type 1939 , le type 1942 et le type 1944.

    Type 1939

    Durant cette période il n'y avait qu'une seule division de parachutistes, la 7e flieger division, qui s'est étoffée au cours du temps jusqu'à la bataille de Crète en .

    Elle disposait théoriquement des unités suivantes :

    1. Trois rĂ©giments d'infanterie Ă  trois bataillons de parachutistes chacun Ă  tois compagnies lĂ©gères (18 mitrailleuses lĂ©gères - deux par squad - plus 2 mitrailleuses lĂ©gères de rĂ©serve sans servants confiĂ©s aux cuisiniers, 3 mortiers de 50 mm et - thĂ©oriquement - 3 fusils antichars) et une compagnie lourde (8 mitrailleuses lourdes et 4 mortiers de 81 mm), une compagnie de commandement (disposant d'un peloton de transmissions et d'un peloton du gĂ©nie) , une compagnie antichar rĂ©gimentaire (12 canons antichars) et une compagnie d'obusiers d'infanterie rĂ©gimentaire (8 obusiers lĂ©gers d'infanterie de montagne parfois remplacĂ©s par des mortiers de 105 mm). La lecture des K.St.N. indique que le peloton de parachutistes comprenait 48 combattants servants 6 mitrailleuses lĂ©gères et un mortier de 50 mm ce qui implique que tous les hommes du peloton ne peuvent pas embarquer dans les 3 avions de transport de type junker 52 qui ne peuvent embarquer que 12 ou 13 hommes avec les parachutes et les conteneurs et la lecture de tĂ©moignages recueillis par jean Yves Nasse[19] indique que les parachutistes Ă©taient soumis Ă  une sĂ©lection avant chaque saut et que les parachutistes non sĂ©lectionnĂ©s restaient sur le carreau ou attendaient un deuxième parachutage ;
    2. Un rĂ©giment d'artillerie qui ne disposait en pratique que d'un bataillon d'artillerie (12 canons de montagne de 75 mm) ;
    3. Un bataillon antichar Ă  trois compagnies (12 canons par compagnie) ;
    4. Un bataillon du génie à quatre compagnies ;
    5. Un bataillon anti aérien ;
    6. Un bataillon de transmissions ;
    7. Diverses unités logistiques.

    Cette organisation est reprise par Nafziger dans son ouvrage sur les SS et les parachutistes[10] , Jean Yves Nasse dans son ouvrage Les Fallschirmjäger en Crète[19], Bruce Quarrie[20](bien qu'il fournisse une autre organisation interne pour la composition des compagnies de parachutistes : une mitrailleuse par squad et les mortiers sont regroupés) et Chris Ellis[21].

    Type 1942

    Chris Ellis[21] signale des modifications dans l'armement du rĂ©giment de parachutistes : les compagnies d'infanterie remplacent leurs 3 fusils antichars par 2 sPzBu de 28 mm , la compagnie antichar rĂ©gimentaire remplace ses canons de 37 mm par des canons sPzBu de 42 mm et la compagnie d'obusiers d'infanterie remplace son matĂ©riel par des canons sans recul de 75 mm. Il signale Ă©galement que les bataillons d'artillerie sont Ă©quipĂ©s de canons sans recul de 105 mm.

    Nafziger[10] indique qu'à partir de d'autres divisions de parachutistes commencent à être formées.

    Type 1944

    Nafziger[10] signale des modifications dans l'armement et l'organisation des parachutistes :

    1. Les compagnies d'infanterie perdent leurs sPzbu de 28 mm et remplacent leurs mortiers de 50 mm par des mortiers de 81 mm Ă  canon court ;
    2. La compagnie lourde des bataillons est renforcĂ©e par deux canons sans recul de 75 mm ;
    3. La compagnie antichar rĂ©gimentaire remplace ses sPzbu de 42 mm par des canons antichars de 75 mm parfois remplacĂ©s par des Panzerschrecke ;
    4. La compagnie d'obusiers d'infanterie rĂ©gimentaire troque ses canons sans recul contre 12 mortiers de 120 mm ;
    5. Une compagnie de génie est rajoutée dans chaque régiment de parachutistes à la place du peloton dans la compagnie régimentaire ;
    6. Le rĂ©giment d'artillerie devient similaire Ă  celui d'une unitĂ© motorisĂ©e classique Ă  deux ou trois bataillons d'obusiers lĂ©gers (12 leFh de 105 mm par bataillon) et un bataillon d'artillerie lourde (12 sFh de 150 mm) ;
    7. Certaines divisions troquent un bataillon d'obusiers lĂ©gers contre un bataillon de mortiers lours (36 mortiers de 120 mm).

    Armée et Waffen-SS

    La Waffen-SS, qui était, à l'origine une petite organisation para-militaire de l’Allgemeine SS dirigée par Heinrich Himmler, s'est progressivement étoffée jusqu'à atteindre le million d'hommes quand débute la Seconde Guerre mondiale. Elle ne fait pas partie de la Wehrmacht mais dépend néanmoins de son Haut Commandement.

    Une « armĂ©e populaire nationale-socialiste Â» : Volksgrenadier et Volkssturm (1944-1945)

    Volksgrenadier Divisionen
    Volkssturm

    Le Volkssturm est le nom donné à la milice populaire allemande levée en 1944 et qui devait épauler la Heer dans la défense du territoire du Reich à la fin de la Seconde Guerre mondiale, à la manière de la Home Guard britannique de 1940 et les corps combattants des citoyens patriotiques du Japon en 1945. Ce projet de mobilisation militaire totale du peuple allemand trouve son origine dans les suggestions du général Heinz Guderian de l'été 1944, qui vit à la fois le débarquement de Normandie à l'Ouest et le début de l'opération Bagration à l'Est, l'idée étant de susciter une levée d'armes populaire fanatisée dans l'esprit du Landsturm de 1813 qui libéra la Prusse de l'occupation napoléonienne.

    Opinions politiques au sein de l'armée de terre

    Pologne, : Hitler et Brauchitsch, le commandant en chef de la Heer de 1938 Ă  .
    France, : Rundstedt, commandant en chef pour le front de l’Ouest, et Rommel, commandant du Heeresgruppe B.

    Si certains militaires se révélèrent de fidèles et inconditionnels supports d'Adolf Hitler, d'autres au contraire s'engagèrent dès l'avènement du Troisième Reich dans la résistance au régime nazi, résistance qui aboutira au complot du 20 juillet 1944 et à la tentative d'assassinat du Führer.

    RĂ©sistance au nazisme

    Dès 1933, une rĂ©sistance politique connue sous le nom d' « Orchestre Noir Â» se mit en place dans les hautes sphères de l'armĂ©e. Cette organisation tenta Ă  plusieurs reprises de prendre le pouvoir ou d'assassiner Hitler. En 1944, pensant la guerre perdue et espĂ©rant nĂ©gocier une paix sĂ©parĂ©e avec les AlliĂ©s anglo-amĂ©ricains, un grand nombre d'officiers supĂ©rieurs de la Wehrmacht organisèrent un complot pour tuer Adolf Hitler le . L’opĂ©ration Walkyrie — nom code de l'opĂ©ration — Ă©choua de peu et la Gestapo procĂ©da sur ordre du FĂĽhrer Ă  une rĂ©pression fĂ©roce. De nombreux militaires de la Heer en furent victimes, notamment trois Generalfeldmarschall (GĂĽnther von Kluge, suicidĂ© sur la route de Berlin oĂą il Ă©tait convoquĂ©, Erwin von Witzleben, pendu, et Erwin Rommel, dont le suicide a Ă©tĂ© forcĂ© alors qu'il Ă©tait en convalescence chez lui), et seize gĂ©nĂ©raux dont Friedrich Fromm, Friedrich Olbricht et Carl-Heinrich von StĂĽlpnagel.

    Gerd von Rundstedt

    Militaire « vieux-prussien Â» traditionaliste et conservateur, le Generalfeldmarschall Gerd von Rundstedt se heurta plusieurs fois de front avec Hitler — qu'en privĂ© il traite de « petit caporal de BohĂŞme Â» en raison de ses origines et de son grade pendant la Première Guerre mondiale — sans toutefois s'engager dans la rĂ©sistance politique aux nazis, qu'il n'apprĂ©ciait cependant guère pour leurs mĂ©thodes[22].

    Galerie d'images

    Exemples de véhicules utilisés dans la Heer

    Notes et références

    Notes

    1. Ce sigle Ă©tait visible sur les plaques d'immatriculation des vĂ©hicules de l'ArmĂ©e de terre de l'Ă©poque, de mĂŞme que « WL » dĂ©signait par abrĂ©viation la « Wehrmacht - Luftwaffe » (force aĂ©rienne) et « WM », « Wehrmacht - Marine » pour la Kriegsmarine. Les vĂ©hicules de la Waffen-SS portaient des plaques timbrĂ©es des runes « ĎźĎź » (pour « SS ») propres Ă  cette armĂ©e complĂ©mentaire de la Heer.
    2. La dissolution officielle de la Wehrmacht et des diverses armées qui l'ont composée (terre, air, mer) n'intervient qu'en .
    3. Date de l'attentat raté contre Hitler dans son Quartier général de Prusse-Orientale.
    4. Les régions militaires XX et XXI ont été établies en Pologne après sa défaite, à Gdańsk et Poznań, dans des régions qui faisaient autrefois partie de l'Empire allemand, avant la Première Guerre mondiale. Ces régions furent annexées par l'Allemagne en 1939.
    5. Ces deux régions militaires supplémentaires ont été créés en 1942 dans des régions déjà annexées par l'Allemagne.
    6. Le K.St.N. ou Kstn, pour Kriegs-Stärke-Nachweisung, est le « tableau d'ordre de marche » d'une unité (littéralement « présentation détaillée des forces en guerre ») ; il en existe plusieurs selon les formations ou les corps d'armée, ou même les années de conflit, celles-ci ayant constamment grevé les effectifs des forces allemandes, lesquelles ont dû en conséquence réorganiser leurs unités.

    Références

    1. La Wehrmacht sur la cĂ´te basque de 1940 Ă  1944.
    2. (en) George F. Nafziger, The German Order of Battle : Infantry in World War II, London, Greenhill books, , 591 p. (ISBN 1-85367-393-5)
    3. Tessin, vol. 15, p. 151-153.
    4. (en) George F Nafziger, The German Order of Battle : Panzers and Artillery in World War II, London, Greenhill books, , 463 p. (ISBN 1-85367-359-5)
    5. Alain Verwicht, Panzer Voran 10, Saint Boes, Alain Verwicht, , 40 p. (ISSN 1293-2728)
    6. Alain Verwicht, Panzer voran 44, Saint Boes, Alain Verwicht, , 40 p. (ISSN 1293-2728)
    7. Alain Verwicht, Panzer Voran 39, Saint Boes, Alain Verwicht, , 40 p. (ISSN 1293-2728)
    8. (en) Georges F. Nafziger, The german order of batlle : panzers and artillery in world war II, London, greenhill books, , 463 p. (ISBN 1-85367-359-5)
    9. Alain Verwicht, Panzer Voran 14, Saint Boes, Alain Verwicht, , 40 p. (ISSN 1293-2728)
    10. (en) George F. Nafziger, The German Order of Battle : Waffen SS and Other Units in World War II, Conshohocken, PA, Combined publishing, , 320 p. (ISBN 1-58097-058-3)
    11. (en) George F. Nafziger, The German Order of Battle : Panzers and Artillery in World War II, London, Greenhill books, , 463 p. (ISBN 1-85367-359-5)
    12. Didier Lodieu, Mourir pour Saint-LĂ´ : juillet 1944, la bataille des haies, Paris, Histoire et Collections, , 176 p. (ISBN 978-2-35250-034-6)
    13. (en) Steven J Zaloga, Campaign 88 Operation Cobra 1944 Breakout from Normandy, Oxford, Osprey Publishing, , 96 p. (ISBN 1-84176-296-2), p. 22 : La 352e division était devenue un amalgame de 5 divisions mises à mal par les combats précédents et elle combattait depuis le débarquement.
    14. Note de l'Ă©diteur - voir Bibliographie.
    15. (en)Transfer of the Austrian Army into the Wehrmacht
    16. Persée: La question allemande à l'intérieur de la Tchécoslovaquie.
    17. Colloque « AoĂ»t 1942 : l’incorporation de force des Alsaciens et des Mosellans dans les armĂ©es allemandes » (Colmar, 15-17 octobre 2002).
    18. Le Marec et Lambert, Les Français sous le casque allemand, 1994 p. 20-21
    19. Jean Yves Nasse, Fallschirmjäger en Crète, Paris, Histoire et Collections, , 160 p. (ISBN 2-913903-36-3)
    20. (en) Bruce Quarrie, Battle Orders 4 German Airborne Divisions Blitzkrieg 1940-41, Oxford, Osprey publishing, , 96 p. (ISBN 1-84176-571-6)
    21. (en) Chris Ellis, 7th Flieger Division : Student's Fallschirmjäger Elite, Hersham, Ian Allan Publishing, , 96 p. (ISBN 0-7110-2855-9)
    22. CanalBlog : fiche biographique.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Bibliographie en français
    1. : De l'Armée impériale à la Reichswehr (1918-1919) ;
    2. : De la Reichswehr à l'Armée nationale (1919-1938) ;
    3. : De Vienne Ă  Prague (1938-1939).
    • Le Marec et Lambert: Les Français sous le casque allemand, 1994
    Bibliographie en anglais
    Bibliographie en allemand
    • (de) Georg Tessin, Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945, vol. 1-17, OsnabrĂĽck, Ă©ditions Biblio Verlag, 1966-1980 — archives complètes de la Werhmacht et de la Waffen-SS, liste complète de toutes les unitĂ©s existantes.
      • Autres Ă©ditions ou dĂ©tails sur ces Ă©ditions
        • Verbände… : Die Landstreitkraft 1939-1945, vol. 1, Frankfurt/Main, Verlag E.S. Mittler & Sohn, .
        • Verbände… : Die Landstreitkraft 1-5, vol. 2, Frankfurt/Main, Verlag E.S. Mittler & Sohn, .
        • Verbände… : Die Landstreitkraft 6-14, vol. 3, Frankfurt/Main, Verlag E.S. Mittler & Sohn, .
        • Verbände… : Die Landstreitkräfte 15-30, vol. 4, Frankfurt/Main, Verlag E.S. Mittler & Sohn, .
        • Verbände… : Die Landstreitkräfte 31-70, vol. 5, Frankfurt/Main, Verlag E.S. Mittler & Sohn, .
        • Verbände… : Die Landstreitkräfte 71-130, vol. 6, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Die Landstreitkraft 131-200, vol. 7, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Die Landstreitkrafte 201-280, vol. 8, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Die Landstreitkräfte 281-370, vol. 9, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Die Landstreitkräfte 371-500, vol. 10, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Die Landstreitkrafte 501-630, vol. 11, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Die Landstreitkräfte 631-800, vol. 12, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Die Landstreitkrafte : 801-13400, vol. 13, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Die Landstreitkraft : Namensverbände, vol. 14, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Die Landstreitkrafte : Kriegsstarkenachweisungen (Ktsn), Taktische Zeichen & Traditionspflege, vol. 15, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Sechzehnter Band : Wehrkreise I-VI, vol. 16a, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Sechzehnter Band : Wehrkreise VII-XIII, vol. 16b, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .
        • Verbände… : Sechzehnter Band : Wehrkreise XIV-XXI, vol. 16c, OsnabrĂĽck, Biblio Verlag, .

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