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Günther von Kluge

Günther[alpha 2] von Kluge, parfois surnommé Hans von Kluge[alpha 1], est un officier général allemand né le à Posen (Province de Posnanie) et mort le près de Dombasle-en-Argonne (France), probablement par suicide alors qu'il était en route pour Berlin.

Günther von Kluge
Hans von Kluge[alpha 1]
Günther von Kluge
Günther von Kluge en 1939

Surnom « Hans le Malin », « Hans le Sage » ou « Hans l'Intelligent » (der Kluge Hans)[alpha 1]
Nom de naissance Günther Adolf Ferdinand Kluge
Naissance
Posen (Province de Posnanie)
Décès
près de Dombasle-en-Argonne (France)
Origine Allemand
Allégeance Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Drapeau de la république de Weimar République de Weimar
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Grade Generalfeldmarschall
Commandement IVe armée allemande
Groupe d'armées Centre
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de France,
Opération Barbarossa
Distinctions Croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne et glaives
Famille Wolfgang von Kluge (frère)

Il a atteint le grade de Generalfeldmarschall au début de la Seconde Guerre mondiale et était le commandant en chef du front de l'Ouest pendant la bataille de Normandie, au moment de sa convocation à Berlin.

Biographie

Fils du général prussien Max Kluge (de)[alpha 3], Günther Kluge suit les traces de son père et s'engage le , comme Leutnant[alpha 4] dans le Deutsches Heer, l’Armée de terre de l'Empire allemand. Surnommé der kluge Hans[alpha 1] par ses camarades, le jeune Günther est affecté au 46e régiment d'artillerie de campagne, où il fait fonction d'aide de camp.

En 1908, Kluge suit une formation à l'académie militaire. Il en sort Oberleutnant[alpha 5] en . En 1912, il est affecté à l'état-major.

Première Guerre mondiale

À la déclaration de guerre en , Kluge (qui bénéficie désormais de la particule von héritée de son père) est promu Hauptmann[alpha 6]. Il sert notamment sur le front de l'Est à l'état-major du XXIe Armeekorps. En 1918, il fait fonction de chef du personnel à l'état-major de la 236. Infanterie-Division. À l'automne 1918, il est gravement blessé près de Verdun en Lorraine[1].

Entre-deux-guerres

À l'issue de la guerre, Günther von Kluge reste dans l'Armée. Il est promu Major[alpha 7] le , alors qu'il travaille pour le ministère de la Défense de la république de Weimar. Il est affecté ensuite dans un centre de formation militaire. Le , il est nommé commandant d'une compagnie du 3. Artillerie-Regiment. Promu Oberstleutnant[alpha 8] le , il est affecté à la 1. Kavallerie-Division en 1928. Là, il est promu Oberst[alpha 9] le , avant d'être nommé chef de corps du 2. Artillerie-Regiment le . D’ à , il sert à l'état-major de la division Artillerieführer III. Le , Kluge est promu Generalmajor[alpha 10] - [1]. Chargé de l'inspection des troupes de transmission, il est promu Generalleutnant[alpha 11] en . Le , il est affecté à la 6. Division der Reichswehr. Le , il est affecté à l'état-major au VI. Armeekorps. Promu General der Artillerie[alpha 12] le , Kluge est nommé commandant en chef du Heeresgruppen-Kommando 6, le groupe d'armées no 6[1]. En , comme la plupart de ses collègues qui ne sont pas favorables à une politique étrangère agressive vis-à-vis de la Tchécoslovaquie, Kluge est évincé. Il est cependant rapidement rappelé, et nommé le chef du Gruppenkommando 6. Il participe alors, à la tête de ce corps, à l’occupation de la région des Sudètes.

Campagnes de Pologne et de France

Bâton de Generalfeldmarschall de Kluge, reçu en 1940.

En , il commande la IVe armée durant l’invasion de la Pologne et joue un rôle important dans les combats du corridor de Dantzig, puis dans ceux de la Vistule. Le , pour la qualité de son commandement, il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer[1].

Le , Günther von Kluge est promu Generaloberst[alpha 13] - [1].

Lors de la bataille de France en et , Kluge mène ses troupes de la Belgique au sud-ouest de la France. Ses qualités, sa grande intelligence, son énergie et son professionnalisme le font remarquer par Hitler, qui l’inclut dans la promotion des douze Generalfeldmarschall du .

Opération Barbarossa

Kluge (de dos) et Heinrici (à droite) en 1943, étudiant des cartes en Union soviétique.

Aux premiers jours de l’invasion de l'Union soviétique, le , Kluge donne pour consigne de fusiller non seulement tous les civils trouvés en possession d'une arme blanche, mais aussi les femmes en uniforme. Il annule toutefois cet ordre après la réception d’une consigne de l'OKH relative aux femmes soldats[2], mais face aux excès provoqués par son ordre, il ordonne le suivant de traiter les soldats soviétiques qui se rendent comme des prisonniers de guerre[3].

Sa IVe armée, forte de treize divisions, prend Smolensk en , puis est envoyée en Ukraine.

Trois mois plus tard, elle reçoit l’ordre d'attaquer Moscou, mais est finalement bloquée.

Kluge remplace Bock[alpha 14] - [4] à la tête du groupe d’armées « Centre » à la fin 1941. Sa réputation est alors celle d’un stratège et d’un chef énergique, mais aussi d’un homme impulsif et de caractère difficile. Ainsi, après s’être opposé au Generaloberst Hoepner à qui il reproche son inactivité devant Moscou, ce qui vaut à ce dernier d'être congédié par Hitler, il s'en prend à Guderian, avec lequel il a déjà eu plusieurs différends au cours de la campagne[alpha 15], et qui subit le même sort en se faisant retirer le commandement de la 2e armée blindée. Une totale et durable inimitié se crée ainsi entre les deux hommes.

Accident en Biélorussie et convalescence

Après avoir dirigé son groupe d’armées pendant près de deux ans — ce qui constitue un record de longévité pour un commandement de cette importance — notamment lors de la bataille de Koursk, Kluge, de retour d’une permission passée à Berlin, est sérieusement blessé quand sa voiture se retourne sur la route reliant Orcha à Minsk, à la mi-.

Renvoyé en convalescence dans sa famille, Kluge est remplacé le , par le Generalfeldmarschall Ernst Busch.

Retour sur le front de l'Ouest

Kluge, qui vient d’être nommé commandant en chef sur le front de l'Ouest, est en visite sur la côte de la Manche en , à distance des zones où ont débarqué les Alliés.

Il ne reprend un service actif qu’au début du mois de en succédant au Generalfeldmarschall von Rundstedt[alpha 16] comme Oberbefehlshaber West[alpha 17] et chef du groupe d’armées D. Deux semaines plus tard, il prend aussi le commandement du groupe d’armées B à la suite de la blessure de Rommel, dont la voiture a été mitraillée par un avion allié.

Attentat contre Hitler

Sollicité depuis plusieurs années par les opposants à Hitler — notamment Tresckow, Beck, Goerdeler et Olbricht — avec qui il entretient des liens d’amitié, Kluge se fait complice de ceux-ci à l’issue de l’attentat du en relayant trop vite l’annonce de la mort du Führer. Fort des informations qui lui auraient été communiquées par Guderian[alpha 18], Hitler ordonne une enquête, enquête qui finalement n’aboutit pas. Soupçonné par la Gestapo, Kluge conserve cependant son commandement, pour quelques semaines encore.

Dans son roman Les ombres de Katyn, Philip Kerr évoque ainsi le maréchal von Kluge : « Tout comme celle de plusieurs officiers supérieurs de la Wehrmacht, dont Hindenburg lui même, la loyauté à Hitler du Maréchal Günther von Kluge était garantie par d'importants pots de vin. Néanmoins il continua à jouer les comploteurs. »[5]

Échec des contre-attaques en Normandie

Kluge se montre incapable de mener à bien la contre-attaque de Mortain et d'enrayer l’encerclement des forces allemandes autour de Falaise qui la suit. Comprenant que la rupture du front ouest est maintenant inévitable, il transmet à l’OKW, depuis le QG de la VIIe armée, un memorandum proposant à Hitler l’évacuation totale de la France. Son plan consiste à évacuer le maximum d’hommes et de matériel, y compris les troupes du groupe d'armées G de Blaskowitz disposées dans le Sud de la France, afin de tenir une ligne de front plus courte sur la frontière allemande d’avant 1940[6].

Perte de confiance d'Hitler

À la suite d’un incident qui isole Kluge de son état-major pendant plusieurs heures le , Hitler prend prétexte de ce qu’il soupçonne être une tentative de passer à l’ennemi, pour le relever de ses fonctions et le remplacer par le Generalfeldmarschall Model ; ce dernier, dès qu'il arrive en France, invite Kluge à rejoindre immédiatement Berlin pour qu'il s’explique devant le Führer.

Retour en Allemagne et suicide

Le , Kluge doit prendre la route pour rejoindre Berlin. Augurant d’une arrestation, il préfère le suicide au déshonneur : peu avant Verdun[alpha 19], entre Clermont-en-Argonne et Dombasle-en-Argonne, il profite d'une pause déjeuner au bord de la route pour croquer une capsule de cyanure de potassium[7]. Il laisse une lettre à Hitler[alpha 20]. Dans cette lettre, il se justifie de l'échec en Normandie et appelle le Führer à mettre fin à la guerre :

« ... alors, mon Führer, mettez un terme à cette guerre. Le peuple allemand a déjà tant souffert qu'il est temps d'arrêter ces horreurs[9]. ... »

Selon l'auteur à succès allemand Paul Carell :

« Ce fut aux environs de Metz que Kluge absorba une ampoule de cyanure. Model ne put bien entendu maîtriser la situation [NDLR : sur le front de Normandie] : il ne put rien changer au drame qui se déroulait dans l'immense nasse tendue entre Argentan et Falaise[10]. »

— Paul Carell

Il est inhumé avec les honneurs militaires le 1er septembre 1944, près du village de Böhne, dans la province du Brandebourg, à proximité immédiate du mausolée des familles von Briest et von Briesen.

Aucun dignitaire politique n'était présent au service funèbre. Il a été enterré dans la terre à sa demande. Pour ses funérailles, Hitler refuse les honneurs militaires à Kluge, honneurs qu'il accorde pourtant quelques semaines plus tard à Rommel après l'avoir contraint au suicide[alpha 21].

Controverse sur les circonstances de sa mort

Les circonstances de la mort de Kluge soulèvent des questions. Les sources historiques soviétiques, allemandes, françaises, américaines et polonaises parlent de « suicide ». Cette version officielle est mise en doute par certains auteurs, dont Kazimierz Moczarski, un journaliste et écrivain polonais.

Hypothèse de l'homicide

Moczarski affirme, sans apporter de preuves, qu'il a été tué par Jürgen Stroop. Le récit de Moczarski est séduisant : Moczarski lui-même et un officier SS du nom de Schielke, passent 225 jours avec Stroop dans la même cellule, en 1949. Stroop est déjà condamné à mort et il est en attente d'une deuxième condamnation à mort. Dans ce contexte, où Stroop ne semble plus rien avoir à perdre, l'écrivain polonais relate ses déclarations :

« Le au petit matin, [Jürgen Stroop] j'eus un deuxième entretien avec Kluge. Mais cette fois, je fus sec. Je lui déclarai qu'il avait le choix : suicide ou comparaître devant le tribunal du peuple. Kluge répondit à cela que nos « propositions impudentes » ne l'intéressaient pas. […] Kluge souriait et jetait quelques phrases de temps à autre sur un ton autoritaire. Ses brèves formulations étaient d'une logique extraordinaire. Je ne pus lui faire entendre raison. Je laissai un pistolet chargé dans la pièce et sortis. Je pensais qu'il aurait recours au Selbstmord[alpha 22]. Je revins au bout de quinze minutes. Finalement, je repris l'arme et laissai un verre d'eau et du poison sur la table. Tout cela en vain. Il ne céda pas. Il écrivit seulement une lettre à Adolf Hitler. […] Ici, Stroop s'interrompit et se mit à ranger ses affaires. Au bout de quelques minutes, je [Kazimierz Moczarski] demandai : « – Et comment tout cela s'est-il terminé ? » D'abord, Stroop ne répondit pas. Lorsque je renouvelai ma question il dit, avec une hésitation très nette : « – Il a pourtant fini par se retrouver sur le plancher, sur un joli tapis, avec un trou dans la tête… – Vous l'avez assassiné !!! m'écriai-je. » Schielke blêmit soudain. Stroop ne dit rien. Il prit seulement sa Bible en main et leva les yeux. Il resta ainsi environ une minute. […] Il fit le ménage et dit, au bout d'un certain temps, assez long, comme si les confidences précédentes n'avaient pas eu lieu : « – Au cours d'un entretien téléphonique, Heinrich Himmler me demanda de faire parvenir à son quartier général un rapport selon lequel Kluge était monté, en France, dans l'avion qui devait le conduire auprès d'Adolf Hitler, mais s'était suicidé juste avant le départ[12]. »

— Kazimierz Moczarski

L'hypothèse d'un homicide est séduisante, mais n'a jamais pu être confirmée par les historiens.

Promotions

Décorations

Notes et références

Notes

  1. Le prénom « Hans » ne fait pas partie de son état-civil. Mais par analogie avec les contes « Die kluge Else » et « Der gescheite Hans » des frères Grimm, ses camarades du début de sa carrière militaire lui ont forgé le surnom der kluge Hans. Der kluge Hans peut se traduire en français par « Hans le Malin » ou « Hans l'Intelligent ». Ce surnom est aussi un jeu de mots irrévérencieux, qui évoque Kluger Hans, un cheval dressé, capable de « prouesses arithmétiques », qui défraya la chronique au début du XXe siècle.
  2. Quand le caractère ü n'est pas disponible ou n'est pas désiré, le prénom peut être représenté comme « Guenther ».
  3. La particule von n’est attribuée qu‘en 1913 à son père, alors Generalleutnant dans l’Armée prussienne.
  4. Équivalent en France de sous-lieutenant.
  5. Équivalent en France de lieutenant.
  6. Équivalent en France de capitaine.
  7. Équivalent en France de commandant.
  8. Équivalent en France de lieutenant-colonel.
  9. Équivalent en France de colonel.
  10. Équivalent en France de général de brigade.
  11. Équivalent en France de général de division.
  12. Équivalent en France de général de corps d'armée, dans une arme particulière, en l'occurrence ici l'artillerie.
  13. Équivalent en France de général d'armée.
  14. Bock est officiellement indisponible pour raisons de santé mais, en fait, il fait partie des quarante officiers de haut rang relevés de leur fonction à la suite de leur échec devant Moscou.
  15. Kluge reproche notamment à Guderian d'avoir fréquemment désobéi à ses ordres.
  16. En effet, Hitler remplace Rundstedt qui préconise des négociations avec les Alliés.
  17. Commandant en chef sur le front de l’Ouest, en français.
  18. À la suite de l’attentat du qui a blessé Heusinger, Guderian succède à ce dernier en tant que chef d'état-major adjoint de l'Armée de terre.
  19. Dans la région où il avait été grièvement blessé à la fin de la Première Guerre mondiale.
  20. Cette lettre de Kluge à Hitler est publiée dans l'ouvrage de Choltitz[8].
  21. Kluge, par son suicide, échappe aux sbires de Hitler et a en outre l'impertinence de lui faire la morale. Dietrich von Choltitz traite Hitler de « fou dangereux[11] ».
  22. « Suicide » en allemand.

Références

  1. von Kluge, Günther Adolf Ferdinand sur le site allemand Lexikon der Wehrmacht.
  2. Baechler 2012, p. 252.
  3. Baechler 2012, p. 253.
  4. (en) Battle of Russia, Battlefield : Battles that Won the Second World War — Series 2. Universal Pictures Video. .
  5. Philip Kerr - Les ombres de Katyn - Prologue p. 660 - Livre de Poche
  6. Caboz 1984, p. 90.
  7. Bradley, Dermot, K-F. Hildebrand and M. Roverkamp : Generale des Heeres, 1921-1945, vol. 6, Biblio Verlag, Osnabruk, 2002.
  8. Choltitz 1969, p. 222-226.
  9. Choltitz 1969, p. 225.
  10. Carell 1962, p. 350.
  11. Choltitz 1969, p. 205 et 302.
  12. Moczarski 1979, p. 307-308.
  13. Scherzer 2007, p. 451.

Annexes

Bibliographie

  • Christian Baechler, Guerre et exterminations à l'Est : Hitler et la conquête de l'espace vital. 1933-1945, Paris, Tallandier, , 528 p. (ISBN 978-2-84734-906-1)
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  • René Caboz, La bataille de Metz : 25 août - 15 septembre 1944, Sarreguemines, Pierron, , 383 p. (ISBN 978-2-7085-0022-8)
  • Paul Carell (trad. R.M, ill. cartes Roger Grosjean), Ils arrivent : la bataille de Normandie vue du côté allemand [« Sie Kommen »], Paris, Robert Laffont, , 384 p., poche
  • Dietrich von Choltitz (trad. A.-M. Bécourt, Martin Briem, Klaus Diel, Pierre Michel, préf. Pierre Taittinger), De Sébastopol à Paris : Un soldat parmi les soldats [« Soldat unter Soldaten »], Paris, Éditions J’ai lu, coll. « J’ai lu leur aventure » (no A203), (1re éd. 1964), 320 p., poche
  • (de) Walther-Peer Fellgiebel (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939–1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (en) Peter Hoffmann (trad. de l'allemand par Richard Barr), The history of the German resistance, 1933-1945, Montreal Que, McGill-Queen's University Press, , 3e éd., 853 p. (ISBN 978-0-773-51531-4, lire en ligne).
  • Johannes Hürter: Hitlers Heerführer. Die deutschen Oberbefehlshaber im Krieg gegen die Sowjetunion 1941/42. R. Oldenbourg, München 2007, (ISBN 978-3-486-57982-6), S. 638 f. (Kurzbiographie)
  • Philip Kerr (trad. de l'anglais par Philippe Bonnet), Les ombres de Katyn [« A man without breath »], Paris, Ed. du Masque, coll. « Le livre de poche » (no 34079), (ISBN 978-2-253-09522-4)
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  • Kazimierz Moczarski (trad. du polonais par Jean-Yves Erhel, préf. Andrzefj Szczypiorski), Entretiens avec le bourreau, Paris, Folio, coll. « Folio histoire », (1re éd. 1979), 640 p. (ISBN 978-2-07-044438-0 et 2-07-044438-4).
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  • (de) Veit Scherzer, Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives, Jena, Allemagne, Scherzers Miltaer-Verlag, , 846 p. (ISBN 978-3-938845-17-2)
  • (en) William L. Shirer, The rise and fall of the Third Reich : a history of Nazi Germany, New York, Simon & Schuster, , 1249 p. (ISBN 978-0-671-72869-4 et 978-0-671-72868-7, OCLC 22888118).
  • (de) Thilo Vogelsang, « Kluge, Günther von », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 12, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 141–142 (original numérisé).

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