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Monoparentalité

La monoparentalité est le fait pour un enfant de ne vivre au quotidien qu'avec l'un de ses deux parents, et ce pour quelque raison que ce soit : choisie ou subie, à la suite d'un divorce, d'une séparation, du décès d’un des conjoints ou de la non connaissance d'un des parents.

La monoparentalité chez le père est beaucoup moins présente et représentée par rapport à la monoparentalité chez les mères que ce soit dans les recherches scientifiques, cinématographiques ou autres. Dans 20 % des cas de famille monoparentale, les enfants vivent avec leur père. Puis, lorsqu’il y a une garde partagée, environ 20 % des enfants voient leur père toutes les semaines, 20 % tous les 15 jours et 25 % voient leur père environ 150 jours par année. Ces statistiques sont restées stables au fil du temps[1]. La dynamique « égalitaire » chez un couple séparé ayant des enfants signifie que la mère est autant ou moins présente que le père dans la vie des enfants. Dans cette dynamique, le père a comme objectif de conserver une famille unie tout en gardant son rôle au sein de l’unité familiale pour le bien-être des enfants. Cette dynamique est beaucoup plus fréquente au sein de la population provenant d’une classe moyenne ou supérieure[2]. La monoparentalité fait partie de 25 % des familles canadiennes et 22,6 % des familles du Québec et dans 4,4 % des familles monoparentales, c’est le père qui est le seul parent[3]. La garde des enfants par le père est devenue une raison centrale des revendications des mouvements de défense des droits des pères. De plus, ce droit prend de plus en plus d’ampleur. Ce qui incite les hommes à assumer autrement l’éducation de leurs enfants à la suite d’une rupture avec la mère[4]. Au Québec en 2016, 20,1 % des familles monoparentales, dont le parent était de sexe masculin, avaient un enfant âgé de 24 ans et moins et 4,8 % avaient un enfant de 25 ans et plus. Peu importe l’âge de l’enfant, la proportion des familles monoparentales dont le parent est un homme est moins nombreuse que le parent de sexe féminin[5].

Pour approfondir

Références

  1. Daniel Turcotte, Pamela Alvarez-Lizotte et Maryse St-Gelais, L’intervention avec les familles monoparentales et recomposées: une étude des besoins des intervenants en périnatalité et petite enfance de la Capitale-Nationale : Partenariat de recherche séparation parentale, recomposition familiale (Thèse universitaire), Québec, (lire en ligne), p. 50
  2. Agnès Martial, « Une paternité réinventée ? Le vécu parental des pères isolés », Informations sociales, vol. n° 176, no 2,‎ , p. 62 (ISSN 0046-9459 et 2101-0374, DOI 10.3917/inso.176.0062, lire en ligne, consulté le )
  3. Josée St-Denis et Nérée St-Amand, « Les pères dans l’histoire : un rôle en évolution », Reflets : revue d'intervention sociale et communautaire, vol. 16, no 1,‎ , p. 32–61 (ISSN 1203-4576 et 1712-8498, DOI 10.7202/044441ar, lire en ligne, consulté le )
  4. None M-C Glangeaud-Freudenthal et Florence Gressier, Accueillir les père en périnatalité, Paris, Éditions érès, , 312 p. (ISBN 978-2-74925471-5), p. 42-52
  5. « Familles monoparentales - Statistiques de santé et de bien être selon le sexe - Tout le Québec - Professionnels de la santé - MSSS », sur msss.gouv.qc.ca (consulté le )

Article connexe

Bibliographie

  • La monoparentalitĂ© ouvre des droits et des devoirs devant la RĂ©publique et l'État. Art L 523-1 Ă  L 523-3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale.
  • RSA majorĂ© Art L 262-9 et 262-12 du code de l'action sociale et des familles et DĂ©cret no 2017-122 du .
  • Majoration et calcul du RSA de bases : « parent isolĂ© » forfait « APL » et Forfait « ASF » dĂ©cret 2014-554 du .
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