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Alençon

Alençon est une commune française, prĂ©fecture du dĂ©partement de l’Orne, situĂ©e en rĂ©gion Normandie.

Alençon
Alençon
L’hîtel de ville.
Blason de Alençon
Blason
Alençon
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Orne
(préfecture)
Arrondissement Alençon
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté urbaine d'Alençon
(siĂšge)
Maire
Mandat
Joaquim Pueyo
2020-2026
Code postal 61000
Code commune 61001
DĂ©mographie
Gentilé Alençonnais
Population
municipale
25 744 hab. (2020 en diminution de 1,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2 410 hab./km2
Population
agglomération
41 033 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 25â€Č 47″ nord, 0° 05â€Č 31″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 152 m
Superficie 10,68 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Alençon
(ville-centre)
Aire d'attraction Alençon
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Alençon-1 et de Alençon-2
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Alençon
Liens
Site web alencon.fr

    La ville est excentrée par rapport au territoire départemental. La communauté urbaine d'Alençon (CUA) inclut plusieurs communes dont certaines sont situées dans le département de la Sarthe limitrophe.

    Commune la plus peuplĂ©e de l'Orne avec 25 744 habitants[Note 1], Alençon Ă©tait la troisiĂšme plus grande ville (aprĂšs Caen et Cherbourg) de l'ancienne rĂ©gion Basse-Normandie, et se trouve dĂ©sormais neuviĂšme de la Normandie rĂ©unifiĂ©e.

    Alençon a Ă©tĂ© au cours des siĂšcles une place administrative (chef-lieu de la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'Alençon) et Ă©conomique (dentelle d'Alençon, imprimerie), ainsi qu'un carrefour entre communications est-ouest, sur l’axe Paris-Bretagne, et nord-sud, sur l’axe Rouen-Tours.

    La ville a subi un déclassement relatif à la suite de la mise en place des réseaux ferroviaires. En 1848, la décision du tracé de la ligne ferroviaire majeure Paris - Brest est prise. Celle-ci passe par Le Mans et Laval, villes plus importantes à l'époque et non par Alençon qui aurait permis un tracé plus court.

    Avec le dĂ©veloppement du transport routier dans les annĂ©es 1950 et 1960, Alençon tire Ă  nouveau parti de sa position sur l’axe Paris-Brest (la RN 12) et entre dans une pĂ©riode de dynamisme, symbolisĂ©e par l’essor de Moulinex. La population s’accroĂźt, des banlieues pavillonnaires apparaissent et englobent les communes voisines (Damigny, Saint-Germain-du-CorbĂ©is, Valframbert), des immeubles modernes sortent de terre (Courteille, Champ-Perrier, quartier de Perseigne), le centre-ville est remodelĂ©.

    Cette phase prend fin en mĂȘme temps que les annĂ©es 1970. Le tracĂ© de l’autoroute A11 remet Le Mans en position stratĂ©gique sur l’axe Paris-Bretagne, ce que confirme Ă  la fin des annĂ©es 1980 l’ouverture de la LGV Atlantique. Alençon n'est desservie par une transversale nord-sud, en l’espĂšce l’autoroute Rouen - Le Mans A28, qu'en 2005.

    Toutefois, Alençon s’illustre dans le tourisme vert ou culturel, d’autant plus que la ville est situĂ©e entre le parc naturel rĂ©gional Normandie-Maine et le parc naturel rĂ©gional du Perche. Elle joue aussi son rĂŽle de place administrative, Ă©conomique et commerciale dans le cadre dĂ©partemental.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Alençon et ses environs.

    Alençon, limitrophe du dĂ©partement de la Sarthe, se situe au sud du dĂ©partement de l’Orne et de la rĂ©gion Normandie, dans la campagne d'Alençon, rĂ©gion naturelle de Normandie aussi appelĂ©e « Marches ». Cette rĂ©gion est frontaliĂšre de l'ancienne province du Maine.

    La ville se trouve Ă  105 km de Caen, et Ă  161 km de Rouen, chef-lieu de rĂ©gion, alors que Le Mans n’est qu’à 54 km. Elle se situe entre Paris et Rennes, respectivement Ă  192 km et Ă  158 km[1].

    Alençon se trouve Ă©galement Ă  une dizaine de kilomĂštres de la forĂȘt d'Écouves vers le nord, de la forĂȘt de Perseigne vers l’est, et des Alpes mancelles vers le sud.

    Ainsi, la ville est devenue la jonction entre les deux parcs naturels rĂ©gionaux de Normandie-Maine l’englobant (voir carte), et du Perche l’avoisinant Ă  l’est.

    Selon le classement Ă©tabli par l’Insee, Alençon est une commune urbaine. Elle forme avec les huit communes de sa banlieue une unitĂ© urbaine, pĂŽle urbain de l’aire urbaine d'Alençon ; cette aire urbaine fait partie de l’espace urbain d’Alençon-Argentan.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont :

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 068 hectares ; son altitude varie de 127 Ă  152 mĂštres[3].

    Alençon se situe prĂ©cisĂ©ment sur la limite du Bassin parisien et du Massif armoricain. Une majeure partie de la ville a Ă©tĂ© construite sur des colluvions et des limons indiffĂ©renciĂ©s datant du dĂ©but du Quaternaire. Les parties basses de la ville, situĂ©es Ă  proximitĂ© des cours d'eau, sont bĂąties sur des dĂ©pĂŽts alluvionnaires rĂ©cents du Quaternaire. Les points les plus Ă©levĂ©s de l'est et du nord de la ville sont composĂ©s de calcaires micritiques Ă  nĂ©rinĂ©es datant du Bathonien (Jurassique moyen). La zone entourant le centre de l’agglomĂ©ration repose sur des calcaires oolithiques du Bajocien supĂ©rieur (Jurassique moyen), tandis que le centre-ville est bĂąti sur une faible Ă©paisseur de galets, graviers et sables datant de l'AalĂ©nien. Le leucogranite alcalin d'Alençon (connu sous le nom de granite[4] d’Alençon) affleure Ă  l’ouest immĂ©diat de la ville Ă  Saint-Germain-du-CorbĂ©is, ainsi qu’à CondĂ©-sur-Sarthe oĂč a Ă©tĂ© exploitĂ©e, jusque vers 1985, une carriĂšre[5].

    Une bonne part de la ville a Ă©tĂ© bĂątie avec ce granite de bonne qualitĂ©, pauvre en fer. Les bĂątiments traditionnels mĂȘlent trĂšs souvent les blocs Ă©quarris de granite pour les arĂȘtes et entours d’ouvertures avec les pierres calcaires pour le reste de la maçonnerie, ce qui confĂšre une physionomie spĂ©cifique aux quartiers centraux de la ville. A longtemps Ă©tĂ© extrait des carriĂšres de CondĂ© le « diamant d’Alençon » (appellation aujourd’hui illicite), qui est en rĂ©alitĂ© un quartz fumĂ©. Connu dĂšs le XVIIe siĂšcle, ce prĂ©tendu « diamant d’Alençon » est restĂ© trĂšs populaire en joaillerie jusqu’à la PremiĂšre Guerre mondiale. Au centre-ville, la bijouterie Camus (autrefois Ă  l’enseigne du « Diamant d’Alençon ») perpĂ©tue cette spĂ©cialitĂ© locale.

    Bien que dominĂ© par les plus hauts reliefs de la France du Nord-Ouest (forĂȘt d'Écouves et forĂȘt de Multonne), le territoire communal d'Alençon est peu accidentĂ© : son point culminant se trouve Ă  152 mĂštres Ă  La Brebiette, au nord-ouest de la ville, et son point le plus bas, Ă  127 mĂštres, Ă  la sortie de la Sarthe, Ă  la limite avec Saint-Germain-du-CorbĂ©is et CondĂ©-sur-Sarthe[6].

    Hydrographie

    La ville d’Alençon est situĂ©e Ă  la confluence de la riviĂšre Sarthe et de la riviĂšre Briante qui descend de la forĂȘt d'Écouves.

    Elle appartient donc au bassin versant Loire-Bretagne, dĂ©bouchant sur l’Atlantique[7].

    Climat

    Une station est ouverte le Ă  l'aĂ©rodrome Ă  48,44556, 0,11028, Ă  143 m d'altitude[8].

    Alençon est sous climat ocĂ©anique. Sa rĂ©gion marque la transition entre le climat ocĂ©anique de Bretagne (climat ocĂ©anique du littoral, humide) et le climat ocĂ©anique du Bassin parisien (davantage continental)[9]. En effet, le climat ocĂ©anique du Bassin parisien est moins net que celui de Bretagne, le contraste Ă©tĂ©/hiver est plus marquĂ©. Ainsi, Ă  Alençon, l’amplitude thermique est prononcĂ©e : les hivers sont un peu plus froids et les Ă©tĂ©s un peu plus chauds qu’à Cherbourg par exemple, bien que le climat reste indubitablement ocĂ©anique.

    L'hygromĂ©trie Ă  Alençon s’élĂšve Ă  82 %[10].

    Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records ALENCON (61) - alt : 143 m 48° 26â€Č 42″ N, 0° 06â€Č 36″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1946 au 30-06-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,4 3,2 4,7 8,2 10,9 12,9 12,6 10 7,7 4,2 2 6,6
    Température moyenne (°C) 4,3 4,7 7,4 9,5 13,2 16,2 18,4 18,3 15,3 11,8 7,4 4,6 11
    Température maximale moyenne (°C) 7 8,1 11,6 14,4 18,1 21,5 24 24 20,7 15,9 10,6 7,3 15,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,4
    08.01.1985
    −18
    05.02.1963
    −9,4
    01.03.05
    −5,2
    07.04.1956
    −2,6
    12.05.1955
    0,3
    11.06.1955
    3
    08.07.1954
    2,2
    28.08.1974
    0
    20.09.1977
    −6
    29.10.1947
    −10,6
    23.11.1956
    −17
    29.12.1964
    −18
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,7
    27.01.03
    20,1
    27.02.19
    23,6
    30.03.21
    28,9
    16.04.1949
    31
    25.05.1953
    37
    18.06.22
    39,8
    25.07.19
    38,5
    10.08.03
    34,2
    01.09.1961
    28,4
    01.10.11
    21
    01.11.15
    16,5
    07.12.00
    39,8
    2019
    Ensoleillement (h) 62 85 131,4 163,4 190,3 217,7 215 212,4 168,2 113,6 70,5 60,4 1 689,5
    Précipitations (mm) 77,1 55 57,5 52 67,5 51,1 55,4 41,7 61,8 75,9 68,2 83,5 746,7
    Source : « Fiche 61001001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 14/07/2022 dans l'état de la base
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Alençon[12] 1 680735151467
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169
    Quelques records à Alençon sur la période 1946-1999
    TempĂ©ratures minimalesRecord absolu−18 °C ()
    Année la plus froide1963
    Températures maximalesRecord absolu39,8 °C ()
    Année la plus chaude1999
    PluviomĂ©trieHauteur maximale de pluie en 24 h53,8 mm ()
    Année la plus pluvieuse1994
    Année la plus sÚche1953
    VentRecord absolu166 km/h ()[13]
    Source : Météo France[14]

    Urbanisme

    Typologie

    Alençon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Alençon, une agglomĂ©ration inter-rĂ©gionale regroupant 8 communes[18] et 41 033 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (86,7 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (80,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (68,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (18,1 %), prairies (8,4 %), terres arables (3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[24].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Transports urbains

    Autobus Alto sur la ligne 1 dans le quartier de Courteille à Alençon.

    Alençon dispose d'un réseau de bus géré par la Compagnie des bus alençonnais (COBAL) sous la marque commerciale Alto.

    Ce rĂ©seau est composĂ© de trois lignes de bus rĂ©guliĂšres qui se croisent au pĂŽle d'Ă©change du champ perrier dans le centre-ville d’Alençon, ainsi que de sept lignes Ă  la demande. Il permet de nombreux Ă©changes entre le centre-ville d'Alençon et sa pĂ©riphĂ©rie. Il dessert l'ensemble des communes de la communautĂ© urbaine d'Alençon et a rĂ©alisĂ© 1 600 000 voyages en 2011, soit une frĂ©quentation moyenne de 4 380 voyageurs par jour[25].

    Transports interurbains

    Alençon se situe au cƓur du rĂ©seau Cap'Orne, le rĂ©seau de transport interurbain ornais. Cinq lignes rĂ©guliĂšres de car ont pour terminus la gare routiĂšre d’Alençon (lignes 20, 21, 40, 61, 70, 71) et qui partent relier la prĂ©fecture de l'Orne aux principales villes du dĂ©partement telles que Flers, L'Aigle, La FertĂ©-MacĂ©, Bagnoles-de-l'Orne, Mortagne-au-Perche, BellĂȘme ou encore Nogent-le-Rotrou[26] - [27].

    Alençon étant immédiatement frontaliÚre de la Sarthe, et sa communauté urbaine incluant plusieurs communes sarthoises, elle est également le terminus de la ligne 4 des transports interurbains de la Sarthe (vers Fresnay-sur-Sarthe).

    Liaisons routiĂšres et autoroutiĂšres

    Alençon est au croisement de la route nationale 12 reliant Paris à la Bretagne avec les anciennes routes nationales RN 138 et RN 155. De plus, à quelques kilomùtres d'Alençon bifurquent respectivement depuis l’ex-RN 138 et RN 12 les anciennes RN 158 et RN 176.

    Ainsi, Alençon se trouve à un carrefour routier duquel partent des routes vers Caen, Rouen, Dreux, Paris, Chartres, Orléans, Le Mans, Laval, FougÚres, Rennes, Le Mont-Saint-Michel et Saint-Malo.

    En ce qui concerne le réseau autoroutier, Alençon est desservie par l'A 28, une transversale nord-sud faisant partie du Grand contournement de Paris et permettant de partir de Calais et rejoindre Bayonne en n'utilisant que le réseau autoroutier et en évitant Paris. Cette autoroute double l'ancienne RN 138 (Rouen - Le Mans) ; ouverte en 2005 elle dessert Alençon par deux diffuseurs. Elle permet pour la ville d'Alençon, outre un désenclavement logique, un accÚs rapide aux villes du Mans, de Tours, Angers, Rouen, Le Havre, Lisieux et Deauville[28].

    À 20 km au nord d'Alençon, au niveau de la ville de SĂ©es, l'A28 donne naissance Ă  l'A88 partant relier les villes d'Argentan et de Caen.

    Suivant les sections, la RN 12 d'Alençon Ă  Paris est Ă  2×2 voies ou est en projet d'amĂ©nagement en 2×2 voies en Normandie (rĂ©gion administrative) et en Île-de-France. Ailleurs, son tracĂ©, limitrophe de la rĂ©gion Centre-Val de Loire, freine son Ă©largissement en cohĂ©rence avec le reste. La RN 12 est dĂ©viĂ©e du centre-ville d'Alençon par le nord et croise l'A 28 par un Ă©changeur. La partie ouest de la dĂ©viation d'Alençon est par ailleurs en cours d'Ă©largissement Ă  2×2 voies, sa mise en service est prĂ©vue pour l'Ă©tĂ© 2013[29].

    Le reste dans anciennes routes nationales (Alençon-Chartres/OrlĂ©ans et Alençon-Rennes/Le Mont-Saint-Michel) est Ă  2×1 voies, bien que des projets d'Ă©largissement aient vu le jour, notamment en vue de doubler la RN 12 au-delĂ  d’Alençon vers Rennes et Le Mont-Saint-Michel[30].

    Liaisons ferroviaires

    La gare d'Alençon avant sa rénovation été 2017.

    Alençon dispose d'une gare SNCF, la gare d'Alençon, située sur la ligne Caen-Alençon-Le Mans-Tours.

    Des liaisons quotidiennes vers les gares de Caen, du Mans, de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps sont donc proposées. Des correspondances pour la gare de Paris-Montparnasse sont organisées via la gare de Surdon ou la gare du Mans, respectivement grùce à des trains Intercités et des trains express régionaux ou le TGV Atlantique.

    La gare d'Alençon se situe sur les lignes 3 et 7 du réseau TER Normandie.

    Le trajet Alençon – Le Mans dure entre 30 et 40 minutes, et Alençon–Caen en 1 h 10 environ[31]. Les meilleurs temps de parcours permettent de faire Alençon – Paris-Montparnasse en 1 h 40.

    La modernisation de la ligne Caen - Tours, et notamment son électrification, est un sujet récurrent dans la vie politique locale[32].

    La gare d'Alençon, reconstruite en 1952 aprÚs les bombardements de 1944, était à l'origine une gare standard origine Ouest[33].

    Historiquement, Alençon se trouve au centre d'une étoile ferrée dont les branches forment les ligne Alençon - Domfront, ligne Alençon - Condé-sur-Huisne, ligne Alençon - Sillé-le-Guillaume, ligne Alençon - Mamers.

    Liaisons aériennes

    Alençon dispose d’un aĂ©ro-club qui est situĂ© sur l'aĂ©rodrome Alençon-Valframbert. Il propose des formations au brevet de pilote privĂ©, au brevet d'initiation aĂ©ronautique et au brevet de base ; il propose aussi des baptĂȘmes de l'air et des vols dĂ©couvertes.

    Toponymie

    MentionnĂ©e sous la forme Alencione Ă  l’époque mĂ©rovingienne[34], Alercio 1060 (probable cacographie pour * Alencio) et Alencio 1070[35].

    Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing[36], il s’agit du nom de personne gaulois Alantius, suivi du suffixe -o / - onem marquant la localisation. Pour Ernest NĂšgre[35] et RenĂ© Lepelley[37], il s’agit du nom de personne gaulois Allontius.

    En l’absence de formes plus anciennes, il est difficile de trancher entre ces deux affirmations. Ces deux noms de personnes contiennent deux suffixes gaulois connus par ailleurs -(a)nti- comme dans BrĂ©gence (jadis Brigantia) ou (o)nti- comme dans Besançon (jadis Vesontio). On peut y voir un appellatif toponymique suffixĂ© en * - onti-o ou * - anti-o, plutĂŽt qu'un nom de personne pris absolument. En effet, ces deux finales, notamment * - onti-o, se rencontrent dans de nombreux noms de lieux comme Lyons-la-ForĂȘt qui remonterait Ă  * Licontio / * Ligontio, Ressons-sur-Matz (Rosontio)[38], Sigonce (Segontia, variante * - onti-a), Besançon (voir ci-dessus), etc.

    Le premier Ă©lĂ©ment al- pourrait ĂȘtre le mĂȘme que celui reconnu par Pierre-Yves Lambert[39] dans les toponymes gaulois du type Alauna (Allonne / Allonnes, etc.) et qui viendrait d'un thĂšme indo-europĂ©en * al- 'nourrir' qu'on retrouve en vieil irlandais alim, en latin alƍ (cf. dĂ©rivĂ© alumnus, nourrisson, nourricier) et en vieux norrois ala 'nourrir'[40].

    Son sens serait donc celui de « lieu nourricier », « lieu fertile », ce qui correspond bien à la situation d'Alençon dans une plaine fertile qui tranche avec les terres plus rudes des collines environnantes.

    Paronymie avec Notre-Dame-d'Allençon (Alintumno 658) et Lançon-Provence (de Alanzone, 980).

    Le gentilé est Alençonnais.

    Histoire

    Origines du peuplement à Alençon et dans ses environs

    Les recherches les plus rĂ©centes permettent de comprendre comment le site de la ville d’Alençon a Ă©tĂ© occupĂ©. Les pĂ©riodes anciennes : dans les environs de la ville, les archĂ©ologues ont Ă©tudiĂ© des sites remontant au NĂ©olithique, comme Ă  Saint-Germain-du-CorbĂ©is oĂč il s’agit d’une carriĂšre d’extraction de schiste destinĂ© Ă  la fabrication de bijoux, ou Ă  CerisĂ© oĂč des vestiges d’habitats ont Ă©tĂ© fouillĂ©s. L’ñge du bronze est aussi reprĂ©sentĂ© Ă  CerisĂ© avec l’existence de cercles funĂ©raires. L’ñge du fer est trĂšs prĂ©sent dans la campagne alençonnaise, ne serait-ce qu’au travers de nombreux noms de communes et de lieux-dits. Il existe aussi de nombreuses fermes indigĂšnes, terme dĂ©signant les exploitations agricoles gauloises avant la romanisation.

    Toutes ces pĂ©riodes ne sont pas reprĂ©sentĂ©es sur le site mĂȘme de la ville d’Alençon. La pĂ©riode gallo-romaine est aussi prĂ©sente avec de nombreux sites. Lorsque les archĂ©ologues font le bilan des donnĂ©es, les sites se concentrent sous la forme de deux couronnes entourant Alençon. Ils en dĂ©duisent que ces sites, Ă  vocation agricole, ont fait vivre un centre plus peuplĂ©. S’agit-il d’une villa ou d’un vicus ? Le problĂšme majeur est qu’aucune trace d’occupation gallo-romaine n’est connue dans les limites actuelles d’Alençon. En revanche, il existe des traces d’un passage. Plusieurs monnaies ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es Ă  travers la ville : rue des Grandes-Poteries, Grande Rue, vieux Pont de Sarthe, rue des Tisons.

    Antiquité

    Alençon s’est dĂ©veloppĂ©e Ă  l’origine dans un mĂ©andre de la riviĂšre Sarthe, soit l’actuel quartier de Montsort. En effet, les Gaulois prĂ©fĂ©raient s’installer dans des endroits sains, comme l’extrĂ©mitĂ© du plateau calcaire que constitue Montsort, plutĂŽt que dans l’encaissement marĂ©cageux oĂč Alençon s’est Ă©tendu Ă  partir du Xe siĂšcle.

    La christianisation de la Normandie commence au milieu du IVe siĂšcle. Tout d’abord des aristocrates gallo-romains, vivant Ă  la fois dans des centres urbains et possĂ©dant de vastes domaines ruraux, importent cette nouvelle religion. À cette pĂ©riode, Alençon est dans la Seconde Lyonnaise mais, Ă  partir des annĂ©es 380, cette province est coupĂ©e en deux. Les capitales sont respectivement Tours et Rouen, sous l’autoritĂ© de deux Ă©vĂȘques, anciens militaires : Martin et Victrice. En outre, l’ouest de la Gaule bĂ©nĂ©ficie d’une relative stabilitĂ©. Saint Victrice entretient des relations soutenues avec Ambroise de Milan. En 396, saint Ambroise offre des reliques Ă  saint Victrice, notamment celles de saint Gervais et saint Protais. Des reliques des deux saints sont amenĂ©es Ă  SĂ©es cette mĂȘme annĂ©e, consacrant la cathĂ©drale. De lĂ , les aristocrates gallo-romains vont permettre au christianisme de pĂ©nĂ©trer davantage les campagnes, de faire reculer le paganisme. La rĂ©gion qui correspond plus ou moins Ă  l’actuelle Normandie (la Seconde Lyonnaise) fait partie d’un ensemble dĂ©nommĂ© au IVe siĂšcle Tractus Armoricanus et Nervicanus, division militaire et administrative. Il faut en effet empĂȘcher les invasions des Saxons par la mer. Le Tractus armoricanus fonctionne durant tout le Ve siĂšcle. L’autoritĂ© est dĂ©tenue par les Ă©vĂȘques. Les Pays, pagi, vont servir de cadre Ă  la crĂ©ation des Ă©vĂȘchĂ©s. Ainsi, le pagus oxismensis, le pays d’Exmes, correspond Ă  l’évĂȘchĂ© de SĂ©es. Il est divisĂ© en quatre centenae dont une Ă  Alençon pour chef-lieu administratif : pagus novaciensis avec Neuvy-au-Houlme, pagus saginsis avec SĂ©es, pagus corbonnensis avec Corbon, pagus alencionnensis avec Alençon. C’est la premiĂšre mention d’Alençon, tardive car du VIIe siĂšcle, mais ces divisions sont mises en place au Ve siĂšcle.

    Moyen Âge

    Durant l’AntiquitĂ© tardive et la pĂ©riode mĂ©rovingienne, Alençon se nomme Montsort. « Montsort » est un nom tardif, quant au nom « Alençon », il est captĂ© au Xe siĂšcle Ă  la suite d'un dĂ©placement du centre des pouvoirs sur la rive nord de la Sarthe. Le village mĂ©rovingien d’Alençon correspond Ă  la paroisse Saint-Pierre soit Montsort. Il est massĂ© sur l’extrĂ©mitĂ© du plateau sur la rive sud de la Sarthe. Saint-Pierre indique une Ă©glise funĂ©raire du VIe ou du VIIe siĂšcle. La paroisse est imposĂ©e en nature par l’évĂȘque du Mans avec de l’huile et de la cire destinĂ©es Ă  l’éclairage de la cathĂ©drale et d'un tiers de sou mĂ©rovingien. La Sarthe est la limite entre les Ă©vĂȘchĂ©s du Mans et de SĂ©es. Alençon est le chef-lieu d'un centenier mĂ©rovingien puis d'une vicairie carolingienne, qui est une division Ă©quivalente.

    À la pĂ©riode carolingienne, Alençon se trouve dans le ducatus cenomannensis, le duchĂ© du Mans, qui est une partie de la Neustrie. La rĂ©gion subit les raids vikings. Les envahisseurs pĂ©nĂštrent la rĂ©gion en remontant le cours de l’Orne vers le sud, ou vers le nord en suivant la Loire, la Maine et la Sarthe. En 911, le traitĂ© de Saint-Clair-sur-Epte stipule que le roi carolingien cĂšde un vaste territoire Ă  Rollon, chef viking. Ce territoire est un royaume entre Seine et Loire, trop vaste pour que les hommes, qu’on appelle dĂ©sormais les Normands, puissent l’investir. Une prise de possession progressive est mise en place, Ă©vĂȘchĂ© aprĂšs Ă©vĂȘchĂ©. En 924, SĂ©es est revendiquĂ©e par les Normands. Ils arrivent jusqu’à la limite mĂ©ridionale, soit la Sarthe. Un nouveau centre est crĂ©Ă© sur la rive nord, pour concurrencer le village de la rive sud (Montsort-Alençon), et affirmer le nouveau pouvoir. En attendant de revendiquer l’évĂȘchĂ© du Mans, des pactes sont passĂ©s avec les nobles du secteur, Ă©largissant l’orbite normande. La famille de BellĂȘme est la plus importante autoritĂ© sur la marche mĂ©ridionale de la Normandie, de Mortagne Ă  Domfront. Cette seigneurie de BellĂȘme est une vaste zone tampon entre le Perche, l’Anjou, la Bretagne et la Normandie. Alençon est dĂšs lors dans une position avantageuse.

    En 1118-1119, Foulques V d'Anjou (1092-1143) appelĂ© Ă  la rescousse par les barons mĂ©contents de la gestion tyrannique d'Étienne de Mortain recut Alençon[41].

    Un prieurĂ© de l’abbaye de Lonlay est implantĂ© dans la seconde moitiĂ© du XIIe siĂšcle.

    Lors de la guerre de Cent Ans, aprĂšs le siĂšge et la prise de Caen en par le roi d'Angleterre Henri V, la ville ouvre ses portes aux Anglais[42].

    Époque moderne

    Carte de la gĂ©nĂ©ralitĂ© d’Alençon.

    ÉrigĂ©e en duchĂ©, en 1414, Alençon est le lieu de rĂ©sidence de Marguerite d’AngoulĂȘme, qui a Ă©pousĂ©, en 1509, Ă  l’ñge de dix-sept ans, le duc d’Alençon Charles IV, en premiĂšres noces. MĂȘme aprĂšs la mort de Charles, survenue en 1525 Ă  la bataille de Pavie, Marguerite d’AngoulĂȘme, grand-mĂšre maternelle du futur Henri IV, et sƓur du roi François Ier, Ă©tablit, aprĂšs son veuvage, sa cour Ă  Alençon, oĂč elle est demeurĂ©e aprĂšs son remariage avec le roi de Navarre. Amoureuse des belles-lettres, la duchesse Marguerite rĂ©unit Ă  sa cour un grand nombre d’hommes de lettres, dont les poursuites dirigĂ©es contre les partisans de la RĂ©forme ne fit qu’augmenter le nombre. C’est ainsi qu’Alençon devint l’asile de savants persĂ©cutĂ©s au nombre desquels on comptait les hommes de lettres ClĂ©ment Marot, Charles de Sainte-Marthe, Bonaventure Des PĂ©riers, Claude Gruget, qui publiera son HeptamĂ©ron, Antoine Le Maçon, traducteur de Boccace, Guillaume Le RouillĂ©, Thomas Cormier, l’évĂȘque de SĂ©ez Nicolas de Danguye, ou Sylvius de la Haye.

    Venait d’Alençon aussi la sƓur de Charles IV d’Alençon, Françoise d’Alençon duchesse de VendĂŽme par son mariage avec Charles IV de Bourbon et ainsi elle aussi grand mĂšre de Henri IV en lignĂ©e masculine.

    La RĂ©forme protestante fut prĂȘchĂ©e dans le duchĂ© d’Alençon, dĂšs 1524, et l’esprit de tolĂ©rance de Marguerite de Valois, qui permit Ă©galement aux prĂ©dicateurs Michel d'Arande et Pierre Caroli de faire pĂ©nĂ©trer les idĂ©es nouvelles Ă  Alençon, y fit de nombreux prosĂ©lytes parmi ses habitants, durant la premiĂšre moitiĂ© du XVIe siĂšcle. PremiĂšre ville de Normandie acquise aux idĂ©es calvinistes, celle-ci devient rapidement un foyer de la RĂ©forme, au point que, en 1530, un rĂ©formĂ© allemand qualifiait Alençon de « petite Allemagne ». DĂšs 1529, Simon Du Bois y imprime Le Petit CatĂ©chisme de Luther. L’historien Jean-Jacques Gautier, curĂ© de La Lande-de-Goult, Ă©crit :

    « La reine de Navarre, bonne, sensible, pleine de commisĂ©ration, dĂ©roba au supplice autant de Protestans qu’il lui fut possible. Elle sauva GĂ©rard Roussel[Note 4], docteur, rigoureusement poursuivi par le Parlement, et en fit son aumĂŽnier ; Caroli, Ă©galement poursuivi par le Parlement, Ă  qui elle donna la cure de Notre-Dame d’Alençon, qu’il quitta pour passer en Suisse, oĂč il se maria
 Elle donna un asile au [poĂšte] ClĂ©ment Marot. Elle reçut Charles de Sainte-Marthe, qui manqua d’ĂȘtre brĂ»lĂ© Ă  Grenoble, et lui donna une charge de conseiller Ă  Alençon. Elle avait obtenu la libertĂ© d'Étienne Dolet, qui dans la suite fut brĂ»lĂ© sur la place Maubert.

    Un protestant d’Alençon s'Ă©tant avisĂ© de briser, pendant la nuit, un crucifix qui Ă©tait au portail de l'Ă©glise Saint-Louis, Marguerite apaisa l'affaire, en faisant mettre Ă  la place un autre crucifix un peu mieux dĂ©corĂ© que le premier. Mais la bonne duchesse ne put jamais sauver des flammes Étienne Le Court, curĂ© de CondĂ©, prĂšs Alençon, attachĂ© aux nouvelles opinions, qui fut brĂ»lĂ© le [43]. »

    Les protestants s'emparent alors de la ville, saccagent les Ă©glises et interdisent le culte catholique.

    À la mort de la reine de Navarre, en 1549, le duchĂ© d’Alençon, malgrĂ© les contestations des hĂ©ritiers collatĂ©raux du duc Charles IV, fut dĂ©finitivement rattachĂ© au domaine royal. AprĂšs la mort de François II, Charles IX cĂ©da le duchĂ© Ă  sa mĂšre Catherine de MĂ©dicis, qui en jouit jusqu'en 1566, date Ă  laquelle elle le remit au roi, qui le donna Ă  son plus jeune frĂšre François, alors ĂągĂ© de douze ans. DĂšs le commencement du rĂšgne de Charles IX, les protestants alençonnais se mirent Ă  piller les Ă©glises Notre-Dame, Saint-Biaise et le couvent de l'Ave-Maria. Les catholiques furent obligĂ©s de s'armer pour protĂ©ger leur vie ; la procession le jour de la FĂȘte-Dieu fut escortĂ©e par le chef de la corporation des bouchers accompagnĂ© de ses collĂšgues armĂ©s de leurs assommoirs, de leurs coutelas et suivis de leurs chiens[Note 5]. AidĂ©s des protestants du Mans, les protestants s’emparĂšrent de la ville et pillĂšrent de nouveau les Ă©glises. L’ordre se rĂ©tablit enfin dans la citĂ©, oĂč catholiques et protestants se partagĂšrent les fonctions municipales, Ă  parts Ă©gales.

    L'hĂŽtel Fromont de la BesnardiĂšre.

    Pendant les guerres de Religion, Montgommery, qui propageait avec ferveur la foi nouvelle dans toute sa province, s'empara d'Alençon, qu’il fut bientĂŽt obligĂ© de quitter pour aller rejoindre l'armĂ©e du prince de CondĂ© Ă  La Rochelle. En 1572, Ă  l'Ă©poque de la Saint-BarthĂ©lemy, Matignon empĂȘcha les catholiques de prendre leur revanche, sauvant les trĂšs nombreux protestants du pays d'Alençon, qui reprirent une seconde fois Alençon en 1574. Lorsque, en 1575, le duc François, qui avait pris la tĂȘte du parti des Malcontents, parvint Ă  s'Ă©chapper de la cour, oĂč le retenait presque prisonnier son frĂšre Henri III, il se rĂ©fugia dans sa ville ducale d'Alençon, oĂč ne tarda pas Ă  venir le rejoindre le futur Henri IV, pour mettre Ă  exĂ©cution les plans qu'ils avaient combinĂ©s ensemble. C’est d'ailleurs Ă  Alençon qu'Henri fit sa rentrĂ©e dans l'Église protestante, en reniant publiquement le catholicisme qu’il avait embrassĂ© sous la contrainte quelques semaines aprĂšs le jour du massacre de la Saint-BarthĂ©lemy.

    Le duchĂ© d'Alençon, qui avait Ă©tĂ© de nouveau rĂ©uni Ă  la couronne Ă  la mort du duc François, en 1584, devint, pendant la Ligue, le thĂ©Ăątre de la guerre. Bien que la ville soit restĂ©e fidĂšle Ă  Henri III, elle fut nĂ©anmoins prise et rançonnĂ©e par le duc de Mayenne, chef de la Ligue. Sous le rĂšgne d’Henri IV, le marĂ©chal de Biron l’assiĂ©gea Ă  la tĂȘte de l’armĂ©e royale ; son artillerie y fit un dĂ©gĂąt considĂ©rable, et les ligueurs furent contraints Ă  capituler. Comme le roi avait le plus pressant besoin d’argent, il se fit payer par la ville 17 000 Ă©cus qu’elle devait au duc de Mayenne, sur le prix de sa capitulation. En 1605, Henri IV engagea la ville et le duchĂ© au duc FrĂ©dĂ©ric Ier de Wurtemberg, Ă  qui Marie de MĂ©dicis le racheta en 1613. Compris par la suite dans l’apanage du frĂšre de Louis XIII, Gaston d’OrlĂ©ans, le duchĂ© d’Alençon passa, en 1660, Ă  sa seconde fille, Élisabeth d’OrlĂ©ans, Ă©pouse du duc de Guise.

    De 1633 à 1639, six ans durant la peste revient à nouveau à Alençon[44].

    En 1636, lors de la refonte de l’administration territoriale du royaume par Richelieu, le duchĂ© d’Alençon est supprimĂ© et remplacĂ© par la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'Alençon faisant partie, avec celles de Rouen et de Caen, du gouvernement de Normandie.

    En 1637, la ville accueille un synode protestant[45]. Dans les annĂ©es 1660, la protestante Marthe La PerriĂšre invente le point de France ou point d'Alençon et fonde, en 1665, la manufacture Ă  laquelle Colbert accordera un privilĂšge de manufacture royale. Alençon emploiera, Ă  l’apogĂ©e de son art, jusqu'Ă  huit mille dentelliĂšres.

    Lors des premiĂšres persĂ©cutions des protestants, qui prĂ©luderont Ă  la rĂ©vocation de l'Édit de Nantes, les Alençonnais rĂ©formĂ©s prĂ©fĂ©reront fuir les dragonnades, plutĂŽt que d’attendre passivement l’arrivĂ©e des dragons, et laissent une ville vide aux troupes. Élisabeth de Guise commença la persĂ©cution contre les protestants de son duchĂ©, allant jusqu'Ă  faire exhumer leurs restes et les faire jeter Ă  la voirie, pour rĂ©unir leur cimetiĂšre Ă  ses jardins d'Alençon. Lors de la proclamation dĂ©finitive de l'Ă©dit de Fontainebleau, le pasteur d’Alençon adresse Ă  ses ouailles sa Lettre d’un pasteur banni de son pays Ă  une Ă©glise qui n’a pas fait son devoir dans la derniĂšre persĂ©cution, Ă  la suite de laquelle pas un seul protestant ne restera Ă  Alençon. Cette forte Ă©migration des forces vives de l’économie alençonnaise, occupĂ©e dans la dentelle — dont certains catholiques ne voulant pas perdre leur emploi — et l’imprimerie, fuiront vers l'Angleterre, les Pays-Bas ou les Ăźles Anglo-Normandes, laissant la ville exsangue.

    De 1766 à 1789, Antoine Jean-Baptiste Alexandre Jullien est l'intendant de la généralité d'Alençon. Il remplit son rÎle avec efficacité. Grand administrateur, grand travailleur, clairvoyant et énergique, il décide d'importants travaux d'urbanisme mais ne réussit pas à freiner la décadence de la cité et à stimuler l'activité économique. Il fait construire, en 1767, le pavillon en retour d'équerre vers le nord de l'hÎtel Fromont de La BesnardiÚre ; fait dresser, en 1769, le plan d'une nouvelle route vers la Bretagne ; fait démolir les portes de Lancrel, de la Barre et de Sarthe en 1776. Il fait commencer, en 1779, les travaux du Pont-Neuf contre l'avis de l'administration municipale ; cherche à donner du travail aux ouvriers en leur procurant, durant l'hiver surtout, des travaux de charité ; s'intéresse aux enfants abandonnés, se chargeant de les faire accueillir dans les hÎpitaux de province, puis de les confier à des nourrices de campagne ; tente de développer l'agriculture. Il s'inquiÚte, en 1787, du régime des impÎts, de son fardeau trop lourd pour le peuple et de « l'inégalité du partage ». Le , alors que la disette sévit, « parce que la récolte a été médiocre et que les accapareurs du blé profitent indignement des circonstances malheureuses pour accroßtre la misÚre publique, des misérables ont été tués par des troupes qu'on a fait marcher contre eux ».

    De la révolution à la fin de la seconde guerre mondiale

    La RĂ©volution occasionna moins d’épreuves que dans beaucoup d’autres endroits. Un capucin y fut seule victime des violences. AprĂšs le renversement des Girondins par les Montagnards, le , aprĂšs avoir d’abord semblĂ© se prononcer pour le parti girondin, auquel elle avait donnĂ© Dufriche-ValazĂ©, l’un de ses plus Ă©nergiques reprĂ©sentants, Alençon se soumit bientĂŽt Ă  l’autoritĂ© de la Convention. La mĂȘme annĂ©e, aprĂšs la dĂ©faite des VendĂ©ens au Mans, un grand nombre d’insurgĂ©s furent pris et conduits Ă  Alençon oĂč ils furent fusillĂ©s. Plus tard, les environs furent ravagĂ©s et ensanglantĂ©s par les chouans, sous la conduite de Cadoudal et de FrottĂ©, leur dernier chef, qui fut arrĂȘtĂ© alors qu’il nĂ©gociait avec le gĂ©nĂ©ral Guidal Ă  l’hĂŽtel du Cygne Ă  Alençon avant d’ĂȘtre fusillĂ©, aprĂšs quoi la ville retrouva le calme.

    En 1843, le duc de Nemours, second fils du roi et jeune mariĂ©, visite Alençon. La population lui demande instamment de proclamer son futur fils « duc d'Alençon » ce qui fut fait dĂšs l'annĂ©e suivante Ă  la naissance du prince Ferdinand d'OrlĂ©ans (1844-1910). Le prince Ă©pousera une sƓur de l'impĂ©ratrice d'Autriche, la duchesse Sophie-Charlotte en BaviĂšre, qui aprĂšs une conversion connaĂźtra une fin tragique et Ă©difiante dans l'incendie du Bazar de la CharitĂ© le .

    • Coiffe traditionnelle d'Alençon.
      Coiffe traditionnelle d'Alençon.
    • ZĂ©lie Martin (vers 1875).
      ZĂ©lie Martin (vers 1875).
    • Louis Martin (vers 1875).
      Louis Martin (vers 1875).
    • Le duc et la duchesse d'Alençon et leurs enfants (vers 1890).
      Le duc et la duchesse d'Alençon et leurs enfants (vers 1890).

    Au dĂ©but des annĂ©es 1850, la population dĂ©passe 15 000 habitants. C'est dans une maison de la rue Saint-Blaise que vivent Louis et ZĂ©lie Martin, respectivement horloger et dentelliĂšre avec leurs cinq filles qui toutes seront religieuses. En 1877, Ă  la mort de sa femme, Louis Martin et ses filles s'installeront Ă  Lisieux. Louis et ZĂ©lie Martin seront canonisĂ©s en 2018 tandis que leur fille ThĂ©rĂšse, devenue carmĂ©lite, l'a Ă©tĂ© en 1925 et proclamĂ©e Docteur de l’Église en 1970. Une autre de leur fille LĂ©onie Martin, visitandine Ă  Caen a Ă©tĂ© proclamĂ©e VĂ©nĂ©rable.

    Le , lors de la guerre franco-allemande, le maire EugĂšne Lecointre s’oppose au prĂ©fet Alain Dubost pour les plans de dĂ©fense de la ville. Il Ă©vite ainsi la destruction des ponts ainsi que du quartier de Montsort. AprĂšs combats, les Allemands entrent dans Alençon le , la quittent le 19 pour revenir le 29. En fĂ©vrier, l’armĂ©e occupante rĂ©clame une contribution financiĂšre aux habitants de la ville. Le prĂ©fet ayant fui, Lecointre reste la seule autoritĂ© et fait voter un emprunt pour payer cette contribution. Une seconde contribution est exigĂ©e par les Allemands mais Lecointre dĂ©clare que la ville ne peut pas et ne veut pas payer. Le , le commandant allemand annonce alors qu’il va livrer la citĂ© au pillage. Lecointre lui jette les clefs de sa maison en disant : « Vous pouvez commencer par moi si vous voulez. Allez et pillez, Messieurs, la force prime le droit »[46], reprenant l’une des phrases favorites de Bismarck (alors chancelier de la confĂ©dĂ©ration de l’Allemagne du Nord). Alençon est finalement Ă©pargnĂ©e mais Lecointre et d’autres conseillers municipaux sont arrĂȘtĂ©s et envoyĂ©s vers l’Allemagne, ils sont finalement libĂ©rĂ©s quelques jours plus tard, le , Ă  Chartres. La ville est libĂ©rĂ©e le .

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Alençon est occupée par les Allemands à partir de , aprÚs qu'ils eurent bombardé la ville le , faisant 31 victimes. La Gestapo arrive à Alençon au cours de l'été 1943 et fait exécuter des résistants. Pendant l'occupation, 38 personnes sont condamnées à mort et exécutées pour résistance.

    Un Frontstalag (camp de prisonniers de l'Armée allemande en zone occupée lors de la Seconde Guerre mondiale[47]) est créé à Alençon. Il portait le numéro 201[48] - [49].

    À la fin du mois d', les bombardements alliĂ©s sur les grands axes de communication (routes et voies ferrĂ©es) font prĂ©voir un dĂ©barquement prochain. Le , la gare d'Alençon est bombardĂ©e par les avions amĂ©ricains. Du au , la ville subit une vingtaine de bombardements alliĂ©s faisant environ 200 victimes. Le , venant de Champfleur, la 2e division blindĂ©e du gĂ©nĂ©ral Leclerc rentre dans Alençon et libĂšre cette ville du joug allemand avant de partir aprĂšs quelques jours vers Argentan puis vers Paris. Une maison en pierre situĂ© au no 33 rue du Pont-Neuf porte une plaque rappelant ce moment historique : « Ici le GĂ©nĂ©ral Leclerc libĂ©rateur de la ville Ă©tablit son poste de commandement au matin du 12/08/1944 ». La ville a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e sans un coup de feu, les Allemands ayant quittĂ© Alençon quelques heures plus tĂŽt, pour prĂ©parer une contre-attaque dans la forĂȘt d'Écouves, et la relĂšve allemande retardĂ©e n’étant pas encore arrivĂ©e ; c’est un jeune rĂ©sistant, Raymond Ciroux, qui est venu Ă  la rencontre des forces alliĂ©es pour les prĂ©venir de l’opportunitĂ©[50]. La manƓuvre audacieuse du gĂ©nĂ©ral Leclerc, qui consistait Ă  attaquer le plus rapidement possible, a Ă©tĂ© payante. Le grand intĂ©rĂȘt de la prise rapide d'Alençon par la 2e DB, en dehors de la ville elle-mĂȘme, sont ses ponts sur la Sarthe qui sont tombĂ©s intacts, permettant aux armĂ©es amĂ©ricaines et anglaises, nombreuses en Normandie Ă  ce moment, de foncer vers l'est, vers Paris et la Seine, et au-delĂ . Alençon est la premiĂšre ville française Ă  ĂȘtre libĂ©rĂ©e par des forces françaises et non par des AlliĂ©s d’autres nationalitĂ©s[51]. La ville est citĂ©e Ă  l'ordre de l'armĂ©e.

    La commune a été décorée, le , de la croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze[52].

    Politique et administration

    Logo de la Ville jusqu'à l'été 2017.

    Rattachements administratifs

    La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Alençon et du département de l'Orne.

    Elle Ă©tait divisĂ©e de 1801 Ă  1982 entre les cantons d'Alençon-Ouest et d'Alençon-Est, annĂ©e oĂč le dĂ©coupage de la ville est modifiĂ©, avec mise en place des trois cantons d'Alençon-1, Alençon-2 et d'Alençon-3[53]. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription Ă©lectorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des cantons de :
    - canton d'Alençon-1, formĂ© d’une partie d’Alençon et de la commune de CerisĂ©,
    - canton d'Alençon-2, formĂ© d’une partie d’Alençon et de la commune de Saint-Germain-du-CorbĂ©is.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la premiÚre circonscription de l'Orne.

    Intercommunalité

    Alençon est le siÚge de la communauté urbaine d'Alençon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette structure intercommunale succĂšde au district de l’AgglomĂ©ration alençonnaise, crĂ©Ă© le

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2014 dans l'Orne ; la liste PS menĂ©e par le maire sortant Joaquim Pueyo obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 4 515 voix (50,48 %, 27 conseillers municipaux Ă©lus, dont 23 communautaires), devançant de 86 voix celle menĂ©e par Christine Roimier (UMP-UDI, 4 429 voix, 49,51 %, 8 conseillers municipaux Ă©lus dont 7 communautaires).
    Lors de ce scrutin, 42,25 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Au second tour des élections municipales de 2020 dans l'Orne, la liste PS menée par Joaquim Pueyo obtient la majorité des suffrages exprimés, avec '42,90 %, 26 conseillers municipaux élus dont 20 communautaires), devançant trÚs largement les listes menées respectivement par[54] - [55] :
    - Sophie Douvry[56] (LR, 1 364 voix, 24,58 % 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 3 communautaires ;
    - Emmanuel Darcissac, maire sortant[57] - [58] (LREM - UDI, 1 102 voix, 19,86 %, 3 conseillers municipaux et communautaires) ;
    - Pascal Mesnil (EÉLV-PCF-G.s-GRS, 701 voix, 12,63 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 61,10 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1935 1947 Charles Chesneaux[59] - [60] FR Secrétaire général de la sous-préfecture de Domfront
    Chef de division à la préfecture de l'Orne
    Officier de la LĂ©gion d'honneur
    1947 1959 Marcel HĂ©bert
    1959 1965 Hubert Mutricy
    1965 1977 Jean Cren[Note 6] - [61] MRP, CD puis CDS Fonctionnaire du ministĂšre des Finances
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d’Alençon-Est (1967 → 1979)
    1977 1989 Pierre Mauger[Note 7] PS Instituteur
    Président du district de l'Agglomération alençonnaise
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Alençon-3 (1982 → 1985)
    1989 2002 Alain Lambert UDF Notaire, ministre dĂ©lĂ©guĂ© au Budget (2002 → 2004)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral d'Alençon-3 (1985 → 1992)
    PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral puis dĂ©partemental de l'Orne (2007 → 2017[62])
    SĂ©nateur de l'Orne (1992 → 2002 et 2004 → 2010)
    PrĂ©sident de la CU d'Alençon (2006 → 2008)
    2002 2008 Christine Roimier UMP PrĂ©sidente de la CU d'Alençon (2004 → 2006)
    mars 2008 juillet 2017 Joaquim Pueyo[63] PS DĂ©putĂ© de l'Orne (1re circ.) (2012 → 2020)
    PrĂ©sident de la CU d'Alençon (2008 → 2017)
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député
    juillet 2017[64] - [65] juillet 2020 Emmanuel Darcissac[66] PS puis LREM Fonctionnaire territorial
    juillet 2020[67] En cours Joaquim Pueyo DVG PrĂ©sident de la CU d'Alençon (2020 → )

    Instances de démocratie participative

    En , ont été créés des conseils de quartier, nommés « conseils de démocratie locale », pour les quartiers suivants :

    • Croix Mercier, ChĂątelet, Nord Lancrel
    • Boulevard Duchamp, Villeneuve, Brebiette, Chapeau Rouge, GuĂ©ramĂ©
    • Montsort, Saint-LĂ©onard, Haut-Éclair, Martelet
    • Courteille
    • Centre-ville
    • Perseigne

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[68] :

    • total des produits de fonctionnement : 32 282 000 â‚Ź, soit 1 187 â‚Ź par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 27 360 000 â‚Ź, soit 1 006 â‚Ź par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 16 070 000 â‚Ź, soit 591 â‚Ź par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 25 445 000 â‚Ź, soit 936 â‚Ź par habitant.
    • endettement : 8 820 000 â‚Ź, soit 324 â‚Ź par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 10,68 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 11,21 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 25,76 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 0 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2016 : MĂ©diane en 2016 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 17 600 â‚Ź[69].

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[70].

    Jumelages

    Alençon s'ouvre à l'international depuis plus de 40 ans, elle s'est notamment jumelée avec trois villes étrangÚres (deux européennes et une africaine). Grùce à ces jumelages, de nombreuses rencontres sont organisées, ces échanges permettent aux Alençonnais de s'ouvrir au monde et de découvrir des civilisations parfois trÚs différentes de la leur[71].

    Alençon est jumelée avec les villes suivantes :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[72] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 25 744 habitants[Note 9], en diminution de 1,09 % par rapport Ă  2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    12 95412 40713 22213 95513 93413 91714 38814 76016 473
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    16 11016 11516 03716 61517 23717 55018 31917 84117 270
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    17 84317 37816 24916 04416 68817 73119 69121 89325 584
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    31 65633 68031 60829 98828 93528 45826 30026 12925 744
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee Ă  partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  37,1 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 29,4 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 33 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 11 836 hommes pour 13 939 femmes, soit un taux de 54,08 % de femmes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,31 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,5
    90 ou +
    3,3
    7,4
    75-89 ans
    12,5
    15,3
    60-74 ans
    17,9
    19,3
    45-59 ans
    17,8
    15,8
    30-44 ans
    14,4
    22,9
    15-29 ans
    19,9
    17,8
    0-14 ans
    14,1
    Pyramide des ùges du département de l'Orne en 2018 en pourcentage[75]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,7
    9
    75-89 ans
    12,5
    20,2
    60-74 ans
    20,4
    20,8
    45-59 ans
    19,8
    16,1
    30-44 ans
    15,4
    15,5
    15-29 ans
    13,7
    17,3
    0-14 ans
    15,5

    Enseignement supérieur

    Alençon possÚde une antenne de l'université de Caen-Normandie, une des cinq antennes dont l'université dispose dans la région Basse-Normandie, comme à Cherbourg-Octeville, Saint-LÎ, Lisieux ou Vire.

    Le pÎle universitaire d'Alençon se situe à Montfoulon, au nord-ouest du centre-ville, sur la commune de Damigny.

    Le site universitaire de Montfoulon est une antenne de l'UFR de Droit et de Sciences politiques de Caen. CrĂ©Ă©e en 1991 et rĂ©novĂ©e en 2003, elle dispense le mĂȘme enseignement qu'Ă  la FacultĂ© de Caen, par les mĂȘmes enseignants, mais en effectif rĂ©duit et en contact permanent avec des professionnels, dĂšs le 1er semestre d'Ă©tude. Cette universitĂ© Ă  taille humaine permet donc une meilleure rĂ©ussite aux examens ainsi qu'une meilleure adaptation Ă  la vie Ă©tudiante[76].

    De plus, le pĂŽle universitaire de Montfoulon accueille :

    Enseignement secondaire

    Alençon dispose de six collÚges (quatre publics et deux privés)[78]. Alençon dispose de sept lycées (tous types confondus). En tant que chef-lieu de département, Alençon jouit de nombreux enseignements variés (enseignement du chinois, du grec ancien, etc.) offerts plus généralement à l'ensemble des jeunes Ornais[79] - [80].

    CollÚges d'Alençon :
    CollĂšges publics
    • HonorĂ©-de-Balzac
    • Jean-Racine
    • Louise-Michel
    • Antoine-de-Saint-ExupĂ©ry
    CollÚges privés
    Lycées d'Alençon :
    Lycées publics d'enseignement général et technologique
    • Alain
    • Marguerite-de-Navarre
    Lycées publics d'enseignement professionnel
    • MarĂ©chal-Leclerc
    • Marcel-MĂ©zen
    • LycĂ©e agricole
    Établissements de formation pour jeunes de 16 à 25 ans
    • CFA (Centre de formation des apprentis de l'Orne)
    • CFAI (Centre de formation des apprentis de l'Industrie de l'Orne)
    Lycée privé d'enseignement général et technologique
    Autre Ă©tablissement
    • MFR (Maison familiale rurale)

    Enseignement primaire

    Alençon dispose de onze écoles élémentaires publiques réparties dans tous les quartiers de la ville, auxquelles il faut rajouter cinq écoles élémentaires privées, portant ainsi le total à seize établissements élémentaires. Chaque établissement est à la fois une école maternelle et élémentaire[81].

    Écoles primaires d'Alençon :
    Écoles Ă©lĂ©mentaires publiques
    • Albert-Camus
    • Courteille
    • Robert-Desnos
    • Émile-Dupont
    • Application Jeanne-GĂ©raud – Jules-Ferry
    • Masson
    • MoliĂšre
    • Montsort
    • Point-du-Jour
    • Jacques-PrĂ©vert
    • Jules-Verne
    • La Fontaine
    Écoles Ă©lĂ©mentaires privĂ©es

    Vie Ă©tudiante

    La vie étudiante à Alençon se déroule en centre-ville. Elle regroupe plusieurs établissements d'enseignement supérieur tels que l'IUT, l'antenne de la fac de droit, l'ISPA, l'ESPE, l'école de kiné ou encore l'école d'ergothérapie[82]. Lors de la deuxiÚme semaine de septembre a lieu tous les ans l'intégration des nouveaux étudiants arrivant dans la ville. C'est un moment festif regroupant tous les étudiants alençonnais lors d'une semaine basée sur l'intégration et la rencontre entre chacun. Cette semaine se conclut par un week-end d'intégration.

    Manifestations culturelles et festivités

    Sont organisés annuellement à Alençon[83] :

    • Orn'expo, en fĂ©vrier-mars ;
    • Alencon-MĂ©davy : course pĂ©destre, en mars-avril ;
    • FĂȘte d’ici et d’ailleurs, en juin ;
    • Festival des Folklores du monde, en juillet, depuis 1992[84] ;
    • Les ÉchappĂ©es belles : spectacles de rue, de mi-juillet Ă  fin juillet ;
    • Le CithĂ©m Festival, festival pluri-artistique en centre-ville, fin aoĂ»t[85] ;
    • Les Galopades du patrimoine, course Ă  pied intra-muros, en septembre ;
    • Septembre musical de l’Orne : festival annuel de musique classique crĂ©Ă© en 1982[86] ;
    • Les JournĂ©es europĂ©ennes du patrimoine : avec des thĂ©matiques changeantes selon l'annĂ©e, organisĂ©es par les archives municipales.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[87] :

    • mĂ©decins ;
    • pharmacies ;
    • hĂŽpitaux ;
    • l'association Handichiens y a ouvert un centre d'Ă©ducation de chiens d'assistance. CrĂ©e en 1989 dans le cadre d'un projet d'action Ă©ducative, il est premier des quatre centres d'Ă©ducation pour chiens d'assistance aux personnes handicapĂ©s.

    Football

    L’Union sportive alençonnaise 61 fait Ă©voluer une Ă©quipe de football en National 3 (Ă©quivalent Ă  la 5e division nationale). Une autre Ă©quipe masculine et une fĂ©minine participent aux championnats de la ligue de Normandie, et une troisiĂšme Ă©quipe masculine Ă©volue en division de district[88].

    L’Association sportive Courteille-Alençon fait Ă©voluer une Ă©quipe en ligue de Normandie et deux autres en district[89]. Deux autres clubs alençonnais jouent en district de l’Orne : l’Entente sportive alençonnaise (une Ă©quipe)[90] et l'Olympique alençonnais (une Ă©quipe)[91].

    Union sportive du district d'Alençon

    Issu de l'ancien grand club omnisports de la ville, le CS Alençon, disparu en 1995, l'Union sportive du district d'Alençon regroupe huit associations[92] :

    • Badminton : le Club Alençon badminton (CAB), une Ă©quipe en nationale 3, une Ă©quipe en rĂ©gionale 1, une Ă©quipe en rĂ©gionale 2 et trois Ă©quipes en dĂ©partementale (D1, D2, D4).
    • Volley-ball : le club Contres et Smatchs alençonnais (CSA), une Ă©quipe en prĂ©nationale fĂ©minine, une Ă©quipe masculine et une Ă©quipe cadette. Gymnase Louvrier.
    • Boxe anglaise olympique : le Ring alençonnais.
    • Escrime : les Ducs d'Alençon.
    • Handball : l'Entente Handball Alençon-Saint-Germain-du-CorbĂ©is.
    • AthlĂ©tisme : Association athlĂ©tique alençonnaise.
    • Tennis : Tennis club d'Alençon, 8 courts dont 3 couverts avec prĂšs de 400 adhĂ©rents
    Autres clubs
    • ARC-Alençon Running Club
    • Basket-ball : Union sportive basket Damigny Alençon 61 (USBDA61) en PrĂ©nationale masculine et en Nationale 1 fĂ©minine. C'est le club de basket le plus important de Normandie en nombre de licenciĂ©s (plus de 500).
    • Rugby : Rugby club d’Alençon (RCA) en championnat rĂ©gional.
    • Tennis de table : Étoile d’Alençon, en nationale 3.
    • Cyclisme : Union cycliste Alençon-Damigny.
    • Triathlon, VTT : Alençon Triathlon.
    • Tir Ă  l'arc : ASPTT, affiliĂ© FĂ©dĂ©ration française de tir Ă  l'arc.
    • Judo Club alençonnais affiliĂ© Ă  la FĂ©dĂ©ration française de judo.
    • ATCPA : Association de tir civil et de la police d'Alençon.

    Complexe sportif

    • Alençéa, ouvert depuis 2000, proche du centre commercial CondĂ©-sur-Sarthe, propose une piscine avec un bassin de 225 m2 et un bassin extĂ©rieur de 480 m2, un bassin de 25 mĂštres et six lignes d’eau, un bassin d’apprentissage, une pataugeoire et d’autres activitĂ©s ayant un lien avec l’eau. Alençéa propose aussi un hammam, un bain tourbillon, un bassin de relaxation ainsi que d’autres activitĂ©s pour la remise en forme, la dĂ©tente ainsi que des cours aquagym. La gestion de l'Ă©tablissement est assurĂ©e par un dĂ©lĂ©gataire.
    • La patinoire, situĂ©e non loin du centre commercial CondĂ©-sur-Sarthe, propose Ă  tous de s’adonner aux plaisirs du patinage.
    • Le dojo Fabien-Canu, inaugurĂ© en 1997, en hommage Ă  Fabien Canu, double champion du monde de judo en 1987 et 1989 et ancien Ă©lĂšve du judo club Alençon. Le complexe, utilisĂ© dans toutes les disciplines d'art martial, comporte quatre surfaces de combats rĂ©glementaires avec une tribune de 450 places assises, un club house, une salle de musculation et un sauna.

    Hippodrome

    L’hippodrome d'Alençon est situĂ© dans le quartier Croix-Mercier non loin de la zone d’Écouves. Il est gĂ©rĂ© par la SociĂ©tĂ© des courses d’Alençon.

    En moyenne huit courses hippiques de trot attelĂ© ou montĂ© sont inscrites au programme des six rĂ©unions annuelles. La qualitĂ© de la piste en herbe de l’hippodrome lui vaut d’accueillir des Ă©preuves d’importance telles que courses Ă  support PMU ou Ă©tapes du TrophĂ©e vert.

    Presse locale

    Historique des journaux localisés ou ayant été localisés à Alençon[93] :

    • Affiches, annonces et avis divers de la province du Perche (1788-1789)
    • Journal pour le dĂ©partement de l'Orne (1790-1791)
    • Journal du dĂ©partement de l'Orne (1803-1817)
    • Journal d'Alençon et du dĂ©partement de l'Orne (1803-1923)
    • Feuille hebdomadaire de l'Orne (1818-1828)
    • L'Abeille de l'Orne (1832)
    • Le Nouvelliste alençonnais (1843-1867)
    • Le RĂ©publicain de l'Orne (1848)
    • Le Courrier de l'Ouest (1867-1889)
    • Le Bonhomme normand (1868-1913)
    • Le ProgrĂšs de l'Orne (1871-1876)
    • Le Messager de l'Orne (1873-1884)
    • L'Avenir de l'Orne et de la Mayenne (1876-1943)
    • Le Causeur normand (1879-1884)
    • Le ProgrĂšs libĂ©ral de Basse-Normandie, du Maine et du Perche (1884-1885)
    • Le Petit normand (1884-1890)
    • L'Orne illustrĂ© (1885-1886)
    • Le Foyer rĂ©publicain (1885-1897)
    • Bulletin du syndicat des agriculteurs de l'Orne (1889-1935)
    • Le Courrier normand (1889-1936)
    • L'Avenir d'Alençon. Journal des intĂ©rĂȘts du travail (1894-1895)
    • Les Affiches alençonnaises (1895-1920)
    • L'IndĂ©pendant de l'Orne (1895-1920)
    • Le RĂ©publicain de l'Orne (1903)
    • L'Annonce, organe des notaires, avouĂ©s
 (1903-1904)
    • Bulletin de l'Agence centrale d'indication (1905)
    • Les DĂ©pĂȘches de l'avenir (1905)
    • L'Écho d'Alençon (1907-1944)
    • Petites affiches d'Alençon, de Normandie et de l'Ouest (1908-1909)
    • Le Petit patriote de Normandie et du Maine (1908-1916)
    • Le Radical de l'Orne (1910)
    • L'Echo du dimanche (1921)
    • L'Informateur de l'Orne (1923-1934)
    • La Tribune de l'Orne (1924-1930)
    • La Tribune d'Alençon et des environs (1930)
    • Journal de l'Orne (1931-1935)
    • L'Orne (1932-1939)
    • Alençon-Gazette (1937)
    • L'Orne combattante (1944-1981), rĂ©daction actuellement situĂ©e Ă  Flers
    • L'Orne Hebdo (depuis 1981)

    Radios locales

    Télévision locale

    La chaßne France 3 Basse-Normandie est diffusée sur Alençon grùce au site TDF des Monts d'Amain à Brullemail. qui émet les chaßnes de la TNT et les radios publiques France Culture (88.0 FM), France Musique (91.0 FM) et France Inter (93.0 FM).

    Cultes

    • Paroisse Notre Dame au Pays d'Alençon (PĂŽle missionnaire du Pays d'Alençon)[94],
    • Église Protestante Unie de France[95].

    Économie

    Généralités

    La halle aux blés.

    Au XVe siÚcle, la dentelle, qui connaßtra son apogée deux siÚcles plus tard, débute en concurrence avec le « point de Venise ».

    Apparue dĂšs le XVIe siĂšcle avec le protestant Simon Du Bois, l’imprimerie est vite florissante. La famille Malassis fondera une grande lignĂ©e d’imprimeurs.

    Le tissage de la toile et du canevas de chanvre au XVIIe siĂšcle amĂšne la prospĂ©ritĂ©. Alençon fabrique Ă  cette Ă©poque, une sorte de toile appelĂ©e « fleuret » ou « blancard ». la ville connaĂźt un dĂ©but de rĂ©volution industrielle auquel la rĂ©vocation de l’Édit de Nantes portera un coup fatal en provoquant la fuite des industriels huguenots vers l’Angleterre et la Hollande.

    Au XIXe siĂšcle, Alençon connaĂźt un renouveau industriel grĂące Ă  l’ouverture de plusieurs fabriques. Des rĂ©seaux de transports routiers et ferroviaires se dĂ©veloppent, mais la dĂ©cision de faire passer la ligne ferroviaire Paris-Brest par Le Mans au lieu d’Alençon la condamne, en dĂ©pit d’une industrie typographique florissante, au dĂ©clin jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Au XXe siĂšcle, Alençon devient un des bastions de Moulinex (entreprise industrielle de petit Ă©lectromĂ©nager). L’usine Moulinex d’Alençon, crĂ©Ă©e en 1937 par Jean Mantelet, d’oĂč sort notamment le fameux « moulin-lĂ©gumes », devient le cƓur industriel de la ville. La fermeture dĂ©finitive de l’usine, en 2002, comptant encore Ă  l’époque prĂšs de 1 000 employĂ©s et assurant du travail Ă  de nombreux sous-traitants locaux, est un Ă©norme choc pour la ville et le dĂ©partement.

    Aujourd’hui, le groupe Seb qui a rachetĂ© la marque, a crĂ©Ă© un magasin d'usine et de stockage oĂč sont vendues la plupart des marques du groupe dans une partie de l'ancienne usine et sous-traite la fabrication du moulin-lĂ©gumes Ă  la sociĂ©tĂ© Adiamix (40 salariĂ©s), ouvert sur ce qui reste en partie de l’ancien site de Moulinex.

    Au lendemain de la fermeture de Moulinex, la municipalitĂ© a lancĂ© le plan PhĂ©nix, dont le slogan est 1 000 emplois en 1 000 jours.

    CrĂ©Ă© en 1983, l’Institut supĂ©rieur de plasturgie d’Alençon (ISPA) a contribuĂ©, en formant aux mĂ©tiers de la plasturgie, Ă  l’implantation de nouvelles entreprises, spĂ©cialisĂ©es notamment dans le moulage des plastiques.

    Alençon est le deuxiÚme pÎle de plasturgie en France[96]. Plastalliance, syndicat de la plasturgie, des composites, des bioplastiques et de la fabrication additive, a son siÚge historique à Alençon, le nouveau siÚge social est prévu au Mans fin 2018[97].

    L’ouverture de l’A28, entre Alençon et Le Mans en , et entre Alençon et Rouen en , a permis, en outre, de dĂ©senclaver la ville.

    Alençon est le siÚge de la chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.

    Industries

    • Fromagerie RichesMonts : 200 salariĂ©s, Ă  PacĂ©, dans l'agglomĂ©ration ;
    • MPO FenĂȘtres (Menuiserie plastique de l’Ouest) : 200 salariĂ©s et 100 sous-traitants ;
    • Maisons France Confort (construction de maisons individuelles) : 1 100 salariĂ©s ;
    • Groupe Ac2 inc (annexe administrative) : 120 salariĂ©s ;
    • Goavec Engineering (mĂ©tallurgie) : 200 salariĂ©s.

    Culture locale et patrimoine

    Architecture civile

    Le chĂąteau des Ducs.
    La Luciole.
    La maison d'Ozé[98].
    La halle aux Blés.
    Façade de la maison à l'Étal.
    Angle Grande Rue / rue des Granges, au cƓur du centre ancien d'Alençon[99].
    • Le chĂąteau des Ducs[100] : construit sous Pierre II, duc d’Alençon entre 1361 et 1404, dĂ©mantelĂ© en partie sous Henri IV, servant de dĂ©pĂŽt de mendicitĂ© de 1768 Ă  1824, les bĂątiments existants ne reprĂ©sentent que 10 % de l’ensemble. Il subsiste le chĂątelet, une courtine, la tour couronnĂ©e et une poterne ; le palais de justice datant du Premier Empire se trouve Ă  cĂŽtĂ©. Le chĂąteau des Ducs est devenu une maison d'arrĂȘt oĂč durant la Seconde Guerre mondiale de nombreuses personnes furent torturĂ©es par la Gestapo. Le chĂąteau des Ducs est classĂ© monument historique depuis 1962. La maison d’arrĂȘt d’Alençon a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e vers Coulaines le en mĂȘme temps que celle du Mans. La question qui se pose est de savoir ce qui va advenir de la prison[101] actuelle qui est la propriĂ©tĂ© du ministĂšre de la Justice. Le chĂąteau des Ducs serait cĂ©dĂ© par le ministĂšre de la Justice pour un euro Ă  la ville d'Alençon qui songerait Ă  en faire un « lieu vivant » avec — peut-ĂȘtre — la visite de certaines parties du chĂąteau oĂč vĂ©curent les ducs d'Alençon.
    • L’hĂŽtel de ville[102] (place Foch) : bĂąti en forme d’arc de cercle de 1783 Ă  1788 par l’architecte Delarue. À l’origine, la mairie n’occupait que la partie centrale. Ce n’est qu’au XIXe siĂšcle que la ville d’Alençon se porta acquĂ©reur des parties droite et gauche qui Ă©taient la propriĂ©tĂ© de particuliers. Avant la fin du XXe siĂšcle, la mairie n’occupait que 60 % de la surface totale. En 1966, lors de la rĂ©novation du bureau du maire, on trouva dans le plafond 297 affiches de Charles ÉlĂ©onor Dufriche-ValazĂ© de 1793, dĂ©putĂ© de l’Orne en 1792 et qui se suicida en 1793. On pouvait lire sur ces affiches « Je suis arrĂȘtĂ© sans savoir pourquoi, sans mĂȘme avoir de dĂ©nonciateur ». Devant l'hĂŽtel de ville on peut voir un bronze de Louis DerbrĂ©, sculpteur mayennais[103].
    • La Maison d’OzĂ© (XIVe siĂšcle) : l’échevin Jean de Mesnil la fit modifier en 1450. Charles de Valois, duc d’Alençon et son Ă©pouse, Marguerite de Navarre y vĂ©curent et y auraient mĂȘme invitĂ© le futur Henri IV en 1576. MenacĂ©e de destruction en 1899, elle fut classĂ©e monument historique en 1903 et restaurĂ©e. Elle abrite aujourd’hui l’office du tourisme. À ses pieds se trouve le verger conservatoire de la Maison d’OzĂ© qui n’est pas Ă  proprement parler un jardin public car s'il peut ĂȘtre un lieu de promenade, il est plutĂŽt un lieu d’apprentissage et d’expĂ©rimentation sur les plantes et autres vĂ©gĂ©taux. Ce verger de 585 m2 est gĂ©rĂ© pour l’entretien par la Ville d’Alençon et par la SociĂ©tĂ© d’horticulture de l’Orne.
    • La halle aux BlĂ©s[104] : ce bĂątiment circulaire, construit de 1811 Ă  1819, a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© en 1865 d'une coupole vitrĂ©e conçue par l'architecte local Charles Arnoul[105] et l'ingĂ©nieur Charles Croquefer. Originellement consacrĂ© au commerce des grains, ce lieu est utilisĂ© aujourd’hui pour des expositions et Ă©vĂ©nements divers.
    • La pharmacie Pesche, au 4 de la place aux BlĂ©s, immeuble Logo monument historique Inscrit MH (1987)[106]. L'officine a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e sous le Directoire dans un immeuble ayant appartenu Ă  un marchand de toile, industrie alors prospĂšre. À l'intĂ©rieur, le plafond entiĂšrement peint rappelle, par ses palmiers, ses serpents, ses amphores, sa ruche et ses abeilles et le trompe-l’Ɠil d'une tente militaire que son premier titulaire fut un pharmacien aux armĂ©es de retour de la campagne d'Égypte. En plus de deux vases monumentaux en cĂ©ramique italienne des vitrines, l'officine compte une belle collection de bocaux Empire[107].
    • L’ülot Aveline (entre la rue du CollĂšge et la rue Julien) rassemble des bĂątiments mis en place Ă  partir de 1675. Ce site a d'abord abritĂ© le collĂšge des JĂ©suites, puis l'École centrale de l'Orne, puis un collĂšge, puis en 1848 un lycĂ©e (baptisĂ© Alain en 1956) jusqu'au transfert de celui-ci en 1963 dans de nouveaux bĂątiments boulevard MĂ©zeray, puis le collĂšge secondaire Aveline de 1963 Ă  1975. Les bĂątiments du XVIIe siĂšcle ont Ă©tĂ© ensuite restaurĂ©s et rĂ©novĂ©s afin d'y rassembler les activitĂ©s culturelles de la ville : MusĂ©e des beaux-arts et de la dentelle, mĂ©diathĂšque et bibliothĂšque, atelier de dentelle, archives municipales, conservatoire, auditorium. Construite en 1679, l'ancienne Ă©glise Saint-Joseph du collĂšge des JĂ©suites[108], caractĂ©risĂ©e par sa toiture Ă  l’impĂ©riale, est devenue bibliothĂšque. Ses armoires en chĂȘne sculptĂ© du XVIIIe siĂšcle provenant de l’abbaye du Val Dieu renferment, entre autres, des Ă©ditions rares remontant jusqu’au XVIe siĂšcle et des manuscrits mĂ©diĂ©vaux.
    • Le tribunal de commerce : avec sa tourelle polygonale, cette Ă©lĂ©gante construction du milieu du XVIe siĂšcle dĂ©crite par Balzac dans Le Cabinet des Antiques fut le siĂšge du bureau des finances Ă  partir de 1640[109].
    • L'hĂŽtel de prĂ©fecture de l’Orne est Ă  l’origine un hĂŽtel particulier bĂąti vers 1630 par un receveur des tailles en l’élection d’Alençon, Charles de Fromont de Bouaille, seigneur de la BesnardiĂšre[110]. En 1676, Élisabeth d’OrlĂ©ans, demi-sƓur de la « Grande Demoiselle », et cousine de Louis XIV, duchesse de Guise et apanagiste du duchĂ© d’Alençon, en prit possession. Depuis 1815, ce bĂątiment est devenu la prĂ©fecture de l’Orne. SituĂ©s derriĂšre, ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s des jardins sur plus de trois hectares contribuant Ă  l’embellissement de l’ensemble. Ils sont ouverts au public lors des JournĂ©es du patrimoine.
    • Le quartier Saint-LĂ©onard[111] ou quartier des Marais : quartier du vieil Alençon aux noms Ă©vocateurs (rue du ChĂąteau, rue Bonette, rue des Lombards, rue de la Juiverie) dont l’origine remonte au Moyen Âge. La rue de la Juiverie, oĂč se trouvait autrefois une synagogue, Ă©tait notamment habitĂ©e par des prostituĂ©es. Ce quartier, au dĂ©but du XXe siĂšcle, d’aprĂšs Albert LemaĂźtre, prĂ©sident du syndicat intercommunal, passait pour ĂȘtre « sale, humide, malsain et nausĂ©abond »[112].
    • La place Ă  l’Avoine[113] Ă©tait autrefois un marchĂ© aux chevaux et Ă  l’avoine. À cet endroit se trouvait la porte de Lancrel, une des entrĂ©es de la ville au XVIIIe siĂšcle.
    • L'ancien dĂ©pĂŽt de mendicitĂ©, fondĂ© par l'intendant Jullien en 1774 et achevĂ© en 1782, accueillait indigents, aliĂ©nĂ©s, vagabonds et « filles sans mƓurs ». Il a Ă©tĂ© gĂ©rĂ© par des religieuses jusqu’en 1971. Ce lieu se spĂ©cialisa au cours du XXe siĂšcle en hĂŽpital psychiatrique[114]. Ses bĂątiments XVIIIe siĂšcle abritent le Centre psychothĂ©rapique de l’Orne
    • La maison Ă  l'Étal, situĂ©e rue porte de la Barre (une des cinq entrĂ©es de la ville au XVe siĂšcle) est une des plus vieilles demeures d’Alençon[115]. Elle fut en partie abattue en 1776 mais a conservĂ© sa façade Ă  encorbellement surmontĂ© d'un auvent, et le long Ă©tal d'un seul bloc de granit auquel elle doit son nom[116].
    • Le carrefour des Étaux — avec la place de la Magdeleine, le carrefour de la rue aux Sieurs, la Grande Rue et la rue de la Poterne — est un des principaux carrefours d’Alençon, situĂ© dans le quartier Saint-LĂ©onard[117], sans doute le plus ancien d’Alençon. Dans ce quartier se trouve le cafĂ© des Sept Colonnes[118], une des plus vieilles maisons d’Alençon, et se trouvait autrefois le cimetiĂšre Saint-LĂ©onard jusqu’en 1760.
    • La Grande Rue est une artĂšre principale d’Alençon qui part de ce quartier pour se terminer au carrefour des rues Saint-Blaise, oĂč se trouve la prĂ©fecture, de la rue Cazault et du cours Clemenceau. Elle passe par la place de la Magdeleine dont le nom provient de Marie de Magdala, sainte qui assista Ă  l’ensevelissement et Ă  la rĂ©surrection du Christ. Jusqu’en 1789 s'y trouvait un cimetiĂšre. Aujourd’hui, cette place sert de correspondance aux lignes des bus Alto et un marchĂ© s’y tient les jeudis et samedis. Cette place est devenue au fil du temps l’une des principales d’Alençon. Ce quartier est entiĂšrement piĂ©tonnier sauf pour les bus.
    • La rue aux Sieurs est avec la Grande Rue la principale rue commerçante d'Alençon et est totalement piĂ©tonniĂšre.
    • Le quartier de Montsort[119], autrefois simple faubourg, doit son nom aux marĂ©cages de la riviĂšre la Sarthe proche du quartier (Ă©tymologiquement « Mont au sec »). Il a vu arriver au matin du les chars de la 2e DB rentrer dans Alençon, par l’actuelle rue du Mans. C’est dans ce quartier que le marĂ©chal Leclerc installa son quartier gĂ©nĂ©ral. Y a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1957, sur le modĂšle de la RĂ©publique de Montmartre Ă  Paris, l'association « Commune libre de Montsort », dont la solidaritĂ© est le fil conducteur. En effet, depuis 1668 Ă©tait servi dans ce quartier de la soupe, de la viande et du pain aux pauvres, aux mendiants et Ă  ceux qui ne pouvaient accĂ©der Ă  l’hĂŽpital. À l’entrĂ©e de ce quartier se trouvait autrefois un couvent de bĂ©nĂ©dictines, devenu manufacture d’étoffes et de dentelles (le fameux point d’Alençon), puis, de la fin du XIXe siĂšcle Ă  1968, un collĂšge pour jeunes filles, et enfin groupe de logements sociaux portant le nom de Louise Hervieu qui est Ă  l’origine du carnet de santĂ© pour les nouveau-nĂ©s.
    • La Luciole[120] : rendez-vous des musiques actuelles.
    • CafĂ© la Renaissance (dit « la Re »)[121], rue Saint-Blaise : ses deux grandes salles du rez-de-chaussĂ©e et le mur de refend sĂ©parant de l’arriĂšre-salle ont Ă©tĂ© inscrits Ă  l'inventaire des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du pour leur dĂ©cor et notamment leurs plafonds Ă  caissons d'Ă©poque romantique inspirĂ©s du style Renaissance. Ce grand cafĂ©, construit en 1839 Ă  l'emplacement d'une auberge attestĂ©e depuis le XVIIe siĂšcle, a fermĂ© le , victime d'une Ă©volution qui a vu le centre d'animation de la ville quitter le bas de la rue Saint-Blaise pour se rĂ©partir vers le quartier Saint-LĂ©onard et la Halle aux BlĂ©s. DiffĂ©rents projets sont Ă  l'Ă©tude pour rendre Ă  la vie ce haut-lieu historique.
    • L'ancienne gare routiĂšre[122], labellisĂ©e « Patrimoine du XXe siĂšcle »[123].
    • ChĂąteau d'eau[124], labellisĂ© « Patrimoine du XXe siĂšcle »[125].

    Édifices religieux

    La basilique Notre-Dame.

    Alençon, contrairement Ă  beaucoup de prĂ©fectures, n’est pas le siĂšge de l’évĂȘchĂ©, puisque celui-ci est Ă  SĂ©es.

    • La basilique Notre-Dame d'Alençon[126], rue ÉtoupĂ©e[127] : nef du XVe siĂšcle, porche flamboyant, dĂ©but XVIe siĂšcle. À la suite d'un incendie, le chƓur et le clocher ont Ă©tĂ© reconstruits au milieu du XVIIIe siĂšcle[128]. L’église Notre-Dame d’Alençon a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e au rang de basilique le par BenoĂźt XVI par un dĂ©cret de la CongrĂ©gation pour le culte divin et la discipline des sacrements. Le buffet de l'orgue de tribune est de 1535[129] - [130], la partie instrumentale est une construction neuve de Jean Daldosso en 2016. L'instrument a Ă©tĂ© inaugurĂ© par Thomas Ospital, organiste de Saint-Eustache Ă  Paris.
    • L’église Saint-LĂ©onard[131], rue Saint-LĂ©onard, style gothique flamboyant de la charniĂšre des XVe et XVIe siĂšcles, tour Saint-Martin du XIIe siĂšcle, trĂšs remaniĂ©e au XVIIe siĂšcle Ă  la suite de l’effondrement des voĂ»tes de la nef et restaurĂ©e outrageusement au XIXe siĂšcle[132].
    • Église Saint-Pierre du quartier de Montsort, place de la 2e-Division-BlindĂ©e[133].
    • Église Saint-Roch[134], rue de l'Église.
    • Église Sainte-ThĂ©rĂšse, avenue Winston-Churchill, construite Ă  la fin des annĂ©es 1960 dans le quartier de Perseigne.
    • Église Christ Roi, avenue de Courteille.
    • Chapelle Notre-Dame-de-Lorette, rue du Mans[135] : construite vers 1680 dans le quartier de Montsort[136].
    • La chapelle Sainte-ThĂ©rĂšse[137], rue Saint-Blaise, maison natale de sainte ThĂ©rĂšse, maison des saints Louis et ZĂ©lie Martin : le pĂšlerinage s'est intensifiĂ© depuis 2008 Ă  l'occasion de la bĂ©atification des parents de sainte ThĂ©rĂšse.
    • La chapelle Saint-Joseph de l'ancien collĂšge des JĂ©suites, rue du CollĂšge[138].
    • La chapelle (maison des associations), rue ÉtoupĂ©e.
    • La chapelle (maison de retraite), rue Alfred-De-Musset.
    • La chapelle de l'hĂŽtel-Dieu, rue de Sarthe[139].
    • La chapelle Saint-Joseph, rue de l'Abreuvoir.
    • La chapelle Saint-Antoine (centre psychothĂ©rapique), rue Julien[140].
    • La chapelle couvent des clarisses, rue Demi-Lune[141].
    • La chapelle Notre-Dame du SacrĂ©-CƓur, avenue Rhin-Danube[142].
    • La chapelle Sainte-ThĂ©rĂšse-de-l'Enfant-JĂ©sus (groupe scolaire Saint-François-de-Sales), rue LabillardiĂšre[143].
    • La chapelle du couvent du Carmel du SacrĂ©-CƓur et de l’ImmaculĂ©e, place Marguerite-de-Lorraine[144].
    • Temple protestant rĂ©formĂ©, place Bonet, inaugurĂ© en 1959, construit en remplacement du temple dĂ©truit en 1944[145].
    • Église protestante Ă©vangĂ©lique la RĂ©surrection[146], rue LemaĂźtre.
    • Abbaye Sainte-GeneviĂšve de Montsort, fondĂ©e en 1636 en tant que prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin de femmes par GeneviĂšve de FlottĂ©, devenu abbaye en 1656[147].

    Monuments et autres lieux aujourd’hui disparus

    • La caserne Jean-Pierre-François-Bonet qui avant de devenir une caserne en 1792 Ă©tait un monastĂšre de capucins. Elle fut dĂ©molie en 1959, mais avant sa destruction, elle servit pendant la guerre de prison Ă  la Gestapo. La caserne Bonet se trouvait sur l’actuelle place Bonet, autour de laquelle ont Ă©tĂ© bĂątis le centre administratif d’Alençon (centre des impĂŽts, SĂ©curitĂ© sociale, commissariat de police) ainsi que des logements sociaux.
    • Le site Moulinex situĂ© boulevard Jean-Mantelet, labellisĂ© « Patrimoine du XXe siĂšcle », nom du fondateur historique (route de Mamers), qui exista de 1935 jusqu’à la fermeture de Moulinex en 2001[148]. L’usine fut presque entiĂšrement dĂ©truite en 2005. Il n'en reste qu'un vestige appelĂ© « la cathĂ©drale ». Avant 1935, il y avait au mĂȘme emplacement la filature du chanvre d’OzĂ©. Actuellement se trouvent des bureaux et une rĂ©sidence pour personnes ĂągĂ©es.
    • L’imprimerie Poulet-Malassis se trouvait sur la place qui porte son nom actuellement. Cette imprimerie fut dĂ©truite et transfĂ©rĂ©e dans la zone d’Écouves en 1969. Ont Ă©tĂ© construits Ă  son emplacement les logements de la « RĂ©sidence des Ducs ». Autour de cette place se trouvent les siĂšges des principaux mĂ©dias alençonnais : France 3, L'Orne Hebdo, et l'Ă©dition locale de Ouest-France.
    • L’espace de la Pyramide (Ă  l’angle des avenues de QuakenbrĂŒck ou anciennement route de Paris et de Basingstoke ou anciennement route de SĂ©es) Ă©tait autrefois le cimetiĂšre Saint-Blaise, puis le champ de foire. Sur cette place, s’y tenait la foire aux chevaux qui dura de 1824 Ă  1960. Au centre du rond-point attenant se dresse un monument aux morts inaugurĂ© an 1954[149]. Cet endroit est toujours appelĂ© la place de la Pyramide du nom d’un obĂ©lisque Ă©rigĂ© entre 1738 et 1821, alors que son nom officiel est « place de Gaulle ».
    • Un thĂ©Ăątre se trouvait sur la place de la Halle-aux-BlĂ©s, Ă  l'emplacement oĂč a Ă©tĂ© ouverte en 1972 la rue du MarĂ©chal-de-Lattre-de-Tassigny. Cette salle a Ă©tĂ© en service de 1828 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, et dĂ©molie en 1951. Aujourd’hui, seul le CafĂ© du ThĂ©Ăątre rappelle qu’il y avait un thĂ©Ăątre sur la place, trois maisons plus loin.
    • La gare des tramways (boulevard de la RĂ©publique) se trouvait Ă  l’emplacement de l’ancienne piscine municipale Marcel-HĂ©bert, en service de 1960 Ă  1999, dĂ©truite depuis. Juste Ă  cĂŽtĂ© se trouvent de nos jours les locaux de la police municipale.

    Parcs et jardins

    Le parc des Promenades (plus de 4 ha) est le lieu de promenade prĂ©fĂ©rĂ© des Alençonnais. Construit en 1783, rĂ©novĂ© en 1999, situĂ© Ă  proximitĂ© de la mairie et du palais de justice, il offre un kiosque Ă  musique, un bassin, des aires de jeux pour les enfants et des enclos pour animaux. Il offre aussi un terrain de boules ainsi qu’une buvette. Il n’est pas rare de voir au printemps des lycĂ©ens et Ă©tudiants rĂ©viser leurs devoirs sur les larges pelouses qu’offre le parc des Promenades, qui est fermĂ© la nuit. DiffĂ©rentes animations ont lieu rĂ©guliĂšrement dans ce parc[150].

    Le parc Gustave-Courbet (2 ha), situĂ© en face de l’hĂŽpital d’Alençon, offre un vaste lieu de promenade le long de la Sarthe, ainsi que des aires de jeux avec une balançoire et un toboggan pour les enfants. Il permet, aussi, de rejoindre, en passant sous l’avenue de Koutiala, l’arboretum d’Alençon et la commune de Saint-Germain-du-CorbĂ©is.

    L’arboretum Koutiala (5 ha), situĂ© Ă  la limite de Saint-Germain-du-CorbĂ©is, sur l’avenue de Koutiala propose sur 4 hectares un lieu de pique-nique, de promenades et on peut admirer plus de 70 variĂ©tĂ©s diffĂ©rentes d’arbres et plus de 40 chĂȘnes.

    Le parc urbain de Perseigne (5 ha) ou petit bois offre un lieu de promenade et de détente pour les habitants de Perseigne. Ce parc est actuellement en rénovation. Un peu plus loin, à la limite du département de la Sarthe, se trouvent les jardins familiaux.

    Le parc de la Pyramide appelĂ© aussi champ de foire (place Charles-de-Gaulle), coincĂ© entre l’avenue de Basingstoke (anciennement route de SĂ©es) et l’avenue de QuakenbrĂŒck (anciennement route de Paris), offre un espace important pour jouer aux boules ainsi que des jeux pour les enfants.

    Le parc de CerisĂ©, rue d’Argentan, dans le quartier de Lancrel, offre un lieu de repos.

    Le parc de la Préfecture[151].

    La commune est une ville fleurie (trois fleurs) au concours des villes et villages fleuris[152].

    Patrimoine industriel

    Les dossiers du patrimoine industriel de l'Orne pour Alençon : deux moulins à farine[153] - [154] sur la Sarthe, des usines de bonneterie[155] - [156], teinturerie[157] - [158], céramique[159], une tannerie[160], trois imprimeries[161] - [162] - [163] - [164], la scierie Prout-France Confort[165] - [166] - [167] et une usine liées au travail du bois[168].

    Patrimoine culturel

    La maison natale de sainte ThérÚse.

    Archives municipales

    Situées dans la cour carrée avec le musée de la dentelle et la médiathÚque Aveline, les archives municipales mettent réguliÚrement le patrimoine local en exposition dans leurs locaux.

    Elles organisent des rencontres intergénérationnelles et proposent des ateliers découverte des archives et de l'histoire pour les classes de la ville et de la communauté urbaine.

    Musées

    Le musĂ©e des beaux-arts et de la dentelle d’Alençon, contigu Ă  la bibliothĂšque, se consacre, en plus de la dentelle, aux Ă©coles de peinture française, italienne et nordique du IVe au dĂ©but du XXe siĂšcle et aux arts du Cambodge. Des expositions temporaires, notamment sur de cĂ©lĂšbres couturiers, y sont organisĂ©es rĂ©guliĂšrement.

    La maison natale de sainte ThĂ©rĂšse, situĂ©e 50 rue Saint-Blaise, a Ă©tĂ© rouverte le aprĂšs d’importants travaux d’accessibilitĂ© et de scĂ©nographie. Elle comporte un hall d’accueil, une galerie exposant des objets personnels de la famille Martin, un auditorium avec prĂ©sentation de film, et les diffĂ©rentes piĂšces meublĂ©es de la maison : salon, chambres, cuisine.

    Le musĂ©e du piano, au 9, rue de l'École-Normale, est ouvert depuis l'Ă©tĂ© 2014[169].

    Espace Internet

    La Rotonde, situĂ©e rue des Filles-Saint-Clair, qui Ă©tait autrefois l’hĂŽtel de Bouville offre au rez-de-chaussĂ©e un espace Internet gratuit ouvert du lundi au samedi. Dans les Ă©tages, se trouvent des services de la mairie.

    La médiathÚque Aveline et la médiathÚque de Perseigne offrent un espace Internet du mardi au samedi et la médiathÚque Aveline propose aussi une connexion en Wi-Fi gratuite dans ses espaces.

    Réseau des médiathÚques et bibliothÚques

    La bibliothùque d’Alençon.

    La ville d’Alençon a dĂ©lĂ©guĂ© sa compĂ©tence Lecture Publique Ă  la communautĂ© urbaine d'Alençon (CUA). GĂ©ographiquement, quatre Ă©tablissements sont situĂ©s sur la commune mais ils font partie d'un rĂ©seau qui compte dix mĂ©diathĂšques et bibliothĂšques sur l'ensemble du territoire de la CUA. Une carte unique pour les dix Ă©tablissements permet d'emprunter et rendre indiffĂ©remment les documents dans l'une ou l'autre des bibliothĂšques.

    • La mĂ©diathĂšque Aveline est la mĂ©diathĂšque centrale. Elle offre des collections sur tous les supports livre, audio, vidĂ©o, presse. Elle propose un espace destinĂ© au travail et Ă  l'Ă©tude. Internet est accessible gratuitement en Wi-Fi.
    • La mĂ©diathĂšque de Perseigne propose un espace numĂ©rique, un juke-box et une salle de jeux vidĂ©o Ă©quipĂ©e d'une Xbox avec Kinect.
    • La bibliothĂšque de Courteille dispose notamment d'un fonds DVD tout public.
    • La bibliothĂšque des Quatre Saisons est situĂ©e dans un foyer logement pour personnes ĂągĂ©es.

    Un fonds patrimonial exceptionnel de 57 000 documents est conservĂ© Ă  la mĂ©diathĂšque Aveline dont l'ancienne Ă©glise jĂ©suite devenue bibliothĂšque fait partie. Ces documents sont uniquement consultables sur place et sur rendez-vous, toutefois le fonds patrimonial est en cours de numĂ©risation et une partie des collections sont dĂ©jĂ  accessibles en ligne.

    Cinémas, théùtres, arts contemporains et spectacles

    La Luciole est la scĂšne de musique actuelle structurante de production et de diffusion. Elle a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e rĂ©cemment et fait partie de la restructuration de la zone Ouest d’Alençon.

    Le cinéma Planet'Ciné propose chaque semaine des films dans ses sept salles. L'ancien Cinéma, Les 4 Normandy, a été reconverti en emplacement pour magasin temporaire.

    Les Bains-Douches, lieu d'art contemporain situé dans le quartier de Courteille, est un lieu de diffusion et de production implanté depuis 2011 dans les anciens bains-douches de la ville d'Alençon construits en 1931.

    La ScÚne nationale 61 est une structure théùtrale française, implantée dans le département de l'Orne. Elle regroupe depuis 2004, le théùtre d'Alençon, celui de Flers, et celui de Mortagne-au-Perche.

    Minéralogie

    • Diamant d’Alençon[170],
    • Granite d’Alençon[171] - [172],
    • Kaolin d’Alençon[173].

    Alençon et la littérature

    Citations

    Alençon
    Petite ville, grand renom,
    Habit de velours et ventre de son

    — Pierre Corneille de Blessebois (XVIIù siùcle)

    Alençon
    Petite ville, grand renom,
    Autant de putains que de maisons
    Et si elles étaient bien comptées
    Autant que de cheminées

    — Alfred Canel, Blason populaire de la Normandie, t. 1, p. 114 (1859)

    « Alençon n’est pas une ville qui affriande l’étranger, elle n’est sur le chemin d’aucune capitale, elle n’a pas de hasards ; les marins qui vont de Brest Ă  Paris ne s’y arrĂȘtent mĂȘme pas. »

    — HonorĂ© de Balzac, La Vieille Fille

    (1836)

    Vie militaire

    Unités ayant été stationnées à Alençon :

    Confréries

    • Commanderie des fins Goustiers du duchĂ© d’Alençon[174].

    Spécialités

    Natifs d’Alençon

    Anne d’Alençon.
    Marie-Catherine de Villedieu.
    HĂ©bert, le pĂšre Duchesne.
    Le Gal Fromentin.
    Le Dr Dufriche Desgenettes.
    L’imprimeur Poulet-Malassis.
    ThérÚse de Lisieux.
    Daniel Balavoine.
    Anne Consigny.

    Autres

    Marguerite de Navarre.
    Alain.
    • Marguerite de Lorraine (+1521), duchesse d'Alençon, bĂ©atifiĂ©e ;
    • Marguerite de Navarre (1492-1549), duchesse d'Alençon, reine de Navarre et sƓur de François Ier ;
    • Antoine Jean-Baptiste Alexandre Jullien (1715-1794), intendant de la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'Alençon de 1766 Ă  1789 ;
    • Jacques Mercier (1776-1858), industriel et maire d'Alençon ;
    • Jean-François Nicot (1828-1903), pĂ©dagogue, a vĂ©cu Ă  Alençon oĂč il a Ă©tĂ© directeur de l'Ă©cole normale de 1880 Ă  1888 ;
    • Louis Martin, horloger (1823-1894) et son Ă©pouse ZĂ©lie, dentelliĂšre (1831-1877) se sont mariĂ©s Ă  Alençon et ont eu Ă  Alençon cinq filles qui toutes furent religieuses (quatre au Carmel de Lisieux et une Ă  la visitation de Caen) dont ThĂ©rĂšse, canonisĂ©e en 1925 et proclamĂ©e docteur de l'Église, vĂ©nĂ©rĂ©e dans le monde entier et LĂ©onie, proclamĂ©e servante de Dieu. Louis et ZĂ©lie Martin ont Ă©tĂ© canonisĂ©s ;
    • Ferdinand d'OrlĂ©ans (1844-1910), duc d'Alençon ;
    • Sophie-Charlotte en BaviĂšre (1847-1897), duchesse d'Alençon, morte hĂ©roĂŻquement dans l'incendie du Bazar de la CharitĂ© ;
    • Alain (1868-1951), philosophe, a Ă©tudiĂ© cinq ans au lycĂ©e d'Alençon, qui prit son nom en 1956 ;
    • Wes (1964-2021), chanteur, a vĂ©cu Ă  Alençon de 2006 Ă  sa mort en 2021.

    HĂ©raldique

    Armes d'Alençon

    Les armes de la ville d’Alençon se blasonnent ainsi :
    D’azur Ă  l’aigle bicĂ©phale d’or[177].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Page de titre des MĂ©moires historiques sur la ville d’Alençon d’Odolant-Desnos.

    Histoire :

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    • Louis Duval, État de la gĂ©nĂ©ralitĂ© d’Alençon sous Louis XIV, Alençon, Loyer-Fontaine, 1890.
    • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, MĂ©moires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. PrĂ©cĂ©dĂ©s d’une dissertation sur les peuples qui ont habitĂ© anciennement le DuchĂ© d’Alençon & le ComtĂ© du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J. Z. Malassis, 1787.
    • Jean-Marie Foubert, Alençon, Corlet, 1995.
    • Alain Champion, Chronique alençonnaise : du IVe siĂšcle Ă  2012, Books on Demand, , 316 p. (ISBN 978-2-322-03040-8).
    • ÉlĂ©onore-AglaĂ©-Marie Despierres, Établissement d’imprimeries Ă  Alençon de 1529 Ă  1575, E. Leroux, Paris, 1894.
    • ÉlĂ©onore-AglaĂ©-Marie Despierres, Le ThĂ©Ăątre et les comĂ©diens Ă  Alençon au seiziĂšme et au dix-septiĂšme siĂšcle, Plon, Paris, 1892.
    • Gilles Bry, sieur de la Clergerie, Histoire des pays et comtĂ© du Perche et duchĂ© d’Alençon, Paris, Pierre Le-Mur, 1620.
    • Pierre-Antoine Cadeau, Histoire des gens de finances Ă  Alençon aux XVe et XVIe siĂšcles, l’activitĂ© financiĂšre, BibliothĂšque Interuniversitaire Cujas, Paris, 1986.
    • Henri Chardon, Le RĂŽle de Matignon Ă  la Saint-BarthĂ©lemy Ă  Alençon, Ă  Caen, et dans toute la Basse-Normandie, Champion, Paris, 1906.
    • Marius Dargaud, Le DĂ©but de la RĂ©volution bourgeoise Ă  Alençon, 1787-1790, CLEF 89 Orne, [S.l.], 1991.
    • Yvonne Deschamps, Une École de Croix-Rouge, Alençon 1870, 1906, 1970, dans la tourmente, - , [s.n.], Alençon, 1991.
    • Claude Devinant, Alençon Ouest-France, Rennes, 1987.
    • Louis Duval, État de la gĂ©nĂ©ralitĂ© d’Alençon sous Louis XIV, Alençon, Loyer-Fontaine, 1890.
    • Jean-Marie Foubert, Alençon, C. Corlet, CondĂ©-sur-Noireau, 1995. (ISBN 978-2-85480-506-2).
    • Jouanne RenĂ©, NapolĂ©on Ier Ă  Alençon (, 1er et ), Alençon, Imprimerie alençonnaise, 1921.
    • Champion Alain, Alençon, Une citĂ© dans l'histoire, Alençon, Ă©ditions de l'Etrave, 2016; 463 p., (ISBN 978-2-35992-036-9).
    • AdhĂ©mar LeclĂšre, La RĂ©volution Ă  Alençon, annĂ©e 1789, Coueslant, Alençon, 1912.
    • GĂ©rard Louise, Annie Bugat, et al., Alençon, Orne, CNRS, Paris, 1994.
    • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, MĂ©moires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. PrĂ©cĂ©dĂ©s d’une dissertation sur les peuples qui ont habitĂ© anciennement le DuchĂ© d’Alençon & le ComtĂ© du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J.Z. Malassis, 1787.
    • Galerie de cartes postales anciennes d'Alençon

    Les conflits mondiaux :

    • Champion Alain, La Seconde Guerre mondiale Ă  Alençon, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2007 ; 160 p.
    • Alençon en 1939-1945, sur le site AJPN.

    Patrimoine bĂąti et naturel :

    • Marius Dargaud, Alençon en cartes postales anciennes, BibliothĂšque europĂ©enne, Zaltbommel, 1974.
    • Le Noach Yves, Champion Alain, Alençon, images du passĂ©, Rennes, Alan Sutton, 1995.
    • StĂ©phanie Dargaud, L’HĂŽtel de Guise, Alençon : prĂ©fecture et conseil gĂ©nĂ©ral de l’Orne, ItinĂ©raires du patrimoine, no 232, 2000.
    • Marius Dargaud, Images du vieil Alençon, Dargaud, Alençon, 1973.
    • ÉlĂ©onore-AglaĂ©-Marie Despierres, Portail et vitraux de l’Église Notre-Dame d’Alençon, Paris, Typo. E. Plon, Nourrit et cie, 1891.
    • ÉlĂ©onore-AglaĂ©-Marie Despierres, Histoire du point d’Alençon, depuis son origine jusqu’à nos jours, Paris, Renouard, H. Laurens, 1886.
    • AdhĂ©mar LeclĂšre, Alençon. Histoire des deux halles ; la Halle aux toiles, la Halle aux blĂ©s, A. Coueslant, Alençon, 1914.
    • Jean-Marie Foubert, Escapades Ă  Alençon, Corlet, 2007.
    • Henri Duterte, Catalogue des plantes phanĂ©rogames et cryptogames semi-vasculaires croissant spontanĂ©ment Ă  Alençon ou dans un rayon de 20 kilomĂštres, [s.n.], Caen, 1884.
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
    • Jouanne RenĂ©, Promenade Ă  travers le vieil Alençon ; guide littĂ©raire et artistique d’Alençon et ses environs ; avec 26 bois originaux de Albert-Henri Besnard, Alençon, Imprimerie alençonnaise, 1923.
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des chĂąteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
      Alençon, p. 18
    • Fortification d'agglomĂ©ration
    • Vestiges des remparts

    Religions :

    • A. Granger, La RĂ©forme Ă  Alençon, du XVIe siĂšcle Ă  nos jours, [s.l.], 1929.
    • Louis Duval, L’Imprimerie et la librairie Ă  Alençon et dans le diocĂšse de SĂ©es, A. Herpin, Alencon, 1900.
    • AdhĂ©mar LeclĂšre, Les ƒuvres de charitĂ© Ă  Alençon sous l’ancien rĂ©gime, Imprimerie alençonnaise, Alençon, 1914.
    • Benjamin Robert, Les DĂ©buts du protestantisme Ă  Alençon d’aprĂšs les piĂšces du procĂšs intentĂ© Ă  quarante Alençonnais en 1533-1534, CorbiĂšre et Jugain, Alençon, 1937.
    • Benjamin Robert, Alençon protestant en 1562 d’aprĂšs un document catholique de l’époque, CorbiĂšre et Jugain, Alençon, 1937.
    • Alençon, Ă©glise rĂ©formĂ©e

    Informations générales et administratives :

    Articles sur Persée :

    • La construction du comtĂ© d'Alençon (1269-1380). Essai de gĂ©ographie historique, par A. Vallez,
    • Bailliage d'Alençon [dossier thĂ©matique], par Emile Laurent et JĂ©rĂŽme Mavidal,
    • La plaine d'Alençon [article], par Jean Delvert et R. Crozet,
    • La dentelle d'Alençon, par ValĂ©ry-HĂ©lot,
    • Les orfĂšvres d'Alençon, par Brigitte Bouret,
    • La dentelle d'Alençon et la mode, R. M.,
    • Cahier du clergĂ© du bailliage d'Alençon (cahier de dolĂ©ances),
    • Cahier de la noblesse du bailliage d'Alençon (cahier de dolĂ©ances),
    • Cahier du bailliage particulier d'Alençon (cahier de dolĂ©ances),
    • L'Ă©volution Ă©conomique de la plaine d'Alençon, par J. Delvert,
    • Cahier du tiers-Ă©tat du bailliage d'Alençon (cahier de dolĂ©ances),
    • Alençon en 1857 : apogĂ©e d'un modĂšle industriel et social, par Jean-Louis Lenhof.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. L’humaniste rĂ©formateur du cĂ©nacle de Meaux.
    5. Depuis ce temps, et en commémoration de cet événement, les bouchers d'Alençon, ainsi armés et escortés, firent tous les ans une procession solennelle qui ne cessa qu'en 1789.
    6. Une cour du centre-ville porte le nom de ce maire.
    7. Une avenue d'Alençon porte le nom de ce maire.
    8. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Les distances indiquĂ©es se font par autoroute ou bien par route s’il n’existe pas d’autoroute directe.
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    4. À ne pas confondre avec le mot granit qui dĂ©signe une pierre dure et Ă  structure grenue utilisĂ©e en construction ou dans les arts et qui rassemble le granite, les gneiss, les calcaires

    5. Carte géologique de la France au 1/50 000e consultée sur InfoTerre.
    6. Cartes IGN consultées sur Géoportail.
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    12. L’Internaute - Climat d’Alençon.
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    25. Présentation Alto, altobus.com.
    26. Nogent-le-Rotrou est située en Eure-et-Loir mais est un terminus de la ligne 71 du réseau de bus Cap'Orne.
    27. Il n'existe pas de ligne de car interurbaine vers Argentan étant donné que la ligne 7 du TER Basse-Normandie assure déjà cette fonction.
    28. Alis - Concessionnaire de l’A 28 entre Rouen et Alençon - Site officiel (consultĂ© le 4 aoĂ»t 2008).
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    39. La Langue gauloise, Paris, Errance 1994, 239 p., (ISBN 978-2-87772-089-2).
    40. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris, Errance, coll. « Hespérides », , 440 p. (ISBN 978-2-87772-237-7), p. 37.
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    43. Jean Jacques Gautier, Histoire d'Alençon, Alençon, Poulet-Malassis, , 239 p. (lire en ligne), p. 131-2.
    44. Serge Van Den Broucke, « L'aĂźtre Saint-Maclou de Rouen : La renaissance d'un site historique exceptionnel », Patrimoine normand, no 119,‎ octobre-novembre-dĂ©cembre 2021, p. 13 (ISSN 1271-6006).
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    46. Plaque commĂ©morative sur la façade de l’ancien domicile d’EugĂšne Lecointre Ă  Alençon.
    47. (de) Liste des camps de prisonnier de la Wehrmacht: Abréviations et Frontstalag
    48. Fichier matriculaire des prisonniers de guerre en Frontalag, 1940-1945
    49. Journal Paris-Soir 1940.
    50. Alençon libéré sans un coup de feu.
    51. Exposition sur la libération d'Alençon.
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    64. Karina Pujeolle, « À la mairie d'Alençon. La succession de Joaquim Pueyo sur fond de trahison ? : Serait-ce la guerre des tranchĂ©es Ă  la Ville d'Alençon ? Le maire a ouvert la voie de sa succession Ă  Ahamada Dibo, sa majoritĂ© socialiste a dĂ©signĂ© Emmanuel Darcissac », L'Orne Hebdo,‎ 11/7/2017 mis Ă  jour le 10/7/2017 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    65. Yasmine Mousset, « Emmanuel Darcissac Ă©lu maire d'Alençon : Le premier adjoint de Joaquim Pueyo a Ă©tĂ© Ă©lu, ce mardi 11 juillet 2017, maire d'Alençon. Emmanuel Darcissac a rĂ©coltĂ© 26 votes, contre 5 pour Ahamada Dibo et 4 blancs », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « ’il Ă©tait dĂ©jĂ  directeur de campagne de Joaquim Pueyo en 2014 ; puis 1er adjoint en charge des finances ».
    66. Anne-Emmanuelle Lambert et Delphine Le Normand., « Emmanuel Darcissac, ancien maire d’Alençon, dĂ©missionne du conseil municipal : Il Ă©tait trĂšs discret, sur les bancs de l’opposition, depuis le retour de Joaquim Pueyo aux manettes de la Ville. Emmanuel Darcissac met la politique entre parenthĂšses pour se consacrer Ă  sa carriĂšre professionnelle », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    68. Les comptes de la commune
    69. Chiffres clĂ©s Évolution et structure de la population. Dossier complet
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    104. « Notice n°PA00110693 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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    116. Alençon : la maison à l'étal
    117. quartier Centre ville saint-LĂ©onard Notre-Dam
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    128. « Église Notre-Dame », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    129. Notice no PM61001005, base Palissy, ministÚre français de la Culture Orgue de tribune église Notre-Dame
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    138. BibliothĂšque municipale (ancienne chapelle des JĂ©suites)
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    170. Le diamant d'Alençon, une richesse méconnue
    171. Granite d'Alençon - Kaolin - Diamant
    172. Alençon et environs (Orne) Leucogranite varisque - Affleurements - Condé-sur-Sarthe
    173. La Découverte du kaolin aux environs d'Alençon
    174. Présentation de la Commanderie des Fins Goustiers du Duché d'Alençon : son historique, ses objectifs, ses actions
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