Lyons-la-Forêt
Lyons-la-Forêt (prononciation [ljɔ̃s] « lionss ») est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Elle compte parmi « Les Plus Beaux Villages de France ».
Lyons-la-Forêt | |
Les halles du XVIIe siècle, Inscrit MH (1927). | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté de communes Lyons Andelle |
Maire Mandat |
Thierry Plouvier 2020-2026 |
Code postal | 27480 |
Code commune | 27377 |
Démographie | |
Gentilé | Lyonsais |
Population municipale |
709 hab. (2020 ) |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 01″ nord, 1° 28′ 37″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 178 m |
Superficie | 26,99 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Romilly-sur-Andelle |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.lyons-la-foret.fr/ |
Géographie
Localisation
Lyons-la-Forêt est située pratiquement au centre de la forêt domaniale de Lyons qui donna son nom au village et à cette région du Vexin normand, le pays de Lyons. C'est aujourd'hui l'extrême nord-est du département de l'Eure mais jusqu'à la Révolution le pays de Lyons s'étendait jusqu'à Beauvoir-en-Lyons au nord et Neuf-Marché-en-Lyons au nord-est, communes désormais situées dans la Seine-Maritime.
Hydrographie
La Lieure coule en contrebas du bourg, après avoir pris sa source dans la commune voisine de Lorleau[3]. Augmentée des eaux du Fouillebroc, la Lieure se jette alors dans l'Andelle après Charleval.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968[10] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Lyons-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,7 %), terres arables (28,8 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le village s'appelait à l'origine Saint-Denis; attesté sous les formes Villa Sancti Dionysii in nemore de Leonibus en 1032 (charte du duc Robert); S. Dionysius in Leonibus en 1050 (charte de Guillaume le Conquérant) ; Saint Denis en Lions, Liun, Liuns (Roman de Rou), d'ailleurs l'église du village est placée sous le vocable de Saint Denis.
Lyons était jadis uniquement le nom de la forêt, comme semblent le montrer les attestations antérieures au XIIIe siècle[22].
Parmi les mentions anciennes de la forêt, on trouve : Leons entre 1015 et 1025[22] ; sylvam Leonum entre 1051 et 1066[22] ; Leuns en 1198 (R. de Hoveden) ; Leones in foresta en 1259[22] ; Lihons en Normandie entre 1352 et 1481 ; Leons en 1424 (aveu de l’abbé de Mortemer ; Lyons en Forest en 1716 (Cl. d’Aubigné) ; Lions la Forêt en 1772 (édit de Louis XV), Lihons la Forêt en 1777 (lettres pat. de Louis XVI) ; Lihons en 1787 (France chevaleresque ; titres du maréchal de Belle-Isle) ; Lyon en 1793 (inventorié des titres de propriété du duc de Penthièvre)[23].
On note la présence de plusieurs toponymes similaires en France : Lihons (Leontium 1100), Liéhon (Liehons 1290), le Lion (Leontio 1166), etc.[22].
Les latinisations d'après leo / leonis « lion », ne sont pas à prendre en considération et il convient de proposer *Licontio ou *Ligontio avec le suffixe -(o)nti-[22], attesté par ailleurs (Cf. : Mayence < Mogonti-acum ; Ressons < Rosontio et Besançon < Vesontio ou Sigonce < *Segontia). L'évolution phonétique de Lico-/ ligo- en Lio- représente une lénition de la consonne intervocalique c [k], phénomène régulier dans la formation de la langue française.
Le premier élément semble être l'hydronyme indo-européen (celtique [?]) lic / lig, bien identifié, et dont dérive aussi le nom de la rivière de Lyons : la Lieure (Loiris 1032 de *Licoris)[22]. Il peut être reconnu également dans le nom de la Loire, autrefois Liger, et dans le nom de lieu britannique Beverley du celtique bibro « castor » et lic « rivière ».
Historique
- 936 Première mention d'une résidence ducale à Lyons.
- Milieu du XIe siècle, construction de la forteresse de Lyons par Henri Ier. Le château avait quatre grosses tours, quatre portes, chacune d'entre elles gardée par un seigneur différent[24].
- 1135 Mort du roi d'Angleterre et duc de Normandie, Henri Ier Beauclerc, au château de Lyons autrement appelé Saint-Denis-en-Lyons.
- 1189 Première cour de Noël du roi Richard Ier d'Angleterre dit Cœur de Lion.
- 1193 Philippe Auguste occupe la ville et son château.
- 1194 Rentré de captivité, Richard Cœur de Lion obtient la restitution de Lyons.
- 1194-1198 Nombreux séjours de Richard dans sa résidence de Lyons, avant sa mort en 1199.
- Philippe Auguste s'empare définitivement de la ville fortifiée et la rattache au Royaume de France.
- de 1202 à 1298, Nombreux séjours des rois de France à Lyons. Trois séjours attestés pour Philippe Auguste, quatre pour Louis IX et dix pour Philippe le Bel. Passionnés de chasse, les rois capétiens considèrent alors la forêt de Lyons comme l'une des plus belles du royaume.
- 1240 Roger de Lyons donne des terres aux templiers.
- 1359-1398 La châtellenie de Lyons fait partie du douaire de Blanche de Navarre, veuve du roi Philippe VI de Valois.
- 1403-1422 Douaire de Isabeau de Bavière, reine de France.
- 1410 Collart de Boissay, écuyer d'honneur du roi et chambellan du duc de Guyenne, alors Dauphin de France, est capitaine de la ville et du château de Lyons.
- 1419 Les Anglais s'emparent de Lyons au terme de leur conquête de la Normandie.
- 1436 Démantèlement du château par les Anglais.
- 1762 Le duché de Gisors passe à Louis Charles de Bourbon(-Maine), duc d'Aumale en échange de la principauté des Dombes.
- 1775 À sa mort, le duché de Gisors passe à son cousin le duc de Penthièvre.
- 1793 Louise Marie Adélaïde de Bourbon, Madame Égalité, hérite de son père.
- 1821 Entrée dans l'héritage du duc Louis-Philippe III d'Orléans, futur Louis-Philippe Ier, roi des Français.
- 1940 - 1944 La ville est totalement préservée des destructions liées au second conflit mondial.
Politique et administration
Politique de développement durable
En 2017, la commune a été labellisée « 4 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[27].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2020, la commune comptait 709 habitants[Note 6], en diminution de 4,58 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Couvent des Cordeliers (ancien), Inscrit MH (1973)[32] du XVIIe siècle. Créé en 1624, le couvent est utilisé jusqu'à la Révolution. Déclaré bien national en 1793, il accueille alors une manufacture de toiles imprimées puis une verrerie. Lors d'un incendie en 1852, l'église est détruite. Il reste aujourd'hui un bâtiment conventuel et le cloître. Propriété privée.
- Église Saint-Denis, Inscrit MH (1926)[33] - [34] du XVe siècle avec éléments des XIIe et XVIe siècles. Façade et nef en damier de grès et de silex. Située au niveau de la ville gallo-romaine, elle a très probablement succédé à un lieu de culte païen[35] - [36] - [37].
- Halles, Inscrit MH (1927)[38] - [39] du XVIIe siècle, restaurées en 1776 par le dernier seigneur de Lyons, le duc de Penthièvre.
- Hôtel de la Maréchaussée (ancien), Inscrit MH (1996) [40] du XIIe et XVIIIe siècles. Propriété privée s'appuyant sur l'ancienne porte du château du XIIe siècle et conservant les vestiges du rempart du XIIe siècle.
- « Le Vieux Logis », la plus ancienne maison d'habitation de Lyons (datée de 1492, remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles), située 3, rue de l'Hôtel de Ville en face de la pharmacie. Propriété privée, résidence de Monique de la Bruchollerie.
- Hôtel de ville[41], reconstruit en 1782 sur des fondations plus anciennes abritant jadis les cachots de la ville. Au premier étage, ancienne salle d'audience du bailliage, Inscrit MH (1996)[42].
- Couvent des Bénédictines de Saint-Charles (ancien), Inscrit MH (1996)[43] - [44], adossé sur les vestiges de l'enceinte du château. Il abrite aujourd'hui l'école communale.
- Vestiges[45] de l'ancienne résidence fortifiée des rois d'Angleterre et des rois de France de Philippe Auguste à Philippe le Bel.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste[46], au lieu-dit de l'Essart Mador, Site inscrit (1942)[47]. Construite pour Jean de Nolléval en 1635, l'avant nef, la tribune et le campanile sont du XVIIIe siècle.
- Prieuré bénédictin Saint-Aubin (ancien) au hameau de Villaines[48]. Existant déjà au XIIe siècle, il dépendait de l'abbaye Sainte-Catherine-du-Mont de Rouen[49]. En subsiste une chapelle du XVIIe siècle et le logis, remanié au XVIIIe siècle, devenus une ferme.
- Vestiges d'un ancien théâtre rural d'époque romaine[50]. Propriété privée.
Site inscrit
- La place de la chapelle Saint-Jean-Baptiste Site inscrit (1942)[51].
- Le belvédère Site inscrit (1942)[52].
Galerie
- Centre du bourg.
- Maison où séjourna Maurice Ravel quatre fois entre 1916 et 1922.
- Église Saint-Denis.
- Église Saint-Denis
- Maison natale d'Isaac de Benserade.
- La place.
- La mairie et syndicat d'initiative.
- L'ancienne maréchaussée.
- Rue du bourg.
- Ancien couvent des Cordeliers.
- La cantine scolaire.
- L'ancienne gendarmerie, en face de la cantine.
- Maison La Huchette.
- La Lieure.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste de l'Essart-Mador.
- Le Vieux Logis de 1492, en face de la pharmacie.
- Le Vieux Logis de 1492 (vue jardin), où vécut Monique de la Bruchollerie (1915-1972).
Cinéma
- Jean Renoir y a tourné plusieurs scènes du film Madame Bovary, en , avec Valentine Tessier dans le rôle éponyme.
- Claude Chabrol y a tourné de nombreuses scènes du film Madame Bovary à l'automne 1990, d'après le roman éponyme de Gustave Flaubert. 300 figurants, dont une grande partie sont des locaux, participent au film. Une retrospective photographique des tournages de Renoir et Chabrol est exposée en mai 2021 dans les rue de Lyons-la-Forêt, sur les mêmes lieux de tournage des scènes[53].
- Inspiré de ce même roman de Flaubert, le roman graphique Gemma Bovery de Posy Simmonds publié en 1999, a été adapté au cinéma : Gemma Bovery, film français réalisé par Anne Fontaine, sorti en 2014. Certaines scènes ont été tournées à Lyons-la-Forêt en [54] - [55].
Littérature
- Guy Langlois y a écrit Mort et passion d'un amateur de jardins, roman de jeunesse, et Le fond de l'âme effraie, Prix du Quai des Orfèvres 2001, deux romans dont bien des scènes ont pour cadre Lyons-la-Forêt.
Peinture
- Le peintre surréaliste André Masson a vécu à Lyons de 1937 à 1939.
- Lyons a accueilli en 2017 le Concours international de peinture grand format en Normandie.
Personnalités liées à la commune
- Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et fils de Guillaume le Conquérant, y meurt le .
- Enguerrand de Marigny[56]. Issu de la famille Le Portier qui durant le XIIe siècle détenait la garde héréditaire de la porte (vestiges encore visibles sur la « motte ») du château ducal de Lyons.
- Isaac de Benserade (1612-1691), poète et membre de l'Académie française.
- François Le Brun, curé de Lyons-la-Forêt, fut député du clergé en 1789.
- Maurice Ravel y séjourna à l'occasion, à quatre reprises, entre 1916 et 1922, dans la villa Le Fresne, à l'invitation de sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus et du fils celle-ci, Roland-Manuel, compositeur, élève, ami et biographe de Maurice Ravel. C'est là qu'il acheva la composition du Tombeau de Couperin de juin à septembre 1917 et que, d'août à septembre 1922, il acheva l'orchestration des Tableaux d'une exposition, de Modeste Moussorgski, et composa en un jour la Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré pour violon et piano dédiée au fils de Roland-Manuel.
- Monique de La Bruchollerie, pianiste virtuose de renommée internationale au destin tragique (1915-1972) y vécut toute sa vie avec sa famille. Elle aimait à y revenir entre ses tournées en résidence secondaire, habitant « Le Vieux Logis », la plus ancienne maison d'habitation de Lyons (datée de 1492, remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles), située 3, rue de l'Hôtel de Ville en face de la pharmacie.
- Le chanteur Gérard Souzay élut domicile un temps, pendant la Seconde Guerre mondiale à la Fontaineresse, au bord de la Lieure.
- Jacques-Émile Ruhlmann décorateur et ensemblier français, connu notamment pour la qualité de ses meubles. Sa propriété, L'Herbage (sur plans signés de Pierre Patout), se retrouve décrite dans plusieurs publications retraçant sa vie et son œuvre.
- Paul-Émile Pissarro y vécut quelques années à partir de 1922, date à laquelle il y acheta une propriété dont il fit dessiner le jardin par son parrain Claude Monet.
- Le peintre André Masson a vécu de décembre 1937 à 1941, avec sa femme et leurs deux enfants, à La Gaudinière, 35 rue du Bout-de-Bas[57].
Héraldique
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Le blason de la commune de Lyons-la-Forêt se décrit ainsi : |
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Bibliographie (ordre chronologique)
- Michel Toussaint Chrétien Duplessis, Description géographique et historique de la Haute Normandie, Paris, P.-F. Giffart, 1740, p. 228-230. [lire en ligne]
- Auguste Le Prévost, Mémoires et notes pour servir à l'histoire du département de l'Eure, tome 2. Évreux : A. Hérissey, 1862-1869. [lire en ligne]
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, L'Eure, les 675 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 296 p. (OCLC 52820568)
- Commission régionale de Haute-Normandie. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Eure, canton de Lyons-la-Forêt. Paris : Imprimerie Nationale, 1976, 372 pages.
- Geneviève Bailly, Ravel à Lyons-la-Forêt, Paris, éditions Freylin, 2007 puis réédité en .
- Stéphane Bern, Le Village préféré des Français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
- Maurice Ravel, L'intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens : édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, , 1769 p. (ISBN 978-2-36890-577-7 et 2-36890-577-4, BNF 45607052)Contient des correspondances de Maurice Ravel liées à ses quatre séjours connus à Lyons-la-Forêt en août 1916 durant une courte permission alors qu'il était engagé comme soldat, de juin à septembre 1917, en septembre 1920 et d'août à septembre 1922
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Office de tourisme du Pays de Lyons
- Lyons-la-Forêt sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Lieure (H3259000) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Rouen-Boos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lyons-la-Forêt et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 134.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 129.
- Michel Toussaint Chrétien Duplessis, Description géographique et historique de la Haute-Normandie : Le Vexin, P.-F. Giffart, Paris, 1740, lire sur Google Livres
- Le Journal de Rouen, 23 février 1874.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Couvent des Cordeliers », notice no PA00099475, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Denis », notice no PA00099476, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscription.
- « Église Saint-Denis », notice no IA00016905, base Mérimée, ministère français de la Culture, inventaire.
- Histoire de Lyons-la-Forêt
- Découvrir Lyons-la-Forêt
- M. J. Gourdiat : Église de Lyons-la-Forêt (Eure)
- « Halle », notice no PA00099477, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscription.
- « Halle », notice no IA00016904, base Mérimée, ministère français de la Culture, inventaire.
- « Maréchaussée », notice no PA27000012, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Hôtel de ville », notice no IA00016902, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien bailliage », notice no PA27000010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien couvent des bénédictines de Saint-Charles », notice no PA27000011, base Mérimée, ministère français de la Culture, inscription.
- « Couvent des bénédictines de Saint-Charles », notice no IA00016908, base Mérimée, ministère français de la Culture, inventaire.
- « Château fort », notice no IA00016912, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00016906, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chapelle Saint-Jean de l'Essart Mador
- « Prieuré de Bénédictins Saint-Aubin », notice no IA00016910, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Théâtre », notice no IA00017010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le terrain en contre-bas du « Grand Parterre » », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
- « Le belvédère », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
- « Bicentenaire de Flaubert : les photos de tournage des adaptations de "Madame Bovary" exposées à Lyons-la-Forêt », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Fabrice Luchini et Gemma Arterton tournent dans "Gemma Bovery" à Lyons-La-Forêt », sur citizenside.com.
- « Lyons-la-Forêt : Fabrice Luchini parle du film « Gemma Bovery »... et évoque sa « libido » », sur actu.fr (consulté le )
- Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume…. Tome 6
- Une plaque visible sur la maison a été inaugurée le 16 septembre 2017 en présence de Diego Masson et de Didier Ottinger, directeur adjoint du Centre Pompidou.