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Neuf-Marché

Neuf-Marché est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Neuf-Marché
Neuf-Marché
La mairie.
Blason de Neuf-Marché
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes des 4 riviÚres
Maire
Mandat
Dominique But
2020-2026
Code postal 76220
Code commune 76463
DĂ©mographie
Gentilé Novomarquiens
Population
municipale
664 hab. (2020 en diminution de 4,18 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 37 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 25â€Č 28″ nord, 1° 42â€Č 59″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 210 m
Superficie 17,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gournay-en-Bray
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Neuf-Marché
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Neuf-Marché

    GĂ©ographie

    Localisation

    Neuf-Marché est située dans la vallée de l'Epte.

    Le territoire de la commune est limitrophe des ceux de 6 communes :

    Hameau

    Voies de communication et transports

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 762 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Songeons », sur la commune de Songeons, mise en service en 1951[7] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 821,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-TillĂ© », sur la commune de TillĂ©, dans le dĂ©partement de l'Oise, mise en service en 1944 et Ă  29 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,6 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Neuf-Marché est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (56,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (40,8 %), terres arables (29,9 %), prairies (25,7 %), zones urbanisĂ©es (2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Novo mercato vers 1060[21], Novo Mercato en 1113, Novum Mercatum vers 1135, Novum Mercatum en 1172-1178, 1189, Novo Mercato vers 1240, Novum Mercatum en 1251, Novum Mercatum en 1363 et romanes Neufmarché en 1458-1459, Neufmarché en 1716, Neufmarché XVIIIe siÚcle, Neufmarché en 1757, Neufmarché en 1953[22] - [23] - [21] - [24].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale évoquant un « marché neuf »[23] - [21] - [25] - [24] - [Note 8]. Ce type toponymique est bien attesté en France (et plus généralement, en Europe), à de trÚs nombreuses reprises (cf. Newmarket, Neumarkt).

    La prononciation traditionnelle, en voie de disparition, est « Neu-mar-chĂ© Â» [nĂžmaʁ'ʃe][25]. Jusqu'aux annĂ©es 1950, la graphie Ă©tait NeufmarchĂ©.

    Histoire

    Carte postale du village vers 1920.

    Le nom de « NeufmarchĂ© Â» est attestĂ© en 1060, et en 1065, le lieu, qu'Orderic Vital note un siĂšcle plus tard castrum quod Novus-Mercatus dicitur[26], Ă©tait dĂ©jĂ  fortifiĂ©[27].

    Une voie gallo-romaine y passait, reliant Lyons-la-ForĂȘt Ă  Espaubourg pour la communication de Beauvais Ă  Rouen en passant l'Epte au pont de Bretel situĂ© sur la commune de Saint-Pierre-es-Champs.

    En 1064, le duc Guillaume, qui allait prendre le surnom de Conquérant, retira Neuf-Marché des mains de la famille de Geoffroi. Guillaume, voyant que les habitants de Beauvais faisaient tous leurs efforts pour ravager les frontiÚres du duché, confia à plusieurs de ses barons, pour le défendre, le chùteau de Neuf-Marché, aprÚs en avoir expulsé, pour une légÚre offense, Geoffroi qui en était l'héritier naturel. L'entreprise des barons ne réussit guÚre qu'une année, à cause des habitants de Milly et de Gerberoy et d'autres lieux voisins qui infestaient le pays.
    Il confie alors le fort à Hugues de Grandmesnil et Gérold, le Sénéchal. En l'espace d'un an, ils firent prisonniers les deux principaux seigneurs du Beauvaisis, et rétablirent dans le pays une tranquillité parfaite, aprÚs avoir battu les autres ennemis.

    En 1088, Hugues de Grandmesnil décide de remplacer les chanoines de la collégiale par des moines bénédictins[28].

    En 1118-1120 le chùteau de Neuf-Marché est reconstruit par Henri Ier d'Angleterre pour défendre le passage de l'Epte et mettre la Normandie à couvert des hostilités des rois de France. Guillaume de Roumare en devient le gardien. Cependant en 1122, il entre dans la conjuration de la Croix-Saint-Leufroy[29] avec Galéran de Beaumont comte de Meulan, Hugues III de Montfort, Hugues de Neufchùtel, Guillaume Louvel, Baudry de Bray[30], Thibaud Ier dit Payen de Gisors[31], et plusieurs autres qui se prononcÚrent ouvertement contre l'usurpation de Henri Ier d'Angleterre, avec lesquels, pendant deux ans, il mÚne des raids dévastateurs depuis Neuf-Marché[32].

    AprÚs avoir maté la rébellion, Henri Ier d'Angleterre remanie la collégiale en 1128.
    AprĂšs un accord de paix, en 1154, entre Henri II et Louis VII par lequel le roi d'Angleterre rĂ©cupĂšre Vernon et Neuf-MarchĂ©[33], c'est dans la collĂ©giale Saint-Pierre de Neuf-MarchĂ© que, le , Henri d'Angleterre, ĂągĂ© de trois ans, fils de Henri II PlantagenĂȘt est fiancĂ© Ă  Marguerite de France, ĂągĂ©e de quelques mois, fille de Louis VII de France.
    C'est dans cette mĂȘme collĂ©giale, en , qu'a lieu le concile validant l'Ă©lection du pape Alexandre III et annulant l'Ă©lection de l'antipape Victor IV.

    En 1195, Philippe Auguste prend Neuf-MarchĂ© Ă  Richard CƓur de Lion et le donne Ă  Guillaume III de Garlande en 1198. En 1200, Philippe Auguste, donna Ă  un seigneur de la Lande[34], Tourville-la-Campagne en Ă©change de Neuf-MarchĂ©.

    En janvier 1290, à Rouen, Isabeau de Beaumont-Gùtinais fait un échange de son chùteau et garenne de Neufmarché-sur-Epte, avec Philippe le Bel[35] - [36].

    En 1419, Henri V d'Angleterre assiÚge et reprend Neuf-Marché et détruit la forteresse.

    En 1823, la paroisse de Vardes est absorbée par Neuf-Marché.

    Aux lieux-dits les Flamants de Neuf-Marché et la Rougemare commune de Mainneville, eut lieu le le surprenant combat de la Rougemare et des Flamants entre un commando allemand et la gendarmerie française[37].

    Vardes

    Vardes est attestĂ© sous les formes Warandra en 1152, ad Gardes en 1210 et Wardres vers 1240[38]. C'est une ancienne paroisse rĂ©unie Ă  Neuf-MarchĂ© en 1823. François de Beaurepaire considĂšre qu’il s'agit du normand vardes (anciennement wardes) signifiant « gardes »[38], malgrĂ© la forme contradictoire de 1152, mais cette hypothĂšse est confirmĂ©e par la mention de 1210 et par la localisation sur la frontiĂšre normande de l'Epte qui passe Ă  cet endroit[38].

    Le plus ancien seigneur connu de Vardes est Germer de Fly (mort entre 658 et 664), fils de Rigobert qui est un allié du roi Clotaire, est né à Vardes. AprÚs avoir été courtisan et ministre, il devint moine et saint. Il fut premier abbé de l'abbaye Saint-Germer-de-Fly et conseiller des rois Dagobert et Clovis II[27].

    En 851, les Vikings emmenĂ©s par leur chef Hoseri (Asgeirr ou AsgeĂŻr), remontent une nouvelle fois la Seine jusqu'Ă  Rouen[39]. Ils hivernent sur le continent pour la premiĂšre fois. À pied, ils se rendent jusqu'Ă  Beauvais qu'ils incendient[40] ainsi que l'abbaye Saint-Germer-de-Fly avant d'ĂȘtre battus par les troupes Franques Ă  Vardes[41].

    En 1485, il y avait à Vardes une église paroissiale dédiée à la Sainte-Vierge qui fut désaffectée à la Révolution[27].

    Au XVIe siĂšcle, la seigneurie passe aux mains du vice-amiral de France Charles Crespin du Bec et de la famille Crespin du Bec.

    On sait que le chùteau de Vardes était existant au XIe siÚcle, en raison de la présence actuelle d'une tour d'angle datée de cette époque. Il a été ensuite remanié aux XVe, XVIe et XVIIe siÚcles[42]. L'allée de chùtaigniers a été plantée en 1805. Le parc comporte des poiriers dont le plus ancien aurait 400 ans[43]. Jacqueline de Bueil maßtresse officielle d'Henri IV puis épouse de René II Crespin du Bec, marquis de Vardes y serait morte empoisonnée[44] - [45].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1936 octobre 1947 Georges Heuillard Radical Directeur de coopérative agricole
    DĂ©putĂ© de la Seine-InfĂ©rieure (1951 → 1952)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Gournay-en-Bray (1937 → 1940 et 1945 → 1952)
    octobre 1947 mai 1953 Louis Dumont DVD
    mai 1953 1972 Claude Heuillard Parti radical Fils de Georges Heuillard, négociant en grains
    DĂ©putĂ© de la Seine-Maritime (10e circ.) (1958 → 1962)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Gournay-en-Bray (1952 → 1987)
    1972 mars 1977 Jacques Heuillard RPR
    mars 1977 1982 Claude Heuillard UDF NĂ©gociant en grains
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Gournay-en-Bray (1952 → 1987)
    1982 mars 1989 Marcel Fasquelles DVD
    mars 1989 juin 1995 Françoise Chùtel de Brancion DVD
    juin 1995 mai 2020[46] Didier Degry UMP
    juillet 2020[47] - [48] En cours
    (au 10 août 2020)
    M. Dominique But Retraité

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[50].

    En 2020, la commune comptait 664 habitants[Note 9], en diminution de 4,18 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    816709716616792766801811745
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    697718724720657656629621623
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    586559588592620602619646565
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    600569536514568635671676696
    2017 2020 - - - - - - -
    667664-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes de Neuf-Marché

    Les armes de la commune de Neuf-Marché se blasonnent ainsi :

    D'azur au chùteau de trois tours d'or ouvertes de sable, celle du centre plus haute, posées sur une burelle ondée d'argent ; au chef cousu de gueules chargé d'un léopard d'or.

    Devise : "Novus mercatum potentissimum poene inexpugnabile" (Neuf Marché puissance presque imprenable).


    Le léopard d'or sur champ de gueules rappelle les armes de la Normandie.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les sources non spĂ©cialisĂ©es en toponymie qui cherchent Ă  faire correspondre la situation gĂ©ographique avec la nature du toponyme en y voyant une marche au sens de « frontiĂšre Â», ne tiennent pas compte des formes anciennes impliquant le sens de « nouveau marchĂ© Â», ni du fait que la forme normande de marche au nord de la ligne Joret est marque, comme pour Marques, commune situĂ©e Ă  47 km au nord de Neuf-MarchĂ©. Neuf-MarchĂ© est effectivement situĂ©e au nord de cette isoglosse.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Songeons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Neuf-Marché et Songeons », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Songeons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Neuf-Marché et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 115.
    22. Charles de Beaurepaire et Dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984, p. 715.
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 993a.
    24. Ernest NĂšgre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France, Volume II, chapitre IX « commerce, circulation Â» I « MarchĂ©s Â», p. 1359, n° 25236
    25. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 186a
    26. Orderic Vital, HistoriÊ ecclesiasticÊ, 1123/1141, éd. Auguste Le Prévost et Léopold Delisle, Jules Renouard, Paris, t. II, 1840, p. 112.
    27. Nicolas René Potin de la Mairie : Recherches historiques sur la ville de Gournay-en-Bray (suppléments) page 489 et suivantes Gournay, Veuve Folloppe, 1844.
    28. Vincent Bernard et FrĂ©dĂ©ric Épaud : Une charpente sculptĂ©e du XIe siĂšcle : l'Ă©glise Saint-Pierre de NeufmarchĂ©-en-Lyons
    29. Nobiliaire universel de France Volume 2 page 43
    30. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois : Dictionnaire de la noblesse volume 3 page 147
    31. Seigneurs de Gisors sur racineshistoire.free.fr page 2
    32. François Farin : Histoire de la ville de Rouen volume 1 page 63
    33. Gillingham 1984, p. 21.
    34. Famille des Landes sur racineshistoire.free.fr
    35. Gilles André de la Roque, Histoire généalogique de la maison de Harcourt, T1, Paris 1662, p. 278
    36. Bertrand PĂąris, MĂ©moriaux de la Chambre des comptes de Normandie T2 p. 29-30
    37. La Normandie dans la Grande Guerre
    38. François de Beaurepaire, op. cit., p. 159
    39. Le raid d'AsgeĂŻr
    40. P Christian, Alexandre Debelle Histoire des pirates et corsaires de l'Océan et de la Méditerranée D. Cavaillés, 1852
    41. LE REPAIRE D’ASGEIR Güte Viking unique en France !
    42. Manoir de Vardes à Neuf-Marché
    43. Le poirier du chùteau de Vardes, Neuf-Marché (Seine-Maritime)
    44. Les Historiettes/Tome 1/15
    45. Henri Pigaillem : Dictionnaire des favorites
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    54. Notice sur le site de l'Assemblée nationale
    55. Notice sur le site de l'Assemblée nationale
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