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Mortagne-au-Perche

Mortagne-au-Perche est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 3 758 habitants[Note 1].

Mortagne-au-Perche
Mortagne-au-Perche
L'hôtel de ville.
Blason de Mortagne-au-Perche
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
(sous-préfecture)
Arrondissement Mortagne-au-Perche
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Mortagne au Perche
(siège)
Maire
Mandat
Virginie Valtier
2020-2026
Code postal 61400
Code commune 61293
Démographie
Gentilé Mortagnais
Population
municipale
3 758 hab. (2020 en diminution de 5,91 % par rapport à 2014)
Densité 437 hab./km2
Population
agglomération
7 829 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 13″ nord, 0° 32′ 50″ est
Altitude Min. 171 m
Max. 264 m
Superficie 8,60 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mortagne-au-Perche
(ville-centre)
Aire d'attraction Mortagne-au-Perche
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Mortagne-au-Perche
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mortagne-au-Perche
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Mortagne-au-Perche
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Mortagne-au-Perche
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Mortagne-au-Perche
Liens
Site web www.mortagneauperche.fr

    Géographie

    Mortagne-au-Perche est une commune située au sud-est du département de l'Orne, en marge du nord-ouest de la région naturelle du Perche. Elle est le siège de la sous-préfecture de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche, correspondant à une partie du Perche et du pays d'Ouche.

    La route nationale 12 passe à travers la ville de Mortagne. Depuis 1965, la route a été déviée de son tracé, contournant la cité percheronne par le nord, entre la Jarretière et les Gaillons (qui contient plusieurs zones artisanales et industrielles). Depuis 2004, le tracé a été doublé.

    La ville, de par sa gare, fut autrefois une importante étoile ferroviaire à cinq branches, toutes disparues, celle d'Alençon à Condé-sur-Huisne étant devenue une voie verte. Elle est aujourd'hui desservie par plusieurs lignes d'autocars du réseau Nomad en provenance d'Alençon et Nogent-le-Rotrou (ligne 70) ainsi que de L'Aigle (ligne 60).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 812 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2010 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MORTAGNE - PARC (61) - alt : 220 m 48° 31′ 00″ N, 0° 33′ 00″ E
    Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-09-1993 au 31-12-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,1 2,6 4,1 5,8 9,4 11,9 13,8 13,9 10,8 8,6 4,9 2,3 7,5
    Température moyenne (°C) 4,6 5,6 8 10,4 14,1 17,1 19,1 19,1 15,7 12,3 7,7 4,7 11,6
    Température maximale moyenne (°C) 7 8,6 11,8 15 18,8 22,4 24,4 24,3 20,6 16,1 10,5 7,1 15,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,5
    01.01.1997
    −7,5
    28.02.05
    −10,5
    01.03.05
    −2,5
    07.04.08
    −0,5
    14.05.10
    3
    01.06.06
    6,5
    14.07.08
    2
    28.08.1998
    2,5
    19.09.07
    −3,5
    30.10.1997
    −7
    23.11.1993
    −10
    29.12.1996
    −12,5
    1997
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,5
    27.01.03
    19
    14.02.1998
    23,5
    20.03.05
    27,5
    30.04.05
    31
    27.05.05
    33,5
    23.06.05
    36
    26.07.06
    38,5
    06.08.03
    33
    04.09.05
    25,5
    10.10.05
    18
    03.11.05
    16,5
    07.12.00
    38,5
    2003
    Précipitations (mm) 77,4 62,4 60,4 53,2 65,3 50,1 60,6 49,8 60,3 78,5 80,5 90 788,5
    Source : « Fiche 61293003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Mortagne-au-Perche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mortagne-au-Perche, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 4 729 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mortagne-au-Perche, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,8 %), zones urbanisées (27,2 %), prairies (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), forêts (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes [comitis] Mauritaniae en 1086, Mauritania vers 1100[19], Mortagne sur Huisne, Mortagne sur Montagne, Mortagne au Perche…

    Selon Auguste Longnon, Mauritania représenterait un lieu de stationnement d'une unité maure de l'armée romaine à l'époque du Bas Empire, dont les légionnaires licenciés sans doute après la chute de l'empire, ont dû chercher un asile dans des lieux divers[20]. Cependant la notitia dignitatum ne mentionne aucune unité maure dans la région.

    Ernest Nègre préfère voir dans le type toponymique Mortagne, l'anthroponyme latin Mauretanus et du suffixe -ia[19].

    Alors qu'une légende locale privilégie le sens de Morte-agne, c'est-à-dire « morte-eau » en roman, ce qui est dénué de sens car le mot latin aqua a d'abord évolué en ewe, eve en ancien français, puis eau, par conséquent on aurait dû avoir *Morteve ou *Morteau Cf. Morteau.

    Le Perche est une région naturelle possédant une forte identité qui désignait au VIe siècle une zone forestière connue sous le nom de Silva Pertica.

    Héraldique

    Armes de Mortagne-au-Perche

    Les armes de la commune de Mortagne-au-Perche se blasonnent ainsi :
    D'or à trois fougères de sinople.

    Histoire

    Préhistoire

    L’origine du nom Mauritania, indique la présence d’une garnison romaine à l’époque du Bas-Empire.

    La ville de Mortagne-au-Perche est bâtie au sommet et sur le versant d’un coteau, au pied duquel coulent les sources de la Chippe.

    Moyen-Âge

    L’histoire de Mortagne-au-Perche est étroitement liée à celle des comtes du Perche et aux querelles incessantes entre les seigneurs de Mortagne et ceux de Bellême.

    En 1090, la ville de Mortagne et les environs furent infectés de la lèpre. Geoffroy II du Perche fit bâtir une léproserie au lieu appelé Chartrage. II y établit un prieur et quatre religieux de l'ordre de Saint-Augustin pour avoir pris soin des lépreux[21].

    En 1111, Rotrou III du Perche est fait prisonnier par le comte de Bellême, Robert II de Bellême qui incendie et pille la ville de Mortagne en représailles à la participation de Rotrou à la coalition d'Henri Ier d'Angleterre contre le roi de France Louis IV[22].

    Plus tard, vers 1411, Jean Ier, duc d’Alençon et comte du Perche, fait fortifier la ville.

    Époque moderne

    Les protestants s'emparent par surprise de la ville en 1562 et y commettent de nombreux méfaits. Mortagne tombe l’année suivante aux mains des huguenots, commandés par Coligny. Prise une troisième fois par les protestants, en 1558, ses maisons sont en partie détruites par le feu. Durant les troubles de la Ligue, Mortagne est, en l’espace de trois ans et demi, prise, reprise et pillée par les partisans des deux camps.

    Le , la cité percheronne est attaquée par Jacques Desmoutis de La Morandière, nommé gouverneur du Perche pour la Ligue par le duc de Mayenne, Charles de Mayenne[23].

    En 1634, sous l’impulsion de Robert Giffard, plusieurs centaines de percherons, dont des mortagnais, émigrent vers la Nouvelle-France. L'un des plus illustres, Pierre Boucher, quitte Mortagne en 1635 avec ses parents et fondera en 1667 la ville de Boucherville, sixième plus vieille ville canadienne[24].

    Révolution française et Empire

    Le , Napoléon Ier et l’Impératrice Marie-Louise était de passage à Mortagne-au-Perche. Leurs Majestés arrivaient d’Alençon et rentraient à Fontainebleau au terme d’un long voyage en Normandie. Napoléon Ier était attendu pour midi et c’est la maison d'un certain M. de Berton – une demeure privée – qui avait été choisie pour le déjeuner et qui deviendra bien plus tard, en 1953 la sous-préfecture de Mortagne-au-Perche.

    Le jour du 2 juin, c’est sous la voûte d’un arc de triomphe construit pour l’occasion rue faubourg Saint-Honoré, que la foule s’était massée pour attendre Napoléon Bonaparte. En quittant Mortagne, Napoléon 1er et l’Impératrice Marie-Louise avait pu passer sous un autre arc de triomphe construit pour l’événement et placé à la sortie de la ville, porte de Chartrage[25].

    Époque contemporaine

    Le , dans les derniers jours précédant la fin de la bataille de Normandie, la ville de Mortage-au-Perche est libérée par la 5th Armored Division US[26].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1925 mai 1929 Dr Lemoine Docteur en médecine
    mai 1929 octobre 1947 Jules Goupy Ancien militaire de carrière
    octobre 1947 mai 1953 André Lestang Avoué
    mai 1953 mars 1959 Georges Jéhanin SE Docteur en médecine
    mars 1959[27] mars 1971 Alcide Dodier SE Directeur de l'imprimerie Percheronne à Mortagne-au-Perche puis agent d'assurance
    1971 1989 Robert Tanné SE Cuisinier à l'hôpital de Mortagne
    1989[28] mars 2014 Jean-Claude Lenoir UDF puis UMP Député de la 2e circonscription de l'Orne (1993 → 2011), sénateur de l'Orne (2011 → 2017), conseiller général du canton de Mortagne-au-Perche (1982 → 1993)
    mars 2014[29] mai 2020 Jacki Desouche DVD Comptable d'entreprise retraité, vice-président de la CC du Pays de Mortagne au Perche
    mai 2020[30] En cours Virginie Valtier DVD Docteur en pharmacie, vice-présidente de la communauté de communes du Pays de Mortagne au Perche, conseillère et vice-présidente départementale depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

    En 2020, la commune comptait 3 758 habitants[Note 7], en diminution de 5,91 % par rapport à 2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Mortagne comptait 6 396 habitants, population jamais atteinte depuis.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    6 3965 7205 1485 2155 6925 0124 8474 9484 888
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    4 8874 8304 8364 6824 6434 5414 4354 2773 967
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    3 8003 7283 5093 3663 3343 5083 8023 7493 909
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    4 3224 8774 8514 5844 5134 2104 1564 0593 818
    2020 - - - - - - - -
    3 758--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    La foire au boudin se déroule le 3ème week-end de mars, depuis 1963[35]. Elle est l’occasion de promouvoir la spécialité culinaire locale : le boudin noir. Cette véritable institution offre la possibilité aux mortagnais, aux percherons ainsi qu’aux nombreux visiteurs de célébrer les richesses d’un terroir, une tradition et un savoir-faire. Le traditionnel concours international du meilleur boudin noir organisé par la Confrérie des Chevaliers du Goûte-Boudin représente le point d’orgue de la foire[36].

    La 56ème édition se déroule les 17, 18 et 19 mars 2023[37].

    Football

    Le club de l’Union Sportive Mortagnaise fait évoluer une équipe au niveau régional 3 pour la saison 2022-2023.

    Cyclisme

    La foire au boudin est l’occasion d’organiser depuis 1974, le Prix de la Foire au Boudin, une course cycliste où l’on retrouve de grands noms comme Marc Madiot ou Laurent Brochard au palmarès[38].

    Économie

    La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.

    La ville possède une antenne de la Chambre d'agriculture de Normandie.

    Tourisme

    Mortagne est une ville touristique, grâce à son patrimoine (hôtels particuliers, l'église Notre-Dame, le couvent Saint-François, la crypte Saint-André) et ses musées.

    20032004200520062007200820092010201120122013
    Nombre de visiteurs avec l'office de tourisme[39]-831787938406487705887711688-
    Nombre d'entrée au musée percheron[39]8439238258801061102310158648000[40]-
    Nombre d'entrée au musée Alain[41]531595590640633531565614510516-

    Enseignement

    Écoles

    Il existe deux écoles maternelles : une qui est publique (Chartrage [dans le quartier du même nom]), qui a fusionné avec Puyravau à la rentrée 2020 et une privée (Bignon, sur le site de Jeanne d'Arc).

    Les écoles primaires sont au nombre de deux : une pour le public, mais sur deux sites différents (l'école Aristide-Briand pour la plus ancienne, et l'école Beaupré), et une pour le privé (Bignon, sur le site de Jeanne d'Arc).

    Les écoles maternelles et primaires publiques sont gérées par la communauté de communes du Pays de Mortagne au Perche, sous la vice-présidence de Bernard Milcent. En échange, la communauté de communes participent financièrement au budget fonctionnement de l'établissement privé.

    Collèges

    Il existe deux collèges :

    • le collège public Émile-Chartier, du nom du philosophe Alain, qui se situe rue de la Poudrière. Le collège contient une SEGPA, et une ULIS. Il fait partie de l'académie de Normandie (fusion des académies de Caen et de Rouen) et est sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le collège propose plusieurs clubs, dont l'UNSS, un club musique et un club chant anglais. Il dispose également de l'ENT L'Éduc de Normandie depuis la rentrée de édité par la société Itslearning. Depuis la rentrée 2021, un nouvel ENT a été mis en place par Open Digital Education (les écoles primaires, les collèges des 3 départements de l'ex Basse-Normandie ainsi que tous les lycées de l'académie disposent maintenant de cet ENT). Les élèves de 3e passent le DNB mis en place par le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le CFG.
    • le collège privé Bignon, qui se situe rue de la Comédie.

    Lycées

    Il existe deux lycées à Mortagne-au-Perche :

    • Le lycée privé Bignon, qui est le plus ancien de la ville. Il se situe sur deux sites proches : rue de la comédie et le site Saint-Joseph. C'est un lycée d'enseignement général.
    • Le lycée public Jean-Monnet. À l'origine, il s'agissait d'un lycée d'enseignement professionnel. Puis, des cours d'enseignements techniques ont été intégrés au cursus, et pour finir, une filière d'enseignement général. C'est aujourd'hui un lycée polyvalent. L'internat a été entièrement rénové pour la rentrée 2011. Il fait partie de l'académie de Normandie (fusion des académies de Caen et de Rouen) et est sous tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans le lycée professionnel, il existe le Bac Pro Gestion - Administration et le CAP Vente. Du côté du technologique, il existe le Bac STMG, avec 2 spécialités : Mercatique (Marketing en anglais), et Gestion et finance. Le lycée général propose la discipline non linguistique (plusieurs matières avec de l'anglais) et les spécialités suivantes : arts plastiques - histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques - humanités, littérature et philosophie - langues, littératures et cultures étrangères et régionales - mathématiques - sciences physiques chimie, sciences de la vie et de la Terre - sciences économiques et sociales. À noter la présence du BTS Gestion de la PME, avec possibilité de le réaliser en alternance en 2e année, mais également d'une radio : Good Morning RNJ Monnet, qui émet sur la fréquence 90.1 FM et radionormandiejeunes.fr.

    Maisons familiales

    • La MFR de Mortagne-au-Perche est spécialisée dans les animaux, et particulièrement dans le canin (vente, toilettage, dressage, etc.). Elle est située rue des Quinze-Fusillés. Elle dispense en formation notamment une seconde Conseil-vente, animaux de compagnie et produits d'animalerie et une autre Productions animales, canins et félins[42].
    • Une autre MFR existe et est spécialisée dans les services à la personne, et dans le conseil de vente en produit alimentaires. Elle est située sur la rue Chartrage du même nom que l'école maternelle de Chartrage.

    Culture locale et patrimoine

    Gastronomie

    La spécialité mortagnaise par excellence est le boudin noir. Les charcutiers de Mortagne-au-Perche font la renommé de ce mets depuis l’Exposition Coloniale de Paris en 1931. La recette signature est le boudin noir aux pommes[43].

    La Foire au Boudin, créée en 1963 en même temps que la Confrérie des Chevaliers du Goûte-Boudin, célèbre cette spécialité tous les ans au mois de mars[37].

    Lieux et monuments

    • Présentation des immeubles remarquables devant l'ancienne prison.
      Présentation des immeubles remarquables devant l'ancienne prison.

    Porte Saint-Denis

    La porte Saint-Denis des XIIe, XIIIe, XVe et XVIIIe siècles est partiellement inscrite au titre des monuments historiques, pour ses façades et toitures ainsi que deux pièces du premier étage pour leurs décors, depuis 1975[44]. Dernier vestige du fort Toussaint, la façade nord, vers l'ancienne ville fortifiée, est modifiée au XVIIe siècle, par l'adjonction d'une galerie Renaissance sur les niveaux 1 et 2. Elle abrite aujourd'hui le musée Percheron, qui prend place dans l'aile nord-ouest des bâtiments du XVIIIe siècle, en retour d'équerre à la porte Saint-Denis.

    • Façade nord (intérieur de la 1re enceinte de la ville).
      Façade nord (intérieur de la 1re enceinte de la ville).
    • Façade sud (extérieur de la 1re enceinte de la ville).
      Façade sud (extérieur de la 1re enceinte de la ville).
    • Frises.
      Frises.
    • Pierre de l'axe de la porte
      Pierre de l'axe de la porte

    Maison des comtes du Perche

    Elle abrite aujourd'hui le musée du philosophe Alain, natif de Mortagne.

    Collégiale de Toussaint

    La collégiale de Toussaint, comprenant le lieu de culte, la crypte Saint-André et la maison du doyen de Toussaint, a été construite à l'emplacement de l'ancien fort de Toussaint, à l'intérieur de la première enceinte (dont il reste encore quelques vestiges, comme la porte Saint-Denis).

    Après sa destruction, lors de la Révolution française, le site devient le tribunal d'instance. Fermé en 2010, les bâtiments ont été concédés par le conseil général de l'Orne à la commune de Mortagne.

    L'église collégiale et royale de Toussaint

    Elle a été fondée, le [A 1], par Mathilde[45], comtesse du Perche, nièce du roi d'Angleterre[46], en mémoire de son époux décédé, Geoffroy, comte du Perche.

    La collégiale a été vendue le par le district au citoyen Érambert, propriétaire de l'Hôtel Crestien de Gallais. L'ancien lieu de culte fut revendu en 1793 à Vaudron (maçon) et Vaudoré (menuisier) pour servir de carrière de pierres. Le , un accident mortel surviendra lors de sa démolition[47].

    Crypte Saint-André

    La crypte Saint-André est le seul vestige de l'ancienne église collégiale et royale de Toussaint. Elle se compose de deux nefs de quatre travées, de style gothique. La crypte est dédiée à saint André, car tous les revenus de la foire de Saint-André (fêté le ) sont affectés à la construction du lieu[A 2]. Le , Marie D'Armagnac (duchesse d'Alençon et comtesse du Perche) décède à Mortagne[A 3]. Elle est inhumée en l'église de Toussaint, et très probablement dans la crypte Saint-André, cependant, il ne reste rien d'un quelconque tombeau depuis les destructions, qui ont lieu lors de la période révolutionnaire.

    • Ancien palais de justice construit en place de la collégiale.
      Ancien palais de justice construit en place de la collégiale.
    • La vue d'ensemble de la crypte.
      La vue d'ensemble de la crypte.
    • Escalier dans la crypte.
      Escalier dans la crypte.
    • Clé de voûte.
      Clé de voûte.
    • Clé de voûte figurée.
      Clé de voûte figurée.
    • Piscine liturgique.
      Piscine liturgique.

    Maison dite du Doyen Toussaint

    Construction symbole de la puissance et de la richesse de la collégiale de Toussaint, du quatrième quart du XVe siècle, partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis 1975[48]. Le dernier Doyen de Toussaint est l'abbé de Bonvoust[A 4], cadet d'une famille de noblesse authentique.

    • La vue sud-est, avec la tourelle d'escalier en vis.
      La vue sud-est, avec la tourelle d'escalier en vis.
    • La vue nord-est, sur la grande tour d'angle, 1re enceinte de la ville.
      La vue nord-est, sur la grande tour d'angle, 1re enceinte de la ville.
    • Tour d'enceinte.
      Tour d'enceinte.

    Maison natale du philosophe Alain

    Située au 3 rue de la Comédie, cette ancienne maison particulière a été la maison natale du philosophe Émile Chartier dit Alain (1868-1951)[49].

    Construite en 1850, elle est partiellement inscrite au titre des monuments historiques depuis 1995[50] pour ses façades et toitures. Elle est aujourd'hui rattachée à l'ensemble scolaire Bignon où elle abrite une partie du collège.

    Hôtel Crestien de Galais

    Il est transformé en mairie avec son grand jardin à la française et son panorama appelé maintenant jardin de la mairie.

    • L'hôtel Crestien de Galais devenu mairie
      L'hôtel Crestien de Galais devenu mairie
    • Panneau dans la cour de la mairie
      Panneau dans la cour de la mairie

    Jardin public

    Jardin public avec la statue équestre d'Emmanuel Frémiet, le buste de Jules-Clément Chaplain, ses tours des fortifications du XIVe siècle.

    • La Métamorphose de Neptune le jardin et la mairie
      La Métamorphose de Neptune le jardin et la mairie
    • La Métamorphose de Neptune d'Emmanuel Frémiet.
      La Métamorphose de Neptune d'Emmanuel Frémiet.
    • La Métamorphose de Neptune : Cupidon et Xéres
      La Métamorphose de Neptune : Cupidon et Xéres
    • Buste de Jules-Clément Chaplain.
      Buste de Jules-Clément Chaplain.
    • Le jardin public.
      Le jardin public.
    • contre-jour sur le panorama.
      contre-jour sur le panorama.

    Halle aux grains

    La construction débute en 1822 et se termine en 1824. La halle aux grains est un bâtiment à un étage. Au rez-de-chaussée, se trouvait la halle aux grains proprement dite, l’étage étant la halle aux toiles.

    Ce bâtiment abritait l’office du tourisme (déplacé dans un local attenant), mais abrite encore une salle d’exposition et le cinéma. En 2012 et 2013, le rez-de-chaussée est entièrement réaménagé pour accueillir la médiathèque. Cette dernière, contenant deux niveaux, est inaugurée le lundi , en présence de Jean-Claude Lenoir (sénateur-maire de Mortagne-au-Perche), Véronique Louwagie (député), Alain Lambert (président du conseil général de l'Orne), Jean-Christophe Moraud (préfet de l'Orne), Claude Martin (sous-préfet de l'arrondissement de Mortagne), Pascal Couchy (vice-présidente du conseil régional de Basse-Normandie)[51].

    Maison à la Tourelle

    La maison à tourelle, du XVIe siècle, fut jadis une auberge. La tourelle d'angle en encorbellement, coiffée d'un toit en poivrière, présente un cadran solaire cordiforme. Après la Guerre de Cent ans, Mortagne retrouve sa prospérité et s'enrichit. C'est à cette époque, et au siècle suivant, que furent rebâties de nombreuses maisons à tourelles et hauts pignons.

    Église Notre-Dame

    Église Notre-Dame du XVIe siècle, de style gothique flamboyant.

    En 1491, René, duc d'Alençon, permit de démolir son château pour la rétablir et l'augmenter. On commença de bâtir en 1494, mais la tour ne fut commencée qu'en 1535. Les troubles qui survinrent en France ne permirent pas de l'achever entièrement[21].

    • Le portail ouest et le clocher-tour.
      Le portail ouest et le clocher-tour.
    • La façade et le portail nord.
      La façade et le portail nord.
    • La voûte de la nef.
      La voûte de la nef.

    Église Saint-Germain de Loisé

    L'église de Loisé appartient à l'une des paroisses les plus grandes et les plus anciennes de Mortagne. Jusqu'à la Révolution française, cette paroisse est considérée mi-rurale mi-urbaine. Toutefois, au XVIIe siècle, les habitants de Mortagne firent construire une succursale dans leur quartier : l'église Sainte-Croix.

    • Le portail et le clocher de l'église Saint-Germain de Loisé.
      Le portail et le clocher de l'église Saint-Germain de Loisé.
    • Vue depuis le nord-est.
      Vue depuis le nord-est.

    Aujourd'hui, chaque année, une fête a lieu le dimanche de la Saint-Germain.

    Hôtel du Marquis de Longueil

    Cette maison est construite après la guerre de Cent ans et est appelée hôtel du Marquis de Longueil. Un grand portail s’ouvre sur un ensemble de bâtiments anciens. Dans la cour haute, se trouvent deux corps de logis des XVe siècle et XVIIe siècle avec tourelle à huit pans. La cour basse a conservé, avec l’encadrement de ses fenêtres, tout son cachet d’art pré-renaissance. Le petit salon Louis XVI a conservé une corniche avec médaillons et guirlandes de fleurs, les boiseries ont quant à elles disparu.

    Les bâtiments situés rue du Général Leclerc, avec la tourelle hexagonale, remontent au XVe siècle. Le bâtiment perpendiculaire à la rue de la Comédie est construit vers la fin du XVIIe siècle. Ces bâtiments étaient autrefois les écuries, les remises et le logement des palefreniers.

    La façade et les toitures sur cour ainsi que le portail d'entrée donnant sur la cour basse sont inscrites aux monuments historiques par arrêté du .

    Le , l’Abbé Bignon, curé de Mortagne, ouvre un cours élémentaire dans les locaux laissés libres par les Â« Dames blanches » dans l’ancien Hôtel du Marquis de Longueil. D’abord seulement externat, un internat s’ouvre en 1908 et se développe rapidement[49].

    Cet ancien hôtel abrite aujourd'hui le collège de l'ensemble scolaire Bignon, issu de la fusion entre l'école pour garçons Bignon et l'école pour filles Saint-Joseph dans les années 1960.

    Hôtel Bonnet de Beslou

    Il accueille la sous-préfecture de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche.

    Hôtel Hocquart de Montfermeil

    Dit Hôtel des Tailles

    • Cadran solaire
      Cadran solaire
    • Plaque à la porte.
      Plaque à la porte.

    Ancienne prison

    Elle est transformée depuis en maison pour tous.

    • Panneau de l'ancienne prison.
      Panneau de l'ancienne prison.
    • ancienne prison
      ancienne prison

    Hôpital Marguerite de Lorraine

    L'origine de l'hôpital de Mortagne remonte au xve siècle. La construction fut entreprise par un comte du Perche et était situé à la place de l'ancienne préfecture (aujourd'hui rue Aristide Briand), devenue une école publique aujourd'hui. À l'époque, il s'appelait l'hôpital Saint-Nicolas.

    C'est en ce lieu que Marguerite de Lorraine prodigua ses premiers soins aux malades de la population de Mortagne-au-Perche, assistée dans sa tâche par de jeunes mortagnaises.

    En avril 1499, à la faveur d'un nombre de malades grandissant, Marguerite de Lorraine fait appel à des religieuses du Tiers Ordre de Saint-François pour l'aider dans ses tâches de soins au sein de l'hôpital. Originaires de Picardie, les religieuses vont dès lors consacrer leur temps au service de l'hôpital.

    Au début du xvie siècle, les religieuses demandent à Marguerite de Lorraine de faire construire en couvent à Mortagne. Marguerite de Lorraine chargea alors son homme d'affaires Jean Goëvrot de trouver un terrain. Celui-ci acheta un terrain à l'entrée de Mortagne, situé en bas de la ville, près de l'ancienne porte de Paris. Ce champ s'appelait « La Saingle » : les seigneurs justiciers du Perche s'en servaient pour dresser leur potence et y exécuter les criminels. Une fois le terrain trouvé, Marguerite remit la propriété à Mme de Montboisier pour mener le chantier à terme.

    C'est ainsi que l'hôpital rejoint son emplacement actuel, rue de Longny.

    Parties de l'hôpital Saint-Nicolas en 1506, les religieuses furent remplacées par de vertueuses mortagnaises dont les premières furent choisies par Marguerite de Lorraine elle-même. Elles furent ensuite remplacées en 1666 par les Augustines, puis la Révolution les en chassa en 1793. Rappelées le , ces dernières quittèrent la rue Aristide Briand pour s'établir dans le couvent Saint-François[52].

    Cloître de l’ancien couvent Saint-François-et-Sainte-Claire

    L'ancien couvent Saint-François-et-Sainte-Claire est situé dans l'enceinte du centre hospitalier Marguerite-de-Lorraine[53] à Mortagne-au-Perche.

    Construit en 1515, le couvent dit « des Clarisses » constitue la partie ancienne de l'hôpital actuel. La chapelle et le cloître des Clarisses n'ont pas été épargnés par les vandales de la révolution et ce n'est que grâce à la générosité des âmes pieuses de la région qu'on parvint à les restaurer et à les embellir entre 1800 et 1802[52].

    • Vue extérieure du couvent Saint-François.
      Vue extérieure du couvent Saint-François.
    • Cloître du couvent Saint-François (du côté de la chapelle).
      Cloître du couvent Saint-François (du côté de la chapelle).

    La chapelle de l’ancien couvent Saint-François-et-Sainte-Claire

    • La chapelle de l’ancien couvent.
      La chapelle de l’ancien couvent.

    Hôtel Fouteau-Dutertre

    L'hôtel, du XVIIIe siècle, est classé au titre des monuments historiques depuis 1975[54].

    Situé au 22 rue Sainte-Croix, l'hôtel dit « de l’Hermitte du Landais » appartenait à une riche famille de Mortagne, de noblesse de robe (avocats), les Foutel (ou Foustel) dont la branche minime s'appelait Fouteau (Fousteau), seigneurs du Tertre et de la Mondrouzière. Cette famille, issue du gouverneur de Mortagne, Jean Foustel, mort à Mortagne en 1497, possédait en outre une chapelle familiale (Saint-Clair) dans l'église Saint-Jean et Saint-Malo, détruite en partie à la Révolution et non reconstruite. Dans cette chapelle, Denis Foustel, médecin du duc d'Alençon, aurait fait placer ses armoiries en 1512.

    Cet hôtel est en cours de rénovation depuis 2011.

    L’hippodrome

    L'hippodrome, labellisé « Patrimoine du XXe siècle », est partiellement inscrit au titre des monuments historiques pour les élévations et les toitures des trois tribunes depuis 1996[55].

    • Le fronton d'une des tribunes.
      Le fronton d'une des tribunes.

    La léproserie de Chartrage

    En 1090, la ville de Mortagne et les environs étant infectés de la lèpre. Rotrou II qui y avait alors sa résidence fit bâtir une léproserie au lieu appelé Châtrage. II y établit un prieur et quatre religieux de l'ordre de Saint-Augustin pour avoir pris soin des lépreux[21].

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Mortagne-au-Perche est jumelée avec plusieurs villes, dont :

    Voir aussi

    Sources et bibliographie

    Ouvrages régionaux

    • Léon de La Sicotière, « Notice sur l’arrondissement de Mortagne », Annuaire des cinq départements de la Normandie, Caen,‎ , p. 253-281 (lire en ligne). — Tiré à part : Caen, A. Le Roy, 1837.
    • Miniac (Jean-François), Les nouvelles affaires criminelles de l'Orne, de Borée, Paris, 2009.
    • Siguret (Philippe), Histoire du Perche, Éditions des Amis du Perche, Ceton, 2000, 606 pages.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Sources

    Source A : Philippe Siguret, Histoire du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Trésor du Perche", Ceton, 2000, 606 pages.

    1. p. 161.
    2. p. 162.
    3. p. 258.
    4. p. 379.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Fiche du Poste 61293003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Mortagne-au-Perche », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mortagne-au-Perche », sur insee.fr (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 636.
    20. Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France (1921), Ayer Publishing, , p. 135-136.
    21. Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France sur Google Livres.
    22. « NORMANDY - ALENÇON, EVREUX, MEULAN, PERCHE », sur fmg.ac (consulté le )
    23. Grégoire-Jacques Lange, Éphémérides normandes, ou, Recueil chronologique, historique et monumental sur la Normandie, t. 2, Caen, Bonneserre, Mancel, Trébutien et Manoury (lire en ligne), p. 26.
    24. « L'histoire - Perche Canada », sur https://perche-canada.net/ (consulté le )
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    26. Michel Ganivet, 1944, la Libération du Perche, , p. 101-112
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    29. « Mortagne-au-Perche (61400) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
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    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    40. site fermé en 2012 pour restructuration.
    41. Bilan de l'observatoire économique de l'Orne, publié par le comité départemental du tourisme de l'Orne, consulté le 15 juillet 2013.
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    43. « Le boudin noir de Mortagne au Perche - Office de tourisme du Pays de Mortagne-au-Perche », sur https://tourisme-mortagne-au-perche.fr/ (consulté le )
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    45. Également appelée Mahaut de Bavière, fille du duc de Saxe Henri le Lion et de Mathilde d'Angleterre. Nièce de Richard Cœur de Lion et de Jean sans Terre.
    46. Vigile (Jean), L'Église collégiale et royale de Toussaint à Mortagne, dans les Cahiers percherons, bulletin trimestriel des Amis du Perche, no hors-série, 1979-4, p.16.
    47. Morand (Fabrice) et Suzanne (Jean-François), "Accident mortel lors de la démolition de l'église collégiale et royale de Toussaint à Mortagne-au-Perche, le 1er juin 1793", dans les Cahiers percherons, bulletin trimestriel des Amis du Perche, no 187, 2011-3, pp.81-86.
    48. « Maison dite du doyen Toussaint », notice no PA00110866, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. « Un peu d'histoire », sur Ensemble Scolaire Bignon (consulté le )
    50. « Maison natale du philosophe Alain », notice no PA00135524, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. Thomas Négrier, "La médiathèque livre enfin ses secrets", mis en ligne sur www.le-perche.fr, le 22 octobre 2013, consulté le 23 octobre 2013.
    52. Hôpital Marguerite de Lorraine, « Site web officiel de l'hôpital Marguertie de Lorraine »
    53. f.legeai, « Historique », sur www.mortagne-ch.fr (consulté le ).
    54. « Hôtel », notice no PA00110865, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    55. « Hippodrome », notice no PA61000002, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. Luc Moriceau, Mortagne relance le jumelage avec Boucherville, Le Perche, article du 22 septembre 2010, consulté le 10 août 2012.
    57. Blog de Perche-Canada

    Liens externes

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