Saint-Langis-lès-Mortagne
Saint-Langis-lès-Mortagne est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 878 habitants[Note 1].
Saint-Langis-lès-Mortagne | |
Église Saint-Langis. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mortagne au Perche |
Maire Mandat |
Bernard Surcin 2020-2026 |
Code postal | 61400 |
Code commune | 61414 |
Démographie | |
Gentilé | Langissois |
Population municipale |
878 hab. (2020 ) |
Densité | 70 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 30′ 46″ nord, 0° 32′ 17″ est |
Altitude | Min. 154 m Max. 276 m |
Superficie | 12,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Mortagne-au-Perche (banlieue) |
Aire d'attraction | Mortagne-au-Perche (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mortagne-au-Perche |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune se situe dans la région naturelle du Perche.
Urbanisme
Typologie
Saint-Langis-lès-Mortagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mortagne-au-Perche, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 4 729 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mortagne-au-Perche dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), prairies (37,2 %), zones urbanisées (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), forêts (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
Le nom du lieu est attesté sous la forme monasteriolum… ordinante sancto Lonegiselo au IXe siècle et S. Langisum vers 1065[13].
La paroisse serait dédiée à Launogisil, abbé dans le Maine au VIIe siècle[13]. Elle est située immédiatement à l'ouest de celle de Mortagne, d'où la préposition lès (« prés »).
Le gentilé est Langissois.
Histoire
En 1819, Saint-Langis-lès-Mortagne (656 habitants en 1806[14]) absorbe Theval (199 habitants[15], aujourd'hui lieu-dit Théval), au nord de son territoire.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[20].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2020, la commune comptait 878 habitants[Note 4], en diminution de 3,3 % par rapport à 2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Saint-Langis-lès-Mortagne a compté jusqu'à 915 habitants en 1975.
Lieux et monuments
- Église Saint-Langis du XVIIe siècle.
- Château de Prulay (XVIIIe siècle) et sa chapelle Saint-Étienne, inscrits aux Monuments historiques depuis le [24]. Le parc (1807) fut dessiné par Louis-Martin Berthault. C'est Pierre-Isaac Poissonnier, professeur de médecine du Collège Royal, conseiller d'État et médecin de Louis XV, qui fit construire le château.
- La propriété fut achetée en 1814 à sa belle-fille Henriette Gabrielle Filhastre Duriez, baronne de Prulay, par André François Emmanuel Aubin de Blanpré[25] (1771-1849) ancien membre de la garde constitutionnelle du Roi revenu s'établir en France après la Révolution française. Le château de Prulay passa au fils de ce dernier, Pierre Marie Aubin de Blanpré (1806-1852), ancien saint-cyrien, officier de cavalerie au régiment de cuirassiers de Berry, maire de Saint-Langis-lès-Mortagne et conseiller général de l'Orne, marié à Caroline Stéphanie de Préval, fille du vicomte Claude Antoine Hippolyte de Préval, et d'Anne Marie Caroline Turgot, petite-nièce de Anne Robert Jacques Turgot, ministre de Louis XVI. Le château fut vendu par les Aubin de Blanpré en 1849 à Aimé de la Rivière (1804-1885), également ancien saint-cyrien, officier du sixième Chasseurs. Son fils Paul Clair de la Rivière (1849-1923) hérita du château à la mort de son père. Ses deux enfants Marie Charles Henri de la Rivière (1877-1949), ancien maire de Sées et Cécile de la Rivière (1882-1954) naquirent au château qui devint la propriété de la famille de l'époux de cette dernière en 1905.
Héraldique
Blason | Tranché : au 1er d'azur aux lettres capitales S et L entrelacées d'or, au 2 d'argent à deux léopards de sinople, lampassés de gueules rangés en bande. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mortagne-au-Perche », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mortagne-au-Perche », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Theval », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Le maire sortant, Fernand Vallet, s'entoure d'une équipe rajeunie », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Quand le père, maire sortant, passe son écharpe à son fils », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Saint-Langis-lès-Mortagne. Décès du maire, Jean-Yves Vallet », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Saint-Langis-lès-Mortagne. Bernard Surcin élu maire vendredi soir », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales. Élu maire de Saint-Langis-lès-Mortagne le 17 janvier, Bernard Surcin est réélu », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Domaine de Prulay à Saint-Langis-lès-Mortagne », notice no PA61000011, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, page 30 Aubin de Blanpré. Famille issue d'Étienne Aubin qui vivait au milieu du XVIIe siècle. Certains de ses descendants s'établirent sur l'île de la Martinique. Aubin de Blanpré (famille).