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Perche (région naturelle)

Le Perche est une rĂ©gion naturelle française possĂ©dant une forte identitĂ© paysanne et culturelle qui dĂ©signait au VIe siĂšcle une zone forestiĂšre connue sous le nom de Silva Pertica, d’un hĂ©ritage probablement celte antĂ©rieur. Ce territoire de transition entre Massif armoricain et Bassin parisien s'Ă©tend des portes d'Alençon et de la riviĂšre de Sarthe qui l'en sĂ©pare ainsi des monts d'Amain Ă  l'est de SĂ©es, jusqu'Ă  celles de ChĂąteaudun et de VendĂŽme par le Loir, lĂ  oĂč dĂ©bute la rĂ©gion naturelle de la Beauce.

Perche
Image illustrative de l’article Perche (rĂ©gion naturelle)
Paysage du Perche autour du manoir de Courboyer

Pays France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
Normandie
Pays de la Loire
DĂ©partements Eure-et-Loir
Orne
Sarthe
Loir-et-Cher

Eure

Villes principales Nogent-le-Rotrou, La FertĂ©-Bernard, Mondoubleau, BellĂȘme, Mortagne-au-Perche, Saint-Calais Verneuil-sur-Avre
CoordonnĂ©es 48° 06â€Č 13″ nord, 0° 47â€Č 24″ est
GĂ©ologie silex, argile, craie, grison, marne, grĂšs roussard
Relief Collines, plateaux, vallées ; point culminant : Tourouvre au Perche (311 m)
Production céréales, élevage, cidre, poiré, vigne
RĂ©gions naturelles
voisines
Beauce
Pays manceau
Pays d'Ouche
Saosnois
Campagne d'Alençon
Maine angevin
GĂątine tourangelle
Thymerais
Régions et espaces connexes Perche-Gouët
Pays du Perche Sarthois
PETR du Perche d’Eure-et-Loir
PETR du Pays du Perche ornais
Canton du Perche
Parc naturel régional du Perche
Perche (province)

Image illustrative de l’article Perche (rĂ©gion naturelle)
Le Perche en France métropolitaine // sauf Sarthe (en rose)
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Perche

D’une grande diversitĂ© paysagĂšre, elle est composĂ©e de vallons, de plateaux, de collines, de crĂȘtes et de vallĂ©es, la rĂ©gion est Ă©galement un important chĂąteau d'eau naturel, qui alimente les bassins versants de la Loire, de la Seine ou des fleuves cĂŽtiers normands.

On distingue le Perche-GouĂ«t au centre, le Perche VendĂŽmois sur sa partie mĂ©ridionale (au Sud), le Perche Sarthois Ă  l'Ouest, le Perche Dunois Ă  l'Est et le Haut Perche dans le Nord. Ces dĂ©nominations sont soit prĂ©-, soit post-RĂ©volution Française, selon les dĂ©coupages effectuĂ©s par les responsables politiques des diffĂ©rentes Ă©poques ; malgrĂ© cela, elles forment une mĂȘme unitĂ© territoriale naturelle.

Cette entitĂ© gĂ©ographique ne doit pas ĂȘtre confondue avec l'ensemble formĂ© par les circonscriptions ecclĂ©siastiques des diocĂšses de SĂ©ez, Chartres, Évreux et Le Mans qui l'ont dĂ©membrĂ©e. Elle ne doit pas l'ĂȘtre non plus avec les divisions politiques Ă©tablies par la suite sur son territoire Ă  l'instar du ComtĂ© du Perche qui regroupait le Corbonnais, le Bellesmois et la rĂ©gion de Nogent-le-Rotrou, du Perche GouĂ«t qui regroupait cinq baronnies, entre La Loupe et Thiron-Gardais, du Thymerais ou Terres dĂ©membrĂ©es et de ses puissants seigneurs, du ComtĂ© puis DuchĂ© de VendĂŽme (Perche VendĂŽmois), du ComtĂ© du Maine (Perche Sarthois) et du DuchĂ© de Normandie qui ont modelĂ© son histoire, ni plus rĂ©cemment Ă  l'Ă©mergence d'entitĂ©s administratives nĂ©es de la dĂ©centralisation.

Bien que l'intercommunalité et la création de pays lui aient redonné une visibilité en partie, que n'avait pu lui donner la Révolution française, notamment lors de la création des départements, avec la création du Grand Perche par l'association des anciens pays du Perche d'Eure-et-Loir et du Perche ornais, du Canton du Perche en Loir et Cher et celle du Pays du Perche Sarthois, la région n'en demeure pas moins écartelée entre trois régions (le Centre-Val de Loire, la Normandie et les Pays de la Loire) et quatre départements (Eure-et-Loir, Orne, Sarthe, Loir-et-Cher)[1] - [2].

GĂ©ographie

Géographie de la région naturelle du Perche.

Pays de plateaux (plaines), de vallĂ©es et de collines, le Perche trouve comme limite la Petite Beauce par la riviĂšre du Loir au sud et Ă  l'est, la Grande Beauce sur sa partie nord-est, le Pays manceau Ă  l'ouest, la Campagne d'Alençon au nord-ouest et le Pays d'Ouche au nord.

L'ancienne forĂȘt qui la constituait se discerne encore aujourd'hui. DiffĂ©rentes portions de celle-ci subsistent avec la forĂȘt de Perseigne, situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest de ce territoire, la foret de Vibraye Ă  l'Ouest, la forĂȘt du Perche plus Ă  l'est, dans celles de BellĂȘme et de Montmirail et dans une infinitĂ© de bois assez rapprochĂ©s les uns des autres pour en tracer encore les linĂ©aments jusqu'aux forĂȘts de FrĂ©teval, de Bellande et de VendĂŽme au sud, sans oublier au nord-est les massifs de Senonches, de ChĂąteauneuf-en-Thymerais ou de MontecĂŽt.

La région est également un important chùteau d'eau qui alimente les bassins versants de la Seine et de la Loire et qui donne naissance à nombre de riviÚres dont l'Eure, l'Huisne et la Sarthe ainsi qu'a des fleuves cÎtiers qui vont se jeter dans la Manche aprÚs avoir traversé la Normandie.

GĂ©ologie et sols

Sables du Perche

Les carriÚres d'ocres du Perche actuellement en exploitation sont localisées sur le village de Sargé-sur-Braye (Loir et Cher).

Ce sable est connu sous les noms de « sable du Perche », « sable d'or », « sable rouge » ou « sable à lapin ». Ses ocres ont eu de nombreuses utilisations. Ils ont servi entre autres à réaliser les décors intérieurs de la cathédrale de Chartres en plus de donner ses teintes aux enduits des habitats du Perche, proches en coloris des sables du Roussillon.

Unités paysagÚres

La région naturelle du Perche se caractérise par des paysages de plateaux, de vallées et de collines aux unités paysagÚres qui s'alternent d'une vallée ou d'un plateau à l'autre et soumis aux influences des unités et régions voisines.

Les unités paysagÚres de la région naturelle du Perche (classées du sud-ouest au nord-est)
Nom RepÚres géographiques Caractéristiques
La forĂȘt de BercĂ© et ses vallons vers le Loir Le Grand-LucĂ©
  • Plateau cultivĂ© ouvert, fortement incisĂ© par de grands et petits vallons aux ambiances plus fermĂ©es (coteaux boisĂ©es, fond bocagers) ;
  • Le croissant boisĂ© de la forĂȘt de BercĂ© induit une lisiĂšre forestiĂšre continue et des effets d'Ă©paulement ;
  • L'influence du Loir qui se traduit dans la dominance du tuffeau dans le bĂąti, dans l'arboriculture fruitiĂšre, et par les longues panoramiques sur la vallĂ©e du Loir[3].
La campagne ouverte de Saint-Calais Saint-Calais
  • Plateau agricole de grandes cultures aux ondulations amples et douces liĂ©es Ă  des vallĂ©es espacĂ©es, aux versants bocagers ;
  • Dominance de la brique dans le bĂąti ;
  • Saint-Calais caractĂ©risĂ© par ses paysages urbains intimement liĂ©s Ă  l'Anille[3].
La vallée de la Braye Sargé-sur-Braye, Savigny-sur-Braye, Bessé-sur-Braye
  • Une large vallĂ©e appuyĂ©e de souples coteaux ;
  • Un fond de vallĂ©e occupĂ© par l'agriculture et ponctuellement par l'industrie ;
  • Des sommets de pente pĂąturĂ©s offrant des paysages globalement prĂ©servĂ©s ;
  • Une urbanisation accrochĂ©e aux rebords de la vallĂ©e ;
  • Une architecture trĂšs caractĂ©ristique du Perche ;
  • De discrĂštes routes-paysage[4] - [5].
Le Perche méridional La Ville-aux-Clercs, Danzé, Azé, Fontaine-les-Coteaux
  • Un territoire de transition entre Perche et Loir ;
  • Un plateau orientĂ© vers le Loir par de profonds vallons ;
  • Des forĂȘts (FrĂ©teval et VendĂŽme) qui occupent de vastes surfaces ;
  • Un paysage agricole Ă  deux visages entre bocage et plateaux ouverts ;
  • Des villages rassemblĂ©s prĂšs des cours d'eau ;
  • Des extensions bĂąties soumises Ă  l'influence de VendĂŽme ;
  • Des routes en moindre dialogue avec le paysage[6] - [5].
Les vallons boisĂ©s du DuĂ© et du Narais Bouloire, ParignĂ©-l'ÉvĂȘque, ThorignĂ©-sur-DuĂ©
  • Un relief mouvementĂ© du fait des incisions profondes des vallons du DuĂ©, du Narais et de leurs nombreux affluents ;
  • Des buttes boisĂ©es mais aussi des vallons boisĂ©s qui renforcent les phĂ©nomĂšnes d'alternance entre paysages ouverts et fermĂ©s ;
  • Des bourgs de vallĂ©e qui prĂ©sentent pour certains une structure historique de village rue ;
  • Un paysage de grandes cultures, un peu de maraĂźchage Ă  l'ouest et aussi le dĂ©veloppement de bĂątiments avicoles en frange est[7].
Les buttes boisées de Bonnétable Bonnétable, Sillé-le-Philippe, Tuffé Val de la Chéronne
  • Paysage de vallĂ©es marquĂ©es donnant une impression de collines boisĂ©es, vue souvent courtes depuis les points bas (horizons proches entre haies bocagĂšres, boisements de vallons et buttes boisĂ©es) ;
  • RĂ©seau bocager marquĂ© dans les fonds de vallons et sur les coteaux souvent refermĂ©s par des ensembles boisĂ©s ;
  • Ambiance paysagĂšre spĂ©cifique des vallĂ©es : Ă©chelle plus intime, cadre mettant en scĂšne le patrimoine bĂąti et naturel, propice au toursime et aux loisirs de proximitĂ© ;
  • Patrimoine bĂąti de bourgs et de chĂąteaux, associĂ©s ou non Ă  des bourgs ou villages[8].
La vallée de l'Huisne Montfort-le-Gesnois, Connerré, La Ferté-Bernard, Val-au-Perche, Nogent-le-Rotrou, Rémalard en Perche
  • Large vallĂ©e cultivĂ©e support de grandes infrastructures soulignant la vallĂ©e (voies ferrĂ©es, autoroute, carriĂšres d'exploitation, industries SEVESO
) oĂč la riviĂšre se fait mystĂ©rieuse et ne se dĂ©voile que rarement mais toujours avec beaucoup de charme ;
  • Partie sud-ouest, bien dessinĂ©e par des coteaux boisĂ©s, affectĂ©e par le dĂ©veloppement des activitĂ©s et de l'habitat (influence mancelle jusqu'Ă  ConnerrĂ©) ;
  • Partie nord-est aux coteaux plus doux voire Ă  peine perceptibles, ligne de crĂȘte boisĂ©e, vallĂ©es sinueuses secondaires induisant des jeux de covisibilitĂ©s avec les paysages voisins ;
  • Importance de l'articulation urbaine de La FertĂ©-Bernard et Nogent-le-Rotrou[9] - [10].
Le Perche de la Haute Braye Vibraye, Saint-Ulphace, Lamnay
  • Paysage ouvert de grandes cultures ponctuĂ© de buttes boisĂ©es ;
  • Habitat traditionnellement diffus aux volumes sobres mais imposants, de qualitĂ©, identitaire d'un paysage de bocage dont la maille s'Ă©largit ;
  • Paysage d'alternance entre vallons trĂšs intimes au paysages fermĂ© et effets belvĂ©dĂšres ouvrant de larges vues ;
  • Bourgs promontoires qui dominent s'ouvrant sur le Perche GouĂ«t (Montmirail, GrĂ©ez-sur-Roc) et la VallĂ©e de l'Huisne (Lamnay) ;
  • Bourgs de vallons qui s'Ă©tagent sur les coteaux comme Vibraye, Saint-Ulphace[9]

Le coeur méridional du Perche Le Gault-du-Perche, Mondoubleau, Montmirail, Brou, Authon-du-Perche, Thiron-Gardais,Epuisay jusqu'à Illiers-Combray
  • Un relief souple de collines façonnĂ©es par les cours d'eau ;
  • Un paysage agricole sĂ©quencĂ© par les haies bocagĂšres ;
  • Un paysage bĂąti constituĂ© de fermes agricoles dispersĂ©es et de petits villages groupĂ©s ;
  • Une architecture de qualitĂ© marquĂ©e par la nature des sols (argile, "sables d'or"/CĂ©nomaniens, pierres de silex, roussard et grison)[11] - [5].
Les entonnoirs du Perche Saint-Cosme-en-Vairais, Saint-Aubin-des-Coudrais, Saint-Germain-de-la-Coudre, Igé
  • Plateau ouvert de grandes cultures s'inscrivant en appui sur les franges boisĂ©es de BonnĂ©table au sud et de BellĂȘme au nord, ponctuĂ©e de lignes bocagĂšres rĂ©siduelles ;
  • Habitat traditionnel diffus confortĂ© par des bĂątiments d'exploitation imposants ;
  • Plateau fortement entaillĂ© par des vallĂ©es franches, densĂ©ment vĂ©gĂ©talisĂ©es, des affluents de l'Huisne au sud et de l'Orne Saosnoise au nord ;
  • VallĂ©e de la MĂȘme, au fond plat offrant un dĂ©gagement visuel de coteau Ă  coteau et des permĂ©abilitĂ©s au coeur de la vallĂ©e ;
  • Bourgs discrets de plateau ou de vallons au patrimoine bĂąti de qualitĂ©[10] - [9] - [12].
Vallées bocagÚres et plaines ouvertes Mortagne-au-Perche, PervenchÚres, Perche-en-Nocé
  • Les vallĂ©es de la source de l’Huisne qui serpente entre les bocages et collines et ses ruisseaux affluents aux vallĂ©es qui forment des U ouverts aux pentes douces ;
  • Les doux vallonnements constituĂ© de collines qui semblent comme emmĂȘlĂ©es, aux altitudes plutĂŽt basses, rĂ©sultats de l’érosion d’anciens plateaux ;
  • Au-dessus de ces basses collines, les fragments des plateaux se dĂ©gagent et tĂ©moignent des anciens plateaux. Plusieurs crĂȘtes hautes et couvertes de boisements dominent les petites collines et vallĂ©es ;
  • Les cultures cĂ©rĂ©aliĂšres sur les pentes : silos et hangars de grande taille dĂ©passent des hauteurs des collines les plus basses.
  • Une urbanisation sur les coteaux ;
  • La butte de Mortagne-au-Perche qui sĂ©pare les vallĂ©es de deux ruisseaux : la Chippe et le Nuisement ;
  • Des axes routiers rectilignes en moindre dialogue avec le paysage[10] - [13].
La ForĂȘt de BellĂȘme BellĂȘme
  • La haute forĂȘt de BellĂȘme, amĂ©nagĂ©e et arpentĂ©e ;
  • Les contreforts mamelonnĂ©s oĂč alternent pĂątures et labours ;
  • Les monts boisĂ©s formĂ©s par les buttes tĂ©moins caractĂ©ristiques : la butte de BellĂȘme est la principale, mais elle est accompagnĂ©e de buttes secondaires telles que les buttes de Dambrai et de Sublaigne. Depuis les crĂȘtes, les vues sont ouvertes et dĂ©gagĂ©es, tandis que les creux des petits vallons sont plus fermĂ©s ;
  • Les vergers relictuels reliquats d’une Ă©poque plus cidricole et les prairies bocagĂšres ;
  • Les villages et villes sur butte tĂ©moin oĂč sur les contreforts une urbanisation particuliĂšre s’est installĂ©e, accrochant des villages pittoresques sur les pentes des buttes, notamment cĂŽtĂ© sud, afin de profiter de l’exposition naturelle : BelforĂȘt-en-Perche, BellĂȘme ou encore la partie nord de Perche-en-NocĂ© ;
  • Une structure au croisement de routes rectilignes[10] - [14].
Le Perche septentrional : marches boisées et vallées encaissées herbagÚres La Loupe, Longny-Les-Villages, Tourouvre au Perche
  • Les buttes tĂ©moins semblables au haut-plateau en termes de dĂ©nivelĂ©s sont l’indice de l’existence d’une pĂ©nĂ©plaine au niveau de la ligne de partage des eaux entre le Bassin de Paris et l’Ouest. Ces buttes se distinguent parfois Ă  peine dans le paysage, car parfois couvertes de boisements, et souvent bordĂ©es de ruisseaux qui creusent Ă  leurs pieds des paysages vallonnĂ©s ;
  • Les vallĂ©es encaissĂ©es semi-boisĂ©es ;
  • Les coteaux aux formes arrondies et boisĂ©es ;
  • Les plateaux cultivĂ©s ouverts : Ă  l'ouest fourragĂšres et prairies aux haies bocagĂšres, Ă  l'est cĂ©rĂ©aliĂšres et olĂ©agineux aux parcelles plus vastes et gĂ©omĂ©triques ;
  • Les forĂȘts mixtes : ForĂȘt de Longny, de RĂ©no-Valdieu et les bois de Saint-Laurent et de VorĂ© alternant chĂȘnes et hĂȘtres avec les conifĂšres ;
  • Les corps de ferme isolĂ©s dissĂ©minĂ©s sur le territoire et composĂ©s de petites et moyennes fermes encloses, parfois rĂ©habilitĂ©es pour la villĂ©giature ;
  • Principales villes en fond de vallĂ©e et pieds de massif ;
  • Les routes sinueuses en fond de vallĂ©e[10] - [15].

Climat

Le Perche connait un climat de type océanique marqué surtout par l'influence des flux d'air maritimes d'ouest. En été le temps est chaud et lourd ; la pluviosité est maximale en automne. Néanmoins des différences locales existent notamment liées à la topographie et entre le nord et le sud de la région. Le sud du Perche connaßtra ainsi une faible pluviométrie avec des hivers doux, des étés chauds et orageux et un ciel lumineux tandis que plus au nord, le climat sera frais à froid et humide avec une insolation réduite, un ciel brumeux et des hivers frais et venteux.

Températures

La moyenne annuelle des tempĂ©ratures est relativement douce et Ă©gale Ă  la moyenne de la rĂ©gion Centre pour le Perche sud oĂč l'on compte une moyenne de 57 jours de gel. Dans le reste du perche la moyenne annuelle des tempĂ©ratures s'Ă©chelonne entre 10 et 9.5 °C avec plus de 80 jours de gel par an. Celle-ci atteint 87 jours dans le nord notamment sur le Haut plateau de Senonches qui est l'un des secteurs les plus froids de la rĂ©gion Centre avec 9,2 °C de tempĂ©rature moyenne annuelle.

Précipitations

Les diffĂ©rences de prĂ©cipitations entre le Perche mĂ©ridional et le Perche septentrional sont du mĂȘme ordre. La sous-rĂ©gion sud, sous le vent, reçoit une lame d'eau annuelle de l'ordre de 600 Ă  650 mm contre 750 environ dans le nord. Les Ă©carts interannuels peuvent ĂȘtre importants : 372 mm (1953) Ă  860 mm (1958) dans le Perche vendĂŽmois.

La rĂ©gion nord Ă  l'instar du Haut plateau de Senonches et la Cuesta de l'argile a silex orientĂ©s presque perpendiculairement aux masses d'air d'ouest reçoivent une pluviositĂ© assez forte, respectivement 772 mm et 831 mm en moyenne annuelle. Les Ă©carts interannuels peuvent cependant ĂȘtre importants : 478 en 1953 Ă  1136 en 1960 pour Senonches.

Hydrographie

Nombre de cours d'eau et de riviÚres prennent naissance ou possÚdent leur bassin dans la région naturelle du Perche. La région est un véritable chùteau d'eau pour les versants de la Seine, de la Loire et de plusieurs fleuves cÎtiers.

Les principales riviÚres et fleuves que compte la région sont :

Bassin de la Seine

La Seine est un fleuve français, long de 777 kilomĂštres, qui coule dans le Bassin parisien et arrose Troyes, Paris, Rouen et Le Havre. Sa source se situe Ă  Source-Seine, en CĂŽte-d'Or sur le plateau de Langres. Elle se jette dans la Manche entre Le Havre et Honfleur. Son bassin versant, d'une superficie de 78 650 km2, est notamment alimentĂ©, dans son cours infĂ©rieur par les riviĂšres suivantes (affluents de rive gauche) :

  • l'Eure au centre et nord-est, prend sa source Ă  Marchainville prĂšs de Longny-au-Perche dans l'Orne, affluent de la Seine
  • La Risle prend sa source, Ă  l'altitude de 275 mĂštres, dans les bois situĂ©s Ă  la limite des communes de FerriĂšres-la-Verrerie et de Planches dans l'Orne sur les pentes des monts d'Aimain, nom donnĂ© au rebord du plateau dĂ©limitant le Perche dans sa partie septentrionale, affluent de la Seine.

Bassin de la Loire

La Loire est le plus long fleuve de France, avec une longueur de 1 013 kilomĂštres. Sa source est considĂ©rĂ©e ĂȘtre en ArdĂšche, au mont Gerbier de Jonc dans le Massif central. Son estuaire se trouve quant Ă  lui dans le dĂ©partement de la Loire-Atlantique, Ă  l'ouest de la rĂ©gion des Pays de la Loire et Ă  l'ouest de l'Anjou. Son bassin versant de 117 000 km2 occupe plus d’un cinquiĂšme du territoire français est notamment alimentĂ© par la Sarthe et ses affluents :

  • la Sarthe au nord du Perche, prend sa source Ă  Saint-Aquilin-de-Corbion, dans les collines du Perche de l'Orne, affluent de La Loire
    • le Loir au sud et sud-est, prend sa source Ă  Saint-Éman en Eure-et-Loir, affluent de la Sarthe, sous-affluent de La Loire
      • l'Ozanne prend sa source dans le Perche-GouĂ«t, Ă  l'est (Perche-GouĂ«t), affluent du Loir
      • la Braye, prend sa source dans les collines du Perche Ă  l'ouest d'Authon-du-Perche et au sud de Nogent-le-Rotrou, en Eure-et-Loir, affluent du Loir
        • le CouĂ«tron prend sa source aux environs de La Fontenelle, Ă  l'est et au sud (Perche VendĂŽmois), affluent de la Braye, sous affluent du Loir
        • L'Anille prend sa source sur la commune de Conflans-sur-Anille, au sein du bois de Marchevert, partie de la forĂȘt de Vibraye, affluent de la Braye, sous-affluent du Loir.
      • L'Yerre prend sa source au sein de la forĂȘt de Montmirail, dans le Perche, sur le territoire de la commune de Chapelle-Guillaume, affluent du Loir, sous-affluent de la Sarthe
      • le Grenne prend sa source Ă  La Fontenelle (Perche VendĂŽmois), affluent de la Braye, sous affluent du Loir
      • l'Egvonne prend sa source dans le Perche vendĂŽmois, dans la commune de La Fontenelle, affluent du Loir, sous-affluent de la Sarthe
    • l'HoĂ«ne prend sa source au sud-est de la forĂȘt domaniale du Perche, sur le territoire de la commune de Champs, dans le dĂ©partement de l’Orne
    • l'Huisne Ă  l'ouest, affluent de la Sarthe, sous-affluent de La Loire
      • l'Erre prend sa source sur la commune de NocĂ© dans l'Orne, affluent de l'Huisne rive droite
      • la MĂȘme prend sa source dans la forĂȘt de BellĂȘme aux environs de Saint-Martin-du-Vieux-BellĂȘme dans le dĂ©partement de l'Orne, dans la rĂ©gion mitoyenne entre les parcs naturels rĂ©gionaux Normandie-Maine et du Perche, affluent de l'Huisne rive droite
      • la RhĂŽne prend sa source sur le territoire d'Authon-du-Perche, affluent de l'Huisne rive droite
      • la Jambette sert de frontiĂšre sur une partie de son cours entre l'Eure-et-Loir et l'Orne, prend sa source aux Etilleux, affluent de l'Huisne rive gauche
    • l'Orne saosnoise Ă  l'ouest, prend sa source Ă  Montgaudry dans l'Orne au sein du Parc naturel rĂ©gional du Perche, non loin de Mamers, affluent de la Sarthe, sous-affluent de La Loire

Fleuves cĂŽtiers

La région du Perche donne également naissance à des fleuves cÎtiers qui ont la caractéristique d'avoir un petit bassin versant et de se jeter dans la Manche sans avoir été un affluent :

  • la Touques au nord du Perche est un fleuve cĂŽtier qui naĂźt dans les collines du Perche prĂšs de Champ-Haut dans l'Orne ;
  • la Dives prend sa source Ă  CourmĂ©nil, prĂšs d'Exmes, dans l'Orne, au nord de la forĂȘt de Gouffern.

Toponymie

Attestations anciennes

Le terme Perche est mentionné sous les formes saltus Particus, silva Perticus avant le VIe siÚcle, pagus quem Pert[ic]ensem vocant au VIe siÚcle, pagus pertensis au VIe siÚcle, pagus Perticus vers 815, Particus saltus au IXe siÚcle, silva Perticus en 1045, [le] Perche en 1160 - 1174, Perche en 1238, foresta de Pertico en 1246, [le] Perche en 1308[16] - [17].

Étymologie

Le nom du Perche serait issu du latin pertica (terra) « ensemble du territoire partagé à la perche entre les vétérans d'une colonia »[16], le latin pertica ayant abouti par évolution phonétique réguliÚre à perche en français. Terra aurait d'abord désigné une petite région autour de Mortagne qui serait devenu un pagus par la suite[16]. Cependant, *terra n'est mentionnée nulle part et, bien que Mortagne ( comitis Mauritaniae 1086) tienne vraisemblablement son nom d'une colonia ou unité de soldats mauresques[18], on ne trouve pas non plus de trace documentaire (aucune mention dans la Notitia dignitatum par exemple) ou de trace archéologique de cet établissement permettant de confirmer cette théorie.

René Lepelley d'ailleurs ne se prononce pas sur l'origine du mot Perche qu'il considÚre comme incertaine[19], signe qu'il doute de la théorie accordant à Pertica une origine latine.

Pourtant, une deuxiĂšme hypothĂšse a Ă©tĂ© formulĂ©e, en s'appuyant sur le fait que le nom de Perche a initialement dĂ©signĂ© la forĂȘt et non la province. Il semble plutĂŽt reprĂ©senter, ainsi que l’a montrĂ© Guy Villette[20] - [21], un appellatif prĂ©-celtique d’origine indo-europĂ©enne *perkÊ·-ik-ā « (forĂȘt) aux grands arbres », dissimilĂ© en *pertika, et transmis tel quel par le gaulois, alors mĂȘme que le p- initial Ă©tait Ă©tranger Ă  cette langue[22]. Le radical indo-europĂ©en *perkÊ·u- « grand arbre : chĂȘne, pin, sapin, hĂȘtre
 » est par ailleurs Ă  l’origine du latin quercus « chĂȘne » et du germanique commun *furhu-, d’oĂč l’anglais fir « sapin » et l’allemand Föhre « pin ». Il explique Ă©galement le nom du relief hercynien, qui repose sur celui de l’immense forĂȘt de Germanie dĂ©signĂ©e par CĂ©sar sous le nom de Hercynia silva. Il s’agit dans ce dernier cas d’une appellation d’origine celtique, formĂ©e sur le radical *erkĂș- < *perkÊ·u- (avec cette fois chute rĂ©guliĂšre de [p])[17].

Remarque : Le suffixe gaulois *-ika sert Ă  former des adjectifs Ă  l'origine, mais a aussi permis la substantivation[23]. On remarque aussi que le nom du pays d'Ouche, directement au nord du Perche, est issu d'un terme dĂ©rivĂ© avec le mĂȘme suffixe *-ika > -ica : Utica, dont la racine ot / ut (prĂ©-celtique ?) semble s'appliquer Ă©galement Ă  un Ă©lĂ©ment forestier[24] cf. La forĂȘt d'Othe dans l'Yonne. Se trouve-t-on en prĂ©sence d'une ancienne opposition entre une silva Pertica et une silva Utica ? Il existe aussi en gaulois un radical pert- que l'on rencontre dans diffĂ©rents noms de lieux Perthes (attestĂ©s gĂ©nĂ©ralement sous la forme Perta dĂšs l'Ă©poque mĂ©rovingienne) qui reprĂ©senterait un anthroponyme gaulois non attestĂ© *Pertus, mais dĂ©duit d'aprĂšs le nom de la dĂ©esse gauloise Perta, dĂ©esse des jardins clos[18]. Xavier Delamarre rapproche l'Ă©lĂ©ment pert- des diffĂ©rents lieux Perthes, Perte(s) du substantif gallois perth qui signifie « buisson, haie »[25].

Surnoms

Le Perche est baptisé de divers surnoms. Ils évoquent surtout la qualité de son patrimoine paysagé et bùti.

Histoire

Préhistoire

Plusieurs sites archĂ©ologiques du NĂ©olithique, comme « la Pierre Procureuse » entre L'HermitiĂšre et GĂ©mages ou encore « la Pierre CochĂ©e » Ă  DrouĂ© attestent de l'anciennetĂ© de l'occupation humaine dans la rĂ©gion.

Antiquité

Les populations celtiques arrivées dans la contrée dÚs l'ùge du bronze, puis à l'ùge du fer y laissent définitivement leur empreinte, comme le montre l'étymologie de la plupart des noms de lieux importants : Gémages - de *Gemetiko (Gemmeticum XVe siÚcle), sur * gem, de signification obscure, suivi de deux suffixes celtiques -at/-et + iko (cf gallois eithefig < *ektamiko)[26] ou Nogent, du gaulois Noviento, fondé sur l'adjectif noviios, neuf, et le suffixe -ento localisant à l'origine, signifiant « endroit ».

La plus grande partie du Perche, bien que cela ne soit pas clairement défini, était située sur le grand territoire du peuple celtique des Carnutes, qui y aurait exploité le fer. On peut y voir l'origine partielle de l'appartenance des coutumes du Perche au groupe de celles du pays de Chartres et de l'Orléanais.

La forte identitĂ© du Perche tient en partie Ă  son droit coutumier avant la RĂ©volution : « la coutume du Perche » ou plutĂŽt « les coutumes du Perche », distinctes de la coutume de Normandie, de celle du Maine et celles de l'Île-de-France[27].

Moyen Âge

Le chùteau médiéval Saint-Jean à Nogent-le-Rotrou.

La proximité de la Normandie en fait du Xe siÚcle au XVe siÚcle une région stratégique pour les rois de France.

En 1227, le Perche fut inclus dans le domaine royal français. Une partie fut alors dĂ©membrĂ©e pour constituer le comtĂ© d'Alençon au profit de Pierre Ier d'Alençon, fils de France. Cependant, il rĂ©intĂ©gra le domaine royal en 1283. Il fut, une seconde fois, en partie adjoint au comtĂ© d’Alençon pour Charles II d'Alençon, comte d’Alençon et du Perche en 1326.

Renaissance

La Renaissance est un temps fort de l’histoire percheronne : la rĂ©gion se couvre de manoirs et l’industrie locale (Ă©tamines Ă  Nogent, tanneries et ganteries Ă  Cormenon, minerais
) approvisionne Paris. Le principal ministre d’Henri IV, Sully, est marquis de Nogent-le-Rotrou, oĂč il est enterrĂ©. Le Perche est aussi la rĂ©gion natale du poĂšte RĂ©my Belleau, menĂ© par Pierre de Ronsard, le VendĂŽmois, membre de la PlĂ©iade.

À partir de 1634 un mouvement d'Ă©migration percheronne vers la Nouvelle-France s'amorce, grĂące au pouvoir de persuasion de Robert Giffard, un apothicaire de Tourouvre pour les familles du nord et une seconde vague au sud partant des villages de Choue ou encore Fontaine-Raoul. Il ne doit pas ĂȘtre attribuĂ© Ă  la misĂšre, mais plutĂŽt Ă  l’esprit d’aventure. En une trentaine d’annĂ©es, 277 Ă©migrants, exerçant divers mĂ©tiers souvent liĂ©s Ă  la construction (maçon, menuisier, charpentier, briquetier, etc.), vont ainsi entreprendre le grand voyage. Quelques-uns vont revenir au pays, mais la grande majoritĂ© choisit de s’établir sur les rives du fleuve Saint-Laurent pour y dĂ©fricher et faire prospĂ©rer les terres nouvelles.

Au QuĂ©bec, c’est probablement toute la population de souche canadienne-française qui peut retracer un ancĂȘtre percheron dans son arbre gĂ©nĂ©alogique, directement ou indirectement.

Leur descendance est aujourd’hui estimĂ©e Ă  1 500 000 personnes au Canada, en dehors du QuĂ©bec. Beaucoup plus sans doute si on tient compte d’un important essaimage dans toute l’AmĂ©rique du Nord (Nouvelle-Angleterre et Louisiane, plus particuliĂšrement). La famille qui compte le plus de descendants est la famille Tremblay, qui remonte entiĂšrement Ă  un seul ancĂȘtre, Pierre Tremblay, natif de Randonnai. Le nombre total de ses descendants nord-amĂ©ricains portant le patronyme Tremblay est estimĂ© Ă  environ 180 000[28], sans compter les descendants des femmes qui se sont mariĂ©es.

Révolution française

Carte du Perche tel qu'il était défini sous l'Ancien régime, soit le comté du Perche, le Perche-Gouët et le Thymerais, et les communes et départements actuels.

Le Perche conserve une forte identitĂ© rĂ©gionale en dĂ©pit de son morcellement en dĂ©partements Ă  la RĂ©volution entre l’Orne, l’Eure-et-Loir, la Sarthe et le Loir-et-Cher. Aujourd'hui, l'Ă©clatement entre les modernes rĂ©gions Basse-Normandie (aujourd'hui Normandie), Centre - Val de Loire et Pays de la Loire contribue Ă  masquer la cohĂ©rence physique, gĂ©ographique et historique de cette rĂ©gion.

Au XIXe siĂšcle, la rĂ©gion est dĂ©senclavĂ©e par l’arrivĂ©e du chemin de fer. Le Perche exporte ses chevaux en AmĂ©rique oĂč ils participent Ă  la conquĂȘte de l'Ouest. L’agriculture est progressivement reconnu dans l’élevage Ă©quin et bovin, ainsi que dans la production cidricole. Les clivages politiques toujours d’actualitĂ© se forment Ă  cette pĂ©riode : le Perche ornais, longtemps bonapartiste et clĂ©rical, reste plutĂŽt conservateur, tandis que le Perche d’Eure-et-Loir, du Loir et Cher et de la Sarthe ont une tradition radicale. Paul Deschanel, dĂ©putĂ© de Nogent-le-Rotrou, sera briĂšvement prĂ©sident de la RĂ©publique aprĂšs la Grande Guerre.

XXe siĂšcle

Création des pays et des communautés de communes grùce aux lois de décentralisation et du Parc naturel régional du Perche qui redonne en partie une visibilité à la région.

Économie

Agriculture

L’agriculture reste la principale activitĂ© Ă©conomique. Les deux tiers de la superficie du Perche lui sont dĂ©volus en faisant un territoire de polyculture et d'Ă©levage. Les exploitations agricoles du Perche sont principalement orientĂ©es vers les cĂ©rĂ©ales et Ă©levages en Eure-et-Loir et Loir-et-Cher, l’élevage pour la partie ornaise et sarthoise. Le maintien de l’élevage est un enjeu stratĂ©gique pour le territoire car il permet la conservation des prairies.

Connue autrefois pour son bocage, la rĂ©gion a dĂ©veloppĂ© des traditions particuliĂšres comme les trognes (arbres tĂȘtards), le plessage Ă  la percheronne (technique de tressage de haie vivante). Le territoire recĂšle une grande diversitĂ© de poires (poire de Calot, de Loup, de Curé ) et de pommes (pomme de Coudre, de Rose, de Moisson
) ancestrales pour des utilisations trĂšs diverses (cidre, poirĂ©, compote, sĂ©chĂ©e, au vinaigre
).

Élevage

Le cheval percheron est sans nul doute l'emblÚme le plus connu de la région.

Il existe également une race de vache percheronne presque disparue. Elle entre cependant dans le patrimoine génétique des races normande, saosnoise et maine-anjou. Elle est aujourd'hui spécifiée et incluse dans la race actuelle saosnoise.

Vignoble

Grappes de gamay à maturité.

Le Perche mĂ©ridional ou Perche VendĂŽmois abrite une rĂ©gion viticole qui s'articule autour de la vallĂ©e du Loir. L'origine du vignoble est lointaine. La premiĂšre mention Ă©crite des vins d'appellation VendĂŽme remonte Ă  l’an 1000. Henri IV s'est arrĂȘtĂ© un jour Ă  l’Ouest de VendĂŽme et avait apprĂ©ciĂ© ce vin local et en avait commandĂ© pour son chĂąteau de Saint-Germain-en-Laye[29].

L'appellation a obtenu son AOC en mai 2001 aprĂšs avoir entrepris des dĂ©marches en ce sens dĂšs 1987 et s'applique Ă  une aire gĂ©ographique de production de 450 ha clairement dĂ©finie qui concerne 27 communes de Loir-et-Cher. La production tient en la production de vins rouges, gris et blancs Ă  base de cĂ©pages gamay, chenin blanc, pineau d’aunis, pinot noir. Les terres viticoles profitent d'un climat moins ocĂ©anique que dans la Sarthe voisine, mais profitent du microclimat de la vallĂ©e du Loir et de ses sols d’argile Ă  silex.

ForĂȘts et bois

Bois de chĂȘne.

Le Perche a toujours Ă©tĂ© une terre Ă  forĂȘt en tĂ©moigne son nom silva Pertica et l'existence de ses forĂȘts. Aujourd'hui encore, la forĂȘt couvre plus de 20 % du Perche et le chĂȘne reprĂ©sente les 2/3 de la ressource en bois des forĂȘts. Cette abondance forestiĂšre permet son exploitation et la production de bois qui a permis Ă  son tour de dĂ©velopper les activitĂ©s de l'ameublement. La filiĂšre s'est structurĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 1990 et 1997 a vu la crĂ©ation de l'association Perchebois qui mĂšne diffĂ©rentes actions notamment liĂ©es Ă  la promotion de la filiĂšre et du mobilier percheron ainsi que le savoir-faire des entreprises du Perche et par extension la construction en bois et le bois Ă©nergie.

Agroalimentaire

Production de cidre et de calvados.

L'AOC Cidre du Perche, 3e appellation cidricole de Normandie, reconnaĂźt depuis 2020 l'origine et les spĂ©cificitĂ©s des terroirs percherons. Son aire englobe 106 communes de l'Orne, de la Sarthe et d'Eure-et-Loir[30] - [31].

Artisanat et commerce

Le territoire se distingue par l'utilisation de grÚs roussard, de grison (additionné de colombage observé sur les plaines) ou de tuffeau dans l'habitat traditionnel. Le sable du Perche typique y est souvent accompagné dans les enduits à la chaux. Sa couleur varie du blanc-crÚme au jaune-orangé, jusqu'à des couleurs plus soutenues.

Le Perche attire les francophones d'AmĂ©rique Ă  la recherche du pays de leurs ancĂȘtres.

Le Perche compte un nombre trĂšs important d’entreprises artisanales de qualitĂ© qui maintiennent des savoir-faire qui font aujourd’hui la richesse du territoire[32]. Plusieurs filiĂšres artisanales se sont dĂ©veloppĂ©es ces derniĂšres annĂ©es dans le Perche et ont abouti Ă  des synergies:

  • les meuniers et boulangers ont travaillĂ© ensemble pour crĂ©er la Baguette du Perche dont la marque est dĂ©posĂ©e par le parc naturel rĂ©gional du Perche ;
  • les menuisiers et Ă©bĂ©nistes percherons se sont regroupĂ©s au sein de l’association Perchebois pour dĂ©velopper des gammes de produits et valoriser le bois des forĂȘts du territoire ;
  • les maçons, couvreurs, tailleurs de pierre et autres artisans participent Ă  des dĂ©marches qualitĂ© en matiĂšre de rĂ©novation en respectant les caractĂ©ristiques du bĂąti percheron.

Les pĂŽles principaux d’activitĂ© commerciale se situent Ă  Nogent-le-Rotrou, La FertĂ©-Bernard, Mondoubleau et Mortagne-au-Perche. Les Percherons sont trĂšs attachĂ©s aux commerces multiservices, Ă©piceries, bars ou restaurants, prĂ©sents dans les plus petites communes du territoire et qui sont trĂšs frĂ©quentĂ©s. Pour renforcer leur image et dĂ©velopper de nouveaux services, les commerçants se sont organisĂ©s autour du rĂ©seau Perche Multiservices[33].

Industrie

Le Perche est un territoire rural industriel. L’industrie est le premier employeur du Perche. Plusieurs filiĂšres sont prĂ©sentes: la mĂ©canique et l’automobile, l’industrie graphique et le papier-carton, le bois et l’ameublement, l’agroalimentaire et l’équipement. Parmi les entreprises les plus importantes du Perche :

  • Thyssenkrupp Sofedit, sous-traitant automobile, au Theil-sur-Huisne,
  • B. Braun MĂ©dical, matĂ©riel mĂ©dical, Ă  Nogent-le-Rotrou,
  • Siplast, produits d'Ă©tanchĂ©itĂ© Ă  Mondoubleau
  • Louis Vuitton, produits de maroquinerie de luxe Ă  VendĂŽme,
  • Hygiene products SA, produits d’hygiĂšne, au Theil-sur-Huisne,
  • Établissements Denis, matĂ©riel de nettoyage industriel, Ă  Brou,
  • SociĂ©tĂ© nouvelle AERACEM – SNA, fabricant de CD, DVD et packaging, Ă  Tourouvre,
  • Hydronic, matĂ©riel de traitement de l’air, Ă  Mortagne-au-Perche,
  • Latty international, fabrication de joints d’étanchĂ©itĂ©, Ă  Brou
  • SOPARCO, fabricant de pots et contenants en plastique, Ă  CondĂ©-sur-Huisne.

Tourisme

Commanderie d'Arville

Musée de Nogent-le-Rotrou

Administrations territoriales

Entités religieuses

Lors de la christianisation de la France, la région du Perche a été découpée entre plusieurs diocÚses[34] et s'étendait sur 167 paroisses :

Au cƓur de la forĂȘt du Perche et de la Trappe, la rĂ©gion abrite aussi l'abbaye Notre-Dame de la Trappe, longtemps Ă  la tĂȘte de l'ordre Ă  laquelle elle a donnĂ© son nom.

Comté de VendÎme

Le comté de VendÎme est constitué des chùtellenies de Lavardin, de Montoire - dont les seigneurs deviennent comtes de VendÎme en 1218 - de TrÎo et de Mondoubleau - annexé au comté en 1406 et qui géographiquement appartiennent aux paysages et cultures du Perche. La seigneurie de Beaugency est un alleu qui passera aux comtes de Blois. Le sud du Perche appartient dÚs lors au comté puis duché de VendÎme

Perche Gouët

Le Perche-Gouët est une ancienne province composé de cinq baronnies : Alluyes (dite la Riche), Brou (la Noble), Authon (la Gueuse), La Bazoche (la Pouilleuse) et Montmirail (la Superbe). Son unité était assurée par sa coutume, respectée dans toutes les paroisses relevant de ces cinq baronnies, sans aucun lien ni féodal, ni judiciaire ni administratif avec le Grand Perche.

Thymerais

Le Thymerais fut trĂšs tĂŽt distrait du Perche et entra dans la mouvance des rois de France et des ComtĂ©s de Chartres et de Dreux. Il abrite Ă  partir du Xe et jusqu'au XIIIe une puissante baronnie basĂ©e Ă  ChĂąteauneuf-en-Thymerais qui dĂ©fendait le royaume de France face au duchĂ© de Normandie. Les diffĂ©rents seigneurs du Thymerais Ă©taient proches du pouvoir royal et Ă©taient assez puissants pour ne relever que du roi. Nombre d'entre eux firent des unions matrimoniales avec de puissantes familles Ă  l'instar des familles de BellĂȘme, de de Montgommery, de de Beaumont, de de Donzy, de GouĂ«t, des comtes de Dreux. Une descendante sera Ă©galement Ă  l'origine de la branche capĂ©tienne de Dreux. Les belliqueux barons du Thymerais rĂ©gnaient sur l'ensemble du Thymerais et des Terres françaises mais aussi sur des fiefs compris dans d'autres secteurs Ă  l'instar de RĂ©malard et de Champrond-en-GĂątine dans le Perche mais aussi Ă  Sorel-Moussel et dans l'Eure. Sans descendance, la Famille de ChĂąteauneuf s'Ă©teint et la seigneurie fut divisĂ©e (terres dĂ©membrĂ©es) malgrĂ© la tentative de Charles Ier de Mantoue de reconstituer le domaine.

Comté du Maine et Saonois

Le Saosnois fut une baronnie dont le territoire fut placĂ© par Richard Ier duc de Normandie, sous le contrĂŽle d'Yves de BellĂȘme de la Seigneurie de BellĂȘme, avec l'Alençonnais et une partie du BellĂȘmois, avec pour mission de le dĂ©fendre contre les comtes du Maine et le roi de France. Il en fit un territoire tampon entre le duchĂ© de Normandie et le comtĂ© du Perche. Le Saosnois passe dans les mains des comtes puis ducs d'Alençon Ă  la mort de l'un de ses successeurs, Guillaume III Talvas, puis ComtĂ© du Maine, GĂ©nĂ©ralitĂ© d'Alençon.

Note: Le Grand Perche est le nom donné actuellement à l'association des Pays du Perche Ornais et du Pays du Perche d'Eure-et-Loir.

Comté du Perche

Territoires administratifs du Perche

Sous régions administratives ou historiques du Perche
Régions Départements Cantons Appellation/régions agricoles[35]

15

Perche d'Eure-et-Loir (15 cantons)


8

Perche VendĂŽmois (8 cantons)

6

Perche ornais (6 cantons)

1

Perche (1 canton)

8

Perche Sarthois (8 cantons)

Note : Les cantons sont Ă  prendre tout ou juste en partie

Entités administratives intercommunales

Le tableau ci-dessous présente la correspondance des différents découpages administratifs de la région naturelle du Perche : régions, départements et intercommunalités.

PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural du Pays du Perche ornais

Créé en 2015, le pÎle d'équilibre territorial et rural du Pays du Perche ornais (PETR du Pays du Perche ornais) regroupe 4 communautés de communes situées sur la partie ornaise du Perche[36].

PĂŽle d'Ă©quilibre territorial et rural du Perche d'Eure-et-Loir

Créé en 2016, le pÎle d'équilibre territorial et rural du Perche d'Eure-et-Loir (PETR du Perche) regroupe 3 communautés de communes situées sur la partie eurélienne du Perche[37].

Pays du Perche sarthois

Créé en 2005, le pays du Perche sarthois (syndicat mixte du Pays du Perche sarthois) regroupe 4 communautés de communes situées sur la partie sarthoise du Perche[38].

Patrimoine et tradition populaire

Militaire

Tradition

La maison botanique de Boursay (Loir-et-Cher) Ă©tudie le lien Ă©troit que l’homme et la femme ont entretenus avec la nature les temps passĂ©s dans le Perche (trognes, plessages, greffages fruitiers, variĂ©tĂ©s endĂ©miques de poires et de pommes, etc.).

Chaque annĂ©e, se perpĂ©tue la tradition de course montĂ©e de chevaux percherons la plus ancienne, Ă  Mondoubleau. BĂ©nis par le curĂ© du village, un cavalier, un cheval reprĂ©sentant une commune de l’ancien canton courent pour se dĂ©partager Ă  l’hippodrome du Perche.

Nature

  • Association Perche nature (Loir-et-Cher).
  • Maison botanique de Boursay (Loir-et-Cher)
  • ForĂȘt de Moulin-Bon Moulin (Orne)
  • ForĂȘt domaniale de Perseigne (5 100 hectares, Orne)
  • ForĂȘt domaniale du Perche
  • ForĂȘt domaniale de Senonches (4 270 hectares, Eure-et-Loir)
  • ForĂȘt domaniale de ChĂąteauneuf (1 745 hectares, Eure-et-Loir)
  • ForĂȘt privĂ©e de la FertĂ©-Vidame (3 500 hectares, Eure-et-Loir)
  • ForĂȘt privĂ©e de VendĂŽme (Loir et Cher)
  • Les "Grands Bois" de Saint Agil (Loir et Cher)
  • ForĂȘt privĂ©e de Montmirail (Sarthe)
  • ForĂȘt privĂ©e de Vibraye (Sarthe)
  • ForĂȘt privĂ©e de FrĂ©teval (Loir et Cher)
  • ForĂȘt domaniale de BellĂȘme (2 403 hectares, Orne)
  • ForĂȘt domaniale de Reno-Valdieu
  • ForĂȘt domaniale de MontecĂŽt (Eure-et-Loir)

Parc naturel

Chevaux

Gastronomie

Culturel

  • Le dialecte percheron, malgrĂ© quelques influences normandes notamment dans la partie nord-ouest du Perche, n'appartient pas au normand, mais au groupe central de la langue d'oĂŻl, dont fait aussi partie le français standard. Plusieurs journaux locaux proposaient jusque dans les annĂ©es 1950-1960 des articles rĂ©digĂ©s en percheron Ă  l'instar de La Gazette Française Ă  La Loupe, La LibertĂ© du Perche et Le Petit Nogentais Ă  Nogent-le-Rotrou

MĂ©dias

Presse Ă©crite

En plus de la presse nationale, le Perche est couvert en entier ou en partie par plusieurs journaux régionaux ou départementaux :

Presse quotidienne

Presse hebdomadaire

Transports

Routes

Seuls trois grands axes routiers traversent le Perche :

Trains

Le Perche est traversĂ© par la ligne de Paris-Montparnasse Ă  Brest (en partie TGV), qui dessert notamment les communes de La Loupe, Nogent-le-Rotrou et La FertĂ©-Bernard. Il est aussi desservi au sud par la gare de VendĂŽme - Villiers-sur-Loir TGV, qui est Ă  42 minutes de la gare de Paris-Montparnasse.

Notes et références

Notes

    Références

    1. Philippe Gloaguen, Le Perche, Hachette Livre, , 112 p. (ISBN 978-2-01-626692-2), p. 47
    2. CESER Centre-Val de Loire, Le Perche en route vers un grand projet de territoire, , 88 p. (lire en ligne), p. 7
    3. DREAL DES PAYS-DE-LA-LOIRE VU D’ICI – URBAN’ism – Terres Neuves – Emanence – Althis - Aqualan, « Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire – UNITE PAYSAGERE N°17 : LE PLATEAU CALAISIEN », sur paysages.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr
    4. « 3/ La vallée de la Braye », sur atlasdespaysages.caue41.fr (consulté le )
    5. DREAL Centre-Val de Loire, « Les atlas des paysages disponibles en région Centre-Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
    6. « 2/ Le Perche VendÎmois », sur atlasdespaysages.caue41.fr (consulté le )
    7. DREAL DES PAYS-DE-LA-LOIRE - VU D’ICI – URBAN’ism – Terres Neuves – Emanence – Althis - Aqualan, « Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire – UNITE PAYSAGERE N°16 : LES CLAIRIERES ENTRE SARTHE ET LOIR », sur paysages.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr (consultĂ© le )
    8. DREAL DES PAYS-DE-LA-LOIRE - VU D’ICI – URBAN’ism – Terres Neuves – Emanence – Althis - Aqualan, « Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire – UNITE PAYSAGERE N°13 : LES VALLEES ET BUTTES DE BONNETABLE », sur paysages.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr (consultĂ© le )
    9. DREAL DES PAYS-DE-LA-LOIRE - VU D’ICI – URBAN’ism – Terres Neuves – Emanence – Althis - Aqualan, « Atlas de paysages des Pays-de-la-Loire – UNITE PAYSAGERE N°14 : LE PERCHE SARTHOIS ET L’HUISNE », sur paysages.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr (consultĂ© le )
    10. DREAL NORMANDIE - Agence AGAP - Urbanisme & Paysage et Environnement & SociĂ©tĂ© – Sociologie urbaine, « ATLAS DES PAYSAGES DE L’ORNE Le plateau forestier et les collines du Perche », sur normandie.developpement-durable.gouv.fr (consultĂ© le )
    11. « 1/ Le Perche Gouët », sur atlasdespaysages.caue41.fr (consulté le )
    12. DREAL NORMANDIE, « Les unités de paysage de la Basse-Normandie : Les entonnoirs du Perche méridional », sur donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    13. DREAL NORMANDIE, « Les unités de paysage de la Basse-Normandie Le Perche central, un bocage ondulé qui se découvre », sur donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    14. DREAL NORMANDIE, « Les unitĂ©s de paysage de la Basse-Normandie La forĂȘt de BellĂȘme, la diagonale boisĂ©e du Perche central », sur donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr (consultĂ© le )
    15. DREAL NORMANDIE, « Les unités de paysage de la Basse-Normandie Le Perche septentrional », sur donnees.normandie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    16. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Volume I, librairie Droz, 1990. p.
    17. Dominique Fournier, « Notes de toponymie normande : Promenons-nous dans les bois
 (au sujet de quelques noms de bois et de forĂȘts en Normandie) » in Histoire et Traditions Populaires no 136 (mars 2017), p. 17-32.
    18. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 481b
    19. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 28.
    20. AbbĂ© Guy Villette, « Le nom du Perche, pays forestier aux grands arbres (chĂȘnes et hĂȘtres mĂȘlĂ©s) : (une vaste famille de mots : quercus latin, hercynien, forĂȘt). » [soulignement en gras ajoutĂ©] in Noms de lieux — Noms de vie., Actes du 2e Colloque de la LubiniĂšre, 14 & 15 mai 1988, sous la direction de Marie-Rose Simoni-Aurembou. PrĂ©sentation de RenĂ© Lepelley, Cahiers percherons, 1994, no 2-3, p. 7-21, et tout particuliĂšrement p. 14-15 concernant l'intervention de l'abbĂ© Villette.
    21. Stéphane Gendron. Compte rendu de publication de Noms de lieux - Noms de vie. Actes du 2e Colloque de La LubiniÚre (14 & 15 mai 1988), 1994. In: Nouvelle revue d'onomastique, n°25-26, 1995. p. 262-264 et tout particuliÚrement p. 262-263 concernant l'intervention de l'abbé Villette.
    22. En effet, le celtique commun se caractĂ©rise, entre autres, par la perte du [p] indo-europĂ©en. Mais on constate que par la suite le gaulois a empruntĂ© sans problĂšme un certain nombre de mots comportant ce son, en particulier des noms propres d’origine latine.
    23. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions Errance 1994. Le suffixe -ika "semble permettre la substantivation", ce qui se vérifie dans tous les cas. Cf. inscription de Lezoux, Puy-de-DÎme et l'Armorique < Aremorica.
    24. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. p. 155.
    25. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions errance 2003. p. 165.
    26. il s'agit du mĂȘme archĂ©type que JumiĂšges (Gemeticum)
    27. Jean-François Lemarignier, la France médiévale : institutions et sociétés, Armand Colin-collection U 1970
    28. Paul SĂ©rant, Le peuplement de la Nouvelle France, in EnquĂȘte sur l'HISTOIRE no 11, Ă©tĂ© 94, p. 54.
    29. DĂ©couverte du vignoble vendĂŽmois sur le site de l'Office du Tourisme de VendĂŽme
    30. « Orne : le cidre du Perche désormais reconnu par une Appellation d'origine contrÎlée », sur francebleu.fr, France Bleu (consulté le )
    31. « Cidre du Perche - INAO Extranet » [PDF], sur extranet.inao.gouv.fr, Institut national de l'origine et de la qualité (consulté le )
    32. Chambre des MĂ©tiers de Basse Normandie Observatoire RĂ©gional de l’Artisanat
    33. RĂ©seau d'Ă©change des commerces ruraux : Perche multiservices
    34. Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et..., Volume 5 Par Jean-Joseph Expilly
    35. Le Pays du Perche : pertinence et enjeux de divers espaces de références Persée
    36. « BANATIC, la base nationale sur l'intercommunalité », sur www.banatic.interieur.gouv.fr (consulté le )
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    38. « BANATIC, la base nationale sur l'intercommunalité », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le )
    39. « Laitue brune percheronne », sur tresorsvivantsducentre.com, Union pour les ressources génétiques du Centre-Val de Loire (consulté le )
    40. « Légumes - Les variétés en collection », sur tresorsvivantsducentre.com, Syndicat Cidre du Perche (consulté le )
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