Brou
Brou est une commune française située dans le département d’Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Brou | |||||
Les anciens lavoirs de Brou sur l'Ozanne. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Châteaudun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Châteaudun | ||||
Maire Mandat |
Philippe Masson 2020-2026 |
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Code postal | 28160 | ||||
Code commune | 28061 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Broutain, Broutaine | ||||
Population municipale |
3 265 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 165 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 12′ 39″ nord, 1° 10′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 201 m |
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Superficie | 19,83 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Brou (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Brou (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brou (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.brou28.com | ||||
Géographie
Situation
La commune de Brou, située dans la région naturelle de la Beauce mais pas loin du Perche, est traversée d'ouest en est par l'Ozanne, affluent en rive droite du Loir.
Communes limitrophes
Sismicité
Commune située en zone de sismicité très faible[1].
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est traversée par la rivière l'Ozanne, affluent du Loir et sous-affluent du fleuve la Loire par la Sarthe et la Maine. Brou bénéficie d'une station hydrologique depuis 1850 : la hauteur maximale instantanée, relevée le , est de 0,622 m[2].
Axes routiers
L'autoroute A11, l'Océane, est accessible à Illiers-Combray, distant d'environ 13 km via la D921, route reliant Brou à Chartres (entrée-sortie no 3.1), et à Luigny, situé à une distance à peu près équivalente via cette fois çi la D955, route reliant Châteaudun à Nogent-le-Rotrou (entrée-sortie no 4).
Axes ferroviaires
Brou est desservie, entre Chartres et Courtalain - Saint-Pellerin, par des trains du réseau TER Centre de la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Miermaigne », sur la commune de Miermaigne, mise en service en 1993[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 756,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Châteaudun », sur la commune de Jallans, mise en service en 1952 et à 21 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Brou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brou, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[19] et 5 050 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brou, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,9 %), zones urbanisées (10,8 %), prairies (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %), forêts (0,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Brou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Sainte-Suzanne et l'Ozanne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999 et 2021[27] - [25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[28]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 59,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 598 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1378 sont en en aléa moyen ou fort, soit 86 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[31].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Braiolum vers 1030[33] ; Braiol en 1060, Braitum en 1095 ; Braiacum en 1110 ; Braiotum en 1250 ; Braiorum Castrum, Bragaotum en 1500 ; Brou la Noble en 1620 ; Brou sur l'Ozanne en 1626.
Ce nom en usage dans les titres de l’an 1200 vient du latin Brolium qui signifie « petit bois ».
Histoire
Moyen Âge et époque moderne
Brou devient très tôt un lieu de commerce actif. Le marché est cité avant le XIIIe siècle. Brou, dite « la Noble » était l'une des cinq baronnies du Perche-Gouët. Quelques ruines de l'ancien prieuré Saint-Romain et des vestiges d'une ancienne église du XIIe siècle demeurent visibles. Un doyen de Brou est mentionné avant 1070[34].
L'église de Saint-Romain est mentionnée entre 1101 et 1129[35], l'église Saint-Lubin '"sancti Leobini") dans la période 1092-1120[36], en 1124[37] et comme siège d'un presbytère dans la période 1136-1148[38].
La ville connaît de grandes transformations au XVIe siècle et l’église est agrandie. Il ne reste cependant que peu de traces du passé de Brou : seules l’église Saint-Lubin, la chapelle Saint-Marc et quelques maisons à colombages subsistent.
Époque contemporaine
- La gare de Brou est mise en service par la Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Rouen lors de l'ouverture de sa ligne de Chartres à Brou le 7 mai 1876[39], section de la future ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean.
- En 1910, Brou possède également une gare des Tramways d'Eure-et-Loir : les lignes Brou-Nogent-le-Rotrou et Brou-Bonneval sont ouvertes en 1908.
- Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la Seconde République espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[40], dont Brou[41].
- Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[42]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[43].
- La commune a abrité une usine à gaz, qui a laissé des sols très pollués.
- Un journal hebdomadaire rayonne sur l'Eure-et-Loir et l'arrondissement de Vendôme, L'Écho de Brou. Il diffuse quelques actualités locales et nationales, l'agenda des sorties, les dernières délibérations politiques locales, l'état civil ainsi que des annonces légales.
- Du fait de sa position centrale entre la Beauce, sa terre nourricière, et le Perche, et ses élevages, la ville était et reste un important marché. La Laiterie parisienne, dont les produits étaient donnés à la capitale, était basée à Brou, faisant travailler de nombreux éleveurs de la région.
Politique et administration
Élections municipales du 15 mars 2020
- Maire sortant : Philippe Masson
- 23 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 3 403 habitants)
- 4 sièges à pourvoir au conseil communautaire (communauté de communes du Grand Châteaudun)
Tous les sièges sont pourvus lors de ce premier tour par la liste unique de Philippe Masson[44].
Liste des maires
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[47] :
- total des produits de fonctionnement : 3 618 000 €, soit 1 040 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 3 573 000 €, soit 1 027 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 772 000 €, soit 222 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 797 000 €, soit 229 € par habitant.
- endettement : 2 722 000 €, soit 782 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 13,40 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,35 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 36,19 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 693 €[48].
Intercommunalité
Jusqu'en 2016, la commune adhère à la communauté de communes du Perche-Gouët, puis rejoint le la communauté de communes du Grand Châteaudun.
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
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East Preston (en)[49] | Royaume-Uni | |||
Frankenberg[50] | Allemagne | depuis | ||
Seekirchen am Wallersee | Autriche |
En outre, Brou fait partie de l’association des amis des jumelages du canton de Brou[51].
Cadre de vie
Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[52].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].
En 2020, la commune comptait 3 265 habitants[Note 9], en diminution de 4,28 % par rapport à 2014 (Eure-et-Loir : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La ville de Brou possède deux écoles maternelles : Le Chat Perché et Saint-Paul. De plus, Brou dispose de deux écoles primaires : Saint-Paul et Jules-Verne[57]
Enfin, la ville possède deux collèges : un collège privé, Saint-Paul et un collège public, Florimond-Robertet[58].
Santé
L'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) les Orêlies est un établissement moderne doté d'une centaine de places[59].
Cultes
Le culte catholique s'exerce dans la paroisse Saint Romain aux Marches du Perche, relevant du doyenné du Perche du diocèse de Chartres[60] - [61].
Culture locale et patrimoine
Église Saint-Lubin
Comme la majorité des églises de la région Centre-Val de Loire, la construction de l’église Saint-Lubin remonte au XIIe siècle[62] et probablement à la fin du XIe siècle puisqu'elle est mentionnée entre 1092 et 1120[36].
Aux XVe et XVIe siècles, elle est agrandie d’un bas-côté au sud et d’un transept. En 1620, l’abbé Adrien Bourdoise fait construire la sacristie.
En raison d’un incendie du clocher, provoqué par la foudre en 1813, la flèche en bois est remplacée par une tour carrée en 1822. La cloche est de 1634[63]. Le mobilier date du XVIIIe siècle. Les statues et tableaux sont également nombreux à l’intérieur de l’église.
Chapelle Saint-Marc
Construite en 1305, cette chapelle désaffectée possède les vestiges d'une abside restaurée aux XVIIIe et XIXe siècles. L'office de tourisme intercommunal du Perche-Gouët y est aujourd'hui installé, où des artistes locaux exposent.
Place des Halles
Construite avant 1368, une première halle en bois mesurait 50 mètres de longueur, 25 mètres de largeur et 17 mètres de hauteur soit plus du double de la halle d’aujourd’hui. La construction actuelle, en pierre, de dimensions plus modestes, date de 1846. La halle abrite, depuis le XIIe siècle, une partie de l'important marché qui se déroule tous les mercredis.
Les halles. Clocheton des halles.
Maison du XVe siècle
Une maison à pans de bois se situe sur la place des Halles. Elle date du XVe siècle, Classé MH (1922)[64].
Rue des Changes
Une maison à pans de bois est également située au 1, 3 rue des Changes ( Inscrit MH (1972)[65]).
La maison à pans de bois. Statue de saint Jacques. Statue.
Monument aux morts
Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 a été réalisé par Félix Charpentier (1858-1924), sculpteur d'origine provençale installé à Chassant (Eure-et-Loir)[66].
Grands magasin
La ville accueille le grand magasin Vouzelaud qui fait la renommé de cette dernière auprès des amateurs d'armes à feu et des chasseurs.
Parcs et jardins
Un jardin et une promenade avec d'anciens lavoirs longent l'Ozanne[67]. Auprès de l'étang de la Balastière et de l'étang Michel-Hamet, se trouvent le parc de loisirs avec une piscine découverte et un camping, ainsi que le swin-golf.
Brou a également le label « Station verte »[68].
Personnalités liées à la commune
- Florimond Robertet (1458-1527), secrétaire d’État des rois Louis XII et François Ier, baron de Brou de 1509 à 1527. Le collège de la ville porte son nom.
- Adrien Bourdoise, né à Brou en 1584. Fondateur, en 1612 à Paris, d’un collège qui devient le séminaire de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
- Paul Lelong (1851-1920) est un docteur en médecine.
- Al-Cartero (1861-1923) pseudonyme de Léonce Lacoarret, médecin ORL et écrivain occitan.
- Jean Valadier (Nîmes, 1878 - Paris, 1959), maire de 1926 à 1944, sénateur et ministre, vote les pleins pouvoirs à Pétain en 1940[69].
- Les Justes parmi les Nations : Juliette Mathurin, nourrice, et Georges Mathurin, maçon, sont reconnus à titre posthume en 2001 Justes parmi les nations[70] - [71].
Héraldique
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Les armes de la commune de Brou se blasonnent ainsi : Ces armoiries sont également celles de Florimond Robertet[72]. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Taussat, Brou, Brou (la Mairie), Syndicat d'initiative, (BNF 34717132)
- Jean Moulin au comice agricole de Brou en juin 1939, film commenté sur le site Mémoire, édité par Ciclic, agence régionale du Centre pour le livre, l'image et la culture numérique.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Brou, p. 207
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines
Articles connexes
Liens externes
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Bases de données et dictionnaires
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Ozanne à Brou (M1034010) » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- « Station Météo-France Miermaigne - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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- Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, n° 44. p. 43.
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- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
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- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- « https://www.brou28.com/userfile/documents/Guide%20Asso/Guide_asso_2018_1_web.pdf »
- « https://www.brou28.com/userfile/fichier-telechargement/1537945857-BM_Automne_2017_web.pdf »
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- Paroisse : Saint Romain aux Marches du Perche.
- L’église Saint-Lubin.
- L'abbé de Saint-Père voulut bien accorder à Hugues Doyen, curé et chanoine de Saint-Hippolyte, appelé prêtre de Saint-Lubin de Brou dans une ordonnance de Geoffroy II, évêque de Chartres, en considération de ses meutes personnels, tous les droits et la moitié des... Histoire de l'église d'Autun, page 121.
En 1178, en présence d'Hugues Doyen de l'Église, de Reynaud, prévôt, et de Girard, achidiacre-cardinal : « Cette ordonnance étant faite, l'abbé de Saint-Père, à la prière de l'évêque Geoffroy, accorda par grâce, à Hugues Doyen, prêtre de Lubin de Brou, tous les droits et la moitié des revenus que l'abbaye de Saint-Père pouvait prendre en l'église de Brou, à condition toutefois, qu'après le décès de Hugues Doyen, l'abbaye en jouirait entièrement, conformément à l'ordonnance du seigneur évêque », acte de 1077. - Notice no PM28000061, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église paroissiale Saint-Lubin
- « Maison du XVe siècle », notice no PA00096984, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison à pans de bois », notice no PA00096985, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Raymond Lallet - Club d'histoire locale de Brou, « Le monument aux morts de Brou - Histoire de son implantation », sur http://brou.net (consulté le ) [PDF].
- Lavoirs
- Fiche Station verte de Brou
- Notice biographique, Sénat, consultée le 26 mars 2011
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