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Courtalain

Courtalain est une ancienne commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Depuis le , Courtalain est intégrée à la Vald'Yerre, avec statut de commune déléguée[1].

Courtalain
Courtalain
La mairie de Courtalain.
Blason de Courtalain
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Eure-et-Loir
Arrondissement Châteaudun
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Châteaudun
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Franck Marchand
2017-2020
Code postal 28290
Code commune 28115
DĂ©mographie
Population 621 hab. (2014 en augmentation de 2.14 % par rapport Ă  2009)
DensitĂ© 251 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 04′ 49″ nord, 1° 08′ 20″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 160 m
Superficie 2,47 km2
Élections
DĂ©partementales Brou
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Vald'Yerre
Localisation
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Courtalain
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Courtalain
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Courtalain
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Courtalain

    GĂ©ographie

    Situation

    Courtalain est un village du sud du département d'Eure-et-Loir, situé dans une région verdoyante traversée par l'Yerre, à seize kilomètres à l'ouest de Châteaudun, son chef-lieu d'arrondissement. Courtalain a fait partie de l'ancienne communauté de communes des Trois Rivières (l'Aigre, l'Yerre et le Loir), qui regroupait l'ensemble des 15 communes du canton de Cloyes-sur-le-Loir.

    • Situation gĂ©ographique
    • Courtalain dans son arrondissement.
      Courtalain dans son arrondissement.
    • Carte de la commune de Courtalain, 2012.
      Carte de la commune de Courtalain, 2012.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Courtalain
    Arrou
    Le Poislay (Loir-et-Cher) Courtalain
    Saint-Pellerin

    Voies de communication et transports

    La gare de Courtalain - Saint-Pellerin est une gare ferroviaire de la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean, située sur le territoire de la commune de Saint-Pellerin, à proximité de Courtalain.

    Mise en service en 1883, elle permettait anciennement de rejoindre par lignes directes : Chartres au nord, le Mans à l'ouest, Orléans à l'est et Saumur, Niort, Bordeaux au sud.

    C'est aujourd'hui une halte ferroviaire de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des trains du réseau TER Centre-Val de Loire, exploité sous la marque Rémi depuis 2019, qui effectuent des missions entre Chartres et Courtalain - Saint-Pellerin, via Brou.

    Histoire

    Porche de l'Ă©cole Montmorency.
    Porche de l'Ă©cole Montmorency.

    Près de Courtalain, Bois-Ruffin à Arrou, prend d'abord ses seigneurs dans la famille de La Bruyère, qui possède aussi Courtalain au moins depuis le XIVe siècle, avec peut-être dès l'origine un domaine commun[2].

    Dans la deuxième moitié du XIVe siècle, Jeanne de La Bruyère, fille de Nicolas, épouse Jean de Rouvray : Parents de Martin de Rouvray, père de Catherine de Rouvray qui marie Louis d'Avaugour (1ère moitié du XVe siècle ; issu de la première famille d'Avaugour, branche des Avaugour de Kergroix du Parc = du Parc d'Avaugour[3]). Leur fils Guillaume d'Avaugour épouse Pierrette de Baïf, d'où Pierre d'Avaugour (fin du XVe siècle, début du XVIe), père de Jacques d'Avaugour (né vers 1500), père lui-même de Jacqueline d'Avaugour (fl. au XVIe siècle), mariée en 1553 à Pierre de Montmorency-Fosseux : Postérité.

    En 1421, Pierre d'Illiers (mort en ), écuyer, seigneur d'Illiers, Maisoncelles, et du fief de Saint-Mars, gouverneur de Châteaudun (1416) paye à l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières une rente de blé sur les moulins de Courtalain et la grande de Bois-Ruffin à cause de sa femme Marguerite de Taillecourt (morte en 1421)[4] et de Catherine de Rouvray, fille de Marin de Rouvray, premier nom de ladite Marguerite[Note 1] alors décédée[5].

    Le château de Courtalain, que l'on découvre en arrivant par la route d'Arrou, a été bâti en 1483 par Guillaume d'Avaugour, chambellan du roi, et son épouse Pierrette de Baïf dont la pierre tombale est visible dans l'église. Il est partiellement inscrit en tant que monument historique[6].

    Ensuite, Courtalain entra dans la Maison de Montmorency, par le mariage de Jacqueline d'Avaugour avec Pierre de Montmorency en 1553 et y resta pendant neuf générations, soit jusqu'en 1862, année où mourut le dernier duc Anne-Raoul de Montmorency. C'est sa nièce Félicie, princesse de Bauffremont et du Saint-Empire qui en hérita, devenue marquise de Gontaut-Biron Saint-Blancard par son mariage avec le jeune Louis de Gontaut-Biron, et qui fit entrer Courtalain dans la maison de Gontaut-Biron, actuels propriétaires dont la famille est originaire de l'Agenais.

    L'aile en briques que l'on aperçoit sur le côté fut construite par le duc Anne-Charles-François de Montmorency en 1802 à son retour d'exil en Angleterre. L'aspect décoratif du château actuel est dû au sculpteur Henri Gaullier qui fut chargé en 1854 de le restaurer en réalisant les parties hautes dans un style Renaissance.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 1995 Michel Manceau DVD
    juin 1995 mars 2001 Jean-Yves Danzé SE
    mars 2001 mars 2014 Annie Joannopoulos SE
    mars 2014 juillet 2015[7] Vincent Perrin de Brichambaut SE Agriculteur retraité
    10 juillet 2015 31 décembre 2016 Franck Marchand[8] SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[10] - [Note 2].

    En 2014, la commune comptait 621 habitants, en augmentation de 2,14 % par rapport Ă  2009 (Eure-et-Loir : 1,9 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    372461486515578628669642841
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    855821847724750652738758860
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    760815825892859772732756714
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
    601533534593583558590625621
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Courtalain compte une école maternelle. L'école élémentaire la plus proche se situe à Saint-Pellerin.

    Culture locale et patrimoine

    Château

    Le château de Courtalain est un château français du XVe siècle situé à Courtalain, à la limite du Perche et du pays Dunois, aux portes du Parc naturel régional du Perche[6].

    • Le château

    Église Saint-Jean-Baptiste

    À l’origine, l’église est la chapelle du château de Courtalain. Le seigneur du lieu en était son propriétaire ou « présentateur ». Le patron de l'église fut saint Jean l'Évangéliste jusqu'en 1792, puis saint Jean Baptiste sur l'annuaire du diocèse de Chartres.

    Elle est rebâtie en 1809, augmentée de son collatéral en 1838, puis d’un clocher-porche, grâce aux libéralités de la famille de Montmorency, propriétaire du château de Courtalain.

    L'édifice abrite le gisant en pierre de Perrette de Baif, dame de Courtalain, du premier quart du XVIe siècle (1503). Accroché au mur, il présente une épitaphe et des armoiries . Il est classé monument historique au titre d'objet en 1904[13].

    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste

    SĂ©minaire Saint-Vincent-de-Paul

    En s'installe un séminaire traditionnel de l'Institut du Bon-Pasteur, le séminaire Saint-Vincent-de-Paul. La commune avait abrité précédemment un centre de retraite spirituelle de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X qui avait été fermé par la dite fraternité[14].

    Le séminaire compte en 2018 une trentaine de séminaristes de différentes nationalités[15].

    Polissoir des Griffes du Diable

    Ce polissoir, situé au lieu-dit Les Bordes, atteste d'une activité humaine dès le Néolithique (Logo monument historique Inscrit MH (1987) [16]).

    • Les Griffes du Diable

    Personnalités liées à la commune

    • François-Edme Ricois, peintre paysagiste, naquit Ă  Courtalain le . Au Salon de 1833, il expose une Vue du bourg de Courtalain, alors propriĂ©tĂ© du duc de Momtmorency. Au Salon de 1865, il expose une Vue du château de l'Ă©glise et d'une partie du bourg de Courtalain, rĂ©sidence du dernier duc de Montmorency.
    • Jules Mitton (1870-1955), homme politique nĂ© Ă  Saint-Firmin-des-Bois (Loiret) et mort le Ă  Courtalain.
    • Raoul Paoli (1887-1960), athlète, rugbyman et comĂ©dien, premier porteur officiel du drapeau français lors de Jeux olympiques de 1912, est nĂ© Ă  Courtalain.
    • MickaĂ«l Serreau, nĂ© Ă  Courtalain en 1975, footballeur professionnel.

    HĂ©raldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi : mi-parti : au 1) d’or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d’azur, quatre dans chaque canton, au 2) d’argent au chef de gueules.

    Notes et références

    Notes

    1. Marguerite est la fille d'Alain de Taillecourt et de Bertranne de Mons, dame de Loresse, Marguerite est veuve de Martin de Rouvray, selon la « Généalogie de la Maison d'Illiers » sur Racines histoire, op. cit., p. 3
    2. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « arrêté de création » (consulté le ).
    2. « Château de Bois-Ruffin », sur montjoye.net, Châteaux et patrimoine.
    3. « Ascendants de Jacques d'Avaugour », sur Le Blog de Loipri
    4. « Généalogie de la Maison d'Illiers », sur Racines histoire, p. 3 ([PDF] en ligne).
    5. Bulletin de la Société dunoise : archéologie, histoire, sciences et arts, t. IX, 1897 (en ligne).
    6. « Château de Courtalain et ses dépendances (également sur commune d'Arrou) », notice no PA00097086, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    7. La rédaction, « Un nouveau maire élu ce soir », sur www.lechorepublicain.fr, (consulté le ).
    8. http://www.lechorepublicain.fr/zone/centre/eure-et-loir/28290/courtalain.html
    9. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    13. « Plate-tombe, dalle funéraire (gisant) de Perrette de Baif, Dame de Courtalain. », notice no PM28000254, base Palissy, ministère français de la Culture
    14. La RĂ©publique du Centre, , p. 4.
    15. « “36 séminaristes ont besoin de vous” : l'appel d'urgence du séminaire Saint Vincent de Paul », Valeurs Actuelles,‎ (lire en ligne).
    16. « Polissoir des Griffes du Diable », notice no PA00097087, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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