Le Perche (hebdomadaire)
Le Perche est un journal local de la presse écrite française qui parait une fois par semaine, le mercredi.
Le Perche | |
Logo actuel du journal | |
Pays | France |
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Langue | Français |
Périodicité | Hebdomadaire |
Genre | Presse locale |
Prix au numéro | 1,20 €[1] |
Diffusion | 11 158 ex. (2012[2]) |
Date de fondation | 1883 |
Éditeur | Laurent Rebours[1] |
Ville d’édition | Mortagne-au-Perche |
RĂ©dacteur en chef | Luc Moriceau[1] |
Site web | www.le-perche.fr |
Il traite l'information à un niveau local, et couvre la région correspondant approximativement à l'ancien comté du Perche :
- le sud-est de l'Orne : région de Mortagne-au-Perche et de Bellême
- le nord-Sarthe : région de Mamers
- l'ouest de l'Eure-et-Loir : région de Nogent-le-Rotrou
Histoire
Le Perche est fondé en 1883 par Gilbert Bravy et Émile Bigot, ouvriers typographes et militants républicains[3].
Le journaliste Albert Danguy reprend le titre en 1897 en lui conservant une ligne éditoriale républicaine de gauche. Son sous égide, la diffusion du journal passe de 1 000 à 5 000 exemplaires à la veille de la Première Guerre mondiale. Il meurt en 1925, laissant l'entreprise à son fils, Raymond[3].
Le Perche paraît sous l'occupation, mais n'est pas touché par l'ordonnance de 1944 en prouvant ne par avoir collaboré avec les Allemands. Ainsi, Raymond Danguy a-t-il échappé à la déportation de peu, puisqu'arrêté par la Gestapo en faute d'avoir obéi à la Propagandastafel, puis emprisonné 4 mois à Alençon puis à Compiègne, le train qui le conduit vers un camp est arrêté à Péronne par les bombardements alliés[3].
Le Perche libéré est donc redonné à ses propriétaires, et le fils, Yves Danguy, en prend les commandes en 1985[4]. Face aux développements des nouvelles méthodes d'imprimerie, le journal sous-traite dans les années 1980 son impression. Affaibli par des pertes, le journal est cédé en 1992 par les Danguy au groupe Ouest-France qui l'intègre dans sa filiale Publihebdos[3].
À la suite de ce rachat, la diffusion augmente, passant de 11 650 exemplaires en 1988 à près de 13 500 en 1998[3].
Après avoir ouvert un bureau à Nogent en 1997, le titre propose à partir de septembre 1999, deux éditions, l'une pour Mortagne/Mamers, l'autre pour Nogent-le-Rotrou/La Ferté-Bernard. À cette époque, le journal emploie 15 salariés (5 journalistes, 2 commerciaux, 3 administratifs et 5 personnes chargées de la composition et de la saisie) et s'appuie sur une vingtaine de correspondants[3].
La diffusion
La diffusion moyenne de l'hebdomadaire Le Perche s'Ă©tablit officiellement comme suit, selon l'OJD[5] :
Année | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 |
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Diffusion | 12 133 | 12 204 | 11 923 | 11 621 | 11 482 | 11 158 |
Notes et références
- Le Perche sur http://www.publihebdos.com
- ODJ
- Alain Cartel, Les Médias et l'identité régionale : réalités et perspectives, Conseil économique et social régional de Basse-Normandie, avril 2000.
- "Décès de l'ancien directeur du journal Le Perche", mis en ligne par Luc Moriceau le lundi 23 décembre, mis à jour le 30 décembre, sur http://www.le-perche.fr.
- Tirage et diffusion hebdomadaire du journal Le Perche d'après l'OJD