Accueil🇫🇷Chercher

RĂ©malard

Rémalard est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, intégrée le à la commune nouvelle de Rémalard en Perche.

RĂ©malard
RĂ©malard
Le château de Voré.
Blason de RĂ©malard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Commune RĂ©malard en Perche
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Perche
Statut Ancienne commune
Code postal 61110
Code commune 61345
DĂ©mographie
Gentilé Rémalardais
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 25′ 44″ nord, 0° 46′ 20″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 243 m
Superficie 20,89 km2
Élections
DĂ©partementales Bretoncelles
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Rémalard en Perche
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
RĂ©malard
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
RĂ©malard
GĂ©olocalisation sur la carte : Orne
Voir sur la carte topographique de l'Orne
RĂ©malard
GĂ©olocalisation sur la carte : Orne
Voir sur la carte administrative de l'Orne
RĂ©malard

    GĂ©ographie

    La commune est au cĹ“ur du Perche, au sud-est du dĂ©partement de l'Orne. Son bourg est Ă  16 km au nord de Nogent-le-Rotrou, Ă  19 km Ă  l'est de BellĂŞme, Ă  21 km Ă  l'ouest de La Loupe et Ă  22 km Ă  au sud-est de Mortagne-au-Perche[1].

    Le territoire est ponctué de collines boisées. Les moulins, manoirs, chapelle, église illustrent la richesse du patrimoine bâti et culturel de Rémalard. De petits bois parsèment la commune, contribuant au maintien d'une vie « sauvage » : chevreuils, sangliers, petit gibier abondent. L'utilisation du territoire de la commune de Rémalard est encore essentiellement agricole.

    Hydrographie

    L'Huisne, affluent de la Sarthe, constitue la limite sud-ouest du territoire dont elle sort au sud-est : elle attire les pêcheurs en saison, et la pratique du canoë-kayak se fait en hautes eaux. La rivière reçoit de nombreux affluents en amont, descendant les collines du Perche pour assurer un régime abondant.

    Voies de communication et transports

    La ville Ă©tait autrefois desservie par la gare de RĂ©malard - Bellou-sur-Huisne. L'ancienne voie ferrĂ©e CondĂ©-sur-Huisne - Mortagne-au-Perche - Alençon, Ă  l'abandon depuis 30 ans environ, suit le cours de l'Huisne. Une voie verte suivant ce tracĂ© est ouverte depuis entre rivières et bois sur l'ensemble des 62 km, entre CondĂ©-sur-Huisne et Alençon.

    Toponymie

    La localité est attestée sous la forme Remalast au XIe siècle[3], en 1099.

    Il semble généralement admis que « le mauvais gué » ou « le gué mal placé »[4] (Ritum ad male adsitum)[5] sur la rivière Huisne, à l'emplacement du pont actuel, aurait donné son nom à la commune, c'est-à-dire : rei « gué ». Il est issu du gaulois ritu « gué » (cf. vieux gallois rit > gallois rhyd). Le second élément malast est dérivé de « mal ».

    Rémalard se prononce vulgairement Roumalard, comme on le faisait au XVe siècle[6].

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Rémal-la-Montagne[7].

    Le gentilé est Rémalardais.

    Histoire

    Ingulphe Ribaud ou Ribaud (Ribald) de Dreux, un des vassaux de Robert le Pieux (roi en 996-1031, fils d'Hugues Capet) fut seigneur de Rémalard (Regmalard). Il possédait également Senonches, Brezolles, Sorel-Moussel et de nombreux biens à Dreux. Dès lors, l'histoire de la ville se mêle intimement aux puissants barons de Châteauneuf-en-Thymerais issus de Ribaud de Dreux, qui régnèrent sur le Thymerais jusqu'au XIIIe siècle.

    L'un d'eux, Hugues de Châteauneuf, qui avait épousé Mabile fille de Roger de Montgommery et de Mabile de Bellême, donna asile à Châteauneuf, à Robert Courteheuse, révolté contre son père le roi-duc Guillaume le Conquérant à la suite d'une brouille avec ses frères et de l'échec de la prise du château de Rouen. Guillaume le Conquérant vint alors faire, en 1078, le siège de Regmalard, qui finit par se rendre. Il était accompagné de Rotrou III du Perche, comte de Mortagne, alors seigneur suzerain de Regmalard.

    Lors du siège de Rémalard en 1077, Guillaume le Conquérant fit élever plusieurs mottes défensives sur le territoire actuel de la commune de Bellou-sur-Huisne, dont l'une sur le site de la Butte (sud-est), et l'autre probablement à la Coudorière (sortie ouest de Bellou) coupée en deux au XIXe par la route de Bellême. D'autres mottes ont vraisemblablement existé au Chatelier (Rémalard) et à Beauregard (Dorceau). Les restes de la forteresse (butte du Château) furent détruits par les Anglais au cours du XVe siècle. Les derniers vestiges furent rasés vers 1820, et utilisés comme remblais et pour la construction de maisons rue des Moulins.

    Rémalard relève peu après le siège d'une nouvelle famille de seigneurs ou châtelains (peut-être apparentés aux Châteauneuf (-en-Thymerais), en tout cas leurs vassaux et alliés) : on trouve Payen († 1093), Yves puis son fils Gasce (Gasse) croisé en 1202 pour la IVe croisade.

    Au XIIIe siècle, Rémalard rejoint un groupe de seigneuries percheronnes en possession des Rotrou comtes du Perche, entre Nogent-le-Rotrou et Mortagne : Préaux, Le Theil (ou Le Thil), Mauves, La Ventrouze, Feuillet... À leur extinction au début du XIIIe s. la succession est disputée en descendance féminine : cet ensemble passe à Jacques de Château-Gontier avec Nogent, puis le roi Louis IX, qui annexe le Perche au domaine royal en 1227, se le fait remettre et le donne à Thibaud de Champagne-Navarre († 1253 ; par ailleurs issu des Rotrou par son ancêtre Julienne du Perche, fille de Geoffroy II, femme de Gilbert de Laigle et mère de Marguerite de L'Aigle qui épouse Garcia V Ramirez de Navarre au XIIe siècle : Marguerite et Garcia sont les ancêtres directs de Thibaud ; Thibaud était aussi un proche parent des Capétiens et de Blanche de Castille mère de saint Louis ; de plus l'ancien Perche était féodalement vassal du comté de Chartres, lui-même vassal du comté de Champagne, comme le comté de Blois). Le duc Jean Ier de Bretagne (de la maison capétienne de Dreux) acquiert cet ensemble, avec Nogent-le-Rotrou (vers 1262 ?), du droit de sa femme Blanche de Navarre fille de Thibaut Ier. Les ducs de Bretagne, ses successeurs, en héritent jusqu'à Arthur II, époux en deuxièmes noces de Yolande de Dreux comtesse de Montfort (-l'Amaury), petite-fille de Jeanne de Châteaudun (les Châteaudun sont étroitement apparentés aux Rotrou). Nogent-le-Rotrou passe alors à leur fille Jeanne de Bretagne, épouse de Robert de Cassel, puis à leur descendance dans les Bar (-le-Duc) puis dans les Luxembourg-St-Pol, enfin dans les Bourbon-Vendôme, d'où les Condé que nous retrouverons plus bas. Le Theil passe au duc Jean IV, petit-fils d'Arthur II et Yolande, puis à sa fille Jeanne épouse de Jean Ier d'Alençon : leur fils Jean II d'Alençon est sire du Theil. Puis Le Theil (Le Thil) rejoint le sort commun de Rémalard et Préaux.

    Rémalard et Préaux passent à une autre fille d'Arthur II et Yolande, Alix de Bretagne, qui épouse Bouchard VI comte de Vendôme (XIVe siècle ; Maison de Montoire ; puis succession dans les Bourbon-Vendôme). Ainsi, Jean bâtard de Vendôme (fils du comte Louis) est sire de Préaux au XVe siècle.

    Son demi-frère le comte Jean VIII de Bourbon-Vendôme († 1477), mari de Jeanne de Beauvau dame de La Roche-sur-Yon, transmet Rémalard, Préaux et Le Theil à sa fille Jeanne dame de La Roche-sur-Yon, qui épouse Louis de Joyeuse comte de Grandpré et sire de Bo(u)théon. Leur fils François a une fille, Jeanne de Joyeuse, qui transmet au XVIe siècle ces fiefs (sauf Grandpré qui passe à son oncle paternel Robert de Joyeuse ; et La Roche-sur-Yon cédé vers 1484 par sa grand-mère Jeanne à son propre frère Louis, dernier fils du comte Jean VIII et mari de Louise de Montpensier) à son mari François de Montmorin sire de Saint-Hérem en Auvergne (mariage en 1526). Après leur fils aîné Gaspard, leur fils cadet Jean de Montmorin-St-Hérem hérite de Préaux et du Theil. Cependant, le château de Bothéon est vendu aux Gadagne en 1561, et Rémalard est cédé par François ou son fils Gaspard aux cousins Bourbon-Montpensier princes de La Roche-sur-Yon issus de Louis ci-dessus, puis aux cousins Bourbon-Vendôme par ailleurs héritiers de Nogent-le-Rotrou comme on l'a vu plus haut.

    Rémalard et Nogent ont alors un destin commun pendant plus d'un siècle : ainsi, on trouve Rémalard aux mains de Jean de Bourbon comte d'Enghien et de Soissons, fils cadet du duc Charles de Vendôme, puis de sa veuve et cousine germaine Marie II comtesse de St-Pol et duchesse d'Estouteville († 1601), fille de François Ier de St-Pol, dont c'était le douaire avec Montlandon et La Ferrière. Puis Rémalard passe aux cadets des Bourbon-Vendôme, les princes de Bourbon-Condé, issus du frère benjamin de Jean d'Enghien et Soissons : Louis Ier de Condé. Les Condé tentent de se constituer ainsi un bloc féodal percheron : le duché-pairie d'Enghien-le-Français est érigé en 1566, mais non enregistré.

    Cependant le petit-fils du prince Louis, Henri prince de Condé cède Nogent-le-Rotrou et Rémalard en 1624 au grand Sully, aussi intéressé par un fief percheron. Nogent passe à son fils cadet François duc d'Orval et aux descendants de ce dernier, les Béthune d'Orval, mais Rémalard est cédé en 1658 à François de Riantz/Riants barons de Voré (châtellenie, à Rémalard) et de La Brosse, marquis de Villeray : il devient comte de Rémalard, comme son fils Charles Ier († 1690) et son petit-fils Charles II († 1710), dont la fille Marie-Louise († 1717) épouse Anne-Charles Goislard de Montsabert (à éclaircir : certains considèrent que Marie-Louise est directement la fille de Charles Ier, et qu'il n'y a pas de Charles II. François (-Charles ?) serait mort vers 1680-1690 et Charles entre 1690 et 1710 ?). Dès 1714, Rémalard est vendu à Bernard de Javeshac, qui vend en 1719 à Louis Fagon de La Moutonnière (en Eure-et-Loir), qui lègue en 1743 à sa légataire universelle Geneviève Dousseau/d'Ousseau veuve de Martial de Boderu. Finalement le philosophe matérialiste (ou déiste ?) des Lumières Helvétius l'acquiert dès cette même année 1743, et sa fille Geneviève porte par son mariage le château de Voré aux comtes alsaciens d'Andlau.

    Quant à Préaux et Le Theil, ils restent aux Montmorin-St-Hérem : Jean ci-dessus < Gaspard († 1593) < Gilbert-Gaspard († 1660). Puis on les retrouve, probablement par une vente, dans la deuxième moitié du XVIIe s. aux mains d'Elisabeth Le Féron († 1699) femme de Charles d'Albert d'Ailly duc de Chaulnes (Elisabeth était la fille de Dreu Le Féron[8] parlementaire, sire de Savigny et Lormoy : -sur-Orge ?, et de Barbe Servien de Montigny, cousine du ministre Abel Servien et dame baronne de Longny-au-Perche). Ses héritiers vendent Préaux et Le Theil à Arnaud de Labriffe[9] sire d'Amilly au Perche : cette famille de parlementaires, comtes d'Amilly et de Préaux, les garde jusqu'à la Révolution.

    Fusion des communes

    Le , Rémalard intègre avec deux autres communes (Bellou-sur-Huisne et Dorceau) la commune de Rémalard en Perche[10] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. La fusion est simple, il n'est pas créé de communes déléguées et Rémalard est le chef-lieu de la commune nouvelle.

    HĂ©raldique

    Blason de RĂ©malard Blason
    D'azur aux trois fleurs de lys d'or, à la bande componée de gueules et d'argent de six pièces brochant sur le tout[11].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Blason Ă  dessiner
    Blason Ă  dessiner
    D'argent fretté de sable, à un écu de France à l'antique, à la bande componnée d'argent et de gueules

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995[12] mars 2014 Jean Maignan Enseignant
    mars 2014[13] décembre 2015 Patrick Rodhain SE Cadre service public de l'emploi
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[13].Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Rémalard en Perche le jusqu'en 2020 et Patrick Rodhain est élu maire de la commune nouvelle.

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[14] :

    • total des produits de fonctionnement : 948 000 â‚¬, soit 743 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 707 000 â‚¬, soit 555 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 300 000 â‚¬, soit 236 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 187 000 â‚¬, soit 147 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 634 000 â‚¬, soit 497 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 12,44 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 9,85 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 22,87 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 32,41 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 11,14 %.

    01/01/2016 – Création de la commune nouvelle de Rémalard en Perche en lieu et place des communes de Bellou-sur-Huisne (61042), de Dorceau (61147) et de Rémalard (61345)[15].

    DĂ©mographie

    RĂ©malard a comptĂ© jusqu'Ă  1 912 habitants en 1851.

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    1 7061 7021 7381 6731 7581 8451 8521 9121 888
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 8391 8741 7451 7981 7171 7431 7501 6161 571
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 5571 5621 4651 3821 2641 1821 1411 1081 190
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013 -
    1 2561 3081 3021 3441 2441 2631 2751 212-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie et tourisme

    Cet ancien chef-lieu de canton, malgré sa position à l'écart des grands axes, garde un bon niveau de services et de commerces, soutenus par la fréquentation des résidents secondaires. La zone d'activité Saint-Marc concentre grandes surfaces (supermarché, jardinerie), le CDIS (centre de distribution assurant les tournées sur les cantons de Longny-au-Perche, Nocé et Rémalard) de la Poste, et quelques autres activités. L'activité proprement industrielle est située à l'ancienne gare, commune de Bellou-sur-Huisne.

    L'activité touristique est importante pour la commune et le canton : la communauté de communes a la compétence Tourisme, dont l'outil est l'office de tourisme du Perche rémalardais (OTPR), installé dans le bourg, rue Marcel-Louvel. Il assure la coordination des activités associatives ou autres, et un lien étroit avec le parc naturel régional du Perche et l'écomusée du Perche à Saint-Cyr-la-Rosière.

    Le complexe piscine-camping-tennis, situé sur le territoire de la commune de Bellou-sur-Huisne, est géré par la commune de Rémalard.

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Germain-d'Auxerre

    L'église Saint-Germain : le chœur et l'abside.

    L'église Saint-Germain-d'Auxerre, bel édifice d'origine romane, est érigée sur une butte plantée de marronniers, à l'emplacement de l'ancien cimetière[17]. Elle est dotée d'une abside romane remaniée et d'un portail sur avant-corps à double archivolte sur piliers engagés (XIIe siècle). Son clocher sur plan carré, avec tourelle d'escalier, rehaussé au milieu du XIXe, est terminé par une toiture en dôme et lanternon. L'édifice est classé Monument historique le [18].

    Au XVIe, il est fait adjonction de deux collatéraux avec arcades et piliers prismatiques. Maître-autel néo-gothique. Dans le chœur, travail naïf du XVIe siècle, provenant d'une poutre de gloire : saint Jean et sainte Marie-Madeleine: ces deux statues sont restaurées en et positionnées sur un pilier.

    Dans la chapelle sud l'autel, le tabernacle et le retable sont du XVIIIe. Un tableau représente sainte Barbe. Chapelle funéraire de la famille d'Andlau. Chapelle nord : autel classique, fin XVIIIe. Sur un pilier, Vierge à l'oiseau du XVe (don de la famille Jouvin). Fonts baptismaux XVIIIe, encadrés de deux tableaux du XVIIe récemment restaurés. Stalles et chaire néo-gothiques, fin XIXe. Vitraux du XIXe (pour la plupart de 1894) de Lorin, à Chartres. Ils comprennent également un vitrail faisant office de monument aux morts de la Grande Guerre. Certains vitraux sont indiqués comme dons de diverses familles, dont la famille Mirbeau.

    L'orgue Damien

    L'orgue Damien (1859), classé à titre d'objet[19] en 1983, est restauré et en parfait état de fonctionnement. Une nouvelle association, l'association Patrimoine et Orgue de Rémalard (APOR), s'est créée en 2010 pour assurer plus particulièrement son entretien et organiser des concerts.

    Les frères Damien, facteurs d'orgue, étaient établis à Gaillon (Eure). À Louviers, le premier orgue de chœur qui ait existé était en très mauvais état. On sait qu’en 1855, il est monté par le facteur d’orgue Damien, du Goulet, localité à proximité de Saint-Pierre-la-Garenne entre Gaillon et Vernon. Les frères Damien avaient probablement construit cet orgue pour qu’on fasse appel à eux pour l’entretien[20].

    D'autres orgues Damien existent : à l'église Saint-Denis de Hellemmes (Nord), à l'église Saint-Pierre du Sap (Orne)…

    Autres lieux

    La motte castrale du Châtellier.
    • Le bourg a conservĂ© beaucoup de charme, avec ses petites rues (rue du Tripot, rue des Galants, rue Saint-Roch, rue de Mortagne) et places anciennes (place Saint-Roch, place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, place du Petit-MarchĂ©, etc.), organisĂ©es autour de la butte du château (motte de 1077). Il subsiste quelques maisons de caractère (la mairie et sa tourelle, l'ancien presbytère, le ChĂŞne Vert, etc.). Il existe encore quatre statues de niches : trois sont dĂ©diĂ©es Ă  saint Roch et une Ă  saint Pierre.
    • Les manoirs (propriĂ©tĂ©s privĂ©es) : Boiscordes, Vaujours, Brigemont.
    • Un château (propriĂ©tĂ© privĂ©e) : VorĂ©, ancienne propriĂ©tĂ© de Louis Fagon, intendant des finances, puis de Claude-Adrien HelvĂ©tius, philosophe du siècle des Lumières.

    Les manoirs et châteaux de Rémalard sont protégés au titre des Monuments historiques, partiellement classés ou inscrits[21].

    Activité et manifestations

    Associations culturelles

    La vie associative est riche, comme dans de nombreuses communes du Perche :

    • Maison pour Tous, avec de nombreuses activitĂ©s sportives (tir Ă  l'arc, tennis de table, etc.) et artistique (peinture, encadrement, etc.).
    • Association orgue et patrimoine de RĂ©malard (APOR) : concerts, expos, etc.
    • RĂ©malard dispose d'une vaste et fonctionnelle salle communale, ainsi que d'une salle de spectacle, utilisĂ©e par le CinĂ© club local.
    • Par ailleurs, RĂ©malard est le siège social de la FĂ©dĂ©ration des Amis du Perche, sociĂ©tĂ© savante de plus de 1 000 membres, au rayonnement interrĂ©gional sur tout l'ancien comtĂ© du Perche.
    • L'association, HĂ´tel des arts, organisait expositions, concerts et confĂ©rences, dans les anciennes dĂ©pendances, rĂ©novĂ©es, de l'HĂ´tel de la Poste, ancien relais de poste sur la route de Paris Ă  Angers.
    • L'association ArtĂ©mise, expose en permanence dans sa galerie des Ĺ“uvres d'artistes et d'artisans d'art.

    Autres associations

    • ComitĂ© des fĂŞtes (fĂŞte communale, spectacles-théâtre, etc.) ;
    • Association paroissiale (ARCH) ;
    • Association des commerçants (APR) ;
    • ComitĂ© de la foire d'automne.

    Jumelages

    Sports

    Le Football Club RĂ©malard-Moutiers fait Ă©voluer deux Ă©quipes de football en divisions de district[25].

    Personnalités liées à la commune

    Bibliographie

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
      2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
      3. Revue de linguistique romane.
      4. Louis Bergès - 1995 - Orne - Page 212 - (ISBN 2862531839).
      5. Musée de Normandie, 1992 - Recueil d'études offert à Gabriel Désert - Page 93.
      6. Archives de l'Orne, G, 2 janvier 1490.
      7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      8. « Le Feron », sur Racines et Histoire/Le Féron p. 11
      9. « Labriffe », sur Racines et Histoire/Labriffe p. 7
      10. « Recueil des actes administratifs du 24 septembre 2015 », sur le site de la préfecture de l'Orne (consulté le ).
      11. « GASO, la banque du blason - Rémalard Orne » (consulté le )
      12. « Le président de la communauté de communes démissionne », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
      13. « Rémalard (61110) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
      14. Les comptes de la commune
      15. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
      16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
      17. Texte inspiré de Rémalard et son canton, Jacky Lecomte, éd. Sutton, 1999.
      18. « Église », notice no PA00110898, base Mérimée, ministère français de la Culture
      19. « Partie instrumentale de l'orgue », notice no PM61000564, base Palissy, ministère français de la Culture
      20. Société d'études diverses (SED) Louviers.
      21. « Œuvres architecturales à Rémalard », base Mérimée, ministère français de la Culture.
      22. « Motte castrale dite Le Chatellier », notice no PA00132904, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      23. « Motte castrale dite Le Château », notice no PA00132903, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      24. « Tuilerie de Voré », notice no PA00135527, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      25. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – FC Rémalard Moutiers » (consulté le )
      26. Jacky Lecomte, Pierre-François, Georges-Eugène et Émile-Louis Jumeau, une famille au berceau de leur bébé, Éditions des Amis du Perche, Rémalard, 2011, p. 60. (ISBN 978-2-900122-94-5)

      Liens externes

      Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.