Saint-Cyr-la-Rosière
Saint-Cyr-la-Rosière est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 234 habitants[Note 1].
Saint-Cyr-la-Rosière | |
L'église Sainte-Gauburge, l'une des deux églises catholiques de la commune. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur du Perche |
Maire Mandat |
David Coutant 2020-2026 |
Code postal | 61130 |
Code commune | 61379 |
Démographie | |
Population municipale |
234 hab. (2020 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 19′ 50″ nord, 0° 38′ 25″ est |
Altitude | Min. 112 m Max. 212 m |
Superficie | 18,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bretoncelles |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintcyrlarosiere.fr |
Géographie
La commune appartient à la région naturelle du Perche. Elle se trouve dans le canton de Bretoncelles à proximité de Bellême.
Communes limitrophes
Desserte ferroviaire
Les gares ferroviaires les plus proches de la commune sont celles de Nogent-le-Rotrou à 16 km et Theil - La Rouge à 9,7 km.
Réseau routier
La circulation routière est assurée par la voirie communale. La route départementale 955 ainsi que la départementale D 938 sont a proximité du village.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Préaux-du-Perche », sur la commune de Perche en Nocé, mise en service en 1968[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 744,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Cyr-la-Rosière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,1 %), prairies (28,5 %), forêts (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
La dénomination du bourg apparaît en 1145 sous la forme de Sanctus-Ciricus dans une charte du prieuré Sainte-Gauburge, puis sous celle de Saint-Cir en 1396.
La commune doit son nom à saint Cyr, jeune martyr chrétien du IVe siècle, tué sous les yeux de sa mère, Julitte.
la Rosière, le nom de la rivière qui arrose le territoire communal, a été ajouté en 1831.
Histoire
Le prieuré Sainte-Gauburge fut donné vers 1050 par les seigneurs de Bellême aux moines de l'abbaye de Saint-Père de Chartres ; il passa ensuite sous la dépendance de l'abbaye royale de Saint-Denis qui le conserva jusqu'en 1790[21].
Peuplée de 1 035 habitants en 1804, aujourd'hui dispersés entre le bourg et les hameaux, dont ceux de Clémencé et de Sainte-Gauburge. La commune de Sainte-Gauburge de la Coudre fut réunie à Saint-Cyr-la-Rosière en 1812.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2020, la commune comptait 234 habitants[Note 8], en diminution de 4,88 % par rapport à 2014 (Orne : −3,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Prieuré Sainte-Gauburge, des XIe, XIIe, XVe et XVIe siècles, ancien prieuré bénédictin fondé en 1006 par Guillaume Ier de Bellême. Le prieuré (ancien) regroupe l'église, du XIIIe siècle, le logis du prieur et les bâtiments conventuels, tous classés au titre des monuments historiques[30]. Il abrite l'écomusée du Perche.
- L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, des XIIe, XVe et XVIe siècles, dédiée aux martyrs du IVe siècle, saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, partiellement inscrite et classée au titre des monuments historiques[31].
- La chapelle Notre-Dame de Clémencé, du XIVe siècle, inscrite au titre des monuments historiques[32].
- Le presbytère du XVIIIe siècle, restauré en 1784[33].
- La Pierre Procureuse, dolmen classé au titre des monuments historiques[34].
- Le manoir de Langenardière, du XVIe siècle, inscrit au titre des monuments historiques[35].
- Le manoir de la Chaponnière, du XVIe siècle.
- La Pierre Procureuse.
- L'escalier hors d'œuvre du prieuré.
- L'écomusée du Perche.
- La chapelle Notre-Dame de Clémencé.
- Le manoir de Langenardière.
- Le manoir de la Chaponnière.
Personnalités liées à la commune
- Pierre de Fontenay sire de la Reynière (1541-1610), capitaine de la ville et du château de Bellême, gouverneur du Perche de 1589 à 1610, il fut propriétaire du domaine de l'Angenardière à Saint-Cyr.
- Alexis Bachelot (1796 à Saint-Cyr-la-Rosière - 1837) créa la première mission catholique à Hawaï.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Préaux-du-Perche - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Cyr-la-Rosière et Perche en Nocé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Préaux-du-Perche - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Cyr-la-Rosière et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les Cahiers Percherons »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), "Les manoirs du canton de Nocé" (1re partie), par Ph. Siguret.
- « Le maire repart en campagne », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Un nouveau maire à Saint-Cyr-la-Rosière », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « David Coutant a été élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Saint-Cyr-la-Rosière. David Coutant élu pour un second mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Prieuré de Sainte-Gauburge », notice no PA00110918, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Saint-Cyr et Sainte-Julitte », notice no PA00110916, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle de Clémencé », notice no PA00110914, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Laurence de Calan, Presybtères du Perche, éditions des Amis du Perche, collection "Présence du Perche", juillet 2012, p. 129-130. [ (ISBN 978-2-900122-983)]
- « Dolmen dit la pierre procureuse », notice no PA00110915, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir de Langenardière », notice no PA00110917, base Mérimée, ministère français de la Culture.