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Perche (province)

Le comtĂ© du Perche Ă©tait une province du royaume de France. Sa capitale fut, selon les Ă©poques, Corbon, BellĂȘme, Mortagne ou Nogent-le-Rotrou. Il ne doit pas ĂȘtre confondu avec la rĂ©gion naturelle du Perche, qui est l’entitĂ© Ă  laquelle on se rĂ©fĂšre le plus souvent de nos jours, ni avec le comtĂ© voisin du Perche-GouĂ«t.

Comté du Perche

Xe siùcle – 1790

Blason
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Comté du Perche et comté du Perche-Gouët en rouge.
Informations générales
Statut Province du royaume de France jusqu'Ă  la RĂ©volution
Capitale Corbon, BellĂȘme, Mortagne ou Nogent-le-Rotrou
Langue(s) Français, francien
Religion Catholicisme
Histoire et événements
IXe siÚcle Premier comte attesté : Hervé Ier
1227 Saint-Louis rattache le comté au domaine royal
1790 Suppression de la province du Perche
Comtes en apanage
(1er) 1268-1283 Pierre Ier d'Alençon
(Der) mort en 1377 Robert d'Alençon

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Le comté du Perche est né au Xe siÚcle de terres bocagÚres qui n'avaient pas été incluses dans le duché de Normandie à sa formation. Plusieurs seigneurs furent alors installés à Mortagne et Nogent pour défendre les terres du Maine et du comté de Blois. Le comté du Perche était délimité au nord par la Marche d'Alençon, frontiÚre avec le duché de Normandie, à l'est par le comté de Chartres, au sud par le Perche-Gouët et à l'ouest par le Maine.

Lors de la RĂ©volution, la province du Perche fut scindĂ©e entre les dĂ©partements de l’Eure-et-Loir, et de l’Orne et une petite partie de l'Eure[1]. La crĂ©ation du parc naturel rĂ©gional du Perche, en 1998, a permis de rĂ©affirmer une identitĂ© toujours vive, mĂȘme si celui-ci ne reprĂ©sente qu'une petite partie de la rĂ©gion du Perche. Le parc naturel rĂ©gional du Perche se trouve aujourd'hui sur l'ancien comtĂ© du Perche et sur une partie de l'ancien Perche-GouĂ«t. Le dĂ©veloppement du tourisme vert lui a permis d’accroĂźtre sa notoriĂ©tĂ©.

Le cheval percheron est sans nul doute l'emblÚme le plus connu de la région.

GĂ©ographie

Le Perche (région naturelle) est un centre de dispersion des eaux et de nombreuses petites riviÚres y prennent leur source pour aller rejoindre :

On distinguait les confins du comtĂ© du Perche[2] par le Perche-GouĂ«t au sud, la campagne d'Alençon au nord-ouest, le Pays d'Ouche au nord, le Thymerais et les Terres Françaises au nord-est, le Dunois Ă  l'est et au sud, le Perche sarthois au sud-ouest et le Saosnois Ă  l'ouest[3] - [4]. Ces diffĂ©rentes dĂ©nominations sont historiques et aujourd'hui aucunement administratives, mais forment une mĂȘme entitĂ© rĂ©gionale et culturelle. En dĂ©pit du dĂ©mantĂšlement de la province Ă  la RĂ©volution, l’identitĂ© du Perche dans sa globalitĂ© reste forte.

Toponymie

Attestations anciennes

Le terme Perche est mentionné sous les formes saltus Particus, silva Perticus avant le VIe siÚcle, pagus quem Pert[ic]ensem vocant au VIe siÚcle, pagus pertensis au VIe siÚcle, pagus Perticus (sans date), pagus Perticus vers 815, Particus saltus au IXe siÚcle, silva Perticus en 1045, [le] Perche en 1160 - 1174, Perche en 1238, foresta de Pertico en 1246, [le] Perche en 1308[5] - [6].

Étymologie

Le nom du Perche serait issu du latin pertica (terra) « ensemble du territoire partagé à la perche entre les vétérans d'une colonia[5] », le latin pertica ayant abouti par évolution phonétique réguliÚre à perche en français. Terra aurait d'abord désigné une petite région autour de Mortagne qui serait devenu un pagus par la suite[5]. Cependant, *terra n'est mentionnée nulle part et, bien que Mortagne (comitis Mauritaniae 1086) tienne vraisemblablement son nom d'une colonia ou unité de soldats mauresques[7], on ne trouve pas non plus de trace documentaire (aucune mention dans la Notitia dignitatum par exemple) ou de trace archéologique de cet établissement permettant de confirmer cette théorie.

René Lepelley d'ailleurs ne se prononce pas sur l'origine du mot Perche qu'il considÚre comme incertaine[8], signe qu'il doute de la théorie accordant à Pertica une origine latine.

Pourtant, une deuxiĂšme hypothĂšse a Ă©tĂ© formulĂ©e, en s'appuyant sur le fait que le nom de Perche a initialement dĂ©signĂ© la forĂȘt et non la province. Il semble plutĂŽt reprĂ©senter, ainsi que l’a montrĂ© Guy Villette[9] - [10], un appellatif prĂ©-celtique d’origine indo-europĂ©enne *perkÊ·-ik-ā « (forĂȘt) aux grands arbres », dissimilĂ© en *pertika, et transmis tel quel par le gaulois, alors mĂȘme que le p- initial Ă©tait Ă©tranger Ă  cette langue[11]. Le radical indo-europĂ©en *perkÊ·u- « grand arbre : chĂȘne, pin, sapin, hĂȘtre
 » est par ailleurs Ă  l’origine du latin quercus « chĂȘne » et du germanique commun *furhu-, d’oĂč l’anglais fir « sapin » et l’allemand Föhre « pin ». Il explique Ă©galement le nom du relief hercynien, qui repose sur celui de l’immense forĂȘt de Germanie dĂ©signĂ©e par CĂ©sar sous le nom de Hercynia silva. Il s’agit dans ce dernier cas d’une appellation d’origine celtique, formĂ©e sur le radical *erkĂș- < *perkÊ·u- (avec cette fois chute rĂ©guliĂšre de [p])[6].

Remarque : Le suffixe gaulois *-ika sert Ă  former des adjectifs Ă  l'origine, mais a aussi permis la substantivation[12]. On remarque aussi que le nom du pays d'Ouche, directement au nord du Perche, est issu d'un terme dĂ©rivĂ© avec le mĂȘme suffixe *-ika > -ica : Utica, dont la racine ot / ut (prĂ©-celtique ?) semble s'appliquer Ă©galement Ă  un Ă©lĂ©ment forestier[13] (cf. La forĂȘt d'Othe dans l'Yonne). Se trouve-t-on en prĂ©sence d'une ancienne opposition entre une silva Pertica et une silva Utica ? Il existe aussi en gaulois un radical pert- que l'on rencontre dans diffĂ©rents noms de lieux Perthes (attestĂ©s gĂ©nĂ©ralement sous la forme Perta dĂšs l'Ă©poque mĂ©rovingienne) qui reprĂ©senterait un anthroponyme gaulois non attestĂ© *Pertus, mais dĂ©duit d'aprĂšs le nom de la dĂ©esse gauloise Perta, dĂ©esse des jardins clos[7]. Xavier Delamarre rapproche l'Ă©lĂ©ment pert- des diffĂ©rents lieux Perthes, Perte(s) du substantif gallois perth qui signifie « buisson, haie »[14].

Histoire

Plusieurs sites archéologiques du Néolithique, comme « la Pierre Procureuse » entre L'HermitiÚre et Gémages ou encore « la Pierre Cochée » à Droué, attestent de l'ancienneté de l'occupation humaine dans la région.

Les populations celtiques arrivées dans la contrée dÚs l'ùge du bronze, puis à l'ùge du fer y laissent définitivement leur empreinte, comme le montre l'étymologie de la plupart des noms de lieux importants : Gémages - de *Gemetiko (Gemmeticum XVe siÚcle), sur *gem, de signification obscure, suivi de deux suffixes celtiques -at/-et + iko (cf gallois eithefig < *ektamiko)[Note 1] ou Nogent, du gaulois Noviento, fondé sur l'adjectif noviios, neuf, et le suffixe -ento localisant à l'origine, signifiant « endroit ».

La plus grande partie du Perche, bien que cela ne soit pas clairement défini, était située sur le grand territoire du peuple celtique des Carnutes, qui y aurait exploité le fer grùce en partie à la pierre de Grison, trouvée en affleurement sur les plaines du Perche et utilisée dans l'habitat traditionnel. On peut y voir l'origine partielle de l'appartenance des coutumes du Perche au groupe de celles du pays de Chartres et de l'Orléanais.

La forte identitĂ© du ComtĂ© tient en partie Ă  son droit coutumier avant la RĂ©volution : « la coutume du Perche » ou plutĂŽt « les coutumes du Perche », distinctes de la coutume de Normandie, de celle du Maine et celles de l'Île-de-France[15].

Le comté se constitua par la fusion du comté de Mortagne, de la vicomté de Chùteaudun et la seigneurie de Nogent-le-Rotrou.

Le chùteau médiéval Saint-Jean à Nogent-le-Rotrou.

La proximité de la Normandie en fait du Xe siÚcle au XVe siÚcle une province stratégique pour les rois de France.

En 1227, il fut inclus dans le domaine royal français. Une partie du comtĂ© du Perche fut alors dĂ©membrĂ©e pour constituer le comtĂ© d'Alençon au profit de Pierre Ier d'Alençon, fils de France. Cependant, il rĂ©intĂ©gra le domaine royal en 1283. Il fut, une seconde fois, en partie adjoint au comtĂ© d’Alençon pour Charles II d'Alençon, comte d’Alençon et du Perche en 1326. La maison d'Alençon s'Ă©teint en 1525 et le duchĂ© d'Alençon et comtĂ© du Perche font retour au domaine royal.

La Renaissance est un temps fort de l’histoire percheronne : la rĂ©gion se couvre de manoirs (Courboyer, Alleray, Bois-Doublet
), et l’industrie locale (Ă©tamines Ă  Nogent, tanneries Ă  Cormenon, minerais
) approvisionne Paris. Le principal ministre d’Henri IV, Sully, est marquis de Nogent-le-Rotrou, oĂč il est enterrĂ©. Le Perche est aussi la rĂ©gion natale du poĂšte RĂ©my Belleau, membre de la PlĂ©iade, menĂ© par Pierre de Ronsard, le VendĂŽmois.

Un mouvement d'Ă©migration vers la Nouvelle-France s'amorce Ă  partir de plusieurs provinces de France tout au long des XVIIe et XVIIIe siĂšcles. La premiĂšre vague de cette Ă©migration, le renommĂ© mouvement d'Ă©migration percheronne, durera une trentaine d'annĂ©es Ă  partir de 1634, partant de migrants de rĂ©gions du nord et de l'ouest du Perche axĂ©es autour des lieux suivants : Tourouvre, Mortagne, IgĂ©, et Saint-Cosme-de-Vair[16] - [17]. En une trentaine d’annĂ©es, plus de 300 Ă©migrants[Note 2], laboureurs et exerçant divers mĂ©tiers liĂ©s Ă  la construction (maçon, menuisier, charpentier, briquetier, etc.), vont ainsi entreprendre le grand voyage. Quelques-uns vont revenir au pays, mais la grande majoritĂ© choisit de s’établir sur les rives du fleuve Saint-Laurent pour y dĂ©fricher et faire prospĂ©rer les terres nouvelles.

Il est estimĂ© que tout au plus soixante-dix des premiers couples percherons Ă  Ă©migrer en Nouvelle-France au XVIIe siĂšcle ont eu une influence dĂ©mographique dominante Ă  travers les gĂ©nĂ©rations de sorte que les descendants de ces migrants reprĂ©sentent environ un septiĂšme de la population quĂ©bĂ©coise d’expression française d'aujourd'hui[18] - [19].

Leur descendance au dĂ©but du XXe siĂšcle est estimĂ©e Ă  80 000 familles et 300 000 descendants directs[20], aujourd’hui Ă  1 500 000 personnes au Canada – beaucoup plus sans doute si on tient compte d’un important essaimage dans toute l’AmĂ©rique du Nord (Nouvelle-Angleterre et Louisiane, plus particuliĂšrement). La famille qui compte le plus de descendants est la famille Tremblay qui remonte entiĂšrement Ă  un seul ancĂȘtre Pierre Tremblay, natif de Randonnai. Le nombre total de ses descendants portant le patronyme Tremblay est estimĂ© Ă  environ 180 000 en AmĂ©rique du Nord[21], dont plus de 80 000 au QuĂ©bec[22], sans compter les descendants des femmes qui se sont mariĂ©es.

L’une des plus petites provinces du royaume Ă  la fin de l’Ancien RĂ©gime, oĂč elle est intĂ©grĂ©e dans le gouvernement de Maine-et-Perche, avec le Maine, le Perche conserve une forte identitĂ© rĂ©gionale en dĂ©pit de son morcellement en dĂ©partements Ă  la RĂ©volution entre l’Orne (Mortagne-au-Perche), l’Eure-et-Loir (avec Nogent-le-Rotrou, le Perche-GouĂ«t, le Perche Dunois), la Sarthe (La FertĂ©-Bernard, Saint-Calais) et le Loir-et-Cher (Perche vendĂŽmois avec Mondoubleau et VendĂŽme). Aujourd'hui, l'Ă©clatement entre les rĂ©gions administratives modernes, que sont la Normandie, le Centre-Val de Loire et les Pays de la Loire, contribue Ă  perturber la cohĂ©rence physique, gĂ©ographique et historique de cette rĂ©gion naturelle. MalgrĂ© cela, l'esprit identitaire de la rĂ©gion du Perche est l'une des plus vivaces du nord de la Loire.

Au XIXe siĂšcle, la rĂ©gion est dĂ©senclavĂ©e par l’arrivĂ©e du chemin de fer. Le Perche exporte ses chevaux en AmĂ©rique oĂč ils participent Ă  la conquĂȘte de l'Ouest. L’agriculture se spĂ©cialise progressivement dans l’élevage Ă©quin et bovin, ainsi que dans la production cidricole. Les clivages politiques toujours d’actualitĂ© se forment Ă  cette pĂ©riode : le Perche ornais, longtemps bonapartiste et clĂ©rical, reste plutĂŽt conservateur, tandis que le Perche d’Eure-et-Loir, de l'Eure, de Loir-et-Cher et de la Sarthe ont une tradition radicale. Paul Deschanel, dĂ©putĂ© de Nogent-le-Rotrou, sera briĂšvement prĂ©sident de la RĂ©publique aprĂšs la Grande Guerre.

  • ComtĂ© du Perche et du Perche-GouĂ«t au XVIIe siĂšcle.
    Comté du Perche et du Perche-Gouët au XVIIe siÚcle.
  • Carte de la Normandie, du Maine et du Perche au sud-est (1771).
    Carte de la Normandie, du Maine et du Perche au sud-est (1771).

Dialecte

Le dialecte percheron ou les patois percherons, malgré quelques influences normandes notamment dans la partie nord-ouest du Perche, n'appartiennent pas au dialecte normand[23], mais au groupe central de la langue d'oïl[24].

Le Perche attire les francophones d'AmĂ©rique Ă  la recherche du pays de leurs ancĂȘtres.

Spécificités du territoire

Un « style » percheron s'est fait sa place dans le monde de la décoration d'intérieur. Il se caractérise par l'utilisation de tomettes traditionnelles, d'enduits à la chaux, de toile de jute, de lin, de mobilier chiné souvent présentés dans un esprit « chic campagnard » trÚs doux.

Le territoire se distingue par l'utilisation de grÚs roussard, de grison (additionné de colombage observé sur les plaines) ou de tuffeau dans l'habitat traditionnel. Le sable du Perche typique y est souvent accompagné dans les enduits à la chaux. Sa couleur varie du blanc-crÚme au jaune-orangé, jusqu'à des couleurs plus soutenues.

Connue autrefois pour son bocage, la rĂ©gion a dĂ©veloppĂ© des traditions particuliĂšres comme les trognes (arbres tĂȘtards), le plessage Ă  la percheronne (technique de tressage de haie vivante). Le territoire recĂšle une grande diversitĂ© de poires (poire de Calot, de Loup, de Curé ) et de pommes (pomme de Coudre, de Rose, de Moisson
) ancestrales pour des utilisations trĂšs diverses (cidre, poirĂ©, compote, sĂ©chĂ©es, au vinaigre
).

HĂ©raldique

Blason Blasonnement :
« D'argent à trois chevrons de gueules. »

Notes et références

Notes

  1. Il s'agit du mĂȘme type toponymique que JumiĂšges (Gemeticum)
  2. Le nombre d'émigrants varie considérablement d'une référence à l'autre ; deux des références les plus fiables : S.-A. Lortie auteur de L'Origine des immigrants français de 1608 à 1700 (1903) donnant un chiffre de 238 pour une période trois fois plus longue et Le Programme de recherche en démographie historique de l'Université de Montréal (1991) mettant le chiffre comparable à Lortie à 217.

Références

  1. .
  2. Olivier Romanet de Beaune, GĂ©ographie du Perche et chronologie de ses comtes : Cartulaire de cette province, p. 166 (en ligne) : « Comme terme de gĂ©ographie politique, le mot Perche, sans Ă©pithĂšte dĂ©signe une province de la France, la province du Perche, qui comprenait un des grands fiefs immĂ©diats de la Couronne : le comtĂ© du Perche, appelĂ© quelquefois le Grand-Perche et trois autres fiefs non immĂ©diat
 »
  3. Marc Athanase P. Oeillet Desmurs, pp. 82-83 (en ligne): « Le Perche a toujours Ă©tĂ© divisĂ© en cinq fractions » : Perche, Perchet, Perche-GouĂ«t, Thimerais, et plus tard, Terres Françaises [
] « Le Grand-Perche [
] qui forme la plus grande partie de ces cinq fractions, se divisait ensuite, en Corbonnais, BellĂȘmois et Perche. »
  4. Carte de l'Association Perche-Canada sur perche-canada.net.
  5. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Volume I, librairie Droz, 1990, p.
  6. Dominique Fournier, « Notes de toponymie normande : Promenons-nous dans les bois
 (au sujet de quelques noms de bois et de forĂȘts en Normandie) », Histoire et Traditions Populaires, no 136, , pp. 17-32.
  7. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 481b
  8. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996, p. 28 (ISBN 2-905461-80-2).
  9. AbbĂ© Guy Villette, « Le nom du Perche, pays forestier aux grands arbres (chĂȘnes et hĂȘtres mĂȘlĂ©s) : (une vaste famille de mots : quercus latin, hercynien, forĂȘt) », in: Noms de lieux. Noms de vie., Actes du 2e Colloque de la LubiniĂšre, 14 et , sous la direction de Marie-Rose Simoni-Aurembou. PrĂ©sentation de RenĂ© Lepelley, Cahiers percherons, 1994, no 2-3, pp. 7-21, et tout particuliĂšrement pp. 14-15 concernant l'intervention de l'abbĂ© Villette.
  10. Stéphane Gendron. Compte rendu de publication de Noms de lieux - Noms de vie. Actes du 2e Colloque de La LubiniÚre (14 et ), 1994. In: Nouvelle revue d'onomastique, no 25-26, 1995. pp. 262-264, et tout particuliÚrement pp. 262-263 concernant l'intervention de l'abbé Villette.
  11. En effet, le celtique commun se caractĂ©rise, entre autres, par la perte du [p] indo-europĂ©en. Mais on constate que par la suite le gaulois a empruntĂ© sans problĂšme un certain nombre de mots comportant ce son, en particulier des noms propres d’origine latine.
  12. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions Errance 1994. Le suffixe -ika "semble permettre la substantivation", ce qui se vérifie dans tous les cas. Cf. inscription de Lezoux, Puy-de-DÎme et l'Armorique < Aremorica.
  13. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. p. 155.
  14. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions errance 2003. p. 165.
  15. Jean-François Lemarignier, la France médiévale : institutions et sociétés, Armand Colin-collection U 1970
  16. Charbonneau, Hubert (1970), Tourouvre-au-Perche aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles : Étude de dĂ©mographie historique, Cahier no 55, Presses universitaires de France, p. 10-18
  17. Gervais Carpin (1999). Le Reseau du Canada, Étude du mode migratoire de la France vers Ier Nouvelle-France (1628-1462) Vol. 1, Charte 7, Lieux d'origine des 270 Ă©migrants identifiĂ©s provenant du Perche ou intĂ©grĂ©s Ă  un des pĂŽles d'attraction percherons, ThĂšse prĂ©sentĂ©e Ă  la FacultĂ© des Ă©tudes supĂ©rieures de L'UniversitĂ© Laval pour l'obtention du grade de PhilosophiĂŠ Doctor (Ph-D.), p. 480
  18. Montagne, Mme Pierre (1965), Tourouvre et les Juchereau, un chapitre de l'émigration percheronne au Canada, Société canadienne de généalogie, Québec, no 13
  19. Sirois-Belle, Maud (2009) Nos ancĂȘtres percherons, SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©alogique de Drummondville v. #14-4, p. 16
  20. de Romanet, Vte; Tournouer, M. H. (1905). Chronique et correspondance de la province du Perche et des Percherons du Canada, published 1905 by L. Fournier Ă  Mortagne, France; 2 v. en 1; Open Library OL24635213M, p. 73
  21. Paul SĂ©rant, Le Peuplement de la Nouvelle-France, dans EnquĂȘte sur l'histoire no 11, Ă©tĂ© 94, p. 54.
  22. Louis Duchesne (2006). Les noms de famille au Québec aspects statistiques et distribution spatiale, Québec: Institut de la statistique du Québec, (ISBN 2-550-47116-4), p. 20.
  23. René Lepelley, La Normandie dialectale, Presses universitaires de Caen 1999
  24. René Lepelley, op. cit.

Voir aussi

Bibliographie

  • Philippe Siguret, Histoire du Perche, Ă©dition des Amis du Perche, Ceton, 2000, 606 p.
  • (en) Kathleen Thompson, Power and Border Lordship in Medieval France. The County of the Perche, 1000-1226, Woodbridge et Rochester, The Boydell Press, 2002, 226 p. (prĂ©sentation en ligne).

Articles connexes

Liens externes

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